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| Ah ! Qu'il fait bon de rentrer chez soi ! [Libre] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Ah ! Qu'il fait bon de rentrer chez soi ! [Libre] Dim 5 Mai - 22:09 | |
| L'Asile d'Arkham ... 23h05
Un lieu sain pour des esprits dérangés ? Ou un lieu de folie pour des gens normaux ? Bonne question, mais en tout cas, ce n'était pas la réfléxion qu'on pouvait se faire aujourd'hui. L'asile était sur le qui-vive, ça bougeait de toute part, il fallait maintenant accueillir un nouveau pensionnaire, enfin. Il fallait le réintégrer plutôt. Le Joker était de retour à l'asile d'Arkham. Le Camion qui le ramenait se gara devant l'entrée des Soins Intensifs. Lentement, on le fit descendre, enchainé, pieds et poings liés par d'épaisses menottes et chaines. Quel magnifique coup de publicité pour l'asile d'Arkham, qui venait d'acquérir un nouveau pensionnaire plein de promesses et d'essais pour les soins. Sauf que soigner le Joker, ce serait dur, très très dur ...
On attacha le Joker sur le plateau roulant, menotté, enchainé, sécurisé, il était le Fort Knox d'Arkham ! Tandis que trois gardes s'occupaient de le braquer. Sa folie lui permettait de tout oser, de tout braver, et d'être plus malin que la majorité des pensionnaires de ce modeste lieu de repos pour débiles légers. Alors que les gardes et le Joker traversaient les différents lieux de l'asile, les médecins ne se sentaient vraiment pas rassurés. Les docteurs volontaires revêtaient leurs gants pour examiner les contusions et les blessures infligées par l'Artiste durant son au Gratte-Ciel. Oh que ça faisait atrocement mal.
Le Douleur, c'était ça que le Joker ressentait en ce moment, et au lieu de suppliques, c'était de petits rires entrecoupés qui dévoilaient ses douleurs internes. L'Artiste n'y était pas allé de main-morte, mais au moins, ce combat avait permit de voir ce que les nouveaux Justiciers de la ville avaient comme motivation. Alors que l'on trimballait le Joker au niveau -3 de l'asile, en passant devant l'ensemble des cellules, on entendait un clameur. Des fous criaient, hurlaient, bavaient. On entendait le nom du Joker dans tout le grand couloir. C'était le retour du plus grand criminel de la ville après tout, le seul qui était toujours proche de tuer le Batman. Un léger sourire, un regard tiré en arrière, on continuait de l'avancer vers sa cellule personnelle, à l'écart des autres prisonniers. Il partageait le même couloir que les autres super-criminels. Après tout, il ne fallait pas exciter les autres criminels de Gotham en mettant une superstar avec eux ! Les gardes couchèrent le Joker sur son lit. Dans ses pensées, le Joker réfléchissait à de nouveaux plans. Ses yeux fermés, un grand sourire s'étira, et dos au garde, il émit un léger ricanement.
- "Hé hé ... HA HA HA HA HA HA HA HA HA !"
Un rire lugubre, qui emplissait le couloir, qui résonnait dans l'étage à la mauvaise acoustique. Le Joker était revenu chez lui, dans sa petite maison de vacances personnelles. Comme cela serait doux. |
| | | | Sujet: Re: Ah ! Qu'il fait bon de rentrer chez soi ! [Libre] Dim 12 Mai - 2:20 | |
| Tard dans la nuit, les éclairs frappaient le ciel comme des marteaux sur une enclume. Une pluie torrentielle s’abattait sur la zone comme si la fin du monde avait été annoncée. En bref, pas un temps pour faire une sortie nocturne mais c'était bel et bien le cas pour Rhino et Mugsy. Sortant d'une voiture noire en face des portes grillagées de l'asile, ils firent leurs premiers pas dans la boue en direction de l'entrée. Leur accoutrement était inhabituel pour eux, un costume noir et un chapeau de même couleur ainsi que des chaussures en cuir sombre. Tout était calculé par Scarface pour qu'il fasse bonne impression et ne se fassent pas découvrir dans l'asile. D'un coup de pouce habile sur le parlophone, Mugsy appuya sur le bouton et se mit à attendre quelques secondes la réponse de la sécurité principale.
"Qui c'est à une heure si tardive ?" beugla la voix par l'intermédiaire de la machine. "Agent Bröner et Ronningan, département fédéral. Nous sommes ici pour interroger le Joker suite à sa récente arrivée dans le bâtiment." "Vous avez fait vite dites donc, il est arrivé y'a même pas trois heures les gars." "Le plus tôt sera le mieux, nous n'aimons pas perdre de temps quand un dégénéré prépare quelque chose de sordide pour la ville. Nous devons l'interroger maintenant pour éviter le pire. Ouvrez." "Ok, ok, pas la peine de hausser le ton ainsi les gars. J'ouvre et je vous attends à l'entrée principale pour vérifier vos identités. J'vous jure les fédéraux, vous n’êtes pas comme les autres."
La lourde porte grinça sous l'action de la mécanique télécommandée et s'ouvrit juste assez pour laisser passer les deux hommes. Rhino rama cependant à s'extraire de la légère ouverture au vu de sa carrure démesurée puis rejoignit son partenaire en trottinant un cours instant. La pluie ne s'arrêtait plus, les larges coulées d'eau sortaient des chapeaux des deux hommes répétitivement. Après quelques minutes de marche, les deux comparses tombèrent sous une avancée de pierre en face des lourdes portes en bois du bâtiment principal de l'asile. Rhino et Mugsy secouèrent rapidement leurs habits pour enlever l'eau ruisselante de part en part puis se permirent de rentrer dans l'enceinte.
Ils tombèrent nez à nez avec un garde enveloppé, une aubaine qu'ils soient tombé sur l'imbécile du village pendant leur intrusion. Sur la demande du garde, ils sortirent tous les deux une plaque authentiques des fédéraux, "authentiques" et malheureusement habilement modifiée par les liaisons du Ventriloque. Un garde ne pouvait déceler à l'œil nu la supercherie intelligente, surtout pas cet espèce de pochtron du service de nuit. Après quelques minutes où il essaya de son regard débile de déchiffrer les sigles, il remballa les cartes et les rendit à leur propriétaire tout en leur indiquant la marche à suivre pour l'étage des pires criminels de cette ville, l'étage -3.
"C'est vraiment ringard ici, Mugsy" fit Rhino en regardant aux alentours. "Imbécile, ne m'appelle pas Mugsy ici nom de dieu ! Si ils nous écoutent on est fichu !" "Ah oui, désolé Mugsy" "Grrmmblll"
Ils arrivèrent face à un ascenseur et rencontrèrent le garde chargé de l'actionner. L'homme plutôt baraqué regarda d'une manière louche les deux hommes, en particulier Rhino et son énorme corps puis se décida à actionner la machine. La longue descente commença, bientôt ils seraient là où le prince du crime s'était fait enfermés. Le Ventriloque voulait des nouvelles de son associé, il n'aimait pas laisser tomber les gens dans les coups durs. Et puis cet empaffé de clown raté avait sûrement quelque chose derrière la tête comme disait Scarface en personne. Bref, il fallait le rencontrer. Arnold étant connu des services de sécurité, il fallait envoyer des hommes inconnus d'ici. Rhino et Mugsy étaient tout à fait qualifiés pour ce service.
Une fois tout en bas, ils franchirent pas à pas les grilles électriques servant à fermer l'étage puis arrivèrent dans le bloc cellulaire. On pouvait voir tout le gratin de Gotham, les plus fous et les plus dangereux étaient cloîtrés ici comme des rats. Mugsy se dirigea vers la cellule la plus défendue et fit un geste au garde positionné devant de manière à ce qu'il l'ouvre. L'homme ne fut pas enchanté d'ouvrir la seule chose qui le séparait du plus grand fou de Gotham mais au final se résigna face à l'injonction des "agents fédéraux".
Une fois dans la pièce, Mugsy et Rhino se disposèrent devant la porte qui se referma lourdement derrière eux. Ils avaient bien sûr ordonné auparavant au garde d'éteindre tous les micros de la pièce sous peine d'être poursuivi pour avoir dérangé une affaire de haute importance. Le garde s'exécuta sans trop savoir pourquoi et laissa les trois criminels dans la pièce fermée, tout allait pour le mieux.
"Alors Joker ?" fit Mugsy. "Le Ventriloque nous envoie prendre de tes nouvelles apparemment. Il semble se soucier de la manière médiocre dont tu t'es fait capturer par ce justicier. Il se demande si tu as un plan derrière la tête ou si tu es juste vraiment devenu barge ? Et si jamais, il est disposé à mettre des moyens en œuvre pour t'aider à sortir de... cette endroit lugubre."
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| | | | Sujet: Re: Ah ! Qu'il fait bon de rentrer chez soi ! [Libre] Dim 12 Mai - 19:25 | |
| Enfermé dans sa cellule, plongé dans ses délires, et complètement shooté même sans médicaments, le Joker se remettait de son altercation avec le dénommé Artiste. Un grand sourire sur son visage, en permanence, toujours et encore. Il attendait patiemment son heure, son retour personnel, le moment où il fera exploser l'asile et qu'il créera l'émeute et l'anarchie dans les murs du vieil asile. Pour le moment, il fallait être patient, rien qu'un tout petit peu. Le temps grondait dehors, à l'extérieur de l'asile. Les fous basiques hurlaient à la mort, d'autres riaient, d'autres pleuraient, c'était une véritable symphonie de sons musicaux. C'était génial. Dans l'esprit du Joker, Arkham n'était qu'une coquille vide, un lieu sans grand amusement, juste un lieu de vacances, un lieu où il pouvait réfléchir sans que l'on ne vienne l'ennuyer. C'était son lieu de plaisance si on voulait. Alors qu'il s'amusait avec des cartes, et qu'il se faisait une patience. Le Joker eut la visite de deux gugusses. Les deux types, il les avait déjà vus, et il savait de qui ils dépendaient. Leurs tenues et leur attitude les trahissaient, et leur couverture de soi-disant agents spéciaux ne durerait pas longtemps s'ils venaient a continuer leur jeu d'acteurs manqués. Ces deux-là avaient un mot de leur patron. Un message que le Joker leur porterait aussi.
- "Bien évidemment que tout fait parti d'un plan, espèce de demeuré. J'ai besoin de rester à Arkham car il y'a tellement de choses a faire ici. Si la guerre doit être gagné, autant compter sur de nouvelles troupes fraiches et folles."
Alors comme ça le Ventriloque semblait vraiment s'intéresser au Joker. Intéressant, il y'avait donc quelque chose dans la tête du pantin qui faisait diling-diling. Surement un plan, lui aussi, qu'il avait dans la tête pour s'emparer de Gotham City. Bien entendu que le Joker savait comment sortir d'Arkham.
- "Pour sortir de cet endroit, on fera une belle émeute. Cela est certain, cependant, il nous faudra des flingues. Le GCPD ne nous laissera pas sortir aussi rapidement. Vous pouvez en procurer aux troupes lors de l'évasion ?"
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| | | | Sujet: Re: Ah ! Qu'il fait bon de rentrer chez soi ! [Libre] Lun 13 Mai - 0:34 | |
| Mugsy en profita quelques instants pour s'asseoir sur la paillasse qui servait de couchette au Joker. Cette pièce était tellement lugubre et sordide qu'à la fin, on comprenait pourquoi cet homme était aussi timbré. Il émit cependant un large sourire quand le Joker lui annonça son plan, alors donc ce vieux fou d'Arnold avait encore raison sur toute la ligne. Il fallait finalement croire que le vieux connaissait peut-être plus le Joker que n'importe qui d'autre dans cette fichue ville. En même temps, le Ventriloque et le Joker, c'était limite comme cul et chemise dans cette fichue ville. Depuis le temps qu'ils fricotaient ensemble, ils devaient avoir fait connaissance. Même si Scarface avait toujours eu un langage très fleuri vis à vis du clown, il semblait bel et bien le tenir comme un allié de choix.
Rhino restait quant à lui devant la porte scellée de manière à empêcher quelqu'un d'entrer. De temps en temps, il frappait sur ses vêtements mouillés dans l'espoir de voir quelques gouttes tomber du tissu mais rien ne se produisait. Mugsy se releva une fois que le Joker eut fini son discours, il regarda pendant quelques instants le fou jouer avec son jeu de carte puis se dirigea vers la sortie. Il fallait des armes au Joker et le seul à pouvoir lui en fournir c'était le Ventriloque bien sûr, il était presque dépendant de la marionnette pour faire son coup sans trop de pertes. Mugsy remit son chapeau essoré sur sa tête puis se retourna en claquant des talons vers le prince du crime.
"Je ferai parvenir au patron votre demande, j'espère que vous comptez le rembourser en temps venu comme il le faut. Il a déjà assez payé comme ça pour s'évader lui-même de cet endroit maudit. Bref, je suis presque certain qu'il vous fera parvenir les armes en temps venu. Il suffit d'envoyer un de vos pigeons voyageurs resté en ville pour le prévenir du jour où vous ferez votre petite "fête" personnelle et il sera présent. Le patron aime toujours garder de bon contact avec ses partenaires, surtout vous Joker."
La porte s'entrouvrit dans un fracas de métal et laissa entrevoir la tête du garde de sécurité. Il essaya vainement de passer son regard au travers de l'énorme carrure de Rhino mais dû finalement se mettre à l'idée qu'il ne verrait rien de la situation. Extrêmement mécontent, il commença à donner des ordres d'un ton autoritaire.
"Bon ça suffit maintenant, agents fédéraux ou pas vous n'aviez que cinq minutes dans sa cellule. Maintenant sortez ou j'appelle votre supérieur." "Nous avions justement fini avec votre locataire, inutile de s'énerver."
Le garde s'écarta de la porte pour laisser passer les deux hommes puis juste avant de sortir, Mugsy se retourna vers le fou.
"Nous nous reverrons Joker, passez une bonne soirée." "Il vous a dit quelque chose ?" demanda le garde, avide de savoir. "Enquête fédérale, cela ne vous regarde pas. Occupez-vous de faire votre travail et nous ferons le nôtre."
Le garde referma brusquement la porte et verrouilla la cellule avec tellement d'artifices qu'on aurait pu en perdre la tête. Fermeture électronique, barrière électrique et même un cadenas attaché à une chaîne. Autant dire qu'à Arkham on ne lésinait pas sur la sécurité pour empêcher ce fou furieux de s'échapper. Bref, les deux comparses rebroussèrent chemin et mirent une dizaine de minutes à retourner à leur endroit de départ. De nouveau complètement mouillés face au déluge qui avait lieu, ils se précipitèrent dans la voiture noire et Mugsy sortit tout de suite son téléphone mobile pour passer le message à la terrible marionnette.
"Patron, vous aviez raison, il prévoit bel et bien de créer une émeute pour mettre à feu et à sang l'asile." "Bien fûr que j'avais raison idiot ! Vous ne vous êtes pas fait choper j'efpère ?" "Aucun soucis là-dessus, on est tombé sur des idiots fort heureusement. Le Joker demande votre soutien en fournissant de l'armement quand il en aura besoin. Je lui ai dit de nous faire passer le message au club quand il sera prêt à faire sa sortie." "Bien Mugfy, toi et Rhino vous pouvez rentrer maintenant. La foirée a été longue, nous allons touf pouvoir dormir sur nos deux oreilles. Même ce clown raté fera apaisé de favoir que je l'aiderai je parie."
La voiture démarra en un quart de tour, le moteur vrombissant et dérapant dans la boue. Au moins, le Joker savait que son allié ne l'avait pas abandonné maintenant, pour son plus grand plaisir... ou son plus grand malheur ?
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