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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Pleased to meet you [ Stella]

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Invité
MessageSujet: Pleased to meet you [ Stella]   Pleased to meet you [ Stella] EmptyMar 15 Jan - 22:32

Le docteur Hurt, emmitouflé dans son peignoir contemplait le paysage hivernal de Gotham qui croulait depuis plusieurs mois sous un épais manteau de neige. A l'instar de certains petits animaux, le diable était entré dans une hibernation simulée. Dès que les jours avaient commencé à s'affaisser, livrant la ville maudite aux griffes de la nuit et de ses travers, le sinistre psychiatre s'était retranché, l'oeil mauvais, dans son pandémonium de Burnley à ourdir ses plans machiavéliques.
Premièrement, il lui fallait disparaître. Durant les longs mois où il avait été en charge d'Arkham City, il avait pu prendre la température de la ville, jauger de la valeur de ses héros, à prendre des notes pour détruire Gotham. Car il avait compris que rien ne pourrait briser le descendant de ses tourmenteurs, la force de son délire étant telle, qu'il se nourrirait de toutes les attaques à son encontre. Car un des principes de la paranoïa est de, par le détour du délire, se placer au centre de tout un système visant à regonfler l'égo et de fait, chaque des attaques serait vécue comme une preuve de l'existence, un cri, un hurlement de vivre.
Sortir le sujet paranoïaque de l'équation est donc le moyen le plus sûr de parvenir à l'oblitérer. Au diable Bruce Wayne, Gotham serait la Babylone de ce nouveau diable.

En cette fin de matinée Hurt venait juste de sortir de sa douche. Malgré l'obnubilation de ses pensées par les plans qu'il fomentait, il se devait de continuer ses consultations afin de pouvoir présenter patte blanche, si d'aventure un contrôle intempestif devait survenir. Malgré cette obligation, il avait intrigué pour avoir la main mise sur des dossiers ayant un intérêt direct ou secondaire à ses propres affaires. C'est ainsi que celui d'une jeune tenancière de bar, avait trouvé sa voie jusqu'à son bureau. La barmaid était sous contrôle judiciaire, elle devait consulter un psychiatre sans quoi elle voyait retourner au mitard sans crier garde. En plus de cette raison déjà fort attrayante pour le criminel qu'il était, la bougresse avait eu plusieurs thérapeutes, beaucoup, trop. Il n'était pas difficile dans le cas présent, d'imaginer une responsabilité active de sa part dans ce remarquable état de fait : lorsqu'une patiente de ce genre, ayant un gros penchant pour la violence et le sadisme se retrouve sans médecin c'est bien qu'elle doit les malmener à un moment ou un autre.
Le diable pensait donc pouvoir utiliser cette énergie destructrice servie par une intelligence sans doute remarquable, comme en attestait sa liberté toujours actuelle, pour son propre compte.

Tiré de ses rêveries par le son de l'horloge, Simon quitta sa baie vitrée pour aller passer un costume. Les vêtements frais lui arrachèrent un léger frisson, fort agréable, et bientôt il fut tout apprêté pour son rendez-vous de onze heures.
L'on toqua à la porte. Il alla ouvrir. Une jeune femme à l'élégance débauchée se tenait dans l'encadrement de la porte. Par courtoisie, il l'invita à entrer, lui ouvrant le passage, jusqu'à son bureau.
Le médecin contourna alors le meuble massif pour se retrouver derrière son lourd fauteuil qu'il caressa du bout des doigts avant de s'y asseoir.

"Bonjour mademoiselle Black. Je suis le docteur Hurt. Je pense que vous avez déjà suffisamment entendu toutes les mises en garde de mes confrères, tous leurs discours sur le fait que vos tentatives d'intimidations ne marcheraient pas sur eux, mais le fait que vous soyez dans mon bureau et non plus le leur, me faire dire que c'était des présomptions grotesques. Au moindre doute que j'aurai quant à vos intentions, je décrocherai ce téléphone et il en sera fini de votre liberté."


Il tapota en même temps le combiné de l'appareil, pour joindre le geste aux menaces.

"Bien, maintenant que tout est clair entre nous. Pourquoi avoir coupé court de manière radicale avec mon prédécesseur ?"

Le docteur Hurt ne croyait pas au hasard et il le montrait à sa nouvelle patiente. Difficile pour une débutante de mentir un homme qui avait vendu son âme pour le crime. Si elle était novice, lui, était maître dans l'art de détruire les gens.
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Membre Non-Joueur
Stella M. Black
Date d'Inscription : 02/09/2012
Nombre de Messages : 173
Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue
Stella M. Black
MessageSujet: Re: Pleased to meet you [ Stella]   Pleased to meet you [ Stella] EmptyDim 27 Jan - 15:28

On toqua à la porte, d'une manière froide et déterminée. Pile à l'heure prévue.
Derrière la porte, Stella attendait, son regard de vipère planté sur la poignée de porte.
Sous ce masque imperméable à toute attaque, la jeune femme était en proie à une multitude de tourments.
Encore un autre psy, encore une perte de temps, encore une cible.
Elle s'était bien amusée à empoisonner le docteur Lawrence au Maroni's à Little Italy. C'était il y a une semaine à peine. La Red Dust avait eu un effet fulgurant sur le psychiatre. Une vraie tornade médiatique s'ensuivit. Et évidemment, personne n'avait soupçonné l'américano-italienne, qui s'était déguisée en inspectrice de l'hygiène pour l'occasion. Une perruque rousse, des lentilles de contact bleues, une tenue appropriée et des lunettes pour donner une allure sévère, sans oublier un jeu irréprochable. Les jeux étaient faits. En parcourant les cuisines telle une ombre, elle avait eu vent de la commande de sa victime, et avait versé dans son vin italien la mortelle poudre rouge avec une discrétion inouïe. En revanche, suite à son passé judiciaire, la trentenaire était constamment sous surveillance psychiatrique, et à peine le troisième enterré, déjà un quatrième attribué d'office. Ça l'avait rendue plus anxieuse que d'habitude. Ce que son dossier révélait au domaine médical? Du trafic de stupéfiant à grande échelle, des excès de vitesse ainsi que des rixtes de bar musclées. Il faisait également mention de penchants pour l'alcool, le sadisme et la violence. Aucune trace d'assassinat; pas de sang, juste de l'adrénaline. Une patiente agréable d'après les divers rapports.
Pour cette première rencontre, pas de meurtre à l'horizon. Sous son trench kaki, la femme-fatale portait un tailleur serré de couleur noire, ainsi que des talons aiguilles parfaitement lustrés et assortis. À son majeur droit, la fameuse bague-poison à l'imposante émeraude. Malgré son élégance apparente, elle dégageait un charme mystérieux teinté de vice. Une belle perversion, un fantasme à l'état brut sans être vulgaire. Sa chemise légèrement déboutonnée laissait entrevoir son joli décolleté, tandis que sa jupe fendue sur le côté droit laissait entrevoir une fine jarretière envelopper ses jambes infinies.

La porte s'ouvrit sur un quadragénaire. Le docteur Hurt à n'en point douter. Un costume impeccable, une coupe soignée et une petite paire de lunettes ronde. Un peu cliché quand même pour un psy. Il l'invita à entrer dans son cabinet, et ferma la porte derrière elle. Il dégageait une cordialité douteuse, comme les autres...
La gérante de "My Alibi" prit le temps de détailler l'ensemble de la pièce. Très chic, de beaux meubles en bois digne dun roman de Jules Verne, un vrai nid douillet pour tout amoureux de l'ancien temps. Ça se voulait apte à la confidence sur divan...
Les talons de la brune claquaient sur le parquet ciré malgré sa démarche calme. Elle s'apprêtait à s'asseoir lorsque Simon Hurt lui adressa la parole d'un ton sec. Vu la dégaine et ce qui allait suivre, ça devait être à n'en point douter un homme autoritaire.


"Bonjour mademoiselle Black. Je suis le docteur Hurt. Je pense que vous avez déjà suffisamment entendu toutes les mises en garde de mes confrères, tous leurs discours sur le fait que vos tentatives d'intimidations ne marcheraient pas sur eux, mais le fait que vous soyez dans mon bureau et non plus le leur, me faire dire que c'était des présomptions grotesques. Au moindre doute que j'aurai quant à vos intentions, je décrocherai ce téléphone et il en sera fini de votre liberté."

Un homme autoritaire effectivement. L'intimidation ? Non, ce n'était pas au programme. Comme pour appuyer ses dires, il désigna le combiné sur son bureau, ce qui fit sourire de manière crispée la femme-fatale. Effaçant ce sourire traitre, elle prit place dans le moelleux fauteuil devant le psychiatre d'un air décontracté. Confortable, mais pas assez pour lui faire oublier ce qui lui pendait au nez. Cet homme, comme tous les autres, ne lui inspirait vraiment rien de bon.

"Bien, maintenant que tout est clair entre nous. Pourquoi avoir coupé court de manière radicale avec mon prédécesseur ?"

Stella hocha la tête, puis, dans un geste lent, elle enleva son manteau sans le quitter des yeux. Elle prenait ses aises, essayant de se détendre comme elle pouvait. Ce nouvel archéologue de l'inconscient semblait doué puisse qu'il laissait sous-entendre la nature douteuse des disparitions des autres psychiatres. Merde. Mauvaise nouvelle. Il allait falloir redoubler de vigilance et éviter tout soupçon. Elle avait tellement à cacher, mais tellement de masques à sa disposition. À cette pensée, elle ne put s'empêcher de penser à son cher et violent Mister Black, ce qui lui arracha un sourire discret.

" Tout d'abord, je suis enchantée de faire votre connaissance Docteur. " déclara dans un sourire charmeur la sombre étoile. " J'ai entendu beaucoup d'éloges sur votre parcours."

La belle brune croisa ses jambes, tout en s'enfonçant un peu plus dans le fauteuil. Elle avait bien entendu parler de lui, et s'était renseigné comme elle pouvait sur lui. Un vieux sans histoire visiblement, mais la jeune femme préférait rester méfiante. C'était plus fort qu'elle, elle détestait n'importe quel membre du corps médical, mais il fallait faire bonne figure. Elle se força à répondre à la question de son interlocuteur.

" Votre ancien confrère est mort ", poursuivit-elle dans un agacement contenu. " Je ne vais tout de même pas consulter un cadavre... Pauvre Monsieur Lawrence, je l'aimais bien."

Jeu correct, mais pas non plus irréprochable; normal pour un début. Elle prit un air faussement peiné et plongea sa tête dans le creux de sa main droite, si bien que son regard se perdit dans son propre décolleté. Elle la voyait, l'arme de ses crimes les plus ignobles. Le Zippo entre ses seins brillait comme l'oeil d'un animal féroce entre deux sombres rochers, prêt à attaquer. Mais pas de feu pour aujourd'hui, pas de flambeau.

" Je peux fumer ?" demanda soudainement Stella en se redressant, prête à sortir de la poche intérieure de son trench un paquet de cigarillos parfumés.
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Pleased to meet you [ Stella]

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