Mutation (PV Stella & Biosyn)

Sujet: Mutation (PV Stella & Biosyn) Lun 17 Sep - 23:26

Cela fait maintenant plusieurs heures, ou plusieurs jours, que j'erre au hasard dans cette ville. Je me sens si perdue, si seule au milieu de toutes ces créatures qui me regardent comme si j'étais une étrangère à leur yeux. Ce n'est effectivement pas faux et pour certains, je sens l’incompréhension, le rejet, voire, la haine, alors qu'il ne me connaissent pas, qu'ils ne voient pas mon visage que je cache habillement sous la cape et les haillons. Je n'ai pas le choix direz vous car quiconque me reconnaîtrait, n'hésiterait pas à me mettre à mort pour le malheur que j'ai apportée sur cette ville.
Je vous comprends, et si ma mort pouvait vous aider à vous sentir mieux, alors pourquoi pas. Mais ce n'était pas encore le moment.
Il y'a encore quelques heures, je nageais dans les eaux froides et glacées de Gotham, qui me rappelaient mon compagnon de fortune, Victor...Un homme envers qui je n'ai pas pu tenir ma promesse. Je lui avais promis de l'aider, de lui offrir un remède pour sa femme. J'avais eu pitié de lui et en écoutant son histoire, je n'avais pu m’empêcher autrefois de verser une larme en constatant toute la détresse qui l'entourait. Lui et moi nous nous ressemblions, et aujourd'hui, il a disparu, capturé par Cobblepot autrefois, et maintenant prisonnier d'Erebius d'après les ragots que j'ai pu entendre de la bouche de certains habitants. Je suis rassurée de ne pas entendre parler de moi. Les gens parlent de Sharp, Quincy Sharp, celui qui m'avait faite enfermer et livrée à ce chien de Jeremiah Arkham. A l'idée de repenser à ce chien galeux, l'envie de lui enfoncer une aiguille au rouge dans ses yeux m’étreint et nourrit ma rancoeur bien plus encore.
Mais rassure toi, Jeremiah......Repose toi et oublie moi, car tu n'est pas sur ma liste noire. Tu ne seras pas l'une des innombrables âmes damnées que je reverrais en enfer. Ca serait te faire bien trop d'honneur. J'ai moi-même mes propres démons à traquer dans cette ville. Je sais qui ils sont, où ils sont, nul part et partout autour de moi, insérés insidieusement dans l'âme et le coeur de cette ville.

L'affiche publicitaire vantant les produits de la Biosyn m’arrête l'espace d'un instant. J'évites de regarder trop longtemps le sourire naïf et stupide de la playmate qui a osée poser pour vanter les mérites d'une crème solaire vendue par des monstres. Étrangement, je repense à Daggett et à Régé-crème. L'image de Matthews Hagen est celle qui repasse sous mes yeux. Je n'ai pas eu la malchance de croiser sa route et j'espère voir cela continuer ainsi. Matthew avait pleinement accepté son destin de Gueule d'Argile et se comportait réellement comme un monstre, en n'hésitant pas à détruire quiconque se dressait sur sa route. Tu n'est qu'un idiot, Matt Hagen, un imbécile qui gache ses possibilités, mais tu a fait ton choix. Une partie de moi me dit de te haïr et l'autre, de te comprendre. Ca serait déplacé de ma part de te juger car j'ai commise des actes dont je ne suis pas fière, mais jamais je n'ai encore tuée d'innocents....du moins, pas encore. Quand j'ai tué Baxter, je ne me suis pas permise de m'en prendre aux autres. Ils n'ont ni été torturés, ni tués. Leur présence était necessaire afin de ne pas attirer l'attention de la Biosyn tout de suite. Je me devais de camoufler mes traces, d'agir dans l'ombre à la manière d'une prédatrice pour mieux fondre sur ma proie. Aujourd'hui, que dire à part que ces monstres ne semblent pas vouloir abandonner. Ca tombe bien, car moi non plus.

Au fur et à mesure de mon avancée, je remarque les bruits et lumières se dissipent. Les ombres commencent à danser autour de moi et bientôt, les Ténèbres m’accueillent à nouveau. Les vestiges de l'ancienne gloire passée de Gotham s'offrent à moi. Par moment, je vois une ombre, parfois deux qui se cachent après m'avoir vue, comme si ils me craignaient. On dit que ce quartier était très representatif de ce dont à quoi ressemblait Gramercy Row, le quartier que je compte reconquérir. Qui que vous soyez, ombres dansantes, ne me craignez pas, car je ne vous veux aucun mal. Je ne recherche qu'un endroit où me cacher et me reposer en attendant, et les quelques lumières que je vois, néons usagés s'allument par intermittences, semblent m'indiquer ma nouvelle destination, à la manière du poère Vergil qui guidait Dante dans son enfer.
L'odeur de poulet et d'alcool se dégageant de cet endroit me séduit et je ne tarde pas à franchir l'entrée d'un pas hésitant. Quelques note de musiques sortant d'un vieux juke-box rythment la soirée mais je ne vois que très peu de monde, ce qui est une bonne chose. Je n'ai donc aucun soucis à choisir une table et à m'installer, en prenant soin de dissimuler mon visage, ne laissant que quelques mèches de cheveux dépasser de mes haillons. Je reste bien sur, sur mes gardes, car cet endroit pue le tripot mal-famé. Mais c'est toujours mieux que de rester dehors.

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Mer 19 Sep - 1:56

L’établissement est en effet bien vide ce soir. Pas si bizarre que ça lorsqu’on savait qu’une beuverie avait eu lieu quelques heures auparavant, et que la plupart des clients avait été éjecté en grande pompes par l’impassible Otto aux portes du bar afin d’éviter une baston générale. Heureusement que Stella n’était pas au courant de ça… du moins pas pour le moment…
La maîtresse de maison n’était même pas parmi les quelques clanpins restants ; Alex derrière le bar avait une gueule de bois abominable, et Countess était près de lui au bar, fumant une cigarette menthol. Le juke-box récemment acquis fredonnait avec bien du mal les notes de « Rockabilly Fever » dans un faible grésillement typiquement vintage.
Ils n’avaient même pas remarqué l’arrivée discrète d’une nouvelle ombre errante ; en revanche, l’arrivée fracassante de leur patronne les fit tressaillir. Elle venait d’ouvrir la porte de son bar à coup de pied, comme à son habitude. Son éternelle cigarette pendue à ses lèvres était cette fois accompagné d’un sourire radieux… et d’un énorme sac en papier dégageant de nombreuses odeurs délicieuses.

« Hi babies ! » dit-elle joyeusement. « C’est mort à en faire jouir un nécrophile ici, alors qui veux se taper de l’animal crevé ?»

Countess se leva et se dirigea vers la sombre étoile sans se faire prier. Dans le froufrou de sa jupe en tulle, la belle hôtesse semblait flotter au-dessus du sol tant sa démarche était gracieuse. Quant au barman près du bar, il poussa un râle d’ivrogne et tenta de venir vers les jeunes femmes en s’appuyant au bar. Sans succès, il glissa et tomba de tout son long derrière le comptoir et se traina jusqu’à une table assez proche de là où était la nouvelle arrivante. Il ne voyait pas son visage, et il était bien trop beurré pour voir quoi que ce soit. Une gonzesse ? Un mec ? Rien à foutre, de toute façon il était ridicule, et il en avait conscience. Alex lui fit un petit signe de main et un sourire tout ce qu’il y a de plus niais accentuait encore plus ses cernes creusés par les nuits endiablées du passé.
La pinup pouffa de rire, et arriva près du « couple », légère comme un oiseau. Elle aida son ami à se relever, suivie de près par l’américano-italienne qui leva un sourcil en direction de l’ombre en face d’eux.

« Hey, je ne t’ai jamais vue dans le coin demie-portion ! » observa la brune incendiaire à son attention en fouillant dans son énorme sachet.

Bien entendu, le terme familier utilisé par Stella n’était pas par provocation, mais bel et bien une manière d’aborder les gens ancrée dans son éducation. Elle prit place en face de la nouvelle arrivante, Alex s’écroula négligemment sur sa chaise suivie de près par la jolie demoiselle sur ses genoux.
Un a un, elle sortit les différents plats qu’elle avait acheté : hamburgers de toute sortes, plats de traiteurs chinois, tacos, et bien sûr un énorme pot rempli à ras bord du poulet de chez Spaulding.
Le juke-box changea aléatoirement de musique, désormais les notes de la célèbre chanson de Lynyrd Skynrd, « Sweet Home Alabama ».

Le jeune homme avec un coup dans le nez planta ses dents dans un énorme hamburger dégoulinant de sauce, alors que l’hôtesse mangeait soigneusement ses nouilles et son canard laqué avec des baguettes. Le plat qu’avait choisi la maîtresse des lieux était une évidence.
Cette dernière se tourna vers Jennifer le plus naturellement du monde après une bouchée.

« Tu veux du poulet ? » osa-t-elle demander spontanément sous les yeux ahuris de son personnel. Même Otto fronça les sourcils.

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Jeu 20 Sep - 13:20

Quand on parle de calme, il faut l'oublier assez vite, peu importe le lieu et l'heure. La charmante demoiselle qui vient d'entrer m'a rappelée cette règle immortelle de Gotham. Pendant un moment, je ne fais pas attention à elle et ce certainement à cause de ce qui semblerait être un élan de colère de sa part. Evitons les ennuis, car un mot peut parfois changer une soirée et la diriger dans une direction souvent non voulue. J'en sais personnellement quelque chose. Pourtant, je ne peux m'empecher de détacher mon regard du sien, luisant à la manière d'une émeraude. Sa beauté na d'égal que le sang chaud qui coule dans ses veines. Impulsive, colérique et certainement caractérielle, elle réunit à elle seule tout les principes de la femme forte à qui il ne faut pas chercher les ennuis. En fait, ce que je prenais pour de la mauvaise humeur n'en était pas. Le coup violent dans la porte m'avait induite en erreur et quelle ne fût pas ma surprise de voir tout un joli monde dont la principale concernée, me rejoindre à ma table avec une quantité astronomique de victuailles. Allais-je assister à un repas purement gaulois dans la joie et la bonne humeur? Pourquoi pas, ca me changerait un peu, j'imagine.
Plusieurs personnes avaient prise soin de nous rejoindre dont un grand costaud aux formes travaillées et mise en valeur, un adepte des salles de musculations qui semblait avoir un léger coup dans le nez. C'était presque ironique de constater que c'était le barman, l'homme censé être sobre pour servir, qui avait été en proie au démon de la boisson. Ce genre de comportement en temps normal ne m'aurait pas faite rire mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire sous mes haillons. J'aurais voulu l'aider à s'installer mais depuis un moment, je me sens étrangement nausée, et mes troubles du mouvement se font bien plus présent.

J'avais déjà ressentie ces douleurs, ce n'était pas la première fois, et une seule fois, elles avaient été d'une telle intensité qu'elles m'avaient arrachée des hurlements de douleur. Cela n'avait duré qu'un instant, mais c'était presque comparable à un allez temporaire en enfer. Ma chair brulait et semblait se tendre comme pour se déchirer et mon coeur battait à en exploser. Je sentais que quelque chose n'allait pas mais j'avais mis cela sur le compte de la nourriture que Bruce me donnait. Mais la véritable raison m'échappait et je ne demandais qu'à ce que le temps passe plus vite, jusqu'à ce que cette douleur se dissipe. Mes pensées sont chassées par les paroles de la maitresse des lieux avec un terme que jamais personne n'avait osé employer en face de moi. En temps normal, un tel terme utilisé à mon égard se serait soldé avec une lame bien aiguisé entre les deux yeux...mais cela, c'était avant, et je ne me voyais pas du tout la tuer juste parce qu'elle manquait de manière alors qu'au final, elle ressemblait à une innocente comme une autre. Bourrue, mais innocente.

"Normal" disais je pour lui répondre, avec toute la simplicité du monde. Etrangement, c'est uen voix de femme adulte qui sort de ma bouche et non celle d'enfant que j'ai habituellement. Chose étrange car pour prendre ce ton plus adulte, j'avais toujours besoin de forcer sur mes cordes vocales, et là, c'était différent, et ca s'était fait avec simplicité et facilité.
"Je.......suis pas du coin" venais je de rajouter avant de garder le silence devant ces personnes. Que pouvais je bien raconter d'autre? Personne en ville n'avait oublié Pandora et ce qu'elle avait amenée comme malheur sur la ville. Vivons heureux, vivons caché, n'est ce pas.
Je ne ressens pas particulièrement la faim ni l'envie de dévorer le cou de quelqu'un et pourtant le fumet de la nourriture avait quelque chose d'attirant, aguichant mes sens et je dois reconnaitre que je ne me serais pas faite prier pour croquer un bout de nourriture. A vrai dire, c'était si justement proposé, alors, pourquoi pas?

"Oui.....je veux bien...s'il vous plait"

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Ven 28 Sep - 13:26

Stella avait écouté les premières paroles de Jennifer avec plus ou moins d’intérêt, mais étaient tout de même bien parvenues à ses oreilles. C’était une femme ? Bizarre, elle avait l’allure d’une ado sous sa cape. Cette étrange demoiselle éveillait toutefois sa curiosité avec son accoutrement.
Elle accepta de prendre du poulet avec une certaine pudeur tandis que la brune incendiaire lui tendait une cuisse de la volaille visiblement excellemment goûteuse. L’américano-italienne mourrait d’envie de lui poser des questions aussi nombreuses qu’embarrassantes, mais elle n’avait pas envie de mettre sa nouvelle cliente dans l’embarras ce soir. A vrai dire, elle ne se doutait pas que sous ces haillons se cachait la dangereuse femme-enfant responsable des nouveaux fléaux de Gotham City ; elle pensait tout simplement qu’elle était paumée, sans repaires, peut-être même orpheline.
Son regard d’un jade profond se perdit quelques instants sur sa nourriture, pensive. Le bref silence qui commençait à s’installer fut rapidement interrompu par l’intervention timide de Countess.

« Alors Stella, cette autorisation pour l’absinthe, ça a donné quoi ? »

La maîtresse des lieux leva un sourcil interdit. En l’espace d’un instant, elle s’était perdue aux les dédales de son univers : à la fois grand et renfermé comme une prison, noir comme un ciel sans étoiles, et brûlant comme un soleil à l’agonie, comme Lui…
Un monde repeint de ses cendres…
Seul Otto remarqua son trouble, et avança de quelques pas, impassible et fixant d’un œil protecteur sa patronne. Jusqu’à aujourd’hui, c’était bien le seul homme à qui elle avait fait quelques confidences, mais le vigil était une gigantesque statue de marbre bien silencieuse pour les autres.

« Difficile négociation. Mais on l’as » bredouilla joyeusement Stella dans un battement de cils, reprenant conscience du monde réel. « Du coup on va pouvoir faire la jolie carte que tu nous avais suggéré chérie » continua la brune en regardant son interlocutrice dans les yeux, un sourire au coin des lèvres.

Parfaitement réadaptée à son environnement, elle tourna ses yeux d’émeraudes vers l’arrivante, qui semblait bien apprécier la volaille. Countess, ravie par la nouvelle de son employeur, sautillait sur place dans un sourire éclatant, au grand dam du barman qui en fit tomber son hamburger.

« Je suis Stella Black, et voici Countess Velvet, et lui c’est Alex » déclara la femme-fatale à l’attention de Pandora, en lui présentant un à un les personnes près d’elle qui la saluèrent à leur façon.

Countess offrit un sourire éclatant à la jeune fille en se levant, alors que le barman se contentait d’un rapide signe de la main, et un début de gueule de bois monstrueuse. C’est le moment précis que choisi Otto pour arriver près du petit groupe, en posant sa large main sur l’épaule de Stella. Cette dernière ne broncha pas, et le présenta à la femme-enfant comme étant son homme de confiance. Il prit un tacos sans quitter Jennifer des yeux, et le dévora en une bouchée.

« Et toi, qui est-tu pour venir te perdre ici ? »

La question de la femme aux yeux de serpents avait été prononcée dans un sourire relax, en mâchant vulgairement un morceau de poulet.
Elle attendait clairement une réponse puisqu’elle réussit enfin à percer le regard de la nouvelle venue.
Un peu plus loin derrière le bar, la pin-up assistait à la scène en préparant quelques pintes de bières, et un verre de whisky.

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Dim 30 Sep - 4:11

De tout les bars les plus mal famés que j'avais pu visiter lors de mes quelques balades extérieur, le My Alibi était celui que je trouvais le plus accueillant de tous et Stella y'était pour beaucoup. Il y'avait quelque chose qui m'amusait bien que je me sentais troublée par sa simple présence. Troublée par le fait qu'elle me rappelait étrangement Marcus pour une raison que je ne pouvais expliquer dans l'immédiat. Mais n'y pensons plus et essayons de voir si cette cuisse de poulet calmera cette faim qui me torture depuis quelques heures. J'avais apprise à tenir et à m'habituer à ce que Bruce me préparait mais depuis ma fuite, je n'avais plus rien avalée tout en étant en proie à cette peur de m'attaquer à un innocent. La chair coupable ne manquait pas autrefois dans les murs d'Arkham City et je pouvais m'approvisionner sur des pauvres hères que personne ne réclamerait surtout lorsque la culpabilité à leur égard avait été avérée.
Violeurs, assassins, psychopathes, et les agents de la Biosyn, tous des monstres sadiques et irrécupérable pour lequel personne ne verserait une larme, moi la première. Cette pensée hautement satisfaisant est suivie presque instantanément par la plongée de mes dents dans la chair chaude et doucement odorante de ce poulet frit. Bien sur, je prends soin de ne pas dévoiler mon visage tout en mordant avec une certaine appréhension dans cette nourriture à laquelle mon organisme mutant n'est pas habitué. Avec un peu de chance, je serais quitte pour un mal de ventre, ou une faim non étanchée. Dans le pire des cas, j'aurais envie de dire qu'il ne valait mieux pas y' penser.

J'écoute de manière distraite l'échange verbal entre la nouvelle arrivante et Stella dont l'identité est confirmée et j'en prends note. Ce qu'elles se disent ne semble pas avoir une grande importance bien qu'il soit question d'absinthe. Je la connais mieux sous le nom de "Fée Verte" au belles paroles et à l'effet souvent mortel à grande dose. Spiritueux, enivrant et libérateur, on prêtait rumeurs et légende à ce qui était un nectar des dieux, et un poison pour l'homme, mis en exergue dans l'histoire de l'humanité et ses nombreux ouvrages. D'origine inconnue, on lui prêtait à la fois vertues et malheurs et au fil du temps, la vérité s'est perdue, à la fois déformée et étiolée. Mais la Fée verte avait de la ressource et de puissants alliés.
Voilà que je me perdais à nouveau dans mes délires d'autrefois. Je pensais m'être calmée et pourtant, il m'arrive encore de penser comme à l'époque où j'étais la Démone d'Arkham City. Inutile de continuer sur ce chemin, car c'est un plaisir que je refuse à cette ordure d'Erebius.
Un morceau de viande blanche traverse avec une certaine anxiété ma gorge. L'odeur est vraiment appétissante mais je me refuse d'en redemander déjà par respect envers Stella mais aussi parce que je refuse d'en avaler plus tant que je ne saurais pas si cela était mauvais pour moi ou pas.

Et ces maudites douleurs n’arrêtaient pas. J'avais cette impression que ma peau tirait vraiment par endroit, comme si..........non, ca doit juste être mon imagination. Mais la douleur, elle, est réelle et cela fait déjà un moment que cela me torture bien que je sois capable de supporter cela pour le moment. Reste calme, ne montre rien, et ne dis pas plus que nécessaire. Évite de montrer que tu souffres. Personne n'a besoin de voir cela pour l'instant, en précisant que je n'avais pas l'intention de me faire remarquer...Paradoxalement, avec de tels haillons sur le dos, je ne passais pas tant que cela inaperçue. C'était même totalement l'effet contraire au vue de l'attention qu'on m'accordait depuis mon arrivée et celle de cette charmante femme au sang chaud.
Alors que je viens de terminer cette obole grillée que la propriétaire avait daignée m'offrir, cette dernière déclina alors son identité, en posant son regard sur moi, suivie par son groupe qui ne me quittait pas des yeux. Je les intriguais, et je parierais presque que celui qui dégustait le tacos nourrissait une méfiance accrue à mon égard. Je ne pouvais pas leur en vouloir.

"Je......Je m'appelle Kendra........"disais je, sur un ton un peu hésitant, sans quitter le groupe des yeux, alors que je posais l'os du poulet sur la table. Souviens toi.....pas plus que nécessaire. Si tu voulais survivre, ma fille, il fallait agir ainsi, et ne pas donner d'occasion à qui que ce soit pour te mettre en pièce. J'étais même sur le point de commettre une bourde en parlant de la Confrérie et d'Erebius. Ma bouche s'était ouverte mais aucun son n'en était sortie. Tu t'étais bien rattrapée, ma fille, mais il fallait balancer quelque chose de crédible, vite....ne pas montrer que je mentais ou que j'étais une paumée. En d'autres circonstances, je ne me serais pas permise un tel mensonge sur mon identité mais j'étais prête à parier que mon identité réelle devait maintenant circuler dans tous Gotham depuis les événements de Sonatine.

".......Me perdre.....c'est le bon mot. Je cherchais quelqu'un......et je me suis perdue."ajoutais-je à l'égard de mes hôtes. Cela n'était pas faux à vrai dire, car cette ville était très différente de ce que j'avais connue. Il était facile de perdre ses repères, de ne pas savoir où se rendre, ni comment. Gotham était un labyrinthe tortueux et sinueux dans lequel j'aurais bien acceptée l'aide d'Ariane si cette dernière avait daignée exister à notre époque. Le ton de ma voix n'avait pas fléchie, ni tremblée et passait avec aisance pour une vérité, ce qui était le cas, comme j'aimais parfois le répéter.

"......merci......pour le poulet.............je n'en avais pas remangée depuis très longtemps"

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Mer 10 Oct - 18:54

Avant que Pandora n’ai dit quoi que ce soit, Stella avait plus ou moins détaché son regard du petit groupe, mais dès les premiers mots qu’elle entendit, son attention et ses yeux de vipères se focalisèrent sur la mystérieuse femme-enfant. Kendra c’est ça ? Au son de la voix chancelante c’était sans aucun doute un faux nom, l’américano-italienne n’était pas née de la dernière pluie et était habituée à ce genre de pratique. Elle n’en laissa rien transparaitre et sans quitter des yeux son interlocutrice qui poursuivit son discours, elle esquissa un sourire en coin lorsque Countess lui tendis son verre de whisky. La jolie pin-up se débarrassa de son plateau chargé de bières et retourna s’asseoir sur les genoux d’Alex ; duquel elle mit hors de portée les boissons.
Demie-portion cherchait quelqu’un ? Tiens donc. Les lèvres de la brune incendiaire affichèrent discrètement un sourire en coin de plus en plus large dont elle seule savait le secret. Le colosse à côté d’elle écoutait lui aussi attentivement la discussion, balayant la pièce d’un regard glacial et en engloutissant presque machinalement un à un les tacos sur la table.
Jennifer remercia la maitresse des lieux pour le poulet et termina sa brève et contrefaite présentation en posant son restant de poulet sur la table. Otto se servi une des bières, et laissa cette fois son regard planer sur sa patronne.

« Tu peux te resservir si tu le souhaite » trancha Stella avant de vider son verre d’une traite.

En fronçant légèrement les sourcils, elle le claqua presque aussitôt sur la table d’une manière peu féminine, à croire qu’il allait se briser rien qu’au contact sec et brusque du bois défraichi. La femme-fatale essuya du revers de la main ses lèvres tentatrices imbibée d’alcool et esquissa un nouveau sourire roublard. Pourquoi cachait-elle sa véritable identité ? C’était un mystère auquel Stella voulait une réponse rapide.

« On peut surement t’aider à trouver qui tu cherches » poursuivi la Gothamite en se resservant de la viande blanche. « J’ai mes sources en ville, et je connais les trois-quarts de la populace de cette sale ville alors je peux surement faire un petit geste…»

Décidemment, il fallait croire que c’était son jour du seigneur pour qu’elle se montre aussi généreuse. Mais évidemment, cette « bonté » avait un prix. Changeant radicalement d’expression, la trentenaire mordit furieusement dans sa cuisse de poulet et plongea son regard dans celui de la femme-enfant, pénétrant à vif sans aucune gêne son intimité. C’était un regard froid, venimeux et implacable, brillant comme l’iris d’un dangereux reptile en chasse prêt à mordre de ses crocs mortels sa proie.

« Du moment que tu ne me cherche pas d’emmerdes et que tu ne me prennes pas pour une conne. Je déteste perdre mon temps avec des menteurs. Je préfère être claire, la franchise est d’ordre ici, alors redonne-moi encore un faux nom et c’est la porte, compris ?»

Le ton militaire de Stella régna quelques instants dans un silence hivernal. Elle était une femme aimable au premier abord, mais terriblement dangereuse à la moindre provocation.
Otto dévisagea à nouveau Pandora, comme pour appuyer les propos de sa supérieure. La musique du joke-box repris lorsque Countess se servit à son tour une bière. Elle aurai bien voulu détendre l’atmosphère, mais ne savais pas réellement quoi faire pour calmer la fureur contenue de sa patronne. Il fallait juste attendre que ça se passe, en espérant qu’une bagarre n’éclate pas…

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Mer 10 Oct - 20:02

J'étais aussi convaincante qu'une nonne nue avec mes mensonges et la propriétaire aux cheveux de jais me jete un regard bien plus froid qu'il y'a un instant, me coupant net l'appétit. Le son de sa voix parcourt la totalité de mon corps jusqu'à mon échine. Mine de rien, elle avait quelque chose d'effrayant, à la manière du molosse qui l'accompagnait. Son deal était des plus simples: Elle acceptait de m'aider si je jouais franc jeu avec elle. Je l'ai déjà dite mais l'idée de mentir me répugne, mais qu'allais je lui dire? Que je m'appellais Jennifer Willis, alias Pandora, dangereuse cannibale recherchée pour être remise dans une cage électrique à la manière d'une souris de labo? A cela, je te répondrais bien "Va chier" et ma colère se fait plus intense. Je sens bien mon regard se mettre à rougeoyer sous l'ombre de ma capuche, ce qui va rapidement trahir mon statut de meta-humaine. Au point où j'en suis, je n'ai plus grand chose à perdre, mais je ne peux révéler mon identité aussi aisément et pas aussi simplement.
Ma main, qui tendait vers le bac de poulet, se rétracte aussitôt, en fermant le poing et je sens la colère à l'égard de mes bourreau revenir. Comme si cela ne suffisait pas, le dispositif à mon bras réagit à nouveau....merde, non, pas ca. Pas maintenant, et pas elle. Elle est innocente, je peux pas laisser l'appareil lui balancer une décharge en pleine figure.

"Très bien" annonçais je avec un ton plus sérieux. Sur l'instant, la voix de femme laissa place à celle de la démone. Une voix d'outre tombe, sépulcrale et damnée. Mon identité se revelait petit à petit à l'égard de la tenancière à la beauté hors normes et au caractère bien trempé.

"Je m'appelle Jennifer.......Jennifer Willis.....Fille de Sharon et Christopher Willis........Mère de Kendra Willis"

La table se mets à trembler et un des verre, sans le moindre contact, décolle de la table pour s'écraser sur la figure d'un pauvre péquin endormi sur une des tables. Le pauvre est presque ejecté de la table d'ou il dormait sans vraiment comprendre ce qui avait pu lui arriver. Toute la zone autour de mon bras droit se trouble et se déforme, à l'image d'une télé mal réglée. Le dispositif s'affole complètement et pour cause, mon passé me repasse sous les yeux. C'est la même chose dès que j'en parle. Il y'a toujours cette tristesse d'avoir tout perdue, jusqu'à mon innocence même, et la haine à l'égard de ceux qui ont fait de moi celle que je suis aujourd'hui. J'ai la haine contre eux, contre ceux les ayant aidés, la haine contre leurs alliés et leurs esclaves, la haine contre leur système dégénéré. Je ne me rappelle même pas m'être levée pour faire face au groupe qui me dévisageait depuis quelques secondes. Alors soit, vous vouliez la vérité? Je vous jure que je vais vous l'offrir et que vous allez la détester. Accueillez sous votre toit l'immonde phénomène de foire que je suis. Assumez et affrontez ma colère et ses conséquences et tremblez devant l'immondice que je suis.

".......enlevée à sa famille.....kidnappée......emprisonnée.....violée..... détruite par des monstres.......devenue moi-même un monstre...."

Ca y'est, l'anonymat venait de sauter. Qui sait, j'étais peut-être déjà morte sans le vouloir. Pire que tout maintenant, c'est tout mon être qui est entouré de l'aura de l'appareil. La chaise ayant servie à acceuillir ma propre personne vole pour s'écraser contre un mur, sans aucune assistance, de manière surnaturelle. Tout Gotham me recherchait pour me tuer ou me livrer à la foule. Pas un n'avait oublié les horreurs que Sonatine avait deversé sur la ville par ma simple présence ici. Il fût blâmé, méprisé, hais, mais je le suis tout autant. J'assume ce statut de monstre impitoyable à exterminer. Je sais que vous allez maintenant me hair, mais je ne cherche pas à me faire aimer. Aimer est un concept idiot qui n'a fait que me fragiliser, me transformant en une cible facile pour mes sentiments les plus faibles. J'en serre tellement les dents et les poings que ces derniers se mettent à saigner à force d'y planter mes ongles.

"......et je recherche l'homme qui a faite de moi ce que je suis......pour le tuer de mes mains. Et je n'hésiterais pas à tuer quiconque se mettra sur ma route."

Ma voix est bien plus menaçante qu'il y'a un instant, bien que ce ne soit pas à l'égard de l’hôtesse du bar. Je pense qu'elle a bien du s'apercevoir que ma colère était ciblée sur mes ennemis en particulier. J'annonce la fin de la vérité et une dernière décharge émane du dispositif. J'ai juste le temps de l'envoyer vers la sortie en hurlant de douleur. La décharge, si peu visible, fauche un pauvre type qui venait de faire son entrée. Ce dernier, sur le pas de la part, venait de disparaître en hurlant dans l'obscurité de la nuit de Gotham. J'ignore si cela l'a tué, mais son corps sera à ramasser quelque part dans la rue, ou sur un des murs. La douleur est si intense et j'en gémit presque alors que j'essaye d'articuler une dernière phrase avant de tomber à genoux sur le sol en me tenant fermement le bras droit. J'aurais voulue ne jamais avoir mise cette saleté d'appareil. J'aurais tant souhaitée pouvoir le détruire, mais la résistance étonnante de cet appareil et son alliage de métal m'a résignée à la souffrance, chaque fois que nécessaire. Voilà ce que je suis devenue: A la fois monstre et martyr, humaine et démone.... haïssez moi, car j'ai pêchée par orgueil. Ma voix est plus faible que tout à l'heure alors que je termine de dire ce qui doit être dit.

"...........Je suis ici pour tuer Friedrich Von Reagan, retrouver mon enfant....et détruire la Biosyn Corporation."

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Mar 20 Nov - 20:21

Quelques secondes après les paroles presque menaçantes de sa patronne, Otto remarqua avec stupeur les yeux de la femme-enfant devenir rouges, étincelant sous le capuchon. Pandora sera le poing tendus vers la viande quelques instants auparavant, et déclina son identité d'un ton sinistre, démoniaque.Stella haussa un sourcil alors que le vigile renforçait son emprise protectrice sur la maîtresse des lieux, stoppant net sa dégustation de tacos.Tous deux observèrent un moment le drôle de gadget à son bras droit, intrigués. Un pauvre type mangea du verre en pleine figure. Pas grave, de toute façon il faisait toujours crédit.Puis, la femme-enfant continua son récit horrible, avec une voix empreinte d'émotions. Sa chaise vola en éclat contre un mur. On aurai dit de la télékinésie. Le colosse et la brune savaient maintenant à qui ils avaient à faire : Pandora, tristement célèbre pour quelques génocides au sein même de la ville. Il voulait sortir ses seringues sous sa large blouse noire, mais la femme-fatale lui fit un signe discret de ne pas intervenir.
Du sang commence à couler le long de sa bouche et dans les paumes de sa main, Stella peut sentir sa tristesse, sa colère, sa rage, sa haine. Dans un hurlement de douleur, la mutante envoie visiblement une décharge électrique puissante en direction d'un homme qui venait d'arriver. Dans une flaque de sang, il détale comme un lapin amputé. Le machin semblait greffé à son bras, un vrai fléau si elle subissait elle aussi les décharges.

Après ce spectacle surnaturel, Countess tomba évanouie derrière le bar, tandis qu'Alex écarquilla les yeux, terrifié. Il se leva et couru le plus vite possible.

" Putain il me faut de la dope ! " hurla le barman en s'enfermant dans une pièce voisine.

Se piquer pour oublier. Quelle réaction de couille molle. Il avait beau être torché, il savait fuir. Avec les interférences de l'étrange appareil, le juke-box cessa de chanter. Au moins, demie-portion avait été franche, et elle finit par dévoiler l'identité de celui qu'elle cherchait. La brune incendiaire ne la haïssait pas, et éprouva presque de la pitié pour elle. A croire que les femmes étaient faites pour s'en prendre plein la gueule. Elle sortit un paquet de cigarettes de son décolleté, suivi de près par son zippo qui ne la quittait jamais. L'allumage fut instantané. Elle se leva malgré l'emprise de son homme de confiance, et s'agenouilla devant la faible jeune fille. La sombre étoile se contenta simplement de poser sa main sur l'épaule de Jennifer, en la regardant dans les yeux. Otto observa les deux femmes du coin de l'oeil, dévorant à nouveau les derniers tacos restant mais prêt à dégainer si besoin était.

" On va essayer de faire quelque chose Jenny. " déclara l'américano-italienne dans un murmure rauque. " Attends, ce trou du cul c'est le dirigeant de la Biosyn ?! "

Elle venait de réaliser sa déduction. Elle ne savait pas du tout qui était ce sale bonhomme mais une chose est sûre, c'était un salopard.
Elle siffla longuement dans une bouffée, le regard plissé sur le bras droit de Pandora.

" Je savais que ça puait cette merde..."

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Mer 21 Nov - 19:13

J'ai fait bien plus d'effet que je n'aurais pu le croire. Countess s'évanouit. Je manque de tuer deux pauvres types et un autre s'enfuit en hurlant qu'il a besoin de came. Et comme d'habitude, c'est le même schéma qui se répète: Le méchant monstre que tue et dévore. Bordel, je vois la peur dans vos yeux, et il n'y'a que toi, Stella, qui ne semble pas intimidée. Ta réaction me rassure et ta réponse me conforte car tu sembles me croire. Peut-être a tu pu sonder en moi cette ignoble détresse qui m'anime. Ces paroles me font presque sourire mais le sujet en lui-même n'a rien de drôle, ni d'amusant, mais savoir qu'il existe des gens qui ne font pas confiance aux belles paroles d'Erebius, ca me conforte. En fait, c'est étrange comme la reaction de Stella semble calmer le feu ardent de la vengeance qui brule en moi. C'est vrai qu'entre femmes, on se comprends. Le dispositif sur mon bras commence finalement par se désactiver et je bois les paroles de mon hotesse. Elle ne sait pas tout et je me dois de la mettre au courant.

Ma première réaction et de nouveau m'assoir sans la quitter. La politesse exige que lorsque vous vous adressez à une personne, quelque soit son rang, vous la regardez toujours en face. C'est une des nombreuses leçons que Marcus m'a apprise.

"Tu n'a pas idée" disais je en desserrant les poings. Mes blessures se referment presque aussitôt, sous ses yeux. Bien sur, cela fait extrêmement mal. Ma voix s'est voulue plus calme, plus humaine à son égard et celui de ses amis. "Je ne vous veux aucun mal.....Je ne tue pas les innocents." disais je à nouveau en calmant le jeu. Le dispositif cesse de fonctionner et passe en mode veille, du moins, ce que je suppose être un mode veille. Doucement, je redeviens maitresse de mes sentiments et de mes pensées. Sur l'instant, Stelle m'avait fachée, mais je ne suis qu'une idiote, de réagir au quart de tour. Cette damnée psychose me fait voir des ennemis partout, mais elle, ca se voit qu'elle pas avec eux et que comme tout habitant de Gotham, elle a le droit de savoir à quoi elle va réellement avoir affaire.

"Mon histoire est très longue, mais ce n'est pas le plus important. Il faut que vous sachiez qu'ils vous mentent. La Biosyn vous ment. Ils vous manipulent, vous promettent monts et merveilles mais dans l'ombre, ce sont des salopards, comme tu le dis si bien. Von Reagan, sa fille, toute sa clique. En fait, je vais vous faire une révélation: C'est eux qui dirigent la Confrérie d'Hécate, cette bande de malades qui a tué plus de 400 enfants, il y'a quelques mois. Sonatine leur obéissait. Et moi, je n'étais qu'un prétexte pour attiser votre haine. Mais je ne suis que pantin....ou du moins, je l'étais......Regardez moi, tous....Quel horrible destin pour moi, enfermée dans ce corps à jamais alors que je suis bien plus vieille qu'on ne pourrait le croire.....35 ans et un physique de gamine de 12 ans. Et ca, c'est à Von Reagan que je le dois....l'homme qui se cache derrière le pseudonyme d'Erebius, leader de la Confrérie d'Hécate, mutant, monstre....et surtout...immortel."

La chaise grince sous mon point. Je sens qu'elle a subie l'usure des bagarres et non du temps. Je parierais fort pour dire qu'elle a été recollée il y'a peu et que le moindre mauvais traitement pourrait la brisser définitivement. J'essaye de limiter mes mouvements alors que je porte la main dans ma poche et que j'en extrais une des nombreuses clés USB que je possède sur moi. Je la sors doucement et la pose sur la table en fixant cette fois toute l'assemblée.

"Savez vous ce qu'il y'a dessus? Savez vous ce que je peux vous offrir?"

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Jeu 22 Nov - 18:45

La femme-enfant repris place sur sa chaise, plus calme qu'il y a quelques minutes. Son siège grinçait, on pouvait dire que son petit cul reposait sur un vestige de nombreux combats. Pandora regardait bien en face Stella tandis qu'elle continuait de raconter son histoire. Entre fascination et curiosité, l'américano-italienne dévorait ses paroles. Son récit semblait surréaliste et pourtant elle la croyait. Plus grand chose ne la surprenait dans cette ville pourrie jusqu'à la moelle. Elle avait eu écho de ce terrible génocide commis par Sonatine, mais n'avais pas assisté à ce macabre évènement puisqu'elle était en vacances au Texas, dans la grande maison du père Spaulding. Otto en revanche, ne pu s'empêcher de bouillir de rage. Les sourcils froncés, sa mémoire lui rapella la perte qu'il avait enduré; ses dents se serrèrent, et sa mâchoire craqua. Sa petite Anna avait été tuée au cours de ce carnage, elle n'avait même pas 9 ans...
Cet élan de colère ne dura que quelques secondes et ne passa pas inaperçu auprès de sa patronne, auprès de demie-portion non plus. Lorsque cette dernière repris sa place initiale face à Pandora, il redevint impassible, du moins il essayait. La brune lui pris doucement le bras, quittant un instant le regard de son interlocutrice. Il valait mieux le tenir un peu si un excès de colère le prenais, on ne sais jamais, le seringues sous sa large blouse pouvaient s'affoler.La mention de l'âge réel de la mutante repris toute l'attention de Stella, qui haussa un sourcil, totalement surprise. Puis, elle termina enfin son histoire.
Ainsi-dont le dirigeant de cette foutue Biosyn était responsable de ce massacre, mais aussi le leader de la mystérieuse Confrérie d'Hecate ? Quel scoop ! Elle le savait bien que cette entreprise était louche, trop miraculeuse pour être honnête.Mais attends un peu, c'était quoi encore ce truc sectaire ? Et cet Erebius, immortel ? La sombre étoile ne pu s'empêcher de ricaner avec mépris face à cette révélation. Sottises que cela. L'immortalité n'était digne de personne, il fallait être fou et complètement stupide pour se prétendre dieu.La chaise de Jennifer grinça encore, alors qu'elle sortait de sa poche une clef USB.

"Savez vous ce qu'il y'a dessus? Savez vous ce que je peux vous offrir?" demanda t-elle en fixant Otto et Stella simultanément.

La femme-fatale laissa un sourire énigmatique s'afficher aux coins des lèvres et son regard de vipère se perdit sur l'objet.

" Un paquet de fric ? " répondit la maîtresse des lieux dans un sourire ironique.
"La tête de ce bâtard au bout d'une de mes seringues j'espère." répliqua le colosse de son accent russe des plus sinistre.
" Plus sérieusement " repris Stella entre deux bouffées, " C'est quoi cette histoire de Confrérie ? Il me semble qu'on en parle pas dans les journaux. "

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Ven 23 Nov - 11:04

J'avais enfin leur attention après une démonstration et des mots qui ne leurs avaient pas plu. J'ai remarqué le visage de celui qui se faisait prénommer Otto et surtout, je pouvais sentir sa colère bien plus palpable que tout à l'heure. Pendant un cours instant, je plonge mon regard dans le sien. Je ne le quitte pas et je finis par y' voir de la tristesse et une haine brulante à l'égard de Sonatine, Erebius et tous les autres salopards. J'y vois un homme affaibli, qu'on a tenté de détruire, un dommage collatéral privé de l'amour d'une personne de sa famille. Il a la haine en lui mais j'ignore qui il a perdu. Une femme? Un frère? Une soeur? Un enfant? Je pencherais pour la dernière options car c'était eux qui avaient le plus souffert de l'attaque de Sonatine. Je lui renvoie un regard désolé. Je sais qu'il a compris et il est temps que je reprenne mon récit. La réponse de Stella sur le fric ne me fait aucunement rire, mais je prends cela pour une tentative d'humour raté. La réaction de l'autre type me convient un peu plus. La tête d'Erebius empalée sur une seringue est une vision agréable qui me ferait presque jouir si cela était réel. A la question d'Otto, je ne peux que lui renvoyer un sourire du genre "Pourquoi pas". Au moins, lui et moi voulons la même chose et...vous connaissez ce vieil adage: L'ennemi de mon ennemi est mon ami.

"Ce qu'il y'a dessus, ce que je peux vous offrir, c'est la vérité....les preuves contre la Biosyn, leurs liens avec la Confrérie d'Hécate. Les chiffres d'affaires réalisés avec la vente d'armes interdites, de virus et autres saloperies en tout genre...et surtout...il y'a mon propre dossier. Mon passé...ma vie détruite."

Et là, je leur déballe tout: La mort de mes parents lors de l'explosion de la voiture en 1989..ou en 1988, je ne sais plus exactement. Je leur parle des expérimentations et des tortures que j'ai subie. L'incident de Mallet Island est évoqué aussi ou comment la population entière d'une ile a été tuée par les créatures mortes-vivantes de la Confrérie. La confession du siècle en quelque sorte. J'évite toutefois de parler de Marcus Silberman, dont je sais maintenant qu'il est en vie. Je veux le retrouver...lui dire à quel point il m'a manqué. Son contact me manque tant que j'en souffre à nouveau. Son absence est insupportable. Je te promets qu'on va se revoir et je jure de ne plus te quitter. Je mettrais fin à l'horreur de la Biosyn et enfin, nous aurons la vie que nous nous étions promis, toi et moi.
Lors de mon récit, je parle surtout des tortures du laboratoire d'Alkaly Lake et Mallet Island. Je leur parle des differentes monstruosités comme cette araignée géante, la Black Tiger, que j'ai combattue. Je fais mention du projet Cerberus, dont l'ignoble but était de transformer les chiens en armes de combats enragées capable de transmettre les pires virus qui soient. Je n'oublie pas de mentionner les pauvres hères sur lesquels les expériences avaient échouées, condamnés à devenir des créatures mortes qui continuaient à vivre et à errer dans but dans des cellules minuscules en attendant d'être relâchés sur qui tenterait de contrer la Biosyn....et enfin, je leur parle du massacre de 1995....Là ou moi et de nombreux autres sujets avons tentés de nous rebeller...un affrontement que nous avons perdu et dont je fus l'unique survivante, mise en stase ensuite, car telle était ma punition.
Mais mon hotesse est sceptique quant au fait de l'immortalité d'Erebius. Je peux la comprendre car une telle information, aussi réelle soit elle, est très dure à digerer. Mais je sais comment lui prouver que je dis la vérité...je sais qu'une démonstration dois s'imposer.

".......maintenant, vous connaissez mon histoire. Je sais que vous pensez en partie que je suis folle, que ce n'est pas possible et pourtant, tout est vrai. La Biosyn a détruite des villes entières, une ile peuplé de plusieurs familles de pécheurs innocents pour créer leurs monstruosités. Bien sur, les journalistes n'en parlent pas car la Confrérie est partout et a étendue son influence sur la plupart des politiciens véreux qui nous dirigent et ces derniers ont le bras long quand il s'agit de museler la presse. Le meurtre est le moyen idéal pour conserer un noir secret et beaucoup preferent se taire plutôt que de risquer un article qui ne leur apporterait que la mort.......Tout le monde a peur de la mort, car elle vient pour chacun d'entre nous et le fait qu'un homme comme Erebius soit parvenu à percer le secret de l'immortalité grâce à des manipulations eugénistes, a attiré leur attention. En échange de quelques services, de leur consentement aveugle et d'une aide financière, Erebius a juré de leur offrir l'immortalité....comme il me l'a imposée....et je vais vous prouver que ce que je dis.....est réel."

Ce que je m’apprête à faire est complètement dingue et je peux déjà sentir l'appréhension qui m'envahit en sachant à quel point je vais hurler de douleur mais je n'ai pas d'autre choix. Si je veux pouvoir avoir toute légitimité à leurs yeux, prouver que je dis la vérité, alors je dois leur montrer de quelle malédiction je suis affligée depuis des années. Doucement, je glisse la main sous mes haillons et j'en extrais un 9mm que je dégaine doucement de la main droite. Sans quitter le regard de mes hôtes, je pose la main gauche sur la table et je la bloque en y' collant le flingue. Je tremble à l'idée de faire cela, mais j'essaye de me dire que ce n'est qu'un mauvais moment à passer....je recule enfin le percuteur. Une grande inspiration et c'est parti pour le show alors que le mécanisme se mets en route. La pression sur la gâchette mets le feu à la poudre de la balle qui part. Tout d'abord il y'a la chaleur de la balle qui creuse ma chair, puis je sens le déchirement, l'éventration de ma peau qui tire, se tords et se déchire....c'est maintenant que je pousse un hurlement douloureux en leur collant ma main trouée devant leur nez. Le sang colle à flot et j'en mets un peu partout. Là, ils doivent me prendre pour une foutue timbrée échappée d'Arkham...et dans quelques secondes, ils changeront complètement d'avis.

Le spectacle est toujours aussi fascinant. Doucement, je sens la brulure et la douleur commencer à s'stomper et j'observe mes chairs qui s'animent, s'enlacent dans un curieux ballet. Je n'en vois pas tout les détails, mais le trou commence à se refermer et ma grimace de douleur disparait rapidement, me permettant enfin de reprendre mon souffle alors que sous leurs yeux certainement ébahis, la blessure finit par se refermer d'elle-même, à la manière d'un miracle de Dieu

"Ca vous suffit comme preuve?" disais je, articulant difficilement entre deux souffles.

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Lun 26 Nov - 21:02

La femme-enfant entra dans des confidences inédites, exclusivement réservées aux oreilles d'Otto et Stella. Une vie pas véritablement rose.Ils l'écoutèrent en silence, la haine du colosse envers la Biosyn était palpable pour les deux femmes.

" Maintenant, vous connaissez mon histoire. Je sais que vous pensez en partie que je suis folle, que ce n'est pas possible et pourtant, tout est vrai. "

L'américano-italienne voulait bien l'admettre, demie-portion était complètement siphonnée du bocal, mais elle croyait tout de même tout ce qu'elle avait pû dire concernant la société pharmaceutique.

" Bien sûr, les journalistes n'en parlent pas car la Confrérie est partout et a étendue son influence sur la plupart des politiciens véreux qui nous dirigent et ces derniers ont le bras long quand il s'agit de museler la presse. Le meurtre est le moyen idéal pour conserer un noir secret et beaucoup préfèrent se taire plutôt que de risquer un article qui ne leur apporterait que la mort... "

Son interlocutrice compris ses propos. La sombre étoile aussi avait un rayon d'éclat large, pour ne pas dire une étreinte reptilienne très étendue. Toutes les informations qu'elle avait pu accumuler sur les différentes personnalités de Gotham et d'autres états américains lui avaient été utiles aussi. Mais ça, personne ne le savait, hormis Otto.En regardant quelques instants la clef USB sur la table, une idée saugrenue germa dans son esprit.

" Tout le monde a peur de la mort, car elle vient pour chacun d'entre nous et le fait qu'un homme comme Erebius soit parvenu à percer le secret de l'immortalité grâce à des manipulations eugénistes, a attiré leur attention. En échange de quelques services, de leur consentement aveugle et d'une aide financière, Erebius a juré de leur offrir l'immortalité... comme il me l'a imposée... et je vais vous prouver que ce que je dis...est réel."

En voyant Jennifer sortir un flingue, le vigile porta automatiquement la main à l'intérieur de sa blouse, prêt à dégainer une de ses seringues tranquillisantes, le regard toujours aussi furieux depuis l'annonce du massacre de Sonatine.Elle tremble, il n'aime pas ça. L'image de sa petit Anna lui revient. Il observe sa main sur la table, bloquée par le 9mm, comme sa patronne. Après tout, que pouvaient-ils faire d'autre ?Stella appréhendait pour elle, mais restait toujours aussi sceptique face à l'immortalité possible d'Erebius et Pandora.La balle perça enfin la main de la jeune fille, dans un bruit assourdissant et un cri de douleur. Le sang gicle de part en part sur le sol. La brune incendiaire écarquilla les yeux, estomaquée. Quelques gouttes rouges arrivèrent jusqu'à son visage. Son regard de vipère est surpris, choqué, pris au dépourvu. Otto ne sourcilla pas, mais crispa ses doigts sur le manche de son arme médicale.La détonation sortit Countess de son sommeil. Elle sursauta de peur, toujours cachée derrière le bar, et se releva timidement, le téléphone donné par Robin entre les mains. Elle était prête à composer le numéro et pourtant, elle reste là, terrifiée, paralysée. Ses yeux de biches tombent sur la main meurtrie de Pandora, et vit avec stupeur le trou béant se refermer. Tout ce sang, quelle horreur !La jolie pin-up poussa un cri aigu, et s'évanouit à nouveau, le téléphone tombant au sol.

"Ça vous suffit comme preuve?" demanda la mutante entre deux soupirs.

La maîtresse des lieux soupira, agacée. Ses traits sont glacials, et ses yeux d'émeraudes luisent d'une lueur furieuse alors que quelques gouttes de sang caressent sa joue.

" Tu refais ça encore une fois demie-portion crois-moi tu vas le sentir passer. "

La femme-fatale avait tenue ses paroles sans avoir l'intention d'être méchante, mais maintenant, elle la croyait, et elle avait eu peur aussi, il fallait l'admettre. Son coeur battait à tout rompre jusque dans ses tempes. La puissance de cette petite devait être phénoménale, en plus d'être une vraie tarée une fois en colère. Toutefois, toute grande puissance avait ses faiblesses et ses limites disait-on.Dans un geste lent avec une colère retenue, elle étala le sang sur son visage, fixant dans les yeux la jeune fille en face d'elle.

" Encore heureux que tu ne tue pas les innocents. " siffla-t-elle alors qu'Otto lui massait les épaules pour la calmer.
" On dirai que tu sermonnes ta propre gosse " plaisanta le colosse dans son accent russe et pourtant l'air tout aussi stressé.
" Tu as oublié que j'ai le vagin totalement inhospitalier mon ami " rétorqua la brune dans un sourire un peu crispé.

Le colosse sourit à son tour en hochant affirmativement la tête.Après ce petit moment de détente après la tempête, Stella plongea à nouveau son regard dans celui de la femme-enfant, cette fois un peu plus sereine et pourtant, une flamme de cruauté au fond des yeux.

" Quelqu'un d'autre à ces informations ? J'ai bien ma petite idée sur le "comment" de leur utilisation, tu ne sera pas déçue Jenny... Je m'y connais pas mal en communication de masse. Mais que voudrais-tu en échange à part retrouver ce sale bâtard ? Je hais les hommes qui frappent les femmes."

A cette dernière phrase, la gérante du My Alibi sortit instinctivement son zippo, et la flamme s'affola en attendant la réponse de la jeune fille devant elle.

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn) Dim 2 Déc - 20:01

On dirait que j'ai tapée dans le mille avec ma petite démonstration. Seigneur, ca fait un mal de chien, même après la regeneration. Qu'est ce qui m'a prise de faire un truc pareil alors que je pouvais m'y prendre autrement. Aurais je perdue patience, ou bien est ce la faim et le manque qui me font agir de cette manière? Il va falloir que je me surveille car j'ai du mal à me reconnaitre dans ce que je fais. La première chose à faire est au moins de rengainer mon arme, afin d'éviter une catastrophe. J'ai tapée dans le mille, mais j'ai stressé mon auditoire et la réplique de mon hotesse me le prouve. Je sens de l’énervement, mais pas de véritable animosité. Otto se permets même une réplique, suivie d'une autre, un peu plus salace qui m'extirpe un léger sourire, et ce, me faisant oublier rapidement la douleur. Je sens qu'avec eux, je ne vais pas m'ennuyer. Mais la rigolade se termine bien vite et Stella redevient plus sérieuse sur le sujet, tout comme je vais répondre d'une manière toute aussi sérieuse...

"Utilisez les comme bon vous semble....Ce qui importe, c'est que la vérité éclate. Pour moi, ma famillle, les familles de Gotham, pour toi" disais je en pointant mon regard vers Otto. Sa colère irradie la salle et elle est comme une insupportable brulure dans l'air. Cet homme d'apparence calme cache si bien sa colère et son chagrin que ca en devient visible eu gré des minutes qui passent en leur compagnie. Je ne les connais pas, mais j'apprends à très vite les connaitre et à les cerner. J'enchaine les réponses aussi calmement et rapidement que possible.

"Je le vois dans tes yeux,.....Toi aussi, tu a perdu quelqu'un que tu aimais par leur faute." venais je de reprendre, avec un peu plus de compassion dans ma voix. Père? Mari? Ou les deux. Plus je le regarde et plus je suis persuadé que cet homme était un père qui a perdu ce qui lui restait.

"La vengeance laisse un gout amer, mais que nous reste il quand il n'y a plus qu'elle? J'ignore qui était cette personne, mais tes yeux parlent pour toi. Qui que ce soit, je peux t'assurer qu'elle trouvera enfin la paix. Tu a ma promesse."

Je reprends doucement mon souffle et mon regard se plante dans les yeux d’émeraude de mon hôte. Elle me subjugue presque, comme si elle exercait une attirance que je ne pouvais expliquer. Peut-être ses manière ou bien, ma propre envie de devenir ce qu'elle est. J'en serais presque jalouse rien qu'en la regardant, bien qu'elle me rappelle la triste vérité de ce que je suis et de ce que je ne serais jamais. Mais me lamenter servirait il encore à quelque chose aujourd'hui? Non, répondrais je. J'ai assez pleurée, assez versée de larmes pour continuer sur ce chemin. Maintenant, il est temps de faire taire les larmes et tirer les armes. Nul pardon pour ceux ne recherchant pas la paix ou la rédemption. Nul pardon pour ceux tombant entre mes griffes. Croyez moi, chiens de la Confrérie, votre souffrance ne fait que commencer et de nombreuses personnes m'aideront à vous faire tomber.

"Il existe un autre homme qui détient ces informations. Un militaire, homme de confiance qui vous aidera si vous lui montrez la preuve de notre rencontre. C'est un homme prudent, avisé, qui hait la Biosyn autant que moi. Comme certains d'entre nous ici, la Biosyn lui a volée une partie de sa vie. Il s'appelle Marcus.......Marcus Silberman......et cet homme est celui qui m'a formée." terminais je, en m'abstenant de dévoiler tout lien familial. Ils n'ont pas à savoir et je prefere leur dire le moment venu. Le simple fait de dévoiler un tel nom doit certainement surprendre mon auditoire. Légitime, risqué et véridique, la tromperie n'émane pas de ma voix et la demi-portion que je suis dévoile lentement ses cartes.

"Ce nom ne vous est pas étranger, je le sais. Le Colonel de l'unité DeadLight, qui dirigeait autrefois les Douanes d'Arkham City, l'homme qui a empeché des massacres, celui qui a arreté avec son unité un loup-garou enragé aux Douanes, l'homme qui s'est opposé à Sharp, l'ancien maire, en menant son propre combat contre lui.......Marcus est un homme plein de secrets mais il est loyal,franc et honnête. C'est un allié de choix dans la lutte qui nous attends et nous allons avoir besoin de lui et de ses troupes car je peux vous assurer qu'à partir du moment où tout va se mettre en place, la Confrérie va devenir enragée et une guerre civile risque d'éclater dans les rues, sans que la police ne puisse faire quoi que ce soit. Erebius ne tient pas encore le G.C.P.D mais je parie qu'il y' oeuvre au moment où nous parlons. Il est très avisé sur les lois et nous l'a prouvé en s'emparant de Gramercy Row légalement. "

Je marque un temps de pause et soudain, un détail me revient en tête, quelque chose que j'avais oublié et qui avait une foutue importance. Merde, comment ai-je pu oublier un tel détail. Je n'ose imaginer la colère du grand costaud quand je vais lui apprendre qu'Erebius se sert à l'orphelinat pour ces foutues expériences. Des enfants ayant tout perdus, pour la plupart. Certains s'accrochent encore à un mince espoir, mais d'autre ont sombrés. J'ai vu certains d'entre eux lors du jour de Sonatine. J'ai croisé des regards apeurés et d'autres qui m'avaient terrifiés. Erebius compte exploiter leurs failles et peut-être, reveiller le véritable potentiel maléfique qui dort dans chacun d'entre eux. Si c'est le cas, je vais avoir besoin de sérieux renforts.

"......Stella.......Il y'a autre chose: L'Orphelinat de Rutledge."

Date d'Inscription : 02/09/2012

Pandora avait rangé son arme, et repris la parole après les questions de Stella.

"Utilisez les comme bon vous semble....Ce qui importe, c'est que la vérité éclate. Pour moi, ma famille, les familles de Gotham, pour toi"

A ces mots, le regard de la femme-enfant c'était posé sur Otto. Elle a réussi à percevoir la colère bouillir dans ses veines. La flamme du zippo cessa sa danse diabolique. Demie-portion, tu viens de faire une grosse boulette. La sombre étoile fronça les sourcils, et posa instinctivement sa main sur le bras puissant du colosse, qui resta impassible au regard de la mutante.

"Je le vois dans tes yeux...Toi aussi, tu a perdu quelqu'un que tu aimais par leur faute. La vengeance laisse un gout amer, mais que nous reste il quand il n'y a plus qu'elle? J'ignore qui était cette personne, mais tes yeux parlent pour toi. Qui que ce soit, je peux t'assurer qu'elle trouvera enfin la paix. Tu a ma promesse."

Au fur et à mesure, sa voix se faisait un peu plus compatissante. Il détestait ça, la colère dans ses yeux redoubla, et son poing sur la table se serra de rage. Il n'aimais pas attirer la pitié, il s'y était toujours refusé. Si ça ne tenais qu'à lui, il lui aurai déjà éclaté les dents pour son insolence. D'où se permettait-elle de sonder son esprit ? Anna lui manquait horriblement, et parler du passé réveillait en lui des sentiments insupportables et hors de contrôle. Ce qui restait avec la vengeance? Une haine sans limites et des souvenirs.
Sa patronne accentua son étreinte, sentant l'envie de cogner de plus en plus palpitante sous sa blouse. Morphine pouvait aussi être de la partie dans ces cas là, ses doses étaient fortes mais étaient-elle suffisante pour venir à bout d'une mutante ?
Puis, Jennifer planta son regard dans les yeux de vipère de la femme-fatale. Cette dernière la regardait froidement, implacable, toujours sa main sur le bras de son employé. Aucun élément permettant de deviner ses pensées ne s'y reflétait, ce n'était pas le moment d'être faible, comme toujours d'ailleurs. Elle détestait être dévisagée, et en plus, cette gamine avait osé défier Otto et son passé. Mauvais, très mauvais si elle continuait sur cette lancée.

" La passé est toujours mieux derrière soi pour avancer " trancha l'américano italienne d'une voix glaciale en plissant les yeux, son regard de plus en plus venimeux dans celui de la femme-enfant.

Demie-portion détourna les yeux et repris son discours. Valait mieux pour elle si elle ne voulait pas s'attirer du mépris et la fureur d'Otto.

"Il existe un autre homme qui détient ces informations. Un militaire, homme de confiance qui vous aidera si vous lui montrez la preuve de notre rencontre. C'est un homme prudent, avisé, qui hait la Biosyn autant que moi. Comme certains d'entre nous ici, la Biosyn lui a volée une partie de sa vie. Il s'appelle Marcus... Marcus Silberman... et cet homme est celui qui m'a formée."

Ouf, elle était passée à autre chose, il se calma. Elle marqua une pause, la gérante du bar ne sourcilla pas, tandis que le vigile regarda avec surprise la jeune fille. Silberman... c'était pas le supérieur du mec qu'elle avait dérouillé à la réouverture du bar ? Si en fait, la mémoire lui revenait. Elle jeta un regard furtif à son acolyte; ils s'étaient compris. La révélation ne bluffa pas plus la brune plus que ça: elle aussi avait suivit une formation militaire des plus extrêmes avec son grand-père, mais elle ne se douta pas un seul instant de sa puissance.

"Ce nom ne vous est pas étranger, je le sais. Le Colonel de l'unité DeadLight, qui dirigeait autrefois les Douanes d'Arkham City, l'homme qui a empêché des massacres, celui qui a arrêté avec son unité un loup-garou enragé aux Douanes, l'homme qui s'est opposé à Sharp, l'ancien maire, en menant son propre combat contre lui...Marcus est un homme plein de secrets mais il est loyal,franc et honnête. C'est un allié de choix dans la lutte qui nous attends et nous allons avoir besoin de lui et de ses troupes car je peux vous assurer qu'à partir du moment où tout va se mettre en place, la Confrérie va devenir enragée et une guerre civile risque d'éclater dans les rues, sans que la police ne puisse faire quoi que ce soit. Erebius ne tient pas encore le G.C.P.D mais je parie qu'il y' oeuvre au moment où nous parlons. Il est très avisé sur les lois et nous l'a prouvé en s'emparant de Gramercy Row légalement. "

En effet, Stella et Otto connaissaient bien le militaire, surtout le médecin qui l'avait rencontré lors de plusieurs missions. Ils avaient évidement tous les deux entendus parler de ses louables actions à Arkham City, mais ils ignoraient le lien l'unissant à la femme-enfant. Elle n'en avait même pas fait mention, et semblait dire la vérité.
Tenir le GCPD entre ses griffes pouvait être une chose des plus facile effectivement. Il était bien facile de leur cacher des informations terribles...
Alors que la brune incendiaire s’apprêtait à répondre à ce flot de paroles, la jeune fille repris, comme prise d'un soudain oubli.

" Stella... Il y'a autre chose: L'Orphelinat de Rutledge."

Le vigile fronça les sourcils, soucieux, puis lança à nouveau un regard significatif à sa patronne qui venait de s'emparer de la clef USB. Le programme était déjà planifié dans l'esprit de la sombre étoile, si bien qu'un large sourire mauvais déchirai son visage. Elle n'allait pas faire la même chose qu'avec les allemands, non; ça allait être pire...

" Otto, tu me fera des copies en masse de toutes ces données " ordonna t-elle d'une voix sifflante en tendant le petit objet à son employé. " Trois bonnes centaines ça devrait suffire. On va commencer les opérations dès que possible, et on va se fendre la gueule... "

Le colosse rangea dans une poche intérieure de sa blouse la précieuse clef. Les seringues de morphine tintèrent légèrement entre elles. Sa patronne ricanait d'une manière totalement malsaine, presque démente, et ses yeux d'émeraudes luisaient d'une lueur sinistre. Elle ne plaisantait pas. Ça ne disait vraiment rien de bon pour la Biosyn Corporation. Oh oui elle allait lui faire sa fête, tout allait y passer. Elle se frotta les mains rien qu'à l'idée de pouvoir éventuellement détourner leurs fonds.
La flamme entre ses mains s'affola à nouveau. Danse macabre. La femme-fatale n'était décidément pas saine d'esprit. Elle sortit un cigare de son décolleté et le porta à ses lèvres avant de l'allumer.

" En effet, on a déjà entendu parler du Colonel Silberman. Son aide nous serait en effet des plus précieuse pour garder un semblant d'ordre à défaut du GCPD. Il faudrait peut-être les aider pour renforcer leur sécurité. " poursuivit la trentenaire dans une bouffée. " Il est même venu ici à l'inauguration. J'ai éclaté son capitaine, sa tête à rebondi comme une balle dur le rebord du bar on a bien rigolés..."

Son sourire s'élargit encore. Otto ricanait à son tour, se remémorant la raclée qu'elle avait mise au jeune homme. Sa tête avait tellement bien rebondit sur le comptoir que son nez avait cassé sous le choc de l'impact. Quand on cherche Stella, on la trouve...
Il retrouva néanmoins son air sérieux rapidement, et redevint impassible.

" A propos, moi aussi j'ai eu une formation militaire. Mon grand-père était le major Black, tu ne doit peut-être pas connaitre."

L'américano-italienne marqua une pause, et étendit ses longues jambes sur la table en se balançant sur sa chaise. Elle dégustait son cigare tranquillement en jouant avec son zippo.

" Que se passe-t-il à l'orphelinat ? " intervint Otto en fixant Pandora, attentif à sa réponse. " Trafic ? "

Dès qu'on parlait d'enfants, le vigile était sérieux, mais il ne voulait pas non plus que la mutante évoque à nouveau ses douleurs antérieures.

Ta colère me montre à quel point j'avais raison. Toi aussi, tu a perdu quelque chose. Ne t’inquiète pas et cesse de faire brûler les flammes de la haine car je te promets de ne plus rien te demander. Je t'ai assez fait souffrir et cela n'était aucunement le but. Ceci, mon ami, était un test aussi bien pour toi que tes alliés. Otto est presque sur le point de se ruer sur moi mais Stella stoppe toute tentative en retenant tant bien que mal cet homme. Il vaut mieux qu'en j'en reste là et que j'enchaine sur autre chose, comme elle aime le dire. Le passé est ce qu'il est, un partie de notre vie qu'on ne peut oublier mais que nous devons accepter. Après mon petit discours sur Marcus, je remarque une réaction vive de mes hotes.....Ils le connaissaient, à n'en pas douter. J'ignorais les liens qu'ils avaient, mais c'était indiscutable. J n'en dis pas plus et je laisse Stella s'exprimer envers le colosse à qui elle ordonne la mise en place d'un plan, et la copie des données que je leur ai donné. Les choses sérieuses allaient maintenant commencer et je comptais bien voir l'empire d'Erebius se casser la gueule de manière monumentale. Oh oui, je voulais être là pour voir la peur sur le visage de ce chien galeux, voir la haine bruler dans son esprit et son regard en constatant qu'une seule petite gamine avait réduit à néant ce dont pourquoi il avait si difficilement travaillé.

Je discerne un début de folie dans le comportement de Stella Black. On dirait, et je jurerais que c'est le cas, que ce qui va se passer va être une épreuve de douleur et de flammes pour Erebius. Elle me mets presque mal à l'aise avec ce regard et ce ricanement qui n'augurent rien de bon pour le monstre que je vise. Tant mieux, car à vrai dire, aucune punition ne sera assez douloureuse à mes yeux pour toi, Friedrich, mais tant que tu hurles de douleur, cela ne m’amènera que de la satisfaction.
Stella me confirme qu'elle connait bien Marcus et qu'il est venu ici avec quelques hommes dont un qui semble avoir pris une raclée monumentale. Un homme et un seul. J'en conclue rapidement que cet homme, qui qu'il soit, devait avoir fait quelque chose de déplaisant et que mon oncle a du le laisser se débrouillr seul. Cela est bien son genre. Assume simplement tes actes, en une phrase simple. Stella semblait s'être bien amusée en me disant cela et je lui renvoie un autre sourire, plus amical. Une anecdote amusante, sans plus mais qui me satisfait sur le fait que mon colonel n'a rien fait de déplaisant. Cela m'aurait ennuyée.

Stella continue son discours et me parle de son grand père, le Major Black. Jaurais voulue pouvoir lui dire que je le connaissais mais son nom m'était inconnu. Je sentais de la fierté dans ses propos et un grand respect qui en émanait. Toi et moi, on se ressemble, Stella. Nous avons un passé presque similaire, un soldat près de nous pour nous apprendre la vie. Est il encore en vie? Je ne me risquerais pas à la question

"Désolée.......je ne le connais pas" en me contentant d'hocher la tête négativement. Je ferais des recherches sur lui, histoire de connaitre un minimum sur le personnage. Je n'en rajoute pas plus et cette fois, Otto réclame mon attention lorsque je mentionne Rutledge. Ce que je vais lui dire ne sera pas plaisant.

"Rutledge a déjà été la cible de la Biosyn, mais de manière brusque. Sonatine avait précipité les choses en ne respectant pas les ordres. Pour former ses tueurs mutants, Erebius a besoin de prendre à la source, et quoi de mieux pour lui que de prendre des enfants malléables, jeunes avec qui il pourra prendre son temps lors de la formation. Il n'a pas acheté Gramercy Row pour rien. La pauvreté et l'abandon des enfants était ce qui l'attirait. J'en suis moi-même un triste exemple. Pensez vous que j'ai vraiment 12 ans, à mon apparence? Je suis bien plus vieille que cela. Mais là n'est pas la question. A l'heure où nous parlons, Rutledge est devenu, avec le reste de Gramercy Row, la plaque tournante de la Biosyn et ce salopard se sert impunément, sans compter les différentes disparitions des habitants. De ce que je sais, la plupart des gardes la-bas ne sont autre que les habitants eux-même, convertis et conditionnés. Les enfants ont un sort bien pire qui les attends et je refuse de laisser cela continuer. Je compte lutter, mais je ne peux pas le faire seule...."

Je ne termine pas ma phrase et je me retourne brusquement, me levant de ma chaise. Un bruit.....dehors........Je porte mon regard vers l'entrée et les fenetres du bar. Dehors, il y'a quelque chose, je le sens, et ca s'approche...Ca nous tourne autour. Rapidement, je sors mes deux armes et je les braque sur la porte et les fenetres. Maintenant, j'en suis sure: Nous ne sommes pas seuls ce soir. Les secondes s’égrènent, me semblent longues....j'en tremble de peur car je vois quelque chose repasser rapidement devant une des fenetres....puis devant la l'entrée principale. C'est rapide, nombreux et ca nous encercle.....jusqu'à ce qu'une des fenêtres vole en éclats. Je ne cherche pas à comprendre, j'ouvre le feu et l'ombre retombe en arrière, dehors dans la ruelle. Oui, c'est eux, plus de doute.

"........FOUTEZ LE CAMP, VITE."

Sujet: Re: Mutation (PV Stella & Biosyn)

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Mutation (PV Stella & Biosyn)

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