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| TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Sam 22 Sep - 12:34 | |
| "Où commence le mystère finit la Justice." Edmond Burke. Samedi 22 septembre 2012. 20 heures 13.La pluie coule lentement le long des fenêtres sombres de l'immense Tribunal de Gotham City. Quasiment tous les bureaux sont éteints, abandonnés depuis longtemps par leurs locataires, même ceux qui avaient décidé de sacrifier une partie de leur week-end pour régler quelques dossiers et satisfaire leurs consciences professionnelles - mais au moins deux d'entre eux sont encore allumés. Au grand dam de la jeune Clarisse. Les coudes appuyés sur son bureau, les mains recouvrant sur ses joues, les yeux injectés de sang et exténués, elle rêve de rentrer et de s'abandonner dans un bain chaud pour tout oublier. Obtenir enfin un peu de repos dans la semaine, pouvoir souffler loin du Tribunal et de son insupportable employeur... Arthur Lindenberg. En soi, Clarisse ne déteste pas vraiment le nouveau procureur de la ville. En réalité, elle le respecte et l'admire pour sa volonté féroce à lutter contre le crime. Comme pour tous ses collègues et camarades, elle a un peu fureté dans son passé pour mieux le comprendre et sait par tout ce qu'il est passé. Avoir réussi à survivre, à aller de l'avant malgré ses pertes et ses épreuves est impressionnant, et elle apprécie d'autant plus sa foi absolue en la Justice. Clarisse le respecte pour tout ça, c'est certain, mais elle ne supporte plus les cadences de travail qu'il lui impose - elle est à bout, tout simplement. Oh, évidemment, Clarisse n'en dit rien, ne se plaint pas. Elle n'a pas été élevée ainsi, elle n'a pas mené sa carrière ainsi, et elle se refuse à l'évoquer avec son supérieur. Elle sait qu'il a d'autres problèmes à régler, mais... 20 heures, le samedi soir ? Ca lui semble quand même le bon moment pour dire stop. Clarisse s'étire, baille et fait craquer sa nuque en rassemblant son courage. Dans le bureau à côté, le procureur continue de s'acharner sur des dossiers que son prédécesseur considérait comme perdus d'avance - mais pas lui. Elle l'admire, définitivement, mais elle veut rentrer chez lui, et se lève pour aller le lui annoncer. Elle se fixe quand ses yeux se posent sur une enveloppe déposée sur le sol, à quelques mètres de son bureau. "Mais qu'est-ce que..."Clarisse fait claquer ses talons sur le sol nu de la pièce, et s'accroupit pour récupérer l'enveloppe. Elle est rectangulaire, blanche - classique, sans aucune particularité. Elle hésite quelques secondes, avant de l'ouvrir et de découvrir un papier A5, avec un unique symbole dessus... une sorte de hibou. Clarisse fronce les sourcils. Elle n'a rien vu : personne n'a pu déposer l'enveloppe ici, et elle sait qu'il n'y était pas une heure avant, quand elle était aux toilettes. Personne n'a pu la déposer sans qu'elle le voit. Et personne n'est venu depuis une heure. Lentement, Clarisse appuie sur l'interrupteur du micro qui la relie avec son supérieur. "Procureur Lindenberg ? Est-ce que vous pouvez venir... ?"Clarisse relâche l'interrupteur. Elle sent plus que n'entend une présence derrière elle, mais une main gantée se fixe sur sa bouche et l'empêche de crier. Elle sent du cuir contre sa peau, cette matière rêche et agressive qui l'irrite déjà. Elle distingue à peine l'autre main passer dans son champ de vision, avant qu'elle ne sente du liquide couler sur son torse. Clarisse pense à son nouveau chemisier tâché par ce liquide, elle pense à ce qu'elle a payé pour lui avant que ses yeux ne roulent dans leurs orbites. Elle s'écroule, lâchée par la poigne de fer, une plaie immense et horizontale au cou, son torse imbibé de sang. Son bourreau, un homme immense vêtu d'un costume de cuir et de kevlar, monte lentement sur le bureau de la secrétaire et s'accroupit en face de la porte menant chez Arthur Lindenberg. Il tient un couteau ensanglanté dans sa main. La porte du bureau du procureur s'ouvre lentement. Une voix étouffée et profonde s'échappe mélodieusement du masque du bourreau qui fixe celui qui sort enfin de son antre. "Arthur Lindenberg. La Cour des Hiboux t'a reconnu coupable de crimes contre Gotham City. Le Tribunal des Chouettes te condamne à périr par mes mains ici." |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Dim 23 Sep - 15:18 | |
| Cette soirée était des plus lugubres et comme toujours, le procureur Lindenberg était à son bureau en train de relire des dossiers des plus importants. Sa secrétaire était restée avec lui, elle n'aimait pas le laisser seul au Courthouse. En réalité, il n'était pas seul, deux gardes étaient postés à l'entrée du bâtiment. Ils ont l'habitude de voir Arthur partir à des heures tardives. Il avait installé un petit coffre qui était soigneusement fermé à clés installé sur son bureau. Le contenu était évidement secret, seul lui et Clarisse savaient ce qu'il y avait dedans. La secrétaire du procureur Lindenberg était une femme ravissante qui aimait beaucoup travailler pour Arthur. Il était sans aucun doute plus séduisant que Joshua Foster. Les jours passèrent et le procureur ne porta pas un grande interêt à Clarisse. En plus, la jeune femme devait faire plusieurs heures supplémentaires car son patron restait toujours dans son bureau à travailler jusqu'à 3h du matin. Un jour, il s'était endormi sur son bureau. Elle avait bien remarqué qu'Arthur avait une femme et un fils car une photo d'eux était toujours sur le bureau du nouveau procureur. La soirée venait de commencer et la jeune demoiselle ne se doutait pas qu'elle vivait ses dernière heures. Elle attendait le bon moment pour aller voir son employeur et lui demander de partir. Le Courthouse devint soudainement ténébreux dans la pluie qui continuait à tomber sur la ville mais une ombre du passé arrive déjà pour terrifier le présent et pour rendre la vraie justice qui à disparu depuis tellement de temps. 20h13, l'heure fatidique Clarisse était à sont bureau juste à côté de celui d'Arthur Lindenberg. Elle avait eu une dure journée aujourd'hui, elle devait aider le procureur Lindenberg et Rachel Dawes dans leur préparation du procès d'un célèbre criminel qu'ont croyait mort, le Joker. Même si cet individu se prénomme le Joker, Arthur croit que ce n'est qu'un imposteur. L'ancien maître du crime est bel et bien mort assassiné par le Batman. Elle ne fut d'aucune utilité excepté pour servir une tasse de café ou de thé pour le procureur et son assistante. Arthur n'aimait pas le café, il avait vécu très longtemps à Londres et s'était habitué au thé anglais. Clarisse se leva de son siège pour aller voir le procureur. Elle commença à marcher d'un air sur d'elle mais elle s'arrêta quant-elle vit une enveloppe par terre près d'elle. Arthur avait déjà reçu une lettre anonyme et très mystérieuse. Le procureur ne lui avait pas montré ce qui était écrit mais lui demanda de ne rien dire à ce sujet. "Mais qu'est-ce que..."Elle s'accroupit pour prendre l’enveloppe puis se demanda si elle devait l'ouvrir ou aller la donner à son patron. Comme la dernière fois, elle n'avait pas pu connaître le contenu. Elle ouvrit cette fois ci l'enveloppe. Il y avait à l’intérieur un papier avec un symbole des plus énigmatiques inscrit sur la feuille. Personne n'avait pu venir déposer cette enveloppe dans le couloir sauf si l'individu était déjà dans la pièce en compagnie de Clarisse. Personne n'était venu dans le bureau de la secrétaire depuis une heure. La jeune femme commença à s'inquiéter et sentait une présence près d'elle. Elle appuya ensuite sur l'interrupteur du micro qui la relie avec son supérieur. "Procureur Lindenberg ? Est-ce que vous pouvez venir... ?"
Le procureur répondit aussitôt à sa secrétaire. Il n'avait pas que ça à faire, car son travail était important et chaque seconde comptait. C'est donc à Clarisse d'aller le voir pour lui dire ce qui la préoccupe. - Clarisse je suis extrêmement occupé là, si vous voulez me dire quelque chose venez à mon bureau et ramenez moi une tasse de thé. Ensuite vous pourrez rentrer chez vous.Après quelques secondes, la porte du bureau d'Arthur s'ouvrit lentement. Il leva la tête et vit quelqu'un à l'entrée. La peur commençait à envahir le procureur devant l'individu recouvert de noir avec des armes qui était placé sur tout l'ensemble de son corps. Cette homme était venu pour le tuer. Puis le procureur entendit une voix venant de son masque en fixant sa prochaine cible. "Arthur Lindenberg. La Cour des Hiboux t'a reconnu coupable de crimes contre Gotham City. Le Tribunal des Chouettes te condamne à périr par mes mains ici." Arthur ne comprit pas toutes les paroles de l'homme mais il n'avait pas envie de mourir aujourd'hui. La Cour des Hiboux, il avait déjà entendu ça mais où et quel crime avait-il fait contre Gotham City ? Il ne chercha pas à comprendre et essaya d'engager la conversation. Il n'avait pas fait grand chose dans la ville à part condamner des criminels et s'allier avec des justiciers. -Je ne sais pas qui vous êtes ni pourquoi vous êtes là mais sachez que vous vous trouvez dans le bureau du procureur de la ville. Je n'ai jamais commis de crimes contre Gotham City. Je la respecte et serait toujours du coté de la justice et non du crime que je combat depuis si longtemps. Je refuse d'entendre cela de la part de n'importe quel personne.Le procureur ouvrit son coffret et sortit une lettre qu'il jeta au pied de l'Ergot. C'était la lettre qu'il avait reçu auparavant. Arthur croyait que c'était lui qui lui avait envoyé ce message mais il se trompait. -J'ai bien reçu votre message monsieur, vous savez donc qui je suis. Je ne vous laisserais pas sortir d'ici vivant. L'accord entre moi et le gouverneur ne sera jamais dévoilé et même si vous êtes au courant de tout, qui croirait un assassin dites-moi. Vous venez donc pour me tuer, j'aurai cru que vous voudriez discuter mon cher.Pendant que le procureur parla, il ouvrit l'un des tiroir de son bureau avec délicatesse et sortit un révolter qui avait soigneusement été mis là. Arthur devait se protéger et avait bien écouté ce que son assistante Rachel Dawes lui avait dit. -Gotham n'est pas une ville comme les autres, et maintenant que vous êtes à un poste à responsabilités comme celui-ci, il y aura des risques. Il y a une foule de criminels là-dehors qui n'ont envie que d'une chose : vous planter une balle entre les deux yeux pour que vous les laissiez mener leurs petites affaires tranquille. Vous savez que procureur est une situation qui ne vous donne pas que des amis, mais à Gotham les ennemis sont encore plus redoutables qu'ailleurs...Elle avait bien raison et c'est pour ça que le procureur à mis cette arme dans son bureau. Il sortit brusquement son Desert Eagle et tira quatre balles sur l'homme en face de lui. La rapidité fut immédiate, mais la précision n'était sans doute pas au rendez-vous. Le procureur tira donc sur l'individu pour tenter de sauver sa peau. |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Lun 24 Sep - 11:41 | |
| L'Ergot ne réagit pas quand Arthur Lindenberg commence son monologue inutile. Il ne réagit pas quand le procureur lui jette une enveloppe pleine de menaces, qui vient s'écraser à quelques mètres de lui. Il ne réagit pas quand sa cible ouvre un tiroir, tout dans son attitude montrant son refus de se laisser faire et d'abandonner. Cependant, quand sa cible sort son Desert Eagle et tire quatre balles en sa direction, l'assassin est bien obligé de se mouvoir.
En bondissant du bureau de la secrétaire désormais décédée, il est frôlé par les projectiles, mais aucun ne parvient à le toucher. De façon quasi surnaturelle, il se réceptionne après la porte du bureau d'Arthur Lindenberg, accroupi et faisant face à sa future victime. Son masque ne montre aucune émotion, et aucun mot n'est exprimé par l'Ergot. Celui-ci savait que le procureur avait rangé son arme ici, ses Maîtres ayant usé de leur influence pour préparer l'attaque et connaître les forces et faiblesses de leur cible. L'assassin a donc laissé son ennemi sortir un de ses atouts, pour lui prouver que rien ne peut l'attendre et que toute lutte est inutile.
La Cour des Hiboux ne laisse rien au hasard. Et son Ergot ne supporte guère l'échec et l'attente.
D'un geste vif, il envoie son couteau encore tâché de sang vers sa victime, trop rapidement pour que celle-ci puisse l'éviter. La lame vient se planter dans le canon même de son arme à feu, rendant toute utilisation inutile. Lentement, l'Ergot se relève et fixe sa future victime. Son corps est recouvert d'armes blanches et d'une protection qui semble inattaquable, mais ses gestes sont lents et précis pour s'emparer de deux lames sur ses épaules.
Toujours en silence, dans cette tension assourdissante, l'assassin envoya ses deux lames vers les épaules d'Arthur Lindenberg. Ce dernier fut immédiatement touché et collé au mur derrière lui, sa chair étant légèrement blessée tandis que son costume était accroché et rend tout mouvement impossible.
Ainsi bloqué, au moins temporairement, le procureur peut alors voir son agresseur s'avancer lentement vers lui, ses pas ne provoquant aucun bruit, aucune pression sur le sol de son bureau. L'Ergot avance. Vers lui. Pour le tuer. Il est temps d'être brillant si Arthur Lindenberg veut survivre à cette soirée. |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Sam 29 Sep - 11:37 | |
| La nuit était calme aujourd'hui, les deux gardes du Courthouse restaient dans l'entrée du bâtiment à surveiller si personne ne rentre ou ne sorte. Il n'avait bien sur pas remarqué l'Ergot entrer. Les deux gardes n'étaient pas bien intelligents mais savaient très bien faire leurs travails. Ils ne s'inquiétaient pas du procureur et de sa secrétaire qui restaient assez tard avant de partir. Le procureur travaillait vraiment beaucoup, même trop.
Pendant que les deux gardes discutaient de tout et de rien. Il entendirent quatre coups de feu venant du bureau du nouveau procureur. L'un se mit à courir vers la pièce d'où venait les coups de feu et l'autre appela le GCPD à la rescousse, le procureur ne devait pas mourir. Il n'était pas arrivé à Gotham depuis longtemps et avait déjà condamné beaucoup de criminels. Toute la criminalité de la ville pourrait s’attaquer au procureur de la ville pourrait croire la police de Gotham. En fait, c'était la Cour des Hiboux.
Le GCPD était en route pour aller au Courthouse, seul un hélicoptère était arrivé au dessus du bâtiment. Le premier garde arriva dans la salle ou était installé le bureau de Clarisse. Il la trouva morte et continua vers la salle d'à côté. Le bureau du procureur était ouvert, quelqu'un avait réussi à s’introduire dans le Courthouse sans que les gardes s'en aperçoivent. Qui aurait pu être aussi fort, peut-être le Batman. Il voudrait faire une nouvelle victime. Le garde entra dans la salle et vit le procureur bloqué par deux lames à ses épaules et devant lui un individu étrange. Habillé tout en noir avec des armes sur tout son corps, un assassin des moins ordinaires.
Le garde leva son arme en direction de L'Ergot et lui demanda de mettre les mains en l'air. Arthur fixa son revolver qui était par terre puis espérait pouvoir se libérer pour l'attraper et abattre l'assassin mais il avait oublié un élément important. La lettre qu'il avait reçu auparavant avec écrit dessus en lettres de sang « Je sais qui vous êtes ». Les autorités ne devaient pas tomber dessus, ils se poseraient trop de questions. Pendant ce temps, l'autre garde arriva vers le bureau de Lindenberg en espérant que le procureur soit vivant. Le GCPD arriva et entoura le bâtiment, les renforts allaient bientôt arriver pour les deux gardes. Le sergent Lewis s'occupait des opérations pour sauver le procureur. Toujours avec un cigare dans la bouche, le sergent sortit de son véhicule et prit un haut parleur pour donner les directives aux autres policiers.
- Ici le sergent Lewis, je vous ordonne d'entrer dans le bâtiment et de ramener le procureur Lindenberg vivant et si possible tuer son agresseur, bon sang de bon soir allez-y !!!
Les policier commençaient à entrer dans le bâtiment, l'un des gardes était dans le bureau du procureur et l'autre dans la pièce à côté. Le procureur réussit à se libérer des lames et tomba par terre et vit la lettre et le revolver. Il devait faire un choix le plus vite possible avant que l'Ergot le tue. Il réfléchit et repensa à son fils qu'il voulait revoir. Malgré tout, si l'accord entre le gouverneur Finger et lui était dévoilé. Il ne pourra pas revoir son fils. Le secret devait être gardé même si la vie d'Arthur était mise en danger. Alors il prit la lettre et la mit dans sa veste. Le procureur aurait du sans doute prendre l'arme mais on verra bien si ce choix lui coûtera la vie.
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| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Sam 29 Sep - 15:47 | |
| HRP: Bonne idée que l'appel à la police. Cependant, je ne pense pas qu'elle puisse être en quelques minutes à peine sur les lieux, il lui en faudrait au moins une dizaine. J'intègre donc cette donnée à la fin de mon post, même si les deux gardes étaient là avant. Je préviens aussi qu'après en avoir lancé autant, l'Ergot n'a plus de lames à sa disposition. En cas de souci, prévenons les modérateurs qui trancheront. :HRP
L'Ergot avait anticipé la venue des deux gardes du Tribunal, mais pas aussi rapidement. Placé à deux mètres à peine de sa victime, il se tourne quand l'un de ses nouveaux adversaires le menace avec une arme, tandis que son camarade attend dans la pièce d'à côté, même s'il ne fait aucun effort pour masquer sa présence, sa respiration et les craquements du sol sous ses pas. Amateurs.
Etonnamment, l'assassin de la Cour des Hiboux obtempère et lève lentement les deux mains, en suivant l'ordre du garde. Son masque neutre le fixe avec ses yeux terribles, et les secondes s'écoulent, pleines de tension et d'incompréhension. Le garde doit se demander pourquoi un "taré costumé" accepte de suivre ses demandes. Le garde doit se demander quoi faire maintenant, alors que la police ne tardera plus mais n'est pas encore présente. Le garde doit se demander s'il doit tirer et inventer une légitime défense, ou...
Ses pensées s'arrêtent quand l'Ergot donna un violent coup de pied dans le bureau d'Arthur Lindenberg. Grâce à une force exceptionnelle, il parvient à faire bouger le meuble, et en réalité à le propulser vers le garde. Celui-ci ne peut se protéger, ses genoux sont violemment touchés et blessés par le choc. Il s'écroule. Un couteau parfaitement envoyé vient pénétrer sa nuque, à un endroit précis entraînant un trépas immédiat. Deux autres lames sont lancées vers son collègue, qui semble vouloir se cacher pour entamer un combat à armes à feux, mais le tir nourri d'une demi-douzaine de couteaux semble le calmer pour le moment.
Au loin, les premières sirènes retentissent ; le bruit caractéristique des pales d'hélicoptère se font également entendre. L'Ergot comprend et se retourne, pour découvrir avec déplaisir que sa victime s'est libérée, mais n'a pas eu le temps de s'emparer de son arme ; une erreur qui lui coûtera cher.
Relevant Arthur Lindenberg en le tenant par les épaules, il le tourne pour placer le procureur entre lui et le garde. Soulevant sa victime avec une seule main, il la repose sur le sol et agrippe les poings de l'homme de loi avec ses deux mains gantées - et sert. Des craquements se font entendre. L'Ergot intensifie sa prise et serre encore plus fort. Les policiers pénètrent dans le Tribunal, et il augmente encore la pression. Les doigts du procureur se brisent l'un après l'autre. La douleur est assourdissante. Sa conscience faiblit. Son corps est secoué de spasmes. Ses mains sont brisées, et il est en train d'échouer ; il aurait dû faire de meilleurs choix et être plus brillant encore. |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Dim 30 Sep - 17:40 | |
| Arthur allongé par terre vit l'Ergot avancer vers lui et le releva en tenant ses épaules. Le procureur ressentit une douleur horrible et se mit à crier. Il se plaça entre lui et les gardes. Il tenait le procureur par une main. Il le posa sur le sol et agrippa les poings d'Arthur et serra extrêmement fort. Plusieurs craquements se firent entendre dans le Courthouse. Les policiers commençaient à entrer en entendant ces hurlements de terreur. Arthur se demanda s'il avait fait le bon choix. L'assassin serra de plus en plus fort, Arthur n'en pouvait plus, c'était horrible. Des doigts du procureur se brisèrent les uns après les autres. Les policiers se mirent à courir de plus en plus vite. Le procureur ne devait pas mourir, les habitants de Gotham City n'avait pas besoin d'avoir encore un procureur en moins. Depuis Harvey Dent, cette place était en quelque sorte maudite. Tout les procureurs qui ont succédé Double-Face sont morts sauf Joshua Foster devenu conseiller juridique. C'est l'un des seuls qui a trempé dans des affaires illégales et il s'en sort grâce à son passé de juge. Arthur perdit conscience dans la douleur la plus horrible que l'Ergot lui infligeait. On aurait pu dire qu'il avait été idiot de prendre la lettre au lieu du revolver. Au contraire, il avait pris la lettre pour que personne ne se pose des questions sur le contenu et pourquoi le procureur n'avait rien dit aux autorités de Gotham City. Il avait fait ça avant tout pour son fils. Avant d'être engagé, il sortit de prison pour avoir frappé un juge. Plus personne ne voudrait d'un procureur agressif. Un soir, il reçut un coup de téléphone. Le gouverneur Kane Finger en personne. Il avait besoin d'un nouveau procureur pour la ville de Gotham City. Joshua Foster n'apportait plus d'espoir à Gotham City, il fallait quelqu'un qui puisse sauver Gotham de la criminalité. Le gouverneur fit un marché avec le procureur Lindenberg. Si il accepte d'être procureur, il devra accomplir une mission pour le gouverneur et en échange Kane Finger usera de ses connaissance pour que Arthur Lindenberg puisse avoir la garde de son fils. Il accepta le marché du gouverneur puis prit un avion pour Gotham City. Il a pris la lettre car il ne supporterais pas de ne pas revoir son fils. Il a fait ce choix par rapport à l'amour qu'il éprouve pour son fils unique. *** Le sergent Lewis et pleins d'autres policiers arrivèrent devant l'Ergot et Arthur qui continuaient à souffrir dans le silence. Le sergent avança devant ses hommes et leva son magnum qu'il utilisait depuis des années. Tirer sur l'assassin était dangereux pour le procureur mais si le sergent ne faisait rien. Il pouvait dire aieu au procureur Lindenberg. Il regarda attentivement et tira en visant l'épaule de l'Ergot. Le sergent Lewis était un très bon tireur mais l'un des policier les plus corrompus du GCPD. Le tir toucha l'assassin puis le procureur reprit un peu conscience et se dégagea de l'Ergot en utilisant toute sa force dans un dernier coup de pied. Le sergent regarda l'Ergot dans les yeux et donna un ordre à ses hommes. - Tirez sur cet homme, il ne doit pas s'échapper.L'Ergot ne pouvait pas finir son travail. Il devait s'enfuir du bâtiment ou mourir par les balles du GCPD. Le sergent Lewis venait de sauver le procureur Lindenberg d'une mort certaine mais la Cour des Hiboux ne va pas oublier le procureur. Sa mort est programmée et aura bientôt lieu. La Cour des Hiboux prévoit toujours tout dans les moindre détails. Le procureur se retrouvait par terre et sombra dans l'inconscience. |
| | | Date d'Inscription : 18/03/2012 Nombre de Messages : 265 Vous à Gotham : Voix unique de l'équipe modératrice du Forum. Pour toutes questions, avis, réclamations, attentes, etc, sur le Forum, ses joueurs, non-joueurs, et ses modérateurs envoyez lui un MP. Citations : Je suis le PNJ Gotham. Si vous avez besoin de moi, envoyez un MP. | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Sam 6 Oct - 15:45 | |
| Les membres du G.C.P.D. alertés montaient les marches du Tribunal, la peur au ventre. Tous se souvenaient des terribles sorts réservés depuis des années aux procureurs : après Harvey Dent, les autres n'avaient fait que subir d'affreuses souffrances de la part de leur prédécesseur ou d'adversaires décidés à s'inspirer des meurtres en plus en plus nombreux dans la ville. Ils ne voulaient pas que Lindenberg fasse partie de cette liste macabre.
Le sergent Lewis menait la charge, évidemment. Refusant de laisser tomber ce qu'il considérait être comme le seul espoir crédible et acceptable de Gotham City, il serrait fort son magnum dans la paume de sa main, prêt à faire feu dès qu'il découvrirait le salaud responsable de tout ça. Il n'en aurait finalement jamais l'occasion.
"Toutes les unités doivent immédiatement rejoindre le commissariat central. Je répète : toutes les unités doivent immédiatement rejoindre le commissariat central. Celles stationnées au Tribunal également."
La voix habituelle de la standardiste stoppa immédiatement les troupes. Pendant quelques secondes, un grand flottement s'installa parmi les policiers, qui fixèrent tous leur attention sur Lewis pour savoir ce qu'ils devaient faire. Il était leur chef, il était leur meneur : c'était lui qui devait décider, et il décida de répondre à voix basse à l'appel.
"Central, nous sommes au milieu d'une..."
"Nous savons très bien où vous êtes, sergent Lewis, et pourquoi. Toutes les unités sont rappelées d'urgence au commissariat central : la cage de Man-Bat s'est ouverte, et il vient d'agresser violemment plusieurs officiers. Il tient en otage plusieurs personnes, et nous ne parvenons pas à joindre le commissaire. Nous avons besoin de tout le monde."
"Lindenberg est attaqué et..."
"Le Directeur de la Police Cypher lui-même l'ordonne, sergent Lewis. Il a signifié personnellement votre présence au commissariat."
"Mais... Lindenberg..."
"Le commissariat passe avant. Le Directeur de la Police, consultant spécial auprès du maire, l'ordonne. Tu risques ta place, Lewis. Pense à ta famille. Pense à tes hommes. Ils plongeront aussi."
Le sergent Lewis posa lentement son regard sur ses hommes. Certains l'appuyaient, mais plusieurs, et de plus en plus, songeaient à leurs femmes, enfants, ex-femmes et autres qui dépendaient tous de leurs salaires et de leurs positions. Le Directeur de la Police Louis Cypher était un grand malade, une sorte de manipulateur moqueur violent qui adorait briser des carrières et mettre à la rue des familles. Il avait démissionné de ses postes actifs au grand soulagement de ses subordonnés. Quand le commissaire était absent, il pouvait prendre la barre mais ne le faisait que rarement - et coupait toujours quelques têtes au passage.
Lindenberg, ou sa plaque et celles de ses hommes. Le sergent Lewis leva les yeux vers le bureau de Lindenberg - si près, si loin. Il poussa un long soupir, arma son magnum et tira en l'air, en espérant que cela ferait fuir l'agresseur. Silencieusement, la mort dans l'âme, il fit signe aux siens de redescendre.
Le sergent Lewis était un homme d'honneur, de parole et de valeurs, mais aussi un gothamite. Il savait que certaines luttes étaient vaines, et que la vie de ses hommes et de sa famille valait plus que celle d'un homme seul. Même aussi talentueux que Lindenberg.
Le G.C.P.D. se retira donc en trombe, pour filer vers le commissariat central en espérant sauver quelques gradés et empêcher une nouvelle débâcle - ou plutôt, une autre autre débâcle. Louis Cypher venait déjà de leur en offrir une, et Lewis espérait simplement qu'ils n'auraient pas trop longtemps à la payer.
(HJ/ Ce qui est présent dans le post précédent après les *** rouge et centrées n'est pas conservé. L'Ergot n'a pas à en tenir compte. Les policiers sont des PNJ utilisés par le joueur James Gordon, et lui seul. Nous avons permis jusque-là de les incarner par moments, mais une utilisation poussée comme des tirs, une attaque, etc., ne doit être faite que par James Gordon ou permise par lui. De plus, il est interdit aux joueurs de décider eux-mêmes de la fin d'un sujet, ce qui est pourtant le cas lors du post précédent. Les PNJ policiers sont donc retirés du sujet. L'Ergot peut prendre le relais. /HJ) |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Lun 8 Oct - 22:03 | |
| Aucune émotion ne transparaît dans les actes de l'Ergot. S'il a été énervé, enragé, troublé ou soulagé par l'arrivée puis le départ du G.C.P.D., il n'en montre rien. Même après le tir du sergent Lewis, il avait simplement continué à écraser peu à peu les doigts d'Arthur Lindenberg dans ses poings. Les craquements s'accentuent, accompagnant la douleur ressentie par le procureur de Gotham City. Il commence à perdre conscience à force de subir une telle souffrance, mais son bourreau le lâche finalement. Libérant ses doigts, l'Ergot fait un pas en arrière, laissant sa cible chuter lourdement sur le sol. Son index, son annulaire à la main droite sont brisés ; son index, son pouce et son majeur à la main gauche sont brisés. Quelques minutes de plus, et Lindenberg n'aurait plus eu aucun os entier dans ses poings ; il n'est cependant pas sûr qu'il voit les choses sous cet angle. Le Tribunal est vide. Le garde qui se cachait quelques secondes plus tôt vient d'être assassiné par l'Ergot, qui a récupéré une lame au mur et s'en est servi avec son efficacité habituelle. Son masque neutre se tourne définitivement vers le procureur. Aucun mot ne sort de ses lèvres, aucun geste n'est esquissé par son corps. Malgré les attaques, malgré les menaces, il n'a jamais montré une quelconque inquiétude sur l'issue de sa mission - il n'a jamais douté de lui. Et les évènements lui donnent raison. Les secondes s'écoulent, emplies d'une pression terrible quant au futur si improbable d'Arthur Lindenberg. L'Ergot en joue, bien évidemment, mais décide finalement de briser ce silence terrible en sortant de sa ceinture un écran vidéo portatif. Après l'avoir déposé sur le bureau, il tourne l'écran vers le procureur allongé sur le sol, et appuie sur un bouton. Une image apparaît alors, une image bien étonnante d'un masque blanc unique au milieu d'une étendue noire. Une voix étouffée se fait entendre environ trente secondes après l'apparition du masque. Aucun indice ne laisse deviner l'identité de la personne derrière, en dehors d'un fort accent masculin. "Arthur Lindenberg. Le Tribunal des Chouettes a statué sur votre sort. La Cour des Hiboux vous condamne à mort - mais la sentence n'est pas encore appliquée. Votre présence nuit à notre vision de Gotham City, Arthur. Vos activités nuisent au cours normal des choses. Votre fausse compréhension du concept de Justice n'est plus acceptable. Vous êtes persuadé que votre rôle de procureur vous permet de vous immiscer dans des domaines dont vous ne comprenez rien - vous vous méprenez, Arthur. Et la Cour en a assez. Un procureur ne peut pas aller aussi loin que vous. Un procureur n'incarne pas la Justice. Un procureur sert les intérêts de ses concitoyens, il n'impose pas sa vision de la Justice à autrui en espérant racheter ses fautes passées... oui, Arthur, nous connaissons les noirs secrets de votre âme. Gotham City n'a pas à subir votre nuisance, n'a pas à subir votre volonté de vous racheter en intronisant une Justice utopique et inappropriée. Gotham City n'est pas votre ville : elle est trop imprévisible, trop folle pour accepter de telles pratiques. Vous l'avez vu ce soir : nul ne peut imaginer ce que les prochaines minutes réservent. Et quand la ville n'est pas suffisamment réactive... la Cour est là pour l'aider. Nous connaissons les leviers et moyens pour arranger les besoins de Gotham - et les nôtres, évidemment. Nous sommes partout. Nous sommes nulle part. Nous vous surveillons. Nous vous traquons. Et nous vous laissons vivre, comme preuve de notre espoir de trouver en vous un procureur capable de comprendre les règles. L'Ergot reviendra si vous ne comprenez pas, Arthur. L'Ergot reviendra - pour vous, et pour vos proches. La Cour des Hiboux vous a condamné à mort, Arthur Lindenberg. Argumentez votre défense en changeant votre attitude et vos activités. Il y a urgence." L'image disparaît. L'Ergot n'est déjà plus là. Sur le lecteur vidéo, nulle empreinte, nul indice ne sera retrouvé. Aucun élément ne pourra permettre de retrouver les auteurs, mais ce n'est sûrement pas ce qui arrêtera Arthur Lindenberg. A lui de répondre à la Cour. A lui de bien choisir son prochain mouvement. A lui d'agir. |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] Dim 14 Oct - 12:58 | |
| Plus tard dans la soirée, une ambulance arriva et évacua le procureur du Courthouse. Il avait survécu à l'Ergot. Tout le monde se demandait qui a attaqué Arthur Lindenberg et à tué Clarisse sa secrétaire ainsi que les deux gardes du bâtiment. Heureusement que le procureur avait survécu à son tueur. Un article sur l’attentat contre le procureur Lindenberg apparut sur le Gotham Globe. Il était maintenant au Central Hospital en plein rétablissement. Il ne parla à personne de ce qu'il lui est arrivé et de la Cour des Hiboux. C'est quant il était enfant qu'il entendit le comptine sur la Cour. Une nouvelle menace pour Gotham City, une menace qui était toujours là depuis des années. "Gare à la cour des hiboux, qui d’en haut scrute Gotham, Au tribunal des chouettes, qui sait tout de nos âmes, Car par-delà les murs, il entend chaque mot, Gare à son bras armé, gare à son émissaire dont le nom est l’Ergot." Le procureur avait peur et ne voulait pas arrêter ses actions contre la criminalité de Gotham City. Il a besoin de l'aide de quelqu'un en qui il a confiance. La Cour l'observait tout le temps, ils étaient partout. Il ne pouvait rien faire contre eux sinon ils le tuerait. Il devait contacter le Batman pour qu'il l'aide à enquêter sur la Cour des Hiboux. |
| | | | Sujet: Re: TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] | |
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| | | | TCOO Acte 1 - Le réquisitoire [Arthur Lindenberg] | |
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