Depuis la chute de Sharp et la nomination de Shreck comme maire, Question savait que la situation n’allait pas forcément s’améliorer.

Comment les gens de Gotham pouvaient-ils croire que Maximilien Shreck, plus véreux que la plus pourrie des pommes et plus trempé avec la mafia qu’Al Capone lui-même, allait améliorer leur quotidien ?
Shreck prit une décision que le détective jugea comme trop tardive ou pas assez préparé : reprendre Arkham City et la réintégrer dans la nouvelle Gotham City.

A cela, il pouvait y avoir plusieurs justifications. L’Homme Sans Visage en a retenu trois : la démagogie, le souci de faire plaisir à ses amis mafieux, et la volonté de rupture avec l’ancien maire.

En attendant, Arkham City a été ouverte, les criminels se sont sentis autorisés à déferler sur la ville, et la « Nouvelle Gotham City » ressemblait furieusement à l’ancienne, avant la folle décision de couper la ville en deux.

Il y avait cependant un léger côté positif à cette décision : certains quartiers, complètement laissés aux mains des criminels, pouvaient recevoir un peu d’aide. Même si cette aide équivalait à une bouteille de mercurochrome face à un amputé, cela devait faire un peu de bien à ces quartiers.

C’est dans l’un d’eux que le détective avait décidé de replonger celle dont il devait s’occuper.

Le détective avait beaucoup réfléchi avant de choisir ce lieu. Quels que soient les souvenirs de Caducée, ils ne devaient pas être très bons. Il est même possible qu’elle ait vécu beaucoup d’horreurs à l’église de Last Hope. Mais cette bâtisse devait aussi être importante pour elle, car Question savait qu’elle avait représenté « le dernier espoir » pour beaucoup d’habitants blessés. D’une certaine manière, elle personnifiait ce lieu.

De plus, un trafic de médicaments avait débuté lors de l’installation d’Arkham City. L’ouverture avait dû faire baisser ce trafic et les dealers, sentant leur règne décliner, se presseraient de récupérer ce que leurs créanciers malades leur devaient. Grosse foire d’empoigne en perspective ! il fallait empêcher ça, et Question voulait éprouver le désir de justice ainsi que de self control de la jeune fille, devant cette situation qui devait la toucher plus que quiconque.

Pas d’envol, pas de grappin, rien de ce genre, Question n’était pas un monte-en-l’air. Il avait emmené la jeune femme dans sa voiture bleue foncée et s’était engagé dans l’ancienne Arkham City, contournant les systèmes de sécurité existant encore. Il n’avait rien dit de la destination et il s’était arrêté avant d’arriver à l’église.

Caducée devait connaître ces rues, le détective ne les avait jamais vues, mais bien entendu, il avait préparé le terrain avant : il avait appris par cœur les noms des rues, leur disposition, le réseau des égouts, la hauteur des immeubles, les endroits potentiels où se cacher, tout ce qui avait pu lui être utile… ainsi qu’un nom : Placid Propyl, le dealer qu’il recherchait. Et qui sévirait ce soir.

Sage arriva à l’angle de la rue où l’église trônait, comme un mégalithe imperturbable face aux drames qui ont dû s’y jouer. Il jeta un œil puis se tourna vers sa partenaire.

« Je suppose que tu as des questions, et je t’assure que j’y répondrai… du moins en partie. Mais pour l’instant, je te demande d’appliquer une partie de ce que je t’ai enseigné. Soumets-moi tes hypothèses : pourquoi sommes-nous là ? Ensuite, mets-toi à ma position, et observe. Que vois-tu ? »

Question n’était pas le plus délicat des professeurs, mais la jeune fille ne cherchait probablement pas de la délicatesse, vu qu’elle s’était fait entraîner en partie par une certaine chauve-souris ayant peu le sens de la franche affection et de l’hilarité galopante. Au moins, avec le détective, même si le style était très différent, elle n’avait pas dû se sentir spécialement dépaysée.

Depuis qu'elle s'était enfuis d'Arkham city, il y avait presque une éternité au yeux de la jeune femme, elle était souvent devenue dans cette partie de la ville pour y aidé les gens discrètement. Souvent de la nourriture et des médicament déposé dans une maison qui en avait besoin. Elle n'était plus resté, et aussitôt arrivée, elle était repartie. Cependant, elle n'était plus revenue depuis sa réouverture. La jeune fille avait repris l'école, sur insistance de Bruce, mais aussi pour elle-même quelque part. Elle se le devait.

Elle avait été malade aussi, épuisement. Elle détestait son corps quand il la laissait tombé ainsi, il y avait eu tant à faire dans sa vie d'adolescente et de justicière. Elle n'avait laissé voir à personne sa faiblesse cependant, comme il se devait. Elle avait ausis été heureuse que Question en la fasse pas venir plus tôt. Elle avait put se reposer un peu. Mais elle n'arrivait toujours pas à faire face à sa nouvelle vie de famille, au souvenir des jours où elle avait été heureuse et au attende de Bruce Wayne. Comme avec ses autre pupilles, il avait finit par se "lasser" d'elles. Mais Loraline comprenait. Batman passait avant tout, toujours.

Chaque coin de rue éveillait quelque chose pour la jeune justicière. Elle avait aidé et connus tellement de gens ici. Avec l'aide de John, elle n'avait jamais su son vrai nom, il avait transformer un blindé en ambulance. Il transportait ceux qui ne pouvait se rendre par leur propre moyen à l'église. Lora ne s'était jamais montré à ceux qui dirigeait cette hopital de fortune. Elle était trop jeune et il restait en elle trop de la justicière qu'elle avait été. Grâce à Lynx, il n'avait jamais vraiment été inquiété non plus, ses "mercenaires" les protégeait contre la promesse qu'elle les aiderait en premier et la nourriture qu'elle pouvait leur fournir.

Ils l'aidaient aussi à distribué cette nourriture à ceux qui en avait le plus besoin dans la ville. Ici, elle était Mayreen, le nom de sa soeur, le nom d'une morte pour une adolscente qui avait cru le devenir en choissisant de son plein gré de vivre dans Arkham. Non pas comme justicière, mais comme une femme qui voulait montré l'exemple. Elle avait choisis de vivre pour leur donner de l'espoir, pour leur montrer quand dans la nuit la plus noire, il reste des gens près à tout pour aidé leur prochain, que la pire noirceur n'étouffe pas toujours le mielleur de l'homme. Elle s'y était accroché, comme toujours, comme encore aujourd'hui,

Cependant, la jeune femme avait aussi une idée très claire de ce qui se passerait bientôt. Elle avait flirter avec les criminels pour protégé des innocents, elle avait aidé des junkies en manque à se sortir de leur dépendance avec ce qu'elle pouvait trouver, en les attanchant, et avec la seule force de sa volonté. Elle avait fait face à des dealer sans scrupule et d'autre qui avait racroché. Maintenant que la ville était ouverte, se serait une nouvelle sorte d'arnchie. L'équilibre des forces était une fois de plus rompus et les gros voudrait récupéré la plus grosse part possible pour ne pas predre ce qu'il avait aquis et se serait encore les gens tout en bas qui en paeireait le prix. Mais pas si elle pouvait l'éviter.

"Nous sommes là parce que l'équilibre des forces est rompues. Maintenant que la ville est ouverte, les truants vont avoir peur pour leur résaut et ceux qui devait de l'argent vont avoir des ennuis. Les Gros vont vouloir leur part du gâteaux avant que tout s'effondre et se sont les gens simples qui vont subir. Personne ici n'a les moyens de payer, mais pour ne pas perdre la face et leur main mise, les Gros vont en faire des exemples. J'imagine qu'on va devoir empêcher cela."

Il y avait un désir de protection, une compassion aussi dans la voix de Caduccée.

"Pour ses gens, j'était Mayreen, l'infirmière, la fermière, l'amie, l'ambulancière et leur rayon de soleil. Enfin j'essayait. J'ai vu des enfants mourir dans mes bras, mais j'ai aussi réussi à sauver des junkies ou des familles."

Son regard était un peu lointain, mais elle se secoua.

"J'avais de l'aide, avant, mais je crois qu'il se sont éparpillé au quatre vent maintenant que la ville est ouverte. Ce que tu vois ? Des gens dans la misère, l'horreur d'arkham, mais aussi son espoir dans cette église que l'on a vue. Tu vois les rues, les sorties de secours, les endroit d'où on peu embusqué. Là et là... et là aussi" Elle pointa les endroit qu'elle connaissant, les planques des dealers. Les immeuble autour se prêtait bien à se genre de traquenard.

"Il y aura des armes d'impliqué, je connais se coins de l'enfer. Ils sont nombreux, mais pas très rusé, la plupart. On es ici pour Propyl ? C'est seul qui pourrait vraiment les fédéré ici, qui l'a fait en fait. C'est la menace de ce petit territoire."

Caducée sourit avec une once de fierté et moqua une révérence à son mentor du moment.

"Une SDF est plein de ressource et connait la véritable valeur de l'argent"

Elle lui fit un clin d'oeil et elle était partie, aussi théatrale que son tuteur.

***

Après s'être occupé du premier malendrin, qu'elle déposa dans la ruelle non loin, elle passa à la seconde maison. Il y avait dans cette dernière un grand-père, sa fille et les 3 enfants de cette dernière. L'homme de main était déjà à l'intérieur, il allait donc lui falloir attendre qu'il sorte. Que devait-elle faire ? Elle n'était pas si forte que cela, elle était agile et intelligente.

Elle reprit du Chloroforme... cela pourrait surement être utile, mais de quelle manière. Déjà, étrangler l'autre gignol avait pris beaucoup de sa force musculaire et elle n'était pas certaine qu'elle réussirait sur celui-ci, il était encore plus balaise que l'autre. Cependant, il fallait agir vite, elle entendait les cris et les demandes des habitants.

Elle ouvrit la porte de toute ses forces, l'homme la reçu dans le dos. Jamais il ne se serait attendu à ce que quelqu'un entre dans la maison. Il se retourna assez en colère et supris qu'on s'en prennnent à lui... pour se retrouver devant ce qui semblait être une jeune femme avec un masque. Une qu'il ne connaissait pas en plus.

Caducée utillisa sa surprise de l'homme pour lui lancer un plein visage un peu de poivre de cayenne. L'homme hurla de douleur, complètement aveugler, il mis ses mains sur ses yeux larmoyant.

"Reculés !"hurla-t-elle au occupant qui ne se firent pas prié.

Caducée envoya en même temps un bon direct dans la traché de l'homme qui ne la vie pas venir. Il manqua de souffle et tomba a genoux. La jeune justicière fini le travail en lui collant un des mouchoir imbibé de soporifique, il tomba par terre comme une masse. Elle retira les mains de l'homme de son visage et attacha correctement le mouchoir en rajoutant du soporifique pour faire bonne mesure.

"Appeler la police dans une vingtaine de minutes, pas avant cependant."

Elle ramassa l'argent dans la poche de l'homme de main et la donna à la famille.

"Aidé les gens autour comme vous as demander de le faire Mayreen, c'est elle qui nous as prévenue."

Elle sortit de la maison au moment où elle reçu la communication de Question.

"Je vais bien, deux à terre et heureusement, les familles s'en sorte bien. Le grand-père ici aura un beau bleu sur la joue, mais je crois qu'il s'en sortira bien. Je suis entrée à temps"