Ce n'est pas pour rien que la cuisine française est la meilleure au monde. Combinez un magret de canards saignants et une portion de frites, vous comprendrez... Mais c'était une chose sans importance. Regardez la vie dans ce qu'il y a de meilleur, de plus grand et d'excitant.

Marc Rotberg était plutôt de bonne humeur aujourd'hui. Hier il avait diné avec la jeune infirmière Jessica Morand, pour laquelle vous savez ou devez savoir, lecteurs, qu'il éprouvait de forts sentiments. Aucune allusion n'avait été faite, bien que chacun d'eux sache -sans aucun doute. La conversation avait été tout à fait agréable et le diner excellent. A la fin il l'avait racompagné jusqu'à chez elle, et au moment de se quitter, il lui avait fait la bise. Ah, la sensation de ses lèvres contre sa joue tendre, inoubliable... Il aurait aimé qu'elle l'invite chez elle boire un café, et peut être elle même aurait voulu avoir ce courage, mais ils n'avaient pas osé... petit pincement de coeur, mais pas grave, il se rattraperait avec la retrouvaille de son frère Franck -fermons la parenthèse.

Aujourd'hui, le jeune actionnaire avait endossé l'apparence -tellement simpe- de Mister Y. Il avait une affaire. Sa seconde grande affaire depuis qu'il était à Gotham pour des buts secrets et grandioses. L'homme qu'il allait rencontrer, il ne l'avait jamais vu : il se faisait appeler The Fool, sa vraie identité il ne l'avait pas donné. Tout avait commencé quand très récemment, Mister Y avait fait passer la demande d'un mercenaire puissant dans une agence de mercenaire. Rapidement, il avait été contacté par un jeune homme à l'accent anglais : au téléphone, ils s'étaient un court temps entretenu. L'autre avait refusé de lui donner autre chose que son surnom. Cela importait peu en vérité, car Y avait pu obtenir toutes les informations qu'il souhaitait sur cet individu, en arrosant un flic peu idéaliste qui pouvait avoir accès à son dossier. Et il l'avait ahurit : recherché par la police, cet homme était une incroyable machine à tuer, un monstre totale, une enflure comme on en voit rarement. Aussi dangereuse qu'effrayante. L'atrocité de ces meurtres n'égalait que leur quantité. Un tueur parfait. Cela ne faisait que lui plaire, malgré sa haine paradoxale du crime et du meurtre. Cet homme entre ses mains, Y pouvait se sentir enfin puissant. Mais il s'agissait de voir s'il était manipulable, de confiance, et bien sûr, s'il ne risquait pas de se retourner contre son employeur. Il verrait.

Son garde du corps Cyril et un autre de ses hommes étaient de chaque côté de l'homme d'affaire. Il fallait prendre cette pénible mais indispensable précaution. Le serveur passa pour donner la commande. Il était l'heure, The Fool viendrait d'un instant à l'autre.

[ Quelques jours plutôt ]

C'était un soir pluvieux à Gotham depths... Tout le monde porte son parapluie et courait se réfugier sous un toit. Au milieu de toute cette foule, un homme ne portait pas de parapluie non, il avait seulement une capuche pour se protéger. Un long manteau noir à capuche, un pantalon et des bottes de la même couleur.. L'homme avançait tête basse, il n'avait pas l'air envie que les gens voient son visage à première vue... Abrégeons le suspens, c'était Fool... Il semblait désemparé depuis qu'il avait quitté le White Box et il s'est juré d'y retourner dés qu'il aura mis un terme à la vie de ce foutu flic qui s'est mis en travers de sa route. Mais toutes ces armes et son argent est resté là bas... Tout à été saisi par le GCPD. N'ayant plus de salle de torture, il devait mettre une pause à son addiction : le meurtre. Et pourtant sa frustration était à son comble !
Mais un bout de papier apporta soudainement toute l'attention du meurtrier sur la barrière d'un pont. On pouvait lire dessus : Cherche un mercenaire compétant. Appelez au 555-0163.

* C'est une blague ? *

Fool prit immédiatement son portable, sortit de sa poche et composa le numéro prescrit sur le petit bout de papier blanc. Il resta au milieu, sous la pluie en attendant que l'homme qui a posté cette annonce ne réponde.
Etait-ce réellement une blague ou bien l'homme qui a posté cette annonce est sérieux ? Mettre une annonce comme ça, disant qu'il cherche un mercenaire, noir sur blanc en mettant son numéro. De toute façon, la police ne passe que rarement ici...
Puis le téléphone décrocha.

-" C'est pour le petit bout de papier que vous avez laisser traîner à Gotham depths "

-" Votre nom ?"

L'Anglais hésita un peu puis, donna le même nom qu'il avait donné au policier venu au White Box.

-" Fool."

-" Votre vrai nom."

-" Fool."

-"Bon, je vous donne rendez-vous à Midtown dans le seul restaurant dans le quartier français, mercredi à vingt-deux heures."

-"Biiip"

[ Aujourd'hui ]

Habillé exactement de la même façon que la dernière fois ou Jin a eu le type au téléphone, sous la même pluie torrentielle tête baissé, il avançait d'un pas précipité vers son lieu de rendez vous. Couteau, pistolets, grappin et fil à mousqueton, cachés sous son manteau, au cas où son "entretient d'embauche" prendrait des circonstances... Affreuses pour le monsieur qui attend Fool au restaurant.
Jin débarqua dans le restaurant comme un ouragan, la tête encapuchonné. Dos à l'homme en question, il cherchait à ne pas montrer son visage. Il baissa alors la tête suffisamment pour qu'il ne puisse voir que les mèches de cheveux qui pendaient devant sa figure. D'un coup d'oeil, il remarqua que seul des couples certainement mariés occupés les tables sauf... Un type en costard cravate, avec il semble, deux gardes du corps... Aucun doute pour Fool, c'était lui ! Toujours la tête encapuchonné, il s'assit sur la chaise face à l'homme, tête baissé. A première vue, on pourrait penser que Fool est un trisomique mais il a des raisons d'agir ainsi...
Il sortit rapidement un masque blanc, dont un petit sourire est affiché dessus ainsi qu'un éclair pourpre qui traverse l'oeil droit. Le même masque qu'il porte lorsque il se balade, vole, tue ! Il prit un air plus confiant, et se décontracta sur sa chaise.

- " Ravi de vous rencontrer, je suis Fool."

Mister Y accueillit l'arrivant d''un sourire. Le sourire c'est toujours bon pour les affaires. Ainsi c'était cet homme ? A première vue il avait l'air aussi efficace qu'à la lecture de son casier judiciaire. C'était bon. Il faudrait être prudent, avec ces hommes on ne sait jamais.

-Bienvenu mister... Fool, puisque vous désirez qu'on ne vous appelle qu'ainsi. Mais il n'y a pas que moi qui devrait me plier à certaines règles. Mes hommes vont devoir vous fouiller.

Aussitôt, sans attendre que le tueur s'exprime, les deux hommes de Y le fouillèrent. Après quelques secondes, un d'entre eux se tourna vers son patron :

-Il est plein d'armes !

Y ne fut pas loin de rire. Cet homme avait du culot, décidemment ! Il soupira, comme excédé de cet enfantillage :

-Vous allez hélas devoir nous remettre vos armes si vous souhaitez que l'entretien ai lieu. Nous glisserons vos armes sous la table et vous les récupérerez toutes à la fin. Ne vous inquiétez pas, les teneurs de ce restaurant ne se plaindront de rien de ce qu'ils verront -ici on est à Gotham.

Mister Y sentit la fureur contenue de l'homme et son humiliation lorsqu'il fut fouillé. Ilétait déçu que l'entretien commence mal, mais il ne pouvait faire autrement, Gotham est remplie de fous qui peuvent péter les plombs à tout moment et ne sont esclaves d'aucune logique, il faut coute que coute prendre des précautions fondamentale. Il accueillit l'acceptation visiblement difficile du meurtrier avec un sourire gratifiant. Il pouvait énerver les gens à sourire souvent comme ça, mais que voulez vous, il avait le sourire facile, la gratitude envers l'instant, et il restait sincère avec lui même -et les autres.

Il s'apprêtait à débuter la routine de l'entretien d'embauche, quand l'autre le coupa, avec une insolence qui ne lui plu guère :

"Pour le prix, je ne prend pas par tête, mais comme bon me semble. Si vous m'avez moi, je vous conseille de me faire faire un truc de folie car le prix vous paraîtra tout aussi fou. C'est un conseil que je vous propose, pour que ce soit bon marché car mon prix est non négociable."

Ah ? Mister Y fronça les sourcils ; ce n'était pas pour se voir imposer des conditions qu'il avait fait venir cet homme, mais au contraire pour lui faire accepter le marché qu'il avait paufiné.

-" 500 000 dollars."

Y sursauta (intérieurement) d'ahurissement. Même pour un millionnaire comme lui dépenser une telle somme était comme se reçevoir une balle dans la cage thoracique. Cet homme délirait, c'était impossible ! Car totalement en inadéquation avec la fonction qu'il reservait à cet homme. Il réfléchit un peu avant de reprendre la parole.

-Ecoutez, vous vous rendez vraiment compte ? C'est exorbitant ! Il faut être... fou pour donner une telle somme à un tueur à gage. Encore plus quand il ne nous a pas prouvé son efficacité sur le terrain. Je ne suis pas un idiot, donc je ne me laisserait pas arnaquer. Parlons des projets que j'envisage pour vous : je compte vous utiliser pour bientôt. A la condition que tout se passe comme je... l'envisage. Là vous seriez sous mes ordres, et pourrez tuer, oui, en grande quantité. Je comptais vous payer vingt-mille dollars par semaine, avec des primes de mérite, et toutes les dépenses en armes et munitions à mes frais. Si vous êtes utile bien sur, dans le cas contraire vous recevrez une prime de départ et je vous congédierait. Aussi, il faudra que je vous ai à mon service plusieurs semaines, voir plusieurs mois, au vu de ce qui va se passer. Pas juste pour un contrat. Je veux d'un mercenaire à la stabilité garantie.

En tout cas, pour avoir eu un tel cran, celui de lui proposer ce marché, dans sa position et avec une telle insolence, il avait sans doute une certaine valeur. Cet homme l'intéressait et l'inquiétait à la fois, il était parfois très lointainement tenté d'ordonner à ses hommes de l'abattre, comme tout homme bon tel que lui.



-Et une dernière chose : ne me prenez pas pour un imbécile s'il vous plait. Parlez moi avec plus de respect. Nous sommes des égaux : je vous respectes, vous me respectez. C'est pas beaucoup mieux, beaucoup plus pratique comme ça ? Ca serait très bien qu'il y ait entre nous une entente cordiale, très bon pour les affaires. Allez... mon ami.

Il souligna cette fin de phrase d'un nouveau sourire.

-" Bon... Je rajoute une condition. Si vous ne l'acceptez pas, je reprends mes armes et je m'en vais. Je veux un stock d'arme à usage personnel. Si vous me mettez, des armes de destruction tel que des lance-roquettes, C4, où autre bêtises dont j'apprécie grandement, je fermerai les yeux sur ma première proposition et nous pourrons nous serrer la main..."

Marc prit la posture de réflexion.

-Vous savez que ces armes sont extrêmement couteuses... cependant j'ai lu votre casier judiciaire et je ne doute pas que vous saurez en faire bon usage. Seul un homme intelligent, courageux et efficace peut arriver à un parcours tel que le vôtre. Je pourrai donc consentir à cela... ce qui n'veut pas dire que vous serez autorisé à me traiter comme une fiente.

Un serveur arriva pour la commande. Il fallait en profiter pour faire une pause. Mister Y commanda une salade en entrée, suivie de magrets de canards et de frites. Puis après avoir attendu que l'autre fasse sa commande, il reprit :

-Le contrat que je vous propose est spécial. En effet, je ne vous engagerait pas tout de suite. Mais dans quelques semaines ou quelques mois -si vous êtes encore vivant et en libérté bien sur, mais j'ai confiance en cela. En effet, c'est là seulement que mes vraies affaires dans le crimes commenceront. Seulement si dans quelques jours ma proposition au commissaire Gordon est acceptée, mais ça c'est une autre histoire. Ce qu'il y a à savoir est que si c'est accepté... toute la ville voudra ma mort. Peut être que des centaines d'hommes m'attaqueront. Et j'aurais besoin de vous pour tuer. Pas tuer, massacrer. Des dizaines d'hommes. Voilà pourquoi le salaire que je vous offrirai est si élevé.

-Vous savez que ces armes sont extrêmement couteuses... cependant j'ai lu votre casier judiciaire et je ne doute pas que vous saurez en faire bon usage. Seul un homme intelligent, courageux et efficace peut arriver à un parcours tel que le vôtre. Je pourrai donc consentir à cela... ce qui n'veut pas dire que vous serez autorisé à me traiter comme une fiente.

Fool se remit à sourire. Lui ? Intelligent ? Non, il est rusé. Courageux ? Non, il est fou. Efficace ? C'est le moins qu'on puisse dire .Traiter quelqu'un de fiente, cela ne revient qu'à Fool, si il le veut ou pas. Souvent, cela change selon ses humeurs. Mais Fool avait encore oublié une autre condition... Certainement pas bien gênante pour son employeur. Il s'apprêta à parler mais un serveur fît son apparition demandant la commande.
Son interlocuteur demanda une salade en entrée suivit de magrets de canard et de frites. Fool, lui hésita entre le tartare et l'entrecôte d'agneau mais après avoir réfléchi, il prit les deux accompagné d'un oeuf au plat.

-Le contrat que je vous propose est spécial. En effet, je ne vous engagerait pas tout de suite. Mais dans quelques semaines ou quelques mois -si vous êtes encore vivant et en libérté bien sur, mais j'ai confiance en cela. En effet, c'est là seulement que mes vraies affaires dans le crimes commenceront. Seulement si dans quelques jours ma proposition au commissaire Gordon est acceptée, mais ça c'est une autre histoire. Ce qu'il y a à savoir est que si c'est accepté... toute la ville voudra ma mort. Peut être que des centaines d'hommes m'attaqueront. Et j'aurais besoin de vous pour tuer. Pas tuer, massacrer. Des dizaines d'hommes. Voilà pourquoi le salaire que je vous offrirai est si élevé.

Fool hocha doucement la tête en signe de compréhension. A présent, son ventre gargouillait, c'est pour cela qu'il cria aux serveurs de se bouger un peu plus.
Il pencha son masque sur le côté ne laissant que sa bouche à découverte. D'ailleurs, sa bouche était marqué d'une grosse balafre. Fool prit un morceau de pain dans un petit panier sur la table et le mangea.

- "Hmm... Rien avoir avec le vrai pain Français. Bon, c'est d'accord mais j'aimerai que vous me faîtes une fleur. J'aimerai avoir un endroit ou dormir... En effet, mon entrepôt a été saisi par la police et je ne peux plus y retourner... Si vous me faites ça, j'oublie tous les points négatifs que j'avais sur vous jusqu'à présent. "

Quand l'autre avait retiré son masque pour se goinfrer de pain, il avait dévoilé une énorme balafre. Ca devait pas le déranger, au contraire. Cette grande cicatrice, plutôt que d'effrayer Mister Y, agrandit son évaluation de cet homme.

- "Hmm... Rien avoir avec le vrai pain Français. Bon, c'est d'accord mais j'aimerai que vous me faîtes une fleur. J'aimerai avoir un endroit ou dormir... En effet, mon entrepôt a été saisi par la police et je ne peux plus y retourner... Si vous me faites ça, j'oublie tous les points négatifs que j'avais sur vous jusqu'à présent. "


Il n'eut pas besoin de réfléchir longtemps.

-Quand j'aurais acheté mon quartier pour que la distribution de stupéfiants ai lieu, je pourrai vous offrir un toit, mais pour l'instant mon entreprise est encore trop chétive. Je peux par contre vous payer une chambre d'hotel correcte pour plusieurs mois, jusqu'à ce que vous me soyez utile.

"Nous sommes d'accord sur tout maintenant, je crois ?

-Quand j'aurais acheté mon quartier pour que la distribution de stupéfiants ai lieu, je pourrai vous offrir un toit, mais pour l'instant mon entreprise est encore trop chétive. Je peux par contre vous payer une chambre d'hotel correcte pour plusieurs mois, jusqu'à ce que vous me soyez utile. Nous sommes d'accord sur tout maintenant, je crois ?

Fool hocha la tête de nouveau. Pour lui, l'entretien d'embauche était fini, il travaillait pour cet homme dont il ne connaissait même pas le nom... Ni nom, ni surnom... Il ouvrit la bouche pour lui poser la question mais le serveur vint leur apporter leurs plats d'entrée, mais à Fool se fût un beau tartare dont on avait déposer un oeuf au plat dessus. Le serveur faisant sembler de ne pas être troubler par le masque du Fool lui signala que l'entrecôte arrive bientôt. L'anglais ne l'écoutait pas, il avait déjà englouti l'oeuf et mangé la moitié du tartare. Un silence s'installa pendant que Fool mangeait comme un goinfre sans écouter si quelqu'un lui parlé. L'entrecôte arriva puis elle fut tout aussi dévoré, puis rongé à l'os par l'affamé. Le boucher s'essuya la bouche avec sa manche, tourna les yeux vers son employeur et lui demanda :

-" Comment puis-je vous appeler ?"

Fool avait laissé son entrecôte rongé sur l'assiette et s'attaquait maintenant au pain de la table, en mangeant par paire. Le bruit émit par sa bouche lorsque il mange, dérangeait sérieusement les autres clients qui étaient, eux assis avec leurs conjoint. Une femme fît la remarque à un serveur qui s'empressa d'aller demander à Fool de faire moins de bruit en mangeant. Ce dernier tourna la tête vers le serveur, se mettant dos à son employeur et leva doucement son masque... Le serveur sursauta, et prit un air apeuré avant de repartir dans la cuisine, deux fois plus vite qu'il fût venu.
Après cela, Fool remit son masque et tourna la tête vers son interlocuteur.

Y fixa l'homme. Il mangeait comme un porc, c'était vrai. Mais chacun a sa nature ; si cet homme était dérangé ce n'était pas sa faute, il fallait l'accepter tel qu'il était, d'autant qu'il avait un passé difficile. N'empêche, c'était un vrai animal. Et... oh non, quand même pas s'essuyer avec la manche ! Tant pis, il n'allait pas lui ordonner de bien manger quand même.

-" Comment puis-je vous appeler ?"

Marc se rendit compte de son oubli. Il éclata d'un franc rire :

-Ah, c'est vrai, je n'vous avait même pas dit comment vous pouviez m'appeler, quel imbécile je suis ! Appelez moi Mister Y. Dans les affaires "souterraines" tout le monde me connait par ce nom. Au fait, quand nous nous séparerons je souhaiterai que vous me serriez la main. Un contrat ne marche pas s'il n'y a pas d'entente.


Il regarda le masque du monstre. Ce masque, il avait ressenti un peu d'angoisse en le voyant, mais ça lui avait aussi plu, plu d'avoir un tel mercenaire. Il ne serait surement pas aisé de le manipuler, mais Mister Y ne regrettait pas que le marché ai été conclu. Cet homme irait surement aussi loin qu'il le souhaitai quand le moment serait venu -s'il venait.

-Ah, c'est vrai, je n'vous avait même pas dit comment vous pouviez m'appeler, quel imbécile je suis ! Appelez moi Mister Y. Dans les affaires "souterraines" tout le monde me connait par ce nom. Au fait, quand nous nous séparerons je souhaiterai que vous me serriez la main. Un contrat ne marche pas s'il n'y a pas d'entente.

Fool croisa les bras et hocha rapidement la tête, l'air pressé. En effet, ce qu'il redoutait maintenant c'est que la police se pointe. Il était maintenant un cas recherché et il sait que dans son cas, mieux vaut ne pas rester au même endroit trop longtemps... Les gens sont trop traîtres, et vous balancent pour une mie de pain voir même pour le plaisir ! Comment voulez vous faire disparaître la misanthropie de Fool dans ces conditions ? Et même calmer ses pulsions meurtrières ? Mais ça, c'est une autre histoire...

-" Bien, alors si ça ne vous ennuie pas, je vais y aller... Je n'aime pas trop traîner. Vous avez mon numéro... Appelez !" Dit il en imitant le téléphone avec sa main droite.

L'anglais se leva brusquement faisant un boucan en reculant la chaise, et tendit sa main ganté vers Mister Y qui la serra. Sans demander, il arracha ses armes aux hommes de main de son employeur en leur lançant un regard glaçant, signifiant de ne surtout pas broncher au risque de finir comme le pauvre tartare, ou l'entrecôte d'agneau... Il remit aussitôt sa capuche, cacha ses armes ou sa longue veste noire puis sortit rapidement du restaurant français, laissant son employeur, payer l'addition...
Une voiture de police du GCPD passa et Fool tourna aussitôt le dos à cette dernière se retrouvant face à la vitrine du restaurant, plus précisément face à Mister Y qu'il regarda une dernière fois, avant de traverser la route et disparaître au coin d'une rue.

[ A toi de conclure. ]

-" Bien, alors si ça ne vous ennuie pas, je vais y aller... Je n'aime pas trop traîner. Vous avez mon numéro... Appelez !"

-Bonne route alors. Croyez bien que quand la nécéssité viendra je vous appelerai. L'addition du repas est à mes frais, car j'imagine que ce n'est pas dans vos moyens.

L'autre lui tendit la main. Il avait accepté cette broutille, et c'était bien. Cependant, quand Mister Y l'empoigna il sentit comme une petit chose vaguement lui glacer le sang. Il sentait le danger que représentait cet homme dans sa poigne. S'il y avait une seule personne dangereuse à Gotham, c'était lui. Ca n'en était que mieux, tenta t'il de se dire.

Il le vit ramasser ses armes sans politesse, sans attendre le feu vert. Rien de grave, cet homme avait mal prit qu'on lui retire ses armes, ce retournement était ce qu'il y a de plus normal. Quand il sortit Y se sentit mieux. Tout à la fois de son départ et de son assurance d'avoir à son service un homme d'une telle dangerosité, efficacité, monstruosité... dans un avenir prochain si tout se passait comme il le souhaitait.