Il n'y a rien de pire que cette douleur. Vous sentez le minuscule organe se déchirer, et un liquide s'écouler à l'intérieur ; vous croyez à une hémorragie interne ; vous apprendrez plus tard qu'il s'agissait du pus qui se répandait dans votre corps. Une péritonite, vous vous en souvenez toute votre vie. C'est ce qu'il y a de plus douloureux, répugnant et effrayant tout à la fois. C'est la déchirure de l'appendice et la propagation du liquide infectieux dans le corps, que vous sentez dans toute leur entièreté. C'est ce qu'il arrivait à Marc, et ce moment lui faisait perdre toute dignité. Il hurlait, hurlait, et vomit sur sa chemise de patient. Il suppliait au infirmiers de venir. S'il était devant la route il se serait jeté sous la première voiture. Il était maintenant à des galaxies de Mister Y, il n'était plus qu'un homme dévoilé, pathétique et fiché. Il en était réduit à bénir mille fois sa chance d'avoir eu la péritonite peu de temps avant l'opération, alors qu'il était déja à l'hopital. Il avait compris à ses douleurs qu'il était atteint d'appendicite et s'était rendu immédiatement à l'hôpital central. Mais laissons cette histoire banale, et allons directement à ce qui a de l'intéret

Pour calmer sa douleur insupportable, une infirmière l'avait conduit dans une pièce. Elle l'avait mis sous morphine, avait relié le tube à sa veine. Avant que les effets ne se fassent, lui, remuait de toutes ses forces... c'était horrible, insupportable, il donnerait, quoi ? Tous ses projets à Gotham pour que ça s'arrête ! Il criait, gémissait, remuait, et...

-Calmez vous.

La voix douce, appaisante de l'infirmière. Enrobée d'un accent qui ne faisait que la rendre plus belle.

-Ca va aller.

Il se sentit comme envahit par cette voix. La femme le regardait, ses yeux dans les siens. Des magnifiques yeux verts qui exorcisent une seconde sa souffrance physique tant ils l'absorbaient. Ses cheveux blonds pendaient en cascade au dessus de lui. Elle semblait étinceller. Et là, Marc comprit une chose : il n'avait jamais rien vu de plus beau. Rien de plus beau que cette femme qui lui disait :

-Ca va aller.

Il tenta de cesser de gémir, rien que pour elle. Vous savez ce que c'est un coup de foudre ? Nombreux sont ceux qui pensent que ça existe pas. Mais là il comprenait ce que c'était. Jamais il n'avait connu ça. D'ailleurs en 27 ans jamais il n'avait été vraiment amoureux. Les femmes ne l'intéressaient que peu, et c'était réciproque. Il n'a jamais dépassé une histoire de plus de quelques jours, mais malgré ce constat qui lui pesait comme une lourde honte, il ne s'en était jamais beaucoup plaint. Et là, tout le desespoir de ces années perdues jaillit. Il avait les larmes qui lui montaient aux yeux, et il ne pouvait plus rien regarder d'autre qu'elle. "Jessica Morand" il y avait écrit sur son badge. Jessica Morand, curieusement ce nom lui disait quelque chose... La morphine avait fait son effet, il ne souffrait plus. Maintenant il voudrait qu'elle reste là "sur lui", longtemps... il fantasmait sur ses mains chaudes frottant son corps. Il voulait qu'elle lui ouvre le coeur, qu'ils débutent une conversation infinie. Est-ce qu'elle lisait ça dans ses yeux ? Est-ce qu'elle voulait la même chose ? Si seulement...

Les jours passaient dans l'hôpital, Marc était installé dans un lit confortable. Il faudrait une semaine avant qu'il ne se remette, et réapprenne à marcher. Il reçut quelques visites de ses hommes. Aussitôt qu'il était seul avec eux, il leur demandait de faire des recherches sur Jessica Morand : il n'y avait pas de problème, ils enverraient tout de suite un détective faire des recherches. Il aurait aimé pouvoir avoir des résultats en trois jours, mais il savait bien qu'il devra attendre plusieurs semaines. En attendant l'infirmière le hantait, l'obsèdait. Elle revenait parfois lui rendre visite, et c'était un véritable rayon de soleil. Mais ces moments étaient trop courts, et elle se retirait toujours rapidement, le laissant seul dans sa douleur... si seulement elle pouvait rester longtemps, seul avec lui, c'était son rêve. D'ailleurs, lorsque vennait le moment dans la journée où elle lui annonçait qu'elle se retirait, il avait l'impression qu'il y avait entre eux une sorte de gêne, comme si elle lisait dans ses pensées, ou ressentait la même chose. Mais non, il délirait... Il n'avait jamais rien ressenti de tel pour une femme, et ça le rendait idiot. Et il n'avait jamais vu d'aussi belle femme

Il remarqua par ailleurs que le visage de la jeune infirmière était triste. Lorsqu'elle lui parlait sa voix semblait recouvrir un grand mais discret mal être, il en était certain. Il fallait tenter d'éluder ça.

Puis vint l'avant dernier jour à l'hopital. Il était en train de prendre un médiocre repas, quand il se souvient précipitemment d'un nom : Franck Morand. Le Cannibal. Bien sur. Serial killer célèvre, cet homme avait fait la une dans les journaux lors de son arrestation dans le pays il y a trois ou quatre ans, et les scribouillards s'étaient amusés à le renommer "Hannibal". On avait reparlé de lui lorsqu'il avait été transféré à l'asile d'Arkhham. Comment avait-il pu l'oublier ? Puis il y a peu, un éminent ami journaliste en avait parlé en personne avec Marc lors d'une soirée cérémonieuse. Maintenant il paraissait que Morand... travaillait avec le GCPD, c'était bien ça. Alors il réfléchit, il réfléchit. Et il eut une idée.

Par chance, cet après-midi, Jessica entra dans sa chambre ; elle lui demanda s'il arrivait à marcher sans rester plié en deux. Il prit conscience que c'était le moment de lui parler. Elle s'apprêtait à sortir lorsqu'il lui dit :

-Jessica, écoutez, je voudrais parler avec vous.

Il avala toute sa salive avant de se lancer :

-Etes vous la soeur de Franck Morand ?



[je me suis permis de te faire dire trois phrases Jessica, j'imagine que ça va pas te révolter. dis-moi juste si ça t'embête. à ta plume ]

Jessica allait voir son patient qui était atteint d'une péritonite , il fallait qu'il essaye de marcher sans se plier . Je regarda quelque dossier et marcher dans les couloirs pour allait le voir . Il était assez étrange car quand je venais le voir il me regarder avec des étoiles dans les yeux , j'étais assez gêner . J'avais toujours ce mal être dans ma tête je pensais a mon frère , a ce Mathéo Sanchez .
Je rentra dans la chambre , en lui demandant qu'il fallait qu'il essaye de marcher sans se plier et la il me dit .

-Jessica, écoutez, je voudrais parler avec vous.

Cette question , me parait étrange . Mais je suis tellement curieuse que je dit un petit oui de la tête en guise de réponse . et la

-Etes vous la sœur de Franck Morand ?

Je le regardait , avec un regard neutre qui voulait rien dire . Cette question pourquoi il la poser , non ce n'est pas possible , je sentait les larmes montés mes yeux brillais car ils étaient noyer de larmes . Je me sentais vraiment mal , mes jambes tremblait de plus en plus , j'avais chaud , mon cœur s’accélérait , je pris le fauteuil qui était à coter du lit du patient je m'assit et le regarda toujours , je décidais de répondre .

- Oui et alors ? il y a un probléme ?

Je n'avait jamais parler comme sa a un patient , ou même quelqu'un qui me posait cette question , mais j'en ai marre .

(passage au présent cette fois, je trouve ce temps plus approprié -et tiens, pourquoi pas à la première personne ? Ca sera comme mon roman )

"Oui" fait-elle de la tête. Ce manque d'enthousiasme a beau n'avoir rien d'incongru, j'en ai un pincement au coeur. Visiblement elle est loin de se douter ce qu'elle est déja pour moi -mais comment pourrait-elle s'en douter ?

Et là, après que je lui ai parlé de son frère, le choc. Je vois sa respiration s'arrêter, les larmes humidifier ses yeux, son visage contenir les tremblements. Aussi empathique et courtois que je sois, je suis content de moi. Et elle prend le fauteuil, juste à côté de moi. Il y a presque quelque chose d'intime à ça, comme si elle avait franchi la barrière de mon jardin. J'en ai le coeur qui bat, le trac. Allez Marc, il s'agit d'être fort, et de pas montre tes faiblesses, une femme ne regarde que comme une larve un homme qui montre qui se sent si peureux et fragile face à elle. Et tu es Mister Y, un homme fort et indépendant.

- Oui et alors ? il y a un problème ?

Je suis quelque peu décontenancé par cette question, je me demande si je suis sur le bon terrain. Mais je retrouve vite mes moyens :

-Rien, je me posai cette question pour savoir, parce qu'en apprenant votre nom j'ai fait le lien, et je voulais satisfaire ma curiosité.

Rien de ce qu'il disait ne lui convenait. Décidemment cette femme le changeait complètement de ses habitudes, le mettait hors de sa carapace, à vif : dans la vie de tous les jours Marc Rotberg surprenait par son audace et sa constante confiance en soit, presque jusqu'au déraisonnable. Il poursuivit :

-Puis-je vous poser une question personnelle ? Etes-vous encore en contact avec lui, le voyez vous encore ? Parce qu'étant donné les... choses terribles qu'il a faites, je comprendrai que non. D'autant qu'après ce qu'il a fait, passer des moments seul avec lui doit être assez... effrayant.

Il attendit avec une inquiétude refoulée la réponse de la belle infirmière.

-Rien, je me posai cette question pour savoir, parce qu'en apprenant votre nom j'ai fait le lien, et je voulais satisfaire ma curiosité.

J'était inquiéte de savoir si il allait s’arrêter la ou continuez de me parler . Mais il décida de continuer .

-Puis-je vous poser une question personnelle ? Êtes-vous encore en contact avec lui, le voyez vous encore ? Parce qu'étant donné les... choses terribles qu'il a faites, je comprendrai que non. D'autant qu'après ce qu'il a fait, passer des moments seul avec lui doit être assez... effrayant.

Mais quesqu'il me veut a la fin . Pourquoi tout le monde veut savoir . Sa m'énerve de plus en plus , je serre les poings et les dents pour me contrôler car avant tout c'est mon patient . Je décida de lui répondre , assez simple .

-Non je ne suis plus en contact avec lui , depuis la mort de nos parents c'est a cause de sa qu'il aussi cruelle . Je ne l'ai plus revue d'accord ? je suis venue ici avant tout pour changer de vie et essayer de le retrouver car c'est le seul qui me reste dans ma famille , j’espère qu'il a changer .

Mes larmes couler en silence , je regarder le sol .

Quand elle a finit de parler ses larmes coulent. Je suis embarrassé, j'aimerai savoir quelle réponse est la plus appropriée. Mais une chose m'a frappé :

-Je suis venue ici avant tout pour changer de vie et essayer de le retrouver car c'est le seul qui me reste dans ma famille , j’espère qu'il a changé.

Elle n'est plus en contact avec lui ? Elle veut entrer en contact avec lui ? Quelque chose prend forme dans mon esprit : une porte. Et cette porte s'ouvre, délivrant une cascade de lumière dorée. Alors, j'approche de cette porte, hésite quelques secondes sur le seuil, et la traverse. Je me retrouve dans un champ de blé secoués par le vents, sous un ciel bleu pur nimbé de lumière or. Du moment que je suis ici, dans ce monde de sanctification, je suis un autre. Un autre qui s'est découvert un but : je ferais tout à dater de ce jour pour elle, je ferais tout pour son bonheur. Tel est mon objectif maintenant -en plus de celui de couler la pègre.

Guidé par ce nouvel instinct, je reprends :

-Vous ne savez pas où il est ? Vous savez, je peux vous aider à le retrouver. Mieux, je peux le retrouver, j'en ai les moyens. Qu'en dites vous ?

-Vous ne savez pas où il est ? Vous savez, je peux vous aider à le retrouver. Mieux, je peux le retrouver, j'en ai les moyens. Qu'en dites vous ?

Je ne savais pas quoi faire . Esque je peut lui faire confiance a ce patient ? .

-D'accord , je veux bien accepter votre aide . Et non je ne sais pas ou il est ..

Enfin je vais le retrouver , enfin j'espére au fond de moi qui me reconnaitra .



(désolé mais j'avais pas trop d'inspiration la ^^ )

-D'accord , je veux bien accepter votre aide . Et non je ne sais pas ou il est ..


Je fait un geste du menton approbateur et lui décoche le plus aimable de mes sourires.

-Pour retrouver sa trace il me faudra payer un détective "spécial", et user de mes relations. Si ça ne marche pas je devrais peut être corrompre un représentant de la loi pour qu'il me révèle son habitation. Je devrai aussi vous fournir une protection pour le moment de vos retrouvailles, qu'il ne vous arrive pas d'emmerdes. Quoiqu'il en soit, c'est au dessus de vos moyens, et c'est à mes frais.

Je laisse passer quelques secondes pour qu'elle puisse digérer, et reprends :

-Cependant, je vous demanderai en échange un service. Un petit service, rien d'énorme ni d'effrayant, rassurez vous.

-Pour retrouver sa trace il me faudra payer un détective "spécial", et user de mes relations. Si ça ne marche pas je devrais peut être corrompre un représentant de la loi pour qu'il me révèle son habitation. Je devrai aussi vous fournir une protection pour le moment de vos retrouvailles, qu'il ne vous arrive pas d'emmerdes. Quoiqu'il en soit, c'est au dessus de vos moyens, et c'est à mes frais.

- Si vous le souhaitez ..

-Cependant, je vous demanderai en échange un service. Un petit service, rien d'énorme ni d'effrayant, rassurez vous.

Mais quelle service ? sa me semble louche tous sa .

- Dite , c'est quoi que je pourrais vous faire ? .

- Dites, c'est quoi que je pourrais vous faire ?

-Voilà ce que je veux : de la gratitude. Juste un peu. Pas besoin de me l'exprimer, juste de le penser. Ensuite, pour parler de choses plus concrètes... je souhaiterai que vous passiez une soirée avec moi dans un restaurant. Nous ne ferons rien d'autre que discuter et manger. Vous ne serez pas obligée d'accepter ma compagnie jusqu'à chez vous, vous pourrez rentrer seule. Je ne vous demanderai qu'une seule heure de votre existence en ma compagnie, voilà.

Il s'arrête, la peur palpitant en lui, bien qu'il sait avoir tenu le bon discours. Pu***, jamais il aurait cru devenir un jour une telle personne pour quiconque. Mister Y est tourné au ridicule par le coeur de Marc Rotberg. Peu importe. Il a un nouveau destin, auquel il ne cherchera pas à se fausser.

-Voilà ce que je veux : de la gratitude. Juste un peu. Pas besoin de me l'exprimer, juste de le penser. Ensuite, pour parler de choses plus concrètes... je souhaiterai que vous passiez une soirée avec moi dans un restaurant. Nous ne ferons rien d'autre que discuter et manger. Vous ne serez pas obligée d'accepter ma compagnie jusqu'à chez vous, vous pourrez rentrer seule. Je ne vous demanderai qu'une seule heure de votre existence en ma compagnie, voilà.
s
Sa me touche , ce qu'il me demande . Je vois très bien qu'il a peur que je réponde non . Il a l'air super gentil et en plus il est mignion , sa va me faire sortir en plus . Il me fait rire , on dirait que je lui plait , faut pas que je me fasse des films .

- Je suis d'accord , a une condition que vous me ramener chez moi , je n'aime pas trop être seule , dans les rues j'en ai déjà eu l'expérience .

- Je suis d'accord , a une condition que vous me ramener chez moi , je n'aime pas trop être seule , dans les rues j'en ai déjà eu l'expérience .

J'y crois à peine ! Tout c'est passé comme je l'espérait. Non seulement elle accepte sans peur mon service mais elle m'offre celui que je veux. Décidemment... d'ailleurs je sais pas lequel des deux est le plus important pour moi. Peu importe après tout.

-Bien, luis dis-je. Donnez-moi votre numéro, je vous préviendrai dés que j'aurais trouvé la trace de votre frère, et nous verrons comment organiser votre rencontre. Je vous souhaite de retrouver le bonheur avec lui. Et pour le restaurant, pas de problème, je vous accompagnerai jusqu'à chez vous. J'emmènerai avec nous deux de mes hommes même, on est jamais trop protégés dans les rues de Gotham.

Voilà qui est fait. Cependant, j'ai l'étrange sentiment qu'en mettant mon coin dans cettte histoire je vais provoquer un grand bouleversement dans un coin de Gotham. Comme c'est souvent le cas dans la ville du chaos...