Après avoir dormi dans l'église de Last Hope, il fut conduit par deux gardes de la PPNGC dans un lieu très sécurisé. Il voyait un immense mur et savait que la liberté se trouvait derrière. C'était sans aucun doute les douanes qui relie New Gotham City à Gotham City. C'était au sujet de sa réinsertion que Franck avait été convoqué ici. Le cannibale fût fouillé avant qu'on le fasse entrer dans le bâtiment. Il n'avait rien sur lui de dangereux. Il pouvait maintenant rentrer dans le bâtiment.

Les gardes qui escortaient Fanck n'avaient pas dit un seul mot depuis leur départ. Le Cannibale réfléchit aux arguments qu'il pourrait donner à la personne qui s'occuperait de sa réinsertion. Il pria pour que ce ne soit pas le Docteur Jeremiah Arkham, Franck n’aimait pas cet homme. Ils arrivèrent dans une sorte de salle d'attente. L'un des gardes cria sur le Cannibale de s'asseoir sur l'une de chaises et lui donna un ticket avec le nombre 367. A côté de lui se trouvait un homme qui était aveugle. Les gardes étaient partis boire un coup dans une salle à côté. Le Cannibale posa une question à l'homme qui était à côté de lui.

- Bonjour, je me présente je suis le Docteur Morand. Avant que vous ne passiez, j'ai quelques questions. Que vous es t-il arrivé ?

Franck se passa pour un docteur. L'homme qui était à côté de lui ne pouvait connaître la véritable nature de Franck Morand.

- Je suis journaliste, des criminels m'ont attaqués. C'est là que j'ai perdu la vue.

- Vous êtes venu ici pour rentrer à Gotham ?

- Je suis ici pour faire ma demande pour rentrer à Gotham.

Un microphone appela le numéro 346, le Cannibale était sur d'attendre plusieurs heures. Mais il regarda le ticket du journaliste. Son numéro était celui du 346. Il échangea les ticket puis se leva. Les gardes se précipitèrent vers le Cannibale. Il rentra dans une pièce avec les deux gardes. Il y avait une table et deux siège. Il s'assit et regarda l'homme qui était devant lui. Cet homme lui tournait le dos mais allait sûrement se retourner. Il ne vit rien sur la table qui aurait pu lui donner des informations utiles à Franck Morand. L'entretien allait bientôt commencer.

Une journée bien longue que celle d'aujourd'hui. Le docteur Hurt s'était rendu aux douanes pour signer des documents, superviser certains dossiers et faire passer quelques entretiens.
Il avait entendu et subit plusieurs criminels lambdas, aussi inintéressants que le commun des morts. Hurt avait posé quelques questions, signé quelques dossiers et avait rendu à Gotham quelques uns de ses ennuyeux citoyens.
Derrière son bureau, il commençait à s'impatienter, ses doigts couraient sur le table signifiant son agacement.
N'ayant pas eu le temps de lire tous les profils, il ne savait pas à quoi s'attendre avec ce "Fanck Morand" dont le nom semblait ...commun.
Le psychiatre se leva, sortit chercher un café à la machine, regarda sa montre avec impatience lorsqu'un de ses employés lui apporta le dossier.
En le parcourant rapidement, le diable dû reconnaître qu'il s'était trompé, Franck Morand semblait alléchant : cannibale, manipulateur... Un véritable confrère, même si malgré tous ses vices, le docteur Hurt n'avait jamais dégusté de chair humaine.

C'est donc plus guilleret qu'il regagna son bureau, prenant bien soin de ne rien laisser transparaître de tel, et s'installa sur son fauteuil.
L'on finit par amener cet éminent personnage, entravé bien évidement jusqu'à l'audience.

" Bonjour, je suis le docteur Hurt. Pourquoi êtes vous ici ? "

Une entrée en matière classique mais directe.

Franck regarda attentivement le psychiatre, cet homme était très élégant et séduisant. Il savait qu'il n'avait pas peur de lui. Il avait sûrement eu affaire à plus coriace qu'un ex-prof de philo cannibale mais cela ne l'intéressait pas. Sa seule motivation était de sortir de New Gotham City. Il était sûr que l’entretien avec Hurt serait moins compliqué qu'avec Jeremiah. Mais par la suite, il verra qu'il s'était trompé. Le docteur Hurt prit la parole.

" Bonjour, je suis le docteur Hurt. Pourquoi êtes vous ici ? "

Le Cannibale n’attendit pas des heures avant de répondre, sa liberté était en jeu. Il n'avait aucune envie de retourner en camisole à l'asile d'Arkham.

- Mon nom est Franck Morand mais vous apporte-t'il quelque-chose sur mon identité ? Je ne crois pas non. On dit qu'un être humain est caractérisé par ses actes mais je pense qu'il y a autre chose. Au plus profond de notre être se trouve le cerveau, cette magnifique machine bien huilée, cet ordinateur sophistiqué. Mais limiterions-nous alors l'homme à un robot ? Dans mon cas, on dira que j'ai commis des horreurs dignes d'être punies par les lois de ce pays mais on m'a dit que c'était inutile. Pensez-vous que l'on fait quelque-chose sans raison ? Qu'il n'y aurait aucun but ? Je reviens d'un entretien avec le docteur Jeremiah Arkham et je viens pour me réinsérer dans la société. J'aurais pu passer une heure à répondre à votre question mais je n'ai pas le temps de m'attarder, je veux vivre.

Franck parla très vite mais ce qu'il disait était compréhensible. Il parlait comme ça à l'époque quand il était professeur de philosophie. Il se demandait ce qu'allait dire le docteur Hurt. Jusqu’à maintenant, il ne l'avait guère beaucoup entendu.

Franck Morand avait décidé de la jouer droit au but, arrogant dans son intelligence et paraissant très hautain.
Le diable eut un regard attendrissant à son égard, manifestement ironique.

" Lorsqu'un ordinateur ne fonctionne plus correctement, on le répare et si c'est impossible on le jette. Me conseilleriez vous de vous ouvrir le cerveau pour fouiller là dedans, et vous mettre à la casse si je ne trouve pas de trace d'un dysfonctionnement ?"

Le docteur joignit ses main sous son menton et poursuivit sur un ton moins amical, une demi lueur noire pouvait se lire dans son regard pour peu que l'on y cherche quelque chose dans le genre.

" Et je vous conseille de ne pas me prendre de haut, monsieur Morran dont le nom est tellement peu important que je pourrais le rayer des dossiers sans que personne ne s'en aperçoive. J'en ai vu des patients qui se croyaient suffisament intelligent pour me tromper, mais ça ne c'est jamais vu. Alors, si vous avez quelque intention de revoir le jour et la liberté je vous conseille de vous assoir bien gentiment et de vous prêter à ce petit entretien."

Le docteur reprit une attitude moins sinistre et continua sur la lancée :

" Bien, que comptez vous faire dehors ? Quels sont vos centres d'intérêts ?"

" Lorsqu'un ordinateur ne fonctionne plus correctement, on le répare et si c'est impossible on le jette. Me conseilleriez vous de vous ouvrir le cerveau pour fouiller là dedans, et vous mettre à la casse si je ne trouve pas de trace d'un dysfonctionnement ?"

Ce docteur commençait à me plaire, il n'avait pas l'air d'aimer la philosophie comme beaucoup de gens en ce bas-monde.

Hurt prit tout à coup un ton moins amical.

"Et je vous conseille de ne pas me prendre de haut, monsieur Morran dont le nom est tellement peu important que je pourrais le rayer des dossiers sans que personne ne s'en aperçoive. J'en ai vu des patients qui se croyaient suffisamment intelligent pour me tromper, mais ça ne c'est jamais vu. Alors, si vous avez quelque intention de revoir le jour et la liberté je vous conseille de vous asseoir bien gentiment et de vous prêter à ce petit entretien."

Le Cannibale s'assit, le docteur Hurt pouvait facilement basculer dans la colère. Franck se calma pour lui faire plaisir. Simon Hurt prit une attitude moins sinistre et posa deux question à Franck.

" Bien, que comptez vous faire dehors ? Quels sont vos centres d'intérêts ?"

Ces question étaient cruciales pour sa réinsertion à Gotham City. Il réfléchit à la réponse qu'il pourrait donner. Il lui vint une idée mais il ne savait pas si c'était vraiment une bonne idée. Franck prit confiance en lui et répondit.

- En premier lieu, je pourrais redevenir professeur de philosophie mais cela ne me réjouis pas beaucoup. Alors j'ai pensé que je devais trouver un moyen de m'acquitter de tout les crimes que j'ai commis. J'aimerais aider la police de Gotham City en tant que consultant.

L'attitude de Morand changea du tout au tout à mesure qu'il entendait les menaces de Hurt. Réelle influence, ou feinte pour calmer l'oppresseur ? Avec un pervers comme ce professeur cannibale, il fallait s'attendre à tout, mais là n'était pas la question.
Le diable écouta les paroles de son interlocuteur. Il était intéressant de noter, que ce Fracnk cherchait à s'amender de ses crimes, et proposait lui même de travailler sous la surveillance de la police. Une perspective tentante, même si le psychiatre avait du mal à en voir le but. Etait ce une nouvelle feinte ? Ou la vérité ?

" Il est hors de question de vous laisser seul face à une audience d'enfants monsieur Morand. Mais votre proposition m'intrigue, même si la philosophie entretient des accointances certaines avec le domaine de la psyché, de la loi et de l'analyse, je ne vois pas comment vous pourriez aider la police ? Pensez vous que la Police de Gotham ait à ce point besoin de votre aide, et comment pourriez vous l'aider ?"

Toujours aussi sérieux, le docteur avait sortit un dossier et griffonnait des notes au crayon dessus, en fonction des réponses de Franck.

HRP : désolé pour le rythme de réponse.

" Il est hors de question de vous laisser seul face à une audience d'enfants monsieur Morand. Mais votre proposition m'intrigue, même si la philosophie entretient des accointances certaines avec le domaine de la psyché, de la loi et de l'analyse, je ne vois pas comment vous pourriez aider la police ? Pensez vous que la Police de Gotham ait à ce point besoin de votre aide, et comment pourriez vous l'aider ?"

Franck écoutait attentivement ce que disait le docteur Hurt. Le docteur ne comprenait pas certaines chose. Il sortit un dossier et griffonnait des notes dessus. Franck le regarda et lui répondit.

- Vous savez ? Avant d'être arrêté et incarcéré à l'asile d'Arkham. J'ai beaucoup entendu parlé de Gotham City, la ville où la pègre et le crime règne. Pourquoi donne t'on cette réputation à la ville. Pourquoi la police à besoin que des justicier arrête les criminels à leur place. La police a besoin d'aide depuis très longtemps docteur Hurt. Je pourrais les aider car j’étais un criminel autrefois. Je peux facilement penser comme eux. Sur une scène de crime, je peux voir des petits détails qui ont leur importance mais que personne ne voit. Je peux faire le profil psychologique d'un criminel méconnu en peu de temps. Pour vous répondre, a mon avis la police de Gotham City a besoin d'aide. Je pense qu'ils ont besoin de ressources. Vous allez dire que je ne suis pas fiable mais je vous répondrais seulement cela. Faites moi confiance et vous n'aurez pas à le regretter.

Le Cannibale n'était pas stupide. Il avait déjà entendu parlé de Gotham City et de plusieurs événements qui s'étaient passé. Mais le plus important pour Franck c'était de quitter New Gotham City.

" Ah, vous voulez donc être consultant psychologue pour la police en vous basant sur votre carrière de criminel. Je vois."

Le docteur prononça ces mots avec une pointe d'ironie.

" Cela peut marcher. Après tout vous serez sous la surveillance constante de la police. Je dois cependant vous prévenir, il est possible que vous soyez efficace, j'en suis persuadé, mais vous serez soumis à un contrôle drastique. Pas d'armes, pas d'interaction directe avec les civils et aucun pouvoir. Vous ne resterez que consultant dans le réel sens du terme, les services de police ne viendront vous consulter que lorsqu'ils en auront besoin. Ne vous attendez donc pas à mener des enquêtes, à avoir des policiers sous vos ordres monsieur Morand, l'essentiel de votre travail sera, pour le début du moins, essentiellement bureaucratique. Nous jugerons de vos résultats, mais vous vous mettez dans une situation délicate monsieur Morand, car si vos résultats ne sont pas concluants, gardez bien à l'esprit que votre libération en dépend directement. Un échec serait synonyme de retour dans nos bâtiments."

Le docteur attrapa sa sacoche et en tira un autre dossier ainsi qu'un livre.

" Voici un bouquin de criminologie, étudiez le avec attention. Voici aussi un dossier sur le service auquel vous serez rattachés, avec le protocole et toutes les informations sur vos supérieurs. Voici aussi les clés de votre appartement dans le quartier de New Gotham City. Je n'aurai besoin que de votre signature, ici, ici et ici."

" Voici un bouquin de criminologie, étudiez le avec attention. Voici aussi un dossier sur le service auquel vous serez rattachés, avec le protocole et toutes les informations sur vos supérieurs. Voici aussi les clés de votre appartement dans le quartier de New Gotham City. Je n'aurai besoin que de votre signature, ici, ici et ici."

Franck Morand signa le document aux endroits que le docteur Hurt avait indiqué. Mais une dernière question lui vint à l'esprit.

- J'ai une dernière question à vous poser docteur. Si un jour, je ne dors pas dans mon appartement mais dans un autre endroit comment ferez-vous pour le savoir ?

Le docteur commençait à rassembler ses affaires, cahiers, ahenda dossiers et à les enfermer dans sa sacoche lorsque Franc Morand posa une dernière question, à laquelle il répondit.

" En sortant de ce bureau, vus serez conduits par une escorte policière jusqu'au commissariat où vous recevrez de plus amples informations et serez mis au courant de votre nouvelle situation plus en détails. Vous recevrez aussi un bracelet mouchard, que vous devrez porter en permanence pour être toujours localisé par la police. Je dois vous rappeler monsieur Morand que vous participez à un programme de réinsertion et non pas de remise en liberté. Vous n'allez pas être lâché dans la nature comme cela. Il s'agit d'un test, tous les participants au programme reçoivent un appartemement dans un logement réservé à vos compatriotes. Les privilèges se gagneront au mérite monsieur. Agissez comme il le faut, montrez de l'enthousiasme au projet et vous recevrez sans doutes quelques autorisations pour dormir en dehors de votre appartement officiel."

Le docteur reprit sa sacoche et s'avança vers la porte, avant de s'arrêter et de l'avertir sans se retourner :

" De fait, je vous déconseille de chercher à nous doubler comme le laisse entendre votre dernière question. A peine avez vous signé ce contrat que vous songez déjà à trouver un moyen de nous fausser compagnie. Mais sachez que c'est impossible monsieur Morand. De nombreux yeux sont braqués sur vous en ce moment même, dont certains que vous ne voulez même pas imaginer. Alors prudence, patience et sincérité. Bonne journée."