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| Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Dim 8 Juil - 14:26 | |
| Là, ça craignait vraiment. Espérons que l’Iroquois allait néanmoins à sortir de ce mauvais pas, même si rien n’était moins sûr.
Une heure plus tôt.
John entendit un signal d’urgence sur la fréquence de la police, annonçant qu’une bijouterie était en train d’être braquée. Il se dirigea vers celle-ci, traversant les rues désertes de Gotham à toute vitesse sur sa moto-cheval. Il espérait que ces criminels là seraient plus résistants que ceux de la veille, avec qui il s’était ennuyé. Deux-trois flèches, un petit tomahawk, deux trois coups de poing et s’était réglé. Pas de quoi rigoler un petit peu. Effectivement, même si l’Iroquois combattait pour ramener la justice sur la ville, il portait son costume pour le combat et les sensations fortes. Il avait quitté l’armée une dizaine d’années plus tôt, lorsqu’il apprenait la mort de sa femme morte en couches et de sa fille morte née. Il avait repris l’entreprise familiale de son père et avait travaillé comme un forcené pour oublier sa douleur. Bien évidemment, son travail avait payé et Bannerman Industries était devenu l’une des plus grandes entreprises de Gotham.
Le sioux arriva rapidement au lieu indiqué par la police. Mettant les gaz alors qu’il approchait de la vitrine, il se servait d’une planche posé sur le trottoir comme d’un tremplin improvisé. La lourde moto lancée à plus de 70km/h traversa la vitre sans mal. Les bas des roues se trouvaient à près d’un mètre de hauteur quand la moto heurta de plein fouet un bandit en train de mettre dans son sac tout ce qu’il lui tombait sous la main. L’homme s’envola et retomba sur un buffet où se trouvaient des dizaines de bijoux plus chers les uns que les autres. La moto, sous l’impact, s’était arrêté nette dans son élan. Un sourire étira la peau craquelé de Bannerman :
« Tu voulais des bijoux, tu en as plein. Mais si tu veux un conseil, fais plutôt voiturier.»
Après cette blague de très mauvais goût, l’amérindien explosa de rire, sous le regard stupéfait d’une demi-douzaine d’hommes, qui venait d’entendre la vitrine voler en éclats, de voir un de leur camarade s’envoler et le célèbre Iroquois rigoler après une blague digne d’un carambar. Mais l’un des hommes, sous doute le chef, reprit ses esprits plus vite que les autres.
« Tirez lui dessus, bande d’abrutis ! »
Heureusement pour l’Iroquois, on ne devenait généralement pas criminel par choix. La plupart des sous-fifres étaient diminués intellectuellement et il leur fallut quelques secondes pour intégrer l’ordre de leur chef. Le temps pour l’indien de plonger derrière un comptoir tandis que les voleurs vidaient leurs chargeurs sur lui. John regarda son bracelet indien, et appuya sur un bouton en forme de bec d’oiseau. Deux flèches explosives quittèrent la moto-cheval pour détruire le faux plafond. Même si il y avait toujours autant d’ennemis, cela faisait une diversion. Un groupe de soldats est toujours démuni sans son officier. C’est pourquoi se leva du bar, repéra le chef, reconnaissable à son manteau gris acier et tira une flèche électrique en sa direction. Il avait décoché sa flèche avant de s’en rendre compte et celle-ci se logea dans la cuisse gauche de l’homme, juste au-dessus du genou. Le criminel fut pris de spasmes et tomba au sol, assommé. Immédiatement, les autres furent pris de panique en voyant comment leur chef avait été éliminé avec une facilité déconcertante.
En entendant leurs cris et les murmures de panique, John sut qu’il avait repris l’avantage. Deux nouveaux hommes tombèrent sous ses flèches en moins de quelques secondes. Les trois restants s’étaient cachés derrière de lourds piliers en pierre. L’indien lança ses indiarangs-imitations des batarangs de Batman mais en forme de plume- sur le néon au dessus de lui. Comme toutes les lumières étaient reliées entre elles, en éteindre une créait un court circuit qui les éteignit toutes. Il lança ensuite un sabot lacrymogène et un sabot contenant un puissant somnifère, qui fit pleurer toutes les larmes de leur corps aux criminels pendant qu’ils s’endormaient.
Après cela, il sortit de sa cachette pour tous les accrocher les uns aux autres avec une corde imitation crins de chevaux avec des lanières : sa marque de fabrique. Il entendit alors un cri venant de l’entrée du magasin, lui ordonnant de se tourner. Un homme de taille moyenne, d’environ son âge, aux cheveux blonds et à la barbe bien rasée se tenait devant lui. Il tenait dans ses mains un walther PPS, une arme de poing assez répandu. John avait bien évidemment reconnu l’inspecteur Mathéo Sanchez, récemment revenu de Mexico.
Présent |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Dim 8 Juil - 17:38 | |
| L'inspecteur Sanchez commençait l'une de ses premières patrouilles de nuit dans les rues sombres de Gotham City. Il roulait dans la petite bagnole de ville qu'il avait louée, il songeait a en acheter une mais il avait toujours eu le porte-feuilles en peau de hérisson. Il alluma le GPS et la radio de police. En regardant la carte informatique du GPS, il avait cette impression de surplomber cette ville qui l'avait vu naître. Un enfant de Gotham, voila ce qu'il était. Il vérifia que son PPS était chargé et qu'il lui restait quelques chargeurs dans la voiture. " On signale un braquage dans une bijouterie " Sanchez entendit cette voix dans la radio de police. Aucun super-criminel n'a daigné se manifester cette nuit. Tant pis, il se contentera de quelques braqueurs. Il démarra la voiture et fonça vers la bijouterie en question, il vit deux voitures de police qui couvraient l'entrée principale. C'est beaucoup trop. Ces voleurs n'ont sûrement pas d'armes. Sanchez montra son badge aux autres flics et entra dans la bijouterie pour ce qui s'y passait. Jamais Sanchez n'avait vu une chose pareille. Une sorte d'amérindien sorti des temps anciens avait ligoté les braqueurs. Il pointa son PPS et attira l'attention de ce qu'il pensait être un taré déguisé en indien. Il lui cria de se retourner. " Bonsoir, nous allons faire simple. Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Et d'où venez-vous ? " C'est nul comme début. Voyons s'il est partant pour me faire la conversation. Sanchez gardait son arme pointé sur l'Iroquois en espérant ne pas avoir à se battre contre l'homme. Il avait peur mais son visage ne laissait rien transparaître. Il faut avoir un entraînement digne de celui d'un agent de la CIA pour cacher ses sentiments. C'était peut-être pour ça que Sanchez était imbattable au poker.
[Je te laisse voir pour la réponse. T'inquiètes pas, mon personnage n'a pas la gâchette facile.] |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Mar 10 Juil - 21:02 | |
| L’Iroquois savait qu’il était dans la panade. Sanchez se tenait devant lui, son pistolet braqué sur son torse. Le sioux savait qu’il y avait plusieurs voitures de patrouille dehors dont les policiers n’hésiteraient pas à entrer dans la bijouterie au moindre cri du policier. John allait devoir jouer fin. Il avait était assez intéressé par ce policier de plus de 35 ans qui revenait dans la ville qui l’avait vu naître et connaissait son dossier de A à Z. Pour l’instant, tout se passait bien. L’inspecteur lui posa quelques questions. L’Iroquois allait lui donner les réponses et bien plus encore. John se redressa de toute sa hauteur, dépassant le policier de trente centimètres. Il fit craquer son cou, ce qui produisit des bruits affreux. Sa voix fut dure, tentant d’imiter le ton de Batman.
« Mathéo Sanchez, né le 20 juillet 1977. A travaillé à la CIA pendant plus de treize ans, dans le domaine de la lutte contre la drogue en Amérique du Sud particulièrement. Je sais tout de vous, Inspecteur, que ce soit le prénom de votre mère ou votre boîte de céréales préférées. Inspecteur, vous ne me connaissez pas parce que vous revenez tout juste à votre ville de naissance, mais je suis l’Iroquois. Je suis l’un des nombreux justiciers de la ville, notamment un des alliés de Batman, Azrael et autres…Ce que je fais ici ? La même chose que vous mon cher. Je combats l’injustice et les criminels. Sauf que je m’occupe du travail de l’ombre, Sanchez. L’endroit d’où je viens importe peu. L’important c’est de savoir où je vais. Et je vais botter le cul de tous les enfoirés qui se permettent de pourrir cette ville chaque jour un peu plus, Sanchez.
John déglutit puis pris quelques secondes avant de continuer, plus détendu :
« Maintenant Inspecteur, veuillez bien baisser votre arme. Sinon, ça risque de mal se finir. Pour vous. J’ai un couteau de lancer dans le dos et il a goûté le sang de plusieurs dizaines de criminels qui pourrissent maintenant à New Gotham City. Vous pouvez me faire confiance. D’ailleurs Sanchez, quittez cette expression de non-sentiments que vous faites depuis tout à l’heure, vous puez la peur à dix kilomètres. Ici, c’est Gotham. Cette ville pullule des pires criminels du monde et ce n’est pas avec vos techniques apprises à la CIA que vous les arrêterez. Vous venez d’arriver, Sanchez, mais sachez que cette ville risque de vous bouffer, si ce n’est pas vous qui tenter de le faire. La question la plus importante est dorénavant : qu’allez-vous donc faire de moi, inspecteur Sanchez ? Pour vous prouver ma bonne foi, je vais lâcher mon couteau. Ne tirez pas. »
L’Iroquois saisit avec deux doigts le manche de son couteau de lancer, dont la lame devait avoisiner les vingt centimètres. L’indien lâcha le couteau, qui tomba au sol. Il mit ensuite les mains en évidence, pour conclure ses longues tirades :
« Vous avez plus à craindre des flics pourris du GCPD que de moi, inspecteur. Baissez cette arme. »
L’amérindien attendit que le policier baisse son pistolet. La discussion allait pouvoir vraiment commencer.
Dernière édition par L'Iroquois le Sam 14 Juil - 12:46, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Jeu 12 Juil - 9:51 | |
| La réponse de l'Iroquois surprit énormément l'inspecteur Sanchez. Alors, il savait tout de lui. Comment un type comme lui aurait pu mettre le nez dans des documents classés Secret Défense par l'un des plus grands services de renseignements au monde. Sa carrière à la CIA avait été comme une ombre sur sa vie. Treize années où il a récupéré cet accent espagnol le rendant marginal. « Maintenant Inspecteur, veuillez bien baisser votre arme. Sinon, ça risque de mal se finir. Pour vous. J’ai un couteau de lancer dans le dos et il a goûté le sang de plusieurs dizaines de criminels qui pourrissent maintenant à New Gotham City. Vous pouvez me faire confiance. D’ailleurs Sanchez, quittez cette expression de non-sentiments que vous faites depuis tout à l’heure, vous puez la peur à dix kilomètres. Ici, c’est Gotham. Cette ville pullule des pires criminels du monde et ce n’est pas avec vos techniques apprises à la CIA que vous les arrêterez. Vous venez d’arriver, Sanchez, mais sachez que cette ville risque de vous bouffer, si ce n’est pas vous qui tenter de le faire. La question la plus importante est dorénavant : qu’allez-vous donc faire de moi, inspecteur Sanchez ? Pour vous prouver ma bonne foi, je vais lâcher mon couteau. Ne tirez pas. » " Je ne tirerais pas non pas parce que je vous aime bien mais parce que je ne suis pas un bourreau mais un flic. Vous me connaissez et je trouve ça étonnant. Je me demande comment vous avez su pour la CIA car vous êtes l'une des rares personnes au courant et si vous ne gardez pas le secret, je n'hésiterais pas une seule seconde à vous refroidir. " L'Iroquois avait les mains en l'air. « Vous avez plus à craindre des flics pourris du NYPD que de moi, inspecteur. Baissez cette arme. » " Vous me semblez de bonne foi mais je vous préviens tout de suite. Je vais baisser cette arme pour le moment. Vous connaissez peut-être mon histoire mais ma vie n'est hélas pas un reflet de ma personnalité et par conséquent,vous ignorez tout de moi. Qu'en pensez-vous ? " Sanchez avait rangé l'arme dans son étui à l'intérieur de son blouson. Il attendait la réponse de l'Iroquois et l'observait de ce regard perçant. Il avait laissé tomber l'impassibilité de l'agent de la CIA mais son vrai visage non pas marqué par la peur mais par autre-chose de plus puissant.
[Pourrais-tu m'envoyer une photo de l'Iroquois pour illustrer ce sujet sur ma fiche RP. Tu me l'envoies par MP si tu peux] |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Ven 13 Juil - 13:52 | |
| Sanchez avait semblé étonné que l’Iroquois soit au courant pour son histoire à la CIA et autres. Il était vrai que les hackers de Bannerman avaient eu du mal à accéder aux données cryptées…Pendant cinq minutes. Puis l’inspecteur menaça de refroidir l’indien s’il dévoilait le secret. Le sioux ne put s’empêcher d’exploser de rire.
« Ne commençons pas comme ça, Inspecteur. Je ne voudrais pas que nous partions sur de mauvaises bases. Je serais plus rapide pour décocher ma flèche que vous pour sortir votre flingue. Je propose que nous stoppions dès maintenant ce genre de menaces enfantines. »
Sanchez rangea son péteux, puis dit à l’Iroquois qu’il connaissait son histoire mais qu’il ne le connaissait pas lui ou sa personnalité, qui il était.
« C’est vrai que je ne vous connais pas personnellement, inspecteur, mais je pense que nous pourrions nous arranger. J’ai besoin d’un contact dans le GCPD. Comme tous les autres justiciers, mais la plupart des cadors de la ville en ont un. Et je sais que vous êtes un homme honnête. Un casier vierge, et les affaires internes n’ont jamais pensé à ouvrir votre dossier. En contrepartie, je vous aide à combattre les super-criminels que vous n’arrivez pas à arrêtez. Je vous retourne donc votre question : qu’en pensez-vous ?»
John savait que cela pouvait intéresser Sanchez. Les policiers étaient pour la plupart du temps curieux de connaître mieux les manières des justiciers et comment ils faisaient pour arrêter les bandits qui leur filaient entre les doigts. Mais pour le convaincre, il fallait l’achever.
« Je pourrais aussi vous fournir un matériel d’écoute dernier cri, les meilleurs armes et tout ce qui est nécessaire pour accompagner un bon flic. C’est à vous de décider, Sanchez. Vous savez que cela nous aiderait grandement tous les deux.»
Dernière édition par L'Iroquois le Sam 14 Juil - 12:47, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Sam 14 Juil - 10:19 | |
| Il était temps de laisser tomber cette posture menaçante. Sanchez avait abattu de sang-froid plusieurs trafiquants colombiens mais ceux-là avaient tué des gosses. qu'en serait-t'il alors d'un parfait inconnu. Un type déguisé en amérindien par exemple. Sanchez avait rangé son flingue et n'avait malheureusement que quelques notions de boxe s'il fallait se défendre. « C’est vrai que je ne vous connais pas personnellement, inspecteur, mais je pense que nous pourrions nous arranger. J’ai besoin d’un contact dans le NYPD. Comme tous les autres justiciers, mais la plupart des cadors de la ville en ont un. Et je sais que vous êtes un homme honnête. Un casier vierge, et les affaires internes n’ont jamais pensé à ouvrir votre dossier. En contrepartie, je vous aide à combattre les super-criminels que vous n’arrivez pas à arrêtez. Je vous retourne donc votre question : qu’en pensez-vous ?» Réfléchis, les justiciers établissent des contacts avec des membres du GCPD pour obtenir des informations et en même temps, porter soutien à la police dans les moments compliqués. Cet Iroquois savait que Sanchez était blanc comme neige et que son dossier était bien maigre de ce fait. Alors son casier était vierge ? On lui avait donc pardonné ce misérable accident qu'il avait eu à 17 ans. NYPD ? Ce type sait-il au moins qu'il est à Gotham City et non à New-York. Jouons cartes sur table alors... « Je pourrais aussi vous fournir un matériel d’écoute dernier cri, les meilleurs armes et tout ce qui est nécessaire pour accompagner un bon flic. C’est à vous de décider, Sanchez. Vous savez que cela nous aiderait grandement tous les deux.» " Votre offre m'intéresse mais vous qui avez lu mon dossier. Vous devez savoir que je n'ai jamais vraiment apprécié les justiciers de cette ville. Il y en a eu un que j'ai cru capable d'aider Gotham mais il m'a déçu au moment où il est devenu un exécuteur. Ce n'est pas en tuant les criminels qu'on combat le crime car on entrerait dans un cercle vicieux. " Sanchez se souvint d'un groupe de gamins brésiliens auxquels il s'était lié. Ces gamins volaient pour manger et il les plaignaient quand il se faisait flinguer par la milice à cause de trois misérables oranges volées dans un étal. " J'accepte votre proposition à une unique condition. Donnez-moi une raison de vous faire confiance et trouvez-la vite. " En effet, ils entendirent tous deux les chiens à l'extérieur. Les flics établissaient un périmètre comme il ne revoyait pas revenir l'inspecteur Sanchez. " Alors ? "
[Je ne sais pas si c'est une erreur de ta part où si ça fait partie de ton personnage mais pourquoi tu met NYPD à la place de GCPD. Je pourrais toujours modifier si ce n'était qu'une erreur] |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) Mar 7 Aoû - 13:46 | |
| Le policier paraissait sur le point de craquer, d’accepter son offre. Malheureusement, ce qui faisait que les justiciers étaient moins aimés depuis quelques temps entra en scène. Le meurtre de Sharp par Batman. Pourquoi Batman n’avait pas fait en sorte que l’origine de cet homicide demeure secrète ? Cela n’arrangeait les affaires d’aucun justicier de la ville, qu’ils soient plus ou moins connus. Maintenant que leur « chef » avait tué, ils étaient tous des meurtriers aux yeux de la population. Cela énervait l’Iroquois. Il avait tué par centaines, que ce soit dans l’armée ou avec son costume, mais c’était toujours arrangé pour que la presse et les civils n’en sachent rien.
L’indien avait bel et bien lu le dossier de l’inspecteur et savait qu’il n’appréciait pas trop les justiciers. Ce dernier lui révéla même qu’il avait eu foi en Batman mais que le meurtre commis l’avait déçu.
- Sharp devait mourir ou jamais il n’aurait cessé de ronger la ville par ses viles actions. Il possédait le pouvoir et personne ne pouvait le discuter. Seul un justicier masqué pouvait l’empêcher de nuire. Si Batman ne l’avait pas tué, il serait revenu avec une nouvelle loi anti-justicier. Vous savez bien que j’ai raison, inspecteur…
Sanchez voulait qui lui prouve qu’il pouvait lui faire confiance. Mais la confiance se gagnait par les actes et non pas par les paroles.
- On se reverra bientôt, inspecteur. Quand vous aurez besoin de moi, allumez ça en le tordant et posez le à proximité de votre position.
Il lui tendit un long bâtonnet semblable à un feu d’artifice. Une fois tordu, il faisait un bruit de tambour après quelques secondes et laissait s’échapper une fusée qui éclaterait en formant un arc avec une flèche encochée. L’Iroquois en gardait toujours un lors de ses sorties, en cas de gros pépin.
- Inspecteur, vos hommes vous appellent.
Le policier tourna la tête et quand il regarda à nouveau le justicier, il avait disparu. Ce qui fréquentait les justiciers subissaient souvent ce genre de choses.
(Je clos le sujet, on se refait un après les vacances ) |
| | | | Sujet: Re: Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) | |
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| | | | Quand le justicier rencontre le policier (Pv Mathéo Sanchez) | |
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