Rencontre avec la Deesse de la mort (PV Maroni)

Date d'Inscription : 28/11/2011

21H43
4 jours avant le massacre de l'hopital
Appartement privé de Salvator Maroni

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L'histoire de Gotham est pleine de petits détails, d'anecdotes qui se mélangent les unes aux autres. On parlait de l'ouverture et fermetures des usines, la grande fête foraine qui a finit par plier bagage et les quelques autres evenements que beaucoup finissaient par oublier, certainement dans un soucis de tranquilité. Il existait une époque à Gotham qu'Al Capone, grand mafieux dans l'âme, aurait certainement apprécié, une époque où les tarés n'arpentaient pas encore les rues, une époque où la criminalité se basait surtout sur la corruption, les pots de vin et les affrontements entre les différentes familles italiennes de Gotham. Pour en comprendre la cause, il fallait remonter à environ un peu plus d'un siècle en arrière, soit 1880. C'était ce qu'on appelait "Les années les plus noires de l'économie italienne" qui avait été provoquée par 3 facteurs majeurs: La rupture commerciale avec la France, ce qui, quand on voit ce qu'elle est devenue aujourd'hui, n'a rien d'étonnant. Venait par la suite une grave crise agricole, toujours causée par cette rupture avec la France et pour finir, une grave économie bancaire et immobilière.
La suite, tous la connaissaient: Il y'eut des conflits entre les Italiens et les Américains, ces derniers étant bien évidemment en proie au idées recues les plus immondes. Les Italiens issus de l'immigration se voyaient eux-même parqués presque à la manière d'animaux dans des conditions que les Américains eux-même n'auraient jamais accepté, notamment l'insalubrité. On les disaient sales, illetrés, manipulateurs, destructeurs et c'était bien assez, en plus des conditions de vie, pour provoquer les échauffourées que beaucoup ont connu à cette époque, comme à la Nouvelle-Orléans. Cela n'empecha pas une nouvelle vague d'immigration de déferler à partir de 1945, certainement dans l'optique d'échapper aux conséquences d'une seconde guerre mondiale qui fût, comme nous le savons tous, la plus grande folie de l'humanité. On peut supposer donc que des familles comme les Galentes, les Falcones et les Maroni, étaient issues de cette vague d'immigration. Du moins, beaucoup le supposaient mais personne ne connaissait la vérité concernant ces familles présents à Gotham depuis des années et tous ne retenaient que l'eternel affrontement que ces familles se livraient pour le contrôle des differents quartiers de la ville. Beaucoup se rappellent encore l'époque des Falcone, l'age d'or de cette famille avant l'arrivée d'hommes comme Gordon, Dent et le Batman. Mais cela ne semblait pas décourager les familles. Mieux encore, cela leur donnait plus de rage à continuer, ce qui était le cas de cet homme, Salvatore Maroni, issu d'une petite famille et fasciné par la mafia dès son plus jeune âge. Peut-être avait il déjà les graines du mal en lui à ce moment précis. Le temps passait et le jeune Salvatore avait grandi, gagné en force, en courage et voulait montrer à tous qui il était, tout comme il en eut assez de la supériorité des familles Galente et Falcone, dirigées par Henry Aquista et Carmine Falcone.

Meurtres, attentats, extorsion, racket, kidnapping. Tout y' passait, et Maroni devenait un peu plus chaque jour, l'ennemi public n°1. Craint par ses pairs et ses hommes, il pouvait se montrer inflexible, colèrique et prêt à toute les concessions pour s'opposer aux familles les plus tenaces et aux flics. Riche et puissant, il était devenu avec le temps propriétaire de bars, restaurants et même quelques salles de jeux clandestines où il encaissait les bakshishs et versait les pots de vins aux differents poulets corruptibles et autres industriels consentants.

Il était donc l'homme parfait pour la Confrérie, celui qu'elle tenterait de se mettre sous la main en cas de soucis. Et Persephone avait bien une idée de la manière dont elle allait s'y prendre. Arriver classiquement n'était pas une alternative viable. Pire encore, elle susciterais la moquerie et le rejet de la part de cet homme d'affaire qu'était Sal Maroni. Utiliser un camouflage thermo-optique était une chose, mais faire une bonne entrée en était une autre et il fallait faire comprendre à Mr Maroni que Persephone n'avait pas été envoyée pour perdre du temps avec des idiots. Maroni était celui qui était le plus à même, parmi les 3 grands parrains, à accepter l'offre de la jeune enfant mutante et ce n'était pas les 3 hommes postés devant la porte d'entrée de l'appartement luxueux de Maroni qui allaient l’empêcher d'entrer et de régler sa petite affaire. Pour ces 3 là, une petite grenade assomante allait faire l'affaire alors que le petit cylindre roulait sur le sol vers les 3 hommes et qui, une fois arrivé, déclencha une explosion sonore et aveuglante, poussant les 3 hommes à hurler tout en portant les mains au visage. Aucun d'entre eux ne vît cette ombre, ce "fantome" se ruer sur eux pour les cogner avec force et les mettre K.O très rapidement.
Si cela n'avait compté qu'à la jeune enfant camouflée, tous les hommes de Maroni auraient été massacrés. Mais comme disait Erebius, comment commencer de bonnes négociations si on se mettait à tuer les hommes de main d'un futur associé? Pour elle, c'était répugnant de devoir se contenir, mais c'était les ordres.
Les deux types qui suivirent, passant la porte d'entrée, eurent droit au même traitement, tabassé par une ombre qu'ils ne pouvaient percevoir et l'un d'eux laissa même échapper "Uno fantasma", paniqué alors qu'il semblait se faire tabasser par des courants d'air. Un dernier coup porté à sa tempe le mit rapidement K.O, permettant au "fantôme" d'entrer dans cet appartement luxueux à la décoration de gout. Celui qui vivait ici avait des gouts très prononcés mais l'heure n'était pas à l'admiration, tandis que 3 autres hommes avaient surgis, armes à la main pour faire face à quelque chose qu'ils ne voyaient pas. La seule chose qu'ils virent, étaient les petites aiguilles qui s'étaient plantés dans leurs gorges respectives, des aiguilles qui n'avaient rien de classiques mais qui faisaient leur petit effet alors que chacun d'entre eux tomba sur le sol, inanimé, mais en vie. Si il y'en avait d'autre, alors ces derniers devaient se planquer au vue de ce qui venait de se passer, ou devaient attendre que l'agresseur daigne faire un faux pas qui était fatal.

"Mr Maroni...........Mr Maroni.........venez..........Je ne souhaite que vous parler" disait la voix semblant sortir de nul part alors que son point d'origine semblait venir du hall d'entrée. Une voix inhumaine, déformée et sortie tout droit de l'enfer qui pointait tout droit vers le parrain Maroni. Il y'avait de quoi avoir effectivement très peur mais supposons que la voix dise vraie et dans ce cas présent, Sal n'aurait rien à craindre. Après tout, ses hommes étaient encore vivants et cela était une preuve de sa bonne foi......du moins pour le moment.

Maroni était couché depuis deux heures et dormait à poings fermést. Il rêvait de ce qu'il ferait à Harvey Dent et à ses chers enfants Pino et Umberto puis son esprit se remit à vagabonder dans les méandres du sommeil mais au même moment un bruit sourd lui parvint du couloir. Il se redressa sur son lit et se frotta les yeux toujours embrumés par le sommeil et tendit l'oreille. Rien... et cette absence de bruit mis la puce à l'oreille du boss, il sortit de son lit et se dirigea vers la porte. Il voulait être sur qu'il avait bien quelque chose de pas clair qui se passait dans le couloir: Après tout, songea-t-il, si je sors avec mon flingue à la main et qu'il n'y a rien, certains de mes gars vont penser que je me ramollis que je perds la tête et je finirais au fond de la baie avec une balle dans la tête et des bottes en ciments! Il avait tout de même ce mauvais pressentiment que quelque chose ne collait pas, il se dirigea vers sa table de nuit et prit l'automatique posé dessus et l'arma. Il sortit de la chambre par la porte qui donnait sur le grand salon. Au même moment, il entendit une voix d'outre tombe:

"Mr Maroni...........Mr Maroni.........venez..........Je ne souhaite que vous parler"

Santa Madonna que ce passait-il la dedans, il avisa le fond du salon, là ou se trouvait la console des caméras de surveillance, il s'en approcha à pas de loup et scruta fièvreusement les écrans de contrôle. Il lui avait sembla voir comme une ombre sur un des écrans mais ça avait était tellement fugace qu'il pensa aussitôt que ses yeux lui avait joué des tours. Cependant, le silence de l'appartement et cette voix d'outre tombe, il ne l'avait pas imaginé...

Il quitta la console et alla s'asseoir dans un fauteuil en cuir confortable et alluma l'halogène qui se trouvait sur le guéridon juste à côté. Il pointa son arme vers la porte du salon qui donnait sur le couloir ou il avait entendu ce bruit étouffé et déclara de sa voix puissante:

"Vous voulez juste parler eh bien Monsieur le fantôme rejoignez-moi dans le salon mais ne faites rien de stupide! Je suis armé et je n'hésiterais pas à repeindre le mur avec votre cervelle!"

Sur ces mots, il prit une cigarette dans le paquet posé sur la table basse, l'alluma et attendit dans la pièce chichement éclairé que "le fantôme" apparaisse.

Date d'Inscription : 28/11/2011

"Ca sera Madame pour vous" dis alors une petite voix de femme, presque en murmurant à l'oreille du mafieux puisque effectivement, l'ombre se trouvait maintenant derrière lui, ayant pris soin de se matérialiser dans son dos, laissant doucement apparaitre la forme d'un personnage encagoulée de la tête au pied et dont il n'était possible que de voir une longue chevelure noire tomber jusqu'à mi-hauteur de son corps, alors qu'elle venait maintenant de reprendre sa marche pour finalement se positionner en face du chef de la mafia.

"Mon nom est Persephone. Je dirige une puissante cabale répondant au nom de "Confrérie d'Hécate" venait elle de rajouter en ne quittant pas son interlocuteur des yeux. L'homme semblait maitre de ses émotions et ne montrait aucune peur et mieux encore, il avait le cran de braquer une arme sur celle qui l'observait maintenant de son regard rouge rubis, laissant temporairement apparaitre un regard luminescent avant qu'il ne se fonde à nouveau dans les méandres ténébreuses de sa capuche. Sal devait certainement avoir compris, à cet instant précis que celle qui lui parlait du haut de ses 1 mètres 50, n'avait rien d'humaine, mais qu'elle ne souhaitait pas non plus se montrer hostile à l'égard du parrain des Maroni.

"N'ayez crainte pour vos hommes. Ils sont tous en vie, mais il était nécessaire que je soigne mon entrée afin d'avoir votre attention." dit elle dans une voix affreusement déformée, presque surnaturelle alors qu'elle venait de s'assoir à même le sol, en se mettant en position de tailleur, prenant ses aises à sa façon. Sal Maroni devait certainement faire parti de ceux ayant appris les exactions de la Confrérie: Leur massacre général à l'aéroport, la nuit de la prise d'otage de la ville par Sonatine, la destruction des Douanes, la prise de contrôle de la population infantile de Gotham, et quelques autres événements dont la monstruosité avait atteint des sommets d'horreur dont des simples mots ne suffiraient pas à exprimer tout le mal qui entourait cette confrérie. Être contacté par l'un d'entre eux, c'était être damné à tout jamais. Dans un sens, Sal était dans une situation très peu enviable mais peut-être y'avait il moyen de discuter.

"Et..rangez donc votre arme. Vous êtes ridicule à me braquer ainsi. Je suis venue vous parler de votre avenir. Pas de notre mort. Tel est mon nom, Perséphone, déesse de la mort, cela ne veut pas dire que je suis venu pour trancher votre vie. Je suis venu vous proposer......le pouvoir. Qu'en dites vous?"

"Ca sera Madame pour vous"

Sal eut un choc en entendant la voix d'outre-tombe murmurer cette phrase. Il ne la voyait pas mais sentait son souffle au creux de son oreille. Il s'agissait d'une femme et c'était tout ce qu'il pouvait déterminer pour l'instant. L'apparition fit le tour du fauteuil et finalement se planta devant Maroni. Une femme de petite taille encagoulée de la tête aux pieds. Il lui sembla un instant que les yeux de l'inconnue était rouge mais il balaya aussi sec cette pensée de son esprit.

Salvatore se renfonça dans son fauteuil et arma le chien de son automatique pointé en direction de l'étrangère et la fixa de son regard froid et calculateur. Au même moment la jeune prit de nouveau le parole:

"Mon nom est Persephone. Je dirige une puissante cabale répondant au nom de "Confrérie d'Hécate"

Les deux protagonistes se toisaient du regard. Bordel, c'est quoi cette confrérie d'Hécate? songea-t-il en tirant une bouffée de sa cigarette. Dans le faible éclairage, les yeux de la femme mystérieuse étaient luminescent même si cela ne dura qu'une seconde, Le Boss Maroni compris qu'il n'avait pas rêvé et que l'inconnu était tous sauf humaine! Me voila en train de tailler le bout de gras avec carmilla! Bizarrement, cette pensée ne l'amusa pas. Au contraire une goutte de sueur perla à son front et il dut se concentrer pour éviter à sa main armée de trembler. La silhouette continua d'un ton monocorde.

"N'ayez crainte pour vos hommes. Ils sont tous en vie, mais il était nécessaire que je soigne mon entrée afin d'avoir votre attention."

Ainsi tous ces hommes étaient vivants, ces gros bras qu'ils avaient engagés pour leur férocité et leurs qualités à tenir une arme à feu, s'étaient faits damés le pion par une gamine. Sal se dit que cette gosse avait de la classe mais qu'il la tenait en joue et pouvait dans la seconde l'envoyer Ad Patres si il le voulait. Au lieu de ça, il se redressa et lui sourit toujours en la menaçant.

"Vous avez toute mon attention ma chère, je vous sais gréer de ne pas avoir étriper mes hommes même si l'un d'entre eux finira dans un broyeur de déchets de mon usine de l'East End. Je déteste être déçu et ce qui commettent cette erreur le paient chère....très chère... Cependant, toute dangereuse que vous semblez être, je pourrais vous tuer , faire disparaître votre corps et..................."

Elle répliqua aussitôt:

"Et..rangez donc votre arme. Vous êtes ridicule à me braquer ainsi. Je suis venue vous parler de votre avenir. Pas de notre mort. Tel est mon nom, Perséphone, déesse de la mort, cela ne veut pas dire que je suis venu pour trancher votre vie. Je suis venu vous proposer......le pouvoir. Qu'en dites vous?"

Maroni écouta attentivement la femme masqué, posa son arme sur le guéridon et reprit une cigarette. Tout en l'allumant, il dit:

"Je pense que nous sommes fait pour nous entendre mademoiselle. Asseyez-vous! Souhaitez-vous un verre? J'ai un excellent Bourbon et de l'anisette de mon pays natale."

Il se tut un instant et reprit:

"... Je ne suis pas stupide, je sais que la générosité inintéressé n'existe pas en ce bas monde.. Alors que voulez-vous de moi? Mais avant je voudrais savoir ce qu'est la confrérie d'Hécate et comment me donnerez-vous ce pouvoir?"

Il se leva, se dirigea vers le bar, se servit un bourbon et attendit la réponse de son interlocutrice.

Date d'Inscription : 28/11/2011

"N'en voulez pas à vos hommes. Ils n'avaient aucune chance face à moi. Mais venons en directement au fait, Mr Maroni: J'ai prise le temps d'étudier votre histoire, vos déboires de jeunesse ainsi que vos récents problèmes. Et oui, vous devinez aisément que nos services ne sont pas gratuits mais je vous promets une très belle place à Gotham si vous acceptez de travailler pour nous. Le pouvoir vient avant tout de l'argent et de celui qui sait s'en servir. Messieurs Daggett et Shreck l'ont très bien compris et c'est pour cela qu'ils ont rejoint nos rangs."

Aucun mensonges, une seule et unique vérité. Persephone jouait franc-jeu mais savait pertinemment que cela ne suffirait pas à convaincre le vieux parrain qui avait toutefois cessé de braquer son arme vers celle qui était frappée de l'immortalité. Effectivement, Miss White s'était chargé de convaincre Shreck de travailler pour la Confrérie. Daggett, quant à lui, avait été nettement plus difficile à convaincre avant de voir les billets défiler sur son compte à grande vitesse, et aujourd'hui, les Industries Daggett remontaient à grande vitesse dans les derniers cours de la bourse.

"Mais je peux vous offrir encore plus, Mr Maroni.....la possibilité de vivre éternellement. De ne plus craindre la mort. Mais pour cela, pour pouvoir prétendre à ce pouvoir, il va vous falloir reprendre ce qui vous appartient de droit: Le bitume. Le quartier comme vous dites. Autrefois, vous combattiez des familles comme les Falcones et les Galentes mais pensez vous vraiment que cette trève durera? Falcone et Aquista ne sont pas des hommes de confiance et vous le savez aussi bien que moi. Ils ne méritent pas les quartiers et encore moins de vivre. Il vous faut reprendre leurs quartiers."

La jeune femme encapuchonnée venait de se relever afin de faire 2 pas en direction du parrain, sans pour autant paraitre agressive dans ses déplacements. Elle semblait extrêmement calme et posée et continuait tranquillement ses explications. Son regard venait à nouveau de diffuser cette lumière rouge et inquiétante qui plongeait plus profondément encore dans celui du parrain, comme si il se voulait insistant, presque menaçant, bien que le ton de la voix de la déesse gardait ce ton calme ce qui rendait le personnage encore plus inquiétant.

"Bien sur, notre Confrérie est actuellement en possession du quartier de Gramercy Row. Pour frapper fort, il faut d'abord frapper là où la pauvreté est la plus forte, et mieux encore, là où la justice n'est plus. Ce qu'il faut, c'est un homme comme vous pour vous emparer doucement des différents secteurs de la ville, un à un et enfin, recomposer une armée qui sera à même de tenir tête à l'ensemble de ces idiots de la police et mieux encore, ces imbéciles de justiciers. C'est une mission simple, n'est ce pas? Il va sans dire, bien entendu, que nous vous apporterons une aide logistique et financière avec un premier apport de 60 millions. Qu'en dites vous?"

"N'en voulez pas à vos hommes. Ils n'avaient aucune chance face à moi. Mais venons en directement au fait, Mr Maroni: J'ai prise le temps d'étudier votre histoire, vos déboires de jeunesse ainsi que vos récents problèmes. Et oui, vous devinez aisément que nos services ne sont pas gratuits mais je vous promets une très belle place à Gotham si vous acceptez de travailler pour nous. Le pouvoir vient avant tout de l'argent et de celui qui sait s'en servir. Messieurs Daggett et Shreck l'ont très bien compris et c'est pour cela qu'ils ont rejoint nos rangs."

Sal dégusta son verre de Bourbon tout en écoutant Perséphone débitait son laïus. A l'écouter, elle et sa confrérie d'Hécate serait les seules à pouvoir le refaire monter au sommet. Cette petite "puttana" s'imagine que je vais donc accepter sa proposition. Il reposa son verre sur le bar en ébène sculpté, fit quelques pas vers la baie vitrée et contempla la vue:

"Il y a bien longtemps que j'ai cessé de croire aux contes de fées, jeune fille. Vous êtes très évasive sur le prix exact de vos services. Certes vous me promettez que je serais le roi de Gotham si je travaille pour vous... Mais pourquoi moi? Peut-être que Daggett et Shreck marche avec vous mais ces deux ordures vendraient leurs mères pour peu qu'on leur en donne un bon prix...."

Il était sur le point de continuer son petit discours et d'annoncer qu'il n'était pas question qu'il rejoignent les rangs de la confrérie mais la jeune femme le coupa et répliqua:

"Mais je peux vous offrir encore plus, Mr Maroni.....la possibilité de vivre éternellement. De ne plus craindre la mort. Mais pour cela, pour pouvoir prétendre à ce pouvoir, il va vous falloir reprendre ce qui vous appartient de droit: Le bitume. Le quartier comme vous dites. Autrefois, vous combattiez des familles comme les Falcones et les Galentes mais pensez vous vraiment que cette trève durera? Falcone et Aquista ne sont pas des hommes de confiance et vous le savez aussi bien que moi. Ils ne méritent pas les quartiers et encore moins de vivre. Il vous faut reprendre leurs quartiers."

Maroni manqua d'éclater de rire mais il se retint! Il était retourné s'asseoir dans son fauteuil et l'écoutait attentivement. Quand elle eut fini de parler, le parrain prit le temps de réfléchir avant de répondre. Cette folle lui promettait la vie éternelle et de l'argent mais il lui demandait également de trahir les Falcone. Elle pensait que Sal "Le Boss" Maroni trahirait son associé pour du fric. Cette insinuation mit Maroni en colère et il frappa violemment le poing sur le guéridon:

"Vous m'insultez ma jeune amie et c'est une chose que je ne supporte pas! Je suis associé avec Carmine Falcone, nous sommes tous deux des hommes d'honneurs...me demander de le trahir, c'est demander à un sicilien de faillir à son honneur. Plusieurs des membres des Galente ont disparu de la circulation depuis un bout de temps et ça ne m'étonnerait pas qu'on les retrouvent dans la garniture pour nems du Dragon Impérial. Galente a perdu beaucoup d'hommes depuis quelques mois et perds du territoire tout le jour à cause des triades. Je reprendrais le contrôle des quartiers soit par la négociations soit par une guerre de gangs avec Aquista si il faut en passer par là!"

Sal s'apprétait à lui dire de partir mais Perséphone reprit son discours comme si elle n'avait rien écouté de ce qu'avait dit le boss:

"Bien sur, notre Confrérie est actuellement en possession du quartier de Gramercy Row. Pour frapper fort, il faut d'abord frapper là où la pauvreté est la plus faible, et mieux encore, là où la justice n'est plus. Ce qu'il faut, c'est un homme comme vous pour vous emparer doucement des différents secteurs de la ville, un à un et enfin, recomposer une armée qui sera à même de tenir tête à l'ensemble de ces idiots de la police et mieux encore, ces imbéciles de justiciers. C'est une mission simple, n'est ce pas? Il va sans dire, bien entendu, que nous vous apporterons une aide logistique et financière avec un premier apport de 60 millions. Qu'en dites vous?"

Pendant qu'elle parlait, deux hommes de Maroni firent leurs entrées armes aux poings. L'un deux blémit en voyant que Sal discutait avec le fantôme qui l'avait assomé. Sal tourna la tête vers les deux hommes:

"Antonio, Vinnie! C'est gentil de vous joindre à nous!Vous avez bien dormi?"[/b]

[b]Cette fois, l'autre blémit aussi et pâle comme des linges,les deux soldato balbutièrent:

"Désolé, patron......................"

"Désolé, je vais vous en donner des raisons d'être désolé, moi! Allez réveiller les autres et faites votre boulot. Ah et vinnie......"

L'un des deux hommes se retourna, il y eut un e détonation et dans une brume de chair, de sang , d'os et de cervelle, le pauvre Vinnie s'écroula sur le sol. En quelques secondes, une flaque de sang se répandit autour du corps et vint lécher le tapis persan. Sal foudroya du regard Antonio:

"Bordel Antonio, va chercher un gars, mettez Vinnie et le tapis dans une bâche plastique et balançez le à la décharge!"

"Oui, Boss!"

Le garde du corps s'éclipsa. Maroni reposa son arme sur le guéridon:

"Désolé pour ça ma chère! Je ne m'associerais pas avec vous. Comme je vous l'ai dit, il n'y a pas cinq minutes, je suis un homme d'honneur , la Cosa Nostra n'accepte pas de l'aide de l'extérieur, nous réglons tout entre membre de "'Onoreta Societa"! Votre offre de 60 millions est très généreuse mais je la refuse..... "

Date d'Inscription : 28/11/2011

Sal Maroni était tel qu'on le disait: Honorable, respectueux des vieilles règles et direct. Exactement ce dont à quoi la jeune femme s'attendait. A vrai dire, elle ne croyait que moyennement à cette alliance, voire, pas du tout et se demandait encore pourquoi Erebius l'avait envoyé à la rencontre du vieil homme. Pourtant, elle restait étonnamment calme et n'affichait aucune animosité à l'égard du vieux parrain, tout comme le ne fût aucunement troublé par la mort de Vinnie alors que son cadavre gisait inerte sur le sol.

"Je comprends votre refus et vos règles. C'est quelque chose que je respecte, Mr Maroni et si j'ai pu me montrer désagréable ou impolie à votre égard, je tiens à m'en excuser. Si vous pensez qu'il y'a possibilité de régler cela entre vous, alors ma présence ici n'est plus necessaire. Mais il y'a quelque chose que j'aimerais vous montrer, Mr Maroni.....quelque chose qui sera à même d'effrayer vos plus grand ennemis."

La jeune enfant se dirigeait maintenant à petits pas lents vers le corps du gars de Maroni, étendu au sol, la moitié de la tête emporté par le calibre du vieux parrain. Difficile de ne pas faire un constat positif quand au fait que Vinnie avait passé l'arme à gauche, qu'il était en fait une "ex-personne". Ce type n'était plus. Il avait trépassé, avait cessé d'être pour rejoindre le créateur, un simple macchabée sans vie qui reposait en paix et qui pourtant, ne rejoindrait peut-être pas le tout puissant tout de suite alors que l'enfant s'agenouilla face à son visage en passant sa main sur lui

"Vous avez raison......Quand vous ne disiez que vous ne croyez pas aux contes de fée car en fait......."

Sans que Sal ne put voir quoi que ce soit, sans qu'il ne puisse apercevoir cet infime détail, Sal avait oublié qu'il se trouvait face à une déesse ce soir et non pas une simple humaine. Des moyens biologiques impressionnants, des expériences impies qui transcendaient la mort et qui allaient au délà de toute éthique, une hérésie sans nom qui pourrait faire trembler les plus puissants de Gotham. Et déjà, le sang de l'interlocutrice de Salvatore coulait déjà dans la bouche du pauvre mafieux, s'écoulant lentement dans son organisme, se mélangeant aux fluides sanguins qui déjà, coagulaient pour finalement se refluidifier, noircir, et diffusaient de minuscules impulsons électriques dans le corps de l'homme qu'il était autrefois. Un premier tremblement secoua le corps de Vinnie. D'abord sa main, puis tout doucement, chacun de ses muscles de son corps se réactivaient alors que la forme encapuchonnée reculaient, en riant doucement, un rire à peine audible alors que le corps du type était secoué encore plus violemment de secondes en secondes avant de finalement rouvrir les yeux et de pousser un rale, un hurlement complétement inhumain, fixant l'immensité de la salle de ses yeux vitreux, la bave suintant de sa bouche grande ouverte de son écume, alors qu'il observait Maroni

"......les contes de fées se transforment bien vite en cauchemars, Mr Maroni, hinhinhinhin......"

Vinnie était là sans être là. Ce corps, ce corps en vie malgré le trou dans le crâne, c'était bien lui, mais son âme, ses pensées, ce qui faisait de lui ce qu'il était, avaient totalement disparu. Il n'était plus qu'une masse d'instinct pure, sans réflexion, obéissante, dévouée et aux ordres de celle qui l'avait ramenée à la vie. Sal pouvait commencer à paniquer devant ce qu'il voyait et si l'envie lui prenait d'ouvrir le feu sur l'interlocutrice, personne ne pourrait le blâmer. Quoi qu'elle soit, elle n'était clairement pas humaine, puant l'enfer et suintant une odeur encore plus démoniaque que n'importe quel criminel de la ville.
Le Diable? Oh non mais quelque chose de pire....Le Mal à l'état pur, l'enfer sur terre et Persephone en était l'émissaire.

"Je reconnais la puissance de la Cosa Nostra, Mr Maroni. Mais que serait elle si elle bénéficiait de ce pouvoir? Elle serait inarrêtable, indestructible et toute puissante. Vous avez fait votre choix et je le respecte....mais j'ai bien peur que l'âme de ce pauvre Vinnie ne m'appartienne, maintenant. Il m’obéit, dorénavant, mais il ne vous attaquera pas.....si je ne l'ordonne pas. Il n'est plus qu'un Geist sans entrainement...et sans cervelle, donc totalement inutile...ce que vous autres appelez "Zombie", je crois."

Sujet: Re: Rencontre avec la Deesse de la mort (PV Maroni)

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