Hopital de Gotham
4 jours avant le massacre
Etage des Convalescents
23H32
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"Calme, ce soir, hein?"
"Ouais. Si ca pouvait être ainsi tous les jours."
"Pourquoi tu te tires pas de Gotham, si t'en a marre?"
"T'est un comique, toi. Tu sais combien ça coute pour se barrer d'ici?"
"Et laisse moi deviner: C'est pas le genre de truc qu'on fait avec un salaire d'infirmier, c'est ca?"
"Ouep. Et pourtant, tu claques le peu que tu a en fringues et en jeux vidéos. »
" Mon corps et mon esprit ont besoin aussi de détente, mec, surtout avec ce qui s'est passé dernièrement. "
" C'est pas en achetant et en claquant ton fric en conneries inutiles que tu te sentiras mieux, Michael....Je veux dire, t'a un tas de trucs inutiles dont tu te sers jamais et des fringues que tu mets pas. "
" J'aime avoir des réserves. "
" Arretes tes conneries. T'est juste un putain d'acheteur convulsif. "
" Ca, c'est toi qui le dit. "
"Essaye au moins de revendre ce dont tu ne te sers plus, mec. Ca pourrait payer ton départ de cette ville, si t'y tiens tant."
"J'y réflechirais, mais ca m'emmerde de laisser Rita seule ici."
"Ha t'est toujours avec elle?"
"Ouais.....Enfin, disons que c'est compliqué."
"Ca l'est toujours avec toi."

Le silence du couloir était à peine troublé par les paroles des deux hommes qui discutaient bien tranquillement en buvant un café, tout en surveillant le tableau d'appel des patients. Ce soir, l’hôpital était plongé dans un silence inhabituel, presque dérangeant, sans parler de quelques baisses de tensions, certainement du aux derniers événements qui avaient secoué la ville depuis peu. L'avantage était que ce gigantesque complexe médical possédait son propre générateur de secours et c'était une bonne chose. Plus personne ne s'inquiétait donc en cas de panne de courant car le générateur, gentillement fourni par Mr Wayne, se chargerait de prendre le relais.
A vrai dire, on ne pouvait pas vraiment parler de problèmes, à part les quelques patients qui ne supportaient plus vraiment cette amalgame d'odeurs de différents produit médicaux mélangés à ceux de la javel lors des nettoyages du soir.

Quelque part, dans les méandres sombre et silencieux de cet hôpital, il y'avait un homme...seul, qui gisait sur un lit de chambre. Bien qu'en vie, ses blessures étaient jugées très sérieuses et beaucoup lui donnaient peu de temps à vivre malgré des avis positifs de certains. Cela n'avait rien d'étonnant cat quelque soit le patient, les avis divergeaient toujours. C'était une constante.
Et pourtant, cet homme, qu'on aurait pu appeler « John Doe », gisait sur un lit d’hôpital, seul et sans visite, une victime de plus de l'horreur qui avait frappé cette ville, il y'a peu de temps. ..seul à écouter les bips d'une machine, et le goutte à goutte de ses perfusions comme une damnée torture chinoise, frappé de différents hématomes et de brûlures aux degrés multiples.
Bien sûr, les médecins eux-même ne comprenaient pas comment cet homme, qui se faisait appeler Mr Sunshine, pouvait avoir survécu. On pouvait certainement parler d'ange gardien dans son cas, quoique, dans son cas, la pensée actuelle pourrait être celle d'un homme qui se demandait quelle était cette sensation qui le torturait, celle qui le travaillait et qui lui faisait dire que toute sa vie n'était qu'une vaste blague bien pourrie, pendant que quelqu'un se roulait de rire par terre en le regardant.
Dans le cas du Docteur Sartre, pouvait on s'enfoncer plus bas ? C'était discutable, bien qu'on pouvait parler de « revenir de l'enfer » quand on vous sortait d'Arkham City, aujourd'hui démantelée et n'ayant plus de raison d'exister sans Mr Sharp.....Aujourd'hui, on disait maintenant « New Gotham »...mais y'avait il une réelle différence ?
Dans son cas, il en avait perdu jusqu'a sa vue et se maudissait chaque jour pour ca. Certains l'entendaient même murmurer dans son sommeil et prenaient cela pour des crises de délires, où il jurait qu'il donnerait tout pour aller mieux. Scruter l’Abîme n'a jamais pris autant son sens chez cet homme, en qui l'Abime a vu un être potentiellement intéressant et qui aurait du faire attention aux vœux qu'il murmurait dans le noir, car quelque part, au fond de cette ville, quelqu'un avait entendu sa supplique, quelqu'un qui avait décidé de le prendre au mot et de profiter de sa faiblesse actuelle...en toute lacheté.
Sa vision était partiellement détruite, mais cela ne devait certainement pas l’empêcher de voir la petite ombre cagoulée qui s'était rapprochée de lui pour s'assoir à ses cotés.

S'infiltrer dans l’hôpital, et de nuit, avait été tellement facile, que c'en était risible. Pourtant, la sécurité veillait, les flics et quelques gars de l'armée personnelle du Colonel Silberman. On pouvait parler de périmètre bien gardé.
Et pourtant, il n'y avait eu aucun mouvement d'inhabituel dans le secteur, aucune intrusion détectée sur les caméras, et seul l'infirmier en chef Simmons auraient juré avoir vu les pages du cahier des patients se mettre à tourner les pages seul, sans aucun aide. Simmons était un homme cartésien, le genre rationnel qui ne croyait pas aux fantômes ni aux revenants. Bon, il avait raison mais ca n’empêchait qu'il avait bien vu les pages de ce foutu livre se mettre à bouger seul, tout comme il avait ressenti un puissant impact au visage quand il avait osé s'approcher d'un peu trop près. Un coup qui avait été porté de près, un martèlement sourd qui avait ouvert la chair et plongé Simmons dans les vappes. Le repos du soir venait d'arriver pour lui alors que son corps était trainé sous son bureau, puis camouflé en éteignant la lampe afin de rien ni personne ne puisse y' voir quoi que ce soit. Celui là risquait fort de se reveiler avec une sacrée gueule de bois, car l'ombre avait prise soin de lui injecter un anesthésiant volé dans la réserve médical, histoire de couvrir ses arrières. Elle y' avait ajouté un peu de morphine, histoire de coller entièrement ça sur le dos de Simmons, de le faire passer pour ce qu'il n'était pas et pourquoi pas, briser sa carrière, sur une simple envie de s'amuser.

Ceci avait été d'une telle facilité que la jeune mutante en avait eu le sourire durant toute sa marche dans les couloirs, jusqu'à la chambre où elle se trouvait maintenant et dont elle avait au préalable, bloqué l'accès.

Maintenant, elle regardait le vieil homme, assise sur sa chaise, toujours en émettant ce rire de petite fille innocente, clignant parfois des yeux en une gestuelle faussement enfantine avant de reprendre une position plus adulte et une voix des plus.....sépulcrales, comme celle d'une revenante. Persephone avait bien l'intention de jouer un coté théâtral à la situation et le lieu s'y prêtait merveilleusement bien, tout comme son identité et ce dont elle était capable. Sa main se posa sur le bras gauche du vieil homme, alors qu'elle souriait plus sadiquement sous l'ombre de sa grande robe noire, le visage toujours dissimulé dans les ténèbres de sa cagoule, alors qu'elle avait maintenant désactivée son appareil d'invisibilité.

« Docteur Sartre.............Je vous ai entendu.........Je suis venue pour vous..........Il est l'heure........Savez vous qui je suis ? »

Tout autour de lui un décor chaotique se mettais en place, les buildings tombaient et les démons riaient.

-Dis moi mon petit phyléus t'a été sage cette année? J'crois pas ... Lulu m'a dis que t'avais commis quelques homicide... c'est pas bien ça... Pas bien du tout... Mais moi j'suis bon prince si t'accepte de faire quelque chose pour moi j'te laisse partir aussi vrais que j'suis Belzébuth. Tu sais moi je peux pas aller sur terre pour divers raison... C'est pas mon plan phisique, c'est pas mon truc non plus... regardez vous tout blanc ou noir ou jaune, ça dépend sans corne avec une pilosité minimal... Me regarde pas comme ça c'est vrais quoi... Regarde toi? Rasé? Les cheveuxtombant? Ah non c'est vrais t'a été défigurer c'est différent.. Mais avant tu te rasais pas? Si sisi c'est quoi cette mode? T'es gay ou quoi?.... Bon je m'égard revenons a nos moutons... Si tu promet de faire régner la terreur et la violence en mon nom je te promet de te libérer... Alors t'en dis quoi gars?

Le décor enflammé s'évapore et soudain le néant sauf un bip réguliers.

Une présence se fit sentir et un parfum, le parfum d'une femme mais une femme peux ordinaire le parfume de la mort doux et délicat mais sombre et triste.
Cette présence, cet ombre donc souple et délicate se posa sur la chaise en face du lit de Phyléus.

-Docteur Sartre.............Je vous ai entendu.........Je suis venue pour vous..........Il est l'heure........Savez vous qui je suis ?

-Si je n'ai plus de famille, si je n'ai plus d'amis et que mes ennemis ne savent pas que je suis en vie, me tromperais je en disant que vous êtes venue me proposer du travail? Mais je n'accepterais qu'une seul monnaie d'échange, qu'une seul paie d'embauche: Le sang, il serais saugrenus de vous expliquer pourquoi, car il peux s’agir d'un rêve ou d'une illusion mais si je dois aller en enfer je veux y aller en tant que démon et non en tant que damné, me comprenez vous mademoiselle? Car voyez vous miss "I dont want to set the world on fire: I just want to burn gotham city, honey. Ah oui et n'oubliez jamais: Le docteur est mort mais le soleil est né.

-Les mort ne marche pas sur terre, sinon ils seraint nombreux a être venus me chercher.

le viellard brulé a vif ne ressentais plus la douleur, une fois qu'on a gouté au paradis on ne peux se contenter de la terre, il est de même pour la douleur, non pas que l'on y prenne gout, mais plutot que notre vision de la douelur s'élargit pour d'autres horizons.

-mais dites moi mon enfant, qu'avez vous inscrit sur ma chair?

En 65 ans de vie Sartre n'avais jamais cédé a la tentation du tatouage et autres scarifications, aujourd’hui c'étais différent.

-Et ne me croyez pas dupe, je sais qui vous envoie, j'ai déjà entendus parler du remarquable travail de la confrérie d'Hécate et j'aimerais y contribuer, alors parlons sérieusement et sans détour je vous prie. Vous m'apportez la jeunesse, je mènerais vos homme au combat, vous me donnez la force et j'arracherais le coeur des dissidents, donnez moi enfin un poste chez vous et la mort seras votre autre identité.

Sunshine savais bien ce qu'il voulais, une deuxième jeunesse qui ne serais pas gâchée par une étique aussi artificielle que vaine...

Amusant, tiens. Ainsi donc, cet homme connaissait la Confrérie et mieux encore, demandait à s'y joindre. Dans un sens, son voeu était déjà accompli car en subissant la morsure brulée de la paume maudite de l'enfant, le vieil homme était maintenant marqué comme du vulgaire bétail, appartenant corps et âme à la Confrérie.

"Mais vous êtes déjà un des nôtres, Mr Sunshine.....La marque sur votre bras, notre symbole, le Phénix ardent, le prouve. Mais je suis ravie de trouver un connaisseur qui sait apprécier avec délectation notre œuvre sacrée. Mais il y'a une chose que vous devez savoir à propos de nous."

L'enfant venait de disparaitre dans ce mystérieux halo de lumière bleue électrique qui symbolisait tant l'utilisation de leur technologie, pour finalement réapparaitre sur le coté droit du vieillard collaborateur, histoire de le mettre un peu en condition. Il semblait connaitre la Confrérie mais refusait de jouer entièrement le jeu et de voir Perséphone comme ce qu'elle était vraiment: Une Déesse investie de la toute puissance divine, et non pas une simple folle équipée de gadgets.

"Mr Sunshine, les morts marchent sur Terre, mais vos yeux aveugle ne peuvent les voir. Moi, je peux leur faire franchir la barrière éthérée entre votre réalité et la mienne....je peux vous le prouver et je vous le prouverais lorsque vous gouterez la douce étreinte de ma faucheuse, car il est dit que la Mort elle-même n'abandonnera jamais ses enfants. Je peux vous rendre votre vie, votre jeunesse, et l'immortalité. Je peux vous offrir le contrôle de centaines de milliers d'hommes, un contrôle absolu, indiscutable et incontestable. Mais vous ne devrez jamais oublier que vous me devez ce pouvoir, Mr Sunshine. Vous êtes sous mon allégeance et vous devrez me respecter, m’obéir et me rendre des comptes."

Il y'eut alors un léger silence dans la chambre et l'enfant venait de reprendre sa respiration pour s'exprimer à nouveau. Croisant les bras et s'asseyant sur une chaise en ne dévoilant que sa longue chevelure noir et son regard rubis luminescent, elle prit un ton plus "faussement" innocent pour s'adresser au vieillard.

"Parlez moi de vous....J'ai envie de mieux vous connaitre, mon enfant."

Elle avais poser la question, la mauvaise question... Parler de lui, de son passé de son quasi angélisme et de sa gentillesse écoeurante...
Sunshine décidea alors de laisser tomber la réaliter et de completement se laisser porter par le doux fleuve de la folie.

-il fut un temps ou j'étais encore humain miss, un temps ou j'étais un imbécile prétentieux qui obéissait a une morale molle et inutile, ce temps est révolu... Dans mon jeune temps j'étais un petit français exemplaire avec un gout prononcer pour la littérature, j'ai ensuite suivis des études pour devenir professeur de langue française, je vécus heureux jusque a ce jour bénis ou je fit la morale un un jeune braqueur de banque qui me menaça d'une arme et qui me demanda pour expier ma faute de braquer une banque avec lui, ce que je fit pour garder ma vie intacte, nous braquâmes la banque et je fusilla un policier, ce n'est que bien plus tard que son collègue me retrouva pour le venger et que je pris la fuite dans a bateau qui m’emmena a New York, de la je fit carrière dans le crime puis je descendis vers Gotham, la je suppose que vous savez tous ce que j'y ai fais... A présent je compte envoyer quelques âmes au sous sol...

Phyléus se frottas le bras,

-je suis certain que cette brûlure n'étais pas la avant, c'est vous qui avez faits ça? Excusez moi mes mes nerfs sont un peux dérégler....

Sunshine se releva arracha les câbles de sa poitrine et de ses bras et mis pied a terre,

-Bien miss, je vous suis saufsi nous avons des dernières chose a régler...

phyléus entendit entrer dans la pièce quatre hommes en combinaison lourde ça n'étais pas des policier, l'odeur ne trompais pas cette odeur de plastique neuf fraîchement fondus et cette odeur d'or... Il devaient avoir de l'équipement électronique derniers cris, l'odeur de la poudre de leurs armes n'étais pas ordinaire non plus, il y avais des produits chimique en plus, des produits que phyléus n'avais jamais utilisé, ça devais être aussi très fraichement développé. Les rumeurs sur les technologies de la confrérie d'hécate devais être fondées.

-Lorsque vous arriverez dans notre temple, vous serez sacré et nommé selon le rituel. J'ai procédé à un marquage de votre peau pour démontrer à ceux qui m’obéissent que je vous ai choisi et que cela est incontestable Après cela, vous serez libre d'aller et venir comme bon vous semble dans Gotham, mais en aucun cas, vous ne devrez reveler les liens qui nous unissent, vous et moi.

Cette dernière phrase faisais rire l’ancien docteur, en soixante sept ans de vie Sunshine avais gardé sa vie privée et professionnel privée, ça n'étais pas en entrant dans un cercle très privé et secret qu'il commencerais a faire état de ses activité en publique, il murmura,

-Pas de problème de ce coté, éhéhéh...

Ils sortirent de la chambre sans encombre, habituellement Vanina restait de garde les mercredis soirs et n'aurais jamais laissé entrer des inconnus dans une chambre quelle qu'elle soit ils l'avait sans doute éliminée tout comme le reste du personnel soignant.
C'est pourtant au milieu du couloir que Phyléus entendit des bruits de respirations calme et sereines, ils étaient juste endormis, mais a vrais dire il ne s’intéressait plus a la vie de ces gens la depuis longtemps déjà... L'enfants pris son inspiration avant de parler,

-Mr Sunshine.......Je sais ce que vous devez vous dire: Comment une enfant comme moi, peut-elle être habitée aussi profondément que moi par les Ténèbres. Comment la corruption a elle habitée mon corps....Je sais qu'il y'a beaucoup de questions qui gravitent autour de moi et je vous invite à ne pas les poser. Il y'a tout simplement des choses qu'il ne faut pas savoir. La seule chose que vous devrez retenir, c'est que vous appartenez maintenant à la Confrérie et que vous devrez rendre des comptes à chacun de mes frères et soeurs.......Pas besoin que je vous les présente, vous les reconnaitrez très vite, j'en suis persuadée.

Sushine pris un temps avant de répondre, emmenez moi a eux, je verrais bien par moi même

Il pouvais enfin quitter l'ambiance aseptisée de l’hôpital et se trouver un endroit a lui, qui remplasserait la bibliothèque pourpre.