Après de longs moments d'attente, 8-Pool avait décidé de faire mouvement. Habillé en membre de la police cagoulé, il savait qu'il devait rester prudent afin d'éviter qu'un flic un peu trop observateur ne reconnaisse les affaires de ses collègues. Casquette visé sur la tête et arme au poing, il avancé vers le front à la manière d'un policier d'une série télé. Au loin, il pouvait apercevoir le bordel massif déclenché par Harley Queen, cette dernière avait envoyé plusieurs de ses sbires chasser du civil et du représentant de l'autorité. Par chance, 8-Pool était encore trop loin derrière les lignes pour se faire choper par erreur. Tout en secouant la tête, le chauve n'osait imaginer se qui lui arriverait si Queen découvrait qui il était. Après tout, il avait trahir le Joker le premier soir où les douanes d'Arkham avait sauté. Certes, la psychopathe était sûrement trop dérangé pour se rappeler de lui, mais il ne valait mieux pas tenter la chance trop de fois en une soirée.

Derrière la première ligne, le faux policier put faire sauté quelques éclairages publiques et saboter quelques véhicules du GCPD, permettant ainsi aux fuyards de pouvoir se planquer dans l'obscurité et d'éviter de se faire poursuivre trop loin. Néanmoins, quelques uns de ses "collègues" lui parlèrent. Enfin parler, ils lui jeter plutôt des ordres à la figure sans même prendre la peine de le regarder de plus près. En même temps, avec tout le chaos et les évadés s'extirpant du mur comme des termites s'échappant de leur domicile éventré, il était plutôt difficile de rester concentrer sur une seule chose à la fois. Toutefois, chaque fois qu'un flic lui criait dessus d'une voix autoritaire, 8-Pool ne pouvait s'empêcher d'avoir des petits sursauts. Rien que d'imaginer se faire choper par la flicaille risquait de mettre tous ses plans par terre. Suite à une nouvelle engueulade de la part d'un policier un peu trop près de la retraite pour jouer aux cow-boy, le chauve pu s'éclipser et commencer à penser à sa fuite.

Quittant le front en utilisant l'obscurité qu'il avait lui-même engendré, l'ancien pensionnaire d'Arkham City finit par entendre de nouvelles sirènes indiquant l'arriver des renforts. Heureusement qu'il était encore assez loin du front pour que le brouhaha des émeutes ne couvrent pas l'entrée en scène du SWAT. En entre-apercevant les premiers camions freiner en barricadant la rue, 8-Pool prit la première ruelle à sa disposition. Vérifiant qu'il n'était pas suivit, le truand se planqua dans une impasse derrière une poubelle et un vieux baril vide. Maintenant qu'il avait filé un petit coup de main à ses "collègues", il devait lui aussi penser à sa propre évasion. Après avoir observant une nouvelle fois les alentours pour vérifier qu'il était bien seul, le chauve retira sa casquette et sa cagoule, cette dernière embarqua une partit de son maquillage dans le processus. 8-Pool regarda ensuite par terre et découvrit une flaque d'eau. Méticuleusement, il s'approcha d'elle et se rinça le visage, prenant bien soin de faire partir la totalité de sa peinture faciale. Puis, il sortit une boîte d'allumettes de sa poche. Il retira ensuite son uniforme, ses chaussures, ainsi que son hoodie et les jeta dans le baril avec la casquette et la cagoule. Se retrouvant en tee-shirt avec sa combinaison isolante recouvrant la quasi totalité de son corps (sauf ses mains et sa tête), il chercha dans la poubelle quelque produits ménager usager. Il vida le fonds de quelques bouteilles d'eau de javel dans le baril avant de jeter le flingue qu'il avait volé dans le container. Il mit le feu aux habits dans le baril. Grâce aux reste de produits ménager, les vêtements prendrait plus facilement feu. Enfin, il s'approcha de la poubelle respira un grand coup et dit :

"Allez p'tit malin, c'est à toi d'jouer."

Soudain, à peine sa phrase fut terminé, que 8-Pool se frappa le crâne contre la poubelle. La violence du choc fit s'assommer le truand et, quelques minutes plus tard, ce fut au tour de Dan Cutter de se réveiller. Presque complètement déshabillé, le journaliste ne comprit sentit une vive peine lui parcourir le crâne alors qu'il était à genou dans la ruelle. Lentement, il se relevant, ne comprenant visiblement pas comment il était arrivé ici. Il tenta de se gratter le crâne, mais un belle bosse bien douloureuse l'accueilli. Il entendit alors le bruit dans les rues voisines et se souvint de la dernière chose qu'il avait vu avant de se réveiller avec un terrible mal de crâne...l'explosion d'un mur d'enceinte de New Gotham. Il pensa alors être partit couvrir l'évènement pour le Globe, mais ne se souvenait plus de rien. Il sentit alors le feu dans le baril à côté de lui, découvrant des vêtements policier en train de cramer. Il se dit donc qu'il avait peut être été attaqué. Plus important, il était non loin des heurs et pas vraiment habillé pour la situation, ni près à se refaire tabassé. Il décida donc de quitter la rue et se retrouva au niveau des camions du SWAT. Tout en se tenant la tête, il déclara en titubant :

"De l'aide s'il vous plait, je suis journaliste et je viens de me faire attaquer par un type qui m'a piquer mes vêtements."

Comme il le pressentait, Harley fuyait et laissait ses petites chéries, deux belles hyènes d'Afrique faire le travail à sa place. Tim se posa soudainement une question totalement hors de propos. Harley avait elle recruté ces animaux pour avoir enfin quelqu'un riant à ses blagues ? Mais la n'était pas le propos car les hyènes sont des animaux dangereux et brutaux capable de casser des os à l'aide de leur puissantes mâchoires.

La première, plus grosse et recouverte d'une épaisse toison noir, courut et sauta vers le bras du jeune homme, avec le but manifeste de lui casser. Ne lui laissant pas l'occasion de refermer ses mâchoires, Tim recula d'un rapide bond vers l'arrière avant de frapper la bête d'un coup de pied tournant. Celle ci fut jeté sur le coté mais déjà la seconde passait à l'attaque. Elle était plus petite, recouverte de poil fauve, mais une lueur de folie assortie a sa maîtresse brillait dans ses yeux. Et au lieu d'attaquer avec ses dents, elle attaquait avec ses griffes. Ce qui prit Red Hawk par surprise et le força à encaisser une attaque qui laissa une plaie béante au niveau de son abdomen. La 1ere des bêtes revenait également à la charge. Le jeune homme devait gagner du temps. Il prit dans sa ceinture une balle fumigène, et la claqua au sol. Il avait cependant oublié un détail capital. L'odorat des deux charmantes demoiselles. Malgré le répit très court qu'il avait reçu, Tim avait cependant eu le temps de dégainer son bô.

Il appréciait particulièrement ce style de combat, ne se focalisant pas sur la force des coups, mais sur un enchaînement constant et fluide de coups venant de toutes les directions, telle une nué d'abeilles en chasses. Ce n'était pas la meilleure arme contre des bêtes mais elle ferait l'affaire. Jetant une des hyènes , la petite, sur le coté d'un coup de bâton ascendant, et utilisant une prise inspiré du catch le jeune homme bloqua une hyène. Celle ci se débattait, crachait, mordait, mais Tim ne lâchait pas prise. Bloquant la bête, le jeune homme la frappa violemment à la face, la plongeant dans l'inconscience. Il n'aimait pas faire ça mais il n'avait pas le choix. Soulevant à deux mains la bête d'une vingtaine de kilos, il la jeta sur son partenaire.

Il était temps de s'enfuir. Revenant sur ses pas, le jeune homme enfourcha sa moto et partit à la poursuite d'Harley, laissant une des hyènes pleurer le sort de sa compagne. En moto il la rattraperait rapidement.

Le combat des douanes avait été âpre et violent. Les criminels amenés par une Harley Queen s'abandonnant au chaos, avait combattu avec la rage du désespoir. Pour beaucoup d'entre eux, c'était là la bataille à remporter à tout prix, la seule chance d'un possible salut. Certains des petits criminels se battaient juste pour fuir, d'autres espéraient s'illustrer en vue d'attirer l'attention des grands pontes et se trouver un éventuel patron, ou patronne.

Les douanes n'avaient réagit que tardivement, les commandants ne déployant les forces qu'après de longues minutes de latence. Les justiciers ne s'étaient pas montrés et les miliciens et la police locale se trouvaient seuls pour gérer une vague de folie humaine jusqu'à l'arrivée des équipes du SWAT et de l'armée.
Equipées du dispositif LightHammer, les unitées s'étaient lancée dans une campagne anti-émeute, les véhicules lourds avaient été déployés et les hélicos patrouillaient dans le ciel, ouvrant le feu pour empêcher le reste des résidents d'Arkham City de venir grossir les rangs de la mutinerie.

Après une demi-heure de combat acharné, les soldats réussirent à reprendre le contrôle. La plupart des rebelles s'étaient échappés ou gisaient inconscient sur le sol, sous le choc des lighthammer et des coups. Mais certains avaient réussis à fuir, notamment des grands pontes aussi dangereux que le sinistre Bane et la tarée hystérique Harley Quinn.
Le premier s'était focalisé sur son évasion, n'éliminant que ceux qui se mettaient en travers de sa route, mais la deuxième s'échina à rendre la situation chaotique. Ravagée par la mort de son homme, elle faisait partager sa douleur au monde. Réussissant à capturer le sergent Brogan, Redhawk et d'autres otages, elle réussit à fuir. Mais si elle avait accomplit un espoir sur le court terme, beaucoup de ses fidèles n'avaient pas eu la même chance, et elle se retrouverait dans un Gotham livré aux pires criminels, à la concurrence rude, avec un gang réduit et des hordes d'ennemis.
Le reste des criminels ayant réussit à s'enfuir se retrouveraient eux aussi, dans une jungle hostile. Si Arkham City les avait changé, le pénitencier avait aussi remodelé le visage de la ville qui ne voulait plus d'eux à présent...