En une demi-douzaine d'années de carrière dans la cour des grands, Lisey doutait d'avoir dèja appris mieux que les calissons. Très long à produire, ils étaient pourtant rapides à manger et délicieux. Depuis Baltimore, elle avait pris l'habitude de les emmener au bureau, sous son poste et de les manger discrètement plusieurs fois par journées, tout en surveillant sa ligne. Après un rapide coup d'oeil autour d'elle, la jeune femme réduisit sa fenêtre d'exploration, le dossier GCPD de Sofia Falcone, et se baissa doucement pour chercher un des petits gâteaux.

C'est alors qu'en savourant, les yeux à son habitude fermés, la friandise, la policière eut une idée lumineuse. Cela fait environ un mois qu'elle était intégrée au GCPD, plus précisément dans l'Unité Anti Crime Majeurs, qui était la plus importante bien que l'unité d'administration était le moyeu de l'organisation, et elle n'avait toujours pas vraiment été à la rencontre de ses collègues. Ces derniers avaient réagis différement à son arrivée, comme à toutes arrivées mais elle n'avait pas vraiment avancé sur le plan social. C'était le moment.

Elle se leva une première fois, constata qu'elle avait la bouche pleine, termina de mâcher et se racla la gorge, attirant l'attention du plus proche policier. Avec un sourire, Moonshade jeta un oeil à ses armes et son insigne, posés méthodiquement dans un tiroir, puis sur son poste, mémorisa chacune des positions et se leva, après avoir vérifié que personne dans la salle n'effectuait un travail prenant qui demandait de la concentration ou une grande attention et dévoila son plat, surmontés de douze câlissons fait maison.

- Dites.. Je..

Lisey prit une inspiration, et se détendit les épaules, toujours souriante. Depuis sa prime jeunesse, elle avait appris à combattre la gêne et a aller droti au but, une chose qui assurait très souvent de bons résultats mais le trac est humain. Et rien n'est plus humain qu'un inspecteur de police, qui destine sa vie à l'humanité. Au cas où il restait encore encore un peu d'humanité à Gotham City.

- Dites, ça fait quelques temps que je suis là et je me rends compte que j'ai pas fait de pot d'arrivées et euh... En même temps, on a pas tellement le temps pour ça.. Mais je voudrais juste.. vous connaître. Enfin, je veux dire : si on doit travailler ensemble, je préfère vous connaître. J'avoue que je ne me sentirais pas encore intégré tant qu'on aura pas mangé mes câlissons. Bon, je n'ai pas encore mené de mission avec vous, mais je vous assure ! J'ai vraiment très envie d'être mise dans le bain et de travailler ensemble.

Une fois son discours terminé, Lisey balaya franchement du regard les membres de l'UAC, les mains posées sur son bureau pour garder une contenance.

- Et puis, j'aimerais aussi savoir où en est dans le boulot, j'ai vu à quel point Gotham a tremblé ces derniers temps et je ne sais ps, peut être la vision de la police pourrait être intéressante ?

C'était son plus long discours depuis un petit bout de temps, et la première fois qu'elle répétait plusieur fois autant de pronom personnels depuis une période encore plus vaste. Pour finir, elle avanca son plat de câlissons, comme une touche d'humour faussement naîve afin de détendre au cas où quelqu'un avait quelques hostilités à l'intégrer au GCPD.

Sa faisait partie de la paperasse sur laquelle il rechignait depuis quelque temps. Il ne c'était pas rendu compte que l'anti-corruption allait demandé autant de petite tache. Il ne pouvait pas non plus confié ça aux autres membres de son unités. Lulla était à la recherche de Jason Bard et Cutter , quant à Rachel elle était sur le cas de Carter. Il ne restait donc plus que lui pour ces ennuyantes entrevue de post-embauche.

Il marchait tranquillement vers le couloir qui le mènerais au département de l'UAC Un dossier à la main. Il se doutait bien que les gens n'aimait pas le voir arrivé. Depuis qu'il tait à l'anti-corruption c'est comme si on lui avait tatoué le mot danger dans le front. Tous avait peur qu'il déterre quelque chose. S'ils savaient à quel point il en avait rien à foutre. Il connaissait déjà la plupart de leurs secret. Jim lui voyais la possibilité de se venger de Falcone à qui soit-dit en passant il devait encore une belle somme. Il cogna à la porte et l'ouvrit.

- Bonjour, euh....

Il pris le dossier et l'ouvrie.

- Est-ce que je pourrais voir l'agent Moonshade dans mon bureau dans 10 minutes s'il vous plait.

Il referma la porte sans attendre la réponse. Si elle n'était pas la il s'en foutait, il aurais fait son effort de guerre pour la journée. Après tout il avait bien d'autre chat à fouetter pour l'occasion. Il devait fouiner dans les dossiers Falcone. Il y travaillais depuis un petit bout mais il sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait... et puis il aurais aussi d'autre dossier à éplucher.

Il arrêta devant la machine à café. Pris une tasse et la remplis. Deux laits et hop, il était repartit. Il entra dans son bureau laissa la porte ouverte si son invité se pointait. Il s'assoya derrière son bureau, sortit un stylo de son bureau et un formulaire de questionnement. Il prit aussi une palette de feuille ligné, s'il y avait autre choses à noté. Il ouvrit le dossier de l'agente Moonshade avant qu'elle arrive dans son bureau. Il avait demandé 10 minutes pour bien prendre le temps de connaitre son dossier, et si par comble de "malheur" elle ne se pointait pas... il ferais autre chose et c'est tout.

[HRP : Un petit post court et sans prétention, pour te présenter la famille même si tu peut les remanier à ta sauce et pour faire une transition pour Corrigan.]


L'inspecteur Nicolas Gage qui était situé en face d'un homme aux lunettes noires, malgré le fait que le bureau Est du MCU ne soit pas si bien éclairé que cela, sauta de sa chaise.




"Des calissons ? Génial ! Il fallait en proposer plus tôt !"

"Nico, tu continu de me signer cette paperasse et après tu mangera des sucreries."
Répondit l'homme aux lunettes noires qui était bien entendu l'Inspecteur Crispus Allen, coéquipier de Gage.




"Pfiou, de la paperasse, de la paperasse !! Ce Shreck me fatigue avec ces propositions de réforme et son Corps de Justicier à la mord moi le noeud."

"Oui, bon ça tu le garde pour toi."

"Des années de MCU et toujours la même radote sur les justiciers..."

"Les garçons, je ne veux pas vous entendre polémiquer au bureau."
Dit la très belle femme Anna Ramirez qui venait de s'approcher en entendant les deux hommes tergiverser. A son teint et son patronyme, on remarque facilement qu'elle est originaire d'Amérique du Sud, bien qu'elle ait un accent Gothamite impeccable.


"Tu voudrais qu'on parle autour d'une bonne bière ?" "Je te rappel que ton ancien collègue et mon nouveau fardeau n'a pas ce genre de vie social."

"Ne me cherche pas Saint Nic !"

"Ça suffis. Lisey veux faire notre connaissance et je ne vois pas de pire façon que de le faire ainsi."

"Tu a raison."
Cripus se leva et s’avançât devant Lisey.

"Désolé pour ton pot d'arrivé, nous n'avons pas eu le temps. Nous sommes en ébullition depuis plusieurs mois et, pour une fois, pas à cause de tarés costumés mais de monstres en costards qui veulent leur rivaliser."

"Nous sommes surtout surchargés de travail inutile depuis deux semaines !"

"Oui, bien, nous nous sommes déjà vu plusieurs fois mais sans prendre le temps de bavarder. Excuse-nous."

Anna pris l'un des calissons.

"Hum délicieux."

Dès cette phrase prononcée Nicolas l'imita immédiatement devant un haussement de sourcil de Crispus.

"Il faudra que tu prépare cette friandise pour le retour de Joely, notre collègue qui est encore à l’hôpital. Ça lui réchauffera le cœur."

"Je plussoie."
Dit Nicolas la bouche pleine.

"Il faut en laisser pour Josie aussi, gourmand !"
"Alors, ton dossier avance ? On t'a refiler la mafia dormante je crois ? Ou peut-être préfère-tu parler d'autre chose ?"

Les discussions,qui n'avait même pas vraiment commencés, s'arrêtèrent net quand le Capitaine Maggie Sawyer ouvris la porte de son bureau personnel qui donnait sur le bureau Est et Ouest du MCU.




"Lisey Moonshade ?"
"On m'a appris que le Lieutenant Corrigan de la Crime veut vous voir."

Elle remarqua l'équipe du Bureau attablée devant les petits fours.

"Bien que je soit pour le fait de demander d'avantage de temps de pause au Commissaire, ce n'est pas encore le cas et vous avez énormément de pain sur la planche, je crois."
"Retournez au travail et gardez moi un gâteau pour le déjeuner."
Dit-elle avec un ton à la fois autoritaire et doux.

"Lisey. Vous devriez vous rendre à son bureau maintenant bien qu'il ait demandé un délai de 10 minutes. Ça doit concerner le dossier Falcone."
"Vous en profiterez pour lui à l'avenir de me contacter auparavant lorsqu'il a besoin d'un membre de cette division déjà bien assez chargée en travail. Merci."
Elle referma ensuite la porte.

Ca, c'était fait. Alors que la jeune femme blonde s'en retournait et rejoignait à nouveau son bureau,Lisey ouvrit la bouche pour lui demander ou était le bureau du Lieutenant Jim Corrigan mais la referma aussitôt. Elle n'avait pas envie de parler à une porte. Une nouvelle fois, la londonienne balaya du regard le bureau de la MCU, son sourire franchement altéré mais toujours présent. Son initiative avait marché beaucoup plus que prévu, l'appréhension de ses derniers collègues envers elle n'étant plus qu'une formalité aux touches amusées.

En effet, Lisey pouvait témoigner de la masse de boulot incroyable que le GCPD devait abbatre et des complications apportées par les dernières créations du maire Shreck. Personne n'avait le temps pour
autre chose que de la paperasse et des investigations sur base de données et autres longues listes. Mais entre les espaces de chiffres et de lettres, la jeune femme avait besoin de se sentir intégrée,
et cette tension qui planait sur l'équipe et lui assurait un certain rejet depuis un mois aurait pu peser sur ses prochaines missions en coopérations. La cohésion de l'équipe ne devait surtout pas être
plombée, en un moment où la menace venait de partour et le travail pour construire Gotham omniprésent.

- Eh bien, merci de votre acceuil. C'est ma recette personnelle de câlissons, venue tout droit de France. Et ce genre de choses, aucun Joker, aucun Scarface ne pourra l'enlever de notre culture. Voilà, a chaque pot son intervention philosophique, même les plus petits. Au plaisir de continuer à protéger Gotham en votre compagnie.

Une fois cela fait, Lisey attrapa son arme de service, vérifia le cran d'arrêt, la rangea dans une poche latérale et s'empara aussi de son insigne. On ne savait jamais, et il était devenu habituel chez elle
de se préparer à tout, même l'imprévisible. Une habitude qui ne pourrait qu'être bénéfique à Gotham City. Le bureau du chef de l'unité anti-corruption ne lui avait pas été indiqué mais elle ne mit pas beaucoup de temps à le trouver. Le bâtiment du GCPD, comme tout commissariat, tournait autour de la machine à café, à partir de là il suffisait de trouver des plans de sécurité pour se repérer.

La porte du bureau était ouverte, et aucun son de dialogue n'en sortait. On l'attendait donc. Deux minutes avaient passées depuis l'annonce, mais elle avait dix minutes et profita d'un petit instant pour réfléchir. Le motif de sa convocation était assez obscur. On ne mettait pas le pied dans le bureau du chef de l'unité anti-corruption sans raison. Ici, deux solutions pouvaient s'appliquer à l'appel du Lieutenant Corrigan. Soit l'homme voulait vérifier que sa quasi-nouvelle collègue n'était pas un agent de l'autre camp ou une taupe, soit il voulait la diriger contre une affaire de corruption, sûrement orchestrée par la mafia, comme les Falcone. S'attaquer au Falcon.. Un grand morceau, sur lequel Lisey avait hâte de travailler et faisait d'ailleurs quelques recherches.

Quatre minutes avaient passées. C'était le moment. Lisey poussa la porte et entra dans le bureau, heuresement occupé.

- Vous m'avez mandée ?

Jim lisais le dossier. 1 mois depuis sa date d'embauche et on ne lui donnais le dossier que maintenant. S'il s'agit effectivement d'un flic corrompu le mal aurait déjà pus être fait. Il le sais, par expérience, 1 mois dans le domaine de l'information c'est presque une vie. Il était rendu à la moitié du dossier quand Lisey entra dans le bureau.

Jim: Bonjour Agent Moonshade, veuillez fermer la porte s'il vous plait.

Plutôt mignonne avec un petit quelque chose dans le regard d'allumé. Normalement ce n'est pas le genre d'agent double, que les malfrat choisissent. Ils visent généralement les gens à problème et isolé. Quoi qu'on ne sait jamais. La vie nous réserve parfois des surprises. Peut-être avait-elle été sur la cocaine et que la mafia la tenais dans sa mains, ou une illuminé du Joker ou de Crane... mais sa il le découvrirais rapidement.

Jim: Bon, donc ne stressez pas. il s'agit d'une rencontre de routine que la nouvelle unité anti-corruption que je dirigie depuis... bin en fait depuis l'incident Flass...

Il prit son crayon et apposa les informations de base sur le formulaire.

Jim: Dites moi si je me trompe pour les information de base s'il vous plait.

Nom : Moonshade
Prénom : Lisey
Date de naissance: 6 Septembre 1983
Age: 29 ans
Nationalité: Britannique, Euh j'imagine que vous avez votre carte bleu pour travailler aux états-unis j'imagine...

Vous êtes depuis peux au service du GCPD, au crime majeur, 1 mois environs... et vous travailler sur le dossier Falcone.?

Il nota dans les réponses dans son petit fichier. Il trouvais sa tellement inutile mais sa solidarisait les patrons, et sa justifiais son salaire. Et puis il n'avais que repris le formulaire de l'ancienne section administrative de Shreck et il l'avait disons adoucis. C'était des questions générales il continua sur le poids et la grandeur. Puis il ferma le dossier et pris sa palette de feuille.

Jim: Donc comment vous êtes vous ramasser au GCPD à travailler sur le dossier Falcone? Qui sois dit en passant... est mon ancien dossier aux homicide avant qu'il soit transféré aux majeurs

Avant de répondre, Lisey s'assit sur la chaise du bureau de Jim, en face de ce dernier. L'homme semblait pressé, voir agacé par le travail inintéressant qu'il devait abattre. Sans attendre de réponses aux questions qu'il posait, il était venu au sujet principal de son entretien, auquel il avait rappelé son engagement en dénotant qu'il s'en était occupé dans le passé. Ainsi, le chef de l'unité anti-corruption se trouvait à ce poste depuis l'incident Flass, un nom qui ne disait rien à l'ex-flic de métropole. Une fois le nom mentalement noté, elle continua à écouter le policier faire un bref résumé des grandes
lignes de son dossier.

Au fur et à mesure qu'il égrénait les informations de l'identité de Lisey, en évitant sa famille et son parcours professionnel, Lisey s'en fit un écho en tentant d'estimer Corrigan. D'après son premier coup d'oeil, l'homme devait avoir la trentaine passée et un certain passé dans la criminologie pour re parvenu à ce poste. Son apparence physique dénotait une légère culture du kitsh, notamment au niveau de la coiffure. Dans un autre plan, le Lieutenant avait des mensurations typiques pour son âge et une pilosité faible, accordée à ses cheveux bruns. Sa nationalité était sûrement américaine. Il avait quelques cernes sous les yeux, en parallèle à l'ensemble des membres du GCPD mais creusés par la responsabilité du pouvoir en danger.

Sans regarder Lisey, ses yeux volaient au dessus du dossier et suivaient sur plusieurs paquets de feuilles concernant probablement le suivi des nouveaux agents. Lisey ne put s'empêcher de penser que Corrigan avait très sûrement autre chose à faire que tourner autour d'une nouvelle au sein du bâtiment alors que le mal tambourinait au dehors. En métropole, on avait des DRH. A Gotham, il fallait un agent anti-corruption. Et pas n'importe lequel, le chef de l'unité anti-corruption de la ville la plus corrompue d'Amérique, donc du monde. La jeune femme sentit un élan de fatigue et de compréhension envers l'ensemble des autres membres du commissariat, incluant Corrigan. Il était temps d'aller droit au but.

- Monsieur Corrigan, toutes vos informations sont exactes. Sauf pour la famillia Falcone. On m'a en effet affectée, en tout cas, tournée, contre la mafia dormante. Je crois que vous connaissez la difficulté de ce dossier.. Il y a beaucoup de choses à faire, et donc d'abord, beaucoup à savoir. Je ne travaille jamais sans savoir.. Par conséquent, je me renseignais sur la mafia à Gotham, et donc la Famille Falcone qui semble en être l'une des plus grandes figures. Mais... je ne suis pas officiellement dans le dossier Falcone. Cette initiative me plairait bien sûr, ils me semblent être un grand challenge et surtout une des lies les plus urgentes à arracher de Gotham.

C'était une nouvelle fois son record de locution depuis un petit bout de temps. N'ayant pas besoin de
faire quelque chose pour prendre contenance, et se tenait simplement assise dans sa chaise, son regard et son attention rivés sur Corrigan. Elle avait l'impression de passer un oral, dans les dèja
lointaines années où elle étudiait la criminologie.

Elle l'énervait un petit peu. Elle avait des grands airs britannique qui lui déplaisait. D'origine irlandaise, mais née aux états-unis, il avait le cocktail parfait pour pas trop aimé les rosbeef. Puis il se la jouait super agente, de l'unité des crime majeurs. Corrigan n'était visiblement pas d'humeur. Agacé de faire cette saloperie d'enquete il fallait qu'il se tape une petit britannique coincé qui croyais en savoir plus sur son métier que lui. Bon de toute facon l'enquête devait continuer, mais il allait mettre un petit point au clair avant de continuer.

Corrigan: Bien j'ai pris en notre Agent Moonshade. Je ne sais pas trop comment fonctionne les commissariat britannique mais ici il n'y a que les membres de mon unité qui peuvent m'appeler par mon nom... pour vous sa sera Lieutenant.

Sa lui plaisait un peu cette situation de pouvoir, se qui lui plaisait moins c'était de devoir l'exercé. Les grands hommes n'ont pas à mentionner leur pouvoirs, c'est innée et sa se fait. Prenez Gordon par exemple, personne ne se risquerais à l'appeler M. Gordon, c'était M. Le commissaire, automatiquement. Shreck c'était M. L'intendant... et maintenant M. Le Maire. Pourtant ces britanniques avec leur royauté... il devait connaitre ce protocole royale merdique. Bon de toute façon il devait revenir au questionnaire.

Corrigan: Bon euh J'aimerais revenir sur la précédente question qu'est-ce qui vous amènes a Gotham et pourquoi les Crimes majeurs. Et s'il vous plait commencez de loin. Plus vous m'en direz plus je pourrai clore votre dossier rapidement. Donc pourquoi avez-vous quitté l'angleterre et êtes venus à Gotham? Problème familiaux?

Jim griffonnait sur le papier des renseignements physique. Sois la posture, la gestuel lorsqu'elle parlais, les tics nerveux si elle en avait. Ce n'était pas vraiment pour le dossier plus que pour son dossier personnel. Parce que oui sa l'emmerdait de faire sa, oui s'il trouvait de l'information sa l'aiderais à faire valoir son poste au près du commissaire, mais s'il trouvais quelque chose d'intéressant. Il pourrait peut-être aussi la faire chanter un petit peu, allez chercher l'information qui paie. Mais bon il devait faire attention quand on jouais avec les agents... c'était une épée à double tranchant.

Corrigan se dévoilait petit à petit. A cheval sur les règles, il la frappa d'une remontrance négligée, lui rappela son rang social et posa une nouvelle question, sans réellement cacher ses signes extérieurs d'agaçement. Intérieurement, Lisey sentit un barrage se briser en elle et s'empressa de remplir le vide provoqué par cette mauvaise première impression par un sourire neurtre et un visage indifférent. Il avait décidément autre chose à faire qu'interroger la bleusaille, même la bleusaille experimentée mais restait humain et ses coordinations, comme "Bon euh' ou "Donc" qu'on utilisait plus souvent par l'écrit trahissait soit une certaine fatigue, soit un désintéressement de la rhétorique, ce qui tranchait avec son poste de chef d'équipe et en faisait un personnage assez original. Cette pensée éloigna Lisey de sa réflexion première et la ramena à la question qu'on lui avait posé.

Après une légère inspiration, Lisey reposa ses mains sur la table, puis reposa ses yeux sur les rails du regard de Corrigan. Elle voulait sa voix claire, rassurante, aussi vraie que les propos qu'elle transportait.

- Lieutenant Corrigan. Vous avez été trompés par ce qui est écrit sur mon dossier. Je suis née à Londres, mais je n'y ai jamais été scolarisée ni officiée bien que je m'y rende souvent. Si vous voulez suivre ma carrière, j'ai apporté les documents officiels.

Lisey aimait faire les choses bien, et prouver son honnêteté, un luxe qui n'était pas banal à Gotham, et qui était importante pour elle. Une chose qui devrait l'être pour tout le monde. Elle sortit de sous le bureau du chef-agent un porte document vert dans lequel au fur et à mesure du discours de Moonshade, une foule de documents vinrent apporter l'authenticité.

- J'ai d'abord suivi une école de criminologie dans l'Ohio, puis j'ai été acceptée par concours dans la brigade anti-drogues de Baltimore. Après ma promotion, on m'a demandée de rejoindre le commissariat de Washington, plus généraliste mais plus intense. Au bout de quelques années, j'ai eu certains problèmes avec la mafia. Ils ont tués mon mari, on m'a mise sur la touche... J'ai décidé de changer de ville, et d'apporter une contribution la plus efficace possible à la lutte contre le Mal. Et Gotham étant le siège de la plus grande criminalité urbaine, il était logique pour moi d'atterir aussi. J'ai aussi apporté ma mère, psychologue, qui compte bien Arkham Asylum lorsqu'elle réouvrira. Parce qu'elle réouvrira. Je crois que Gotham n'a pas définitivement sombré, à condition qu'on s'aide pour la nettoyer...

Corrigan leva les yeux de sa feuille. Il regarda Lisey. Elle venait de mentionner quelque chose qui le toucha profondément. Pas la mort de son marie... oui d'accord c'était la cause. Mais la raison de sa venu ici était la vengeance au final. Se venger sur la mafia de la mort de son mari. Elle pourrait dire se qu'elle voulait maintenant c'était officiel, si ce qu'elle racontait était vrai, Jim venait de trouver une allié. Mais il devait savoir jusqu'ou elle était prête à aller pour assouvir sa soif de vengeance.

Jim: Je... je suis désolé pour votre mari. Euh écoutez. Pour se qui est de l'historique, ça va. Je ferai les suivit nécessaire mais je crois qu'il n'y a rien de dérangeant. Je vais d'abord vous poser une question et je veux votre total coopération et honnêteté sur cette question. C'est très important.

Il prit un temps, il ferma le dossier dans lequel il écrivait. Puis déposa son crayon, il n'écrirait pas la réponse de l'agent moonshade dans le dossier. Du moins il ne le savait pas encore sa dépendrais de sa réponse.

Jim: À Gotham nous avons souvent eu affaire à la mafia et pas juste à la mafia. Nous avons une classe de criminel, disons... spéciale ici. Plusieurs fois malgré l'aide de tout les "héros du peuple" costumé, nous n'avons pus aider les membres de notre communauté. Plusieurs d'entre nous avons perdu ami et certain même famille, dans les mains de nos criminels. C'est d'ailleurs se qui explique le taux de roulement élevé de notre personnel. Mais vous,comme personne, vous avez évoqué la raison de votre venu ici. Je la comprend, et je ne la discute pas. Mais ici tous on leur limites et vous serez testez en permanence. Quelles sont pour vous vos limites? Qu'est-ce qui est pour vous l'étape à ne pas franchire pour arrêter un criminel, pour détruire une organisation ou pour sauver un citoyens? Quelles sont vos limite agent Moonshade, pour garder vivant l'esprit de se pourquoi vous vous battez?

Jim n'avait pas lancer son mari sur le tapis mais il était clairement sous entendus. Il voulait savoir à quel point le désire de vengeance brûlait en elle. Elle en avait après la mafia c'était certain mais à quel point? Il avait dans son équipe des gens d'une droiture... mais il avait besoin d'agent capable de se salir les mains. Parce qu'il y a le coté blanc de la police, mais il y avait aussi le coté noir. Jim en faisait partie... même si personne n'en avait de preuve. Gordon était du coté blanc, il cherchait à savoir ou se situais Moonshade. Jim ne cherchait pas nécessairement à recruter quelqu'un mais dernièrement ses initiatives dormait un peu et le recrutement de sang neuf. Pourrais valoriser son statut et redorer son blason... et motiver ses troupes. Il fallait seulement recruter un élément qui serait intéressant.

Le silence qui tomba ne fut qu'une des différentes guillotines que Lisey Moonshade expérimenta lors de ce moment. La discussion était tellement banale, le cadre était tellement éloigné de son cauchemar, qu'elle n'avait pas vu ce dernier venir. Et pourtant, il était maintenant là. Tout proche. Elle pouvait l'entendre, ressentir les douloureux sentiments qu'elle avait alors éprouvé. C'était comme si, depuis des années, elle tournait le dos à un monstre qui se cachait derrière un rideau dont s'échappait une fumée rouge et que le lieutenant Corrigan venait de mettre à nouveau à sa vue. Horrifiée, elle resta silencieuse un instant, la main posée sur ce rideau, prête à le découvrir pour lâcher l'horreur qu'il contenait.

Lisey plissa les yeux, puis chercha une bouteille d'eau, avant de se rendre compte que ces deux gestes trahissait son émotion et la gravité non-suspectée de sa réponse. Car elle devait répondre, c'était ainsi. Trop tard ma petite Lili, tu es tombée dans le piège. Allez maintenant, reste ici que papa te mette la fessée et ne compte pas aller te réfugier dans ta chambre, c'est trop tard. Impossible. La policière se prit la tête dans les mains, et repoussa ses cheveux en arrière. Comme toute personne torturée, elle se chercha un point d'ancrage, c'est à dire les iris de Jim Corrigan, qu'elle ne quitta pas des yeux, en oubliant même de faire cligner ses derniers.

La chaleur dans la salle avait explosée d'un seul coup, et la jeune femme se rendit compte qu'elle avait les mains moites et que l'eau qui s'accumulait dans ses paupières pouvait faire croire qu'elle pleurait. Mais elle n'avait pas pleuré depuis très longtemps et ne comptait pas le faire. Cela lui était impossible. Jamais elle ne pourrait craquer, jamais elle n'aurait la possiblité de se lâcher tant que sa vengeance n'aurait été menée à bien. Sa traque sans relâche du mal n'avait plus qu'en partie rapport avec l'évenement qu'elle avait réussi à cicatriser mais ce dernier en était l'origine. Et aujourd'hui, elle devait le réveiller.

Oui, mentir à Jim Corrigan s'annonçait à la fois idiot et peu productif et elle décida de parler. Mais ce choix avait été trop rapide et lorsqu'elle ouvrit la bouche, les sons qui en sortirent n'avait rien à voir avec une phrase humaine, mais ils reflétaient bien son état d'esprit. Après un instant de réflexion, Lisey cligna enfin des yeux, histoire de séparer sa vision actuelle de la vision trop nette de ses souvenirs et leva la tête pour distinguer les différentes caméras. Elle plissa les lêvres et respira un grand coup, consciente qu'elle allait avouer la plus grande preuve de corruption à un homme chargé de contrôler la corruption. Les prochains mots qu'elle allait prononcer allaient décider de sa vie. C'était un véritable quitte ou double. Le risque était trop grand, mais tellement tentant. Un policier aime le risque. Un militaire aussi. Lisey était le croisement des deux.

- Je.. Vous voulez ma totale honnêteté sur cette question ? Je l'ai tué. Je l'ai tué. C'était.. Lui, le mafieux, il l'avait envoyé pour tuer mon mari. Je le savais, j'avais toutes les preuves, j'en étais certaine. Et il s'échappait.. Si je ne le poursuivais pas, il allait échapper à la police et si.. même si ils l'attrapaient, ils allaient sûrement être payés et le relâcher.

Je... Il a pointé une arme sur moi ! Je crois que.. Non, j'en suis sûre. J'en suis persuadée. Per-su-a-dée. Oui, il a pointé une arme sur moi. Enfin, je crois... Mais il avait tué un homme de toute façon, et fait tellement d'autres conneries.. C'est un pourri, à chaque fois qu'on les trouve, ils nous glissent entre les doigts, à un moment il faut...

Je l'ai tué. J'ai tué l'homme qui m'a volée mon mari. A vie perdue, une vie et demie...

Jim regarda Lisey tout craché. Elle pleurait. Il ne croyait pas l'avoir facilement comme sa. Mais garder un secret aussi longtemps et un aussi gros était quand même difficile. Jim était content mais il garda son visage de marbre. Il ouvrit pris la boite de mouchoirs et la plaça devant Lisey. Puis il pris son crayon et ré-ouvra le dossier de l'agent Moonshade. Il se mit a écrire, quand il eu fini il regarda l'agent. Elle semblait très nerveuse. Il prit le dossier l'ouvrit et le plaça devant l'agent on pouvais y lire en grosse lettre.


En conclusion, je certifie que l'agent Moonshade n'est sous aucune influences quelconques. Son choix de rejoindre les forces du GCPD ne reflètent en rien l'apparence d'un quelconque conflit d'intérêt. Aucun sentiment d'animosité exagéré ou de tout autres sentiments pouvant obscurcir son jugement ne viennent entaché sa candidature. Je recommande donc le maintient de l'embauche d'un agent exemplaire.

Il laissa l'agent Mooshade lire tranquillement la feuille. Pendant ce temps il profita de son café. Il était un peu moins chaud, un peu plus tiède. Il détestait le café tiède, et encore moin le froid. La mode du café froid... du café glacé, le répugnait. Jim était content c'était un bon élément pour lui de plus il se doutait bien qu'il y avait un énorme risque que Jason Bard n'accepte pas son retour. Avec l'agent Moonshade à bord on aurait une belle alternative. Il se demandait comment elle réagirait. Il déposa son café puis regarda Lisey.

Jim: Sa sera ma version officielle... à moins que vous préfériez que j'écrive votre petite confession.

Lisey faillit jeter un coup d'oeil dans le café pour voir si le marc ne formait pas le chapeau melon de la chance. Après un rapide coup d'oeil aux caméras, la jeune femme planta ses yeux dans ceux de Jazzman et oublia pendant dix secondes de sourire ou n'importe quel autre forme de remerciement sans se rendre compte que le sourire était dèja éclatant dans ses pupilles. Aucune larme n'avait passé la barrière difficilement construite de sa fierté mais elle tremblait encore des souvenirs qui avaient pour la première fois depuis longtemps été libérés. Cependant, cela ne fut pas visible lorsqu'elle leva la main pour retourner les écrits de Corrigan vers elle. Le geste du Lieutenant avait sûrement des raisons diverses qu'elle n'avait ni la volonté, ni le temps de sonder dans la durée de cet entretien mais toutes les conséquences de cette omission la frappèrent durement, ce qui fit trop secouer ses idées pour rester les yeux ouverts. Comme si elle avat soudain un coup de fatigue, Lisey Moonshade se prit la tête entre les mains et passa cette dernière dans ses cheveux sur la surface de ses tempes. Il ne lui manquait qu'un petit grognement pour ressembler à une femme frappée par un grand coup. C'était en réalité une réminiscience de la blessure de sa vie, allié au danger qu'elle avait encouru en la racontant.

Progressivement, la douleur fut remplacée par la sourde colère qui l'habitait, plus dirigée que jamais vers une mafia en progression. Une colère que Corrigan allait se faire un plaisir d'encadrer et de lâcher sur les braises de Gotham. Lisey se mit à sourire, faisant tomber brutalement son masque de corroux. Aussi précise que d'habitude, la main droite de Lisey quitta la crosse de son arme qu'elle triturait depuis quelques secondes et renvoya légèrement les écrits du Lieutenant à leur possesseur. Une fois cela fait, son autre main émergea de sous la table, dotée de son insigne du GCPD encore flamboyante. Il lui suffit d'un regard pour se rendre compte qu'elle était pourtant, sale, usée et tâchée d'un sang qui faisait galoper son coeur. La faible lumière de la pièce permettait pourtant d'y lire les insignes du plus grand journal de Washington. Horrifiée, la jeune femme défit sa queue de cheval pour protéger l'objet avec le lacet qui retenait ses cheveux et posa le regard sur l'homme qu'elle avait aimé, recroquevillé sur un mur juste devant elle.

L'insigne était propre, elle appartenait au GCPD et le seule personne qui se trouvait devant elle était le chef du bureau anti-corruption, dont le sang coulait tranquillement dans ses veines. Lisey se rendit alors compte qu'elle avait bien laissé s'égrener une trentaine de longue secondes sans parler. Pourtant, elle prit son temps pour répondre, afin de faire passer dans ses mots tout le poids des émotions qu'elle ressentait.

- Je ne vous cache pas que j'ai un faible pour cette version.. Je vous remercie, Lieutenant Corrigan. Si j'ai bien compris, vous avez besoin de personnes ayant vraiment la volonté de faire mal à la mafia pour combattre cette dernière. Connaissez vous les Shahidka ? Probablement. C'est ce que vous voulez faire de moi ? J'ai promis au fantôme de mon mari de le venger jusqu'à ce que j'en meure et vous comptez en profiter. Je comprends. Je le ferais, vous savez. C'est pour cela que je suis ici. Mais je sais que vous allez vous servir de moi..

Hé bien cette femme en avait beaucoup dans le ventre. Mais elle avait aussi une grande gueule, il fallait l'avouer. En moins de quelques minutes il avait assez d'information pour la coffrer à vie. Un aveu complet était une preuve plus que béton pour un tribunal. Mais bon en même temps ça serait beaucoup plus profitable pour Corrigan de l'avoir à son service... et si elle finissait par dérangé hop on la fait arrêter. Il faudrait seulement être prudent.

Jim: vous me paraphrasez Agent Moonshade. Je n'ai jamais rien dit de tel. D'ailleurs je n'ai aucune idée de quelle histoire de vengeance vous parlez. En tout cas selon la version officielle des papiers je n'ai aucune raison de croire en ce que vous venez de dire. Donc, je ne sais pas du tout de quoi on est en train de parler.

Il ouvrit un autre tiroir puis sortit un formulaire officiel. Il avait l'en-tête du bureau du GCPD et était en trois exemplaires. Tout en commençant en répondre aux questions écrites sur le formulaire, il se remit à parler

Jim: se que je sais par contre c'est qu'à partir de maintenant vous travaillez pour moi. En fait pour mon escouade. Je suis justement en train de remplir votre ordre de transfert. Vous devrez la faire approuver par le commissaire Gordon, qui m'a déjà promis une entière collaboration.

Il finit d'écrire paperasse puis il signa, la tendit a Lisey pour qu'elle le signe à son tour.

Jim: Vous pesez fort, car c'est en trois exemplaires. Votre chef de service doit aussi signer, mais une fois celle de Gordon apposé ça devrait-être une broutille. L'escouade aura bientôt ses nouveaux bureaux, d'ici là je crois que votre ancien poste de travail est encore opérationnel. Je veux que vous vous concentriez sur Falcone, Maroni... et dans une moindre mesure Galente. Je ne sais pas pourquoi, mais des rumeurs parlent d'une rencontre entre Falcone et Galente ... et je n’aime vraiment pas ça. En tout cas... Bienvenu à bord Lisey. Si vos supérieurs ont des questions sur votre transfert qu'ils viennent me voir. Je vous veux, car vous êtes Clean, et vu que vous êtes nouvelle vous n'aurez pas de malaise à faire votre boulot de flic en enquêtant possiblement sur des flics... c'est une version officiel.

Il lui tendit papier et une poignée de main, un bon atout pour Corrigan. Mais il devrait faire attention c'était un couteau à double tranchant. En tout cas maintenant les dés étaient jetés, mais ce que l'agent ne savait pas c'est qu'ils étaient pipés... l'avenir de Corrigan était presque assuré.

Toutes les pendules étaient à l'heure au GCPD. Pensive, Lisey jeta un regard sur la porte, la lance de ses iris traversant le bois pour contempler la salle de l'Unité des Crimes Majeurs et son bureau. Sa mutation était un ordre, mais elle se permit tout de même d'y réfléchir bien que les prochaines semaines y serait sûrement très propices. Son nouveau poste allait s'intéresser plus intéressant, car la mafia procédait actuellement à un retour sur le devant de la scène mais ses responsabilités seraient aussi beaucoup plus grandes. Les détails effroyables des dossiers Falcone qu'elle avait parcourus surgirent dans sa mémoire, aux côtés des évenements de Washington, une blessure vive reveillée par ses derniers aveux et qui prouvait à quel point s'occuper de la corruption et des gangsters pouvait être plus dangereux que poursuivre les vilains masqués échappés d'un asile. Ce genre de cibles étaient beaucoup moins manichéennes, tout aussi froides mais plus humaines et en apparence accessibles, ce qui au contraire des préjugés, rendait bien plus difficiles leurs captures. Le monde de la corruption était un monde de réflexes et de survie, un monde à l'odeur noséabonde de déchets cachés dans des paradis et inversement. Un monde dangereux, parcouru par les inévitables murmures de la tentation et les tatôns de la mort qui allait suivre chacun de ses pes pendant les années à venir. A Gotham comme en Amérique, la lutte contre les mafias était une véritable croisade, une quête de vie, qui ne laissait que peu de place au reste. Mais tel était le choix de Lisey. En acceptant l'ordre, le GCPD gagnait un bon agent, une flêche de volonté versatile et Lisey gagnait l'accès à sa vengeance et pouvait contribuer au nettoyage d'une ville lui tenant dèja à coeur. Le lieutenant Corrigan semblait être conscient de cela, mais aussi des risques qu'il prenait en engagant cet agent, et qu'il ne pouvait pas partager son secret aussi facilement que prévu.

Sans cesser de regarder Jim Corrigan, elle posa la main sur la circulaire de son transfert et en fit un tour rapide, en pensant à Gordon, la légende du commissariat, qu'elle allait devoir trouver pour être validée. L'insigne du GCPD, toujours sur la table brilla à la lumièrre ambarique, projetant contre les murs éclaboussés du sang de son mari de l'esprit de Lisey une certaine fierté, une joie coupable liée à son acceptation dans la quête de sa vie, la froide appréhensuin de la vengeance et des sentiments hétérogènes pour le lieutenant Jim Corrigan qui venait de changer beaucoup de choses. Il ne restait plus qu'à espérer que sa décision allait changer des choses dans Gotham, aussi. Lisey encaissa une nouvelle fois la méprisance de carapace du personnage en souriant, puis le rassura :

- Je ne vous décevrai pas. Laissez moi la soirée pour faire le tour des dossiers principaux, et j'irai tâter le terrain, je suis un agent de proximité. Puis-je être mise au courant de la source qui vous a informée de cette réunion Galente-Falcone afin de faire un boulot efficace ?

Les pans de son avenir écartés, Lisey dressait maintenant le chemin qu'elle allait emprunter comptait bien trouver des restes de route pour construire son propre chemin vers le coeur de la pieuvre. Pour cela, savoir tenir son pstolet et se souvenir de ses cours de criminologie ne suffirait pas, elle avait besoin de connaissances. Tant que Corrigan semblait vulnérable au question, elle décida d'en profiter et sortit même son portable, qui servit provisoirement de PDA pour supporter des notes qu'elle réécrirait et réétudierait tès probablement le soir même.

- J'aimerai savoir où sont les limites ? Qus sont les agents dèja sur le coup ? Avons nous des indics ? Aucun évenement récent pouvant changer les conditions et pas d'opérations prévues contre la Mafia ?
( HRPG : Désolée de la taille )

Corrigan sourit. Il n'avait pas affaire à une novice elle posait des questions pertinentes. C'était toujours la bienvenue un agent dit de terrain, surtout motivé. Il réfléchit quelque seconde hésitant de lui donner ses informations. Il en avait pu en fait pour l'instant, c'était donc très peu dangereux, et puis ils devraient apprendre à se faire confiance mutuellement ils allaient travailler ensemble, pour un bon petit bout de temps.

Corrigan: Pour Galente et Falcone, ça ne vient pas d'un indique, ils ne se sont pas caché. Tu vois c'est sa le problème avec la mafia. Il ne se cache même pas. Ils sont allés dans un restaurant de Gotham, c'était à la vue de tout le monde. C'est un appel du garçon de table qui espérait une récompense. Mais bon ... on n’a pas les moyens pour ça. Pour les agents sur le dossier, il y a moi , toi et le Sergent Brogan. Nous sommes aussi épaulés par Rachel Dawes du bureau du procureur elle c'est joint de bon coeur à l'équipe. J'attends aussi la sortie de prison du Sergent Carter qui est actuellement au garde à vous aux douanes. Rachel se charge de ce dossier. J'essaie aussi de recruter un agent de liaison avec la presse. J'ai demandé à Brogan d'approcher le journaliste Dan Cutter. J'ai aussi demandé à avoir Jason Bard dans l'équipe, mais je suis beaucoup plus pessimiste de ce côté. Donc officiellement pour l'instant nous sommes 4.

Et voilà elle était dans le coup maintenant. Le téléphona sonna. Il demanda deux minutes à Lisey. C'était justement un agent du bureau du procureur. Il appelait pour dire que Rachel était en train de s'occuper de l'agent Carter. Il remercia pour les renseignements en réitérant son soutien au bureau du procureur. C'était important d'avoir des amis dans le processus judiciaire. Surtout M. le procureur parce qu'avec se qui s'en venait ils auraient du travail à plus savoir quoi en faire.

Corrigan: Désolé. Euh... ou j'en étais... je ah oui! Pour les indics non aucun officiel on peut compter sur quelques restaurateurs et commerçants, mais ils ont tous très peur. Nous avons la liste de tous les petits bookmakers de Maroni et Falcone mais aucun n'accepte de parler sans un mandat et bon c'est du menu fretins. Ils ne m'intéressent pas. Celui que je veux c'est Falcone, plus que Galente. Galente est jeune et imprudente... il se pendra lui même. Falcone lui est dangereux il faut le saisir. En tout cas, il y a un ancien membre de la famille Galente qui est revenu à Gotham. Un certain Jimmy Peake, il semble s'être émancipé de la famille... je sais pas peut-être que si on met assez de pression sur Galente on aura Falcone. Je t'avouerai que pour l'instant je n'ai aucun plan précis. Sinon il y a Alberto le fils Falcone. C'est un fou furieux... mais il est à Arkham en jouant bien nos cartes on pourrait l'avoir ici... on pourrait y mettre aussi un peu de pression et on pourrait faire rager un peu son père. Comme il est déjà en prison, avoir un mandat d'interrogation ne sera pas compliqué. Pour Maroni, je crois qu'il est en train de s'étouffer lui même. Depuis qu'il est de l'autre côté du mur, son business semble repris par les autres familles. À la limite il y a un organigramme à faire... mais je crois que le fils Falcone et Jimmy ça nous donnerait une base... en fait si on pouvait les faire parler.

Il réfléchissait un peu à haute voix. Il faisait bouger son crayon entre ses doigts, puis il s'était machinalement reculé sur sa chaise. Puis il repensa à la dernière question les limites... aaaaa les limites. Il déposa son crayon s'avança sur sa chaise croisa les mains ensemble. Il parlait un peu plus bas.

Corrigan: Pour ta dernière question je vais te raconter une histoire. Il y a de cela quelques années dans une autre ville que Gotham, il y avait un chef de l'escouade du crime organisé du nom de Tanguay. En 15 ans de service, il n'avait pas réussi à mettre le collet sur le chef de la mafia de sa ville. Un jour, il entend parler que les fonds de son escouade seront revus à la baisse. La mafia fait ses petites affaires tranquilles, ça éclabousse pas trop et l'escouade de Tanguay, ne produit pas. Un soir alors qu'il est à sa maison, sa voiture explosa. Le lendemain dans la presse on pouvait lire: la voiture du directeur de l'escouade du crime organisé a explosé. Une semaine plus tard, le patron viens le voir dans son bureau, les fonds sont débloqués sont budgets est doublés et il à le droit d'engager deux hommes supplémentaires. Quand on est allez voir le chef de la mafia pour lui demandé si c'était lui qui avait fait sauter la voiture de Tanguay il répondit: Il faut être un imbécile pour faire sauter la voiture du directeur de l'escouade crime organisé.

Je ne sais pas si tu vois ou je veux en venir?

Corrigan recula sur sa chaise à nouveau.

Corrigan: Tu peux y aller. Fait signer les papiers je te présenterai l'équipe bientôt. Réfléchis à la petite histoire que je t'ai contée. Selon toi, faut-il être un abruti ou un génie pour avoir fait exploser la voiture de Tanguay?