Cent soixante-huit heures consacrées à la descente aux enfers : concevoir chaque détail avec une méticulosité pernicieuse, engendrer des mécanismes meurtriers pour échapper à la perfection juvénile, assembler les planches de son tombeau social, réunir quelques pièces sur un jeu d’échec, déclencher les flammes cérébrales de sa vengeance tant attendue. Le plan avait été mémorisé et calculé avec une obsession démentielle, tandis que les options envisagées s’accumulaient au fil des jours. Au Finnigan’s, la jeune Russe trouverait la démarche parfaite pour obtenir ce qu’elle désirait le plus en cet instant. Et en marchant entre les tables tapissées de vert, plusieurs visages tentaient de croiser le sien d’une hauteur inimaginable et d’une autre caste. Elle jurait avec le décor morne, cette créature de luxe composée de chair et d’os. Un zéphyr des plus légers aurait suffi à briser ces jambes où se cultivaient braise et veines. Une tunique très modeste suffisait à trahir les origines de cette intruse dans les bas quartiers de par le soin exagéré de son uniforme. Chaque bijou cliquetait au moindre de ses mouvement comme la mélodie d’un portefeuille étouffé par des billets.

Même la table de billard avait été réservée à l’avance, destinée à servir les sombres desseins de notre jeune héritière déchue. L’invité s’y trouvait déjà, première personne répondant aux caractéristiques requises pigée dans une liste quelconque. Le pion ne comptait pas en tant que tel, seules ses capacités et son comportement demeuraient les variables importantes de leur échange. Les usages basiques de politesse furent échangés avec banalité et froideur, laissant dans le regard vide et placide de la belle cette condamnation volontaire se faire ressentir. La soirée commença simplement telle que toutes les autres parties de billard déjà entamées. Cependant, cette attraction féminine semblait trop rayonnante, trop joyeuse pour se trouver dans une telle situation. Elle n’avait aucunement le profil de la clientèle habituelle du lieu. Quelque chose clochait dans le déroulement logique des événements – inquiétude planifiée par Vlada dont la natte rougeoyante virevoltait sous la lumière tamisée. Le jeu de cette dernière semblait d’une perfection et d’une chance des plus inadmissibles : le succès du moindre de ses coups était tiré d’une superbe supercherie.

Les mains blanches et délicates de cette blondasse semblaient trop élégantes pour toucher ces instruments usés et crasseux. Leur méthode semblait mélanger l’espoir du débutant avec les techniques rudimentaires du simple tricheur. Ce qui aidait la jouvencelle à exceller dans ce domaine était la diversion et la sensation que produisait son apparence physique auprès des éléments masculins l’entourant. Il serait quelque peu pompeux d’affirmer que ses apparats lui donnaient une certaine prestance, mais le vent frais de son parfum mélangé à son visage aux fards coquets lui donnaient ce charisme naïf. Il pouvait donc être compréhensible que de détruire une telle beauté en faisant éclater la vérité risquerait d’en décevoir plus d’un. Or, chaque acte de la Russe dictait somptueusement leur partie jusqu’à l’éclatement, jusqu’au déclenchement de sa descente aux enfers.

La douceur de ses mouvements commençait à laisser de plus en plus de place à son adversaire pour observer, détailler sa tricherie rudimentaire de débutante. Elle devait cesser cette partie de cache-cache, montrer un brin de maladresse pour simuler sa stupidité et son incompétence. Plusieurs aperçurent ses lacunes exagérées, placées sous un phare gigantesque de logique pour amener le dénouement fatidique de ce qu’elle prévoyait depuis cent soixante-huit heures justes. Tout devait se concorder à merveille, pendant que les pions agissaient selon ses calculs et que son voyage entamait désormais les voies les plus virulentes de son présent.

Jim était au Finnigan ce soir la. Sa réserve personnel d'alcool commençait à descendre et lui devait continuer à boire. De toute facon il aimait bien des fois briser la solitude en sortant dans les bars. C'était moins pénible de boire en groupe que de boire seul. Même si le rythme de boisson de Jim impliquait surtout de boire seul au milieu d'un groupe. Il était assied au bar commanda une nouvelle fois. Il regardais le fond de son verre comme s'il y cherchait une réponse...

Depuis quelque temps, chaque fois qu'il buvait il pensait à Arnold Flass... C'était quand même toute une histoire. Une chance qu'il n'avait pas de famille, se dit-il. Puis ensuite il se regardais et ce trouvais monstrueux. Puis il acceptait, après tout même Batman avait tué. Sa prouve que nous sommes tous humains... C'était triste cette histoire. Et il y avait aussi cet agent... Corrigan ne savait même pas son nom, il ne savait pas s'il avait une famille...

Il cala son vers et en commanda un autre.

Il était si jeunes... et merde. Et au poste on le félicitais. Il avait reçu une promotion pour avoir tuer un homme. C'était n'importe quoi il se sentait tellement mal... en fait surtout quand il buvait. L'alcool était un dépresseur malgré tout se qu'on peu dire sur l'effet bucolique de l'alcool. Jim buvait pour oublier, mais plus il buvait plus il broyait du noir... alors il buvait encore plus, jusqu'au Black out.

Bue son vers...commanda un autre...

Jim: Merde...

Il fallait qu'il se change les idées en se levant il se rendait bien compte qu'il commencait à être étourdit...mais bon l'alcool en ce moment ne suffisait plus. Il y avait un attroupement dans le coin Billard du bar. Il se leva... s'il était chanceux sa serait deux femmes qui ... enfin qui... lui changerais les idées. Mais il fut surpris de voir que c'était une belle jeune femmes qui jouait au billard. Contre un abruti qui de toute évidence n'avait aucune chance de gagner. Jim se demandait pourquoi autant d'intérêt pour le billard... certes la femme était plutôt mignonne... d'un chic contrastant avec le reste de la faune locale. Mais pas de la a avancé à se point. Puis son regard se portait sur le coin gauche de la table... il y avait un petit paquet d'argent dans le coin. Ils jouaient pour l'argent?!? c'est pour sa que sa intéressais. Et le montant semblait assez conséquent...

Jim sentit un frisson lui parcourir l'échine... et il se sentit transpirer. Il voulait jouer. Il ne jouait plus à l'argent sa lui avait couté assez cher auparavant... mais la c'était différent. C'était pas du hasard des machines ou les conneries de comptage de carte, c'était du billard. Jim n'était pas mauvais... certes quand il avait moins bu.. mais il ne devait plus jouer... il devait tellement encore à Maroni et Falcone. Il ne pouvait pas recommencer a jouer... non non.

*Flass...*

A PUTAIN JE JOUE. Une poussé d'adrénaline lui parcouru l'échine il chercha dans son porte feuille. Il lui restait environ 50$ il lest prit dans sa main. Juste le fait de savoir qu'il jouerais lui procurait une sensation d'excitation et de bonheur. Mélangeant endorphine et adrénaline... l'hormone de la joie et l'hormone de l'effet... oooo oui. Il tenait fermement son argent. Il regarda la petite battre l'homme. Puis son regard se tourna vers la foule... elle cherchait un autre adversaire. Il déposa son 50$ sur la table.

Jim: Ta gagné, tu casse.

La victoire était d’un ennui conséquent vis-à-vis de la jeune fille. Cela provoquait un laxisme sans précédent dans son caractère qui fut redoublé lorsque son adversaire fut enfin accablé de la défaite. Des yeux glacials et pétrifiants parcoururent la petite assemblée comme si le pouvoir de l’argent fut le seul langage compris entre tous ces gens présents.

Les coups s'accumulaient dans son esprit: ce qui pouvait lui permettre de gagner cette partie grâce à ses mauvais tours, et lui offrir cette opportunité de gagner dans la plus délectable des mesquineries. Elle se perdait dans cette jungle miséreuse d’être gris, saouls, avides de pouvoir et d’argent. Leur fausseté la dégoûtait davantage, et leur absence totale d’humanité la tuait jour après jour. Ne plus faire partie d’une telle réalité : échapper à l’étau viscéral qui maintenait désespérément son âme parmi eux demeurait la pensée la plus enflammée de la Russe.

C’est alors qu’un volontaire s’avança. Il portait le parfum alcoolique de ses congénères, tandis que son regard convoitait avec une avidité persistante la montagne de billets à la droite de la suicidaire. La jeune héritière se prépara à son prochain coup, à sa prochaine tricherie mentalement en écoutant les ordres de l’inconnu.

Un regard banal, influencé par le liquide de la bêtise humaine, qui ne demandait qu’à recevoir les bontés machiavéliques de l’argent. Les bracelets dorés, définitivement très dispendieux, tintèrent en chœur lorsque les bras longs et délicats de la créature s’étendirent pour casser le jeu. Chaque accessoire de la belle servait à créer une fausse diversion, de même que la plénitude arrogante et élégante de son faciès servait à décourager les illusions les plus improbables des plus fantaisistes.

Sans avoir adressé un seul contact visuel supplémentaire à l’autre joueur, la jouvencelle déplaça de longues vagues dorées dans son dos, montrant une épaule à la blancheur de porcelaine. Or, en dépit de son teint uniforme et impeccable, une ecchymose violette naissait à la base de la nuque de la créature. Un sourire pernicieux vêtit les lèvres de la jeune fille qui réussit une fois de plus à tricher en présence de l’autre joueur. Si celui-ci se laissait encore aveugler par l’alcool, la créature devrait obligatoirement trouver un autre adversaire. Ses coups étaient si grossiers, si simplets en tromperie qu’un enfant en bas âge aurait déjà compris comment la jeune héritière jouait.

De plus, celle-ci commença à rendre ses coups plus vulgaires, plus apparents, plus dénudés de ses bonnes manières. Il trouverait bientôt : ce facteur s’avérait essentiel en ce qui concernait les plans de Vlada. Son dernier coup laissa plusieurs regards perplexes dans l'assemblée, donnant cette impression que cette pauvre âme ne cherchait qu'à se moquer d'eux et étaler l'ensemble de ses tours au grand jour.

Jim s'avanca. Vers l'étagère pour prendre un baton. Pendant ce temps à l'arrière du bar on entendant quelqu'un s'acharner sur le Juke-Box. Juron et coup violent de point venais frapper la vieille machine qui commençait vraiment à manquer d'amour. Puis on l'entendit réagir, le disque se bougea dans la partit vitré et alla se positionné au grand bonheur du client. Quelques secondes de silence s'installèrent durant laquelle le client lâcha quelques jurons supplémentaire qui traversais sa barbe. Puis la musique se fit entendre.



Jim prie la queue de billard dans ses mains (pas ma faute c'est sa le nom). Il la fit rouler sur la table vérifié qu'elle était bien droite. Non en fait elle était croche... mais a l'oeil, c'était surtout la moins abîmé de tout le lot, il s'en contenterait. Il ne savait pas si c'était l'adrénaline ou l'endorphine mais on aurait dit qu'il avait dé saoulé un petit peu. Il pourrait être un adversaire intéressant. Il alla au bout de la table et sortit le triangle... un vieux triangle de bois vernis... il avait de l'âge ce jeu de billard. Dans les coins était écrit des petits dessins du genre Kevin+Ginger... ou Elvis Costello 4Ever... bref le jeu avait probablement des meilleurs années, mais sa suffirait à Jim pour renflouer ses poches au dépend de cette petite bourgeoise.

Elle frappa un grand coup les balles se dispersèrent partout sur le tapis vert. Vert avec quelque cernes de bière mais quand même... il était toujours vert.

Corrigan: Bravo Petite... belle casse

Une balle pleine avait rentré la 3 pour être exacte c'était encore a elle de jouer. Certains habitué du bar connaissait Jim et savait qu'il était flic.... et mauvais perdant. Il adorait rire à ses dépend et la il s'en donnais à coeur joie.

client: Et Corrigan, tu va te faire battre par cette petite...

Corrigan ne portait pas attention à ses personnes. La musique flottait dans le bar et enivrait un peu tout le bar. Quelques personnes supplémentaires c'était rapproché pour voir un flic se faire humilié. Qu'elle plus beau spectacle que de voir un cops pourrie se faire flouer par une gamine à peine majeur. Il y avait de la fumé dans le bar. Certain client c'était allumé une cigarette. C'était illégale mais pour l'instant seul, l'argent et le parie importait pour Jim.... Une seconde balle dans le trou la 2....

Les client rirent aux éclats histoire de foutre la honte.

Mais Jim s'en foutait il se laissait aller balanceait la tête au rythme de la musique... AH! elle rata son coup. C'était son tour! Il se placa pris une bonne respiration puis joua. La balle toucha une bande et alla directement se loger dans un des trous latéral au centre. La foule applaudire en ricanant.

Client: hahaha bravo lieutenant pas aussi minable qu'on pourrait le croire!

Jim: Alors qui monte les paries? Vous avez peur?

Quelque table s'organisèrent. C'était l'habitude des petit bars la moindre occasion était parie. Les clients sortirent quelques billets et Jim vit 2 ou 3 piles se formé sur des tables.

Jim: Quelle est ma cote?

Client: 2 contre 1 que tu va perdre hahahaha mais vous jouer un, deux de trois.

Jim regarda sa complice: Alors trois partit et on augmente la mise qu'est-ce que t'en dit?