[HRPG : Alors voilà, c'est mon premier post, alors s'il y a quelque-chose qui ne va pas, dis-le moi :3]


Le climat était frais à une heure aussi tardive. Le vent soufflait à une distance importante dans tout le long des ruelles de Gotham. D'après la météo, on annonçait que le temps de la soirée et du lendemain afficherait des nuages tout tristes. Dans ce cas-là, le temps sera outrageusement gris et il y aurait malheureusement une forte chance, que la pluie apparaitrait. Finalement, peu de sortie pour les Gothamiens.

À l'issue des rues de la ville, occupait un immeuble dont le vieil appartement miteux de Mary Dahl y était résidé... L'environnement de l'habitat était crasseux. Les murs de toutes les pièces *cuisine, salle de bain, chambre..* étaient abîmés par des fissures. Le sol était poussiéreux et le tuyau de la vaisselle était bouché *manquant pas mal d'argent pour engager un plombier*. De toute façon il n'y avait pas besoin de faire la vaisselle... Mary mangeait très peu.. Elle se nourrissait que de Chips et se droguait de tout temps. D'ailleurs, le motif de sa dépression était premièrement la perte de sa carrière, ensuite la disparition au reste de ses fans. Ah oui, sans oublier que la vedette Baby Doll n'était plus du tout admiré par ses téléspectateurs car ses humours semblaient se purifier vers un monde antédiluvien. C'est pourquoi la jeune femme restait cloîtré pendant toutes les saisons de l'année à sa demeure rien qu'à l'idée de se détruire par des médicaments.

Baby Doll se dirigea vers la salle de bain. Elle prit un tabouret et le posa face au lavabo de manière à être à la hauteur du miroir. En faisant coulé une fine cascade d'eau du robinet, Mary-Louise prit un gicler de cette eau afin d'arroser la surface de son visage. La sensation de ce rafraichissement avait réveillée à moitié son esprit... Au moment où elle releva les pupilles de ses yeux fixant le miroir, elle aperçoit à travers cette glace, une toute autre personne... Une grande dame mince, possédant des cheveux blonds et ayant la même apparence pâle que la petite Baby. C'était évident puisqu'il s'agissait de Mary Dahl en elle-même. L'ancienne vedette se sentait bizarre tout d'un coup. L'aspect adultisme de cette dernière à travers son miroir faisait partie de son imagination qui l'avait rendue vaguement réelle à cause de ses effets Psychotrope dû à la cocaïne. Bien qu'à cette heure-là, elle n'en avait plus une seule consommation de ces poudres alcaloïdes, la jeune femme était tellement en manque, qu'elle en tremblait.

Quatre jours plus tôt, Dahl avait fait une masse quantité de recherche sur internet tentant d'avoir des informations et des contacts sur des sortes de personnes *dealers*, qui pourraient, ci-possible, lui fournir ce plaisir... Le plaisir était une simple envie d'aspirer cette douce odeur d'acide de la cocaïne. Mais les fournisseurs de ces drogueries ne fournissaient pas gratuitement. Alors elle avait envoyé plusieurs annonces et voilà qu'elle avait reçu une réponse, deux jours plus tard dans son message. Doll commanda un 300 grammes et passa l'adresse de sa résidence sur le message de son destinataire.

Personne n'aurait crue qu'un enfant puisse se détruire avec ça. Si son papa et sa maman seraient là, ils l'auraient grondés comme à l'époque où la petite avait insulté le directeur de son école et avait reçu une exclusion de trois jours mais le plus pire restait celui d'aujourd'hui. Ben oui, ces trucs-là ne sont pas faites d'être utilisés par des gamins, surtout par une pauvre petite fille comme Mary.. Au fond d'elle, rien n'était interdit. Car derrière la petite bouille de Baby Doll, se cachait une femme âgée d'une trentaine d'années et qui ne paraissait pas si naïve qu'une môme de six-ans.

C'était ce soir-là que la commande passerait à l'appartement de Baby. Elle avait un genre de petite démangeaison en elle... Cela faisait déjà cinq jours qu'elle n'en avait pas consommés. Pour le moment, Mary n'avait pas beaucoup les moyens pour payer sa marchandise. On se disait si elle n'aurait pas fait l'erreur d'avoir pu contacter un dealer qu'elle ne connaissait même pas ? C'était ça le problème avec elle, il faudrait toujours qu'elle agisse avant de réfléchir. Ça, ce n'était pas très intelligent du tout.. Et comment va réagir le monsieur en apprenant que l'acheteur n'aura rien dans sa poche ?

Jazzman détestait se qu'il était entrain de faire. Mais il était pris avec cette énorme sac de poudre et il devait s'en défaire. Après tout il l'avait gagné en combat, Baseball lui avait fait gouté de la violence de certain héro... Il en avait encore des douleurs dans les membres.

Jazzman: Quel coin pourri...

Jazzman entra dans un immeuble crasseux et fragile... il ne s'étonnerais même pas que les escalier s'effondre sous ses pied. Il marchait doucement de peur de trop faire vibrer les fondations de l'édifice. Il venait se débarasser de la cocaine volé au Port Adams. Il se doutait bien que les accros n'avait peut-être pas tous un train de vie de luxe. Mais la c'était du gros n'importe quoi... vivre ici c'était devenir un cafard dans un dépotoir. Sa puait l'humidité et la froideur des lieux faisait littéralement claqué les murs des dents. On entendant le bois de la charpente travaillé et craqué entre le contraste de certain appartement chauffé et d'autre gelé... surement inhabité ou du moins il y avait peu de mouvement. On entendait un chien gueuler au rez-de-chaussé et une radio trop forte en fasse... les deux ensemble donnait un ensemble musical plus que désagréable... et Jazzman en connaissait quelque chose. Un spécialiste du son comme lui trouvais cela... insupportable, il ne resterais pas longtemps le temps de régler la transaction et de partir. Il arriva à la porte, cogna trois coup... la porte n'était pas bien fermé elle entrouvris sous le poids des coups. Il se permit donc d'entrer dans l'appartement.

Il ne voyait personne dans l'appartement.

Jazzman: Il y a quelqu'un?

C'était un de ses appartement pas chauffé, mais elle semblait bénéficier de la chaleur de l'appartement du dessous. Les planchers était tellement mince que l'air chaud en expansion n'avait aucune difficulté. On entendait aussi bien le chien et la base de l'occupant du dessous que dans le couloir... c'était comme si les mur était de cartons. L'intérieur de l'appartement était dégoutant. Des Chips trainait par terre, du moin pendant un temps. Jimmy vit passer une souris qui se sauvait avec une chips trempé par l'humidité du tapis qui recouvrait le bois craquant. Le tapis était gris de saleté. La moisissure se voyait au coin des fenêtes et au plafond. Juste respirer l'air de cet endroit devait être nocif...

Jazzman était venu habiller dans son costume de super-vilain armé de son saxophone. Il ne regrettait pas ce choix parce que vue l'endroit... il aurait peut-être à se battre quelle espèce d’énergumène pouvait vivre ici..??? Il entendit bouger dans la salle de bain...

Jazzman: Hey! Je passe pour euh... la commande.

Un grincement d'une porte se faisait entendre. Sans doute la porte d'entrée. Baby Doll tourna sa tête en direction du bruit. Oh non pas maintenant ! Elle n'avait pas le temps de se mettre une couche de mascara comme le jour où l'actrice avait oublié de passer sur ses joues, un brin d'éponge de son fond de teint, alors qu'elle était en plein tournage.. Bon ok elle était un peu agité par le fait qu'elle n'avait guère trouvé une simple excuse, sois-disant qu'il y avait un problème financier... Un gros problème financier même ! Mais espérons que cet individu serait quand-même assez sympa pour lui accorder un délai supplémentaire concernant le règlement... Et s'il ne l'était pas ? Si au contraire, il n'aurait pas était aussi patient ? Après tout, un dealer reste un suspect. Il pourrait être imprudent.. Bah, cependant, Baby s'était bien entendu avec un gros reptile à une certaine période. Enfin bon, ce n'était que temporairement... Saloperie de souvenir... Oups, le gros mot était sorti tout seul...

Bref Mary Dahl bondissait de son tabouret, avec son ours en peluche à la main et courut vers la voix du monsieur, comme si sa convoitise était plus forte que tout... D'accord elle était peut-être vêtue en chemise de nuit daxon, ce qui serait dérangeante pour ses visiteurs mais l'inconnu était déjà là donc, elle ne pouvait pas le faire attendre. D'autre part, le beau colis était également là.. Doll s'arrêta à quelques mètres de l'homme. Elle se tortilla les pieds et tenait fermement sa peluche dans ses bras. Le gars devait être étonné de voir une petite fille seule dans une pièce infectée. Voilà de quoi à amuser la gamine.

« Chouette ! Le colis que mon papa avait commandé ! Il va être très content. Mentait-elle. Mais dites, y'a quoi à l'intérieur ?

Dahl jouait cette comédie uniquement pour ne pas se sentir responsable de la principale consommatrice. Puisqu'en voyant un environnement aussi dégoutant, c'était l'occasion de se montrer misérablement désespérante... En remarquant de plus près, l'homme n'était pas aussi effrayant que ça pour un dealer. Non mais c'est vrai ! En plus de ça, il avait emporté avec lui, un instrument de musique.. Par-contre Baby Doll ne fit pas tellement attention à sa façon de s'habiller. Mais sans l'ombre d'un doute, Mary joua le rôle d'une innocente gamine qui se gratta la tête en même temps, elle baissa les yeux dans le vide. En résumé, elle affecta un geste qui annoncerait une mauvaise chose.

« Au fait monsieur, je ne sais pas comment vous dire ça mais... Ça serait possible de vous régler, à l'avenir.. Un peu plus tard ? Disait-elle de ses yeux doux.

Inventer cette histoire de père n'était pas une bonne idée. Mais tout était brusquement précipité dans sa tête. Les retentissements de la drogue avaient affaiblis son cerveau.

Jazzman fut surpris de voir une petite fille lui répondre, il cacha par réflexe la cocaïne sous sa cape pour la caché à la vue de la jeune fille. Puis il la regarda pour lui répondre. Elle avait le visage en sueur... les mains qui tremblait, le regard fuyant... les yeux toujours baissé, Les cheveux en bataille. Cette jeune fille était accro et présentement en manque c'était certain... puis il s'attarda sur son visage... elle avait changé. Maigrie et ses petites pomettes rose qui avait fait les belles années de la télévision n'existait plus, mais Jimmy la reconnaissait c'était Mary-Louise Dhal. La dernière fois qu'il avait entendu parler d'elle, elle avait kidnapper tout l'équipe de tournage de son ancienne émission de télévision.

Jazzy: De tout évidence tu me prend pour un con... tu crois que je t'ai pas reconnu Mary Dahl? Ta changé peut-être un peu mais tu as quand même fait me belles années à la télévision... alors comme sa t'es en manque petite?

Jazz le voyait ses yeux fuyait revenait toujours vers le sac de poudre. Jazzy l'avait ressortit, il avait bien compris maintenant que c'était elle la cliente...et en plus d'après la mise en scène de merde jouer un peu avant il était clair qu'elle n'avait pas d'argent. Mais cette petite avait du ressort. Après tout il aura fallu que la Chauve souris s'en mêle pour sauver l'équipe de tournage et quiconque avait une bagarre contre le batman dans son CV pourrait être utile pour Jimmy.

Jazzy: Donc a pas un rond pour me payer...? Je crois que je vais repartir alors et te laisser dans ta crasse et ta misère...après tout ta bien essayez de me rouler.

Jimmy se doutait bien de la peur que la petite pouvais ressentir. En grandissant des les bas-fond de Gotham, la drogue et la misère on connaissait. Les gens se détruisait eux même blamant le monde entier de leur échec. Au lieu de se retrousser les manches et d'avancer, il se retroussais les manche et se piquait... La cocaine sa allait encore pour se sortir de là mais lorsqu'on passait à l'autre étape c'était plus compliqué. S'il partait avec la coke la petite, peterait probablement tout et se tirais sur le premier truc pour se geler... Et dans un building et un coin de Gotham comme ici, elle trouvera un dealer c'est certain... un qui lui proposerait un truc duquel elle ne décrocherais pas. Il connaissait la marche a suivre... les prostitués du coin était tous des femmes à qui on avait tourné le dos... et oui c'était vraiment triste mais il y aurais surement un marché pour les femmes comme Baby Doll... des curés, des pères pourris ou des connard fini... Bon Jimmy devait s'en occupé il ne pouvait pas la laissé comme sa. Certe elle était plus vieille mais c'était plus fort que lui...

Jazz: À moin qu'on arrive à un arrangement. Tu cherche du boulot? Tu travail pour mois pour payer ta consommation... A et... euh on va te sortir de se trou à rat... j'aime que mes employés sois plus en forme... qu'est-ce que t'en pense. Baby doll?

« De tout évidence tu me prend pour un con... tu crois que je t'ai pas reconnu Mary Dahl? Ta changé peut-être un peu mais tu as quand même fait me belles années à la télévision... alors comme sa t'es en manque petite?

Elle se fût directement démasqué même avec son allure plombé. Quoi qu'il en soit, elle savait pertinemment que l'individu face à elle, aurait une grande facilitée de découvrir le numéro que la jeune blonde avait engendrée. Déjà qu'en contemplant les yeux obsédés de Mary fixant le sac en poudre caché au dos de l'homme vêtu en bleu, ça confirmait que c'était elle la véridique cliente... Chose déprimante pour ses anciens téléspectateurs. Enfin bon pour certains. S'ils auraient suent connaître la nouvelle apparence de l'ex-petite idole... Ça serait effroyable.

« Bah ouais, celas faisaient des jours que je n'en ai plus à la réserve.. Si.. j'en avais les moyens, je..

Ne finissant pas sa phrase, elle exposa une moue boudeuse. Si seulement ce dernier ferait, un minimum d'effort pour accompagner sa mise en scène. Au moins de faire semblant de la croire... Ça pourrait montrer un plateau tout aussi... Émotionnel. L'homme n'avait pas l'air d'être assez persuadé de la réponse sans aucune explication de la jeune fille.

« Donc a pas un rond pour me payer...? Je crois que je vais repartir alors et te laisser dans ta crasse et ta misère...après tout ta bien essayez de me rouler.

Oh non, le grand monsieur en bleu s'en va et en outre avec la coque.. C'était beaucoup trop tôt ! Il serait dommage de quitter une salle avant la fin d'une série... Dahl ne répliquait rien pour le moment. Par surcroît, elle commençait à faire échapper quelques gouttes de larmes par ses yeux pétillants de dépit et appuya platement ses deux mains sur son visage, ce qui lâcha de prise son ours en peluche au sol.

« Pff espèce de méchant sans cœur ! Ça se voit que vous n'avez jamais connu la misère et le besoin des malheureuses comme moi !

Doll se frotta les yeux. Concrètement la phrase du *je n'ai pas fait exprès* lui était revenue. Mais rien n'avait été de bénéfice... Quand l'individu s'arrêta, Mary-Louise débarrassa ses mains qui avaient occultés ses yeux et finissait par attirer son regard sur son interlocuteur.

« À moin qu'on arrive à un arrangement. Tu cherche du boulot? Tu travail pour mois pour payer ta consommation... A et... euh on va te sortir de se trou à rat... j'aime que mes employés sois plus en forme... qu'est-ce que t'en pense. Baby doll?

Avant qu'elle ne pût répondre, Mary fût été surprise. Comment exercer à cette condition ? En premier lieu, il était rare qu'elle prenait une décision aussi pensive car, c'était un cas de force majeur par spécialité, il ne fallait pas agir n'importe comment. Au second plan, elle préférait se mettre à l'écart pour se désigner d'être une *employée*.. Bah et puis.. Elle devait s'y faire.. En revanche, le fait de changer un milieu était rien de plus avide et envieux. Les larmes de Dahl sécha petit à petit...

« Heu... Attendez ... Si j'ai bien compris, vous me demandez de faire un espèce de marché noir pour que je puisse vous aider à vendre de la drogue c'est bien ça ? Et en échange, vous me laissez le sac en poudre sans que je vous paye le prix ?

Baby ignorait que ce type n'était pas qu'un simple Dealer. Elle marqua une pose d'une façon songeuse. Décidément, si cet homme avait de la bonne foi, ça serait alors, harmonieux. Baby Doll avait principalement pensée à un autre refuge beaucoup plus aisance. Une petite fille toute maigre n'était, en effet pas beau à voir...

Jazzman regarda la petite... manifestement il avait le gros bout du bâton dans cette négociation. Il regarda par terre... il y avait plein de sac vide par terre de précédente consommation. Jazzman se pencha et en ramassa un. Il ouvrit son propre sac délicatement et mit un petit peu de cocaine dans le vieux sac. Pas grand chose, juste assez pour une journée ou deux. Du moins pour une consommatrice comme Doll... Si on regarde par terre on voyait clairement que c'était pas qu'un petit passe temps... Il tira le sac vers Mary. Puis sortit une carte d'un des poches de son costume.

Jazzman: Je commencerai pas à parler ici... les murs sont en carton. Rejoint moi à cette endroit, demain soir... jte présenterai à des amis... à et je te donnerai le reste. Tu prendra ta décision rendu à ce moment...

Jazzman déposa une carte du Peake Bazar. Il se doutait bien que c'était pas très prudent mais bon rendu ou elle en était il ne pouvais pas juste lui dire... probablement qu'elle oublierais. Jimmy savait bien que sa proposition avait quelque chose de louche, mais bon quels était ces options sinon ? elle n'allait clairement pas se passer de Cocaïne, elle n'avais plus un cent pour s'en payer et Jazzman lui en offrait gratuitement en échange d'une réunion. Oui c'était un bon deal.

Jazzman: Sois pas en retard... jdéteste le monde en retard

Il n'avait pas donné d'heure. Il y en avait pas vraiment mais Jimmy voulait mettre la pression. Ces drogués ils ne comprenaient que la menace, il savait comment gérer avec eux.Sur ce Jimmy se retourna et repassa la porte pour quitter. Il avait passer assez de temps dans cette immeuble détritus à se faire pourrir les de mauvaise basse et d'aboiement. Mais surtout de se faire prendre pour un abrutit parce qu'il n'avait pas la gueule d'un dealer... d'ailleurs un dealer sa la gueule de quoi? Surement pas d'un blue saxophoniste avec une cape beaucoup trop grande pour la ligue... en tout cas ... il avait beaucoup de chose à préparer pour la première réunion de l'injustice Society... et sourtout, il ne devait pas d'ajouter une chaise... haute

La stupeur de Mary lui avait monté à la tête quand l'homme mit quelques grains de la poudre dans un des sacs qu'il avait ramassé par terre. Mais le plus étonnant était le fait qu'il n'avait pas répondu à la question car comme disait la réplique *les murs ont des oreilles*. Bon ça elle comprenait mais il avait seulement ajouté de le rejoindre à un endroit.. Et qu'il la présenterait à des amis... C'était curieux ça.. Quels genres d'amis ? Non nettement, ça ne devait certainement pas être une simple convocation... Baby Doll avait cette curiosité, sans vouloir lui demander, à savoir que normalement, un dealer modeste n'accorderait sans doute aucune chance à la jeune fille si celle-ci n'avait pas les moyens pour payer sa marchandise. En gros, *si tu n'as pas le fric, tant pis pour toi* voilà ce qu'elle aurait crue pensé mais contrairement, cet homme avait quelque chose de louche. Malgré que Dahl fût encore sous l'effet naïf de la coque, elle avait quand-même cette excentrique pensée rapportant une preuve que cet individu n'était probablement pas qu'un vendeur de drogue élémentaire.

La jeune fille prit le sac entre les mains offert par son invité et plongea son regard à l'intérieur. Il y avait bien assez pour quelques jours, mais cela dit, elle devait diminuer puisqu'à cause de ce résultat, elle devint de moins en moins vivante et de plus en plus crédule. Par contre, sa curiosité était bien plus forte, qu'elle accepta sur le coup et sans hésitation même si elle n'avait rien pigé de ce qui se passe. Elle devait accepter.. De plus, depuis qu'il avait prononcé le mot *amis* cela lui effleura l'envie d'y venir... Combien de temps n'avait-elle pas eu de contact avec des gens? Imaginons que c'était bien assez longtemps..

Le mec bleuté lui déposa une carte. En lisant bien, il avait été écrit *Peake Bazar*. Donc c'était là-bas que la fillette devait s'y rendre. Elle connaissait déjà son pointage. Mais pour quel motif ? Quelle est la nature de ce rendez-vous ? Bon et puis la réponse, elle le trouvera, au moment où l'heure sera venue.

« Sois pas en retard... jdéteste le monde en retard

Après ses mots, il quitta la pièce... Mary-Louise refixa la carte.. En y pensant, elle avait oublié de lui interroger sur l'heure du rendez-vous. Mais quelle imbécile ! Et aussi son nom dont elle connaissait pas ! Oh et puis, c'était de la faute du monsieur, c'était lui qui était parti aussi vite.

* Très bien, j'y serais * Pensa-t-elle plaintivement.

Son côté grincheux et râleur n'avaient pas du tout changés par contre.


[Terminé =3 ]