Les échecs sont connus pour mieux relancer une situation...

Cette simple phrase -anodine au premier abord-, désignait parfaitement la situation actuelle de Arkham City. Les tragédies qui s'étaient déroulées dans la ville-prison, avaient apparemment ouverts les yeux aux grands de ce monde. Il est vrai, qu'il était dorénavant difficile de fermer les yeux sur la sauvagerie qui s'était déroulés entre les quatre murs du pénitencier. Shreck, le nouveau maire de Gotham tentait tant bien que mal de sauver la face de cette infrastructure, en transformant le lieu cellulaire en centre de réintégration. Un projet noble en somme.

Bons nombres de criminels avaient acceptés avec joie, le programme en question tandis que d'autres étaient considérés, comme irrécupérables...
La discrimination semblait être un art grandissant dans le pays ... c'était navrant à voir et à savoir !

Harvey Dent, ex-procureur de Gotham, faisait malheureusement parti des candidats bons à être remis en cage, comme dirait les gens de la haute société... Des animaux bons à êtres piqués.



Les couloirs étaient étrangement calmes et sereins depuis le retour des pensionnaires dans l'institut Arkham. Seul, un bruit de pas, à peine audible brisait le silence qui régnait habituellement en ces lieux. Un bruit qui au fur et à mesure des minutes, se voulaient grandissant comme annonçant la venue d'un messie. Le "fauteur de trouble" en question n'était autre que Aaron Cash, gardien téméraire et courageux de l'Asile Arkham. D'un pas sur et élégant, il traversait à grandes pompes les différents étages du pénitencier, afin de rejoindre une dizaine de matons postés devant une cellule réputée dangereuse. Au bout de quelques minutes, il retrouva ses partenaires.

" Bonjour messieurs " Dit-il sur un ton strict et autoritaire.

Chacun des protagonistes, salua plus ou moins d'un signe de la main ou d'une simple accolade. Les gardes présents étaient armés de la tête au pied prêt à faire sortir un "client". Lentement mais surement, un homme actionna un bouton qui eut pour effet d'ouvrir la grille de la fameuse cellule. Deux homme s'empressèrent de mettre en joue, le prisonnier en question.

" Tu restes calme ! A genou, les mains sur la tête. EXÉCUTION !!! "

Le prisonnier en question adressa un sourire des plus sadiques à ses tortionnaires, avant de s’exécuter sans rechigner. Lentement le patient se mit à genou, tout en redressant ses bras sur le sommet de sa tête. Il tourna avec facilité la tête sur le côté dévoilant ainsi aux matons, son véritable visage... Sa peau était parfaitement entretenu sur le côté droit de son visage, tandis que sur l'autre moitié, cela ressemblait à une forêt à peine vivante, ayant connu la férocité d'un feu !

Un autre garde s'approcha de lui, afin de lui mettre les menottes, avant de le relever brutalement. L'homme l'obligea à sortir de son palace.

" En route, tu connais le chemin à présent ! "

L'étrange groupe se mit en marche, prenant le chemin de la cour de l'asile. Tout ne marchant deux gardes qui étaient légèrement en retrait, discutèrent.

" Putain, j'y crois pas ! Mais comment il fait ce gars-là pour reparler de son dossier devant un tribunal ? "

" Tu as oublié qui il était ou quoi, Bob ? "

" Non, non bien sur. Mais quand même.... "

" Cherche pas .... Malgré le fait qu'il soit cinglé, sa reste néanmoins un mec intelligent ! "

L'intéressé en question ne semblait guère porter son attention, sur cette discussion des plus aberrantes. Quelques instants, tout ce beau monde, se retrouva à l'extérieur. Harvey pouvait savourer avec délice, le vent frais qui caressait avec délicatesse son visage. Que c'était bon de se sentir vivant, mais hélas, se n'était pas l'heure pour lui, de jouer au poète. Sans rien dire de plus, il grimpa à l'arrière du fourgon blindé qui avait été mis à sa disposition. Trois gardes montèrent avec lui pour assurer une sécurité maximale. Une fois, tout ce beau monde à l'intérieur, les portes se refermèrent. Un garde "accrocha" le détenu à de nouvelles chaines. Le fameux blindé klaxonna, afin de faire comprendre au reste du cortège, qu'il pouvait s'en aller. Les véhicules partirent dans un crissement de pneu. Chaque gardien de la paix priait secrètement, afin que cette opération des plus banales, se déroule sans accroc... Le risque du métier, peu être !

Double-Face quant-à lui, jouait avec sa fameuse pièce fétiche, évitant de croiser le regard des gardiens. Il semblait être zen, mettant ainsi mal à l'aise ses tortionnaires. Préparait-il un mauvais coup ? Possible ! Allait savoir...

Soudainement une explosion se fit ressentir -à peine cinq minutes après le départ de l'île d'Arkham-, secouant de tout part, le fourgon de sécurité qui stoppa immédiatement son ascension. Un homme se releva tout en hurlant comme un frappadingue.

" PUTAIN DE MERDE !!! FALLAIT S'EN DOUTER QUE CE CON, ALLAIT TENTER DE SE FAIRE LA MALLE. FAIS CHIER ! "

Two-Face émit un léger rire, faisant froid au dos. La liberté semblait être à portée de main à présent !

Un homme préparé l'embuscade à la sortie de l'île d'Arkham, lui et ses hommes attendaient patiemment la venue d'un fourgon blindée. Cet homme en question porte un masque étrange tandis que le reste ne portait qu'une simple cagoule. Qui était-il ? On ne le sait pas encore, mais sa mission consistée à libérer un psychopathe connu comme étant le juge fou à deux visages. Un célèbre super criminel dont le nom fait trembler s'est ennemi. D'ailleurs qui sont assez fous pour libérer un tel individu...

L'homme capable de libérer le juge fou est le masque noir, le parrain le plus cruel de tout Gotham, un vrai bouché. Il voyait en Harvey Dent comme étant le masque de la perfection, celui qui a deux visages. Le parrain tordu a toujours vu en lui comme étant l'homme de la situation.

Certes dans le passé Black Mask a participé à sa capture, mais les affaires sont les affaires dit-on, mais cela ne veut pas dire qu'il n'a plus besoin de lui. Le masque avait une affaire sérieuse en mettre en route tout comme le Joker est son pion du fou dans l'échiquier, Double-face est son cavalier, celui qui est capable de passer au-dessus des barrières sans se soucier sur qui il atterrit. Roman Sionis n'allait pas laisser un tel talent gâché dans les oubliettes. C'est alors qu'il ordonna à l'un de ses commandants de régler rapidement cette affaire et autant que membre de la Nightmare Trinity il avait accès à toutes les informations nécessaires.

C'est alors qu'il chargea Death Mask de s'en occuper. C'est ce qu'il fit en tirant une roquette sur le fourgon blindé qui le fit basculer sur le sol. Accompagné d'une dizaine d'hommes il attendait les gardiens sortir du camion pour les noyer sous une pluie de balles. Quant à Death Mask, le casse-cou de la bande il fonce sur le camion à toute vitesse avec une lame d'acier. Puis il frappe doucement à la porte. Toc toc" Allé sortez on vous ne fera pas de mal !"



(hrp : je ferais la description du pnj death mask au prochain poste.)

Une certaine tension venait de naitre au sein du fourgon cellulaire, où se situait l'homme au double-visage. La roquette tirait quelques instants plus tôt, avait eu pour effet de retourner le véhicule du pénitencier. Pour ne rien arranger au tout, des bruits d'armes automatiques se fit entendre. Visiblement à l'extérieur, certaines personnes faisaient une fiesta terrible. Des cris d'angoisses se firent entendre, faisant comprendre qu'un véritable bain de sang, se déroulait dehors.
Le conducteur du fourgon quant-à lui, s'empressa de prendre sa radio, afin d'alerter les renforts.

" Allo ... Allo, quelqu'un me reçoit, bordel de merde ? "

Soudainement un bruit sourd se fit entendre. La vitre avant du véhicule sensé être indestructible, éclata en mille morceau. Pour combler le tout, une balle perforante, prit la peine de finir sa course, dans le crane du pilote, projetant ainsi du sang, dans tout l’habitacle avant ! Les gens qui venaient de lancer cet assaut semblaient être des experts en la matière. Cela ne réconfortait nullement les gardiens.

" C-C'est qui ces types ? " demanda Steve -un gardien-, sur un ton tremblotant.

Harvey écoutait dorénavant et avec la plus grande attention, les propos divers de ses tortionnaires. Qu'il était marrant de voir ces hommes si fiers quelques minutes auparavant, devenir des trouillards. Comparé à eux, Dent allait avoir le luxe de gouter à la liberté d'ici peu. Les gardes quant-à eux, verraient très certainement l’au-delà d'ici peu ! C'est jouissif à savoir et tellement bon.

Puis ce fut de nouveau le silence total. Plus personne à l'extérieur ne semblait brailler à tout va ! Le ménage avait été fait et rudement bien. Seul les trois gardes présents avec Double-Face, pouvait espérer souffler un peu, avant de reprendre les hostilités.

Puis, un bruit léger se fit entendre. Un des agresseurs venait visiblement de frapper tranquillement à la porte du fourgon cellulaire. Il semblait être confiant.

" Allé sortez on vous ne fera pas de mal !" Dit-il.

Les trois gardiens se regardèrent entres eux, durant quelques secondes, attendant désespérant que l'un d'entre eux est une idée de génie. Cela n'avait pas l'air d'être le cas dans la situation actuelle. Les trois ahuris eut pour simple effet de faire rire Two-Face. Qu'il était bon de se sentir supérieur. De se mettre au dessus des lois et des simples mortels...

" O-On fai-fait qu-qu-quoiiii ? " Dit James, sur un ton à peine audible.

Steve leva les bras, faisant ainsi comprendre, qu'il n'avait aucun plan. William quant-à lui, pesa le pour et le contre. C'était le gardien ayant le plus d'expérience. Il avait servit l'asile durant de longues années. Il s'était représenté à l'Asile, après la réouverture de ce dernier. Un homme brave et fidèle en somme.

" Nous allons sortir. Avec un peu de chance, ils nous laisseront en vie. Après tout, c'est Dent qu'ils veulent ! Pas nous, les gars ! "

Les deux autres gardiens se regardèrent, se demandant très certainement si le "vieux" Will ne venait pas de perdre la raison. A la réflexion faites, son plan était la seule proposition qui avait été proposé, et les gens qui attendaient à l'extérieur ne devaient pas avoir la patience comme principale qualité...

" ON SORS, LES MAINS SUR LA TÊTE ! ON SE REND, OKAY ? " Hurla t-il, tout en ouvrant tant bien que mal la porte du fourgon.

Les trois gardiens sortirent enfin du véhicule blindé, balançant aux pieds des agresseurs, leurs armes de service, en preuve de bonne foi. Sans rien dire de plus, ils se mirent à genoux, mettant bien en évidence, leurs mains sur leurs tête. Peu-être, allaient-ils être épargnés. Profitant de ce retournement de situation, un des gars du commando se rua dans le fourgon blindé avec une énorme pince coupante, prêt à "détacher" Harvey, de ses chaines de métal.

Il était de nouveau libre.... Il lui tardait de retirer son affreux uniforme orange de taulard ! Mais avant tout, il devait quitter la zone !

L'extraction du Juge Fou de son fourgon cellulaire se fit de façon extrêmement rapide. Notre homme au double-visage put s'apercevoir que le commando qui était venu à sa rescousse, semblait être très bien organisé. Les derniers gardes vivants, exécutèrent les ordres de Death Mask sans broncher, ayant bien trop peur de tenter quoi que se soit de stupide. Pendant ce temps là, l'homme qui semblait diriger cette escouade fit signe avec ses mains, à des voitures de luxes stationnaient non loin de là. Les véhicules ne mirent pas longtemps à comprendre le signal. Elles démarrèrent ensemble dans un crissement de pneu qui semblaient chanter à l'unisson. Les autos stoppèrent bien vite leurs progressions au niveau des criminels.

Parmi ce cortège des plus impressionnants, trônait une limousine des plus magnifiques. Sans se faire prier le Death Mask, se rua dessus, afin d'ouvrir la portière arrière du fameux véhicule, afin que Harvey s'engouffre à l'intérieur. Chose que l'homme au double-visage, ne tarda pas à exécuter. Il était grand temps pour lui, de changer d'air. Une fois à l'intérieur de l'immense véhicule, une autre surprise de taille, attendait notre homme. Une ravissante femme blonde au regard assassin était présente. Sans attendre la moindre réaction de son interlocuteur, elle se mit en avant, faisant sa propre présentation. Pour s'attirer les bonnes faveurs du criminel, cette dernière lui redonna même sa fameuse pièce fétiche. Tel un enfant, Dent se rua dessus, déchirant l'emballage de plastique comme si il s'agissait d'un banal cadeau de noël. Il prit le minuscule bout de métal entre ses mains et le fixa longuement. Puis sans un remerciement, il jeta son autre pièce de secours par la fenêtre. Il ne pouvait y avoir qu'une seule et unique pièce fatidique !

Pour ne pas changer, les cadeaux continuaient à pleuvoir par centaine. Two-Face était très impressionné par les petites attentions de son allié. Mais en bon homme d'affaire qu'il était, il cachait ses émotions.

- Voici votre costume monsieur Dent. Le parrain est très méticuleux sur les vêtements réglementaires. Pour votre réinsertion il va vous recevoir à un banquet dans son loft privé qu'il a acquis pas très loin de l'asile...

Le maitre du hasard prit la magnifique montre à l'accrocha instantanément à son poignet. Il daigna enfin à prendre la parole.

" Voila une attention des plus sympathiques. " Dit Harvey avant de se faire doubler par Double-Face. " Un cadeau qui te plaira, très certainement... Harvey ! "

Soudainement, le téléphone de la limousine se mit en marche. Ni une, ni deux, mademoiselle Ka, décrocha. Au son jovial de sa voix, il y avait fort à parier que le coup de fil venait de la part du Mask. Cette intuition fut vite confirmée quand la jeune blonde, eut fini sa phrase par un " Monsieur Sionis. ". Elle tendit le téléphone à son invité, lui disant que son boss souhaitait entretenir quelques mots avec lui. Harvey déposa sur une tablette non loin de lui, son verre de bourbon, qui s'était servi quelques secondes auparavant.

" Allo ? ..... Merci bien pour tout. Nous avons appréciés ce coup de main ! .... Oui, oui !!! Crane est-il au courant pour mon évasion ? "

Dent ne souhaitait guère tourner autour du pot. Il savait que son allié de toujours avait été obligé d'attaquer le tribunal Solomon Wayne pour capturer Double-Face. Il espérait sincèrement que tout ceci n'était qu'une façade et que si, il devait faire un choix, il resterait avec le Juge Fou !

Pendant ce temps-là, le convoi semblait repartir, vers une nouvelle destination ... Celle de la liberté !