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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Bound by Ice

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MessageSujet: Bound by Ice   Bound by Ice EmptyVen 16 Mai - 18:53

I'm not a girl.
Not yet a wooooman.
I'm a Lady.

And a Lady always makes her way out.

Il ne pleut pas tant que ça à Gotham. Bien sûr, il tombe souvent une fine bruine, qui s'accroche aux toiles des arraignées installées entre les gargouilles, qui lavent régulièrement les fronts austères et plissés des bâtiments dressés par Lex Luthor juste après le No Man's Land. C'est toujours une pluie acide, une mauvaise pluie qui tombe en plusieurs fois, arrose le jour de son liquide néfaste et noie la nuit sous sa charge humide, mais il ne pleut pas aussi souvent qu'on pourrait le croire. A peine plus qu'à New York, un peu moins qu'à Baltimore et beaucoup plus qu'à Métropolis. Mais il pleuvait beaucoup moins que les légendes urbaines ne le laissaient penser, comme si les égouts de la ville étaient dèjà trop pleins des pluies de sangs et de déchets humains dont ils étaient abreuvés chaque jour, à la grande joie de ses occupants illégaux et du monstre à peau écaillée, qui, disait-on, attendait le Batman, caché dans les intestins secrets de la ville. Arrivée trop récemment dans la ville, la Lady n'avait pu vérifier aucune de ces légendes, mais ses réflexions sur les précipitations de la côte Est américaine avaient été provoquées par les fins ruisseaux qui garnissaient les trottoirs de la ville et dans lesquels ses grandes bottes à talons noires marchaient présentément.

Il avait plu hier soir, et les façades des résidences huppées de Midtown, aux frontons de marbe et de briques blanches - architecture très Washingtonienne s'il en était - étaient maculées d'une saleté sombre, noircis par les traces humides que le déluge avait laissé, et les trottoirs glissants réfléchissaient l'image de la criminelle rousse comme un miroir, laissant son image floue onduler dans la rue, sur les bâtiments autour d'elle, évoluant et tournant autour d'elle au fur et à mesure de sa marche. Elle semblait y être totalement différente, et regarder son image dans les yeux lorsqu'elle la croisait, sans montrer la moindre émotion sur son visage pâle, ne laissant filtrer ni regrets, ni enthousiasmes. Elle se contrôlait totalement, et ne semblaient aucunement préoccupée par quoi que ce soit, mais ses doigts vernis en rouge venaient souvent caresser le renflement de son porte-pistolet caché sous sa longue robe noire, dont les bras et le dos en dentelle laissaient deviner sa peau pâle et sans imperfections. Seul le bruit de ses talons venaient troubler le matin encore jeune de Gotham, et elle ne jeta aucun regard aux différents habitants qu'elle croisa durant son trajet. En fait, ses yeux bleus étaient furent de loin la chose la plus glacée et froide de la ville pendant près de deux heures, avant qu'ils ne rencontrent le Musée d'Histoire Naturelle du Pingouin, et les longs stalactites qui décoraient l'Iceberg Lounge attenant.

Ses premiers pas sur la banquise d'Oswald Cobblepot ne la firent pas craquer, mais ils fissurèrent l'attention des vigiles, qui tournèrent automatiquement leurs regards vers la criminelle propriétaire d'Illumis Inc et Illumis Stakeout, qui semblait totalement seule, et résignée à autre chose que la visite des trophées du Pingouin, et évitait de se confondre avec le flot des familles traînant leurs marmots et des étudiants avec leurs notes. Aucun de ses agents ne l'accompagnaient, ni ne la couvrait, elle se dirigea pourtant vers l'administration et leva un doigt manucuré qu'elle pressa lentement et longuement contre un digicode de sécurité, réveillant à coup sûr la salle de contrôle et les alarmes du manchot paranoîaque. Sachant pertinemment que, dans un tel bâtiment, quelqu'un devait nécessairement l'écouter, elle déclara posément :

- Je souhaiterais voir Monsieur Cobblepot.

Elle retira son doigt, laissa un filet de silence s'installer dans le couloir qu'elle était la seule à occuper, jeta un oeil à la foule lointaine, et recommença son manège, réveillant à nouveau les contrôleurs et les agents de l'alter-égo nain d'Umbrella Corporation.

- J'exige de voir Monsieur Cobblepot. Le Pingouin.
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptyVen 16 Mai - 20:03

L'Iceberg Lounge. Cela faisait extrêmement longtemps qu'Oswald n'y était pas retourné. Il y avait eu de nombreux Iceberg Lounge, celui-ci était le dernier du nom, que le Pingouin avait mis en place lorsqu'il acheta le Musée d'Histoire Naturelle Cyrus Pinkey, pour y exposé ses propres collections. Le Pingouin détenait beaucoup de parts du divertissement à Gotham, entre son Casino, un divertissement destiné à la fête, à l'ivresse, et aux jeux d'argents, et son Musée, destinée à la culture, à l'enseignement et la conservation des biens. Il était important de signaler que le musée contenait la plus grande variété d'oiseaux empaillés du monde. Mêmes les espèces disparus en faisait parti, tels que les Grands Pingouins ou même le célèbre Dodo. Il y avait bien d'autres choses, bien sûr, d'autres animaux notamment. Mais Oswald avait toujours eu une préférence pour les oiseaux, et ces derniers le comprenait. Il avait d'ailleurs en ce moment son propre faucon personnel qui lui servait de temps à autres à envoyer des messages non numérique. Ses adversaires ne s'attendaient bien sûr pas à ce qu'un stupide oiseau ne délivre des messages de la plus importante. Plus à l'époque d'aujourd'hui, en tout cas.

L'Iceberg Lounge constituait l'arrière boutique du Musée, et contenait notamment un bar et une boîte de nuit, actif surtout la nuit lorsque le musée était endormi. Les gens ne comprenait pas tellement l'association entre le Musée et le Lounge. Mais c'était une grosse rentabilité pour le Pingouin. Les gens qui fréquentaient ce genre de boîte de nuit n'allait pas souvent au musée, et inversement. Il pouvait donc accroître fortement sa clientèle. Ceci-dit, depuis plusieurs semaines déjà qu'il avait inauguré l'Iceberg Casino, il n'avait pas eu trop le temps de s'occuper des chiffres de son ancienne affaire. Il avait donc décidé de rendre une petite visite au Lounge et au Musée. Deux personnes distinctes dirigeaient ces derniers. Il les reçu lors d'une réunion. Les chiffres semblaient satisfaisant, même s'ils étaient en baisse par rapport à l'année dernière. La faute notamment à la fermeture de la ville du au No Man's Land, qui n'incitait pas les gens à sortir au musée, et aussi à une concurrence en haute du nouvel Iceberg Casino. Ceci dit, c'était également une entreprise du Pingouin, il n'y perdait rien au change. L'état du musée l’inquiétait davantage, il devait sans doute penser à ajouter de nouvelles espèces dans sa collection. Il pensait notamment à des chauves-souris et des hiboux, animaux volants en vogues ces derniers temps à Gotham. Batman allait peut-être lui servir à rentabilisé son établissement. Le sérum du Man-Bat serait peut-être également présenter aux gens, ce qui allait attirer quelques fanatiques du bestiaire de Gotham City. Il fallait pour cela que le Pingouin s'en procure, il allait peut-être en trouver sur le marché noir.

Soudain, en pleine réunion, le chef de la sécurité du Lounge vint les interrompre en leur affirmant qu'une dame voulait pour parler au Pingouin en personne. Et qu'elle l'exigeait. Une femme ? Qui exigeait voir le Pingouin. D'après le garde, elle était seule et non-accompagnée. Rousse, en robe noire très élégante. La description semblait indiquer que cette femme n'était autre que la nouvelle venue dans le milieu du crime à Gothamn the Lady. Elle s'était faite remarquée lors de sa soirée mondaine réserver au gratin criminel de la ville, que le Pingouin n'avait pas pris part d'ailleurs. Mais quelques uns de ses amis lui avait parlé de la Lady. Une femme qui semblait dangereuse et mystérieuse. Qui ne portait pas de nom connu autre que Lady. Elle était du genre à plaire au Pingouin. Enfin une criminelle de la pègre distinguée comme lui. Cela manquait cruellement ces derniers temps avec la chute des principales vieilles famille mafieuse. Et un peu de sang neuf, pourquoi pas. Mais il ne savait pas encore s'il devait la considérer comme une menace, et le Pingouin se demanda ce qu'elle pouvait lui vouloir. De toute façon, il aurait exigé lui-même une rencontre, tôt ou tard.

Malgré l'importance de la réunion pour ses propres affaires, il prit congé et gagna son ancien bureau, au plus profond du Lounge, et demanda à ce qu'on cède aux exigences de la Lady. Elle avait réussi à piquer sa curiosité, et sa manière de faire était très louable. A la différence comme Harvey Dent, qui au lieu de venir seul avait amené un sous-fifre vêtu d'un manteau piégé. Ce sera donc une rencontre en tête à tête. Lark, la garde du corps personnelle du Pingouin, attendrait dehors, à l'affût de tout ce qui pourrait mal se tourner pour son patron. La Lady finit par entrer dans le bureau. Le Pingouin se leva et salua d'un geste distingué sa nouvelle invitée.

« Bienvenue dans l'Iceberg Lounge, Lady. Que puis-je faire pour vous ? Je suis assez intrigué par votre venue ici. Même si je vous aurais tôt ou tard proposer une rencontre, bien entendue. Vous fumez ? Ou peut-être prendriez vous un verre de mon vin ? Un grand cru importé de France. Je ne reçois pas souvent des invités aussi distingués que vous, je dois l'avouer.
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptyVen 16 Mai - 21:23

Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal

Dans la main du Pingouin, une bouteille dansa un instant sous le regard de la jeune femme, si pure, si gracieuse, si éloignée du physique difforme de son hôte que Lady en resta un instant bouche bée, le masque pâle de son visage fin traversé d'un petit sourire, et le rouge "nude" de ses lèvres répondit à l'éclat rouge de la robe du précieux liquide, d'un violet pourpre, brillant, comme du sang. De tous les sangs que le Pingouin aimaient à faire couler, celui qui se trouvait dans cette bouteille devait de loin être le plus raffiné. Les traits détendus, le monocle fraîchement redressé et l'absence de sécurité du Pingouin la rassurèrent sur la suite de la conversation. Ce qu'elle avait redouté être une confrontation serait, si tout se passait bien, une réception. Pendant quelques précieuses secondes, qu'elle s'appropria sans demander, la jeune femme examina le Pingouin, et détailla de ses yeux trop bleus la silhouette du maître de la mafia locale, fidèle à presque tous les mythes et les légendes urbaines, ainsi que les rumeurs qui tournaient à son sujet. Le maître de l'Illicite était l'incarnation même de la réussite de la Différence. Aucun doute que son corps étrange et mal formé, son caractère particulièrement irrascible, ses différents défauts de vues, de déplacement, et son manque de grâce avaient été, plus qu'une motivation, un moteur pour Oswald, qui avait gravi, et, malgré sa petite taille, sauté quatre à quatre les marches du pouvoir jusqu'à devenir le plus grand artificier de la ville, le criminel le plus rationnel et le plus craint de la ville avec le fameux Joker dont Lady avait également beaucoup entendu parler, surtout en Iran, dont il avait un temps été l'ambassadeur aux Nations Unies. Aujourd'hui, le sobriquet dédaigneux que ses ennemis lui avait attaché était devenu le drapeau qu'il posait sur la montagne des cadavres de ses ennemis, son blason craint dans toute la ville et toute l'Amérique, et c'est en voyant ce personnage difforme se hisser sur son bureau, et lui parler d'un faux ton mielleux piqué de curiosité que Lady vit la confirmation de ce qu'elle était venu chercher ici.

Pingouin était l'apôtre du mal le plus fiable de toute la ville, et probablement l'un des plus puissants. Si le rendez vous se passait bien, elle pouvait en tirer beaucoup de choses : un sourire plus affirmé se dessina sur ses lèvres, toujours aussi rouges, toujours autant en contraste avec sa peau extrêmement pâle. D'un geste de la main, elle repoussa l'idée de tabac, et fit comprendre à son hôte qu'elle ne fumait pas et suggéra ainsi, subtilement au vu de la dangerosité de la personne, qu'il serait malvenu de fumer en sa présence, ce dont il n'avait probablement cure.

- Je vous remercie, un verre de vin serait des plus agréables. Le seul liquide que j'ai vu depuis hier, c'est de l'eau. On dirait que Gotham a subi le déluge. Mais elle s'est relevée. Comme toujours. Je suis nouvelle, mais j'ai cru comprendre qu'elle se relevait toujours, n'est ce pas ? Si seulement les chauves souris pouvaient se noyer...

Elle s'approcha du bureau, passa deux doigts vernis sur le boisé satin, et porta à nouveau son regard de glace sur le maître de l'Iceberg. Chez le Pingouin, tout marchait par étapes. La partie "musée", et "bar", la partie "mes caissons sont des caissons d'antiquités" et "mes armes servent à protéger ma collection" étaient totalement superficielle, artificielle, de la poudre des yeux. Mais quand on arrivait dans ses quartiers, dans ce qui n'était plus un musée mais bel et bien un QG millitaire, comme ceux dans lesquels Churchill fumait ses gros cigares en décidant de l'avenir du monde occidental, plus rien n'était faux. Tout était authentique, dur et solide. Effrayant, pour qui n'était pas averti. Mais Lady, elle, avait passé une grande partie de sa vie avec la Mafia, dans les cachots froids de l'armée Russe et les camps d'entraînements austères du Mossad. Elle connaissait les QG, elle avait joué dedans pendant des années, au nez et à la barbe de tous ceux qui les contrôlaient, et elle avait travaillé à les faire tomber, un à un, sans même qu'ils ne s'en rendent compte.

Aujourd'hui, elle était passé dans l'autre camp. Ceux qui contrôlaient.

- Si je suis venue, c'est bien sûr pour parler de pouvoir. Vous savez ? Sciencia potestas est. Nous avons tous deux des ennemis, des besoins d'alliés, nous avons des installations, des armes, des armées... Pourquoi ne pas rajouter des objectifs communs à cette liste ?

Elle s'arrêta un bref instant, jeta un coup d'oeil à la porte fermée, jugea la distance de l'agent qui se trouvait derrière, et se recoiffa en réfléchissant, avant de poser dans la discussion, sur le ton le plus simple du monde :

- Je suppose que vous avez entendu parler de moi ?
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptyVen 16 Mai - 22:23

La Lady commença à répondre au Pingouin. Bien que son ton semblait vouloir cacher tout type d'émotion envers le Pingouin, celui-ci n'était pas dupe et espérait, en tout cas, qu'elle craignait à tout moment de l'offenser. Après tout, n'était-elle pas folle au point de croire que son clan pouvait tenir si Oswald décidait de l'anéantir. Elle avait l'air forte, et ingénieuse. Ingénieuse au point d'être venue ici, seule, pour discuter avec le maître de la pègre, d'elle-même. Habituellement, lorsqu'un nouveau ponte arrive à Gotham, Oswald demande à le voir et doit parfois le menacer pour trouver un accord avec lui. Certain même se paye le luxe de refuser tout accord avec lui. Ceux-là finissait sous la quinzaine dans un sac poubelle, jeté dans la Gotham River, au mieux. Mais Lady avait réussi à surprendre le Pingouin même en venant d'elle-même. Elle avait donc, en peu de temps, apprit tout ce qui concernait les rapports de force à Gotham, qui pouvait l'aider, qui ne le pouvait pas. Et le Pingouin, lui le pouvait. L'anéantissement pur et simple de Harvey Dent et de sa bande de cloporte survenu récemment avait peut-être aidé. Une nouvelle preuve que quiconque s'en prend au Pingouin se voit détruire, purement et simplement.

La Lady accepta donc le verre de vin, tout en refusant la cigarette. Oswald lui servit donc un verre et lui tendit soigneusement. Cette bouteille lui avait coûté cher, il ne fallait pas gâcher un aussi bon cru. Le petit homme avait de grand goût. Cependant, s'il aurait dû fumer, il s'abstint. Non pas parce que la Lady ne fumait pas, ça il n'en avait pas grand-chose à faire. Mais surtout parce qu'il ne voulait pas gâcher ce goût exquis avec le goût du tabac. Il leva légèrement son verre vers son interlocutrice et bu une gorgée, tout en écoutant ce qu'elle avait à dire.

« En effet, Gotham n'abandonne jamais. Mais je vais vous révéler quelques choses. La chauve-souris est un poblème, c'est vrai, mais qui a ses bons côtés. Statistiquement, elle se débarrassera toujours plus souvent de vos adversaires que de vous-même. Et surtout, si vous savez vous en servir, elle peut également accroître votre chiffre d'affaire. Qui n'a jamais entendu parler de la rivalité entre le Pingouin et Batman ? Vous pensez que les gens viendrait en masse dans mon Casino si ce n'est pour voir ce célèbre Pingouin, et espérait un jour que Batman apparaisse de nul part pour me mettre à terre ? Il m'attire de nombreux clients. L'important, c'est d'être intouchable, toujours. Si vous êtes intouchable, il ne pourra que vous battre physiquement, rien d'autre.

Les récentes interventions de Batman auprès de lui se sont en effet toujours avérer infructueuses. Faute de preuves tangible, faute d'appuis légaux, faute de bon procureur, faute de témoins vivants. Batman pouvait aisément battre les tarés d'Arkham. Ces derniers n'avaient de toute façon généralement même pas de bons avocats. Il pouvait même battre Carmine Falcone, car celui-ci se faisait moins influent et avait peur de lui. Mais le Pingouin, il n'y arrivait pas. Il n'y arrivait plus. Il s'en servait autrement, parfois pour obtenir des renseignements sur les criminels qui passaient rendre visite à Oswald. Mais ce dernier était toujours en liberté, l'un des hommes les plus riches, influents et puissants de la ville. Et surtout, le plus craint. Chaque jour était une nouvelle preuve de la puissance et de la cruauté du Pingouin. Hier, c'était Double-Face, pourtant très impressionnant ces dernières semaines. Demain, qui tombera au profit du volatile ? Peut-être Batman lui-même, après tout pourquoi pas.

La Lady s'approcha du Pingouin, et continua. Elle voulait du pouvoir. Des objectifs communs. Pourquoi pas, après tout ? Elle était le genre d'alliée idéale pour le Pingouin. Forte, déterminée, intelligente et distinguée. Une sorte de copie de lui-même, en bien plus élégante, cela étant dit. La nature lui avait offerts de généreux cadeau qu'elle avait refusé à Oswald. Mais après tout, lui, sans cela, ne serait sans doute pas là.

« J'ai en effet parler de vous, Lady. De votre entreprise également. De certains de vos hommes. Je n'ignore rien, à Gotham. Rien des personnes qui la composent. En revanche, j'ignore vos desseins. J'imagine que votre venue dans cette ville n'est pas anodin. Les étrangers ne sont cependant pas si commun ici. Mais il est évident que nous avons besoin d'alliés en ces temps troubles. Je vous écoute donc attentivement. Quels sont vos objectifs, en quoi puis-je vous aider ?
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptySam 17 Mai - 0:07

Depuis combien de temps l'Iceberg qui tenait lieu de visage au Pingouin ne s'était il pas craquelé ? Depuis combien de temps cette face ridée, creusée par les épreuves de la vie et les difficultés que trouvent tous les rois pour rester à leurs trônes, n'avait il laissé de concession à personne, si ce n'est au temps, son seul ennemi ? Alors que le vin qu'elle tenait dans la main se bonifiait avec l'âge, Cobblepot se ratatinait encore et courbait l'échine sous le marteau et le burin des années, ce que les hommes n'avaient jamais réussi à faire. L'Iceberg était toujours aussi glacial, toujours aussi tranchant. Et la nouvelle criminelle ne s'était jamais sentie aussi jeune. Lorsque l'Empereur eut terminé sa tirade, elle perdit son regard dans les méandres fruités du breuvage qu'elle tenait dans la main et le fit tourner dans son cristal avant de le déguster, et de porter à ses lèvres le sang du Pingouin. Selon ce dernier, son petit protégé venait de France, un pays que la mystérieuse femme connaissait bien pour avoir été agent infiltré de la DGSS pendant plusieurs années. Elle travaillait pour la branche la plus active des renseignements français, en partenariat avec l'OTAN, à l'époque très curieux de ce qu'il se passait sur le Vieux Continent, et avait dû apprendre la France de nuit, cachée sous de fausses identités, en parlant un français qu'elle voulait raffiné mais qui passait aux yeux des natifs du pays de Molière pour soutenu et bourgeois. La France avait été une expérience intéressante dans sa carrière, puisque le pays, dont la Mafia était plutôt absente, n'avait pas d'organisation terroriste bien à lui, ni d'ennemis désignés et jurés : il se battait, depuis la fin de l'OAS, contre des ennemis extérieurs, de passage, qui profitaient des richesses de la France mais qui n'avaient rien de particulier contre elles, sauf dans le cas de l'archipel corse, qui se battait pour son indépendance avec la monocéphale.

Les agents français tuaient peu, mais ils tuaient bien. Elle se rappelait vivement d'une mission de haute ampleur, lors de laquelle elle avait dû éliminer plusieurs cibles appartenant à des groupes salafistes alimentés par l'immigration, et où elle s'était faite engager comme coiffeur dans un des centres de beauté de luxe dont profite et se targue le pays, s'était arrangée pour coiffer sa cible, et, au moment où cette dernière posait sa tête en arrière pour qu'elle lui lave les cheveux, elle lui avait tranché la nuque par derrière, laissant le sang couler dans le bassinet tout en le lavant et le shampouinant sans que personne ne se rende compte du meurtre, la couleur rouge de l'eau étant tout à fait normale dans un salon qui multiplie les colorations. C'était le meurtre parfait. Toutes les agentes et les agents d'Illumis avaient profité de l'expérience professionnelle de leur maîtresse, et étaient capables de tuer avec discrétion, efficacité, et talent martial si elle le leur demandait. Au contraire, le Pingouin rejetait l'élite, et les tueurs raffinés ou les agents corrompus : il préférait des sbires de rues, des jeunes anarchistes musclés aux antipodes de son pouvoir et de sa richesse, il aimait à posséder les rues, surtout les plus sales et les plus surpeuplées. Maître du peuple, maître du monde.

Lady dessera enfin les lèvres, une fois les avoir humidifié avec le vin pour vérifier leur goût et interdire à toute sorte de poison l'accès à ses organes.

- J'ai entendu parler de vous moi aussi. Bien avant de connaître Gotham. La première personne qui a mentionné votre pseudonyme tremblait à ce moment là, mais c'était de froid. La météo n'est pas tendre à Saint Petersbourg, en hiver, surtout lorsqu'on doit monter un campement pour aboutir une mission. Vous savez... Je crois que vous êtes un peu comme les membres de la mafia russe que j'ai.. croisé, aimé, aidé, tué, soulevé, rabaissés. Ils aimaient attendre, ils aimaient tisser leurs toiles, voir chacune des autres organisations non pas comme des ennemis, mais comme des objets, des moyens de parvenir à leurs fins. Ils pensaient que tout pouvait leur servir, il leur suffisait de faire marcher leur cervelle pour savoir comment, et de sous payer des poings qui s'en foutaient pour faire marcher la machine.

Ils pensaient que la guerre, c'est comme l'évolution des espèces. Ce n'est pas l'organisation, l'espèce, l'homme le plus fort et le plus grand qui gagne. C'est celle qui arrive à évoluer avec le temps, à s'adapter à tout, pour s'accrocher toujours et tirer du bénéfice de chaque défaite. Evoluer. C'est finalement le seul moyen de survivre.

Voilà mon objectif : évoluons ensemble. J'ai du pouvoir sur l'élite : je possède des armes et des hommes variés, versatiles, de multiples talents. Je possède un arsenal que vous aimerez très sûrement essayer, et, surtout, Illumis. Des milliers de jeunes femmes qui achètent mes produits tous les jours. Des ingénieurs qui travaillent d'arrache pied pour me créer des poudres, des liquides, des vaporisateurs, des gazs, des tissus d'avant garde, que des milliers de femme porteront demain, ou que les millitaires useront en Orient. Vous me suivez ? Nous pouvons profiter ensemble l'un de l'autre, Oswald.

Si vous êtes d'accord, je demande une petite garantie, voyez cela comme un moyen de jauger les apports et les intérêts de l'autre. Trouvons nous un ennemi commun, que nous n'aurions pu faire tomber seuls, unissons nous pour le faire tomber et nous verrons ensuite si cette alliance peut marcher. C'est ainsi que moi, je compte faire "évoluer" Gotham.

Qu'en dites vous ?
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptyLun 19 Mai - 21:15

Oswald écoutait très attentivement la Lady, tout en continuant ce délicieux verre de vin. Elle parlait beaucoup, avec beaucoup de justesse et de précision. Elle était sûre de ce qu'elle voulait. Elle était convaincante. Dans le milieu, il n'y avait pas beaucoup de femme. Le milieu du crime restait très machiste, après tout. Les Poison Ivy ou Harley Quinn n'était pas de grande dirigeante de la pègre, même si elles avaient leurs qualités. Le Pingouin était d'autant plus impressionné par la Lady. Cela dit, il avait déjà entendu des discours très captivant de grands orateurs. Harvey Dent savait parler. Les politiciens savaient parler. Mais accompagner l'acte à la parole était souvent bien plus compliqué. Quels étaient les pions dans l’échiquier de Lady, sont but, son objectif, Oswald ne le connaissait pas. Il était sûr d'une chose, sa proposition était alléchante. Il avait de plus en plus d'ennemi, il ne se fiait bien évidemment à personne, pas même à ce nouveau maire qu'il avait aidé pour faire tomber Double-Face, ou ce Nygma.

« Regardez moi, Lady. Que voyez-vous ? Un vieil homme, petit gros, laid, déformé. Un homme dont on a du se moquer durant toute sa vie. Pourtant je suis aujourd'hui l'un des hommes les plus puissants de la ville. Je ne suis pas né à la tête d'une famille mafieuse. Ma famille était renommée mais appauvrie par la déchéance et l'alcool. Vous avez raison, Lady. Pour s'en sortir, il faut évoluer. Et c'est l'une de mes grandes qualités.

C'était vrai. Il avait du d’adapter pour survivre. Faire passer l'intelligence avant la force, la cruauté avant la compassion, la détermination avant la faiblesse. Il avait du bataillé pour en arriver là. Et ce n'était pas tout ces petits m'a-tu-vus comme Roman Sionis ou the Fool qui allait lui voler la vedette, pas encore, pas tout de suite. Pas tant qu'il sera vivant.

« Parfait, Lady, vous m'avez convaincu. Et si pour signer notre accord, il faut faire tomber un ennemi, la signature n'en sera que plus belle. Et j'ai déjà une petite idée de qui. Connaissez vous Tobias Whole ? J'en doute. Un homme horrible. Physiquement. Je suis mister Univers à côté de lui. Il m'a déjà déclaré la guerre autrefois. Je l'ai vaincu, mais il est revenu avec de nouveaux alliés. L'Intergang. Ils lui ont confié des hommes, des armes, beaucoup d'argent et de moyens. Il a également des alliés, dans le sud de la ville à Chinatown notamment, en la personne de The Squid, ainsi qu'à Old Gotham avec la Ventriloque Ces trois là forment un petit groupe très pénible qu'il me faut vaincre avant qu'ils ne se renforcent davantage. Je ne veux pas de l'Intergang dans ma ville. De l'aide pour nous en débarrasser ne serait pas de refus.

The Squid avait déjà notamment dérangé le Pingouin, qui avait alors confié une mission à Ogilvy, en s'en prenant directement à lui. Il avait ainsi affiché la position de lui et ses nouveaux amis en tant qu'adversaire du Pingouin. Il fallait que cet affront disparaisse sur le champ. Oswald ne pouvait pas se permettre de voir le nombre de ses adversaires s’accroître. L'Intergang était dangereux et à ne pas pas sous-estimé. Ils faisaient leurs coups en douce, ce qui n'arrangeait pas les choses. Et leurs territoires étaient assez éloignés du sien.

« Si nous arrivons à les faire tomber, vous aurez le droit à un contrôle sur leur territoire. Et nous pourrons continuer d'évoluer ensemble. Vous semblez être une femme intelligente et puissante, Lady. Cela peut fonctionner.
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MessageSujet: Re: Bound by Ice   Bound by Ice EmptySam 24 Mai - 16:44

La main de Lady vola sous le bureau du Pingouin, alors que visage se fendait d'un sourire courtois, qui restait plus ou moins hermétique mais affichait clairement qu'elle avait eu ce qu'elle voulait. Sa main apparut au sommet du satin, et elle la ramena vers elle, désormais détentrice de son ombrelle, qu'elle avait glissé contre le meuble en arrivant. Une nouvelle et dernière fois, elle fit parvenir le verre de vin à ses lèvres et se délecta d'une gorgée en réfléchissant au contrat qui venait de se mettre en place tout seul entre elle et le Pingouin. C'était la première grande collaboration d'Illumis Inc et le rapprochement entre Lady et le Pingouin pouvait se révéler aussi dangereux pour elle que lucratif pour les deux. Evidemment, elle avait pour l'instant la partie la moins intéressante du contrat, surtout que le petit criminel bossu allait sûrement choisir des ennemis à lui qui n'auraient que peu embêté l'ancienne agente du Majestic 12, mais tout cela avait beaucoup de potentiel, et Lady avait appris à apprécier le potentiel d'une alliance ou d'un événement avant de considérer son effet immédiat. Dans quelques temps, la collaboration des Noirs et Blancs et des Violets aurait peut être mené à l'uniformisation de toutes les couleurs de Gotham. Et lorsque tous deux seraient au pouvoir, le Pingouin et Lady se phagocyteraient finalement pour garder le trône.

Le scénario parfait non ? En faisant tourner son breuvage français dans le verre cristallin, la mystérieuse Lady mit progressivement fin à ses réflexions et reposa la fortune potable portable sur le bureau du mafieux le plus redouté d'Amérique. Lorsqu'elle travaillait comme agent double en Afrique et en Europe, elle avait confronté la mafia russe, très longtemps, les triades asiatiques, les incroyables pieuvres africaines, les pontes de l'industrie criminelle italienne, mais de Gotham, elle n'avait entendu que deux noms : Carmine Falcone et Oswald Cobblepot. Les seuls mafieux assez courageux pour travailler dans la ville du Batman, et se battre contre lui. Elle venait de faire l'alliance la plus lucrative de son histoire, loin devant la soumission des touaregs du Sahara qu'elle avait négociée à Sanaa, avant de les mener au mont Ararat, des années plus tôt. Mais c'était une autre histoire. Une histoire terminée, toutes les pages noircies, à l'encre d'un sang yéménite qu'elle avait fait couler à flots sans aucun regrets. L'histoire qui allait s'ouvrir désormais avec le Pingouin était encore à écrire, et tous deux savaient en signant que beaucoup, beaucoup de sang allait couler pour la mener à terme. Restait à voir lequel des deux était le plus doué pour éviter que son sang n'y participe.

Lady se leva, toujours souriante, et souleva son ombrelle pour être prête à la déployer au dessus de ses cheveux en natte rousse, et remercia le Pingouin d'un ton chaleureux avant de tourner le pas en déclamant, à la limite du mumure :

" Cela me semble parfait, monsieur Cobblepot. Je vous ferai parvenir plusieurs de mes meilleurs femmes ce soir, vous n'aurez jamais vu une telle qualité dans votre lounge, en gage de mon enthousiasme et de ma volonté. Rappelez moi aussitôt que vous aurez tout planifié, je serai prête. The Lady sera toujours prête."
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Bound by Ice

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