Léo était heureux depuis qu'il avait rejoint les forces de l'ordre. Il patrouillait le jour ou la nuit dans les rues de Gotham, avec un policier plus expérimenté chargé à la fois de lui enseigner les ficelles et d'évaluer son comportement en mission. Déterminé à aller jusqu'au bout et ne voulant pas décevoir ceux qui lui avaient fait confiance, l'homme-lion travaillait du mieux qu'il pouvait pour apprendre le dur métier d'agent de police. Il écoutait attentivement son mentor, essayait de prendre des initiatives, et avait toujours sur lui un exemplaire du manuel d'instruction. Sa timidité lui posait encore beaucoup de problèmes, mais moins qu'avant. Le fait d'être en uniforme (ils avaient fait des pieds et des mains pour en trouver un à sa taille) et d'appartenir officiellement à la police de Gotham l'aidait à se sentir en confiance. De plus, son coéquipier aidait et le conseillait efficacement son poulain, et l'apparence de Léo avait un effet dissuasif non-négligeable sur les petits délinquants (du moins, tant qu'il arrivait à ne pas montrer sa peur). Léo était donc heureux, et infiniment reconnaissant à ceux qui lui avaient laissé sa chance. C'est pour cela qu'il réagit immédiatement lorsqu'il trouva dans son casier un mot écrit de Anna Ramirez, lui demandant d'enfiler des vêtements amples et de la rejoindre discrètement dans un coin de la ville.
Même si l'inspecteur Ramirez était sa supérieure, sa demande n'était pas très orthodoxe, mais elle ne lui avait pas tiré dessus et avait pris le temps de l'écouter, la fois où il était venu déposer sa candidature, il lui devait bien ça.
Léo rangea donc avec un petit pincement au cœur son uniforme, et remit les vêtements qu'il portait avant, lorsqu'il voulait se montrer plus ou moins discret. Un vieux pantalon de camouflage, un sweat à capuche, un bandana lui permettant le cas échéant de dissimuler son museau, et il était parti. Quittant le commissariat, il parcourut la ville pour se rendre à l'endroit indiqué. C'était dans les bas-quartiers, le genre d'endroit que les gens honnêtes devaient éviter s'ils voulaient conserveur leur portefeuille et leur vie. Pourquoi Anna l'avait-elle fait venir ici ? Il palpa furtivement à travers le tissu de son sweat son arme de service qu'il avait gardée, bien rangée dans un holster sanglé sur son torse nu. Le Desert Eagle n'était pas vraiment l'arme de poing standard des forces de police, mais Léo avait eu droit à cette fantaisie car le gros pistolet tenait mieux dans ses grandes pattes, et du fait de sa constitution il était tout à fait à même d'encaisser l'important recul, même d'une seule main.
Enfin, il repéra Anna. Elle était incognito, vêtue elle aussi d'un sweat à capuche rabattue, mais il la reconnut facilement à l'odeur. Il alla donc se planter devant elle avant de lâcher avec un vrai plaisir :

-Agent Chapelle, au rapport !

(hrp: bon, c'est pas comme ça que je voyais réellement mais c'est pas grave, je continue, hin hin hin hrp)

Le camion s'était arrêté et les deux hommes sur le devant descendirent: ils étaient assez armés pour éliminer déjà une bonne partie du public si ce dernier commençaient à devenir trop gênants.

Horace Willfried regarda les personnes entrer et y accéda lui aussi avec un autre groupe à l'intérieur. Il observa les différentes personnes et gangs s'y trouvant: tout le monde ne faisait pas parti d'un gang d'un côté et c'était pas plus mal pour Horace au fond.
Il aurait eu des difficultés si il avait dû s'intégrer à un gang dans le passé pour en arriver à ce résultat-là.

Tout le monde était là, ca allait pouvoir commencer et les deux hommes du camion commencèrent à lever leurs canons en l'air, comme pour indiquer quelque chose.

« Okay, alors salut les bandes de péquenots......oui, vous l'êtes tous d'une part. La séance de vente de la drogue va pouvoir commencer: vous voulez vous sentir supérieur , vous sentir puissant pour pouvoir mettre la taulée à tous vos ennemis et à tout ceux qui vous emmerdent comme pas permis ?
Vous voulez bouffer du connard, du flic , du justicier ou du connard de taré mafieux ?

Alors la drogue de ce soir -même si vous le saviez tous, bandes de dégénérés – sera de nouveau la drogue du septième ciel: avec elle, vous serez en plein extase. »

Au même moment, l'arrière du camion s'ouvrir laissant sortir 3 hommes eux aussi armés comme ceux de devant: fusils et cartouches, et qui commençaient à sortir une caisse avant de l'ouvrir: c'était la drogue du zombie empaquetés comme des briques et il devait bien y en avoir pour 1 millions de dollars déjà dans cette caisse et vu qu'il y en avait 4 autres dans le gros camion: 5 millions au total, ca ferait pas de mal.

« Pour ceux qui ne connaissent pas cette drogue encore, on va faire un essai avec l'un d'entre vous qui aura droit à une dose gratos et que le premier connard qui tentera de faire son malin ou son rebelle, se verra truffé de plombs dans le bide.
Après tout, on est assez armé pour tous vous abattre comme des sales chiens et sachez que si c'est le cas, on trouvera d'autres abrutis qui voudront leurs achats: compris ? »

L'ambiance était tendue au vu des insultes de « l'organisateur » mais les gens ne pouvaient pas réellement faire grand chose d'une part, ils étaient certes assez nombreux mais ils étaient « dépendants » de cette drogue qu'au final, les organisateurs étaient les seuls à en avoir à et fournir: personne d'autre ne voulait s'en charger car jugé trop dangereux.

C'est comme si une personnalité devait gérer son public qui devenait de plus en plus excité.

« Alors qui va être l'heureux chanceux de ce soir ?...............

TOI. Viens par là. »

La personne désignée était en réalité Léo Chapelle mais à par Ramirez, personne d'autre ne le savait: restait à savoir comment il allait réagir.
Horace était pas loin du duo des flics infiltrés et se disait qu'il avait eu de la chance de ne pas avoir été désigné: il resterait clair pour la suite. Mais au fond de lui, il avait un mauvais pressentiment concernant la personne désignée: quelque chose lui disait que ce genre d'endroit est pas son milieu « naturel ». Mais il pouvait toujours aussi se tromper par la suite.

Entre-temps, Bane était sorti de son fourgon et avait éliminé les deux gardiens: il n'avait pas que ça à faire: après les avoir abattues de plusieurs balles, il pouvait entendre l'intérieur et commença à réfléchir sur l'idée de pouvoir récupérer la marchandise mais dans ce cas, si il pendait récupérer le camion, il laisserait le fourgon dans le coin.

Hmmm.....une situation complexe dans un sens mais il réfléchissait sur l'idée de la « solution finale » en cours de temps.

La « Solution Finale » était un nom de code que Bane s'attribuait pour une catégorie de plans bien spécifiques: rarement utilisé, les moments où ca a était le cas, c'était « barbare », même Ragdoll et Catman en étaient restés bouche bées.

Maintenant, il fallait voir comment la situation allait se passer à l'intérieur.....

Léo se sentait mal à l'aise, ici. Les bas-quartiers pleins de racaille, ce n'était vraiment pas son environnement naturel (d'autant que sa morphologie suggère que son milieu naturel serait plutôt la savane). Les mains dans les poches, caché sous sa capuche, Léo faisait de son mieux pour rester discret, espérant que les gens alentours ne feraient pas attention à ses grandes pattes digitigrades trahissant sans équivoque sa nature...peu naturelle. Il restait près de Ramirez, ou plus précisément derrière elle, essayant en vain de se cacher malgré sa taille imposante. Il attendit, jusqu'à ce qu'un type encadré d'hommes armés commence à faire tout un speech dans un langage grossier évoquant celui d'un supporter marseillais bourré au picrate qui tâche. Visiblement, c'était l'homme qu'ils cherchaient. Il étudia bien son visage, dans le but de pouvoir le décrire une fois sorti de là. Il renifla un peu par réflexe, mais il était trop loin et entouré de trop d'individus malodorants pour réussir à capter l'odeur du trafiquant. Les relents de crasse et de vieille transpiration qui émanait des toxicos lui firent froncer le nez.

-TOI. Viens par là.

Léo se raidit. Le trafiquant s'était arrêté et le pointait du doigt. Léo regarda autour de lui, inquiet, et s'aperçut qu'il n'y avait pas d'erreur : c'était bien à lui qu'on donnait l'ordre d'approcher. Tout le monde le regardait.Il sentit la peur remonter en lui, cette peur des gens qui avait commencé à guérir depuis qu'il était dans la police. Il sentit un picotement qui lui hérissa les poils de la nuque. Le danger était partout. Au moindre faux pas, il mourrait. Pendant un moment, il fut sur le point de fuir. Il regarda Anna, et bizarrement le contact visuel avec sa supérieure l’apaisa un peu. Non, il n'allait pas la laisser tomber, il affronterait sa peur et jouerait son rôle.
Il contourna donc Anna et fendit la foule, sans se presser, jusqu'au vendeur de drogue. Il sentait le regard des toxicos dans son dos. Là, on ne voyait que lui. Il était même beaucoup plus grand que le dealer.

L'organisateur voyait celui qu'il avait désigné se rapprocher de lui, sur le devant de la scène et se disait dans sa tête que c'était un sacré grand mais comme il aimait se payer la gueule de toute cette bande de dégénérés, armé jusqu'au dent, il répondit ceci à Chapelle (sans savoir que c'était un hybride « déguisé ».

« Alors, mon petit ? Tu est prêt à recevoir ta dose du septième ciel ? Prêt à t'envoler et à te sentir puissant ? »

Il commençait à prendre une seringue avec la drogue du zombie à l'intérieur et commençait à l'approcher doucement vers Chapelle en lui ordonnant de montrer son bras.

Pendant ce temps, Bane était finalement entré par la porte et que tout le groupe assez éloigné de la porte pour se soucier que quelqu'un de particulier y était entré: Bane lui aussi armé se mit sur le côté et resta dans l'ombre dans l'attente d'une occasion pour le « plan » qu'il avait en tête.

*Vu comment l'ambiance est tendue ce soir, il me sera facile de déclencher l'opération et de les laisser entre-eux: ce sera d'une pierre deux coups.*

C'était ce qu'il se disait en lui en regardant toute la masse au loin.

Dans la masse justement, on avait le flic infiltré Horace Willfried qui avait observé toute la scène depuis le début parmi les autres de la foule et avait remarqué que le désigné stressait comme pas permis. De plus, il pouvait sentir que la fille qui était devant lui, commençait à avoir une attitude suspecte: son instinct de flic lui indiquait qu'il devait commençait à agir sérieusement pour tenter de sauver la personne désignée de la dépendance de cette drogue.
Alors il cria d'un coup sec:

« Hey, je le reconnais......C'est le même type que vous aviez dans vos réunions précédentes, il fait partie de votre gang. »

Les autres le regardèrent avant que l'organisateur ne l'observe ainsi que ses hommes.

« Qui est l'abruti qui a osé sortir cette connerie pareille ? »

Un silence s'était installé avant qu'un autre ne prenne la relève:

« C'est vrai ça ? Que vous prenez toujours le même gars alors que vous deviez prendre au hasard ? Déjà que vous nous traitez comme des chiens, alors en plus, vous tentez de nous escroquer ? »

Les coups de gueule commençaient à monter de plus en plus. Horace s'approcha de la fille Ramirez, sans savoir que c'était une flic mais quelque chose n'allait pas tarder à le lui montrer.

« C'est ton frère la bas ? » Disait-il a Ramirez pendant que ca gueulait de partout vers les organisateurs. Bane, lui au fond, voyait la scène dans l'ombre et attendait la suite.

(hrp: je vous laisse gérer la suite jusqu'à mon prochain post: merci de ne pas bouger Bane entre-temps hrp)

Léo attendait, planté au milieu de la scène, mort de trouille. Il ne connaissait pas cette fameuse drogue, mais il n'avait pas envie d'y goûter. Il aurait bien dit non, mais ce faisant il aurait immédiatement grillé sa couverture. Quel genre de toxico dirait non à une dose gratuite ? Qu'allait-il faire quand le dealer lui... ?

-Hey, je le reconnais......C'est le même type que vous aviez dans vos réunions précédentes, il fait partie de votre gang.
-Que...quoi ?

Le silence se fit d'un coup.

-Qui est l'abruti qui a osé sortir cette connerie pareille ? enragea le vendeur de drogue

Difficile de dire d'où était partie l'accusation mensongère, même pour Léo, mais en tout cas elle faisait déjà effet. Déjà la salle s'échauffait. Les acheteurs se pressaient autour du dealer pour demander des comptes. Certains commençaient à sortir les calibres. L'homme-lion sentit qu'il était temps de disparaître. Il avait déjà l'impression d'être un crabe le jour du débarquement en Normandie. L'ennui était que les autres le prenaient pour un complice, et du coup lui aussi risquait d'en prendre plein la figure s'il ne maintenait pas une certaine distance entre lui et la foule furieuse. Il regarda autour de lui, cherchant de l'aide. Ni Anna ni la sortie ne pouvaient être atteints sans passer par cette même foule.
Paradoxalement, il risquait plus d'être lynché à cause de cette méprise que de son apparence. Après tout, il y avait bien des gens aussi bizarres que lui, et souvent ils étaient du mauvais côté, rien de surprenant donc à ce qu'ils soient accros à la dope.
Il recula un peu, mettant autant de distance que possible entre lui et la foule, ainsi qu'entre lui et le dealer et ses hommes.

(hrp: vu que je n'ai pas reçu de réponses de léo chapelle via mp depuis plusieurs jours, je me permets de faire avancer le sujet en attendant son retour. hrp)

Et le plus joli de tous les massacres de la soirée battait son plein, des corps tombaient comme des mouches: allez, hop, une balle dans la tête pour le jeune homme avec un bandana rouge, plusieurs balles dans le ventre d'une jeune droguée et hop, encore des balles dans le ventre et dans le bras gauche pour le plus vieux des vendeurs de la drogue du zombie.
On se croirait presque sur un stand de tir avec comme cibles des abrutis ou bien dans un jeu vidéo auquel il fallait éliminer des méchants terroristes.

Bref, tout cela pour dire au final, que le sang coulait à flot, vu que ceux qui sont blessés se font automatiquement descendre par d'autres: balles perdues ? Balles venant d'un gang ennemi ? Ou des balles venant de Bane au loin ? Les futurs cadavres ne sauraient répondre à cette question et encore moins leurs collègues.

Le massacre continua quelques minutes avant que les « rescapés » ne se planquent derrière tout ce qui pouvait servir: le camion, les caisses, peu importe: tout ce qui était nécessaire pour offrir une protection même minimale le temps de récupérer un peu et de connaître la situation: qui était encore vivant ? Y a-t-il eu des personnes qui ont pu sortir de l'entrepôt ?

Le dernier survivant du groupe du vendeur était encore armé: planqué derrière le camion, il avait décidé de prendre à revers 2 jeunes planqué pas loin de lui: Bane s'avançait doucement toujours dans la partie ombres du bâtiment.

Il vit au loin l'homme armé qui tentait de prendre à revers deux jeunes: ni une, ni deux, il lui tira dessus pour l'exterminer aussitôt.
A peine les tirs furent lancés, que finalement, les deux jeunes qui étaient des cibles sortirent pour tirer un peu partout, se firent descendre en même temps par Bane au loin.

Cela n'a pas empêché le catcheur de se prendre une balle au niveau de l'épaule gauche: il sentit une toute petite douleur sans grande importance: son bras était toujours valide en cette situation.

Horace, le flic infiltré, avait sorti sa tête sur le côté, planqué derrière par une des grosses caisses, pour observer la situation: il y avait quelqu'un planqué dans l'ombre qui éliminait tout le monde qui se montrait.
De ce fait, il resta caché et tenta quelque chose:

« HEY toi, le lâche tapi dans l'ombre: pourquoi tu te montres pas pour nous éliminer au lieu de rester planqué ? Tu a peur ? Allez viens. »

La tactique du flic infiltré était de pousser l'ennemi à commettre l'erreur de tirer à plusieurs reprises pour indiquer sa position et permettre de faire tilt aux quelques survivants d'attaquer Bane tapi dans l'ombre.
Il espérait que les jeunes qui était éloigné de lui, surtout la jeune fille qui était parti chercher son copain avant, réagissent en tirant sur Bane.

Il ne restait, en vérité, que huits survivants: Horace Willfried, Anna Ramirez, Léo Chapelle et 5 jeunes en tout.....pris au piège par Bane, sans savoir que c'était l'homme qui avait brisé la chauve-souris par le passé.

« Entendu. »

Suite à cette parole, l'homme sortit une grenade qui se préparait à aller la lancer en direction de Willfried: elle n'avait pas encore été prête à exploser.

(Désolé pour mon absence prolongée et non-expliquée. J'ai eu un accident qui m'a empêché pendant un moment d'utiliser un clavier)

Léo ne savait pas plus que sa partenaire où il était. Il se releva lentement du sol qu'il avait si langoureusement embrassé lorsqu'il était tombé face contre terre au milieu de la fusillade. Quelques cartons qui lui étaient tombés dessus au moment où il était tombé sur la pile qu'ils composaient dégringolèrent lorsqu'il se redressa. Il ne le savait pas, mais il avait reçu une balle dans la tête. Le projectile de gros calibre s'était perdu dans sa volumineuse tignasse et lui avait seulement égratigné la tête, mais lui causant au passage un sévère traumatisme crânien. L'homme-lion ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Il voyait flou, et avait toutes les peines du monde à assurer son équilibre. Un filet de sang coulait de son cuir chevelu pour dégouliner dans ses yeux, le faisant voir littéralement rouge. Il regarda autour de lui, déboussolé. Il avait par réflexe tiré son desert eagle de son holster. Il y avait plusieurs gens, tous armés. Il y avait ce gros gars qu'il ne connaissait pas. Regardant la scène d'un œil hagard, il eut l'impression d'avoir raté un épisode. Mais où était Anna ? Il la chercha du regard, mais sa vue brouillée l'empêchait d'identifier les visages des personnes présentes. Il n'entendait pas grand chose non plus. Un sifflement avait envahi ses oreilles, et le peu qu'il entendait semblait provenir du fin fond des entrailles de la terre.
Léo n'aimait pas le gros gars, même s'il ne savait pas qui il était. Dans son état, tout le discernement dont il était capable avait quitté le navire au profit de son cerveau reptilien, qui lui disait qu'il n'aimait pas ce type et qu'il semblait représenter une menace. Il levait le bras ! Il voulait attaquer ? Non, il avait un objet dans la main ? Qu'est-ce que c'était ? Léo ne savait plus. Léo braqua son arme et tira trois coups en direction du gros bonhomme, avant de perdre à nouveau l'équilibre et de tomber en arrière pour s'affaler à nouveau sur les cartons, les aplatissant un peu plus.

(Désolé aussi pour mon manque d'inspiration...)

[size=20]- "STOP !"

Hurlais-je, les mains crispées sur mon révolver et sortant de l'ombre où je me fusse cachée. Je pisse le sang comme une truie à la jambe. Cet espèce de colosse avait fait de gros dégâts, et il allait s'en prendre à Chapelle qui venait de tomber bêtement dans le coma. Merde. On ne pouvait pas vraiment compter sur la chance à chaque fois.
Je braque mon arme bien en vue, certes, j'ai super mal, comme une chienne en chaleur après s'être fait ouverte par un couteau, je jouis de douleur, mais si je devais y passer, autant en profiter pour retarder et sauver Chapelle.

- "Toi là ! Le balèze ... Est-ce que t'as un honneur pour t'en prendre à quelqu'un qui est tombé dans l'inconscient ? Est-ce que tu as des cojones pour t'en prendre à une femme qui te fait face ?"

J'avais peur, j'avais vraiment peur. Ce mec pouvait me transformer en petit bois pré-cassé, m'exploser les os du corps s'il le voulait. Il était vraiment ... Baraqué. Il portait un de nos masques, ceux des Luchadores du Mexique. En temps normal, tout combattant avait un honneur. En aurait-il un celui là ? Je dégage le chien de mon arme et je vise la tête de l'homme.

- "Agit en tant que tel, pendejo !"

L'explosion de la grenade vrilla les tympans de Léo. Par réflexe, il se mordit l'avant-bras jusqu'au sang pour essayer de chasser les cloches de Rome qui sonnaient dans ses oreilles. Mais bien sûr, pas moyen d'avoir un peu de répit. L'explosion fut immédiatement suivie par une rafale. Par chance, étant à terre, il échappa à l'essaim de balle qui passa tout de même suffisamment près de lui pour qu'il sente leurs vibrations dans ses moustaches.
Léo n'était plus lui-même. Il n'arrivait pas à réfléchir de façon lucide, et était dominé par ses instincts animaux. C'est ainsi que, là où il aurait été logique d'empoigner son arme pour tirer sur le catcheur mexicain qui approchait, il bondit sur ses pattes et, poussant un puissant rugissement, jaillit de derrière ses caisses pour se jeter sur l'affreux. Il ne remarqua même pas que Bane s'était arrêté en réaction à l'interpellation d'Anna, il n'entendit même pas la voix de sa supérieure. Ses pertes d'équilibre, la douleur qui irradiait son crâne et les agressions répétées contre ses pauvres tympans l'avaient mis dans une rage aveugle qui ne lui ressemblait absolument pas. Il ne pensait plus qu'à une chose : planter ses crocs dans la gorge de ce type qu'il considérait comme responsable de tous ses problèmes.

-ROAAAAAAAAAAAAARRR !!!