La nuit tombée, la Lune impose ses lois indomptables sur la ville de Gotham City. En bien comme en mal ! Les pires truands sortent et détruisent tout, le bel environnement et la bienséance. On ne comptait plus les grands criminels qui imposaient leur loi. Cependant, il était temps de tous les remettre sur un pied d'égalité. Vivement souhaitée, une réunion avec l'un des plus grands parrains de la ville allait se tenir dans le phare du Cape Carmine. Traversant l'obscurité, une simple voiture arrivait au pied du phare. Sous surveillance, un homme habillé chaudement se rendit près d'eux. Il portait un feutre gris, un long manteau de même couleur et bien sûr, un pantalon ample. L'homme semblait chauve et respirait avec irrégularité.

L'individu s'exprima d'une voix nasale.

« Eh vous, j'ai rendez-vous ici avec le grand patron. La réunion est prévue en haut du phare, est-il arrivé ? »

Les deux sbires qui protégeaient l'entrée ne s'occupèrent même pas du pauvre idiot qui osait parler aux sbires de Carmine Falcone.

« Vraiment, vous pouvez aller vérifier. A moins que vous ne soyez trop gras pour bouger... »

Le visage du mystérieux personnage était caché mais sa voix était familière à l'un d'eux mais il ne su jamais qui il était... L'autre grommela mais décida de le laisser passer, en l'accompagnant, bien sûr. On ne savait pas si Carmine était arrivé mais sa présence était vivement souhaitée.

La soirée chaude s'annonçait par la difficulté de l'astre du jour à se fondre et à laisser place à la nuit. Great White Shark annonçait son grand retour mais il restait bien discret. Les bandits de Gotham City allaient être surpris par le changement de bord de Warren White. Spectaculaire rentrée pour un criminel ayant moisi dans des geôles durant près de dix années. L'association qu'il allait négocier semblait être celle qui signerait la genèse de la perte de Gotham... Carmine Falcone était l'un des pères les plus respectés de la mafia de la ville. C'était lui qui aiderait White à faire dépérir la ville à son avantage...

Les deux espèces de moines gras laissèrent passer le grand requin blanc. Il s'approcha d'un phare totalement rénové, en proie à la nouveauté. Un ascenseur en or amena Warren devant le parrain. Shark sourit de ses dents blanches et totalement escarpées. Il courba l'échine aussi vite qu'il s'était lavé les dents... Il prit la peine de prendre directement la parole.

« Merci de m'avoir accueillit, Carmine ! Je vois que ton trafic ne perd pas en intensité... »

Great désigna alors l'ascenseur d'or qui venait d'être reconstruit... Cette voix nasale que Shark arborait dorénavant jusqu'à la fin de sa vie pouvait énerver les quelques laquais de Falcone mais qu'importe... C'était le cœur léger que Warren regardait ce bel étalon de Carmine se racler la gorge pour lui répondre...


White se sentait libre. Libre de tout mouvement. Ce qui n'était pas le cas, il y a de ça quelques jours. A vrais dires, Warren White allait réserver autre chose à Carmine, il allait tout d'abord lui demander de l'embaucher...

Gotham City, la ville la plus souillée par le crime et le pêché. Nous ne savions que peu de choses sur cette ville avant que ce Batman se fasse connaître et déclenche une veritable guerilla dans la ville. Oh oui ! S'il y avait un responsable de ce piètre résultat c'était bien ce héros. Ayant notamment attiré les plus grands criminels, Le chevalier noir insinuait doucement la peur dans le cœur des brigands.

Par suite, il y avait les quartiers à proprement dit. Tous avaient subis plus ou moins vite l'influence criminelle. Otisburg était l'un d'entre eux. Ce fut cet endroit qui subit une attaque entre criminels. A Amusement Miles, il y avait eu une guerre destructrice ayant notamment causé la mort de Mister Y, leader d'une mafia anti mafia soit disant manipulé par le procureur schyzophrène. Puis, non loin de la rivière, il y avait le Cap Carmine. Tout en haut d'une plaine d'herbe fraiche, doucement caressée par la rosée du matin, un chemin de galets menait à un phare totalement rénové. Ascenseur et gardes incoruptibles composaient la bâtisse. C'était ici qu'un ancien résident d'Arkham avait donné rendez-vous au parrain de la famille la plus mafieuse de Gotham City.

Les deux hommes discutèrent maintenant depuis une petite dizaine de minutes et la tension était déjà palpable. Falcone, ayant perdu pas mal de ses territoires, ne voulait plus de taupes dans son organisation. Quel imbécile, s'il savait le destin infâme que lui reservait son interlocuteur. Ce n'est pas l'habit qui fait le moine qu'ils disaient ! Qu'importe, bientôt la mafia voleraient en éclat et ce n'est autre que le Requin de la ville qui reprendrait en force tout ce champs de bataille où moult morts giseraient entre drogues, armes et corruption.

Comme prévu, on braqua deux armes proche des tempes inexistantes du Requin Blanc. Warren esquissa un sourire puis l'on dénota chez lui un rire nerveux accentué par une goutte de sueur qui longeait le long de son visage de démon. La chaleur du soleil couchant n'avait pas son pareil !

« Toi, Carmine Falcone, demande à un pauvre bandit comme moi pourquoi le maître de Gotham aurait besoin de faire confiance à Great White Shark ?! C'est le monde à l'envers ! Mais bon... Je suis ici pour te fournir une aide non négligeable, señor ! »

Sans pouvoir répondre, Carmine dut se taire sous le discours de Shark qui se leva regardant avec un plaisir infini les deux sbires entrain de le reluquer avec leurs 5mm. Il alla s'accouder au dossier fauteuil de Falcone.

« Je veux détruire Salvatore Maroni. »

  Great White Shark ne se sentait plus. Il bouillait intérieurement et, à vrais dires, ne supportait pas du tout son interlocuteur. Pourquoi ne pas envoyer tout en l'air et se concentrer pour quitter la ville. Non, mais rester dans l'ombre pour se régénérer OUI ! Comprenant qu'il ne tirerait rien de ce vieil hibou. Il caractérisa cette entrevue comme désespérante. Il grinça légèrement des dents et demanda fièrement :

  « Ecoute, Carmine, je tentais de te faire comprendre que même le plus fou des hommes pouvait te prêter main forte, tu n'as pas su comprendre mon action, je n'ai plus qu'à me retirer sans le moindre regret, peut être le Pingouin sera -t-il plus charitable que toi mais j'ose espérer que ton retour dans les affaires sera plus clinquant que ce qui se passe à cette heure, je te salue Carmine ! »

  Redressant son feutre, il s'abaissa doucement et observa ces deux laquais comme des chiens. Il quitta la pièce le pas lourd. Direction le repaire secret de Warren pour réfléchir à d'autres plans machiavéliques, et cette fois ci, porteurs de sens. On ne sut quoi penser de cette entrevue ridicule. Mais l'ordure qui était considérée par Falcone resterait dans l'ombre pour l'instant et certainement pour un bon moment. Regardant au loin le phare, il quittait fièrement ce complexe, espérant qu'il trouverait une autre buse à soudoyer...

                                                         FIN DU RP