Agenouillé sur le toit d'un immeuble, drapé dans ma cape, la main placé sur le coté de mon masque pour en activer la vision infrarouge, je suis dans une position d'attente. Ce quartier est un des plus dangereux de la ville. Le quartier de Park Row. Autrefois le plus grand quartier d'Arkham City, il a récemment réintégré le sein de Gotham City. Ce qu'il en reste est une criminalité débordante, n'hésitant pas à tuer, à violer, à voler, à trafiquer. Les Justiciers, non content d'être chassé par la police, ne sont pas suffisamment nombreux pour pouvoir régler cela. Il faudrait une équipe ... Une sorte d'union. J'ai appris que le Réseau s'était disloqué après la victoire contre la Biosyn. Dick avait disparu, Baseball ne donnait plus le moindre signe de vie depuis des mois. De même pour l'Iroquois. Cette équipe était trop ... officielle. Trop voyante. Elle ne réunissait que la crème de la crème, chacun possédant un ego démesuré. Une équipe réunissant les seconds couteaux voulant faire leur preuve ... Cela pourrait être la solution. Pas encore grisé par leur position de justicier dominant, ils pourraient s'unir pour vaincre. L'idée est à garder. Ce n'est pas la première fois qu'elle me travaille, mais je n'ai pas encore réellement cherché des alliés prêt à me suivre. Je ne bringue bien entendu pas un poste de leader. Plutôt un rôle équivalent à celui de Bruce au sein de la Justice League. Un poste de tacticien.

Un bruit typique de visage fracassé contre un mur m'arrache à ma réflexion. Je ne serais pas le seul à surveiller ce coin de la ville ce soir ? Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, alors qu'un espoir presque insensé m'envahit. C'est peut être Dick ? Peut être que Nightwing est toujours en vie ? Que Dick est toujours là ? Un impératif de parler se fait suivre la seconde d'après. Une voix de femme, plutôt grave, presque intimidante. Une chose est sûre, ce ne peut pas être Dick. Mon visage se renfrogne légèrement. Cela vaut quand même le coup d'aller vérifier de qui il peut bien s'agir. Me repérant aux cri de douleur, et aux ordres de parler, je peux me diriger sans trop de difficultés et par quelques bonds assurés vers cette intrigante voix.

Moins d'une minute après, me voila perché sur une gargouille d'un très vieil immeuble. Juste en face de moi se trouve le Monarch Theatre. Et dans la ruelle adjacente ... Une jeune femme dans un étrange costume. Un masque blanchatre marqué d'un rond rouge sur le front rabattu sur le visage, une paire d'épaulières en cuir bouilli, qui semble sortir d'une armure de samouraï, deux fourreaux, et leurs armes dans son dos, une série de couteaux de lancers à sa ceinture, des gants et des bottes blanches en cuir. Je murmure le mot de passe d'accès aux archives de la Bat-Cave, et les informations disponibles sur la mystérieuse inconnue défile devant mes yeux. C'est tout sauf engageant. Nom inconnu, nationalité inconnu, age inconnu, taille inconnu, poids inconnu. Juste quelques photos et le surnom Katana. Très intriguant. Même Bruce ignore tout d'elle. Vu son apparence physique, même si cette impression peut être trompeuse, elle semble à peine plus âgée que moi. L'homme qui est à ses pieds est par contre connu des archives. Un certain Julius, maquerau à la petite semaine. Son garde du corps, lui, semble dans un plus mauvais état, vu qu'il est répandu par terre, un kunai planté dans le foie.

A la seconde où je l'observe, la jeune femme a pris une voix terriblement froide, pour ordonner à notre ami de parler. Très bien, je vais aller lui donner un coup de main. Cela me permettra peut être d'en apprendre un peu plus sur cette mystérieuse inconnue. J'active mon grappin, et me projette dans les airs, sans un bruit, pour atterrir au fond de l'allée noire, drapé dans ma cape. Ma voix est impérieuse quand je sors de l'ombre. Je dois me montrer le plus impressionnant possible. La première impression est souvent celle qui marque le plus.

"Lâche le. Je m'en charge."

Je m'approche de Julius, l'attrape par la gorge, avant de le soulever, et de le plaquer contre le mur. Il est lourd le bougre. La jeune femme semble m'observer soigneusement. Je frappe violemment de mon poing gauche dans l'abdomen de notre adversaire commun, avant de le relâcher. Je ne suis pas convaincu que la violence soit la seule solution, mais je dois montrer à ce criminel que je n'hésiterais pas à lui faire du mal. Ma voix est froide et autoritaire quand je reprend la parole.

"Sois coopératif. Tant que je serais là, Katana ne te fera pas trop de mal. Mais si tu refuse de parler, je la laisse en finir avec ta misérable vie."

Du bluff, du pur et simple bluff. Je ne laisserais bien entendu pas Katana le tuer. Mais j'essaie de mettre la justicière en confiance, histoire de savoir de quoi il retourne réellement.

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HJ: Tim, tu peux jouer le PNJ aussi si tu veux.

Merde. Elle est beaucoup moins coopérative que je ne le pensais, puisque sans la moindre hésitation, et sans même me laisser le temps pour l’arrêter, Katana vient de planter un petit couteau au niveau de l'entre-jambe du dénommé Julius. Par réflexe, je tends ma main vers l'arme, mais me stoppe brusquement dans mon geste, en entendant ses prochaines paroles. Je recule d'un pas, et lui jette un regard désapprobateur. Je n'apprécie pas ces méthodes d'interrogations. Je sais être brutale, mais là, elle joue avec sa vie. Elle va trop loin à mon gout... Mais bon, voyons la suite des événements. Je ne vais pas prendre le risque de la défier, avant de voir si elle peut se révéler une allié, comme Lynx, ou alors une nuisance. Voir même une menace, car elle semble plus entraînée, par l'assurance de ses gestes, la maîtrise de sa respiration, de chaque stimulus de son corps, que la plupart des "justiciers" improvisés qui peuplent Gotham.

Elle recule légèrement, avant de se tourner vers moi. Sa voix est sans appel, a la fois froide et déterminée. Merde. Des jeunes filles, des enfants sont en danger quelques part par là. Okay, dans ce cas, on va passer au grand moyen. Je veux bien jouer le gentil flic, mais vis à vis d'une ordure pareille, il ne faut pas pousser. Le marché qu'elle propose à notre interlocuteur se révèle plutôt simple. Il parle, elle le sauve, il refuse de parler, elle le laisse mourir. Je ne suis pas convaincu qu'elle le laisse réellement mourir. On va rester sur le thème du couteau et de l'intimidation. Je dégaine un petit couteau à lame d'ivoire de l'arrière de ma ceinture. Cette arme m'a été offerte par Dame Shiva, mais je ne me suis encore jamais servi. Du moins, pas en combat réel, que ce soit l'intimidation, ou l'affrontement. Je refuse de tuer, l'utilisation d'une arme blanche peut se révéler contradictoire. Mais j'ai promis à Shiva de garder cette arme.

Je me rapproche de Julius, et m'agenouille à coté de lui, le couteau à la main. Je le fais légèrement tournoyer entre mes doigts, avant de m'adresser à l'homme à terre.

"Tu as déjà un couteau planté dans une artère. Je n'hésiterais pas à en rajouter un autre dans ton corps. Je te conseille donc de parler. Vite, ma patience a des limites."

Je vois ses yeux s'écarquiller sous la terreur. C'est bon, il est terrifié. Il est pris au piège, et ne peut plus nous échapper. Je me redresse, avant de le soulever à nouveau par la gorge, et de le remettre contre le mur. Mes yeux, bien que dissimulés par les lentilles blanchâtres de mon masque, se plongent au plus profond des siens. Je ne peux y lire qu'une seule chose. De la détresse, et de la peur. La peur est notre meilleure arme. Les criminels sont une espèce superstitieuse. Une fois qu'on leur a fait peur, ils ne peuvent plus rien nous cacher. L'homme ouvre sa bouche, avant de la refermer, et d'enfin commencer à parler.

"Je ... Je ... Me faites pas de mal ... J'vais tout vous dire ... Elles sont ... au Dixon Docks ! Dans un entrepôt ! Je vous le jure !"

Je relâche l'homme. Quelque chose ne va pas. Il se justifie trop pour quelqu'un qui avoue la vérité. Non. Il ne peut pas dire la vérité. Ma botte le percute en plein dans l'abdomen, lui arrachant un gémissement. Je sais qu'il ment. Mais je peux difficilement aller plus loin que le maltraiter. Katana, par contre, semble avoir beaucoup moins de scrupules. Je recule d'un pas, et lui tend le couteau d'ivoire que m'a offert Shiva. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Bien que feint, il permet d'intimider encore un peu plus Julius.

"Il nous ment. A toi l'honneur."

Je ne suis pas d'accord avec ses méthodes. Elle est trop brutale, trop violente. Mais je n'ai pas réellement d'autre choix si je veux sauver les jeunes filles. Il va falloir le faire à sa façon. Disons qu'il faut savoir faire des exceptions dans ce cas.

Je détourne le regard, gêné, alors que l'homme hurle de douleur et de terreur conjugué. Vu la marque qu'il va avoir sur le visage, la cicatrice ne partira jamais. Ses paroles sont claquantes. Brisantes. Elle veut le détruire, totalement. Elle agit par vengeance. Je n'apprécie pas ça. Mais ce n'est pas le moment de l’arrêter. Nous avons besoin des informations pour pouvoir retrouver les jeunes filles enfermés. Nous ne savons toujours pas où elles sont, ni combien de temps il leur reste. Quelque chose m'inquiète ensuite un peu plus quand j'entend Katana parler. "Mon mari" ? Comment ça "Mon mari'" ? Nous sommes juste elle et moi, que raconte elle ? Bon ... Disons que je ne veux rien savoir, du moins, pour le moment. Il sera bien temps de s'en préoccuper après le sauvetage. Enfin, Julius, enfin, il finit par parler. Il a quand même fallu qu'elle lui plante un couteau dans l'entrejambe, qu'elle le défigure, avant de lui transpercer la main. Mais bon, cela à le mérite d'avoir marché au moins. Nous apprenons enfin où sont cachés les jeunes femmes. Dans une pièce secrète, deux étages en dessous du Monarch Theatre, avec suffisamment d'air pour tenir encore quelques minutes. Il va être sérieusement temps de s'en occuper. La jeune femme me redonne mon couteau, que je replace rapidement dans son étui, à l'arrière de ma ceinture. Une dernière question à l'homme, pour savoir comment aller récupérer les jeunes femmes. Sa voix est tremblotante, il connait les risques désormais.

"Arrêtez ... Je vous en supplie arrêtez ... Il y a un ... Escalier de service, derrière la scène ... Qui mène à la cachette."
"Merci"

Ma botte le frappe en plein visage, l'envoyant s'écraser contre le mur, et le plongeant pour de bon dans l'inconscience. Un cable de grappin, un rapide noeud langue du diable, et ses mains se retrouvent bloqués l'une à l'autre. Au moins, il ne tentera pas de s'enfuir. Cela dit, vu son état, il aurait bien du mal à aller très loin. J'appuie sur un des boutons de mon gantelet, pour activer la balise d'appel aux secours. Je retire la petite balise, avant de le déposer sur le corps de l'homme que nous avons interrogé il y a peu. Il est temps d'aller sauver les jeunes femmes. Et je compte bien accompagner Katana. Je ne sais pas si elle a besoin de moi, mais je tiens à sauver les jeunes filles.

"J'ai appelé les secours. Allons nous occuper des jeunes femmes."

Je pars immédiatement, sans voir si elle me suit, car il va falloir se dépêcher. Les jeunes filles risquent de mourir d'un instant à l'autre. Ça semble logique. La porte du Theatre est bien entendu fermé. Je frappe d'un grand coup de pied dans la porte de bois, mais elle refuse de tomber, seulement légèrement bouger sur ses fondements. Je dégaine un de mes batarangs explosifs, le plaque sur la porte, avant de rapidement me jeter en arrière. Une explosion, et la porte est ouverte. Continuons ! Comme nous l'a dit Julius, nous devons passer derrière la scène pour rejoindre les escaliers de service menant vers la cachette où sont enfermés les jeunes femmes. Moins d'une minute plus tard, nous voila devant une grande porte en fer. Merde ! On va jamais réussir à l'ouvrir ! Merde ! Merde ! Merde ! Drake,calme toi, putain ! Je me suis laissé emporté par mes sentiments. Calme toi Tim. Calme toi. Katana saura sans doute quoi faire. Je me tourne vers elle, espérant qu'elle saurait quoi faire.

Katana avait effectivement la solution. Une étrange clé marqué d'un L, qui permis d'ouvrir la gigantesque porte. Un horrible spectacle fut ainsi offert à nos yeux. Une dizaines, voir même une quinzaine de jeunes filles sont présentes dans la grande salle souterraine. L'une d'entre elle est allongé face contre elle. Je baisse les yeux quelques secondes, comme pour lui accorder une sorte d'hommage, avant de continuer mon exploration visuelle de la salle. La plupart des jeunes femmes ont l'air mortes de faims, leur os menaçant de déchirer leur peaux fragilisés. J'ai rarement vu un spectacle aussi horrible. Je m'approche de celle ayant l'air la plus éveillé, et lui tend une petite balise. Je tente de prendre une voix rassurante pour lui expliquer la marche à suivre.

"Garde cette balise, et appuie sur le bouton là. Les secours ne vont pas tarder à venir vous chercher. On va s'occuper de l'ordure qui vous a laissé ici. C'est terminé. Courage."
"Mer... Merci ..."

La voix de la jeune femme est très faible. Mais elle pourra s'en tirer. Par contre, avant que je ne m'en sois rendu compte, mon allié improvisé de la soirée avait disparu. J'ai bien peur qu'elle n'ait décidé de faire une grosse bêtise. Qu'elle ait décidé de se débarrasser de Julius une bonne fois pour toute. Je ne peux pas la laisser faire. Je n'ai pas le droit. Je m'élance d'un pas rapide vers la sortie.

J'entend la voix de Katana au loin. Elle menace de tuer Julius. Comme je le supposais. Je n'aurait pas cru que ce dernier réussirait à se relever après la raclée qu'on lui a infligé. L'homme pour sa part la suppliait de l'épargner. Ce qu'elle dit sur mon mari m'inquiète un peu plus par contre. Son mari ? Comment ça son mari ? Il n'y avait qu'elle et moi. Et je ne lui ai pas dit de le tuer, donc elle ne peut pas parler de moi.

Quand j'arrive à son coté, la jeune femme n'est pas encore passé à l'acte. Elle tremble. Elle aurait même l'air inquiète. Merde. Que se passe il ? Je m'approche d'elle, sans un mot, et pose une main sur son épaule qui se veut rassurante. Je ne sais pas réellement quoi lui dire.

"Calme toi. Ne t'abaisse pas à son niveau. La police s'occupera de lui."

La réponse de Katana était sans appel. Un hurlement de colère et de rage, voir même de tristesse mêlé. Elle s'en voulait de n'avoir pas pu sauver ces jeunes filles plus tot. Elle s'en voulait d'avoir laissé la vie à Julius. Je pouvais presque la comprendre. Mais je refusais de cautionner ce qu'elle comptait faire.

Le sourire compatissant autrefois présent sur mes traits venait de se reformer en un masque de colère. Je devais prendre le rôle qu'avait Bruce au sein de la Ligue de Justice. Un rôle d'arbitre. Je devais calmer Katana avant qu'elle n'aille trop loin. Je devais réussir à m'imposer si je voulais montrer que j'étais capable d'égaler Bruce.

Quand la jeune femme reprend la parole, ce n'est plus de la colère qui imprègne ses paroles. C'est de la détresse. Elle veut être sure que Julius ne fera plus jamais de mal à qui que ce soit. Qu'il reste en prison pour de bon. Je ne peux pas lui promettre. Cela serait mentir. Les criminels finissent toujours par s'évader dans cette ville. Je dois avant tout la calmer. Ma voix n'est plus qu'un grondement rauque.

"CALME TOI."

Mon ton se stabilise de façon un peu plus calme ensuite.

"Si tu le tue, tu ne vaudras pas mieux que lui. Si tu le tue, ce sera toi qui aura enfermé ses jeunes filles dans la Cave. Alors, maintenant, tu vas te calmer et me suivre. La Police va s'occuper de lui, et on a intérêt à ne plus être là."

D'un pas rapide, je m'enfuis dans les ruelles sombres. J'espère que la jeune femme aura écouté ma menace et me suivra. Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre avant de partir. Les choses étaient déjà suffisamment compliqués sans avoir à rajouter un meurtre sur le tas.

Après quelques minutes de fuite, je me rend compte que la jeune femme ne m'a pas suivie. Merde. Il va falloir que je la retrouve vite fait si je ne veux pas qu'elle achève Julius sans la moindre forme de pitié. Je me place à nouveau sur une gargouille, et peux constater que les flics se sont chargés de lui, et qu'il semble toujours en vie. Où elle est passée ? Je dois la retrouver !

Un bruit de pleurs attire mon attention. Se pourrait il que ?

Je me place sans un bruit sur un toit alentour et observe soigneusement la jeune femme. Et effectivement, il s'agit bien de Katana. Elle a cependant retiré son masque, et des larmes imprègnent ses yeux. Elle semble de plus parler tout seul. Tout cela est très très étrange. Qu'est qui ce se passe ? De ce que j'ai compris, elle a perdu sa famille.

Et ça, c'est quelque chose de très dur. Je le sais. J'ai perdu mon père, et ma mère. Et je sais que ça fait très mal. Je comprend en partie la douleur de Katana. Sauf qu'elle a fait le choix de tuer. Elle a choisi la vengeance, et pas la justice. Il serait temps d'essayer de l'apaiser.

Je me laisse tomber sans un bruit, juste devant elle. La jeune femme est encore à genoux, et je me place devant elle, avant de poser ma main sur mon épaule, pour la rassurer un tant soi peu, du mieux que je peux.

"Ecoute ... J'ai moi aussi perdu ma famille. Je sais ce que ça fait."

Ma mère a été tué par le criminel Obeah Man. Un désaxé qui l'a exécute sans le moindre état d’âme. Mon père lui, a été abattu par Captain Boomerang, de son arme de prédilection planté en plein coeur. J'ai l'impression que Katana pour sa part a perdu son mari et ses enfants. D'une certaine façon, je peux saisir sa douleur. Je ne sais pas ce que je fais, et la prend dans mes bras, sans dire un mot de plus. Parler ne servirait à rien, et ne ferait que ranimer ses anciens souvenirs qu'elle prefererait oublier.