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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 [Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier

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Crime
Takeshi Akuma/ L'Empereur
Date d'Inscription : 30/11/2012
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Vous à Gotham : Leader de La Lignée / Gérant du Sinner's Inn
Citations : Mon pouvoir sert le Ciel et les Esprits!!! Mon Poing droit est au service de mon règne! Mon Poing gauche instaure la Terreur chez mes ennemis! Ceux qui tomberont face à moi deviendront une part de ma Légende!
Takeshi Akuma/ L'Empereur
MessageSujet: [Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier   [Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier EmptyMar 30 Avr - 21:12

Prison de Blackgate
7H00 du matin

« Debout tas de cons....Il est 7H00. Tout le monde au réfectoire »


Le gardien Russell détestait ce boulot de merde. C'était payé une solde de misère mais il fallait bien que quelqu'un torche le cul de tout ces cons dont la société ne voulait plus. N'empeche, encore aujourd'hui, il se demandait comment il avait pu croire toutes ces conneries qu'on lui a débité, sur le fait que c'était bien payé, que ca allait lui promettre un job plus tranquille.....Enfin, ce genre de conneries, quoi....
En jouant avec sa matraque devant les écrans de contrôle, Russell soupirait à la triste idée qu'il finirait sa vie ici, entre les murs de cette prison de merde avec une bande de coupe-jarret qu'on ne voulait même plus réhabiliter tant ils étaient devenus foutrement dangereux. Enfin, au moins, à Blackgate, quand on y' était, on ne cherchait pas d'excuses. C'était des tueurs, point barre, tout comme les fumiers de l'asile d'Arkham que le bon docteur tentait de réhabiliter.......Quel abruti, alors qu'une balle dans la nuque suffirait amplement. Pourquoi demander autant d'argent au contribuable quand on voit comment cela fini.

Notez, Blackgate n'avait pas un taux d'évasion aussi conséquent que l'asile d'Arkham mais comme disait Max Shreck, la compassion était un signe de faiblesse et il fallait simplement se dire que la plupart de ces salauds ne ferait jamais preuve d'une telle capacité. Eux, c'était des tueurs, sans foi ni loi....Il y'avait bien quelques gars avec un certain code d'honneur qui arpentaient la prison en groupe et que personne ne faisait chier mais il ne se passait pas un jour sans qu'un fait divers ébranle le batiment pénitencier.

Depuis, les mesures de sécurités avaient été doublées et chacun vivait dans une aile différente de Blackgate et tout était automatisé depuis la grande salle de commande dans laquelle Russell buvait son café en ruminant de bien joyeuses pensées à l'égard de la faune criminelle de Gotham. Sur l'instant, il repensait à ce type, là.......ce taré de gardien qui avait joué les justiciers après avoir cotoyé d'un peu trop près les barzingues d'Arkham.......Ha oui, Lyle Bolton, alias Lock-up. Un sacré rigolo qui avait assez mal fini. Russell ne connaissait pas les tenants et aboutissants de l'histoire mais il en savait assez pour se dire qu'un jour, cette ville aurait aussi sa peau, comme pour tout le monde. D'ailleurs, on pouvait parler d'histoire assez chargée dès qu'on touchait à Gotham....preuve en est de toute la bande de glands qui s'affairaient vers le refectoire.
La porte de la salle de commande s'ouvrit paisiblement pour laisser apparaître un homme d'un assez gros calibre.
Sid Carlton connaissait la prison depuis des années et avait forgé son physique et son caractère pour faire face à ce que cette vie carcérale pouvait lui offrir et malgré son aspect assez dur, il était consideré comme le patriarche de la prison et celui qui veillait comme un père sur ses brebis.....le grand frère protecteur en soi qui n'était toutefois pas très loquace mais qui en imposait avec ses deux mètres. Ce dernier affichait toutefois une mine plutôt inquiéte, chose qui était rare quand on savait qu'il était pas le genre à afficher ses émotions sur son visage. Il était proche de ses collègues car il se disait qu'en tant que gardien le plus fort de la prison, il se devait de veiller sur les plus faibles, même si ces derniers avaient du répondant.

« Russell, tu devrais venir voir à la salle de garde »
« Un soucis ? »
« Il.....s'est passé quelque chose. Ils en parlent aux infos »
« C'est grave ? »
« Je crois......qu'il vaut mieux que tu viennes. Tous les autres sont dans la salle de garde. »

S'étant levé brusquement, visiblement inquiet, Russell avait tracé jusqu'à la salle de garde suivi de près par l'imposant colosse. Dans la grande salle, la télé retransmettait les informations par rapport à ce qui venait de se passer au Plaza, là où régnait le chaos et les infos quant à ce qui s'était passé à Little Italy et au commissariat commençaient à filtrer aussi.
Pour Russell, c'était un choc de plus mais il s'habituait à toute les saloperies que cette ville leur faisait subir mais vu ce qui se disait, c'était assez inédit.

« Qui a fait ça ? »
« On sait pas....Ils se seraient fait ensuite explosé »
« Ca n'en finira donc jamais dans cette ville. »
« Cette ville est dingue, Russell.......C'est pour ça que je compte partir avec mes petites. »



L'un des gardiens Kurt Weaver, un homme un peu moins taillé que ses camarades, mais qui ne manquait pas de courage, quant à lui, semblait ailleurs, comme si un autre détail avait capté son attention. En fait, il aurait juré avoir entendu comme une sorte de vrombissement qui se rapprochait. Au début, c'était très faible, lointain, et il avait pris cela pour le ronronnement de la machinerie financée par Waynetech, identique à celle utilisée pour l'asile d'Arkham.
Mais il était sur que cela se rapprochait et même assez vite et il venait de se tourner vers la fenêtre qui donnait sur l'entrée principale de la prison.

Son expression de surprise précéda le hurlement de terreur qui résonna dans la salle lorsqu'il vit le gigantesque Boeing de la Gotham Air Lines foncer sur le bâtiment et alors qu'il venait de se jeter à terre, suivi par dans le mouvement par ses collègues qui hurlaient de plus belle, l'avion venait de manquer de peu les miradors qui couvraient l'allée de l'entrée et la cours intérieure mais le bruit de destruction qui suivit et les différentes coupures de courant, ainsi que la violente explosion confirmait l'impact de l'appareil qui venait de s'écraser sur Blackgate....en ratant complètement l'aile des gardiens....mais en s'abattant sur l'aile carcérale.....et plus précisément sur le réfectoire.

Alors que le courant venait de se couper, avant de laisser le générateur de secours de la Waynetech se remettre, une voix monocorde résonna dans l'enceinte de Blackgate. Les dégâts avaient été importants.


« Alerte.....Problèmes multiples detectés dans les zones 7, 19, 21 et 26 »

A l'évocation de ces secteurs, les gardiens comprirent bien vite qui était visé et Sid prit rapidement le commandement en ordonnant à toutes les troupes d'affluer vers le refectoire et les cellules. Si ces dernières n'avaient été finalement pas touchées directement, elles étaient maintenant privées d'énergie, ce qui pouvait permettre à n'importe qui de s'échapper à qui le voulait vraiment. Les unités de transferts voisines étaient secouées mais encore intactes......mais ce qui attendait les gardiens au réfectoire était le pire. La gigantesque cantine était en miette, son mur pulvérisé et certains prisonniers étaient en encore en vie mais salement secoués. D'autres n'avaient pas eu cette chance, à la fois écrasés par les restes du toit et du mur mais également broyés et pulvérisés par le fuselage de l'avion qui brulait et rependait son kérosène un peu partout. Certains des taulards étaient en feu, et couraient en hurlant, se débattant comme des déments en pensant que cela les aideraient à éteindre le feu.
Sid refusait de perdre son sang-froid face à une telle situation. D'accord, c'était inédit, Blackgate était aussi touchée et bordel de merde, dieu ce que ca lui rappelait l'attaque de Bane, d'il y'a quelques années mais c'était pire....bien pire. A vrai dire, les quelques hommes encore en état de marcher étaient rare et il n'était pas étonnant de retrouver un bras ou une tête en train de rouler sur le sol.....presque toute la population criminelle de Blackgate présente dans le réfectoire y'était passée.
Ceux en étant étaient évacués et emmenés prestement par une équipe de secours tandis que les gardiens s'affairaient à ramasser ceux en morceaux qui respiraient encore......c'est à dire, très peu.
Il fallait faire vite.....très vite car le feu commençait à prendre et il ne resterait plus rien de cet endroit. Le colosse savait que le temps jouait contre eux et ordonnait encore plus intensivement à tout le monde de se dépêcher mais le nombre de morts était élevé.....bien trop élevé.

Une fois ceux encore en vie évacués, Sid ordonna à tous ceux encore sur plaçe d'évacuer immédiatement et bien leur en pris car 3 à 4 minutes après que tous ceux encore en vie eurent évacués la zone, l'avion explosa à nouveau dans une grande déflagration, emportant ce qui restait des cadavres et du refectoire. Les pompiers du G.C.P.D affluèrent assez vite sur les lieux, du moins, une partie d'entre eux. Tous étaient mobilisés aux 4 coins de la ville pour couvrir les catastrophes qui touchaient les différentes partie de Gotham touchées....

Mais le pire allait venir.....mais pour aujourd'hui, cela suffisait. Ce n'était qu'un simple avertissement. Un simple échantillon du pouvoir de la Lignée qui allait disparaître dans l'ombre pour un temps......jusqu'à la prochaine fois.
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Membre Non-Joueur
Andrew Blake/L'Artiste
Date d'Inscription : 29/12/2012
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
Citations : Chapeau, L'Artiste.
Andrew Blake/L'Artiste
MessageSujet: Re: [Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier   [Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier EmptyVen 17 Mai - 2:31

Aaah, ces journées longues et lassantes à s'asseoir sur un bureau et ne servir qu'à remplir des papiers et répondre aux coups de téléphone. Heureusement, de temps en temps, il fallait envoyer des unités sur les crimes en cours mais cela restait souvent rare. La plupart des crimes ayant lieu la nuit, c'était à la permanence de s'occuper de ces activités et non au commissaire qui profitait tranquillement d'une bonne nuit de sommeil. Après tout, le vieux y avait bien droit du fait de ses récents mois passés en tant que justicier d'Etat. Les heures de sommeil manquantes s’amoncelaient rapidement et Andrew ne rechignait plus à l'occasion de profiter d'un coussin douillet et d'un bon verre de whisky avant de se coucher.

Bref, ce matin-là, le vieux se réveilla encore une fois plus fatigué qu'à l'heure de s'endormir. C'était dingue, il dormait six heures par nuit et était crevé comme pas deux. Comme si ça ne suffisait pas de devoir gérer les criminels de Gotham City, il fallait aussi se battre contre la vieillesse... Mais le temps était un ennemi tenace et plus ravageur que la plupart des malades mentaux parsemant cette ville. En tout cas, après deux ou trois étirements, le vieux se leva dans un râle de mécontentement et se dirigea lentement vers sa salle à manger dans le but de se servir un petit verre d'eau matinal. Le whisky, ce n’était pas bon dès le réveil, ça donnait des maux d'estomac et on se sentait mal toute la journée. L'eau, même si c'était dégueulasse, au moins ça nettoyait l'estomac correctement.

Par contre, rien n'empêchait le cigare matinal. Tout en allumant le bout, il ouvrit une de ses fenêtres de son appartement et profita quelques instants de l'air froid du matin recouvrant sa figure. Gotham se levait tranquillement, un léger soleil au loin, une belle journée en soit. D'un pas lent et fatigué, le vieux se dirigea vers sa téloche et s'empara dans sa télécommande puis alluma son poste. Au moins, écouter quelque chose le réveillerait plus vite, du moins c'est ce qu'il espérait. La première chaîne était une série pour gamin avec un dinosaure, ridicule. N'ayant pas la tête à s'abrutir encore plus qu'il ne l'était déjà, il commença à zapper frénétiquement sur sa télécommande jusqu'à tomber sur la chaîne de la GNN montrant en grand "Flash spécial".

D'un sourire, il rigola encore à l'idée de voir une bêtise sans nom de la part des médias mais son regard changea directement à la vue de l'horreur qui était en train de se produire. Les gouttes de sueur commencèrent lentement à couler sur son front et son cigare tomba de sa bouche pour aller s'écraser sur la moquette.


"Bordel, c'est quoi cette merde ?" fit le vieux, bouche-bée face aux images en face de lui.

Les hélicoptères des chaînes d'information étaient déjà partout en ville. Les animateurs criaient dans leur micro la description des horribles scènes en face d'eux. Des corps jetés par des avions, la Plaza en feux et des morts partout et le commissariat était recouvert de corps. Little Italy en proie à une guerre des gangs suite à ces fameux largages morbides et surtout, le pire de tous, la prison grièvement touchée par le crash d'un avion. En une nuit, l'enfer s'était ouvert sur Gotham City et le feu commençait déjà à consumer la ville petit à petit. Le vieux courut pour aller s'emparer de son téléphone et écrasa son cigare encore fumant au passage, se brûlant le pied. Il regarda l'écran et remarqua "3 Appels en absence".

"ET MERDE !" criât ‘il dans sa pièce vide.

Il courut dans sa salle de bain pour se préparer et enfila à une vitesse faramineuse son costume puis s'empara de son insigne de commissaire ainsi que de son fusil de fonction. Il dévala les trois étages du bâtiment comme un ahuri et sauta littéralement dans sa voiture. Roulant à une vitesse non réglementaire, il fonça directement jusqu'au commissariat. Bordel de merde, qu'est-ce qui était en train de se passer ? Voilà quelques jours qu'il était commissaire et la ville était déjà en train d'imploser de l'intérieur ! Oh non ça ne se passerait pas comme ça ! Pas tant qu'Andrew Blake serait aux commandes de la sécurité de la ville !

En pleine route, son téléphone sonna une quatrième fois et il fut obligé de décrocher en se garant sur un bas-côté de la route. C'était la voix de l'officier en poste au commissariat.


"Commissaire, j'ai essayé de vous appeler trois fois et vous n'avez pas répondu ! Vous n'avez pas vu la situation ?"
"Si, j'ai couru dès que je l'ai appris. Bon dieu quelqu'un peut m'expliquer ce qui est en train de se passer ?" fit le commissaire, le regard plein d'incompréhension.
"Des avions ont largué des hommes vivants sur différents points de la ville. Nous avons reçu des... des projectiles mais nous n'avons pas de dégâts importants. Par contre, la Plaza est en feu et les ambulances sont débordées et Little Italy est apparemment en proie à une violente guerre des gangs locaux. La prison est grièvement touchée elle aussi, nous avons reçu des demandes d'assistance de la part du directeur. Que faisons-nous ?"

Le commissaire essuya rapidement les gouttes de sueur sur son front, bordel il n'était pas prêt face à ce désastre... Tout commençait à lui échapper lentement et il devait rapidement reprendre les choses en main ! Et puis merde, c'était lui le chef et il devait prendre les décision !

"Envoyez les pompiers à la Plaza et à Blackgate. Je veux toutes les unités proches de la prison sur les lieux dans dix minutes. Ne vous souciez pas de Little Italy pour le moment, laissons les vautours s'entre-tuer pour le moment. Je veux aussi le plus de forces possibles sur la Plaza pour assister les services de secours. Et appelez-moi des infirmiers pour les corps proches du commissariat ! Cherchez s’il y a encore des survivants ! ON SE BOUGE !"

D'un détour du volant, il changea de direction et prit la seconde sortie en direction de Park Row. Si la prison était grièvement touchée, il fallait éviter une perte massive de prisonniers comme auparavant dans l'histoire. Les pneus de la bagnole grinçaient sur le macadam des routes mais au bout d'une quinzaine de minutes, le commissaire arriva en face des portes de Blackgate où était déjà une dizaine de flics et là il assista en direct à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Un avion énorme s'était écrasé à l'arrière du complexe et les flammes s'emparaient déjà des bâtiments voisins.

Les grilles de la prison s'ouvrirent et les gardes commencèrent à arriver pour guider les services de polices ainsi que les camions de pompier parmi les décombres. Le chef des gardes s'arrêta devant le commissaire et l'agrippa à l'épaule de panique. Ils n'avaient jamais vu ça ici et ils n'étaient apparemment pas plus préparés qu'Andrew à cette suite d'événements.


"Commissaire, c'est terrible ! La cantine ainsi que les cellules contenant les prisonniers les plus dangereux sont grièvement touchées ! Il y a des cadavres partout... c'est un véritable massacre. De plus les systèmes électriques sont foutus et toutes les cellules des bâtiments touchés sont ouvertes, il y a une poche d'une dizaine de prisonniers retranchés dans un bloc cellulaire intact. Ils sont armés de couteaux de fortunes et refusent de se rendre. C'est la panique ici, venez avec moi."

La troupe d'une vingtaine d'hommes commença à dévaler les couloirs de la prison. C'était un enfer, les prisonniers gueulaient comme des pourceaux dans leur cellule en criant qu'ils n'étaient pas en sécurité alors qu'au loin, on entendait déjà le crépitement des flammes. Une fois près des points touchés, la vraie scène d'horreur se dévoila aux yeux des policiers présents : des cadavres partout, découpés, explosés. Même un film d'horreur n'aurait jamais imaginé ça... Les pompiers commençaient déjà à éteindre les flammes due au kérosène alors que la plupart des flics attendaient les ordres de leur patron.

"Je veux cinq hommes pour assister les pompiers, les autres avec moi pour mater la poche de rébellion ! Pas de temps à perdre !"

Tous se dispatchèrent rapidement et bientôt, les gardes et flics tombèrent nez à nez face à la troupe de prisonniers retranchés dans leur bloc cellulaire. On pouvait sentir leur peur dans leur yeux et tels des animaux acculés, ils montraient les crocs en signe de défense. Andrew ordonna à ses policiers de sortir leur arme de fonction et il avança légèrement pour calmer les ardeurs de tout le monde. Normalement, il aurait déjà ouvert le feu sans broncher mais là c'était différent, il ne pouvait tout simplement pas.

"Baissez vos armes et nous vous mettrons en sécurité ! Il y a déjà eu assez de morts comme ça ! Vous faites pire que bien !" gueula le commissaire aux criminels dans le but de les calmer. Rien que l'idée de devoir discuter avec ce genre de personne le dégoûtait mais il était obligé.
"Jamais ! Vous n’êtes pas foutu de nous garder en vie, c'est de votre faute tout ça bande de connards ! On ne se rendra jamais ! Vous êtes face à la bande de Jimmy Maceloni maintenant !" répliqua le criminel.
"RENDEZ-VOUS, JE NE ME RÉPÉTERAI PAS !" somma une dernière fois le commissaire.

Ni une ni deux, les prisonniers commencèrent à foncer frénétiquement sur le groupe de policiers. Geste fou et totalement insensé de leur part. Obligé d'agir, le commissaire ordonna le feu sur ceux en première ligne qui commencèrent à tomber comme des mouches. Après que cinq prisonniers soient tombés par terre, des balles dans les jambes et épaules, les autres suivant se mirent à reculer puis à se rendre petit à petit. Tout redevint calme petit à petit, la situation à la prison commençait à se stabiliser après des heures de dure labeur.

Le commissaire s'approcha de ses hommes tout en regardant la situation terrible à l'extérieur. C'était pas possible, comment ça avait-il pu se produire...


"Toi et toi" dit-il en pointant deux flics du doigt. "Retournez au commissariat et demandez aux inspecteurs en fonction de foncer à l'aéroport pour enquêter sur ces fameux avions ! Ils ne sont pas sortis de nulle part merde ! Demandez aussi la plupart des enregistrements caméras de la ville et faites les analyser, il y aura peut-être des indices sur les pilotes où les marques d'avion, j'en sais rien."
"Vous en pensez quoi commissaire, sincèrement ?" demanda un des flics, toujours sous le choc des récents événements.
"Pour être sincère, je pense que ça nous dépasse complètement...
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[Le Vol des Condors] Chapitre 4: De sang et d'acier

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