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NEWS :

Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 The Best is Yet to Come

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MessageSujet: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyMer 17 Avr - 15:08

Stand by Me, version E.King. Un morceau très éloigné des goûts du Docteur Dedadus, ou du Fils de l'Homme, mais la meilleure des band-son pour un bon interrogatoire, selon le Son of the Pyg. Son avis changeait très souvent, mais actuellement, il trouvait que sa musique se mariait très bien aux gémissements et aux hurlements de douleurs de son invité. Le secret d'un bon artiste est de savoir mélanger les bons éléments pour parvenir au meilleur produit, et Pyg savait pertinemment que tout ce qu'il faisait était parfait - à son image. Il éclairait le Léviathan - ou achevait son obscurité selon le point de vue - par sa seule présence, et, avait senti l'admiration dans les yeux de sa victime dès qu'il l'avait choisie. Un véritable coup de foudre. L'heureux élu, ganster sans nom fondu dans la masse des tas de chairs contenus dans le sac du Ventriloque, avait été attrapé la veille, par des soldats tout aussi anonymes du Léviathan. Son crâne chauve, luisant désormais de transpiration, avait disparu comme par enchantement de la rue qu'il empruntait alors qu'il se rendait à son appartement, après avoir participé toute la journée à la sécurité du vieil homme à la marionnette. Souvent, peuples et personnages célèbres luttent pour savoir lequel des deux a vraiment fait avancer l'histoire. Aucun des deux n'a raison. C'est le hasard, l'ensemble "b*rd*el aléatoire" de l'équation qui est important. Aucune action n'est jamais totalement organisée et planifiée, et ce n'est pas un groupuscule de déments psycho et sociopathes qui allaient contredire cela. Bien qu'il s'était débattu durant sa capture et semblait d'un caractère bien trempé, ses yeux s'étaient révulsés et ses grands mains calmées lorsque, adossé à la fenêtre du septième étage d'un bâtiment inidentifié, un sac trempé d'eau glaciale sur la tête, on l'avait délesté de ce casque de douleur sourde et qu'il avait contemplé devant lui le sourire du Fils de l'Homme. Bizarrement, c'était lui qui avait posé la première question ( "Où suis-je et qui êtes vous ?" ) mais il avait très vite compris que tel n'était pas l'ordre de l'interrogatoire.

- Parlez !

L'homme laissa son genou trembler, espérant compenser par ce mouvement le geste de la tête qu'il rêvait de faire et ainsi s'assurer que la recluse n'allait pas piquer une quatrième fois sa poitrine tendue. Il ne voulait surtout pas qu'elle prenne peur et descende plus bas, derrière son abdomen. Il savait qu'une nouvelle piqûre signifierait probablement la mort, et surtout, horrifié par ce que les premiers assauts avaient fait à sa peau, il n'avait aucune envie de voir un tel désastre en d'autres endroits. Le venin n'était pas le seul maux qui le frappait, et l'avait frappé au cours des dernières heures. Il lui semblait avoir dit tout ce qu'il savait dans les premières minutes, mais cela faisait bien deux heures qu'il était torturé, interrogé et moqué. Il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était évanoui, avant d'être réveillé. On l'avait rempli d'eau en le maintenant allongé, avant de gratter sa langue à la stryccine, et injecté du LSD, puis lui semblait il, de l'iboga, dans les veines. Même s'il ne mourrait pas, le pauvre homme allait sortir de son entretien plus vide qu'une loque, son épiderme rongé et verdi, son cerveau à jamais altéré par les terribles substances. Une loque humaine, pire qu'un zombi, avec la tête d'un tableau de Francis Bacon. Tout ça pour finalement peu d'informations, et peu d'utilité.

Le Léviathan savait maintenant comment faire peur au Ventriloque si les négociations déraillaient, et à quoi s'attendre en cas de guerre, des informations dont ils n'auraient pas grand chose à faire mais que leurs partenaires, la Ligue des Assassins, allaient sûrement faire un jour grand cas. En attendant, le Léviathan avait besoin d'armes. L'organisation s'étendait partout dans le monde, sa gloire était expliquée aux enfants par des académies et les systèmes d'éducation africains et asiatiques, il contrôlait des gouvernements, des âmes et des masses, mais à Gotham, il n'était encore qu'un nouveau loup dans une bergerie très courrue. Un protagoniste de plus dans une guerre joyeusement disputée depuis des années. Mais pour son arrivée sur scène, l'association mondiale anti-Batman/justiciers avait ses cartes en main, et les membres de l'opération gothamite avaient choisi de s'armer directement sur place, dans un souci de partenariat et de fructification des relations avec les grands hommes de la ville, et un souci de praticité de la fourniture. Le choix s'était très vite porté sur le fameux marionettiste. Il suffisait en effet, même si l'on venait du fin fond d'un Lander allemand, de tendre l'oreille pour apprendre que ce dernier s'était fait maître du marché en ville, sauf dans la bientôt regrettée New Gotham City. Une petite équipe était quand même allée voir Julien Morgan, afin de varier les cargaisons et surtout d'accentuer la puissance de celle-ci. C'était une touche épicée rajoutée au plat de la vengeance, dèja très fort. Rassemblés pour leur propre plaisir, les ténors du Léviathan, un éventail de portraits des plus originaux, voir les portraits les plus marginaux de la ville, seraient une fois armés en mesure de faire bouger Gotham, et comptaient bien la secouer, avant d'en faire ce que le Léviathan voulait, sa volonté restant encore à ce jour assez mysérieuse quant à ce qui suivait l'éradication des justiciers et de la Bat-family.

Les deux Fils de, Son of a Man a Son of Pyg, choisirent de faire partie de l'expédition censée rapporter les bons vouloirs du ventriloque, chargés et prêts à semer la mort. Dedalus, Joliane et le Seigneur of Death restaient au QG.

....

A onze heures trente ce soir là, la version française - et raffinée - du Joker et le docteur Dément, accompagnés de quelques dollotrons, s'introduisirent dans le Ventriloquist Club, costumés et accompagnés de soldats lambdas du Cerberus, dont l'apparence normale attiraient beaucoup moins l'attention que les visages connus et déformés des deux mass killers. Cargaison exceptionelle. La discrétion n'était pas le plus grand souci des membres du Léviathan, bien qu'ils en assûrassent ici l'essentiel. Le but principal était de rencontrer le Ventriloque, d'être amené à lui en dernier cas, et de commencer à parles machines rutilantes. Le reste ne manquerait pas de célérité, si l'homme à la marionette était assez humain pour aimer ce que les forcenés transportaient dans leurs malettes vérouillées.
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyDim 21 Avr - 2:41

Une fois n'était pas coutume, le brave Arnold était encore en train d'affiner son livre de compte comme à l'accoutumée mais cette fois-ci, il ne s'était pas enfermé dans sa salle habituelle. Ce soir-là, il avait amplement préféré se joindre à sa masse de fidèles et dévoués hommes de main qui le traitaient avec le respect qu'il méritait. Assis sur une chaise rembourrée de qualité, le vieil homme avait disposé le cahier sur la table de manière à ce qu'aucun curieux ne puisse lire ce qu'il marquait dedans. Scarface quant à lui se tenait sur la chaise à la gauche de Wesker, silencieux comme une tombe. Il devait sûrement être plongé dans ses pensées les plus intimes, cette marionnette pensait comme chaque homme dans cette pièce après tout.

Au fil des lignes, les différents regards braqués sur le Ventriloque pouvait remarquer les changements d'attitude au fil des lignes qu'il écrivait dans le cahier. Certains chiffres remontaient le moral, comme la vente de la drogue qui créait de plus en plus de dépendant, provoquant ainsi une augmentation exponentielle des revenus. Le marché des armes stagnaient bizarrement, il devait y avoir quelque chose qui avait dû se passer dans la ville ces derniers temps... L'argent emmagasiné restait toujours des plus acceptables mais, au fond de lui, Arnold savait bel et bien que Scarface ne serait pas content si il apprenait que les choses "stagnaient", lui qui voulait toujours plus. La vente d'armes avait toujours été un milieu dans lequel le duo criminel excellait, un milieu dans lequel ils étaient reconnu dans toute la ville pour non seulement la qualité du matériel vendu mais aussi les prix qui n'étaient pas excessifs pour autant. Selon Scarface, un client content était un client qui revenait ! Il valait mieux goinfrer un cochon petit à petit que de l'étouffer de nourriture après tout.

Profitant d'un léger instant de répit, Wesker se leva lentement de sa chaise et replia son cahier qu'il coinça légèrement à l'intérieur de sa veste de smoking noire. La salle était encore bien animée pour une heure aussi tardive, les joueurs de cartes criaient à chaque fois qu'ils gagnaient une manche de poker. La scène était animée par un petit groupe de musique muni d'une femme qui chantait de sa merveilleuse voix une chanson des années trente ou quelque chose ainsi. C'était toujours un plaisir d'écouter les petits groupes qui prenaient part à l'ambiance général du club. Bien que l'endroit fût reconnu pour être un repaire de criminel, certaines personnes venaient pour consommer et écouter la rythmique sans se soucier de ce fait.



Le vieil homme s'approcha du bar calmement et commanda un verre d'eau bien fraîche avec deux glaçons. Arnold n'aimait pas consommer de l'alcool tard le soir, cela l'empêchait d'apprécier l'ambiance de son club. Il préférait amplement quelque chose de basique, de l'eau ferait l'affaire. En temps normal, tout le monde se serait moqué de lui et l'aurait malmené pour un choix aussi pitoyable mais pas ici, ici il était le chef et tout le monde s'inclinait devant ses décisions avec obéissance. Une fois le verre en main, il sourit calmement à la serveuse puis retourna s'asseoir à sa table tout en saluant au passage quelques membres de son organisation qui l'acclamait au passage. Une fois de nouveau assis, il passa en revue les rapports des rondes des hommes ainsi que les nouvelles affectations de semaines en semaines. Bizarrement, un homme manquait à l'appel depuis deux jours. D'un petit geste timide, Arnold appela Mugsy à la table. Ce dernier s'approcha humblement du Ventriloque.

"Qu'y-a-t'il patron ? Un problème ?" demanda Mugsy d'un air inquiet.
"Non ne vous inquiétez pas mon bon Mugsy, rien de grave du moins je l'espère. Connaissez-vous un certain... Jack Hombarilio ? C'est un Italien que nous avons recruté depuis un bon mois. Il était normalement extrêmement régulier avec ses rapports mais là, nous n'avons aucune nouvelle depuis deux jours. J'ose espérer que nous ne nous sommes pas fait infiltrer par une fouine, Monsieur Scarface serait extrêmement contrarié."
"Aucune chance que Jack soit une taupe patron, c'était un mec bien comme vous le dites. Il jouait souvent aux dés avec d'autres zigotos de sa bande de rital et rentrait à son appartement juste après. Un mec bien comme je vous le dis... Ne vous en faîtes pas, je vais envoyer une petite équipe à son appartement pour voir si tout va bien, comme ça pas de malentendu avec Monsieur Scarface. Cela vous va ?"
"Vous m'êtes vraiment d'une grande aide Mugsy, milles fois merci. Allez chercher un rafraîchissement pour la peine, vous l'avez bien mérité."

Le lieutenant s'effaça, laissant le vieil homme clôturer son travail. Une fois tout correctement fait et noté, Arnold se leva tout en prenant Scarface délicatement dans sa main et se dirigea vers sa pièce privée. Une fois à l'intérieur, il déposa le cahier délicatement dans son tiroir et posa le stylo dans son étui. Il en profita pour remettre correctement l'accoutrement de son partenaire, le costume de ce dernier étant légèrement plié par la dure journée qu'il avait passé. Alors qu'il était en train de s'occuper de la marionnette, un lourd coup de poing résonna sur la porte cinq fois. Apparemment cela était pressé.

"Ouvrez, je vous en prie." dit calmement Arnold en équipant Scarface correctement cette fois-ci.
"Chef, y'a des gens qui veulent rentrer dans le club ! Ils sont déguisés bizarrement et demandent vos services. Qu'est-ce que je fais chef ?" demanda Rhino qui se terrait derrière la porte dans sa hâte.
"Faites-les entrez, j'adore parler bussinef la nuit vous le favez bien." fit Scarface d'une voix sinistre.

Le Ventriloque et Scarface sortirent de la pièce pour aller à la rencontre du groupe qui venait d'entrer dans le club sous le regard intéressé de tous les membres présents. Ils portaient de lourdes valises qui aguichèrent immédiatement le regard de la marionnette.

"Ne reftez pas debout, venez-vous affeoir avec moi dans le carré privé au fond. Vos hommes peuvent profiter des plaisirs que nous offrons pendant ce temps-là. Que puis-je faire pour vous ?"
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyDim 21 Avr - 17:27

Arnold Wesker avait beau être bien plus petit que les deux hommes du Léviathan, et tout à fait ridicules derrière ses lunettes en fond de bouteille et ses traits de soixantenaire timoré, le sillage sanglant des exploits de son pantin l'avaient plus ou moins marqué physiquement, même s'il ne faisait que tenir le diable de bois, et il ne fut pas difficile pour les pontes de la démence de le remarquer, bien accompagné et efficacement surveillé aux abords de la piste de son club. Sans surprise, les deux supermalfrats retrouvèrent dès leur première inspection - un simple coup d'oeil - des membres importants du gratin de la ville, des têtes pensantes, des politiciens, des patrons bienveillants qui étaient venus prendre du bon temps et jouer les bouffons dans la cour du vieil homme à la marionnette, attirés par sa mainmise sur les affaires les plus juteuses de la ville : celle qui permettait à la fête de continuer toutes les nuits à coups de balles bon labels et d'explosifs certifiés. La qualité ventriloque. L'un toujours souriant et l'autre parfaitement indifférent se laissèrent un instant porter par le métissage ambiant de la fumée des gros cigares, de la brûlante odeur du tabac et d'effluves plus suspectes, au goût poudreux et aux effets colorés. Un wagon rutilant de souvenirs roula un instant dans l'esprit du Son of the Man, assez bruyant dans son esprit pour le paralyser un instant, mais il se reprit assez vite, et écouta en silence les salutations du Ventriloque à travers le brouhaha des conversations, des rires et des glapissements. Pyg, en bon négociateur, avait posé son regard porcin sur le dieu minuscule de la Guerre au lieu de contempler ses sbires de chair et de muscles. Son of the Man, quand à lui, faisaient tourner ses globes oculaires autour de la plaie atroce qui remplaçait ses lêvres, dans le but de considérer franchement et longuement chacun des chiens que le Ventriloque pouvait lâcher sur lui, peut être pour imaginer quels plaisirs il pourrait assouvir en les éconduisant.

La voix singulière de Scarface les invita à s'asseoir plus loin, dans une pièce privée où ils pourraient parler tranquillement, et c'était comme si non seulement Ventriloque écrasait presque les malettes noires en les fixant ainsi, mais on aurait aussi dit qu'il mangeait dèja les billets du bonheur de les avoir et que c'était cela qui altérait autant son élocution. Après avoir sifflé un " Avec plaisiiir" aigû, le pendant français du Joker et son acolyte parfait se glissèrent à la suite du petit homme rabougri, entouré toujours de leurs soldats, probablement les hommes les plus menacés du monde à l'heure actuelle : ils transportaient de l'argent dans un salon où tout le monde ne vivait que par l'argent. Autant transporter un tas de buffles saignants dans un territoire remplis de lions affamés. L'argent du Léviathan était bien mystérieux, voir même bien miraculeux, mais son utilité était indéniable. Même s'ils n'avaient pas grand chose à en faire, le maître des dollotrons et le roi de l'humour se savaient en possession d'une arme de destruction massive, bien meilleure que celles qu'il s'étaient échinés à fabriquer, et c'était bien là la raison de leur engagement dans cette comunautée. Le Léviathan ouvraient les portes du Tartare aux pires titans.

Bien qu'il n'ait rien d'un Titan, le vieux mafioso commandait encore dans son territoire et les deux forcenés ne l'avaient pas oublié. Ils le suivirent donc sans mot dire, et si seul Pyg s'assit, la plupart des soldats étaient effectivement allés s'amuser dans les zones publiques du bar, dans le but d'amadouer le propriétaire. Cependant, trois d'entre eux étaient tout de même restés, pour porter les bouts du saint graal vert, et aucun ne s'attendait à ce que le showroom privé ne reçoive l'offrande de leur sang durant ces négociations d'apparence normale. Et pourtant, l'un des trois hommes fut aussitôt pris à parti, dès les portes de la salle fermées. C'est le Son of the Man qui bondit de côté et, s'adressant au Scarface affamé.

- Monsieur Scarface, j'espère que vous avez les yeux en face des trous aujourd'hui ! Vérifions !

Il se jeta sur l'un des hommes, posa le canon de son calibre moyen contre les tempes de son homme et dégraffa sa tunique du Léviathan, avant de défaire son gilet pare-balles pour montrer son torse nu, et, le bout de la langue s'agitant en dehors de sa bouche comme un enfant se concentrant sur son dessin, il s'appliqua à écrire des chiffres et des lettres avec son couteau de sécurité, tout en maintenant le pauvre homme debout sous les yeux pétillants du cochon. En quelques secondes, la poitrine recouverte de sangs et de bouts de chairs abimés arborait le même design que les panneaux que les opticiens utilisent pour vérifier la vue de leurs sujets. Du bout de son arme rouge et noire, le Son of the Man éructa, visiblement allègre :

- Alors, je sais que vous êtes probablement presbytes depuis vingt ans, mais c'est pas écrit plus petit que les programmes du Club Med ! Alors alors ? Répétez après moi la première ligne : A E I O U, c'est bon ? Hein, c'est bon ? Vous avez les yeux en face des trous ? Vous êtes surs ? Alors visez moi ça : le contenu de tout ces trucs, ces.. malettes, contre votre meilleure marchandise. Il nous faudra pas mal de matériel, c'est pour du long terme, et on compte faire du travail en série.

Pas beaucoup d'excipients pour enrober le discours du Son of the Man, il n'avait pas précisé exactement le prix que le Léviathan était prêt à payer pour s'armer mais il avait posé les bases de la proposition : de l'argent contre des armes. C'était assez honnête, et pas très surprenant. Mais le Ventriloque devait avoir pris conscience que la commande serait très grande, et il fallait lui prouver que les prix du Léviathan étaient tout à fait honorables pour être sur d'avoir l'exclusivité, et la qualité.
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyMar 23 Avr - 3:13

À première vue les invités surprises du Ventriloquist Club n'avaient rien d'agressif ou de belligérant, l'accoutrement des deux leaders était certes dérangeant et très "innovateur" dans le style mais rien ne pouvait laisser prédire quelque chose de dramatique. La plupart des hommes du contingent partirent profiter des délicieux services que possédaient l'endroit. Certains partirent vers les serveuses pour admirer leur beauté et s'enivrer d'alcool et de petite dose de drogues bon marché tandis que d'autres allaient sûrement se jeter sur les tables de jeux et dépenser leur paie (si ils en avaient une) pour voir une roulette tourner deux fois et montrer un numéro perdant. Au final, c'était ça la vie normale du club, on venait pour s'amuser et changer ses idées sans se soucier de l'argent dépensé ou de ce qu'on ingérait. Une coïncidence ? Alors là non, Scarface avait tout construit de manière à provoquer cet état de perdition dans le bâtiment, il ne semblait être qu'une poupée de bois mais au final il était un génie incontesté.

Pour conclure les affaires, tout se passait toujours dans la pièce privée de la zone. Arnold guida le petit groupe vers la pièce en question et poussa la légère porte en bois d'une manière lente et douce, comme à son habitude. Une fois à l'intérieur, il indiqua humblement d'un petit geste de la main les deux sièges en face de son bureau et se permit de s'asseoir tout en positionnant Scarface de manière à le mettre en évidence. Wesker ne voulait qu'une chose : se faire oublier pendant la durée de ce meeting. Il n'aimait déjà pas participer à ce genre de réunion et traîner en direct dans les pattes de son acolyte mais -va savoir pourquoi- Scarface ordonnait toujours au vieil homme de rester dans la salle pour participer. En plus des deux présumés chef de la bande, trois hommes rentrèrent avec des valises pleines de ce qui semblait être de l'argent. D'habitude Scarface aurait crié haut et fort qu'ils devaient dégager mais la douce senteur des billets verts permettait de l'amadouer et de calmer son tempérament de feu.

Pyg en profita pour s'asseoir sur une des belles chaises en velours de la pièce alors que l'autre homme, apparemment plus dérangé dans sa caboche, resta debout en scrutant la marionnette d'un regard malsain. En l'espace de quelques secondes, il mutila littéralement un homme sur le précieux bureau en acajou. Il dessina un espèce d'alphabet tout en insultant directement Arnold qui baissa tout de suite le regard à la vue de l'immonde scène en face de lui. La marionnette quant à elle resta de marbre face à la scène, elle semblait contrariée mais ne disait encore rien, elle observait la scène de son regard magnanime. Une légère coulée de sang commença à couler sur le bois verni et poli pour aller s'abattre implacablement sur la précieuse carpette ancienne provenant de France. Une fois le speech de la bande de malade fini, la poupée regarda le pauvre bougre en train d'agoniser sur la table. Sans un bruit, Scarface s'éloigne du centre du bureau et ouvrit un tiroir pour s'emparer d'un Glock 17 enfermé dans une petite boîte. Une fois redressé, il tira une balle dans la tête de l'homme qui s'écroula par terre, le tir était net et précis, sans bavure ou éclaboussure.

Le coup de feu provoqua l'arrivée immédiate de Rhino qui ouvrit la porte d'une manière brutale et souffla à la vue de son patron indemne. De sa voix grasse et ralentie, il demanda alors le plus naturellement et bêtement du monde :

"Ça va patron ? Vous avez besoin d'aide ?"
"Prends-moi fe macchabée et balanfe le moi dans la genne à ordures à l'arrière du clug. Et demain tu porteras la carpette au nettoyage, je ne veux plus une tâche deffus. Tu appelleras auffi l’ébéniste pour qu'il me nettoie fette tagle." répondit Scarface froidement au colosse.

Obéissant et bien élevé, Rhino s'empara du cadavre et l'emporta sur son épaule en refermant la porte discrètement. Une fois la poignée de la porte bien redressée, Arnold releva les yeux discrètement, évitant de regarder le sang recouvrant le meuble et le sol. Discrètement il sortit le carnet du tiroir et reprit son stylo en main. Scarface regarda la bande de zouaves en face de lui puis d'un ton manipulateur, commença à mettre les choses au clair :

"Que fe foit bien clair, vous êtes venu ifi pour demander MES fervifes. Fe qui implique que vous devez présenter un minimum de respect en fafe de moi et de l'autre gros empoté derrière moi. De plus, IL N'Y A QUE MOI QUI PEUT LE MALTRAITER IFI, COMPRIS ?"

De sa petite main en bois, il tapa fermement sur la table puis reprit la suite de son discours :

"Vous êtes donc venu pour des armes ? Je peux vous fournir de tout. Armure de combat, gilets pare-galles, armes à feu de toutes tailles, explosifs divers et variés. Je peux même faire pluf et vous procurer des véhicules de transports blindés. Bien fûr tout fela a un prix, fe que je ne doute pas vous avez amplement. Mais je fuis un homme intelligent, j'aimerais en favoir plus fur votre organisafion. Que préparez-vous donc ? Répondez-moi et nous pourrons difcuter affaire entre hommes de bonne foi. Puis-je vous servir quelque chose à boire ?"
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyMer 24 Avr - 17:55

Un étrange vent glacial parcourut les corps des membres du contingent de garde attaché aux deux déments engagés par le Léviathan. Ils vivaient pour ainsi dire avec la mort et la plus dure des compétitions - celle de la survie -, mais n'avait jamais signé pour servir de chair à canon. C'était des vétérans, des hommes expérimentés, entraînés, mais ils restaient des hommes avant d'être des soldats. Et si certains, en plus de l'attrait financier et sécuritaire rejoignaient la cause du Léviathan, il semblait clair que des lieutenants comme le Son of the Man n'avaient pas grand chose à faire des idées dont les recruteurs leur avait fait l'apologie avant qu'ils ne s'engagent. Ils utilisaient les fonds du Léviathan pour s'amuser et donner un objectif à leur folie, et le Léviathan, en échange s'en servaient. Voilà qui accroissait largement les risques du métier des soldats anonymes obligés d'escorter ces éléments incontrôlables. La version francisée du Joker, éminence du Jardin Noir, ne répondit pas à la question de l'Artiste mais se retira, les yeux brillants, son horrible sourire toujours tordu quelque part entre son menton trop blanc et son nez reptilien.

Désormais à deux pas du bureau du mafioso, il tira une chaise à lui, silencieux, et ne bougea plus, dans le coin de l'oeil de tous les soldats qui l'entourait. Tout aussi imprévisible que le némésis du Batman, il ne s'arrêtait jamais vraiment, et ces périodes de repos lui servaient de réflexion pour préparer un retour toujours plus atroce, toujours moins humain. Avec ces déments, l'escalade de la folie ne se terminait jamais. Toujours est il que pour l'instant, il ne bougeait plus et que c'est le fils du premier homme parfait qui prit la parole. Il hésitait. Si une partie de lui - arrogante et aussi désagréable que son père, sûrement son héritage - rêvait d'expliquer au Ventriloque qu'ils n'étaient pas venus demander les services du Ventriloque, mais planter des petites billets sur ses plates bandes et récolter les armes qui en résulteraient, une autre, plus prudente préférait miser sur plus de solennité, plus de classique, et faire semblant de respecter les codes sociaux que s'imposaient les humains moins parfaits que lui pour améliorer ses relations avec le fameux mafieux et fournisseur d'armes. Le Léviathan sortirait grandi de ce club, et donc les affaires de Pyg avec.

L'homme porc leva sa main droite pour empêcher son compagnon de parler, au cas où, mais se rappela soudain qu'il avait un certain goût pour faire exactement ce qu'on lui interdisait et se contenta de parler sans gestes.

- Soyons sincères, monsieur Wesker. Nous ne sommes pas des hommes de bonne foi, nous avons chacun notre foi mais nous travaillons pour une organisation des plus classiques. Vous savez, courir après le Batman et sa basse-cour, et appliquer au monde un régime plus.. juste. Vous n'avez peut être pas entendu parler du Léviathan. C'est normal, nous sommes très humanitaires, vous savez, actuellement, ce nom s'entend surtout en Afrique, en Asie et dans les Sénats. Nous avons même un petit pays, le Mtamba, mais ce qui est vraiment intéressant dans un monde américain, c'est l'Amérique. Et ce qui est vraiment intéressant en Amérique, c'est Gotham.

Vous voyez Scarface. Nous sommes sommes toutes assez classiques. Nous sommes seulement plus forts. Plus nombreux. Et nous avons dèja eu ds résultats. Nous nous donnons les moyens, monsieur Wesker. Et, avec votre aide, nous irons encore plus vite. Nous n'aurons pas besoins de véhicules. L'équipement et l'armement suffiront. Choisissons ensemble le meilleur, et nous paierons, quelque soit le prix.
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyMar 30 Avr - 3:31

Scarface rigola intérieurement suite à la réponse de ses protagonistes. Ils parlaient de projet humanitaire et autres bêtises du genre mais restons sérieux, personne ne venait voir le Ventriloque pour faire dans l'humanitaire et la justice. Soit... l'argent allait amplement apaiser le mafioso, du moins assez pour ne pas remballer la joyeuse compagnie à coup de botte dans les fesses. Les valises devaient être tellement remplies de billets qu'un banquier en deviendrait jaloux. Tout ce subside servirait à financer le club et les partisans de Scarface, l'entrainement des soldats ainsi que leur armement. Il fallait savoir piocher les bonnes cartes de son jeu pour arriver à ses fins parfois et ses mystérieuses valises semblaient être l'As qu'il manquait à la collection de la marionnette.

"Admettons que tout fela foit vrai mes chers partenaires, mon avis sur les métèques et les nègres est très vite fait. Le jour où ils feront capagle de conftruire une maison sans quémander à la télévision, je leur accorderai du crédit. Je penfe comprendre ce que vous voulez faire à fette ville et je vous avoue que fe ne font pas mes oignons, votre juftife m'importe peu. Gotham City est une jungle, les plus gros animaux survivent en tuant les plus faibles et fertains autres animaux profitent de la pagaille pour faire profit tel que moi. Vous parlez d'une groffe cargaison d'armement et je peux vous le fournir rapidement mais je fuis un homme qui aime le travail bien fait et la confianfe de fes alliés, vous allez donc me fuivre dans quelques inftants.

"Arnold, bougre d'andouille, prends le carnet et note précisément la commande d'une cargaison d'environ un camion rempli. Matériel divers, un peu de tout pour qu'ils puiffent profiter de la qualité que j'offre dans fette miséragle ville ! Commande auffi des armures de combat et des explosifs, je penfe que nos partenaires adoreront faire fauter des bâtiments avec. ET VITE CRÉTIN !"
"Oui Monsieur Scarface, désolé Monsieur Scarface..."

Le pauvre Wesker baissa les yeux sur son carnet en signe d'obéissance. Le mieux était pour l'instant de se taire et faire profil bas face au puissant Scarface. De sa main tremblante, le vieil homme saisit son stylo et commença à noter précisément la cargaison qu'il allait commandé. De sa plus fine écriture, il nota délicatement et scrupuleusement sur le cahier les chiffres et le nombre exact permettant de remplir un camion. Arnold semblait d'extérieur être un benêt sorti de l'asile mais il en avait dans la tête. Il se souvenait de chaque chiffre, chaque prix à la virgule près, une mémoire à toute épreuve pour ainsi dire. Au fur et à mesure du mouvement du poignet, on pouvait voir divers mots intéressants s'imprimer tel que "M16 avec viseur laser moderne et poignée" ou encore "Gilet pare-balle renforcé" ainsi que "Boîte de dix C4" et pour finir "Lance-roquettes Apilas avec son lot de recharges". Il y avait de tout pour satisfaire le client, tout venait des stocks de l'armée américaine en personne donc autant dire que la qualité n'était plus à contester.

"Fuivez-moi je vous prie, nous allons fortir à l'arrière du clug pour vous montrer quelque chose." fit Scarface une fois la cahier finement refermé et rangé dans une boîte scellée du tiroir.

Le groupe sortit de la pièce, d'un claquement de doigt Scarface fit venir Rhino près d'eux et lui murmura à l'oreille de préparer l'arrière de la rue pour l'essai. L'énorme garde se dépêcha et sortit du bâtiment en grande pompe tandis qu'Arnold guidait les hommes lentement mais sûrement.

"Vous pouvez prendre vos hommes avec vous, ils verront la qualité de mes équipements ainfi." demanda le mafioso aux leaders.

La plupart des hommes du Léviathan qui s'amusaient dans le club se mirent en direction de la sortie pour participer à cet événement. Un des videurs ouvrit la porte tout en saluant son patron ce qui fit légèrement sourire Arnold au passage qui le remercia d'un léger geste de la tête. Une fois dans le souffle glacé de la nuit, la petite troupe se dirigea, via une ruelle située sur le côté du club, à l'arrière du bâtiment où se trouvait divers garages fermés contenant essentiellement la drogue et les véhicules de transport de l'organisation criminelle. Plusieurs gardes du mafioso était en poste tout autour armé de fusil d'assaut en prévision d'un dérapage, il fallait toujours être prudent à Gotham.

Rhino se tenait fièrement devant une de ses fameuses portes et dès que Scarface le regarda brièvement, il ouvrit en poussant de toutes ses forces la pièce qui se trouvait derrière. Le groupe en profita pour rentrer dedans et là, tous découvrirent ce qu'avait préparé le terrible criminel. Il y avait un énorme stand de tir, chacune des allées contenant une arme différente en provenance du fournisseur du mafioso. Mais ce qui était le plus malsain se trouvait au fond de la pièce, ce n'était pas des cibles en carton qui se trouvaient là-bas mais des hommes vivants, bâillonnés et enchaînés à des piliers en fer. Tout en rigolant de façon dérangeante, Scarface tourna son regard vers ses deux interlocuteurs.

"Fe font des traîtres de mon organisafion. Ils ont cru gon de vouloir voler une cargaison de ma préfieuse drogue mais comme vous pouvez le voir, on ne me roule pas dans ma ville. Testez mes armes sur eux, je vous en prie. Une fois que vous vous ferez amusé, nous difcuterons busineff. J'oublie de préfiser, j'infifte."
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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptyMar 30 Avr - 20:34

S'il infiftait, comment refuser ? Personne ne résiste à l'infiftance du Ventriloque. Les vies de ces pauvres hères ne valaient de toute façon plus rien, si elles avaient valus à un moment ou un autre, et l'aider à nettoyer ses arrières ne pourraient que renforcer le "partenariat" entre Scarface et le Léviathan, une liaison dèjà mise à mal par les sautes cérébrales du Son of the Man. Pyg avait le sens des affaires - il avait de toute façon tous les sens, surtout celui du goût puisqu'il était parfait - et se rendait bien compte qu'en plus d'un allié de choix, le petit vieux constituait une véritable mine pour l'organisation, qu'il ne souhaitait vraiment pas laisser à ses ennemis. En somme, le Léviathan n'avait aucune raison de ne pas satisfaire leur nouveau fournisseur et n'avaient de toute façon aucun scrupule à enlever la vie, c'était même un acte qui leur procurait du plaisir et pour lequel certains d'entre eux vivaient, ou avaient choisi ce métier, et cette organisation. Le Son of the Man et son homologue du Pyg laissèrent donc leurs hommes exprimer leurs arts létaux sur les cadavres Kodak gracieusement offerts par la marionnette et, pendant ce temps, s'enquirent du matériel commandé et contactèrent le Léviathan, non pas son mystérieux leader mais le "conseil" des membres les plus importants et confirmèrent le partenariat et l'achat.

Apparemment, la délégation envoyée sublimer l'offre chez Julien Morgan n'avait pas encore donné de résultats, mais personne ne s'inquiétait quant aux qualités de Scorpiana lorsqu'il s'agissait de persuader, et il semblait évident que, qu'il en ait vu ou pas, Morgan ne verrait aucun inconvénient à vendre ses armes contre autant d'argent, surtout s'il comptait ce dernier sous l'ombre titanesque du Sombrero, muscles saillants et moustache hérissée. En tout cas, la cargaison ramenée du Ventriloquist Club suffirait largement à rendre solide la véritable nouvelle figure d'autorité de la ville, et les bons vouloirs du jeune homme bien coiffé ne seraient que du surplus. De toute façon, le prestige était bien moindre à s'allier avec lui qu'avec le fameux mafioso de bois et son pantin de chair et d'os. Lorsque tout leur sembla al dente, les deux lieutenants du Léviathan s'en retournèrent à la source des crépitements harmonieux qui annonçaient la mort suivie de poignées de tas de chairs inutiles depuis plusieurs minutes - une ou deux en vérité - et observèrent, silencieux pour une fois, les dégats causés par l'infiftance du Ventriloque. Un facré maffacre, c'était certain. Mais les forcenés n'avaient pas le temps de se rincer les yeux sur les montagnes rouges et blanches, et le groin du Pyg trembla légérement d'excitation avant qu'il ne commence à parler.

- Discutons donc business.

Pyg avait été court et précis. Avec un groincement grinçant, il se tourna vers ses hommes, les yeux pétillants de la rage du survivant, qui vient de s'accroître quelques secondes de vie en plus en mettant fin à celles de membres de son espèce inconnus, et claqua entre ses pattes encore trop humaines à son goût. Aussitôt, les boites s'ouvrèrent, révélant un échantillon de l'infinie richesse d'une famille qui avait passé un quasi-millénaire à amasser de l'argent, et avait vu ce dernier multiplier sa valeur au fur et à mesure qu'il vieillissait. Deniers, louis, francs napéloéniens, tout cet or avait fini, ces derniers temps, en billets verts et en chiffres virtuels disséminés un peu partout, mais c'était toujours la dernière trace matérielle d'une longue page de l'Histoire. Et elle pouvait appartenir au Ventriloque dès maintenant, s'il choisissait les bons mots, et présentait les bons produits.

C'est ça le commerce équitable.



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MessageSujet: Re: The Best is Yet to Come   The Best is Yet to Come EmptySam 4 Mai - 1:04

Le spectacle était d'une magnificence peu souvent égalée. Les prisonniers se faisaient massacrer comme du bétail à l'abattoir, cette scène ravivait les envies meurtrières de Scarface qui savourait le moment de son rire malsain. Arnold quant à lui se contentait de tourner la tête de l'autre côté, rien que le bruit des pauvres bougres agonisant le rendait malade. Il n'aimait pas ce genre de situation, cette violence gratuite dont faisait preuve son partenaire à l'égard des êtres humains. Mais la cruauté de Scarface était à la fois négative comme positive, certes il fallait supporter son tempérament agressif et hystérique tout le temps mais on pouvait se sentir en sécurité à son service. De son air manipulateur et avare, la marionnette semblait n'avoir d'yeux que pour l'argent mais il n'appréciait pas du tout qu'on s'en prenne aux gens de son clan.

"Magnifique spectacle, tu ne trouves pas Arnold ?" demanda le mafioso tout en sachant la crainte que ressentait le vieil homme.
"C'est... c'est très... comment dire Monsieur Scarface ? Impressionnant ?" répondit Wesker en bégueyant.
"Imbéfile, tu me prends pour un imbéfile en pluf. Je t'afèterai des coufes la prochaine fois."

Scarface tourna sa tête en signe de mépris envers Arnold puis se concentra sur la transaction qui était en cours. Une fois les hommes réduits en charpie, les valises s'ouvrirent pour montrer leur précieux butin. Pendant quelques instants, on pouvait presque voir les yeux du pantin devenir des dollars sous l’extase de la somme. C'était rare de voir des gens se balader avec autant d'argent sur eux, très rare. Mais de toute façon cela n'était absolument pas le travail du Ventriloque de demander d'où provenait cette somme mirobolante. Il se contenterai de l'échanger contre ses précieux services et réinvestirait la somme pour augmenter l'action de ses activités illicites. La règle était simple avec Scarface : un grand profit en engendre un plus grand encore ! Et la soif d'argent ne disparaît jamais, ce qui rendait l'expérience encore plus attrayante pour la marionnette.

"Arnold ?" fit le pantin.
"Oui Monsieur Scarface ?"
"Fors ton calepin et note deffus de rajouter deux camions remplis de notre armement de foix. Nous avons en fafe de nous des hommes de valeur."

Le vieil homme se dépêcha de sortir son carnet d'une main et rajouta les ordres de son coéquipier. Scarface se contenta d'un geste de la main de demander à tout le monde de retourner dans le club, le froid commençait à l'énerver et ce n'était pas bon pour les affaires. Quelques hommes s'activèrent pour ramasser les cadavres attachés aux poteaux tandis qu'un autre amenait un seau de ciment pour refaire les murs criblés de balles. Le spectacle prit fin au moment où l'énorme Rhino referma la porte des garages d'un geste fort et solide, suivi d'un petit sprint pour retourner près de son patron.

Une fois dans le club, Scarface se retourna vers le groupe du Léviathan, on pouvait presque essayer de remarquer un sourire de satisfaction dans son visage horrifique. Tout allait aller très vite, il ne restait plus qu'à finaliser l'accord et faire comme à l'habitude, une poignée de main en guise de bonne conduite. Les armes arriveraient vite et abondamment, les stocks de l'armée américaine étaient inépuisables. Les camions seraient livrés en temps et en heure au club et le matériel serait livré incessamment sous peu à ce fameux Pyg et son armée "humanitaire". Malgré le fait que Scarface se laissait amadouer par la somme en jeu, il resta cependant très à cheval sur les dernières étapes du projet.

"Trois camions vous ferons livrés à l'endroit que vous voulez dans la femaine. Enfuite felon vos besoins, vous enverrez un homme pour me prévenir et en foncfion de vos besoins je vous fournirai ce qu'il vous faut. Le matériel fourni est le même que vous avez tefté, d'une exfellente qualité et neuf. Qu'en penfez-vous ? Marfé conclu ?"

La marionnette leva sa petite main en bois dans la direction de Pyg, si il la serrait, Scarface serait un homme comblé.
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