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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 L'histoire d'une ville [PV Cerberus]

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MessageSujet: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyMer 3 Avr - 3:50

Je ne compte plus les jours dans cette ville depuis ma discrète arrivée. Je repense au contact de l'avion sur le tarmac de la piste d’atterrissage et à l'air vicié de cette métropole qui me caressait le visage alors que je franchissais le sas de l'avion pour en descendre. Ce n'a pas été difficile de venir mais faire parvenir mon arme était différent. Je savais que mon épée n'aurait jamais passée le système de sécurité de Tokyo et encore moins celui de Gotham alors j'ai du ruser et inventer un moyen de la retrouver à mon arrivée. La Voleuse d'Âme m'est parvenue 3 jours après que je me sois installée à l'hôtel. J'avais organisée son envoi sous un faux nom pour la réception au Ritz. J'avais signé "Pour Miss Maki".....le nom de jeune fille de ma mère sous lequel je m'étais enregistrée lorsque j'ai prise ma chambre. Les gens d'ici sont d'une crédulité d'un niveau incroyable à moins que l'argent que j'ai laissé à l’accueil y' soit pour quelque chose. Le fait d'être japonaise est un atout et je peux aisément me faire passer pour une touriste en voyage bien que Gotham n'est pas une destination de choix. N'importe quel touriste ne serait pas assez malade pour s’arrêter ici alors qu'il y'a des villes plus charmantes à visiter.

Après une journée de repos et un sommeil réparateur, je me suis mise en quête d'informations sur ce qu'il y'avait à savoir sur cette ville et le meilleur endroit pour en savoir plus, c'était la bibliothèque de Gotham. Maitre Tadashi me disait toujours de découvrir le terrain pour mieux y' combattre et ne pas me lancer dans une bataille sans repère, alors c'est ce que j'ai fait. Un taxi bien payé m'y a emmenée, non sans tenter de me faire la cour. Je lui ai vite fait comprendre qu'à moins d'aimer avoir des gonades accrochés à son pare-choc, qu'il fallait mieux qu'il arrête.

Un autre aspect de cette ville qui ne m'étonne qu'à moitié, c'est le fait que cet endroit était aussi vide que les plaines d'Hokkaido. Ce n'était pas plus mal car il y'a un instant, j'avais hésité à entrer dans ce lieu de culture et de savoir en repensant au fait que je risquais de cotoyer des gens dont l'inimité me repousserait bien vite. Je supporte mal cette faune et le moindre regard de leur part me rends malade. Mais il n'y'avait personne à part le bruit de mes pas pour m'accompagner dans ma quête de renseignements. J'étais impressionné de voir un si grand nombre de livres que cela en était presque étouffant. N'avez vous jamais eu cette impression de vous sentir si petit face à l'immensité de votre monde? Que sommes nous, au final, à part des humains, avec nos qualités et nos défauts? Peut-être pas grand chose face à l'histoire de notre monde qui s'étalait sur des millénaires d'existence.

Je continue de m'avancer d'un pas peu rassuré vers les archives de la ville. J'ai entendue dire que la majorité des articles des grands événements de Gotham étaient amenés ici, afin d'en compléter son histoire et qu'ils étaient laissés à la disposition du public. Mais je me sens nue sans la Voleuse d'Âme. Elle est mon assurance vie mais je ne suis pas sans défense et si quelqu'un osait s'en prendre à moi alors il allait lui en cuire. Mais je doutais de l'éventualité de me faire agresser dans un tel lieu. Les criminels ne venaient pas ici, ils avaient mieux à faire....je les connais si bien.

La salle des archives est ouverte et il ne me faut que peu de temps pour accéder à la visionneuse et à me familiariser avec. Très vite, je fais défiler les articles que je dévore de manière intéresse, presque avec une curiosité malsaine tant certains détails de crimes m'interpellent. Ces derniers jours, la ville a subie des changements radicaux et les mots qui reviennent souvent sont "Joker", "Batman", "Biosyn", "Hecate", "Pandora", "Shreck".......mais je dois remonter plus loin encore et ce sont des noms comme "Gordon" "Ivy" ou encore "Harvey Dent" qui finissent par apparaitre. J'ignore combien de temps il va me falloir pour en apprendre sur la ville mais qu'importe, j'ai tout mon temps, ainsi que de quoi boire et manger dans mon sac.

Mes recherches m’amènent à un projet du nom d'Arkham City, une prison bâtie au milieu de la ville par l'ancien maire, Quincy Sharp qui avait ses partisans mais aussi ses détracteurs, comme Bruce Wayne, dont le nom ne m'était pas inconnu. Tout le monde par delà les pays connaissait Bruce Wayne et sa tragique histoire tout comme les gens connaissent Batman. J'étais curieuse d'en apprendre un peu plus sur lui.

3 noms continuent d'apparaitre en boucle, les noms de 3 familles influentes de Gotham: Les "Wayne", les "Elliot" et les "Cobblepot". Connaissant la réputation de Bruce Wayne, je ne suis pas étonnée de voir son nom réaparaitre en boucle comme ceux de ses ancetres mais les Elliot et les Cobblepot me sont inconnus....jusqu'à un certain article parlant d'un dénommé Oswald Cobblepot dit "Le Pingouin", à cause de son gout immoderé pour les oiseaux. Beaucoup d'articles ne semblent pas faire son éloge et il dit qu'il aurait trempé dans des affaires douteuses. Plusieurs autres articles m'amenent à un autre homme dont le visage semble maquillé et figé dans une perpetuelle expression de bonne humeur macabre. On le surnomme "Joker"

"Le Joker tue 34 personnes.........." ou encore " La fille du commissaire Gordon paralysée, le Joker en cause".....et de nombreux autres articles me confirment que cet homme est un salaud de la pire espèce. Je ne le connais pas mais je me doute que je vais très rapidement le hair. Je serre les dents et les poings à la lecture des actes révoltants de ce monstre et un article retient toute mon attention. Il est fait mention d'une prise d'otages d'enfants et d'une femme flic qui aurait été tuée pour les protéger, une certaine Sarah Essen.

L'espace d'un instant, je revois mes deux enfants et j'entends à nouveau leurs cris. Ils m'appellent et je ne peux rien faire pour les aider. Je revois la scène, je m'y trouve à l'instant et je ferme les yeux pour les réouvrir pour constater que je suis de nouveau dans la bibliothèque. Ma chaise est renversée sur le sol et plusieurs gouttes de sueurs froides coulent le long de mon visage. Ça a nouveau recommencé....Suis je donc en train de devenir folle? Ces absences de mémoires m'inquietent surtout lorsque je ne me souviens pas m'en être prise au mobilier ni à ce qui m'entoure. Heureusement, seule la chaise est en piteux état et j'espere que le boucan que j'ai fait n'attirera personne.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyMer 3 Avr - 21:43

"Centre administratif et culturel de Gotham. Le Burnley regroupe de nombreux quartiers très actifs et surveillés. A l'intérieur des vieux bâtiment d'architecture gothique se trouve une multitude de commerces et de services."

Rien ne pouvait mieux décrire ce quartier de la ville. On pouvait y apercevoir des caméras de surveillances à chaque coin de rue. Je crois même que c'est l'endroit qui contient le plus de systèmes de surveillances au mètre carré. Par contre, la ville n'avait aucun moyen de traiter l'information efficacement. Trop d'information tue l'information. Je l'ai appris à mes dépends en installant mon propre système relié (illégalement) au réseau de la ville. Le flux d'information est tel qu'aucun être humain de peut tout surveiller en même temps. La Mairie de Gotham a vaguement essayer installer une équipe de police afin de contrôler le flux de données mais sans succès. Du coup, les images et mes sons de la ville passaient directement par les caméras pour retomber dans un gigantesque serveur qui supprime les plus vieilles données tous les cinq ans. Utile pour les témoignages APRES les délits et les crimes mais inutile pendant. Je me suis donc permis d'installer mon propre logiciel de traitement de données chez moi en connectant mon ordinateur directement sur les câbles entre les caméras et le serveur. Le logiciel mesurait le niveau de stress des citoyens, récoltait les mots-clefs comme "meutre", "mort", "attentat", "bombe" etc., les données sur les personnes, et pouvait détecter les armes et leur catégorie. Le programme remaniait tout ceci à la manière d'un puzzle et en sortait une information pertinente, à savoir : un nom, un prénom, un numéro de sécurité social et le pourcentage de menace représentée par une personne.

Par exemple, le type que je suis depuis une demi-heure à travers Burnley représente une menace de 95% dans les 2 prochaines heures. Il s'appelle Franck. D. Simon et sort tout juste de New Gotham City. C'est un des hommes de main du Joker avec un passé de violeur. Il se prendrait pour quelqu'un de cultivé à la manière d'un Hannibal Lecter, et passe souvent à la bibliothèque de Gotham pour lire des revues scientifiques et de psychologie. En ce moment, j'ai environs 4 caméras braquées sur lui. Les images sont envoyées sur mon smartphone, je peux ainsi le suivre de loin sans me faire repérer.

Son activité depuis 30 minutes se résume à flâner dans les rues autour de la Grande Bibliothèque avec son café. Il commence à jeter son café puis rentre dans la bibliothèque. Il reste toujours des caméras de surveillances à l'intérieur mais je suis obligé de découvrir mon visage pour rentrer (mesure de sécurité). C'est embêtant mais je ferais avec. L'homme parcourt les allées à la recherche d'un bouquin mais ne me remarque toujours pas. Je me fais le plus petit possible, la Bibliothèque n'était pas l'endroit le plus populaire de Gotham et à part deux femmes, dont une asiatique, Simon et moi il n'y avait personne d'autre dans cette partie du bâtiment. L'une des femmes se leva brusquement et renversa sa chaise en provoquant un bruit monstre. Le son se résonna dans toutes les parois de la pièce, puis se fut le calme. Cette asiatique semblait stressée, j'ordonna à mon logiciel d'effectuer une recherche rapide sur elle sans quitter des yeux ma proie. Je me rapprocha de la femme pour remettre en place sa chaise et nota des perles de sueurs sur son front :


"Ca va aller mademoiselle? Vous n'avez pas l'air bien, allez prendre un peu d'air frais."

Je me retourna ensuite vers ma cible tout en laissant l'asiatique vaguer à ses occupations. Une petite vibration de mon téléphone m'indiqua que le programme avait terminé sa recherche : rien. Je n'avais rien d'officielle sur cette femme aux Etats-Unis à part un passeport japonais. Rien d'inquiétant donc...à part un taux de menace de 78% . En moyenne, un citoyen lambda sans histoire représente une menace de 10%, elle était donc bien au dessus du niveau de menace standard mais en dessous de 80% le seuil à partir duquel je commence à m'en occuper. Je décida donc de sauvegarder son visage et m'en occuper plus tard.

Mon principal soucis pour l'instant, c'était ce Franck D. Simon dont le taux de menace n'arrêtait pas d'augmenter. Les caméras de la Bibliothèque détectèrent un second visage, celui de la seconde femme dans l'établissement. Le meurtrier repentit était en réalité en train de la suivre depuis dix minutes. Il commença à rentrer dans les toilettes des femmes avec elle. Mon écran afficha : 99% de menace. Une attaque était imminente. J'enfila rapidement mon foulard jusque mon nez et mit ma casquette. Je sortis ma matraque télescopique prêt à intervenir.

Un petit cri étouffé s'échappa des toilettes et j'entendis quelque chose se briser. Il était temps pour moi d'intervenir, j'enfonça violemment la porte des toilettes et me rua sur l'homme. Celui-ci se tenait au dessus de la jeune femme en train d'enlever sa ceinture. Ma matraque rencontra directement sa mâchoire avec une violence inouïe qui le fit cracher deux dents et du sang. J'espérais le mettre KO du premier coup mais je n'avais que réussis à l'énerver. Profitant de son avantage en terme de muscles et de poids, il sauta sur moi pour me plaquer violemment au sol. Ma tête rebondit contre le carrelage et le coup me sonna légèrement, mais je pu me défaire assez facilement de ses mains qui commençaient à serrer mon cou. Je lui mis quelque coups dans les côtes et le dégagea sur le côté. Je me releva rapidement afin de lui mettre mon pied droit dans la figure. Un troisième dent s'échappa de sa bouche. Le sol commençait à virer au rouge. Il se releva rapidement pour sortir un revolver de sa botte et le braquer sur ma tête.

...Merde...J'avais pas prévu ça...
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyJeu 4 Avr - 15:07

Il y'a encore un instant, l'homme que je m’apprête à sauver était venu à moi dans l'intention de se soucier de mon état. J'aurais pu trouver cela charment si ma paranoïa exacerbée ne m'avait pas soufflée la possibilité d'une idée derrière la tête de cet homme. J'aurais pu lui répondre quelque chose après qu'il soit venu me voir mais ni ma bouche et encore moins mes yeux n'eurent le temps de parler pour moi. Je le vis inquiet, pressé comme si quelque chose n'allait pas.
Je n'ai jamais aimée la compagnie des autres hommes. Brutaux, superficiels et souvent guidés par une partie d'eux-même que je ne citerais pas, leurs pulsions me pousse à les éviter comme la peste. Maseo était le seul que je laissais m'approcher et me toucher, et les autres pouvaient mourir, comme ce type au sol qui s'en prenait à celui venu me voir il y'a quelques minutes et à la jeune femme. J'ignore qui il est, ce qu'il est ou ce qu'il veut bien que ses intentions étaient aussi limpides que l'eau qui dort. Il ne me fait pas peur. J'ai déjà affronté des colosses pire que celui-ci à Tokyo et dans d'autres villes du Japon. Mon maitre m'a fait combattre des hommes plus dangereux, plus redoutables alors je ne crains pas un idiot de sa trempe. Il n'est même pas foutu de me voir, trop occupé à braquer son arme comme il braquait ses parties sur la jeune femme quelques secondes auparavant.

*Ces mecs......toujours à confondre leur flingues avec leurs couilles.*

Mon intuition est sans faille, comme ma dextérité. Je ne lui laisse pas le temps de réagir et je vise sa main. L’œil alerte, la respiration bloquée pour éviter un faux mouvement et mon kunai part se planter dans la main du type, ce qui lui fait lâcher son arme. Je pourrais le tuer maintenant, en finir avec lui. Cela me serait si facile mais je ne peux pas me le permettre...pas maintenant, pas devant eux. Alors je dois la jouer fine et me contenter de le mettre au sol ou pourquoi pas, offrir une ouverture à l'autre type de tout à l'heure qui portait maintenant un foulard.
Dois je lui faire confiance? Me fier à lui? Nous chassons le même gibier mais nos objectifs différent peut-être. Ma démonstration de force lui confirme que je suis une tueuse et peut-être s'en prendra il à moi après. Qu'importe, je saurais m'en débarrasser si il se montrait trop entreprenant à mon égard et je le tuerais aussi froidement que toute mes autres victimes. Pour ce soir, nous avons un ennemi en commun et je souhaiterais qu'il s'en débarrasse rapidement car l'odeur de ce lieu me donne presque la nausée tant il semblerait que la femme de ménage ne soit pas encore passée ici.
Mais à y' réfléchir....non, je ne comptais pas laisser ce salaud s'en sortir. Quiconque pose ses sales pattes sur une femme d'une telle manière mérite d'être châtié comme il se doit et alors qu'il se tient la main en hurlant, un deuxième kunai part en sifflant dans sa direction pour se planter dans ses parties les plus intimes. Cette fois, il a bien plus mal et s'écroule, presque en pleurant, hurlant comme un misérable rat. Il était hors d'état de nuire pour le moment mais mon regard continue de fixer avec cette même froideur l'homme au sol. J'ignore qui il est, comment il s'appelle où si il a de la famille, mais je m'en fiche bien. Cet homme était un chien enragé que je ne pouvais pas laisser vivre.

"Prenez la fille, sortez et attendez jusqu'à ce que je ressorte"disais je sur un ton qui sonnait presque comme un ordre. Oui, c'en était un et je ne comptais pas le répéter une deuxième fois. L'homme de tout à l'heure a bien vu que je ne plaisantais pas et à moins de subir le même sort, il valait mieux qu'il s'en aille et qu'il emmène la fille avec lui. Ma longue veste dissimule ma funeste lame et dans quelques minutes, il ne tarderait pas à rejoindre mon mari et tout ceux qui se sont opposé à moi. Cela sera rapide bien que je continuais de penser qu'il méritait de souffrir.

"Je m'occupe de lui, désormais.......Sortez d'ici, je vous prie."
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyVen 5 Avr - 21:07

*Merde...*


Je ne pensais pas que ce violeur aurait une arme sur lui. Il braquait sur moi un revolver, un colt précisément. A vrai dire, j'étais persuadé qu'il n'avait pas d'armes à feu sur lui. Son profil psychologique indiquait qu'il détestait les armes à feu mais rien n'empêche qu'il ai changé d'avis après son arrestation par Batman. Le logiciel n'avait rien détecté et j'avais basé toute ma "chasse" sur les données que mon téléphone m'envoyait. C'était là ma principale faiblesse, je faisais trop confiance au programme et à l'informatique, persuadé que le logiciel se rapprochait de la perfection. Bientôt il le sera. A chaque erreur, je répare et améliore le programme afin qu'il devienne parfait. Maintenant je sais dans quel sens l'améliorer. Une arme prend du volume et du poids, je pense qu'avec une application de traitement d'images on peut deviner si un homme porte ou pas une arme en fonction des plis de sa veste ou de son pantalon. On pourrait même deviner la classe de l'arme portée. Ce serait un axe vraiment intéressant à développer...si je m'en sors vivant.

Je m'apprêtais à dégainer rapidement mon arme pour lui coller une balle dans l'épaule mais un objet tranchant se planta dans sa main. Le sang gicla sur les miroirs. Il lâcha son revolver dans un cri de douleur. Avant que je ne puisse comprendre ce qui venait de se passer, un deuxième projectile vint perforer ses organes génitaux quand il se retourna pour voir son aggresseur. Là il tomba au sol criant, pleurant et suppliant qu'on lui épargne la vie. Le sol était recouvert de sang et d'urine. Je crois même voir un testicule glisser dans une cabine WC. C'est à ce moment là que je remarque la femme de toute à l'heure, se tenant à l'entrée des toilettes. Elle avait l'air déterminée. Mon portable se mit à vibrer, son taux de menace était monté à 100%. Je colla instinctivement ma main son mon Beretta. Pour l'instant je ne savais pas si cette femme n'était une menace que pour le violeur ou pour la victime et moi.

Elle dit d'un air autoritaire et presque menaçant :


"Prenez la fille, sortez et attendez jusqu'à ce que je ressorte."

Je mis un petit moment à réaliser qui j'avais en face de moi. Ses mots voulaient clairement sous entendre qu'elle allait exécuter l'homme. Pas besoin d'un logiciel ultra-développé pour deviner que cette femme avait subit un traumatisme par le passé. Le regard qu'elle avait...c'était celui de la vengeance et de la colère. Ce genre de regard qui la rendait particulièrement dangereuse, surtout quand on a vu sa maîtrise des kunais. De toute évidence, elle était habituée à tuer.

"Je m'occupe de lui, désormais.......Sortez d'ici, je vous prie."

Donc pour résumé, j'avais en face de moi une femme qui voudrait "exécuter" le type qui se tord de douleur depuis tout à l'heure, un criminel qui ne pourra plus avoir d'enfant, et une femme victime en état de choc. Le choix n'était pas bien difficile. Je ressortis ma matraque et frappa violemment la tête du violeur derrière la nuque. Il arrêta tout de suite de gémir et laissa couler une épaisse coulée de bave de sa gueule. Il n'était pas mort, mais il serait inopérant pendant une bonne année, ça lui laissera le temps de réfléchir...s'il le peut encore. Je guida la jeune femme vers la sortie en lui disant d'aller prévenir les flics.

J'attendis que la victime terrorisée sorte des toilettes pour dégainer rapidement mon arme vers l'asiatique. Elle se trouvait à 7 mètre de moi, contre un individu lambda, je ne raterais pas ma cible mais qui sait contre qui j'avais à faire.


"Pas question. Ce type va attendre tranquillement les flics et vous allez repartir comme vous êtes venue. Ce n'est pas négociable."

Je débloqua le cran de sûreté de mon arme afin de prouver ma détermination, m'apprêtant à me défendre et à mordre comme un chien enragé protégeant son territoire.

Sous ma surveillance, sous ma protection, sous ma responsabilité personne ne sera tué.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptySam 6 Avr - 1:57

"Il est déjà mort"disais je sur un ton froid en direction de l'homme qui braquait maintenant son arme en ma direction. Le temps qu'il appuie sur la détente et j'en aurais déjà terminé avec lui si j'en avais envie. Mais je ne tue pas les innocents et c'était un problème lorsque l'un d'eux protegeait un criminel en puissance. Je fûs bloquée lorsque pour la toute première fois, je fus confrontée au problème. Aujourd'hui, ce n'était plus le cas et enduire mes armes de lancers d'un composé à base de Digitaline me facilitait la tache. J'aurais juste préférée pouvoir l'achever dans l'immédiat bien qu'il méritait d'agoniser dans la souffrance. Maintenant qu'il était inconscient, il ne fallait plus y' penser.

"Enlève ton arme de devant mon visage. Je ne te le répéterais pas"disais je toujours sur un ton calme. L'envie de tuer l'autre homme brulait comme milles feux en moi mais la naïveté de ce justicier, quoique justifiée, commençait à me taper sur les nerfs et je n'étais pas connue pour faire preuve d'une grande patience. Il n'avait pas vraiment envie d'appuyer et c'est ce qui le rendait faible. Cet homme qui qu'il soit défendait des règles, des idéaux mais il n'avait pas autant la haine que moi, ni même cette rage de tuer qui m'habitait depuis toutes ces années. Je ne voulais pas me montrer trop menacante en présence de la pauvre femme qui vient maintenant de prendre congé mais à présent, elle n'était plus des nôtres et je pouvais parler plus clairement....plus simplement.

"Il te faudra environ une seconde pour appuyer sur la gâchette.......et il m'en faudra moitié moins pour t'avoir....."disais je en adressant un regard de défi à l'homme en face de moi. A partir de cet instant, il pouvait se passer tout et n'importe quoi. Il y' avait la possibilité qu'il arrive à me tirer dessus et là, j'aurais l'air maline à me la jouer comme je l'ai fait, ou alors mes réflexes auront raison de lui. Je joins le geste à la parole en dégainant et en lançant un petit tanto en sa direction, à peine plus grand qu'un stylo mais assez petit pour aller se loger dans le canon de son arme. Je suis sure de l'avoir surpris alors que je reprends, non sur le ton de la menace.

"Je viens de boucher le canon de ton arme. Tire et elle explosera. Veux tu toujours risquer ta vie pour un homme qui n'en vaut pas la peine et qui mourra dans exactement 30 secondes?"

Je lui fais comprendre d'un regard que je ne bluffe pas. Je ne bluffe jamais. Mais je garde mes distances. Je pourrais te tuer, homme et maitriser ton auguste personne mais je ne le veux pas. N'est tu donc pas capable de le comprendre? Mon code d'honneur m'interdit de m'en prendre de manière létale à toi. Je ne peux que te mettre en garde de cette manière.
L'épée me trahit de sa présence sous ma veste, et pulse d'une lumière rougeâtre et inquiétante et au moment où j'y porte mon regard, la voix de Maseo se fait à nouveau entendre, presque autoritaire en me demandant de cesser ce que je fait d'un simple mot: "ASSEZ"
Je me suis emportée. Pardonne moi, mais la situation ne change pas. Si je baisse maintenant ma garde face à l'homme au foulard, le corps du criminel à coté de lui commence à être pris de violentes contractions....le poison agissait et je n'aurais pas à me salir les mains davantage. Encore une âme qui t'échappe, mon amour mais n'aie crainte...ce n'est pas la matière première et les criminels qui manquent ici. Ce que je me demande, c'est comment je vais expliquer à cet homme ce qui vient de se passer, aussi bien pour la voix sépulcrale que la lueur de l'épée. Je crois que cette rencontre va prendre un tournant inattendu.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptySam 6 Avr - 14:56

Je ne vis pas le coup arriver. Je m'y attendais certes, mais je ne l'imaginais pas si rapide et si précis. Pourtant il me suffisait simplement de presser la détente et cela prenait théoriquement moins de temps que de dégainer un couteau. On n'avait pas inventé les armes à feu pour qu'elles soient plus lente d'utilisation qu'un lancer de couteau ! Mais cette femme devant moi était pour le moins surprenante et plein de surprise. Le combat n'allait pas être facile. Je sais c'est idiot de se battre pour un homme qui n'en vaut pas la peine et apparemment déjà condamné mais je tenais à mes principes, et ce sont justement ces principes qui m'avaient empêchés d'appuyer sur la détente.

Outre son regard menaçant et déterminé, un deuxième détail m'interpella : son épée. Elle émit une lumière rougeâtre à la manière d'un sabre laser (les références geek ne me manqueront jamais) et une voix s'échappa du fourreau qui me fit frissonner. Je ne croyais pas en la magie ou tout autre concept non lié à la technologie et à la science mais là j'avais tout de même assez de mal à comprendre ça. La seule chose dont j'étais sûr c'était que cette femme représentait une menace, et pas que pour les criminels. Un jour il y aura des dégâts collatéraux. Ma décision était donc prise : je devais l'arrêter dans sa croisade. Même si je devais en payer le prix fort.

Je jeta mon arme inutile au sol en la faisant glisser vers une cabine. J'avais un avantage dans cette pièce qu'elle ne semblait pas avoir remarquer : on était dans des toilettes pour femme. Et l'endroit était un peu exigu, pas vraiment prévu pour les combats prenant de la place. C'est à dire qu'elle aura juste du mal à sortir son épée et à l'utiliser correctement vu la place qu'il y avait. J'avais ma main gauche toujours plongée dans ma poche prêt à la contre-attaque.


"Je ne risque pas ma vie pour cet homme. Je risque ma vie pour toutes les personnes innocentes que vous risqueriez de blesser...ou de tuer. C'est aussi simple que ça. Au fait, on ne s'est pas encore présenté...Appelez moi Cerberus...Et je suis le Chien de Garde de Gotham !"

Soudain toutes les lumières s'éteignirent et une alarme résonna dans tout le bâtiment. C'était l'alarme incendie qui déclencha les systèmes anti-incendie. Les extincteurs automatique d'eau se mirent à arroser toute la pièce éclaboussant l'asiatique dans les yeux. Je n'étais pas surpris de cette alarme puisque c'est moi qui l'avait déclenchée via mon téléphone. Profitant de cet effet de surprise je me rua sur elle pour la projeter dans une cabine WC. Deuxième effet Kisscool : l'endroit était maintenant devenu très très exigu et sortir une arme alors qu'on est à deux dans moins de 1m² de surface était quasiment impossible. Troisième effet Kisscool : j'étais un professionnel du combat au corps à corps. Le point commun entre les kung-fu, le karaté et le jiu jutsu? Ils prenaient de la place pour être exécutés. En revanche, le Krav Maga que j'utilisais, était parfait pour les combats en milieu clos. J'enchaîna donc les coups en faisant cette fois-ci attention à ce qu'elle ne sorte pas d'armes.

"Nous ne sommes pas obligés de continuer...Et je ne vais certainement pas vous estropier alors abandonnez."

Je savais que mes paroles ne lui feraient rien mais je devais aller jusqu'au bout maintenant que le combat était engagé. En fait, mes chances de vaincre malgré mon attaque surprise n'étaient pas si bonnes que cela. Cependant je comptais sur l'arrivée des flics d'ici 2 minutes. Les policiers de Gotham étaient peut-être les policiers les plus corrompu de tout le pays mais on pouvait compter sur eux pour vous emmerder jusqu'au bout quand vous êtes un justicier...Je n'avais plus qu'à gagner du temps.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyDim 7 Avr - 13:16

*Idiot* pensais je alors que je me relevais de cette attaque foudroyante. Ce Cerberus pouvait se targuer de m'avoir surprise en beauté malgré l'alarme qui m'avait décontenancée mais beaucoup moins que ma chute et les coups qui suivirent. Il frappait dur et un peu au hasard bien que je ressentais une certaine maitrise après m'être apercue qu'il avait touché deux points vitaux qui me mirent à mal un instant. Si il voulait jouer avec moi, il allait être servi, je vous le promets.

"Laisse moi y' réfléchir" disais je en joignant mes deux mains devant mon visage pour bloquer un nouveau coup. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais c'était il y'a un instant et ce Cerberus me poussait à aller plus loin dans ma démarche en rompant une promesse faite il y'a des années. J'avais toujours jurée de ne jamais faire de mal à un innocent, ni même le brutaliser mais ma situation exigeait que je revoyais ce jugement. Il avait le bras tendu, maintenant par mes deux mains. D'abord le tirer à moi, puis frapper un grand coup sous le coude, puis ensuite, deux sous les aisselles. C'était l'idée avant de le projeter d'un coup de pied bien placé vers les lavabos. Je reconnaissais qu'il était fort et qu'il avait une bonne force de frappe, presque comparable à celle de mon père, mais il y'avait une différence: Mon père n'hésitait jamais à exécuter des coups mortels pour me pousser dans mes derniers retranchements. Il disait toujours qu'on ne pouvait exploiter son potentiel de combat qu'en mettant sa vie en danger et c'est ce qui a fait de moi celle que je suis aujourd'hui....cela et le poids d'un passé révoltant et d'une vie qui m'avait été volée.

C'était à mon tour de dominer et si je voulais avoir une meilleure chance, il fallait que je l'attire hors d'ici. Ce n'est pas que je ne pouvais pas le vaincre ici mais l'odeur fétide d'urine et d’excrément se mariait mal avec mes gouts en matière d'effluve parfumée. Peu importe les bentos ou les shurikens, je ne pouvais pas repartir sans la Voleuse d'Âmes. Au diable l'autre violeur, il était maintenant mort, de tout manière et son âme ne pouvait plus rejoindre le monde des limbes. Une vie de plus que je faucherais jamais, une vie que mon mari ne pourrait hanter mais son châtiment ne serait encore rien comparé à son arrivé devant Hadès et Minos. C'est très littéraire mais j'avais toujours crue à des notions de bien, de mal, avec l'enfer et tout ce qui allait avec depuis que j'avais vue que la magie existait. Il aurait été illogique de ma part de ne pas y' croire.

"Je suis Katana...Je suis l'incarnation de la Faucheuse, reine des Lames, la guide des âmes damnées. Je suis celle qui a franchie la frontière des deux mondes et je suis ici pour juger la plèbe de cette dimension."

J'en avais rajouté un peu pour l'intimider. Après tout, il avait entendu la voix de Maseo, vu la lame briller de sa lumière la plus funèbre alors je pouvais être tout et n'importe quoi à ces yeux. J'étais surtout une femme énervée, mouillée et pour tout dire, en pétard de m'être faite avoir aussi facilement. Le combat allait maintenant se passer dans le hall vers lequel je me ruais en enfonçant la porte à la volée. Là où il y'avait l'ombre, je dominais, à la manière d'une prédatrice nocturne. Mais avant d'atteindre le hall, il fallait que je passe par les longs couloirs d'armoires et d'étagères de la bibliothèques, aussi grands et imposants que ceux qu'on pouvait voir dans des films, aussi labyrinthique que le grand Dédale. C'était le genre de zone idéale si je voulais le mettre à mal à mon tour.
Ne pas le tuer, juste lui faire comprendre qui je suis.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyDim 7 Avr - 15:43

Sa contre-attaque fut plus rapide et réactive que je ne le pensais. Son dernier coup m'avait envoyé sur les lavabos. Je trébucha sur le cadavre de ce bon vieux Franck avant de me cogner la tête sur les lavabos. Elle profita de ce moment de répit pour sortir des toilettes de femmes et se laisser plus de liberté de mouvement. J'en profita également pour reprendre mon arme arme de poing, à bien y réfléchir, même avec un kunai au bout du canon, j'en aurais peut être besoin. En sortant des WC, elle se présenta. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle aimait en rajouter :

"Je suis Katana...Je suis l'incarnation de la Faucheuse, reine des Lames, la guide des âmes damnées. Je suis celle qui a franchie la frontière des deux mondes et je suis ici pour juger la plèbe de cette dimension."

Katana...c'était donc son nom. Et son surnom la Faucheuse comme...la Mort, et la Reine des Lames comme...euh Sarah Kerrigan de Starcraft ? Bref, pas le temps de tergiverser sur les noms qu'elle se donnait, j'avais d'autres soucis. Pour l'heure, sa contre-attaque fut brutale mais pas fatale. Mes protections corporelles avaient encaissées la plupart des chocs mais elles étaient presque brisées en mille-morceau. Cette femme savait taper. Elle savait comment taper, où taper et avec quelle force. Si le combat avait commencé directement dans le hall, je n'aurais pas eu l'ombre d'une chance. Ma première attaque dans les WC l'avait assez affaiblie pour que ses prochaines attaques soient moins fulgurantes. Mon but était de gagner du temps, pas de gagner le combat.

Je sentais que Katana voulait que le combat se continue tout aussi violemment hors des toilettes pour femmes, hors de la puanteur de l'ex-violeur dans le Hall du bâtiment. C'était stratégiquement la meilleure solution pour elle. C'était un espace dégagé, très ouvert où elle aurait certainement l'avantage avec ses armes et son katana. Mais avant d'entrer dans cette nouvelle arène il fallait passer par un couloir d'étagères de bibliothèque, un labyrinthe. On était toujours en milieu clos et j'avais toujours un certain avantage puisqu'elle ne pouvait toujours pas sortir son katana. En revanche, elle avait largement la place pour sortir ses nombreux couteaux. En sortant de ces toilettes, je perdais un avantage mais j'en gagnais un nouveau. Katana avait disparu dans les pénombres de la salle. L'alarme incendie retentissait toujours mais il n'y avait pas de système d'arrosage pour éteindre les feux (les livres étaient bien trop fragiles pour être soumis à l'humidité). A la place, un système de ventilation était en place pour évacuer les fumées et la chaleur. Ce qui permettait à mon avantage de fonctionner correctement : les caméras. En effet, tout le bâtiment était criblé de caméras afin de détecter les vols et les actes de vandalismes sur les livres. Dans la situation actuelle, ces caméras servaient à connaitre la position exacte de Katana par rapport à moi. Je pouvais voir clairement ses mouvements sur mon téléphone. J'utilisais cette information pour me mettre à une distance respectable d'elle. Je devais juste la ralentir...pas me faire tuer bêtement au corps à corps.

Les sirènes de police se firent entendre au loin, je n'avais plus qu'à bloquer Katana ici.


"Tu entends ces sirènes? Elles viennent pour nous deux et le cadavre que t'as laissé dans les toilettes. Personnellement, je sais comment sortir d'ici...et toi?"

Où qu'elle soit elle allait être bloquée ici. Ce n'étaient pas les policiers qui allaient la bloquer, mais la bibliothèque elle même. L'alarme incendie s'arrêta net...pour laisser place à une seconde : l'alarme anti-vol. Des rideaux de fer tombèrent pour bloquer toutes les accès à la pièce. Initialement prévu pour garder les chef d'oeuvre et les ouvrages rares dans le bâtiment, j'avais aisément détourné le pare-feu pour en prendre le contrôle avec mon smartphone. Ainsi, j'avais bloqué tout accès au Hall principal et empêché toute fuite de vers l'extérieure. Elle était piégée avec moi.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyDim 7 Avr - 16:23

C'est ce qu'il croyait. J'avais échappée à des situations plus périlleuses durant mon existence mais je reconnaissais qu'il y' mettait les moyens. Si l'espace d'un moment, j'avais pensée m'échapper par le toit en escaladant les armoires et autres étagères, je pouvais oublier cette idée. Là, j'admettais que cet homme allait me poser de nombreux problèmes, et il avait l'air de savoir où j'étais, à quel moment car il était constamment sur mes talons. D'abord il active les alarmes, ensuite les rideaux de fer comme si il pouvait tout contrôler. Si il ne s'était as présenté, j'aurais pu croire que c'était "Lui"....le Batman, sous une couverture civile. Je suis presque sure qu'il doit m'observer avec les caméras. Ça doit être ainsi qu'il me suit à la trace dans le bâtiment. Très bien, il fallait s'y prendre autrement. Ce genre de bâtiment possédait une entrée vers les égouts pour l'entretien des canalisations et tout ce qui allait avec. Il était impossible de relier une telle zone au système de sécurité et l'un des plans du bâtiment m'avait indiqué la possibilité qu'elle puisse se trouver vers le local d'entretien. Je ne dois rien laisser paraitre, continuer de lui faire croire que je veux l'affronter dans le hall...et si cela devait s’avérer nécessaire alors je devrais affronter les policiers et les laisser un peu amochés. Cela ne serait pas une première fois en ce qui me concernait.
Les caméras filmaient les couloirs mais pas ce qui y'avait au dessus. Mon avantage était là et si il le fallait, je passerais la nuit perchée en hauteur le temps que les choses se calment.

Je le pourrais mais je ne pouvais plus trainer ici. J'écrirais ma part d'histoire dans cette ville à l'instar de cet homme qui pensait en faire de même en me faisant mettre sous les verrous. J'avise une des caméras que je détruis aussitôt par un lancer de shuriken. L'impact est direct, destructeur, et je fais perdre un premier œil potentiel à mon poursuivant. Il ne me faut que quelques secondes pour escalader le tout et me mettre en hauteur, dans les ombres malgré la gêne occasionnée par le système de ventilation dont je ne préférais pas me rapprocher. Qui sait encore quel genre de tour il était capable de me jouer.

"Soucis toi de ta personne, chien de l'enfer" disais je alors que ma voix résonnait dans le bâtiment, se répercutant à travers les couloirs et les salles. Bien, cela allait me permettre de le faire un peu tourner en rond. D'ailleurs, je le vois, non loin de moi et un premier shuriken fonce en sa direction. Je fais exprès de viser à coté pour l'effrayer un peu et j'en profite pour sauter sur une autre étagère de livres. Elles sont plutôt haute, bien fixées sur le sol et constituent une bonne alternative pour me déplacer. Il va comprendre que Katana n'est une adversaire qu'on doit considérer à la legere et une fois la raclée mise, il y' réfléchira à deux fois avant de venir m'affronter.

"Personne ne me tient tête, Cerberus....Pas même toi."
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyLun 8 Avr - 0:09

La tactique fonctionna bien pendant un moment. Je pouvais suivre tous ses mouvements via les caméras et ainsi prédire ses déplacements. Katana devina cependant que je me servais les vidéosurveillances pour la repérer. En toute logique et dans un premier temps, elle se mit dans des angles mort pour que je ne puisse plus la repérer. Mon écran de téléphone commença alors à afficher un "HS" sur l'une des caméras. Ça y est, elle commençait à m'aveugler. Elle supprimait méthodiquement les engins de surveillance. Il ne lui restait plus beaucoup de temps pour me retrouver. Il fallait que je me déplace, que je reste loin du combat pour gagner encore du temps. C'est en courant dans un couloir que je vis un shuriken passer devant et se figer sur un livre. Je tourna la tête pour voir Katana juste au dessus de moi sur une étagère de bibliothèque. C'est comme ça qu'elle avait réussit à échapper à l’œil de mes caméras. De là où elle était, elle me dominait. Je savais qu'elle aurait pu m'achever avec ce shuriken, ce qui voulait dire que elle aussi elle se retenait de pas trop me blesser. J'ignorais pourquoi, elle avait pourtant toutes les raisons de me neutraliser le plus vite possible. C'est comme si me prendre en chasse l'amusait. Mais elle n'était pas la seule à s'amuser sur ce coup.

Elle me dit, du haut de son étagère :


"Personne ne me tient tête, Cerberus....Pas même toi."

"Te tenir tête? Qui a parlé de te tenir tête? J'essaie simplement de te faire comprendre que ta méthode n'est pas la bonne. Laisse moi t'apporter un peu de ma... Lumière !!!"

Soudain, la lampe qui se trouvait juste à côté de la tête de Katana commença à s'allumer, puis à briller aveuglément jusqu'à l'explosion, projetant des centaines de débris de verres dans tous les sens. Et c'était comme ça pour toutes les lumières de la pièce. J'avais simplement activé une fonction de mon logiciel qui mettait en surtension toutes les lampes de la salle. Simple mais efficace. Décidément, Katana devait en avoir marre de tous mes tours, moi ça m'amusait. Je pouvais ainsi tester toutes les fonctions de mon téléphone en situation réelle. Je profita de ce nouvel élément de surprise pour grimper rapidement les étagères et sauter sur l'asiatique pour la faire tomber. La chute de 4 mètres fut douloureuse pour nous deux. Mais on pouvait encore se battre.

Une nouvelle fois, on se retrouvait en combat au corps à corps. Je sortis rapidement ma matraque pour la frapper sur les articulations afin de la faire le plus mal possible et ralentir ses mouvements. Pas d'état d'âme ce coup-ci. Je sentais que je l'avais agacée, elle ne retiendrait pas ses coups... alors moi non plus !


"Il est encore temps d'abandonner ta quête. Je ne suis pas un bourreau, je peux t'aider."
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyLun 8 Avr - 0:57

"MERDE"hurlais je de colère lorsque les projecteurs m'aveuglèrent de leur intense lumière avant de m'exploser à la figure. Une fois de plus, ce petit malin avait réussi à m'avoir. C'est pas comme si il me tournait au ridicule, moi et mes années d'entrainement, n'est ce pas? C'était à se demander qui chassait qui au final. Entre ça et les morceaux de verre dans les bras et un peu partout sur moi, je commençais à être agacée à un point que vous n'aviez pas idée. Le temps que je récupère, le type avait pris le temps de monter pour s'occuper de moi et je vous laisse imaginer ma surprise lorsque j'ai senti le sol se dérober avant de tomber dans un grand choc sur le sol. Il me maintient à sa portée, m'assene maintenant des coups plus douloureux les uns que les autres sans que je ne puisse réagir, m'arrachant maintenant des cris de douleur mais jurant qu'il ne veut pas aller plus loin.

Menteur....Menteur, vous êtes tous des menteurs. Des promesses, encore et toujours. Vous promettez et vous oubliez ensuite. Vous laissez dans le néant tous les espoirs de gens croyant en vous. Vous détruisez des vies par intérêt ou croyances fallacieuses mais vous vous fichez bien des promesses. Cerberus, des gens comme toi m'ont fait des promesses. Des gens m'ont juré que l'homme qui avait détruit ma vie serait retrouvé et jugé, mais jamais ils ne le recherchèrent car il était ce qu'il était: Un homme puissant, influent, avec du pouvoir, bien plus que les gouvernements ou vos polices. J'ai été abandonnée, laissée pour compte, on m'a traité de menteuse jusqu'à m'accuser d'avoir bruler notre maison pour toucher une quelconque assurance. Voilà ce qui m'a été dit alors que je ne voulais que la justice. Comment peut tu oser me faire croire qu'aujourd'hui, les choses avaient changées? Comment un homme comme toi pouvait concevoir l'idée même d'une justice équitable alors qu'elle voyait aussi bien qu'un foutu prédateur. Tu me donnes envie de vomir tant ta naïveté est stupide. Je sais ce qui doit être fait pour que cela cesse. Je suis une tueuse car le monde n'a pas besoin d'utopistes mais de vrais actes, de monstres pour combattre des monstres alors je fais ce qui doit être fait mais toute ma haine et ma colère seront pour toi ce soir....Tout cela, d'un seul coup. Tes assauts me font mal, crier mais ils n’arrêteront pas ma détermination.

"JE VAIS TE FAIRE HURLER"

La douleur, c'est ce qui me permets de me battre. Elle est ma force, et la résultante d'années de souffrances qui ont fait de moi celle que je suis. Je suis Katana, et personne ne me tient tête. Personne ne me frappe et est encore moins autorisé à me toucher. Je vais te le faire payer quitte à ce que je te tue finalement. On oublie maintenant le style et je me contente de lui rentrer dedans, de le charger en laissant cette douleur se transformer en haine à son égard. Il est fort, rapide, efficace, mais il n'a pas autant la haine que moi et c'est à mon tour de le marteler de coup. Plaqué contre une des étagères, je ne le laisse pas respirer et j'encaisse les coups tout en les lui renvoyant avec plus de force en hurlant ma colère. Chaque coup est précédé d'un cri de rage tant il me rappelle ce passé dont je ne veux plus. Il se défend mais je finis par lui faire lâcher sa foutue matraque en continuant de le frapper au corps et au visage. Il doit deviner maintenant que je veux le tuer, lui faire du mal gratuitement, mais pas pour ce qu'il m'a fait mais pour ce qu'il me rappelle. J'en veux au monde entier pour ce qui m'a été fait, pour avoir été abandonnée et traitée comme une moins que rien.
Et maintenant que j'avais enfin trouvé un but, voilà qu'on voulait m’arrêter? Jamais je ne le permettrais et jamais je ne laisserais un petit justicier comme toi me contrôler et me manipuler......jamais. Tu dois le comprendre alors que tu a maintenant le visage en sang et que je t'ai amoché comme il le fallait. Et maintenant, je vais te tuer alors que je te projette au sol pour en finir. Dans quelques secondes, tu va rejoindre mon mari dans ce monde sombre, vide et sans vie, peuplé d'âmes sans but. Voilà l'enfer auquel je vais te condamner alors que je suis au dessus de toi, prête à t'empaler pour en finir.....mais je ne peux pas.....et il se passe un instant où je suis immobile au dessus de lui, en position de frappe....et je n'y arrive pas....j'en suis incapable, moi qui avait pourtant tuée plus d'une fois, je ne pouvais me rabaisser à tuer un innocent même si il me barrait la route. J'en tremble au point de lâcher mon épée sur le sol avant de reculer de quelques pas, les yeux en larmes en m’affaissant contre une des étagères....Seigneur, qu'est ce que j'étais sur le point de faire?
J'étais en train de le massacrer en oubliant mes enseignements, les promesses faites à mon maitre. Je venais de faillir dans mon code en me faisant honte et honte à lui-même.

"Je......je peux pas......"disais je, en partie effondrée. Ma colère était à la fois une force mais aussi une faiblesse. Je me rends compte à quel point il avait raison quand il me disait tout à l'heure que ce que je pouvais faire aurait des répercussions sur des innocents. J'ai failli le tuer, lui. Pardonne moi, Maseo, je sais que tu m'en veux à cet instant. Ta colère est palpable et je la vois à cette lueur rouge qui émane de la lame comme toujours. Elle symbolise cette colère que tu a à mon égard lorsque je n'agis pas de la bonne manière, mais que dois je faire, alors? Je t'en prie, dis le moi....je me sens si perdue depuis que tu n'est plus là.....Vous me manquez, toi et les enfants.

Je me sens si seule à cet instant...
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyLun 8 Avr - 23:15

Ça y est. J'ai réussis à la briser. Elle était maintenant furieuse. Oubliés les techniques de combat et les fioritures, maintenant elle fonçait et frappait avec colère et violence. Je pouvais à peine prédire ses coups. Mes premières attaques l'avaient assez affaiblies et elle attaquait avec rage, plus elle s'énervait, plus elle faisait des erreurs. J'aurais pu m'en sortir en l'énervant encore plus mais j'étais un idiot... un pur et abject idiot. Avec tous ces combats j'avais complètement fini par oublier ma blessure par balle lorsque j'ai aidé la prétendante à la Mairie Talia Head. L'un de ses agresseur m'avait tiré dessus et j'avais une blessure à l'épaule. Ça ne me gênait pas dans mes mouvements mais quand Katana frappa en plein dedans, je sentis tous les points de suture lâcher. Je poussa un cri de douleur faisant tomber ma matraque et l'asiatique en profita pour enchaîner tous ses coups sur moi sans s'arrêter. J'étais complètement sans défense et sans aucun moyen de provoquer une autre diversion. En clair, j'étais fini...quel idiot. C'est comme ça qu'on aura retenu l'histoire et les tous petits début de Cerberus. On verra sur ma tombe : "A voulu troller la mauvaise personne". Katana voulait me faire hurler, mais je ne pouvais tout simplement pas. La douleur me rendait muet.

Quand elle m'avait presque achevé, elle s'arrêta...net et recula en lâchant son épée au sol. Je pu retrouver un peu de mes forces et cracher le sang que j'avais dans la bouche. Je n'avais rien de cassé mais j'étais mal en point et exténué, je pouvais à peine marcher. D'une voix tremblante, elle dit :


"Je......je peux pas......"

Un petit rire nerveux s'échappa de ma bouche :

"Ah..ah...heureux que tu t'en sois aperçu maintenant..."

Laissant planer un moment de silence pour qu'elle retrouve ses esprits, j'en profita pour fermer un instant mes yeux et retrouver un peu de mon énergie. Soudain, un grand vacarme brisa le silence. Les rideaux de fer se levaient et des policiers armés entrèrent dans la pièce à la recherche des "justiciers". On aurait dit qu'ils s'attendaient à attraper le Batman vu leur attirail. Ces mecs là ne rigolaient pas. Je me leva doucement regardant Katana :

"Tu n'es pas obligée de rester seule... je cherche aussi à purger cette ville du cancer de la criminalité. On peut sûrement s'entraider..."

Quand les policiers arrivèrent à notre niveau, ils nous braquèrent de leur fusils d'assaut nous demandant de nous rendre et de lâcher nos armes. Je m'exécuta sans broncher, espérant que Katana en fasse de même. Puis je dis d'un ton assuré :

"Lâchez vos armes ! Je suis l'agent Ames White du GCPD. Cette femme est un témoin capital d'un crime fédéral, je dois l'emmener avec moi. Vous pouvez vérifier sur votre registre."

Le registre dont je parlais regroupait le nom de tous les policiers de Gotham ainsi que leur trombinoscope. Le GCPD l'ignorait, mais j'avais piraté leur registre quelques jours plus tôt et m'étais rajouté dans leur liste sous le pseudonyme de Ames White, un défunt agent de la NSA. Ainsi je pouvais facilement me faire passer pour l'un des leurs sans avoir besoin de badge. Ce stratagème ne pouvait pas tenir longtemps, quand un informaticien s'intéressera au registre en profondeur, il s'apercevra de la supercherie et ne manquera pas d'alerter ses supérieurs. Mais en attendant, il fonctionnait sans soucis pour moi mais j'en étais moins sûr pour Katana. Je ne savais pas du tout comment elle allait réagir, si elle allait me suivre ou si elle allait décapiter tous les flics présent.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyMar 9 Avr - 6:58

HJ: Désolée, c'est court mais je suis un peu bloquée.



S'entraider? Peut tu me rendre mon mari? Peux tu ramener mes enfants qui m'ont été si injustement arraché par la jalousie grandissante d'un homme que j'ai rejeté et dont je ne veux que la mort? Je doute très sincèrement que tu puisses m'aider...du moins, tu ne peux pas m'aider de cette manière.
Que peux tu alors me proposer alors que j'ai faillie te tuer? J'ai faillie à ma mission et à mes promesses en m'en prenant à toi, alors pourquoi continuer de me tendre la main? N'a tu pas réalisé que malgré nos objectifs communs, je resterais ce que je suis, une tueuse sans scrupules qui tues à tour de bras en se cherchant des excuses?
Peu importe car ma croisade s’arrêtait là. Dans quelques minutes, j'allais finir le reste de mon existence derrière les barreaux d'une cellule en me morfondant dans la honte de la défaite. Ils sont là, arme au poing, prêt à en découdre si il le faut et ne tarderont pas à me trainer en justice. Quoique je tente, ils m'abattront à coup sur et ma destinée semble toute tracée.

Le Cerbère se permets des mots, des paroles que je ne comprends qu'en partie tant je suis enfoncée dans ma honte, presque recrovillée comme une petite fille contre l'étagère, la tête contre les jambes en cachant misérablement mon visage et pourtant, quelque chose a changé et je les entends baisser les armes. Ai-je rêvée ou vient il de se faire passer pour l'un d'eux? Ou bien est il vraiment l'un d'entre eux? Je relève à peine mon regard vers le groupe qui nous encercle, plus perdue encore que tout à l'heure, voire, surprise par ce qui se passait. Peu importe, est il vraiment en train de m'aider et non de me laisser tomber? J'ai du mal à le croire et pourtant, cela sonnait comme une évidence: L'homme que j'avais passé à tabac, que j'avais manqué de tuer me tendait réellement la main et s'attendait à ce que je ne fasse pas de vagues.

Alors je n'en fis pas, et je restais assise sur le sol à ne pas bouger et à attendre. Si les policiers semblaient le laisser tranquille, qu'en serait il de moi? Avais je une chance de m'en sortir et dans ce cas, j'aurais une dette d'honneur envers lui? Tout allait se jouer à cet instant, mais il était clair et net que je refusais de laisser l'épée ici. Cette arme n'était pas destinée au monde des vivants ni à finir entre les mains profanes d'incultes incompétents. Qui sait ce qu'ils en feraient et cela, je ne pouvais l'admettre....mais je devais rester calme et ne rien dire....et attendre.

Ma peur est de courte durée. L'un des policiers s'avance vers moi en me regardant le temps de quelques secondes et fais rapidement signe à ses collègues de me laisser partir. Un mot, un geste et tout est déjà fini. Je n'en revenais absolument pas et j'ose imaginer le masque de surprise qui se dessine sur mon visage à cet instant. Mais pas question que je leur laisse l'épée qui gisait sur le sol. Je prends soin de la ramasser en douceur sans rien dire. L'un d'entre eux mentionne ce qui, à ses yeux, ressemble à une très belle imitation...J'ai de la chance qu'il ne soit pas connaisseur ou alors, juste stupide mais je dois mon salut à Cerberus à qui j'adresse un dernier regard avant de partir. que vois il à travers moi? Que voit il à travers mon regard désolé? Il est en droit de refuser mes excuses mais je lui dois beaucoup, même plus qu'il ne l'imagine....une dette que je ne pourrais jamais effacer.

"Je saurais m'en rappeler......Agent White" disais je sur un ton sincère mais dénué de toute agressivité en esperant qu'il ait compris qu'on allait se revoir. Je m'éloigne ensuite en silence, seulement accompagnée des bruits de pas. Je ne devrais avoir aucun mal à passer le barrage de flics et à regagner ma chambre au Ritz, dans l'attente de jours meilleurs. Au final, je n'ai pas apprise grand chose de l'histoire de Gotham à part ce que j'en pu en lire. Je sais au moins à quoi m'attendre, et je suis persuadée au fond de moi que mon chemin recroisera celui de Cerberus....dans de meilleurs circonstances, je l’espère.
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MessageSujet: Re: L'histoire d'une ville [PV Cerberus]   L'histoire d'une ville [PV Cerberus] EmptyMer 10 Avr - 23:16

La tromperie marchait avec perfection et Katana m'avait apparemment déjà excusée pour les coups. Le GCPD nous laissa sortir de la bibliothèque avant d'inspecter les lieux. Ils trouvèrent bien évidemment le cadavre du violeur et procéderaient à une autopsie pour connaître la raison de sa mort. Je consulterais moi même le rapport d'autopsie curieux de savoir comment ce cher Simon était mort. En sortant du bâtiment, on pouvait voir une demi-dizaine de voiture de la police de Gotham et même une ambulance. Les flics laissèrent l'asiatique traverser le barrage, elle me fit bien comprendre que ce n'était pas la dernière fois qu'on se voyait. Non...ce n'était sûrement pas la dernière fois, je la surveillerais et si mes caméras la voyaient tuer quelqu'un d'autre, alors peut être que j'interviendrais...

Pour le moment, mon principal problème était de soigner mes blessures. L'ambulance me proposa toute une panoplie d'anti-douleurs et de bandages que j'appliqua sur le joli trou que j'avais sur l'épaule. Les ambulanciers tentèrent de m'aider mais je préféra faire vite et me tirer d'ici au plus tôt. Qui sait ce que les flics trouveraient dans la bibliothèque, il leur viendrait peut-être à l'esprit que je n'étais pas celui que je prétendais être, et là ce serait une catastrophe. Je pris donc une bouteille d'eau et quitta les lieux.

Mon téléphone vibra. J'avais un autre criminel à arrêter...
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