|  Sujet: Amuse bouche  Dim 21 Avr - 12:52 | |
| En cette douce après midi, l'Officier Stephen Kellerman avait pris un nouveau rendez-vous avec le Dr. Morand. Depuis quelques temps, l'agent de la police de Gotham ne se sentait plus très bien. Le G.C.P.D avait été vaincu par la criminalité avec l'explosion du Commissariat Central et le retrait du Commissaire Gordon. Certains flics essayaient d'y croire encore mais d'autres désespéraient et avaient peur maintenant d'aller à leur boulot. Il a donc décidé de consulter un médecin, un psychiatre mais pas n'importe lequel. Il voulait voir le Dr. Franck Morand.
Il arriva devant un building, à l'entrée on pouvait remarquer la plaque en argent avec inscrit dessus : Cabinet Privé du Dr. Franck Morand. Il rentra alors dans le bâtiment puis alla jusqu'à un ascenseur. C'était au 4ème étage que se trouvait le Cabinet du psychiatre. Dès qu'il fut sorti de l'ascenseur, il remarqua la présence d'une femme en train de pleurer assise sur une chaise. Il était arrivé à la salle d'attente du Cabinet du Dr. Morand. La décoration était assez simpliste, les murs en vert clair, quatre ou cinq chaises alignées, rien de spécial... mais pas de secrétaire. C'est étrange car il avait connu une secrétaire qui travaillait pour le psychiatre, Stephanie Starling. Elle est peut-être partie en voyage se disait le policier sans se soucier réellement de ce qu'elle était devenue. Il préférait se morfondre devant ses problèmes que ceux des autres. Stephen s'assit alors sur un siège puis attendit, il jeta un regard sur la femme en train de pleurnicher. Elle était blonde et avait les yeux bleus, la vingtaine sans doute issue d'une famille bourgeoise peut-être.... Une porte s'ouvrit alors, le Dr. Morand fit son apparition.
Il était vêtu d'un costard bleu foncé avec une cravate rouge. Il regarda tout d'abord la jeune femme en train de se morfondre, puis s'approcha d'elle et lui dit quelques mots en chuchotant. Quand a lui, l'Officier Kellerman ne voulait pas se mêler des affaires qui ne le regarde pas. Il rentra dans la salle de consultation du psychiatre puis observa la pièce. Ce n'était pas une salle de consultation comme les autres, chacun des meubles, des objets, etc... étaient très spécifique. Dès son entrée, Stephen vit le bureau du docteur avec sur celui-ci une petite lampe, des feuilles, des documents, des dossiers, mais rien de numérique étonnamment. Il faisait son travail à l'ancienne... On dit souvent que ce sont toujours les vieilles méthodes les meilleures, peut-être a t-il raison... Au fond à gauche de la pièce, on pouvait apercevoir un escalier menant au deuxième étage. La majorité de la place était remplie par des étagères de livres, parchemins, etc...
Le Dr. Morand se dirigea vers son bureau puis prit une feuille. Il le fixa ensuite du regard, il ne laissait paraître aucune émotion. Puis il commença à parler. - Officier Kellerman, faites vous toujours des cauchemars ? - L'agent de police remonta ses lunettes puis sentit son corps commencer à trembler. Il savait que ce qu'il avait fait était mal, et qu'il ne pouvait plus revenir en arrière. - Vu votre réaction, j'en déduis que la réponse doit être "oui". Permettez. - Le Dr. Morand prit la veste de son patient puis le conduisit vers un fauteuil où il s'installa. Franck posa la veste de son patient sur un porte-manteaux puis s'assit lui aussi sur un fauteuil en face de celui de Stephen. Le Dr. Morand avait déjà eu plus d'un entretien avec l'Officier Kellerman. Cela faisait presque un mois qu'il avait réussi à surmonter ses problèmes mais les voilà de nouveaux revenus.
Le psychiatre remarqua que son patient ne le regardait pas lui, mais observait juste au dessus de son épaule gauche au loin sur un meuble, un sabre. Un sabre posé sur un meuble en tant que décoration, mais que pouvait bien se dire l'agent de police ? Avait-il des envies de meurtre ? De suicide ? Ou était-il déjà passé à l'acte ? Franck prit son bloc-note et commence à écrire quelques chose tout en l'écoutant. - Stephen, qu'avez vous vu dans votre dernier cauchemar ? - Il n'arrivait pas à s'exprimer, alors le Dr. Morand décida de poser son bloc-note pour se consacrer à l'écoute et pour le mettre en confiance. Il tremblait et laissait paraître des larmes à ses yeux mais réussit tout de même à prononcer des mots petit à petit... - Je... il... il me suit... il toujours là... Dans ma tête!... docteur... aidez moi... - Le cas de l'Officier avait décidément empiré avec le temps. Franck réfléchit puis regarda son patient. Il ne fallait pas que celui-ci perde confiance en lui, il faillait qu'il s'accroche à la vie et mette de côté les fantômes du passé. - Vous êtes victime du stress, du remord et du chagrin que votre profession vous procure, ce qui est la cause de vos troubles obsessionnels qui s'introduisent dans votre subconscient par l’intermédiaire de ce "il" qui est votre représentation du mal, de la criminalité, ce que vous combattez. Avec les récents événements qui ont survenu au G.C.P.D, vous ne vous croyez plus en sécurité. Quand est-ce que les cauchemars on repris ? - Le flic regardait ses chaussures tout en écoutant le psychiatre, puis leva la tête. Il avait un regard de chien battu, comme s'il avait tout perdu, comme si il était pauvre ou comme si il avait commis une grave erreur. - Ce fut la semaine dernière... J'étais de sortie... Au Robinson Park.... Je voulais passer du bon temps... Avec une prostituée.... Mais il est revenu... A mon réveil... Elle... Elle était morte docteur... -
A suivre... |
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