Une petite Carguaison express ? [CLOS ]

Il est environ quatre heures du matin lorsque le port s'agite. Les pécheurs partent en mer sans même regarder les hommes louche présent sur le quai. Les marins ont l'habitude et préfère tracé leurs routes sans chercher à savoir ce qu'il se passe ou ce qu'il y a sur ces bateaux.
L'un d'entre eux transporte un immense conteneur rouillé à l'odeur nauséabonde . Des hommes s'attroupe autour du bateau pour la mise à quai du conteneur alors qu'un camion recule pour le charger à son bord.
Tranquillement installée à l'intérieur de ma voiture j'observe la scène avec attention me laissant bercer par la sonnerie de recul du camion, un bruit familier, annonçant l'arrivage d'une nouvelle marchandise ...
J'allume une cigarette alors que le camion fraichement chargé roule vers un hangar suivi d'une voiture rouge. Mon chauffeur démarre et fait de même suivant les deux véhicules jusqu'au Hangar.
Le camion et la BMW rouge s'arrête au milieu et nous faisons de même. Un homme assez fort d'origine chinoise sort du véhicule accompagné de trois gorilles solidement armée. Tout aussi bien accompagnée je sors également et fait quelques pas jusqu'à l'homme.

Bien, Monsieur Yang faisons vite je suis fatiguée ...

J'enfile des gants en latex alors que l'homme sourit de façon anormal puis ordonne à l'un de ses hommes d'ouvrir la porte du conteneur.
Alors que les portes s'écarte je sens une odeur abominable se dégager de celui-ci, une odeur qui me pousse à sortir un mouchoir de ma poche pour me le mettre sous le nez.
Je regarde Yang puis avance pour regardait à l'intérieur. Je découvre alors une vingtaine de chinois dans un état de crasse et terreur absolue. J'arrache une lampe torche des mains d'un des hommes de yang puis observe chaque visage. Je remarque alors trois enfants et plusieurs vieillards malade.

Un rire jaune m'échappe, je recule de quelques pas et regarde Yang.

Savez-vous lire un contrat Monsieur Yang ?

Je regarde mes hommes comme pour les prévenir de se tenir près en cas malaise ...

Mon oncle avait dit, ni vieillards ! ni enfants !
Je refuse de payait une marchandise à moitié morte !

Yang préviens également ses hommes, je le remarque sans peine ...

Ce soir là, j'étais le chauffeur très particulier de Mademoiselle Falcone, la nièce chérie du Romain. Elle avait dû demander à son oncle une protection rapprochée depuis les quelques problèmes qu'elle a rencontrée avec la police et les justiciers de Gotham... Mon patron régulier, Morgan, se reposait tranquillement chez lui et n'avait prévu aucune sortie ce soir, dans son penthouse il ne risquait pratiquement rien et c'était une soirée tranquille (j'appris par la suite qu'il s'était fait agressé par le Batman et Red Robin...mauvais timing...). Quoiqu'il en soit, je suis là ce soir à veiller à ce que la chérie du parrain rentre saine et sauve chez elle.

Elena était une jeune femme très jolie. Moi, mieux que personne d'autre, savait que la beauté n'était que surface, les maquillages devaient sûrement faire leurs parts du boulot. Cependant, elle avait tout de même son charme. C'était une citadine un peu trop chouchoutée par ses parents et son oncle, n'ayant vu la face sombre de cette ville que très récemment. Elle était un peu comme ce pourri gâté de Wayne, sauf que lui, la mort de ses parents ne semblaient pas l'avoir plus perturbé que ça. Il s'entendrait très probablement avec Miss Falcone. On a été très rapidement présenté il y a une heure, je ne me souviens même qu'elle s'était présentée à moi. Ce soir j'avais mon visage habituel, il ne se passerait probablement rien...de toute façon changer de visage n'est pas un soucis.

J'étais au volant de la voiture avec les deux gorilles qui lui servaient de garde du corps à l'arrière. Ils étaient probablement aussi idiots que moches. La jeune femme fumait tranquillement, attendant la livraison du soir.

Un camion et une BMW rouge arrivèrent, je démarra la voiture pour les suivre et nous arrêter au milieu d'un hangar. Tout le monde descendit de la voiture. Personne ne semblait l'avoir remarqué, mais j'avais déjà enlevé la sécurité de mon Glock 17, prêt à le dégainer et à tirer.

"Bien, Monsieur Yang faisons vite je suis fatiguée ..."

Fatiguée? Toi tu te force pas à garder une forme humaine depuis 1h30...
Elle enfila des gants afin d'inspecter la cargaison. L'odeur aurait pu me faire gerber, heureusement que je ne suis plus humain... Des enfants, des jeunes, des vieux, des moins vieux étaient entassés dans ce containers. Ces chinois avaient probablement fuit leur patrie pour la liberté...quelle triste ironie.

"Savez-vous lire un contrat Monsieur Yang ?"

Elle me lança un regard comme pour me demander de me tenir prêt. J'étais prêt depuis 1h30...et je me tenais à côté du dénommé Yang.

"Mon oncle avait dit, ni vieillards ! ni enfants !
Je refuse de payait une marchandise à moitié morte !"

Oui...surtout que si elle voulait les faire bosser, c'était pas le top du top. Ces enfants méritaient mieux, au moins ils n'auraient pas à retourner en Chine. Le voyage coûterait trop cher. Ils allaient probablement les laisser moisir à Gotham espérant que quelqu'un au Chinatown acceptera de s'occuper d'eux. Quant aux vieux...une balle dans la nuque et c'était réglé, pas la peine de les faire souffrir plus longtemps...il fallait un peu de compassion dans ce monde que diable !

Yang appela ses hommes à la rescousse. Pourquoi donc? Je n'avais même pas encore tiré.

...Un coup retentit...

C'était mon pistolet, et il venait d'exploser en mille morceau le genoux gauche de Yang qui criait de douleur et tomba lourdement au sol. Il ne pourrait plus utiliser cette jambe de sa vie. Cela me laissait... indifférent et je le regardais se tordre de souffrance en inclinant ma tête avec satisfaction. Elena n'avait donnée l'ordre de tirer, mais je savais qu'avec les hommes de Yang juste à côté ça risquait d'être plus difficile. Alors autant abattre leur chef tant que je l'avais à portée de main.

Je lui dis avec une voix calme, sombre, prêt de son oreille :

"Les munitions de ce G17 sont de 9mm. Vu la distance à laquelle je vous ai tiré dessus, je dirais que des éclats de la balle et de votre rotule se dénombres en centaine dans votre genou...oui c'est très douloureux et non vous ne pourrez plus utiliser votre jambe. Alors pensez à la douleur que va infliger une deuxième balle dans l'autre genou et dites à vos hommes de rester en place. La famille Falcone ne paiera pas mais prendra tout de même la marchandise... Mais vous vivrez ! Merveilleux n'est-ce pas?"

Je me releva, mon arme de poing toujours braquée dans sa direction et mes yeux fixant du regard ses gorilles.

"Autre chose à rajouter Mademoiselle Falcone?"

Mon Oncle avait embauché un nouvel homme pour me protéger après l'attaque du Red Robin. Il m'avais parlé d'un homme très doué et surtout d'une efficacité sans appel.
Ce soir-à il serait mon garde du corps et chauffeur. Depuis le début de la soirée je ne lui avait pas adresser un mot. Ce n'est pas dans mes habitudes de faire preuves de politesse envers les hommes qui travaillent pour moi ou mon oncle. Cependant, j'étais bien loin d'imaginer que celui-ci serait différent de tous les autres ...

Dans le Hangar je reste figé et froide. J'attends les explications de ce cher Monsieur Yang concernant ma nouvelle cargaison, mais celui-ci ne semble pas décidé à fournir une quelconque excuse. Il prévient ses hommes alors, pour éviter le pire je regarde Todd Russell pour qu'il réagisse avant eux. Un coup de feu résonna dans le grand Hangar. Mon Garde du corps d'un soir avait été bien plus rapide que les hommes de Yang, il viens de tirer une balle dans le genou du gros chinois.Même mes propres hommes n'avaient pas réagi. Mon oncle ne s'était pas trompé sur lui, il était rapide et efficace.

Il se penche vers Yang et lui dis d'une voix calme ...

"Les munitions de ce G17 sont de 9mm. Vu la distance à laquelle je vous ai tiré dessus, je dirais que des éclats de la balle et de votre rotule se dénombres en centaine dans votre genou...oui c'est très douloureux et non vous ne pourrez plus utiliser votre jambe. Alors pensez à la douleur que va infliger une deuxième balle dans l'autre genou et dites à vos hommes de rester en place. La famille Falcone ne paiera pas mais prendra tout de même la marchandise... Mais vous vivrez ! Merveilleux n'est-ce pas?"

Je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire sadique et de regarder Yang hésitant et souffrant. J'aime le style de ce Todd Russell.
Yang regarde ses hommes et leur dis de baisser leurs armes et me dis avec une voix bégayante et meurtri ...

Prenez tout ce que vous voulez Mademoiselle Falcone, je vous en supplie de me tuer pas.

Je le regarde puis sourit.

Moi, vous tuez ? Allons Monsieur Yang, ce n'est pas dans mes habitudes d'assassiner un homme aussi généreux que vous !
Vous venez de m'offrir une cargaison, je ne suis tout de même pas ingrate à ce point-là ...
Pourquoi un enfant tuerait-il le père noël Monsieur Yang ?

Todd Russell est toujours près, à l'affut du moindre mouvements des Chinois, il attend les ordres.

"Autre chose à rajouter Mademoiselle Falcone?"

Je lui fais un petit sourire pour une fois sincère puis me tourne mes hommes habituels.

Non, cela ira Monsieur Russell, laissez ce cher Monsieur Yang rentré chez lui, je suis certaine qu'il fera mieux la prochaine fois.

Regardant à présent mes hommes mon sourire retombe pour laisse place à un air sévère et glacial.

Bande de crétins ! Deux caniches auraient été plus efficace que vous !
Dépêchez-vous de ramasser la marchandise et distribuez là !

Pendant ce temps les groupes de Yang quitte les lieux dans leur belle BM rouge alors qu'un de mes gorilles s'adresse à moi.

Mlle Falcone, que faisons-nous des vieillards et des enfants ?

Je soupire avant de regarder Todd Russell.

Qu'en pensez-vous Monsieur Russell ?

La phrase sortie avec une empreinte de frayeur et de sanglots :

Prenez tout ce que vous voulez Mademoiselle Falcone, je vous en supplie de me tuer pas.

L'homme pleurait, il suppliait pour sa vie sur le genou qui lui restait. Pathétique... Et cela semblait aussi amuser la nièce Falcone. Elle venait d'arriver dans ce monde ingrat. Combien avait-elle? 21 ans? 22 ans peut-être, et elle savait agir avec une telle froideur... Cette ville avait rendu fou tous ses habitants, même les plus jeunes. Ces immigrés chinois ne savaient même pas où ils avaient mit les pieds. J'en avais presque de la peine pour eux. Ils auraient plus à gagner si je les abattais sur place, même les enfants.

Moi, vous tuez ? Allons Monsieur Yang, ce n'est pas dans mes habitudes d'assassiner un homme aussi généreux que vous !
Vous venez de m'offrir une cargaison, je ne suis tout de même pas ingrate à ce point-là ...
Pourquoi un enfant tuerait-il le père noël Monsieur Yang ?

Généreux? Ces enfants étaient mieux en Chine qu'ici. Il n'y avait rien pour eux ici à part la Crise, la mort, la tristesse, la souffrance. C'est vrai...pourquoi quitter un pays qui avait racheté quasiment toutes les dettes des Etats-Unis? C'étaient des fermiers? Ils avaient besoin de plus de liberté? C'étaient des prisonniers politiques? Quoiqu'il en soit, finir comme "esclave" ici à Gotham n'était pas mieux. Oui esclave, c'était le meilleur mot pour ce genre de situation, quand on est même pas payé 10 centimes de l'heure.

Les deux crétins, ou gorilles, firent sortir la "cargaison" du container avant de les transférer dans un autre camion. Seuls les femmes d'une quinzaine ou vingtaine d'années étaient transférées. Pour les autres...

"Mlle Falcone, que faisons-nous des vieillards et des enfants ?"

"Qu'en pensez-vous Monsieur Russell ?"

Il n'y avait pas 36 solutions. Il fallait se débarrasser des vieillards et des enfants, mais mon reste d'humanité m'empêchait de tuer les enfants. Qui sait? J'étais peut-être encore humain après tout. Peut-être qu'il y avait encore de l'espoir pour moi...

"Mettez les gamins dans le camion, et jetez le reste à la mer..."

...Ah non... autant pour moi et mon humanité.
Les deux gorilles essayaient d'aligner les vieux au sol afin de leur mettre chacun une balle dans la nuque mais ils résistaient. Je pris mon flingue et commença à abattre le premier immigré. La balle traversa sa gorge et tout son qui provenait de sa bouche était transformé en sang et en salive. Je n'avais pas mal visé, j'avais volontairement tiré dans la gorge...peut-être pour la voir souffrir? Quel être horrible j'étais? Etais-je ainsi avant ma perte de mémoire? Avant ma transformation? La vieille femme tomba lourdement au sol, évanouie, bientôt morte. Je n'avais même pas remarqué que son sang avait giclé sur les chaussures d'Elena. Mon Dieu, je venais probablement d'offrir un spectacle des plus horribles à cette jeune femme. Je l'avais complètement oubliée...

Il fallait faire vite, la fuite des Chinois et la fusillade pourrait avoir attiré la police ou un crétin de justicier. Je retire mes gants en latex et regarde Todd Russell attendant sa décision. Le sort des enfants et des vieillards étaient désormais entre ses mains.

"Mettez les gamins dans le camion et jetez le reste à la mer..."

Je regarde mes hommes

Vous avez attendu ? Faites ce qu'il dit !

Les hommes s'exécute et sortent les vieillards du camion pour les aligné au sol afin de les fusillés.
Je n'ai pas pour habitude d'assister à la mort de quelqu'un et visiblement ce cher Monsieur Russell n'était pas au courant. Sans perdre de temps il tire une balle dans la gorge d'une vieille femme en plein sous mon nez, de plus une giclé de sang avait atterrit directement sur une de mes chaussure à quatre mille dollars. Figeait, je regarde la femme mourir sans laisser transparaître mon dégout pour la scène. Ecoeurer je tourne la tête Russell

Vous venez de commettre votre seule erreur de la soirée Monsieur Russel ...
Sachez que je n'assiste jamais à une exécution.

Je le regarde de haut en bas avant de me diriger vers le camion contenant les enfants afin d'être dos au massacre qui se prépare.

Je fais un signe à un petit garçon.

Nǐ ! lái zhèlǐ ...
Qīngjié wǒ de xié !

Le petit garçon apeuré mais courageux s'avance vers moi sans dire un mot, il regarde ma tache de sang puis s'abaisse pour nettoyer ma chaussure avec sa manche.
Une fois la trace retirée il me regarde sans savoir quoi faire d'autre, d'un signe de tête je lui ordonne de remonter dans le camion, ce qu'il fit aussitôt.

Date d'Inscription : 29/12/2012

Le coup de feu avait attisé la curiosité de Blake. On savait les Dixon Docks extrêmement mal famés la nuit mais de là à avoir deux échanges à une heure d'intervalle, c'était une chance qu'Andrew ne pouvait pas laisser passer. Son plan de base était de créer des dissensions dans la famille Galente mais là, il avait la chance de créer une guerre et celle-ci est son élément de prédilection. Il avait déjà un petit plan en tête, un plan bien à lui. Au volant du camion qui servait à stocker la drogue pour David, il fonça sur le lieu où les coups de feu avaient retenti. Il n'était pas seul dans le véhicule car à côté de lui, le corps d'un des sbires fraichement tué était déposé sur le siège passager, précisément celui qu'il avait poignardé à la gorge.

Arrivé sur les lieux, il gara le camion derrière un container, cachant le véhicule. Il sortit doucement et se cacha sur un angle pour observer la situation. La scène n'avait rien de magnifique, un petit gros à terre en plein milieu d'un hangar était en train de se faire relever par ses hommes et conduire jusqu'à sa voiture pour filer. Non loin se dressaient quatre personnes, trois hommes et une femme. Celle-ci était plutôt jeune, belle et habillée d'une manière qui ne laissait penser qu'à la richesse. A côté d'elle, trois hommes : un qui avait apparemment pris l'initiative de tirer sur le bridé pour empêcher le pire, peut-être le garde du corps de la fille ? Les deux autres n'étaient que des sbires obéissant aux ordres de la femme, c'était elle la chef du groupe.

Il sortit son M16 et observa la situation, le groupe se situait assez loin de Blake ce qui aurait l'empêchait de tirer efficacement. Il lui fallait un autre angle de tir et alors qu'il se préparait à changer de position, les hommes commencèrent à sortir les vieux et à les aligner sur le béton froid du port tandis que les gamins étaient entassés dans un camion. Il fallait penser vite, très vite, avant qu'une de ces pauvres personnes ne soit abattue de sang-froid. Andrew regarda ce qu'il avait et le plan germa assez vite. Il fallait orchestrer la chose de manière à ce que les mafieux qui étaient là croient que les Galente voulaient leur piquer la cargaison d'hommes et de femmes. Le camion était au bon endroit, facilement trouvable avec un peu de recherche. Il s'empara du macchabée et le déposa contre le container, près de son angle de tir. Pendant ses préparatifs, il se retourna brusquement quand un coup de feu dérangea le silence de la nuit, le garde du corps de la femme venait d'abattre une vieille femme.

"Putain Blake, il va falloir que tu te dépêches ou d'autres personnes vont mourir." pensa l'Artiste. Il se repositionna, les deux sbires qui étaient en train d'aligner les vieux se trouvaient à portée. Le seul souci était que tirer au M16 était un petit peu disproportionné. Il fouilla le gamin rapidement, il possédait une carte montrant son appartenance aux Galente dans la poche de son veston ainsi qu'un 9mm dans sa ceinture. Andrew s'en empara et se mit en position. Viser avec ce genre de fusil de poing n'était jamais chose facile mais avec de l'entrainement, on pouvait tirer dans le torse d'un homme avec précision. Le suspens était à son apogée et alors qu'un des hommes allait abattre un vieux, Blake tira plusieurs fois, laissant croire que le boulot était fait par un débutant. Le bruit retentit et en l'espace d'un instant, l'homme en costume s'écroula, une balle logée dans sa cage thoracique.

En quelques instants, ce fut la débandade, l'autre homme de main se mit à tirer vers Andrew qui recula brusquement pour se mettre à couvert. Blake réfléchit assez vite puis tira un autre coup de feu mais cette fois-ci dans la gorge du cadavre à côté de lui. En effet, l'impact de la balle couvrait l'empreinte du couteau dans la gorge et laissait croire pour un œil novice qu'il était mort d'une balle dans le cou. Il disposa le corps de manière à faire penser que le gamin était tombé agonisant sur le côté du container et jeta le 9mm à côté du corps.

"Sors de là, t'es foutu" cria l'homme de main, se cachant derrière un autre container.

Blake fila, veillant bien à ne pas laisser de trace de sa présence. "Désolé les gamins mais je ne peux rien pour vous, j’aurais bien voulu mais le plan en dépend. " rumina Blake de rage. Il remit son M16 en bandoulière et dans le silence de la fusillade commença à courir vers sa voiture. Une fois à l'intérieur du véhicule, il sortit son téléphone rapidement et appela Georges, laissant un message.

"Rendez-vous au même bar, prépare tes dossiers sur les autres familles, on a une guerre qui est en train de se préparer." annonça-t-il, le sourire aux lèvres.

Il avait tout orchestré de manière à laisser croire que le groupe s'était fait attaqué par les Galente, un plan de maître.

La nièce chérie du parrain pestifia contre moi. La sang sur ses chaussures et l'exécution sommaire la dégoûtait au plus au point.

Vous venez de commettre votre seule erreur de la soirée Monsieur Russell ...
Sachez que je n'assiste jamais à une exécution.

Je me demanda même un instant si elle n'allait pas dégobiller son repas. Elle s'efforçait à rester impassible mais je voyais clairement son jeu, elle ne devait pas défaillir, ni devant moi ni devant ses gorilles. C'était avant tout une question de respect. Que diraient ses employés s'ils apprenaient que la magnifique et impitoyable Elena Falcone avait tournée de l'oeil en assistant à une exécution? Ce serait probablement une honte pour elle et son oncle adoré.

Elena Falcone était le genre de femme à donner des ordres sans les assumer. C'est pourquoi elle alla au camion afin de détourner les yeux de la scène d’exécution. Elle appela un enfant en chinois afin qu'il lui nettoie la chaussure. J'ignorais qu'elle avait des notions de mandarin. La Falcone n'était peut-être pas si idiote que ça, elle montrait au moins qu'elle avait de la culture.

"Mademoiselle Falcone, si une exécution vous dégoûte autant, je vous conseillerais de changer de métier. Je sais que c'est difficile à voir, mais il faut bien que vous vous rendiez compte des conséquences de vos ordres. Cette femme avait sûrement une famille, des enfants..."

Une autre balle explosa la tête d'une vieille femme. J'avais tiré sans viser en fixant les yeux d'Elena.

"...et pourtant le travail doit être fait par des gens comme moi."

Avant que je ne tire sur le dernier immigré, des tirs provinrent dans notre direction. Au bruit, j'aurais dis un Glock 17 comme le mien. Il fallait agir vite, je couru vers Elena pour la plaquer au sol derrière le camion. Elle n'avait pas l'air blessée, juste éraflée par le contact brutal avec le sol. Moi par contre...j'avais une balle logée dans l'épaule mais je ne ressentait aucune douleur et n'était nullement gêné. Etre une Gueule d'Argile avait ses avantages...

La fusillade continua et je vis l'un des gorilles tomber lourdement au sol. L'autre se mit à couvert et continua à tirer.

"Sors de là, t'es foutu"

Je sortis de ma cachette pour tirer dans la direction des coups de feu. J'apercevais seulement une silhouette mais aucun visage particulier. Les coups de feu cessèrent. Il ne me semblait pas l'avoir touché pourtant...et l'autre homme de main d'Elena ne semblait pas être si doué que ça pour abattre un homme à cette distance. Je regardais encore un peu, voir si personne ne sortait de l'ombre...personne. Je me mis à découvert pour me diriger vers le premier garde du corps de Miss Falcone au sol. Je le tira derrière une voiture.

Visiblement, il avait une balle logée dans la cage thoracique. Ce débutant n'était même pas foutu de mettre un gilet pare-balles. Il avait un poumon de transpercé mais la balle était ressortie. Je ne pouvais pas le soigner dans son état mais il allait sûrement survivre si on l'emmenait à l'hôpital dès maintenant. J'appela Elena :

"Il a besoin d'un médecin. Je ne peux rien faire pour lui à part lui mettre un bandage. Il faut l'emmener à l'hôpital le plus vite possible."

Je ne savais pas si Elena serait d'accord. Toutes les blessures par balles étaient automatiquement signalée à la police. La nièce chérie du Romain ne voulait peut-être pas attiré l'attention...

Quoiqu'il en soit, il fallait que je sache qui nous avait tiré dessus. Je me dirigea donc vers les containers et aperçu un homme au sol, une balle dans le cou et le fouilla rapidement. Il avait une carte des Galente, une famille mafia rivale des Falcone. Pourquoi donc ce pauvre type s'était attaqué à nous? Il était seul et mal armé...il n'avait rien à faire ici. Si les Galente voulaient la guerre contre les Falcone, c'était une façon bien originale de la déclarer.

Je me releva pour me diriger vers Elena et lui tendit la carte :

"C'est un homme des Galente. Je ne sais pas ce qu'il faisait ici mais son compte est réglé..."

C'était tout ce dont Miss Falcone avait besoin de savoir. Pour l'instant rien ne me permettait de savoir que c'était un coup monté même si l'attaque était vraiment louche. Et c'est en regardant autour de moi que je vis des caméras de sécurité un peu partout. Aucune n'était tournée vers nous ou dans le hangar, je m'étais assuré que la transaction se fasse le plus discrètement possible, mais peut-être que l'une d'elle avait pu filmer l'arrivée de cet homme de main...

J'irais vérifier les enregistrements après avoir mis Elena en sécurité...

Je regarde l'enfant remonté dans le camion sombre avec les deux autres. Il étaient complètement tétanisé, cela faisait presque peine à voir. Faire travailler des enfants n'est pas mon genre et les faire exécuter non plus.
J'examine ma chaussure dans tous les sens pour m'assurer qu'elle ne porte plus une seule goutte de sang...

"Mademoiselle Falcone, si une exécution vous dégoûte autant, je vous conseillerais de changer de métier. Je sais que c'est difficile à voir, mais il faut bien que vous vous rendiez compte des conséquences de vos ordres. Cette femme avait sûrement une famille, des enfants..."

Mes yeux se tournent vers Russel et affiche colère et déception. Je ne supporte pas la vu du sang et encore moins le vu d'une personne agonisante et j'ai mes raisons. J'ai vu ma famille se faire assassiner en Sicile il y a plusieurs années, une véritable boucherie qui a la vu de la moindre goûte de sang me provoque des flash-back incontrôlable...

Il abat une autre vieille femme sans même visé, le regard fixé au mien. Mon Oncle ne s'était pas trompé sur cet homme. Il était très doué, rusé et avait beaucoup de charme, mais sa tendance à ses réflexions à mon égard commencé à peser sérieusement !

"...et pourtant le travail doit être fait par des gens comme moi."

Beaucoup de gens mangent de la viande Monsieur Russel pourtant peu d'entre eux aimeraient assister à l'abattage.
Et puis ... cela fait parti de l'art de la guerre, certains dirigent et d'autres tuent ...
Pour ma part je préfère dirigé alors mêlez-vous de vos affaires !

Alors que je voulais continuer mon petit discours pour le remettre à sa place un violent de coup de feu retentit dans le Hangar. Sans avoir le temps de comprendre je suis plaqué au sol par Todd qui, encore une fois avait été le plus rapide.

Après plusieurs une symphonie insupportable le calme revint. Je me relève un peu étourdie, je saigne de la lèvre mais rien de grave, Russel m'a peut-être sauvé la vie ...

"Il a besoin d'un médecin. Je ne peux rien faire pour lui à part lui mettre un bandage. Il faut l'emmener à l'hôpital le plus vite possible."

Je regarde mon homme à terre puis Todd.

L'hôpital ? Vous êtes complètement fou !
Vous n'avez cas lui tirer une ...

J'affiche une mine hésitante, il s'agissait quand même d'un de mes hommes bien qu'il soit complètement inutile et stupide.
Je regarde mon dernier Homme avec un air sévère et totalement paniqué.

Toi ! Distribue les Chinois et jette moi ça devant l'hôpital, MAINTENANT !!!

L'homme s'exécute et traine l'homme jusqu'au camion remplis de chinois apte au travail. Il démarre et s'en va me laissant seule avec Todd, les vieux restant, les trois enfants et le cadavre Galente.

Voyant Russel près du Cadavre je le rejoins ...

"C'est un homme des Galente. Je ne sais pas ce qu'il faisait ici, mais son compte est réglé..."

Les Galente ?

Je me mords les lèvres puis tourne en rond ne cachant pas ma colère.

Qu'ils soient maudit les sales vermines !! Osez m'attaquez lors d'un échange de marchandises quelle lâcheté !
Cela ne m'étonne pas d'eux ils n'ont aucun honneur.
N'envoyer qu'un seul homme pour m'abattre est une véritable insulte !

Je soupire avec la plus grande lassitude

Vous avez fait un mon travail Monsieur Russel.
A présent j'aimerais rentrer chez moi, il faut que je parle à mon Oncle.

Je me retourne vers ma voiture laissant les enfants et les vieux encore en vie dans le Hangar. Les flics n'auront cas les trouver là ça n'as pas d'importance. Comme d'habitude ils n'auront aucune preuves et tout ce qui m'importe à l'heure actuel c'est de rentrer chez moi.

[SUJET CLOS]

Sujet: Re: Une petite Carguaison express ? [CLOS ]

» Le temps du changement [Clos]
» Juste un interrogatoire ... [pv Matheo][clos]
» ANNONCE Petite info par rapport aux journalistes
» Une petite partie ? [privé Talia et Dark]
» Petite fille perdue dans un monde hostile...

Une petite Carguaison express ? [CLOS ]

Une petite Carguaison express ? [CLOS ]

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée