La journée ne faisait que commencer à Gotham Central. Le fameux commissariat avait souffert de la récente explosion mais le GCPD restait actif. Il fallait lutter pour que la loi soit maintenue et que l'anarchie ne gagne pas les rues.
L'inspecteur Mathéo Sanchez avait passé sa matinée à potasser quelques dossiers et à falsifier ses rapports sur la famille Akumu. Il s'était senti proche de ce groupe qui avait souffert la mort de leur paternel. L'immense respect de Mathéo pour Kagi sama l'avait mené à violer son propre métier de flic. On l'avait récemment mis sur une affaire qui n'avait rien a voir avec celles de l'Unité des Crimes Majeurs. Le manque de personnel faisait qu'il fallait s'entraider. Mathéo avait récemment arrêté et interrogé un dealer de quartier. Le flic avait un dégoût profond pour la drogue et pour ceux qui se faisaient de l'argent la-dessus.
Sanchez avait récemment appris que le dealer en question avait été tué. Tout ce qu'il avait récupéré dans cet interrogatoire, c'était un nom : Elena Falcone. Mathéo écrivit une lettre à la jeune femme pour la convoquer au commissariat du GCPD. Il n'ignorait pas les dangers de la famille Falcone. Quelqu'un frappa à la porte, il reconnut le visage d'une des flics qui se chargent de la réception.

" Mademoiselle Falcone est arrivée Mat' "

Mathéo but une gorgée de café et se leva. Il descendit les escaliers et arriva à la réception où il vit la jeune femme. Elle était assez jolie mais le fait qu'elle soit très chic rebutait Mathéo. Il aimait la simplicité, il ne laissa rien paraître de son analyse.

" Bonjour mademoiselle Falcone. Je vous ai convoqué pour vous poser quelques questions mais vous serez plus à l'aise si vous me suivez dans mon bureau. "

Malgré ses soupçons sur son implication, il se voulait agréable dans sa manière de parler. On lui donnait des airs de dragueurs mais Mathéo restait un célibataire endurci. Il monta à son bureau en veillant à ce qu'elle le suive.

" Bien, j'aimerais vous poser une question sur quelqu'un qui semblait vous connaître avant qu'il ne meure. Vous souvenez vous d'un certain John Wenscombe ? "

[J'ai inventé un nom au dealer histoire que je puisse le nommer dans le RP quand même. Tu me dis si mon post te va.]

Quelques secondes passe et je perds déjà patience, j'ai horreur que l'on me fasse attendre et encore moins que l'on me regarde de haut en bas sans aucune salutations.

Mes ongles tapotes le comptoir d'accueil avec acharnement alors que je regarde autour de moi. Le commissariat portait encore les traces de la bombes et l'afflux de travail pour le personnel ce faisait cruellement sentir.
Pour moi et ma famille, c'est une excellente nouvelle, plus il y a d'affaires à régler plus la police les bâcles en passant à côté d'indices clé. Le personnel et la justice n'ont plus le temps de faire les choses en bonne et due forme.Pour la mafia de la ville, c'est l'occasion ou jamais de faire des affaires et de régler des comptes...
Au bout de plusieurs minutes je remarque un homme qui s'avance vers moi. S'était un homme simple aux émotions neutres.


" Bonjour mademoiselle Falcone. Je vous ai convoqué pour vous poser
quelques questions mais vous serez plus à l'aise si vous me suivez dans
mon bureau. "

Inspecteur ...

Sans rouchi-nié, je suis le policier jusqu'à son bureau ou m'assoit face à lui après qu'il n'aies fermer la porte.
Je croise les jambes et affiche une certaine aisance. Je pense que jouer la carte de la salope, naïve et fragile sera une stratégie de pointe ...

" Bien, j'aimerais vous poser une question sur quelqu'un qui semblait vous connaître avant qu'il ne meure. Vous souvenez vous d'un certain John Wenscombe ? "

Je lève les yeux en l'air et fait mine de réfléchir.

Hummm ...
John Wenscombe ... John Wenscombe ...

Vous m'envoyez navré Monsieur Sanchez mais, J'ai rencontré tellement d'hommes au cours de ma vie que même ma mémoire n'arrive à me suivre.

Pourquoi cette interrogatoire ?
il n'est rien arrivé à ce brave homme j'espère ?

Hummm ...
John Wenscombe ... John Wenscombe ...

Vous m'envoyez navré Monsieur Sanchez mais, J'ai rencontré tellement d'hommes au cours de ma vie que même ma mémoire n'arrive à me suivre.

Pourquoi cette interrogatoire ?
il n'est rien arrivé à ce brave homme j'espère ?

Mathéo réprima un rire. On lui avait fait encore meilleur pour se défendre dans un interrogatoire mais là c'était le pompon. Elle feignait l'ignorance et Sanchez sentait qu'il allait parler à un mur.

" L'homme en question dealait de la drogue dans Amusement Mile quand je l'ai arrêté et interrogé. Il m'a donné votre nom même si j'avoue avoir été surpris qu'il associe une jeune femme telle que vous à son business. "

Mathéo posa une enveloppe sur la table contenant plusieurs photos. Il sortit une première photo le montrant en civil. L'homme tirait la tronche mais c'était Sanchez qui avait obligé l'homme à se faire photographier pour le dossier.

" Vous pouvez ne pas regarder les autres photos de l'enveloppe. Elles montrent dans quel état nous avons retrouvé son cadavre. Evidemment, l'administration me paye à exploiter toutes les pistes donc il m'était obligatoire de vous rencontrer et de connaître le lien entre cet homme et vous. "

Mathéo s'était assis et observait la jeune femme. Elle pouvait nier tout en bloc mais l'homme n'avait pas le nom d'une Falcone en tête par hasard. L'hypocrisie déguisée du flic permettait à Elena de continuer à jouer son jeu de l'innocence. Il attendait une erreur qui lui permettrait de la charger.

Je le regarde avec un petit sourire charmeur

Une jeune femme telle que moi ?

Que voulait t'il dire en utilisant ses mots.
Lorsque celui-ci sort une enveloppe contenant des photos mon allure change. Je pense qu'il n'est pas près de lâcher prise ...

" Vous pouvez ne pas regarder les autres photos de l'enveloppe. Elles
montrent dans quel état nous avons retrouvé son cadavre. Evidemment,
l'administration me paye à exploiter toutes les pistes donc il m'était
obligatoire de vous rencontrer et de connaître le lien entre cet homme
et vous. "

J'ai conscience que vous ne faite que votre travail. Je trouve que vous êtes un agent admirable Monsieur Sanchez ....

Je me saisis des photos et regarde la première représentant le portrait de John.

J'ai déjà vu ce visage quelque part, mais ou ... je ne serait le dire.

Une curiosité sordide me pousse à regarder les autres photos. Je déteste regardait
les cadavre et d'ailleurs je n'assiste que rarement à un assassinat. Lorsque que je vois la première photo du cadavre je jette spontanément le paquet sur le bureau sans même regarder les autres.

C'est absolument atroce ... Même un revendeur de drogue ne mérite pas un tel sort.
Je suis désolé inspecteur, mais je n'est aucune idée de ce qui à pousser cet homme à prononcer mon nom. Peut être une petite vengeance personnelle ? Vous savez, je possède beaucoup de commerces à Gotham et je suis très pointilleuse en ce qui concerne mon personnel. Il est possible que j'ai renvoyé cet homme et rongé par la haine et la soif de vengeance il est essayé de me faire porter le chapeau ...

Une jeune femme telle que moi ?

Elle eut un petit sourire charmeur en disant ça. Mathéo avait touché juste et cette première manœuvre rhétorique lui avait permis d'en apprendre un peu plus sur elle, sur sa manière de fonctionner. Il avait frappé en plein dans son égo. Elle changea de mine en voyant la photo.
Mathéo l'observait attentivement pour y déceler tout indice sur ses réactions.

J'ai conscience que vous ne faite que votre travail. Je trouve que vous êtes un agent admirable Monsieur Sanchez ....

La flatterie n'était pas inattendue. On obtient beaucoup de choses des gens en les caressant dans le sens du poil et en les berçant d'illusions. Cela rappelait la fable du Corbeau et du Renard à Mathéo mais il n'allait pas se laisser avoir. Enfin, c'est ce qu'il espère.

" Merci mais on ne juge qu'un bon flic par ses résultats. "

Elle examina la première photo.

J'ai déjà vu ce visage quelque part, mais ou ... je ne serait le dire.

Mathéo savait quelle emprise pouvait avoir la curiosité sur les gens. Elle regarda une première photo mais jeta l'enveloppe. Elle regrettait sûrement d'avoir regardé la première photo.

C'est absolument atroce ... Même un revendeur de drogue ne mérite pas un tel sort.
Je suis désolé inspecteur, mais je n'est aucune idée de ce qui à pousser cet homme à prononcer mon nom. Peut être une petite vengeance personnelle ? Vous savez, je possède beaucoup de commerces à Gotham et je suis très pointilleuse en ce qui concerne mon personnel. Il est possible que j'ai renvoyé cet homme et rongé par la haine et la soif de vengeance il est essayé de me faire porter le chapeau ...

Mathéo trouvait plausible sa version mais il avait du mal à y croire. Il ne pouvait pas croire qu'elle était totalement innocente même s'il lui était déjà arrivé de se tromper.

"C'est probable en effet. Où étiez-vous il y a deux semaines ? Le 15 décembre pour être précis. Cela remonte à un moment et je ne vous en voudrais pas si vous ne vous en souvenez pas."

Ma patience à des limites très réduite et cet interrogatoire commencer sérieusement à me peser. Ma personnalité légèrement bipolaire me fait basculer d'un sentiment à un autre en quelques secondes. Je soupire, croise et décroise mes jambes, j'affiche clairement ma perte de patience.


" Merci, mais on ne juge qu'un bon flic par ses résultats. "

Je regarde mes ongles puis regarde l'homme droit dans les yeux.

Alors, je craint qu'il n'y ait pas beaucoup de bon flics à Gotham !

C'est bien connu, le taux de criminalité est en hausse et la police de la ville n'as pas une bonne réputation. Des ripoux j'en connais par dizaine ... et les résultats de la police ne pas très probant .

"C'est probable en effet. Où étiez-vous il y a deux semaines ? Le 15 décembre pour être précis. Cela remonte à un moment et je ne vous en
voudrais pas si vous ne vous en souvenez pas."

En effet je ne m'en souvient pas !
De toute façon tout cela n'a guère d'importance, je ne fréquente jamais les quartier nord de la ville !

Je m'apprête à partir, refermant mon sac à main lorsque je réalise avoir fait une erreur de débutante. Je lui ai parlé des quartiers nord ou le meurtre avait eu lieu, or celui-ci ne m'a jamais situé le cadavre.Peu m'importe, dans tous les cas il n'as aucune preuves contre moi ...

En effet je ne m'en souvient pas !
De toute façon tout cela n'a guère d'importance, je ne fréquente jamais les quartier nord de la ville !

Elle était sur le point de s'en aller. Mathéo analysa les paroles et resta les yeux fixés sur le bureau. Quelque-chose clochait, ne tournait pas rond. Il avait l'indice déterminant, pas de quoi la condamner mais de quoi l'inquiéter et la pousser à commettre d'autres erreurs.
Elle referma son sac à main et Mathéo leva légèrement la voix avant qu'elle ne parte.

" Qui vous dit qu'il est mort dans les quartiers nord de la ville. "

Mathéo se leva et la regarda droit dans les yeux.

" Comment le saviez-vous ? N'essayez pas de me faire croire que c'est moi qui vous l'ai dit avant. Je suis plus intelligent que certains autres flics d'ici. "

Mathéo attendait l'heure de vérité. Ce sera un aveu où une tentative de mensonge désespérée. Elle n'avait pas beaucoup de choix.

" Qui vous dit qu'il est mort dans les quartiers nord de la ville. "

J'osais espéré passer la porte dans un mot ou une remarque fâcheuse. Ce flic commence vraiment à m'énerver et je sens la menace me pesait comme un petit nuage gris au dessus de ma tête. Avec l'ouverture du casino et du Moulin rose ce n'est pas le moment d'attirer les curieux.
Jusque là j'avais fait preuve de patience et d'une certaine sagesse qui était bien loin de mon comportement habituel. Malheureusement l'hystérie que je porte en moi n'est plus contrôlable face à cet homme agaçant et insistant ...
Je mords mes lèvres et regarde l'homme aussi froidement qu'il le fait aussi.

" Comment le saviez-vous ? N'essayez pas de me faire croire que c'est moi qui vous l'ai dit avant. Je suis plus intelligent que certains autres flics d'ici. "

J'aurais pu nier, mentir, inventé une excuse ... mais je suis bien trop fière pour cela. Je veux qu'il sache qui je suis et qu'il n'est pas près de mettre la main sur moi.
Un rire sadique m'échappe alors que je retire mes gants en cuir noir et m'avance vers le policier pour m'asseoir sur le bord de son bureau à seulement quelques centimètres de lui.
Je le regarde et lui tend mes poignées ...

Et bien qu'est-ce que vous attendez inspecteur ?

Mettez moi les menottes ...

J'en ai marre de jouer la carte du mensonge, de la petite innocente accusée à tord ! Je veux lui faire mal, je veux lui montrer qu'il tient la solution mais qu'il ne pourra qu'admiré la violence de ma famille sur la ville sans jamais parvenir à nous mettre derrière les barreaux.

Elle est belle la justice de Gotham ... Elle laisse se promener les loups dans la bergerie en toute impunité ...

Un rire sadique lui échappe. Elle s'avance vers Sanchez en ôtant ses gants et en s'asseyant sur le bureau à côté de lui. Elle lui tendit ses poignets.

Et bien qu'est-ce que vous attendez inspecteur ?

Mettez moi les menottes ...

La scène était risible mais elle avait véritablement bloqué l'inspecteur Sanchez. Il ne pouvait l'arrêter sans preuves et seulement avec l'appui des paroles d'un macchabée. Il ne pouvait pas l'arrêter. Il demeura silencieux en se rendant compte qu'il s'était fait piéger de manière lamentable. Il n'avais aucun pouvoir et il se rendait compte qu'elle n'était pas la seule dans le camp des pourris à profiter de cette situation.

Elle est belle la justice de Gotham ... Elle laisse se promener les loups dans la bergerie en toute impunité ...

Sous le coup de la colère amassée depuis des mois à ce poste, il lui colla une gifle. Son regard était froid et dur. Quelques secondes s'écoulèrent, il reprit la parole en la regardant dans les yeux.

- Vous avez peut-être gagné cette fois mais faites bien attention aux erreurs que vous pouvez faire à l'avenir. Je n'aurais aucune pitié si je peux débarrasser la ville d'un fléau tel que la famille Falcone.

Il retourna s'asseoir à son bureau et prononça juste ces quelques mots sur un ton froid.

- Vous pouvez partir. Sachez que la porte de la cage sera toujours grand ouverte.

Il avait perdu cette fois-ci car la police avait comme toujours aucun pouvoir face à la pègre. Des hommes riches et puissants régnaient sur le crime sans être inquiétés. Les justiciers avaient semblé être une bonne alternative mais ils ont eux aussi sombré dans le crime. Le Batman est devenu un meurtrier et les autres justiciers n'ont agi que par vendettas personnelles permettant rarement au GCPD et à la vraie justice d'arrêter les criminels.
Il fallait une autre solution contre le crime...

[Je pense que tu peux conclure derrière moi à moins que tu n'ai envie de continuer et de discuter encore un peu avec Sanchez. Ce fut néanmoins un plaisir de RP avec toi ]

Je regarde un homme qui me semble totalement dépasser et j'aime ça. Il sait que j'ai raison et je peux le lire dans son regard perdu, remplis de rage.
Ne sachant quoi et faire il me retourne une gifle qui me surprend et m'énerve au plus haut point.
Je reste silencieuse, serrant à nouveaux les dents.

- Vous avez peut-être gagné cette fois mais faites bien attention aux erreurs que vous pouvez faire à l'avenir. Je n'aurais aucune pitié si je peux débarrasser la ville d'un fléau tel que la famille Falcone.

Je me relève et renfile mes gants noirs d'une façon silencieuse et délicate .

Il y a des fléaux qu'on ne peut détruire Monsieur Sanchez ... , si ma famille meurt une autre prendra notre place et il sera ainsi tant que naîtrons les hommes ...
Vous vous battez pour une cause perdue dans un monde ou les gens ne méritent pas d'être aidé.
Si un jour vous en avez marre d'être le pigeon d'une société ingrate , appelez -moi !

Je lui jette une carte sur la table ou il y était inscrit mon nom et numéro de téléphone puis passe la porte avant de revenir sur mes pas.

Au fait ... j'ai l'intention de porter plainte contre vous .

J'affiche un sourire vicieux puis sort définitivement

Bonne journée inspecteur ...

[Sujet CLOS ]