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| Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] | |
| Auteur | Message |
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Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 17/07/2012 Nombre de Messages : 204 Autres Comptes : Triple-compte de Jade Enigmo et Bartholomew Dawson Citations : Binkusu no sake wo... | Sujet: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Sam 1 Déc - 18:18 | |
| C'était le matin et ils étaient deux. Deux personnes qui se ressemblaient plus ou moins. En fait si. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau pour ce qui était de la morphologie et le visage. Ils étaient jumeaux, ils se ressemblaient, c'était normal. On pouvait juste jouer au jeu des quatre différences avec eux. Ils étaient tous les deux de taille relativement moyenne, assez fins mais musclés. Le premier avait des cheveux noirs, mi-longs, avec une mèche blanche sur le côté gauche, et des yeux vairons bleu et vert. Il portait un costume-cravate blanc; la cravate était noire. Le second avait des cheveux blancs, mi-longs, avec une mèche noire sur le côté droit, et des yeux vairons vert et bleu. Il portait un costume-cravate noir; la cravate était blanche. Ils étaient inversés en quelque sorte, comme dans un miroir...d'une certaine manière. Ils n'étaient pas connus ici, sinon personne ne les auraient laissé entrer...ou presque... Il avait suffi de corrompre quelques gardes à des points stratégiques. Tout avait été étudié pour pouvoir entrer et sortir du penthouse, malgré les directives et les précautions de leur cible. C'était bien les Occidentaux ça. Toujours à prévoir, toujours à être sûr d'être bien protégé. Hélas pour lui, il ne l'était pas tellement. Car à être trop sûr de soi, on finit par ne pas voir les failles. Et sa protection en était que plus fragilisé. Après tout, sinon les deux jumeaux n'auraient pas pu passer. C'était facile de corrompre. C'était facile de s'introduire. L'argent, toujours l'argent. Et quand ça fonctionnait pas, la force. Mais tout en douceur. Pas besoin de taper. Juste de tuer, silencieusement. Personne, quoiqu'il arrive, ne viendrait sauver la cible. C'était bête pas vrai?
Mais ils étaient entrer par l'entrée principale. Cela avait surpris les gardes corrompus, mais ils n'avaient rien dit. Ne pas se trahir, ne pas avouer qu'ils avaient été payé pour ne pas intervenir tant que les jumeaux ne seraient pas sortis. Non. Sinon ils seraient tués. Allez dire à votre patron: "On a été payé par eux pour pas qu'on bouge si jamais ils vous attaquent!". Non, franchement... Alors ils s'étaient tus, juste à regarder les deux Japonais si étranges se faire annoncer auprès de Morgan et à être introduits dans son bureau. Ils étaient presque identiques les deux, ça faisait bizarre. Ils marchaient au même pas, mais comme si l'un était le reflet de l'autre, comme dans un miroir. Ils s'inclinèrent devant Morgan, demandant à ce que personne ne puisse les déranger, car ce qu'ils avaient à dire était très important. Et ils attendirent qu'il n'y ait plus que Morgan et eux dans la pièce.
-Konichiwa Morgan san, nous sommes les jumeaux Futago Keibetsu, dit celui aux cheveux noirs et à la mèche blanche, et Futago Bubetsu...
-...et nous venons vous apprendre le décès de Kagi sama. annonça l'autre pour finir la phrase de son jumeau.
Ils restèrent debout, droit, neutre, se contentant de regarder Morgan. Ils attendaient de voir sa réaction. Après, ils allaient devoir faire leur travail, comme convenu. Et puis...c'était une grosse somme à gagner. |
| | | | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 10:09 | |
| Julien avait gardé le contact avec Sugar. Le fait qu'elle ait la clé du penthouse ne le gênait pas tant que ça. Il était heureux dès qu'elle arrivait mais aujourd'hui, la sécurité laissa entrer un drôle de duo chez le millionnaire français. Arnold Jones fit un sourire hypocrite aux deux jumeaux à l'entrée avant d'entrer dans la petite pièce voisine du bureau de Julien. Il pouvait intervenir à tout moment grâce à ce faux miroir derrière lequel Arnold observait la pièce. Julien était étonné. Avait-il bien entendu ce que ces jumeaux japonais lui avaient annoncé ? Il eut soudainement un sourire en les regardant mais il resta néanmoins méfiant. Cela pouvait être une mauvaise blague de Kagi lui-même. " Alors Kagi est mort ? Vous travailliez pour lui où je peux vous offrir le champagne ? "
Son sourire était encore plus prononcé. " Une telle nouvelle se fête. Kagi était un homme irresponsable en affaires et qui a perdu son temps dans une vendetta personnelle contre moi. " Il regarda les hommes dans les yeux en cessant de sourire. Alors qu'il tapait quelque-chose sur son ordinateur en s'asseyant, sa main droite entra dans un tiroir pour se saisir du pistoler à fibres de carbone fabriqué en Chine. Il pointa son arme sur l'un des deux jumeaux, celui aux cheveux blancs. " Qui me dit que ce n'est pas Kagi qui vous envoie pour me tuer et que tout ceci n'est que mensonges ? Je pourrais vous abattre maintenant si la réponse ne me plait pas. "
Son regard était froid et cruel. Il était prêt a appuyer sur la gâchette si ça tournait mal. |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 17/07/2012 Nombre de Messages : 204 Autres Comptes : Triple-compte de Jade Enigmo et Bartholomew Dawson Citations : Binkusu no sake wo... | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 11:32 | |
| Le regard de leur cible était froid et cruel. Dans un main, il tenait un pistolet à fibres, apparemment fabriqué en Chine, et il visait Futago Bubetsu. Les deux jumeaux se regardèrent, puis fixèrent leur cible. Ils sourirent...puis se mirent à rire. Rires moqueurs, sarcastiques, cyniques. Futago Bubetsu...très...mauvais choix. Cela allait faire très mal.
-Mon cher jumeau, voyez à quel point il prend notre nouvelle...
-...oui mon cher ami, voyez à quel point on ne dirait pas un ennemi de feu monsieur Kagi...
-...pensez-vous mon cher, que notre bien-aimé maître le prendra bien s'il apprend que monsieur Morgan m'a visé?
-Je ne pense pas mon cher frère, déjà que moi-même je le prend mal, ainsi que vous, certainement.
-Mais très certainement mon cher jumeau. Être visé est très désagréable. Voulez-vous en sortir la sensation?
-Non merci, je la ressens déjà pour vous.
-C'est très aimable à vous de la ressentir pour moi, je ne m'inquiète donc pas, je ferai de même si vous étiez visé.
-Voyez mon cher frère, j'ai l'impression que monsieur Morgan se dit que nous sommes si étranges.
-Alors qu'en fait c'est lui qui est étrange.
-Hai, il nous prend pour des ennemis.
-Nous qui pensions lui faire plaisir en lui annonçant la mort de son ennemi.
-Je ne comprendrai jamais les Occidentaux.
-Moi non plus mon ami. Après tout, nous étions venus réjouir sa matinée, voire sa journée même!
-Et voyez comment il nous remercie.
-Il se méfie...
-...et pointe un pistolet à fibres sur vous, mon cher frère.
-Nous voulions nous montrer charitables et il se montre ingrat.
-Ce sont les Occidentaux, nous n'y pouvons rien.
-Nous savons au moins nous tenir, nous.
-Et les Occidentaux se croient civilisés?
-Monsieur Morgan est un mauvais exemple alors.
-Je pensai les Français, plus aimables et civilisés que les autres Occidentaux.
-Dire que vous êtes connus pour beaucoup de choses culturelles positives mon cher Morgan.
Leur dialogue entre eux deux était tel que ça faisait tout simplement...comme si Morgan n'était pas là. Ils s'adressaient à lui, bien sûr, mais c'était comme s'il n'était pas là. Il ne pouvait pas même en placer une. C'était toujours ainsi avec ces deux-là.
Futago Keibetsu regarda le miroir dans la pièce, celui où se trouvait normalement Arnold. Il le fixa comme s'il voyait à travers - il ne voyait pas bien sûr, mais c'était comme si. Ils n'étaient pas devenus des Cavaliers Noirs pour rien. Ils n'avaient pas été propulsés du rang Pions Noirs à Cavaliers Noirs comme ça. Leur place sur l'Echiquier Vivant, qui se mettait abstraitement en place depuis le début, déterminait leur puissance de frappe et leur utilité.
-Cela fait quoi si je brise ce miroir? Sept ans de malheur?
-Avec force et puissance, vous pourriez briser ce miroir et blesser celui qui nous épie derrière.
-Ce n'est pas bien de jouer les petites filles quand les loups-garous et le loup-garou blanc sont de sortie.
-Pas bien du tout.
-C'est très vilain d'épier les gens. Comme c'est très vilain de nous viser avec un pistolet à fibres.
-Surtout fabriqué en Chine, quelle honte.
-Nous ne sommes pas racistes, mais historiquement, Chinois et Japonais ne se sont jamais entendus.
-Peu importe, un homme qui tient à sa vie se fiche bien de tout cela.
-Il va avoir peur.
-Nous étions venus vous annoncer deux nouvelles.
-Une très bonne...
-...et une très mauvaise...
-...ou plusieurs mauvaises...
-...mais vous nous tuez...
-...vous allez avoir encore plus de problèmes...
-Il est tout d'abord si facile de passer votre sécurité...
-...et si facile d'entendre un homme respirer derrière un faux miroir.
Futago Bubetsu, malgré la menace du pistolet, sortit tout de même un bout de papier qu'il tendit vers le miroir. Son jumeau fit de même mais le brandit vers Morgan. Dessus, il y avait deux avis de recherche.
"Les primes de la famille Akumu: Merci de rapporter les cadavres à l'entrepôt abandonné de Chinatown. Julien Morgan: 950 000 dollars. Arnold Jones: 700 000 dollars. Crimes: Majeurs. Il se peut que les primes augmentent avec le temps.."
-Pour ainsi dire vous êtes mal partis tous les deux...
-...très mal partis! D'autant plus que le plafond des sommes est si élevé.
-Très élevé. Et si jamais on ne nous voit pas ressortir de ce penthouse en vie et en bonne santé...
-...ces avis de recherche seront diffusés dans le monde entier...
-...dans les sections criminelles...
-...les autres mafias...
-...et partout comme vous l'avez compris...
-...Imaginez tous ces mercenaires à vos trousses pour de l'argent facile.
Ils sourirent encore plus.
-Nous avons tout prévu pour ressortir d'ici en vie.
-Inutile de crier.
-Inutile de vous débattre.
-Mais nous n'avons plus trop le choix.
-Votre mort et celle de votre second...
-...sera immédiate!
-Ne vous en faites pas. Nous comprenons.
-Il est normal d'avoir peur...
-...à l'approche de sa mort immédiate.
-Vous le sentirez passer, nous en sommes presque navrés...
-Mais vous n'auriez jamais dû viser mon jumeau, jamais!
Ils laissèrent tomber les avis de recherche et rapidement, très rapidement, ils sortirent tous deux ce qui ressemblait à des yo-yo métalliques. Futago Bubetsu l'envoya amocher le miroir.
-Gadgets très pratiques ces yo-yo explosifs, n'est-ce pas cher frère?
-Très efficaces, très utiles, si pratique! Et dire que s'ils nous tuent ils mourront dans une belle explosion.
-Nous les emporterons avec nous en Enfer...
-...nous ne mourrons jamais seuls.
-Tirez sur mon jumeau Morgan, allez-y!
-Ou bien tirez sur mon jumeau, le résultat sera le même. Ce sera un gros...
-...et gigantesque...
-Boum!
-Explosion magistrale!
Sourires fous, sadiques et regards de bourreaux psychopathes qui s'apprêtent à torturer leur victime, les deux jumeaux commencèrent à s'approcher de Morgan. |
| | | | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 14:30 | |
| Ils avaient repéré Arnold Jones et il ne semblait pas très préoccupé par la présence de Julien. Comme si la menace ne leur faisait pas peur. Ils parlaient beaucoup et Julien se retenait de leur hurler dessus. Ils l'énervaient, ils étaient aussi tarés que les autres de la troupe de ce Yakuza. Ils montrèrent chacun des affiches à Julien et à Arnold. Le regard de Julien sembla choqué par ce qu'il vit. "Les primes de la famille Akumu: Merci de rapporter les cadavres à l'entrepôt abandonné de Chinatown. Julien Morgan: 950 000 dollars. Arnold Jones: 700 000 dollars. Crimes: Majeurs. Il se peut que les primes augmentent avec le temps.."
Les deux jumeaux montrèrent une de leurs armes bien étranges ressemblant à de vulgaires yoyos. L'un d'eux en lança un contre le miroir. Arnold s'était reculé car il avait entendu ce qui se passait mais il fut secoué par la mini explosion du miroir. Il protégea son visage des éclats de verre avec son bras. Il frappa violemment le talon de sa chaussure contre le sol et il sortit une pointe de scalpel à l'avant. Il fit descendre de sa manche un autre scalpel qu'il tenait maintenant en main. Il attendait d'avoir une cible en vue pour jeter. Il lança un scalpel en direction de celui qui s'appelait Futago Bubetsu. Le scalpel s'enfonça dans la jambe légèrement au dessus de la rotule et dans le nerf. Il allait sentir la douleur lui monter dans toute la jambe gauche. Arnold avait étudié l'anatomie humaine et était expert pour immobiliser où faire souffrir quelqu'un en ne lançant que deux scalpels.
Julien profita de l'agitation pour viser l'extincteur servant en cas d'incendie. Il tira une balle et toute la mousse envahit la pièce. Julien se rua sur l'un des deux jumeaux pour le secouer puis il prit la porte de sortie. Arnold avait glissé et était tombé à terre dans l'agitation.
Julien courut en descendant les escaliers. Il arriva dans la salle de bal où six hommes armés de mitraillettes MP5 l'avaient rejoint. Julien éclata de rire pendant qu'il regardait ses hommes. Il gardait son arme prête à tirer et restait là escorté par ses hommes.
" ALORS ? Je ne sais pas si le fait que Kagi soit mort est vrai mais la plaisanterie a assez duré. Vous avez encore une chance de sortir vivants de ce penthouse. Rendez-vous et dites moi la vérité et je vous jure que je ne vous tuerais pas. "
Il essuya son visage légèrement sali par la substance de l'extincteur.
" C'est à prendre où à laisser ! "
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 17/07/2012 Nombre de Messages : 204 Autres Comptes : Triple-compte de Jade Enigmo et Bartholomew Dawson Citations : Binkusu no sake wo... | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 15:28 | |
| Futago Bubetsu cria. Bon, ok, il avait eu pire, mais ça faisait mal. Il retira le scalpel tandis que de la mousse provenant d'extincteurs remplissait la pièce. Si Morgan s'était enfui, Arnold non. Il n'en a pas vraiment eu le temps. Futago Keibetsu resta avec son jumeau.
-Tout ira bien cher frère?
-Les shibitos font encore plus mal.
-Shitsuji fait plus mal aussi...
-...j'aurai la jambe endolorie, tant pis...
-...occupons-nous...
-...de l'impudent...
Comme un seul homme, les deux tournèrent la tête vers l'homme de main tombé à terre dans l'agitation. Le type avait peut-être des scalpels, mais s'il visait le torse ou même si l'un des deux jumeaux tombaient...BOUM! Futago Keibetsu se contenta de filer un coup de pied dans les parties du mec aux scalpels avant de regarder vers la porte de sortie.
-Il est parti par là...
-...poursuivons-le!
-Traquons-le!
-Tuons-le!
Leurs gestes étaient presque automatiques, presque identiques. Il y en avait un qui avait juste du mal à marcher. Oui. Marcher, pas courir. Tous les deux et en cadence ils balançaient leurs yo-yo - qui étaient tout de même assez dangereux - devant eux, ils jouaient avec comme de vulgaires jouets. Des jouets dangereux. Ils arrivèrent dans la salle de bal, grands sourires de psychopathe aux lèvres.
" ALORS ? Je ne sais pas si le fait que Kagi soit mort est vrai mais la plaisanterie a assez duré. Vous avez encore une chance de sortir vivants de ce penthouse. Rendez-vous et dites moi la vérité et je vous jure que je ne vous tuerais pas. "
Ils s'arrêtèrent, se postèrent simplement devant Morgan, le plus simplement du monde, droits comme des piquets tout en continuant de jouer en cadence avec leurs yo-yo comme des pantins. Bien que l'un des deux se tenait moins droit que l'autre vu l'état de sa jambe. Mais comme dit plus haut, il avait vu pire. Le scalpel dans la jambe, même dans le nerf aussi de la rotule c'était rien. Surtout quand avant on s'est amusés à vous torturer psychologiquement et physiquement, vous et votre frère jumeau, un scalpel c'est rien. Sur leurs visages, ça ne se voyait pas, ça ne se verrait jamais. Les deux regardaient Morgan. Ils devaient le tuer. C'était les ordres.
" C'est à prendre où à laisser ! "
-Tic tac, tourne l'heure, inutile de crier...
-...tic tac, tourne l'heure, nous allons vous tuer.
-Tic tac, tourne l'heure, pas la peine de courir...
-...tic tac, tourne l'heure, Morgan va souffrir.
-Tic tac, tourne l'heure, même si vous tirez...
-Tic tac, tourne l'heure, si on tombe vous explosez.
De leur seule main de libre - car ils continuaient de balancer leur yo-yo - ils défirent simplement leur veste et montrèrent ce qu'ils avaient sur leur torse. Une minuterie, des fils, plein de trucs...une bombe chacun. Et ils souriaient. Ils savaient que dans les deux cas ils ne mourraient pas seul. Quoiqu'il arrivait, l'issue serait la mort...à moins que...
-Si Kagi voulait vous tuer, il serait venu de lui-même ici.
-Lui et sa faux, contre lui et sa furie vous vous serez battu.
-Mais aujourd'hui, de bon matin, c'est contre nous.
-Avez-vous peur de la mort?
-Mais peut-être que votre petite amie a peur de la mort elle aussi...
-..dites-nous, cela ferait quoi si on s'en prenait à elle d'abord?
-De toute façon, c'était soit elle soit vous que nous devions tuer aujourd'hui...
-...et par galanterie nous n'avons pas décidé de la tuer, nous ne lui ferons rien en fait.
-Mais cela dépend de vous seul...
-...quoiqu'il arrive vous mourrez...
-...soit vous êtes d'accord pour mourir de façon volontaire...
-...soit tout le monde meurt dans l'explosion imminente que nous causerons ou que vous causerez...
-...et une autre équipe recevra l'ordre de l'achever elle...
-...dommage, elle est si jolie, j'ai déjà vu sa photo..
-...ses magnifiques cheveux blonds...
-Mais vous êtes un veinard.
-En effet, vous avez de la chance.
-Il vous reste une petite chance de vous sauver tous les deux.
-On aime pas vraiment les histoires d'amour qui finissent mal.
-Le nouveau parrain de la famille Akumu ne saurait tarder à arriver à Gotham.
-Il vient tout droit de notre pays natal et aimerait faire affaires avec vous...
-Kagi était trop idiot et a négligé les affaires au profit de ses sentiments.
-Qu'en pensez-vous?
Ils souriaient toujours, leur yo-yo respectif et explosif en main, prêt à exploser, tuer...ou partir. Ils avaient reçu l'ordre de lui faire peur, de le faire souffrir s'il le fallait, physiquement ou psychologiquement. Ils avaient respecté leur contrat. Il ne manquerait plus qu'à savoir s'il était prêt à refaire des affaires avec la nouvelle famille. Et là c'était simple. Soit c'était oui et ils s'en iraient, tout simplement, soit c'était non et ils tuaient. Tout dépendait de Morgan maintenant. |
| | | | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 15:47 | |
| Ils étaient arrivés et jouaient toujours avec ces sortes de yoyo. Ils parlaient toujours mais Julien se sentit beaucoup moins sûr de lui d'un seul coup. Ils savaient pour lui et Sugar. Il fit signe à ses hommes de ne pas tirer. La fin de leur discours sembla donner une lueur d'espoir au trafiquant d'armes.
-Il vous reste une petite chance de vous sauver tous les deux.
-On aime pas vraiment les histoires d'amour qui finissent mal.
-Le nouveau parrain de la famille Akumu ne saurait tarder à arriver à Gotham.
-Il vient tout droit de notre pays natal et aimerait faire affaires avec vous...
-Kagi était trop idiot et a négligé les affaires au profit de ses sentiments.
-Qu'en pensez-vous?
Julien jeta son arme derrière lui et fit signe à ses hommes de poser leurs flingues au sol. Il s'avança doucement face à eux et prit la parole.
" Je suis prêt à fournir ce qui sera utile à la famille Akumu si vous me donnez des garanties qu'il ne sera fait aucun mal à mon amie. " Il leur jeta un air de défi. " Mais si vous me tuez où si vous la tuez, vous perdrez tout ce que j'aurais pu vous offrir. Ne croyez pas que vous êtes les seuls a avoir un plan, ce serait me faire insulte et me sous-estimer. "
Julien les regardait droit dans les yeux. Il n'était pas armé et ses hommes non plus. Son regard était pénétrant mais ne reflétait aucune émotion. Il était temps de prendre une décision.
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 17/07/2012 Nombre de Messages : 204 Autres Comptes : Triple-compte de Jade Enigmo et Bartholomew Dawson Citations : Binkusu no sake wo... | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 16:50 | |
| Ils regardèrent Morgan et ses hommes poser leurs armes. Il s'était alors avancer et avait pris la parole.
" Je suis prêt à fournir ce qui sera utile à la famille Akumu si vous me donnez des garanties qu'il ne sera fait aucun mal à mon amie. "
Mais il leur jeta un air de défi.
" Mais si vous me tuez où si vous la tuez, vous perdrez tout ce que j'aurais pu vous offrir. Ne croyez pas que vous êtes les seuls a avoir un plan, ce serait me faire insulte et me sous-estimer. "
Le Français les regardait droit dans les yeux. Ceux-ci sourirent toujours et encore, rirent un bon coup et le regardèrent eux aussi sans presque cligner des yeux, on aurait presque dit des pantins, des machines. Ils balançaient toujours leur yo-yo.
-C'est beau l'amour.
-Hai, mon cher frère, et cela fait dire presque n'importe quoi.
-Si vous mourrez monsieur Morgan, nous mourrons aussi, votre amie aussi et ça reviendra au même point...
-...notre maître cherchera ailleurs c'est tout.
-Mais nous comprenons.
-Nous ne sommes pas idiots.
-Maintenant que c'est d'accord, nous allons partir.
-Sayonara monsieur Morgan.
-Mais avant, nous avons deux choses à vous donner.
Futago Bubetsu une donna une liste.
-Tous les noms des gardes que nous avons réussi à corrompre au cas où nous aurions été obligés de vous tuer, ils sont ici.
-Ce fut d'un facile de les corrompre.
-Avez-vous confiance en vos hommes ici présents qui ont lâché leur arme?
-Moi non. Sur l'un d'eux au moins.
-J'aurai dit trois mon cher ami.
-J'aurai dit tous mon chère jumeau.
-Enfin, ce sont vos hommes, voyez avec eux...
Futago Keibetsu sortit quelque chose d'une poche et le lui tendit. Une poignée de chocobons. Puis les deux le saluèrent et partirent, toujours leur yo-yo qui se balançait.
Lorqu'ils sortirent du penthouse ils se dirigèrent vers Chinatown, à pied.
-Qu'est-ce qu'il croyait, qu'on allait en rester là?
-Je pense mon frère, que cela aurait été amusant de voir sa tête, s'il avait vu le véritable avis de recherche.
-Une troisième personne est dessus pas vrai?
-Bien sûr mon cher jumeau. Voyez par vous-même.
Il tendit à son frère le véritable avis de recherche. Rien ne différait à part une chose.
"Les primes de la famille Akumu: Merci de rapporter les cadavres à l'entrepôt abandonné de Chinatown. Julien Morgan: 950 000 dollars. Arnold Jones: 700 000 dollars. Crimes: Majeurs. Angela Adams connue sous le pseudo de Sugar: 400 000 dollars. Crime: Mineur. Il se peut que les primes augmentent avec le temps.."
-C'est mesquin de la part de notre maître.
-Kagi n'aurait jamais pu faire ça.
-Mais il était stupide de ne pas vouloir cela. Ne pas s'attaquer à cette jeune femme juste par parce qu'elle n'a rien à voir avec leur guerre...
-...sa confiance l'a perdu.
-C'était facile d'avoir le Français..
-...comme si on allait se faire exploser...
-Notre maître avait raison de nous équiper de ces faux gilets. Comme si on tombait et on explosait...
Tous les deux s'éloignaient, sans savoir qu'ils étaient suivis depuis un moment. Ils ne le surent que trop tard, uniquement quand une lame d'épée vint transpercer la gorge de Futago Keibetsu. Il s'écroula mort au sol, laissant l'autre éberlué.
-Toi! s'exclama le dernier jumeau. Je vais te tuer...
Il balança son yo-yo explosif qui devait exploser littéralement la tronche de son ennemi, un homme aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus et vide d'émotion. Le bretteur esquiva gracieusement, rapidement, facilement. Et il se rapprocha de cette manière du dernier jumeau et de le tuer, la lame passant au travers de son ventre. L'homme vérifia qu'ils étaient bien morts, essuya la lame de son épée sur la veste d'un des cadavres et rangea son arme. Ses yeux étaient toujours vides, sans émotion. Il ramassa l'avis de recherche, le lut et le déchira. Puis il partit rejoindre un blondinet à lunettes qui le regardait médusé, bouche ouverte, tenant une tondeuse à gazon.
-Shiroi..tu...les as vraiment tués?
Le dénommé Shiroi le regarda et acquiesça.
-Tu as entendu Shitsuji? Autant de ne plus jouer la comédie durant tout le temps que durera cette infamie. La priorité est d'éviter de se faire tuer et d'éliminer tous ceux qui veulent nous tuer pour éviter que Gotham ne soit le théâtre de quelque chose de pire encore. Soyons sérieux...
Il commença à s'éloigner, bientôt suivi de Juzo.
-Je veux retrouver l'autre Shiroi...là tu me fais peur... murmura le blond à lunettes. |
| | | | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] Dim 2 Déc - 18:53 | |
| Julien fut dépité par le cadeau que lui faisait les jumeaux avant de partir. Il se saisit de l'un des MP5 au sol et vérifia dans quel état il était. Il tira soudainement et tua les six hommes qui ne s'attendaient pas à ce que Julien fasse ça. Arnold arriva dans la pièce derrière Julien. " Nous allons devoir faire le ménage Arnold ! "
Le blondinet à lunettes ne cilla pas. " D'accord patron. "
Julien piétina les cadavres et dit une dernière chose à Arnold. " Pars en France. Rejoins Da Silva et dis lui de me faire venir tous les membres de l'ancien groupe. j'ai besoin d'alliés de confiance ! "
Arnold acquiesça. Il revêtit un imperméable noir et un chapeau de la même couleur. " Je pars dans l'heure mais vous croyez qu'ils accepteront ? " Julien eut un petit rire. " Ils me doivent bien ça ! " Julien alla sur la terrasse et observa la ville alors qu'Arnold s'élognait. |
| | | | Sujet: Re: Les Cauchemars du Roi Blanc [Julien Morgan] | |
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