Quand je suis sorti du commissariat, il faisait un super temps. Vous savez quand c'est la fin d'après-midi et que le soleil commence à se coucher. Alors le ciel prend cette couleur orangée, chose que j'adore. Bref, j'avais passé la matinée avec mes amis flics, ça me fait du bien de parler avec eux. On se rend compte à quel point ils ont des vies parfois difficiles vous savez ? Je suis pas là pour faire leur éloge. Ils m'ont payé une bouffe à midi ! Enfin bon, j'avais envie de sortir et de prendre l'air. J'avais laissé la Porsche dans le parking, j'voulais simplement marcher dans les rue de Gotham. Y'en avait du monde... De tous genres ! En partant du gamin qui fini l'école, en passant par la jeune femme joliment faite et en finissant par un petit clodo posé peinard sur le trottoir. D'ailleurs des SDF y'en avait de moins en moins. C'étaient peut-être les criminels et autres vermines qui les tuaient le soir... Quand je suis arrivé sur un coin de rue, j'ai vu un petit Bar sympa. " Le Warhol " il s'appelait. Je suis entré histoire de me payer un verre et de réfléchir un peu. Lorsque je suis rentré j'a trouvé un tabouret à la barre, proche d'un vieux tourne-disque. Quand je me suis assis, une p'tite jeunette, je dirais 3 ans moins que moi, m'a demandé ce que je voulais. J'ai jeté un coup d'oeil sur la carte et je lui ai répondu:

" Un Scotch, merci. "

Le tourne disque à côté chantait une superbe chanson. Un classique des années 60, " Pale Blue Eyes". J'étais bercé par le morceau et le scotch que la serveuse m'avait amené. C'était pourtant marrant que je me retrouve dans un bar, sachant que c'est mon lieu de travail... J'avais rien à faire, c'est toujours le cas si je suis pas dans mon auto' ou entrain de bosser. Tous mes amis étaient occupés dans leurs études respectives. Lorsque j'ai bu la première gorgée de ma boisson, j'ai oublié le bruit autour de moi. Absolument tout. A part cette chanson, qui me faisait rêver et penser à rien. Le moment était parfait, je profitais quoi. Les paroles raisonnaient dans ma tête et la mélodie m’entraînait.