Arnold Jones s'était avancé dans la foule et s'était approché de Kagi, le fameux parrain yakuza.
" Excusez-moi mais mon patron vous attends dans la salle de conférence. "
Arnold lui montra le couloir
" Troisième porte à gauche "
Arnold évita de peu de renverser le cocktail d'un invité en le rattrapant en un mouvement éclair. Il s'excusa encore une fois et interpella Gino Marroni pour lui donner les mêmes indications qu'à Kagi.

Samuel Taylor venait d'ouvrir le bal et tout les monde cherchait sa cavalière pendant que Julien Morgan avait laissé la sienne, la mystérieuse Miss Nazo, sans cavalier.

Pendant ce temps, Julien Morgan avait allumé son ordinateur portable et le brancha sur le projecteur. Le logo de l'entreprise disparut pour laisser apparaître un écran d'ordinateur des plus banals avec un fond d'écran plus que banal, une plage avec des cocotiers.
Il passa en revue les panneaux indicateur de noms devant chaque invité assis. Un voyant s'allumait dès que la personne était présente.
G. Carlo Montes.
Dimitri Brejnev
Oskar Herzog
Kagi sama
Ryosuke Owesama
Gino Marroni

Julien Morgan attendait les deux derniers invités de sa petite conférence pendant que les invités se mettaient à danser et ne se doutaient pas de ce qui se tramait en secret.

Kagi s'ennuyait ferme.
Il faut dire que ce genre de soirées n'était vraiment pas ce qu'il aimait le plus. Pour lui, la soirée sympa, c'était quand il avait ses pièces d'échecs avec lui, en train de tous jouer aux jeux vidéos. Bien évidemment, ici, ce n'était pas le cas. Alors il s'ennuyait et attendait la fin de l'ennui, après tout, il était là pour le travail...quel travail d'être parrain!

" Excusez-moi mais mon patron vous attends dans la salle de conférence. "

Un homme était venu le voir, un des hommes de Morgan.

" Troisième porte à gauche " dit-il en montrant le couloir.

-Merci bien, répondit Kagi en s'y dirigeant, suivi de Mikomi et d'Hachi.

-Kare wa daredeshita ka? (C'était qui lui?) dit Mikomi en japonais pour que personne ne comprenne.

-Morgan-shi no torimaki no ichi. (Un des hommes de main de monsieur Morgan) répondit Hachi.

-Kore wa minikuidesu! (Qu'il est moche!) ajouta Mikomi.

-Ryōhō o damara seru! Saranaru giron wa, wareware wa kite! (Silence tous les deux! Plus de discussions, nous entrons!) conclut Kagi, froidement. Konbanwa Morgan san! Belle soirée que voici, organisée par une personne à l'avenir brillant. J'espère que nos affaires seront florissantes mon cher...

Derrière lui, Hachi et Mikomi se tenaient droit, prêts à intervenir au cas où, même désarmés.
Mikomi jetait un regard curieux à Morgan et chuchota à Hachi:

-Kare wa Morgan san desu ka? Kare wa hijō ni kyōryokuna miemasendeshita! Cassandra sama hitokuchi o shinaidarou! (C'est lui Morgan san? Il a pas l'air très résistant! Cassandra sama n'en ferait qu'une bouchée!)

Hachi lui fila un discret coup de coude et un regard noir. Mikomi se tut, laissant Kagi converser avec Morgan.

Quel ennuie...Dark Hawk ne savait trop quoi faire. C'était...inintéressant au possible.Elle buvait un verre de whisky,comme à son habitude en soirée ou en réunion de mafieux. Elle observait tout le monde d'un oeil distrait. Rien de très appétissant. Quelques minutes et son verre de whisky vide plus tard, la tueuse vit que Kagi partait vers un long couloir. Elle le suivit.Il était accompagné de ses deux hommes de main,Mikomi et Hachi.Ils discutaient en japonnais, sans prêter la moindre attention à la tueuse. Une fois arrivés dans la pièce, la tueuse s'adossa à un mur,bras croisés. Quand elle vit ce Monsieur Morgan,elle ne put s'empêcher d'émettre un petit rire malsain,très discret et pourtant,peu rassurant.

"C'est ça,Mr Morgan ? Hum..Pas très impressionnant." pensa-t-elle.

La tueuse restait immobile,observant les moindres faits et gestes des types présents dans la pièce.Dark Hawk mémorisait le visage et l'attitude de Morgan.Ca pouvait toujours lui être utile,un jour...C'était déjà nettement plus intéressant.Des négociations. Dark Hawk avait déjà négocié bon nombre de choses durant sa vie,en Italie.Et elle était curieuse de voir comment, à Gotham, les gens négociaient leurs affaires.

[HRP: Pas très long,je sais,mais là,je n'ai pas vraiment d'inspiration,désolée ]

Kagi s'assit à la place qui lui était attribué suivi de deux hommes de main et d'une jeune femme. Un homme arriva derrière Julien.
" Monsieur Marroni a eu un empêchement et s'est vu obligé de partir "
Julien acquiesça et se tourna vers ses clients.
" Bonsoir chers partenaires. Comme vous le savez probablement, nous serons les acteurs du monde nouveau. "
Un projecteur s'alluma pour montrer une carte du monde. La carte était inondée de points rouges signifiant chacune des installations de Green World dans le monde.
Des lettres d'or apparurent soudainement quand Julien zooma avec la souris de l'ordinateur.

ICARE : Change the World

Il avait écrit ça en anglais volontairement pour que tout le monde comprenne le message.
Le général Montes applaudit cette présentation alors que l'entrepreneur japonais Ryosuke Owesama fut interpellé par ce que disaient les hommes de main de Kagi.
" Anata wa nihonjindesu ka? Watashi wa, kono kaigi de Nihon o hyōgen suru tame dakedatta to omotta. Jimoto no hito kara kiku to, itsumo shiawase. " (Vous êtes Japonais ? Je croyais être le seul à représenter le Japon à cette réunion. Toujours heureux d'entendre des gens du pays)

Des hommes de main en costard posèrent une petite mallette devant chaque personne présente.
Il y avait des photos de chaque modèle d'armes et une petite enveloppe avec cette inscription au feutre vert.
Change the World ?

" Vous avez le choix entre ouvrir ce dossier où le laisser mais si vous l'ouvrez, il n'y aura aucune résiliation du contrat possible. Je serais obligé de vous tuer si ce dossier est dévoilé. Faites votre choix. "

Le général Montes et Ryosuke Owesama ouvrirent leurs dossiers alors que les autres les jetèrent au milieu de la table. Il ne restait plus que Kagi qui devait faire son choix.

[Franck, je te confie Samuel Taylor en PNJ. Tu ouvres le bal avec lui en jouant Franck où Arthie en même temps. C'est toi qui vois. Maintenant, Franck gère l'aspect bal du RP et moi, l'aspect affaires. Ce n'est que temporaire. Je viendrais clore le bal au moment venu ]

" Anata wa nihonjindesu ka? Watashi wa, kono kaigi de Nihon o hyōgen suru tame dakedatta to omotta. Jimoto no hito kara kiku to, itsumo shiawase. " (Vous êtes Japonais ? Je croyais être le seul à représenter le Japon à cette réunion. Toujours heureux d'entendre des gens du pays)

-Hai. Kore wa, watashi wa kuni de gozen, shikashi, sono koto o imi shimasu. Seikaku ni ieba Kyōto. (Oui. Cela s'entend, pourtant, que je suis du pays. De Kyoto pour être précis.)

Puis démarra l'exposé de Morgan.
Le projet Icare.
C'était quoi ça?!

Des hommes venaient de poser une mallette devant chaque personne présente.

" Vous avez le choix entre ouvrir ce dossier où le laisser mais si vous l'ouvrez, il n'y aura aucune résiliation du contrat possible. Je serais obligé de vous tuer si ce dossier est dévoilé. Faites votre choix. "

Deux d'entre eux ouvrirent leur mallette, les deux autres la jetèrent plus loin, au milieu de la table.
Et Kagi devait faire son choix. Il regarda tout le monde, derrière ses lunettes de vue qu'il avait mises - enfin.
On aurait dit que tout le monde le regardait.

"Ne me regardez pas comme ça bande de demeurés! Vous me stressez!" cria mentalement Kagi, bien qu'il était calme physiquement.

Il se tourna vers ses deux hommes de main, comme pour avoir leur avis.

-Sore wa sentaku suru watashitachi no tamede wa arimasen! (C'est pas à nous de choisir!) dit Mikomi.

-Watashi wa shōrai-teki ni wa watashi no chīsana omoi! (Je songe à l'avenir mon petit!) répondit Kagi, rêveur.

Les autres avaient déjà choisis, d'emblée. Kagi réfléchissait.
Changer le monde? Changer quoi dans le monde?
Il devait choisir.
Quatre longues minutes s'écoulèrent.

-Okubyou kaze ni, fukarerya saigo, asu no asahi ga, nai ja nashi...(Si la peur m'envahit, ce sera mon dernier soupir, c'est ainsi je ferais une croix sur mon bel avenir...) chantonna doucement Kagi, comme si personne ne se trouvait à côté.

Au dernier mot, il prit la mallette et l'ouvrit.

-Sekai o kaeru! Shikashi, sore wa hontōni yaru! (Changeons le monde! Mais faisons-le vraiment!) annonça Kagi.

Elle fut plus amusée qu'ennuyée lorsque le nouveau procureur de Gotham commença à lui faire un petit numéro de drague qu'elle avait senti venir à dix kilomètres. Pourtant il était touchant dans sa maladresse, le côté pas très sûr de lui. Aussi, même si elle l'envoya bouler gentiment quand il fit mine de lui offrir un verre alors que les boissons étaient gratuites, elle accepta son invitation à danser.

Même si elle ne s'y attendait pas, au vu du côté un peu guindé de la soirée, elle se dit que ça aurait au moins le don de la distraire. Et puis, se mettre un procureur dans la poche, c'était non négligeable. Elle descendit donc de son tabouret, déposa sa main dans celle du procureur qui l'entraîna sur la piste, et la faisait tournoyer au rythme de la musique. Elle n'avait jamais été une très bonne danseuse, mais Lindenberg la guidait gentiment et elle arrivait à le suivre. Au bout de quelques minutes, il la faisait même tourner sur elle même, ou passer en dessous de son bras levé. Et elle était amusée de voir quelques airs choqués alors qu'elle riait avec lui.

Au moins elle n'aurait pas à suivre de loin l'espèce de feuilleton que lui offrait le fils adoptif de Wayne et sa dulcinée, interrompus par une troisième intruse et une petite fille, ou encore le regard tordu du japonais sur les convives. Et la chanson était sympa, même si elle était plus du genre vieux rock que Jamiroquai. Cette soirée n'allait peut-être pas être aussi terrible que ça.

Tout les discours étaient maintenant terminés et laissaient place à l'événement de la soirée. Le grand bal, Samuel Taylor prit la plus charmante de ses demoiselles et ouvrit le bal. Tout le monde attendait ce moment, le procureur et Théodora Wesson avez rejoint la piste de danse. Les gens ne savaient pas trop s'ils voulaient danser où faire tapisserie autour de la piste de danse. Plusieurs personnes avaient disparus de la réception dont son organisateur Julien Morgan. La fête continuait malgré tout, les gens discutaient, s'amusaient pendant qu'une énigmatique japonaise observait Samuel Taylor.


Franck Morand prit la mercenaire qui était devant lui. Il mit l'une de ses mains sur la taille de Jade et l'autre qui serra fort l'une des mains de la mercenaire. Elle devait être surprise de voir son patron à cette réception. Les deux criminels étaient maintenant dans la bonne position pour danser. Franck alla très vite dans sa démarche et suivit le rythme de la musique qui n'était pas lente. La pauvre Miss Nazo n'arrivait même pas à marcher au bon endroit. Il ne pouvait plus retourner en arrière la valse était commencée. Le Cannibale parla d'une voix tranquille et saine. En même temps, il essayait de danser correctement avec sa partenaire pour ne pas attirer l'attention sur eux.

- Miss Nazo, c'est un plaisir de vous revoir. Je ne pensais pas vous croiser à cette réception. Vous êtes une mercenaire, ce genre de festivités n'ont aucune importance pour une personne telle que vous. Maintenant j'aimerais savoir pour quelle raison vous êtes venu ici. Pour ma part, je suis venu pour dévorer tout les amuse-bouches français de la soirée. Sans vous manquer de respect, on dirait que vous n'êtes pas une très bonne danseuse Miss Nazo. En même temps, les asiatiques ne sont pas réputés pour leurs danses.

Franck Morand continua à danser et se rappela d'un souvenir qu'il avait oublié depuis longtemps.

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Le 10 juin 2003, 21h30
Lycée Saint Louis

Le bal des terminales venait de commencer, les étudiant se mirent à danser et à s'amuser. Le professeur Morand s'occupait des boissons pendant que sa femme gérait l'entrée. La famille Morand aidait beaucoup le lycée dans ce genre d'événement. Les étudiant avaient préparé une surprise pour le prof de philo. A un moment, les étudiants s'écartèrent de la piste de danse et regardèrent Franck Morand. Même les autres professeurs étaient au courant. La femme de Franck, Camille Montes s’avança vers lui et le sortit de son stand de boissons. Le DJ mit une musique romantique pour les deux amoureux. La femme mit sa main sur l'une des épaules de Franck et l'autre attrapa la main du prof. Le philosophe ne savait pas danser et n'avait pas envie de se ridiculiser devant les terminales. Camille regarda Franck et lui parla d'une voix douce.

- Tout va bien se passer Franck, fais moi confiance.

La musique d'introduction du grand bal venait d'ouvrir. Il était temps pour Tim de faire preuve de ses grands talents de danseurs. Grands talents ? Quel ironie. Le jeune homme n'avait absolument aucun sens du rythme. Il ne savait aucunement danser. Il n'avait plus qu'a espérer que son amante soit meilleure que lui. Le jeune justicier se rapprocha de Violette, et murmura à l'oreille de Violette quelques mots doux.

On danse ma chérie ?

Répondant par l'affirmative, la jeune femme s'approcha un peu plus de son amant. Tim posa sa main sur la hanche de Violette, et entremêla son autre main avec celle de son amante. Celle ci posa son autre main sur son épaule. La chanson était absolument charmante, soulignant le coté romantique de la soirée.

Le jeune justicier avança ses pieds, se focalisant sur la musique, n'osant pas regarder Violette dans les yeux. Son amante recula donc, puis commença à suivre les pas de Tim. Elle était bien meilleure danseuse que lui, et c'était elle qui menait la danse. Ce n'était plus elle qui suivait ses pas, mais Tim qui suivait les siens.

Vers le milieu de la chanson, le jeune homme affronta sa timidité, et osa relever les yeux, pour pouvoir admirer le joli visage de Violette. Celle ci, touchée, déposa un rapide baiser sur les lèvres de Tim, qui le lui rendit immédiatement. Il était tout simplement heureux, loin du monde et de ses problèmes.

Julien Morgan était aux anges. Trois personnes avaient acceptés de le rejoindre dans son plan. Julien reprit la parole.
" Je demanderais donc à ceux qui ont refusé d'être de la partie de quitter cette réunion. Je m'entretiendrais personnellement avec eux plus tard. "
Les deux hommes partirent. C'était la dernière fois qu'on les verrait en public. Julien avait paré à toutes éventualités en préparant un piège à ceux qui refuseraient.
Julien Morgan se laisse tomber dans le fauteuil en bout de table.

" Je suis heureux que vous ayez décidé de changer le monde ce soir. Vous serez les acteurs d'une nouvelle société et du plus grand coup jamais commis aux Etats-Unis. "
Il appuya sur une télécommande et l'écran afficha le département scientifique de Green World en plein travail grâce à une caméra.
" Mes scientifiques sont en train de créer l'énergie la plus propre qui soit grâce à des impulsions électro-magnétiques. Une partie de ces recherches se concentre sur la construction d'une arme IEM. Celui qui lance une arme IEM peut avoir un contrôle total sur la zone où l'arme sera activée. Réfléchissez-y. La Bourse, les Entreprises Wayne où encore la Gotham National Bank sont autant de cibles qui peuvent renforcer notre position. Certains me diront qu'il ne s'agit que d'un braquage hi-tech mais cet assaut permettrait d'instituer la peur dans les institutions de Gotham puis dans toutes les institutions américaines. "

Julien Morgan observait le petit comité attentif.
" Des questions ? "

Et ça y est! Le bal était commencé, et Morgan l'avait abandonnée pour ses affaires.
Tant mieux...ou pas. Elle détestait ces soirées!

"Allez, quand est-ce que je tue ce Samuel Taylor, qu'on en finisse! Je vais pas m'éterniser ici! Je HAIS ces soirées!!!!" pensa t-elle.

Soudain, quelqu'un la prit par surprise. Elle n'avait même pas senti sa présence.
L'homme lui mit une main au niveau de la taille, l'autre tenait fermement la main de la mercenaire.

"Mais qu'est-ce qui se passe?!"

Elle se retint de mettre un coup de talon dans les parties de l'homme en question, surprise de cette manière. Comme quand elle avait failli castrer Juzo, qui une fois, lui avait crié "Surprise!" derrière elle.
Bien lui en fut pour cette fois-ci..c'était son patron. Le Cannibale. Franck Morand.

Tout alla si vite.
Le rythme n'était pas lent. Juste très rapide. Un peu trop pour la mercenaire.
Elle ne suivait pas les pas correctement, contrairement au Cannibale qui lui, savait parfaitement danser.

- Miss Nazo, c'est un plaisir de vous revoir. Je ne pensais pas vous croiser à cette réception. Vous êtes une mercenaire, ce genre de festivités n'ont aucune importance pour une personne telle que vous. Maintenant j'aimerais savoir pour quelle raison vous êtes venu ici. Pour ma part, je suis venu pour dévorer tout les amuse-bouches français de la soirée. Sans vous manquer de respect, on dirait que vous n'êtes pas une très bonne danseuse Miss Nazo. En même temps, les asiatiques ne sont pas réputés pour leurs danses.

C'était la première fois.
La première fois qu'elle répondit nerveusement; probablement dû au fait que...danser c'était pas son truc.

-Tout d'abord, ce que je fais ici ne vous regarde pas, je fais mon boulot. Ensuite, vous avez raison. Je ne suis pas une très bonne danseuse pour la simple et bonne raison que je ne sais pas danser!

"Mais what the....pourquoi il me fait danser lui?! Heureusement que Kagi sama n'est pas ici..ni la famille Akumu. J'en connais quelques uns qui se ficheraient de moi..."

" Je demanderais donc à ceux qui ont refusé d'être de la partie de quitter cette réunion. Je m'entretiendrais personnellement avec eux plus tard. "

Les deux qui avaient refusé sortirent.

-Karera wa shinu nodarou ka? (Ils vont mourir?) chuchota Mikomi à son patron.

-Karera wa itta sayonara! (On leur dit au revoir!) répondit Kagi.

Hachi inclina donc gravement la tête vers les deux qui allaient disparaître. Mikomi fit de même, avec un regard qui disait "Désolé! Content de vous avoir connu...même si on se connaît toujours pas!". Et puis Kagi leur fit un petit signe de la main du type "Adieu!".
Puis les trois regardèrent Morgan se laisser tomber sur son fauteuil.

-Watashi wa anata ga sorera no yō ni owaru shinai koto ni dōi shita to omou? (Je suppose que vous avez accepté pour ne pas finir comme eux?) demanda Hachi en murmurant.

-Watashi ga shinu baai wa, Morgan san wa... Kazoku de ikutsu ka no mondai o kakaete irudarou... Nihonjin sekushon akumu wa, watashitachi wa kare ni kore o kaihi shimashou. (Si je meurs, Morgan san aurait quelques...problèmes avec la famille Akumu section Japonaise...Evitons-lui ceci...) dit simplement Kagi.

" Je suis heureux que vous ayez décidé de changer le monde ce soir. Vous serez les acteurs d'une nouvelle société et du plus grand coup jamais commis aux Etats-Unis. "

"Ah? Parce que c'est en une soirée qu'on va changer le monde? Eh bien il perd pas son temps le Morgan! Acteur d'une nouvelle société? Soit. Mais je suis une merde en théâtre!...Ah non...acteur...quelqu'un d'actif...ah ok...j'ai compris...mais quel con je suis des fois!...ou tout le temps plutôt..." pensa Kagi.

" Mes scientifiques sont en train de créer l'énergie la plus propre qui soit grâce à des impulsions électro-magnétiques. Une partie de ces recherches se concentre sur la construction d'une arme IEM. Celui qui lance une arme IEM peut avoir un contrôle total sur la zone où l'arme sera activée. Réfléchissez-y. La Bourse, les Entreprises Wayne où encore la Gotham National Bank sont autant de cibles qui peuvent renforcer notre position. Certains me diront qu'il ne s'agit que d'un braquage hi-tech mais cet assaut permettrait d'instituer la peur dans les institutions de Gotham puis dans toutes les institutions américaines. "

"Des impulsions électro-magnétiques? Pourquoi pas...Une arme IEM?! Mais il est fou là! C'est pas possible!...on devrait s'entendre! Ce projet me plaît..." se dit Kagi.

" Des questions ? "

"Hai...où sont les toilettes? Je sens que je vais pas tenir!" pensa Mikomi.

"Hai...quand est-ce qu'on peut partir? Je m'ennuie ici!" pensa Hachi qui remontait tout le temps ses lunettes.

"Hai...vous pouvez répéter le tout, le temps que je prenne des notes?" pensa Kagi, pour plaisanter car il s'ennuyait, même intéressé par le projet. "Ah et...je peux récupérer des bouts des types que vous allez tuer, parce que vous voyez, ma fiancée bouffe des humains aux repas...vous l'avez déjà vu d'ailleurs..."

Bref...même intéressé, le yakuza s'ennuyait ferme...et ne pouvait s'empêcher de penser comme d'habitude...des bêtises...

-Pour moi,tout est clair...Mr Morgan.

Julien Morgan ne put s'empêcher de sourire en remarquant que la seule personne qui avait parlé était la moins concernée de la pièce. Cette jeune femme accompagnait Kagi donc les hommes de Julien restèrent statiques dans un coin de la pièce mais si elle n'avait eu aucune importance, Julien n'aurait pas hésité une seconde à la congédier.
Le général Montes leva sa main comme un sage écolier. On avait finalement du mal à croire que ce type était un dictateur raté sans scrupules qui a violé et tué.
Julien lui fit un signe de la tête pour indiquer qu'il était à l'écoute.

" Vous m'avez dit qu'il y avait de nouvelles dispositions pour la livraison des armes. Lesquelles ? "

Julien se leva et afficha une carte de Gotham sur le projecteur.

" L'East End. Quand je serais PDG de Green World, j'utiliserais mes capitaux pour acheter ce quartier et faire entrer vos armes par bateau. "

Julien ouvrit la porte de la salle de conférence.

" Messieurs, ce sera tout. Amusez-vous bien ce soir et prenez cette fête comme un petit à-côté de notre contrat. "

_____________

Pendant ce temps, un camion-poubelle passait devant l'immeuble où la fiesta avait lieu.
Quelle journée de merde...
L'éboueur souleva une des poubelles mais elle était tellement lourde qu'il la lâcha par accident laissant son contenu se vider sur la route. Il y avait deux cadavres dans la poubelle tous deux mort à cause d'un scalpel enfoncé dans leur nuque. L'éboueur vomit en sentant l'odeur des cadavres mêlées aux ordures. Il appela des secours mais la police mettrait sûrement un peu de temps à arriver ici et ils auraient encore plus de mal à identifier ces hommes.

" Messieurs, ce sera tout. Amusez-vous bien ce soir et prenez cette fête comme un petit à-côté de notre contrat. "

Kagi sortit le premier, accompagné de Mikomi et Hachi

-Sayonara Morgan san, dit Kagi en s'inclinant très légèrement devant lui. Je crains que je ne vais pas rester très longtemps étant peu friand de ce genre de soirées, veuillez m'excuser.

Et Kagi sortit, suivi de ses hommes de main.

"Ouf!" pensa le jeune Mikomi. "Plus vite rentré, plus vite soulagé! Je commençai à ne plus tenir!"

Ils s'en allèrent, tout simplement.
Ce genre de soirées, ils les détestaient, préférant quelque chose de plus...enfin de moins...euh...pour faire simple ils n'aimaient pas.

Ils étaient venus à pied, ils repartiraient à pied.

Dans les rues de Gotham, en plein centre-ville, ils virent un camion-poubelle, sur le chemin du retour.
Rien d'important n'est-ce pas?
Et pourtant.
L'éboueur souleva la poubelle...anormalement trop lourde. Son contenu se déversa sur le sol.
Deux cadavres et des ordures.
Kagi les avaient déjà vus.

-Il me faut ces corps...

-Et on fait comment pour les récupérer discrètement?

-Hi hi hi hi! Ecoutez pendant que ce pauvre homme va téléphoner à la police probablement...

Il leur chuchota quelque chose à l'oreille.

Quelques minutes plus tard, un homme aux longs cheveux gris, par terre, appela l'éboueur dans une petite ruelle.
Un vieil homme qui venait de tomber apparemment.
Le pauvre éboueur, inconscient du danger s'y rendit.

Un cadavre de plus, plus tard, un éboueur aux cheveux châtains, à lunettes et à l'air stoïque remit les deux cadavres dans la poubelle. Puis, avec l'aide d'un jeune homme aux cheveux châtains lui aussi, il mit dans le camion côté passager, un pauvre homme assommé - ou à la nuque brisée? - et partit en direction de Chinatown.
Kagi et Mikomi étaient restés là.

-Bon...si on rentrait maintenant? demanda Kagi à Mikomi.

Et ils rentrèrent, tout simplement...

Miss Nazo était une femme assez mystérieuse qui lui cachait beaucoup de choses. Franck avait rencontré Jade au Ying Yang hôtel, celle-ci achetait des armes à Julien Morgan. Le Cannibale n'avait pas pu entendre toute leurs discution à cause de madame Jaoming. Monsieur Morgan avait peut-être chargé la mercenaire de tuer quelqu'un et en échange les armes seraient gratuites. Cela ne regardait pas Franck, sa mercenaire pouvait faire tout ce qu'elle voulait.

- Alors je vais vous apprendre à danser ma chère mercenaire. C'est très simple suivez le rythme de la musique. Regardez-moi dans les yeux et laissez vous faire. Une, deux, trois, une, deux, trois.

A l'évidence Miss Nazo n’arrivait pas beaucoup mais s’améliorait rapidement grâce au cannibale. C'était sa femme qui lui avait appris à danser. Une larme s'écoula sur son visage quant-il pensa à Camille Montes. Franck dansa avec Miss Nazo et les deux individu changèrent de partenaire en suivant le rythme de la musique. Franck espérait que Mis Nazo saurait continuer à danser sans lui. Il lui fit un signe accompagné d'un sourire.

- A bientôt Miss Nazo

Elle tomba dans les bras de Daniel Gates, un architecte. Il n'était pas vraiment sur la piste mais assez proche. La musique allait continuer la mercenaire et l'homme ne se connaissaient pas mais les plus belle rencontre sont celles inattendues. Les deux sauront ils danser ou partir chacun de leurs côté ?

La mercenaire ne devait surtout pas oublier sa mission. Tuer le PDG de la Green World Corporation, Samuel Taylor.

Concernant la Cannibale, il avait réussi à quitter la piste de danse. Il attendait de revoir Julien Morgan et chercha qui pouvait bien être la cible de sa mercenaire. Julien Morgan voulait tuer quelqu'un mais qui? Il continua à réfléchir mais bouscula un homme sans faire exprès.

Cette homme avait un cigare dans la bouche qui tomba quant les deux hommes se percutèrent. Ils ne se connaissaient pas. Cet individu avait sans doute beaucoup d'argent quant on voit son manteau en cuir et son allure. En fait, c'était un homme abominable, dangereux, détestable, manipulateur, corrupteur, cette homme représentait la pègre de Gotham à lui tout seul. Son nom est Roman Sionis mais on l’appelle aussi Black Mask.

- Messieurs, ce sera tout. Amusez-vous bien ce soir et prenez cette fête comme un petit à-côté de notre contrat.

-Sayonara Morgan san. Je crains que je ne vais pas rester très longtemps étant peu friand de ce genre de soirées, veuillez m'excuser.

-Hmm...Je m'en vais également. J'ai...d'autres chats à fouetter,disons...

En sortant,la tueuse éclata de rire. Des chats à fouetter? Des gens à tuer,oui ! La jeune femme sortit du penthouse sans se faire remarquer rentra rapidement chez elle. La jeune femme récupéra ses armes et ses chiens. Elle eut la flemme de se changer et ressortit de chez elle toujours en robe de soirée. Tant pis ! La fête était finie mais pas la nuit. La tueuse allait terminer sa soirée de cette façon. Elle partit à Chinatown, son terrain de chasse préféré. Là-bas,elle tua sans la moindre pitié,sourire aux lèvres, laissant des traces écarlates au sol,partout autour d'elle. Même ses vêtements étaient recouverts du liquide vermeille.

-Quelle douce soirée...

Julien Morgan sortit tranquillement de la salle de réunion pour retourner furtivement jouer les écolos convaincus dans la salle où la réception continuait. Il dénoua sa cravate dans le couloir et s'en débarrassa pour se donner un air plus décontracté. Un des serveurs où plutôt un observateur s'approcha du français.
" Monsieur Wayne s'est vu obligé de quitter la soirée. "
Julien prêta peu d'attention à ses paroles mais il semblait néanmoins préoccupé par autre-chose.
" C'est vraiment regrettable. "

Après avoir lâché ces maigres paroles, il débarqua dans la salle de bal où une partie des invités dansaient alors que les autres faisaient tapisserie. Julien aperçut Samuel Taylor sur la terrasse extérieure. L'heure de sa mort approchait mais où était l'arme de Julien Morgan, son pion aux couleurs orientales. Elle était apparemment tombée dans les bras d'un certain Daniel Gates.
Julien Morgan sortit un portable de sa poche et il pianota un sms qu'il envoya a deux personnes en même temps.

ELLIPSIS

Ce code avait été convenu. Miss Nazo et son assassin de l'ombre allait recevoir le même sms mais il n'avait pas le même sens pour les deux. Miss Nazo allait s'occuper de sa cible alors que l'assassin aurait besoin que d'une balle pour en finir quand elle reviendra vers Julien Morgan.

[Jade, c'est à toi de donner le coup d'envoi pour la fin de l'acte 2. Je viendrais avec Sanchez pour clôre. On va entrer dans la partie mouvementée de la réception.]

Jade essayait tant bien que mal de danser en compagnie de son patron Morand sama.
Il avait beau lui dire de suivre le rythme...euh...c'était un peu loupé.
Car son seul rythme à elle, c'était quatre battements. Non trois.

Soudain, elle changea de partenaire.

"Heureusement que vous êtes mon patron, sinon je vous aurai égorgé!" pensa la mercenaire.

Mais non. Elle ne le pensait pas vraiment.
Elle détestait danser et prit gentiment congé de ce...euh...c'était qui déjà?
Elle l'ignorait mais s'arrêta de danser, elle avait autre chose à faire.

"Heureusement que Kagi sama n'était pas là pour voir cette catastrophe!"

Elle s'éloigna bien vite de la piste de danse.

"Faut vraiment que j'apprenne à danser..."

Soudain, son téléphone portable vibra, signe qu'un SMS venait de lui être envoyé.

ELLIPSIS

Enfin! Elle allait ENFIN accomplir son contrat et se barrer de cette soirée qu'elle détestait en vitesse.

Sa cible se trouvait sur la terrasse extérieure. Il n'y avait personne d'autre.
Elle s'y rendit, calmement, pour ne pas attirer l'attention, bien qu'elle avait hâte de tuer.
Hâte de tuer pour partir loin de ce penthouse où elle s'ennuyait.

-Monsieur Taylor?

L'homme se retourna.
Jade vit tout de suite qu'il avait trop bu.
Tant mieux.
Elle défit son chignon, retenu par l'arme qui allait lui servir pour ce contrat-ci.
Taylor ne sentirait rien.
D'ailleurs, il n'a rien senti du tout.
Même pas la main de la mercenaire nippone qui lui enfonçait l'aiguille derrière la nuque. Cette même aiguille qui traversa tout son cerveau de part en part, faisant légèrement ressortir l'oeil gauche. Puis cette même aiguille ressortir. Ni son corps passer par-dessus la balustrade et s'écraser lamentablement en bas.
Jade refit son chignon rapidement.
Elle savait déjà que les médecins légistes auraient du mal à identifier la cause de la mort.
L'aiguille était fine et n'avait laissé qu'un tout petit trou, presque impossible de déceler à l'oeil nu.

Puis tranquillement, sourire aux lèvres, elle se dirigea vers Morgan.