Dear Hatter, I' hate you (PV)

Sujet: Dear Hatter, I' hate you (PV) Ven 5 Oct - 18:42

Ca fait des jours maintenant que je me suis échappée de la batcave. Je ne compte plus les jours, ni même les heures, tant que je suis en vie. Je subsiste en volant de la nourriture à quelques magasins sans me faire reperer et jusqu'à là, je reconnais que je ne m'en tire pas trop mal. Mais je ne suis pas encore assez forte.....si faible, et si vulnérable que j'en nourris de la haine envers moi-même et les ennemis qui se dressent en face de moi. Mon objectif reste le même mais d'autres ennemis me font face et beaucoup ne comptent pas me rendre la vie facile. Je peux supposer que Harvey Dent ou le Chapelier ont décidés de me courir après. J'ai au moins la satisfaction de savoir que le Joker est derrière les barreaux, comme ce chien de Cobblepot à qui j'aurais arraché le nez et les oreilles avant de lui enfoncer sa canne dans la gorge. Puisse tu rendre l'âme à qui elle appartient, damné monstre, car tu seras de ceux dont je rirais quand tu agoniseras enfin.

Il en va de même pour toi, Jervis Tetch, petit chapelier. Tu m'a trahis, vendue et à cause de toi et de nombreux autres, j'ai perdue de nombreux amis. J'ai perdu des gens qui étaient comme une famille pour moi. J'ai pleurée toutes mes larmes, hurlée ma colère et vomie ma haine sur des salopards comme toi. Je reconnais que je veux te voir mort à mes pieds, me suppliant de te laisser la vie sauve, ce que je pourrais faire, c'est vrai.
Mais je ne peux pas. Je lui ai promise. J'ai promise à Bruce, et je ne veux pas décevoir cet homme que j'aime.
Mais je dois t'approcher, faire en sorte de pouvoir venir à toi et tout ce qui me reste des gadgets de mon amour, c'est ce grappin qui me sert bien, et qui me permets de me déplacer furtivement. De ce haut point de vue, je peux donc inspecter les allés et venues des soldats d'Aurora. Nombreux et bien armés, ils sont surtout présents à l'avant poste, à quelques kilomètres, mais ne viennent pas beaucoup par ici. Les patrouilles sont à des moments aléatoires et je ne peux pas prendre le risque d'attaquer en face. Une entrée par les airs sera donc obligatoire si je veux venir à toi, Jervis Tetch.

Je me lève alors du toit et j'attends que la patrouille soit loin. Après m'être assurée que la voie était dégagée, je m'élance et utilise le grappin pour m'accrocher et arriver jusqu'au toit voisin de la boutique de Tetch. Je n'ai pas encore l'habitude de ce matériel et je manque de me faire vraiment mal en me réceptionnant. Mais au moins, je suis entière et je n'ai presque aucun effort à faire pour sauter sur le toit voisin, qui est accolé à celui sur lequel je me trouve. Une vitre me permets d'observer ce qui se passe ou ce qui pourrait se passer, mais les lumières sont éteintes. Je peux vaguement voir une table, des chaises et un ensemble de thé disposé de façon ordonnée. Je sais maintenant que je suis arrivée à destination, mais mon cher ennemi ne semble pas être présent. Il va falloir que je l'attende, j'en ai peur.
Je réajuste au moins ma capuche de façon à dissimuler mon visage et j'ajuste la cape que j'ai gardée de l'ancien bat-costume. Je n'avais jamais eu pour idée de l'utiliser pour faire peur mais simplement pour me permettre de me garder au chaud. J'ignore en quoi elle était faite, mais elle me protégeait du froid, et j'étais preneuse sur tout ce qui pouvait me proteger du temps.

*Allez, montre toi...je suis que tu est ici*

J'attendrais qu'il rentre et qu'il s'installe pour faire une entrée fracassante. Il ne me reconnaitra certainement pas sous tout cet attirail, mais je le mettrais rapidement sur la voie. Avec un peu de chance, il risque même de me prendre pour Batgirl.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Ven 5 Oct - 19:05

Il y'avait bien quelqu'un dans la petite boutique de Jervis Tetch. Non loin de la table se trouvait un trône. Trône sur lequel se trouvait le Chapelier Fou, le chapeau baissé, en réalité, il s'agissait d'un mannequin que Tetch laissait souvent là pour éviter de se faire plomber et offrir à ses ennemis une chance d'être surpris par la ruse du Mad Hatter. Un mannequin inutile, et pourtant si utile. Autour du trône, se trouvaient d'autres mannequins, ceux des plus grands criminels de Gotham City. Tetch les avait fait venir d'un vieux musée abandonné et détruit. Il fallait récupérer certaines pièces pour les chapeaux ou pour les costumes, on avait toujours besoin de pantins afin de faire les complots les plus abjects.
Dans ce magasin, tout était silencieux, calme, ordonné. Le Chapelier avait ses propres hommes, des gens habillés en "Mayas". Cela pouvait faire repenser à certaines excentricités de Tetch, mais il fallait parfois savoir se distinguer des autres. Tout ça dans le but de faire croire à la populace qu'il y'avait des gangs de plus en plus diverses et ainsi faire tourner en bourrique le GCPD.

Bien sur, ils étaient commandés par le Mad Hatter en personne. Il se réfugiait dans un autre lieu de la boutique. Dans son laboratoire personnel. Jamais personne n'y va, et personne n'ose y entrer. C'était l'interdiction suprême, de plus, personne ne savait où il se trouvait, donc pour ce niveau de sécurité, Le Chapelier Fou était en paix. Se risquant à quelques folies, Tetch ne se doutait pas qu'on observait son pantin et son domaine, cependant, il se risqua, de son petit bunker personnel, a allumer les caméras d'extérieur.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Ven 5 Oct - 19:26

Avec un peu de mal, je parviens finalement à discerner des formes immobiles. Sur le moment, je suis presque sure de reconnaître le Chapelier mais quelque chose cloche. Pourquoi resté plongé dans le noir et évidemment, sans bouger? Jervis Tetch était il donc plus malin que je n'aurais pu le croire? Qu'importe car il ne m'échapperait pas.

*Très joli piège, mais je suis pas débile* pensais je presque à voix haute. Il était possible qu'il ne soit pas là ou pire, qu'il soit présent mais dans une autre salle de la petite boutique. Je me maudis finalement de ne pas avoir prise avec moi plus de matériel, mais je repense au fait que je ne serais pas capable de les utiliser, ou que Bruce ait pu mettre un traceur dessus. Il est si paranoïaque que cela serait bien son genre. Qui sait, peut-être que le grappin est lui aussi équipé. Mais pourtant, l'espace d'un instant, je jure avoir entendue une voix. Faible, oui, mais je l'ai entendue et j'en conclue très rapidement qu'il y'a bien quelque un. Passer par la fenetre serait aussi une mauvaise idée, bien que je ne vois que cet accès.
Non, ma fille, ne bouge pas de là où tu te trouves.....et merde, cette saletée à mon bras me fait mal en plus de trahir ma position avec ce bip incessant. Qu'est ce qui m'a prise de greffer mon bras à cette merde electronique. J'ai tellement envie d'hurler, de relacher ma douleur sur le premier venu, et je ne suis pas capable d'utiliser cette chose qui me fait si mal. Putain, quelle conne je fais quand je m'y mets. Je prie intérieurement pour que ca cesse, que ca s'arrete. Je voudrais vider cette douleur, la lancer sur ce qui est en face de moi, et calmer le feu qui brule mon bras droit depuis plusieurs minutes. J'en suis à un point ou je ne remarque plus rien autour de moi, où je me fiche de tout pour ne lancer qu'un hurlement de douleur en tenant mon bras. Je hurle à m'en décrocher la mâchoire, tombant presque à genoux. Mais ce qui se passe instantanement près me fait cesser tout mouvement, et tout cri. La vitre du toit vnait de voler en éclat, les débris projetés dans tous les sens dans la boutique, et, encore plus ahurrissant, l'ameublement intérieur était ballotés aussi dans tout les sens, comme si un géant avait décidé d'y mettre un grand coup de pied. La plupart des chaises avait éclatés et la table avait été retournée, ainsi que les figures qui se trouvaient dans la pièce.

Merde, c'est moi qui ait fait cela? J'ai......j'ai détruit cette pièce, juste en hurlant? Non, ce n'est pas ca.....c'est ce truc, à mon bras, cet appareil. C'est lui qui a fait ca. Preuve en est de la douleur qui s'est dissipée. Je me rappelle alors des paroles du type à qui je l'ai pris, il y'a quelques jours. Il appelait ca, un bracelet kinésique. Cet objet serait donc une sorte d'arme psychique? Quelque chose de pire qu'une simple arme à feu? Si il avait dit vrai, et c semblait être le cas quand je regardais le désordre qui régnait maintenant dans la pièce, je me dit qu'il a forcement dit la vérité. Mais cela a fait tellement de bruit que ca risque d'attirer du monde et si Tetch est dans le coin, il ne risque pas d’apprécier ce que je viens de faire, même si ça reste de l'ordre de l’accident.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Ven 5 Oct - 19:37

Un vacarme incessant et du bruit, du bruit ! Tetch avait les yeux révulsés ! C'était immonde ! Une chose venait de détruire sa table et sa Tea Party personnelle ! Qui osait ? Qui osait commettre un tel acte ? Mad Hatter prit le microphone et d'une voix odieuse, il demanda tel un tigre qui observait sa proie grâce aux caméras. Le microphone était dans le pantin, donc cela accentuerait l'idée que c'était bien Tetch qui était sur le trône. Il fulminait intérieurement, non seulement il aurait aimé savoir qui avait l'audace de venir dans son antre, mais en plus, détruire l'autel de sa Alice. Des têtes allaient tomber.

- "Qui ose venir dans ce lieu magique dédié à ma Alice ?"

Dit le mannequin sur le trône. Tetch avait fait fort pour que l'illusion ne soit pas visible. De l'autre côté, il y'avait des statues, comme dit précédemment, des statues qui n'attendaient qu'un ordre. Celui de jouer.
Il y'avait de nombreuses statues, notamment un Pingouin qui pointait un parapluie-lame tranchante, un homme mystère pointant une mitrailleuse, et un Double Face avec une tronçonneuse à deux lames. Des jeux du Mad Hatter, et ce-dernier venait de les actionner. Après viendraient ses autres jouets, les hommes-mayas.

- "Oh le riche homme ! Il ne dort pas du premier somme, de son avoir il ne connait la somme."

Tetch ricana dans son micro. Maintenant, l'ombre noire qui venait de détruire Wonderland allait payer de son sang. Et pas du sang vert, ni du bleu, mais du rouge écarlate. Tout cela n'était qu'une question de principes, et Tetch en avait un : On ne détruisait pas son Pays des Merveilles.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Ven 5 Oct - 20:03

*Merde, pas bon, ca*

Décidément, il avait de la ressource, ce chapelier. Mais il ne me duperait pas ainsi. Je pourrais lui dire que ce qui venait d'arriver était un accident, que je ne le voulais pas, mais l'idée que ca ait pu lui faire un peu de mal me conforte dans l'idée que je ne serais pas trop assaillie par les regrets. Bon, pour la suite, je fais comment? Je pourrais utiliser mes pistolets pour règler leurs comptes à chacun des pantins que je voyais. Une balle ou deux dans l'encéphale pourrait les détraquer un peu et les mettre hors d'état de nuire, ou les détraquer assez pour qu'ils se détruisent entre eux. Tetch hurle sa haine et sa colère, ces dernières faisant vite place à sa folie si caractéristique qui hantait l'esprit de ce singulier personnage. J'ai presque envie de lui répondre à mon tour.

"Tu te rappelles de moi, Tetch? Il est temps de payer, maintenant." disais je en face d'une des caméra qui avait osé posé son oeil électronique sur moi. Oui, je ressemble à une Batgirl, mais je ne suis pas cette dernière, et tu regretteras bien vite de ne pas avoir eu affaire à elle. Je mets fin au show en détruisant celle qui m'observe d'une balle bien placée. L'appareil éclate et crépite dans de minuscules étincelles, parsemée d'une odeur de métal et de plastique brulé. J'ai bien prise soin de ne pas dévoiler mon visage, mais mes doubles pistolets le mettont peut-être sur la voie, ou pas. Je fais d'ailleurs usage de ces derniers sur les automates. Je ne manque pas de chargeurs et je garde mes lames dans le fourreau. Je peux presque les voir, maintenant et leurs apparences attise ma haine plus intense. Des reproductions grotesques de mes pires ennemis, des images sans vie de mes nemesis, de ceux qui avaient pensés pouvoir me détruire. Je pensais simplement pouvoir te parler ce soir mais les évènements s'étant enchaînés sans que ma propre volonté y' soit pour quelque chose, je n'ai plus d'autre choix que de poursuivre dans la voie de la brutalité.

"Appelle moi la Reine Rouge, connard. Je vais mettre ton royaume en pièces" hurlais je à nouveau en continuait de saccager de ma position la pièce, le sanctuaire de Wonderland. Je vais maintenant rendre à Carroll, ce qui est à Carroll, et ensuite, je te clouerais au mur de ta propre cachette. Si après ca, il n'a pas reconnue ma voix, cela voudrait dire qu'il est aussi débile que je le pensais. Je ne vais pas lui faire le plaisir de descendre au risque de me faire massacrer. Deux chargeurs de chaque de mes armes, puis retour dans les étuis. Je quitte ma position pour me jeter dans le vide en utilisant mon grappin et une fois de plus, je manque d'y passer en frolant de près un mur, et je me rattrape presque de justesse. Mes pieds touchent finalement le macadam de la rue et j'ouvre maintenant le feu face à la boutique.

"SORS DE TA CACHETTE, TETCH"

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Sam 6 Oct - 9:05

Et voila t'y pas que l'on détruisait son magnifique temple à la gloire de Lewis Carroll. Tetch pourrait très bien envoyer son Wonderland Gang pour s'occuper de l'intruse, mais ceux-ci s'occupaient d'une petite affaire dans Gotham City. Pas grand chose de méchant, juste quelques petits espionnages par-ci par-là. Tetch grimaçait, il n'était pas bon de le provoquer comme cela, dans son fort intérieur, on lui brisait son petit pays des Merveilles, et ça, il n'aimait pas ça, mais pas du tout.
C'est alors que la jeune intruse se provoqua elle-même, enfin, elle entra dans une espèce de transe qui la faisait agir comme telle. Mais le Chapelier Fou avait reconnu cette personne. C'était cette petite garce de Pandora. Tetch serra les dents, si elle croyait qu'il allait sortir comme ça, sans défense, devant cette saloperie de cannibale, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au trognon. C'est alors que Tetch envoya ses Mayas. Silencieux, discrets, et efficaces. Raoni, le chef indien que Tetch avait engagé, fit suivre ses quatre mayas derrière lui, le but était de capturer Pandora. Ils avaient l'attirail pour, fléchettes empoisonnées, droguées avec les substances du Chapelier Fou. Les Mayas allaient s'occuper de Pandora, vite fait, bien fait. Le Chapelier Fou ne s'était pas enquit de l'absence de cette vilaine gamine, mais il avait revu toutes les positions, de ce que les caméras de l'asile d'Arkham avait enregistré durant les évènements de la défaite du Chevalier Noir, et Mad Hatter avait vu et enregistré comment elle combattait. Le Mannequin qui était dans le trône, continuait d'émettre la voix du Chapelier Fou, et malgré le fait qu'elle était un peu éloignée, Mad Hatter pouvait se faire entendre.

- "Scintille, Scintille petite Folle, où vas-tu dans le gris de la nuit ? Pourquoi te suivrais-je ? Nous ne sommes pas amis."

Dit il avant d'éclater un petit rire aigrelet. Les Mayas allaient passer à l'action. S'occuper de cette sale gamine, et jeter son corps dans l'East River. Tetch ne voulait plus entendre parler de celle qui avait tellement fait raté de Tea Party ... Mais Tetch était bon joueur, il accorderait une mort lente et douloureuse à cette chère miss Pandora, d'abord elle rêverait de ce qu'elle a toujours désiré, puis elle mourrait dans son rêve. Une chose affreuse, pour une gamine démoniaque.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Sam 6 Oct - 16:29

Ca y'est, ils m'envoie ses hommes de main. Je ne sais pas si ils sont consentants ou pas, mais leur démarche me rappelle presque celle des pantins de chair d'Erebius, les victimes du virus, dont la volonté avait été annihilée purement et simplement...trop de passages dans la Machine Mère avait finis par vaincre toute volonté chez eux, n'en faisant plus que des zombies, de la chair à canon qu'il pouvait commander. Je parierais fort que ces gens là devaient être des innocents, mais je ne peux pas les approcher facilement. Je connais assez bien le personnage pour savoir qu'il suffit d'un seul geste, une seule faute pour mal finir. Merde, si seulement je savais me servir de ce truc à mon poignet, je pourrais en finir rapidement. Tout à l'heure, ca s'était déclenché sans que je ne le veuille vraiment, bien que je priais intérieurement pour que la douleur cesse.
Attends une minute.....je voulais, et si je me rappelle bien, le soldat m'avais dit que ce truc agissait en fonction de ma volonté. Je voulais que la douleur cesse et j'étais prête à la vider sur tout ce qui pouvait l'encaisser à ma place.
Bon, je crois que j'y réfléchirais à plus tard car un premier projectile vient s'écraser près de moi. Ce n'est pas une balle, mais je n'ai pas envie de savoir de ce dont il s'agit. Et la dégaine des quelques types que je jurerais être des Mayas, ne me rassure pas.
Le face à face est proscrit et tant que je ne sais pas me servir de ce bracelet, je préfère éviter de jouer un jeu risqué. Tout ce que je peux faire, c'est m'échapper par une ruelle en ouvrant le feu. Ca risque d'attirer du monde, mais si je peux les forcer à se perdre dans les ruelles et ensuite, retourner à la boutique, ca ne serait pas une mauvaise chose. Ca me ferait bien trop mal de tuer des victimes inconscientes de leur sort, surtout que je connais bien cet immonde personnage pour savoir qu'il ne se serait pas gêné.

Les ruelles seront mes alliées pour la première partie de cet affrontement. Ensuite, avec le grappin, il ne me sera pas difficile de m'échapper par les hauteurs. Allez, venez à moi, pauvres hères et tentez de m'arreter.
Les balles fusent à nouveau, et je suis certaine d'en avoir blessé un à la jambe. Pour les autres, autant dire que j'ai bien mal ratée mes tirs. Cette foutue douleur brouille en partie ma vision. Merde, si ce truc est à nouveau prêt à tirer et qu'il fait les mêmes dégâts que tout à l'heure, je ne donne pas cher de la peau de ces pauvres bougres.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Sam 6 Oct - 17:26

Les Mayas du Chapelier Fou avaient leurs sarbacanes à poison / drogue. Le but était simple : Ramenez Pandora vivante ou Morte, de préférence vivante. Tetch avait un petit compte a régler avec la Ligue des Ombres, et rien de tel qu'un pantin pour satisfaire ses envies perverses. Le Chapelier Fou se renfrogna le visage. Un de ses pantins venait de se faire avoir, l'homme hurlait malgré le fait qu'il était sous son emprise : Pas bon du tout. Si c'était comme ça, alors il fallait que Tetch sorte lui-même. Cette idée le répugnait. Mais il allait activer un de ses jouets favoris.
Le trône s'abaissa et il y'avait en dessous du trône, un long couloir qui descendait vers le laboratoire du Chapelier Fou. C'était le lieu calme dont Tetch disposait pour être tranquille, loin des regards. Il remonta avec le trône et activa grâce à sa télécommande, les effets miroirs. C'est un système assez amusant. On prend l'image d'une chose, et elle se reflète dans toutes les pièces, avec la silhouette de la chose en question, ce qui laisse incrédule la personne tentant vainement de trouver la véritable forme.

- "Amuse toi avec mes Mayas, Pandora, j'ai d'autres surprises pour toi."

Dit il en ricanant légèrement. La jeune fille aurait de quoi s'amuser. Pendant ce temps-là, les Mayas continuaient d'utiliser les sarbacanes, gravissant les toits tels des jaguars dans la jungle sud-américaine. Ils n'avaient pas l'entrainement pourtant, mais les puces du Chapelier Fou leur enlevaient la peur. Ils n'avaient qu'un but, Pandora. Ils ne réfléchissaient pas, ne pensaient pas, ils pouvaient parler mais Tetch leur avait chirurgicalement retiré la langue, pas de mauvaises surprises, excepté Raoni. Ce chef indien, descendant des Incas, avait suivi instinctivement le Chapelier Fou. Pour qu'elle raison ? Il n'y en a aucune. Dans tous les cas, Pandora allait morfler sévère. Elle venait pour la guerre ? Soit, le Mad Hatter la recevrait.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Sam 6 Oct - 18:45

Ils sont agiles, et ne semblent pas connaitre la peur. Seigneur, dans quoi me suis je lancée? J'ai l'impression de me battre à nouveau contre mes anciens frères et soeurs. Le souvenir est vague mais il est toujours là. Ils étaient agiles, oui, mais Marcus ne me surnommait pas "Pandora, à la vitesse divine" pour rien. Chacun de leur tir me ratait bien qu'ils gagnaient en précision à chaque seconde. Si j'étais touchée, je ne donnais pas chère de ma peau. Jouer avec les ombres et la lumière, ca sera mon moyen de vaincre les sbires de Tetch, ensuite, je peux supposer qu'il sera une cible facile...Mais je suis rapidement acculée et le coup que je me recois dans le dos est une preuve flagrante de mon incompétence dans le domaine du combat. J'aurais très bien pu traiter les sbires du Chapelier de laches, mais je ne suis même pas sure qu'ils écouteront ce que je leur dirais. Mais je n'ai même pas le temps de sortir mes armes qu'un autre coup me les arrache des mains, et un autre vient s'écraser dans ma figure. Non content d'être de parfaits automates, ils savaient taper là où ça faisait mal. Bien vite, je comprends qu'ils ne veulent que me tuer....Non, ce n'est pas eux qui veulent...c'est juste la volonté de cet espèce d'ordure pédophile qui se cache bien à l'abri en déléguant son travail à qui était capable de le faire. Oui, au corps à corps, je pourrais le vaincre très facilement, et il le sait.

Mais j'ai si mal.....mon bras, mon visage, mon corps tout entier brule sous la douleur des coups des poupées Mayas de Jervis. Je panique completement alors qu'ils me submergent, me noyant sous leurs coups puissants. Je ne sais plus quoi faire à part essayer de me debattre, parfois bloquer un coup, mais je me rends vite compte qu'ils sont bien trop fort pour moi, forts en me prenant par surprise. Je hurle à ces salopards de me lacher, de cesser, mais rien à faire......mon dernier cri est celui de la terreur alors que je m'apprete à recevoir un nouveau coup...mais, ca, c'était jusqu'à ce que le dispositif à mon bras ne se mette à bipper et clignoter comme tout à l'heure. Mon cri et ma peur sont le catalyseur de cette nouvelle réplique et les coups cessent aussitôt. Chacun des Mayas est projeté dans les airs, sans que je n'ai pu faire quoi que ce soit et je les vois s'écraser un peu partout en hurlant. La plupart devaient être brisés de partout et je realise avec horreur toute la puissance dont le dispositif est capable. Si cette appareil était aussi destructeur, alors je devais m'en débarrasser, par n'importe quel moyen. Je voudrais quand même éviter de me couper la main.

Je jete maintenant un rapide coup d'oeil autour de moi.....ils sont en vie, ils bougent, mais je ne crois pas qu'ils reprendront le combat de si tôt. Il me faut quelques minutes pour récupérer et reprendre mon souffle, en attendant que la douleur daigne être moins présente. Je ne veux même pas penser à ce qui aurait pu m'arriver si j'avais finalement courber l'échine en mettant le genou à terre. Je me suis jurée de ne plus jamais poser le genou à terre.....plus jamais, pas même pour une ordure aussi puante que Tetch. J'ignorais ce qu'il me reservait, mais il n'allait pas s'en sortir comme ca. Mettre le feu serait une bonne idée, mais ca risquerait de toucher les batisses voisines. Pareil pour une explosion. Au final, il ne me donne pas d'autre choix que de plonger dans son piège et de lui faire face.

Une fois mes armes ramassées, je me rends à nouveau à la boutique en laissant derrière moi les Mayas blessés. Ils survivront, mais le bordel que j'ai mise risque d'attirer du monde. Après avoir utilisée le grappin, et manquée une nouvelle fois de me blesser, j'atterris enfin face à la boutique, prête à en finir avec mon adversaire, alors que je franchis maintenant le seuil de la propriété. Je suis blessée, secouée, mais je suis encore en vie, et cela me suffit largement pour poursuivre le combat.

"Tetch.........TETCH..............Tu est dejà mort mais tu ne le sais pas encore."

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Lun 15 Oct - 20:04

Veut tu ne veut tu pas entrer dans la danse ? Une légère mélodie se fit entendre dans le lieu du Chapelier Fou. Elle était chantée, des cœurs, doux, comme des petites filles en larmes qui chantaient. Sans doute les anciennes victimes du Chapelier Fou ... Mais à ce moment-là, Tetch n'était toujours pas sorti de son Bunker. A vrai dire, il voulait jouer, et c'était face à deux poids lourds que Pandora allait se retrouver. Deever et Dumson Tweed. Les deux cousins avaient maintenant de beaux habits bien soyeux, comme dans le conte d'Alice, leurs cheveux oranges étaient ébouriffés, et leurs sourires plutôt mauvais. Si White Rabbit avait été là, et ça aurait put être amusant, si elle arrêtait ses allées venues, elle aurait put semer le trouble dans un moment pareil pour cette chère demoiselle. Après tout, le syndrome du Lapin Blanc était fréquent à Gotham, notamment pour les victimes d'enlèvements. Deever et Dumson sortirent alors de l'ombre, devant Pandora.

Deever - "Cousin Dumson, ne serait-ce point cette Pandora qui nous a infligé tant de problèmes dernièrement ?"

Dumson - "Surement, cousin Deever. Et à ce que je vois, cette pauvre petite ne mange pas assez la cuisine de l'asile. Il lui faut de la médecine, de la médecine forte !"

Deever - "Je suis fortement d'accord mon cher."

Ils se prirent par la main, et exécutèrent quelques pirouettes autour de Pandora, histoire d'éviter les quelques attaques qu'elle s'autoriserait a faire sur la personne des deux jumeaux. Le but était de la ralentir, et de l'épuiser le plus possible, afin que Tetch puisse la détruire personnellement. Mais il y'avait une autre bonne raison : La fin de l'antenne de contrôle du Chapelier. Dans un ordre logique, et dans une distance calculée, chaque personne dans la ligne de mire sera sous le contrôle du Mad Hatter, autrement dit, la boutique était le seul endroit contrôlé par le Chapelier, ainsi que ses habitants. Dumson et Deever s'y préparaient, et ils aideraient Tetch pour éliminer Pandora.
Petite Pandora, il est enfin temps de dormir, quand tu te réveilleras, tu appartiendras au Chapelier Fou.

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Mar 16 Oct - 12:59

"Bon sang. Je n'ai pas de temps à perdre avec vous, guignols."

J'en ai assez de cet idiot qui se croit à l'abri et qui ose m'envoyer ses sbires pour se défendre. Chapelier, je te hais de toute mon âme. Puisse ta odieuse pédance te faire rôtir dans l'enfer des flammes éternelles, ou préfère tu celui où on épluche les gens tout vifs? Très simple que de choisir la destination finale et de laisser la mort te faucher ton minuscule fil de vie. Crois moi, aucun de tes idiots bariolés ne saura m’arrêter, quite à ce que je les tues de mes propres mains.
Ils sont rapides, très agiles, même, mais il y'a une faille dans leurs petits tours que je discerne assez vite. Le fait qu'ils se tiennent la main comme des frères de danse, ce qui leur impose un temps de latence pour se remettre en place. Chacun doit encaisser le poids de l'autre à l’atterrissage. Oui, ils étaient agiles, mais extrêmement stupides.
Dumson et Deever Tweed, si sages à l'asile qui était autrefois notre toit commun, me faisaient face en pensant me vaincre...comme ils se trompait, comme attestait le regard de Dumson dans lequel j'aurais jurée avoir vu de la surprise, avant de lui coller mon poing dans le ventre. Et comme si cela n'était pas suffisant, voilà que l'engin à mon poignet venait de se déclencher, démultipliant la force d'impact et envoyant le pauvre jumeau dans le décor. Pas question de les laisser se remettre aussi vite, mais hors de question de les tuer, au final. Ce sont des criminels, mais aussi des pauvres types et je ne suis même pas sure qu'ils soient maîtres de leurs actes. Au moins, j'en ai eu un. A l'autre d'encaisser la facture, maintenant.

"Ecarte toi ou je te réserve le même sort qu'à ton frangin" disais je sur un ton menaçant. Deever doit se douter que je ne plaisante pas. Son frère doit comater au moment où je parle et dans leur intérêt commun, il vaut mieux qu'il aille soigner Dumson, sauf si ce brave petit vit avec des tendances nettement suicidaires. Mais je reste hantée par le doute: Sont ils réellement maîtres de leurs actes ou pas? On dit des victimes de Tetch, qu'elles se comportent comme des zombies, et d'autres rumeurs affirmaient que cela ne se voyait pas toujours. De vous à moi, je deteste quand mes questions ne trouvent pas de réponse, et cet imbécile de Deever commence à enflammer ma divine colère. Ce qui est sur, c'est que je ne l'avertirais pas deux fois. J'ai mis son frère au tapis, et il sera le suivant si il refuse de s'écarter. J'ai aujourd'hui assez de puissance pour me battre et je ne compte pas en rester là.

"Premier et dernier avertissement, Deever."

Sujet: Re: Dear Hatter, I' hate you (PV) Mar 16 Oct - 15:58

Effectivement, bien sur que non, les Jumeaux Tweed ne sont pas sous le contrôle du Chapelier Fou. Ils lui obéissaient tant bien que mal, et se faisaient une joie illustre de l'assister dans ses plans fous et démesurés. Deever, le jumeau encore debout, réfléchissait et ne souhaitait pas vraiment avoir mal. Il se retira dans l'ombre, attendant le bon moment pour agir, sur ordre de son supérieur, l'illustrissime Jervis Tetch. C'est alors que le Mad Hatter parut. Sa canne dans la main gauche et son chapeau dans la main droite, il lui manquait des cheveux sur le dessus du crane, mais il en avait encore sur les côtés, assez longs d'ailleurs. Il était là, souriant, sur son piédestal, lorgnant Pandora.

- "Bienvenue à la boutique de Jervis Tetch ! Vous désirez un chapeau ? Mou ? Texan ? Sombrero ? Fez ? Nous vendons de tout au Pays des Merveilles ! Si vous n'êtes pas intéressés par un chapeau, vous apprécierez notre hospitalité !"

Il appuya sur un bouton logé dans son chapeau personnel. Et aussitôt, un système de miroirs se développa tout autour de Tetch et dans toutes les pièces. Ne reflétant que l'image du Chapelier Fou, chaque glace renvoie l'image de Tetch, souriant, se moquant même de Pandora. Nulle question qu'elle arrive a contrer le Chapelier Fou, le temps qu'il peaufine sa dernière invention. En prime, Tetch avait repris une drogue que Hugo Strange avait utilisé sur des détenus, histoire de ramollir le sujet et de l'endormir petit à petit. Tetch s'en servirait avec grande joie.

- "Tu aurais put t'abstenir de venir dans ma demeure, vilaine coquine. Maintenant, tu vas m'appartenir. Mes chapeaux rendent tout le monde heureux, et quand tu te réveilleras, tu m'appartiendras ..."

Il sortit de son chapeau un révolver-grappin. Affuté, tranchant, prêt a perforer Pandora si besoin était. Il ne se laisserait pas avoir par une sale petite morveuse qui l'avait tellement ennuyée il y'a un an. Maintenant, elle allait payer l'addition. Et si Tetch ne la tuait pas, le Pingouin, Double Face et d'autres le feront à sa place. Ce n'était qu'une question de temps. Pandora est une relique, dépassée, vaincue.

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Dear Hatter, I' hate you (PV)

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