Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue
Stella M. Black
Sujet: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Ven 14 Sep - 15:29
La nuit venait tout juste de tomber sur Gotham ; un voile obscur recouvrait désormais les rues de la ville. Les ruelles, menaçantes et sinistres étaient à peine éclairées par des lampadaires vieillis par les années.
Au bout d’une impasse, isolée de tout entre deux hauts immeubles, une étrange bâtisse délabrée semble s’animer. Mais qu’était-ce donc ? Une vieille synagogue ? Un ancien entrepôt ? Un abattoir désaffecté ? On pourrait croire, mais ce n’est rien de tout cela. C’était tout simplement l’ancienne boutique d’un petit concessionnaire de motos pendant l’âge d’or de Gotham.
Aujourd’hui c’était un lieu à la porte condamnée, la façade ternie et aux vitres sales, le tout dégageant perpétuellement une odeur de gasoil et de poussière. Mais tout ceci n’est que pure apparence… Promenez-vous un peu plus loin, près de l’arrière-boutique, traversez cette allée jonchée d’immondices. L’épaisse porte de métal à votre droite qui vous fait de l’œil est une entrée pour le « My Alibi Bar », le bar le plus malfamé de la ville du Crime, affectionné par ses principaux habitants psychologiquement dérangés. Une fois poussée, vous voici arrivés dans l’antre de la Bête au cœur débauché et sur un palier de ciment, qui surplombe toute la salle. Un immense vigile en costard aux allures de soldat russe et prénommé « Otto » vous observe de son regard mauvais, tandis qu’une charmante hôtesse à la tenue des plus affriolantes vous souhaite la bienvenue, un panier rempli de cigarettes pendue à son cou. Son nom de scène ? « Countess Velvet », une vraie pinup déchue des années 60 d’aujourd’hui. La vingtaine, une paire d'arguments on ne peut plus incontestables... Elle répond à vos moindres désirs, des plus banals aux plus vils, comme une poignée d’autres jeunes filles recrutées par la nouvelle propriétaire de l’établissement.
Descendez, ne soyez pas impressionnés par l’ambiance de cet endroit dépravé. Empruntez l’escalier juste en face, et plongez-vous dans les entrailles de la Luxure. La salle principale aménagée dans les fondations de la bâtisse est éclairée par des néons blanc, et d’autres lumières aux tonalités rouges-orangées. Quelques tables sont dispersées un peu partout, tout comme les chaises, rien n’est assorti, décoration « Do It Yourself » garantie ! Au fond de la pièce, un bar miteux au bois craquelé admire le tout ; il ressemble à celui d’un saloon, et ses tabourets sont totalement rapiécés. Alcools de toutes sortes à foison, et même de l’absinthe en toute légalité ! Echo et Query que vous voyez devant vos yeux ébahis, seront vos fidèles servantes. Oh mais à propos, en admirant ces délicieuses créatures, regardez sur les côtés, vous avez même des chambres pour vous retrouver en tête à tête avec nos hôtesses triées sur le volet et aux physique ravageur, elles vous feront passer une soirée torride, attention aux coups de chaleurs messieurs !
L'homme d’apparence simplet qui venait de faire comme une visite guidée des lieux se retourna brusquement, et fit face à son interlocutrice. C’était tout simplement sa patronne, Stella. La séduisante femme vêtue d’un débardeur noir et d’un short kaki le regardait intensément de ses yeux perçants par dessous son képi customisé, attendant une réponse, et surtout l’énorme pot de poulet frit qu’il tenait dans entre ses mains. Elle grogna, et s’en empara avidement avant de s’assoir devant le bar. Une odeur de volaille se dégageai du paquet orné d’un clown gras et malsain. « Tasty & Spicy » disait-il dans une bulle avec un énorme sourire. Les deux serveuses croisées peu de temps auparavant raccompagnèrent l’homme jusqu’à la sortie, et revirent aussitôt en compagnie d’un autre homme aux allures bien plus bourrues. Tenant le dernier numéro du Gotham Globe, il s’assit aux côtés de la femme fatale et lui tendis le papier. Cette dernière le pris sans même regarder le nouvel arrivant, tandis que son autre main tenait un morceau de cuisse de poulet. La sombre étoile parcouru les titres, en mâchant bruyamment et sans aucune élégance sa nourriture, ce qui contrastait étrangement avec ses jambes nues, croisées, magnifiques et interminables épousée par des hauts talons noirs brillants.
« Prête pour l’ouverture beauté ? ? » demanda l’homme à l’américano-italienne en prenant à son tour un morceau de poulet dans le pot. « Je suis prête, mais je ne t’ai pas autorisé à te servir Alex. » trancha la jeune femme entre deux bouchées. « Je paye pas encore mes employés avec de la volaille ».
Copieusement injuriée, Stella ignora totalement les propos du dénommé Alex, préférant se remettre à la lecture du journal ; par prudence elle vérifia quand même si son sbire avait reposé son morceau de viande ; tant mieux c’était chose faite. Nash Callahan et le GCPD faisaient encore la une. Elle attendait déjà le prochain numéro avec impatience. En parcourant le tableau de chasse de la police, elle se demande combien avait pu toucher ce colocataire ou encore Gunbunny pour leurs dénonciations. Dénoncer des criminels, elle avait l’habitude… Idée intéressante pour les jours à venir tiens, il fallait qu’elle se renseigne. L’argent ne manquait pas sur son compte, mais elle n’en avait jamais assez, et comme en plus la clientèle de son établissement était essentiellement composée de malfaiteurs en tous genres, cette soirée d’inauguration allait lui permettre de tâter différents terrains dangereux, et à vrai dire, cela excitait beaucoup la jeune femme. Les Affaires allaient reprendre sans aucun doute.
La brune incendiaire releva la tête et remarqua que son acolyte avait préféré une bière aux volatiles dépecés marinés dans l’huile. Elle lui fit un signe, suivit d’un clin d’œil ravageur. Alex se leva, et se mit derrière le bar, pour lui servir un verre, et alluma une chaine-hifi, cachée sous le bar. Il était 20h, le « My Alibi » ouvrait enfin ses portes, et tandis que Stella regardait les premier clients rentrer dans son établissement, la musique mettait tout de suite dans l'ambiance....
Spoiler:
HJ : Merci à Azrael pour la suggestion musicale ♥
Dernière édition par Stella M. Black le Dim 11 Nov - 14:28, édité 4 fois
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Sam 15 Sep - 0:43
Des putains de rues mal famées au fumet malodorants....voilà comment définir Park Row, zone de non droit surveillée du coin de l'oeil, sans véritable intention. C'était ainsi à Gotham: Tout pour ces enfoirés de riches, et rien pour les moins fortunés. A vrai dire, il y'avait toujours eu cette différence sociale flagrante sur laquelle beaucoup fermaient les yeux en appliquant une politique de l'autruche abusive et foutrement malsaine. Mais c'était ainsi et aujourd'hui, Park Row n'était plus que l'ombre d'elle même, vestige d'une gloire passé, aujourd'hui éteinte. Et pourtant, Park Row vivait au rythme des ombres dansantes et perdues dans des ténèbres repoussantes et dangereuses pour quiconque se trouvait incapable d'en connaitre l’essence même. Des ombres destructrices, porteuses de mauvaises augures pour ceux ne les comprenant pas et malgré cela, accueillantes envers ses enfants, ceux qui avaient décidé de vivre ici malgré l'insalubrité galopante qui avait envahi la zone. Odeur d’essence, de détritus, d'alcool et d'animaux crevés parfumaient la zone de leur odeur doucement acre et agressive, quand ce n'était pas l'odeur des moteurs et des quelques véhicules qui venaient se garer en face du bar My Alibi, réputé pour être l'un des coins les plus sordides et mal famé de cette foutue ville, vous en conviendrez.
La grande question qu'on pouvait alors se poser était très pertinente car elle allait concerner 6 ombres qui se détachaient lentement des ténèbres du quartier. Chaque pas les rapprochaient des quelques lumières diffuses à peine alimentées des quelques lampadaires encore en état de marche et seules les lumières des quelques voitures et autres Harley Davidson permettaient de se repérer et d'illuminer ce quartier plongé dans les méandres abyssales de Gotham City. Le groupe se dirigeait d'un pas serein vers le bar nouvellement ouvert, sans vraiment être inquieté par ce qui se passait autour. A vrai dire, ceux venant là n'avaient pas l'air bien dangereux, du moins pour le moment, mais la nouvelle d'une réouverture du My Alibi bar était parvenue jusqu'au oreilles du Colonel Marcus Silberman, cet homme dont on dit que rien ne l'effraye. A cete idée, il avait tout de suite pensée à une nouvelle magouille de la Confrérie d'Hécate, cette espece de secte de malade qui avait attaquée la ville il y'a quelques mois. Sur le coup, il y'avait anguille sous roche et il n'avait pas tardé à réunir son propre état major avant de décider d'une opération d'éclaireur, histoire de vérifier les quelques ragots qui circulaient déjà.
Le plus vieux était légèrement en tête de groupe et marchait en pointant un regard perçant vers les quelques groupes qui s'étaient déjà formés à l'extérieur sans vraiment chercher à les provoquer. La règle d'or avec ces mecs là, c'était d'éviter de les regarder droit dans les yeux. Un principe qui était percu comme une provocation, direz vous. Ses rangers claquaient à un rythme régulier sur le macadam du quartier, sans qu'il n'accorde un regard au groupe derrière lui, qui semblait occupé à discuter. On pouvait maintenant y' discerner 5 personnes de plus....3 hommes et une femme. Le premier type semblait d'origine afro-américaine, type métissé et crâne rasé, habillé d'une veste en cuir noir. A ses cotés se trouvait un autre type, habillé plus légèrement et foutrement plus grand et baraqué que lui, typé un peu chicano qui se contentait de porter un simple t-shirt recouvrant sa personne et un Jean de couleur bleu ciel, orné d'une ceinture stylisé dont la boucle représentait un crâne mâchant des os. Le type était une masse qui en imposait à sa simple vue. A coté de lui se trouvait une jeune femme, rousse de surcroit, plutôt jeune et portant un maillot au corps dévoilant ses bras sur lequel on pouvait voir un tatouage d'un serpent enserrant un scorpion. Assez étrange à définir car le dessin donnait l'air d'un reptile tentant d'entourer l'arachnide pour la dévorer. La serrant de près, il y'avait un autre homme, plus jeune, coiffé en brosse, blond et peu sur de lui. En fait, il semblait faire pale figure à coté des deux autres types, et semblait rester légèrement en retrait. Le gars portait sur lui une veste en cuir marron et un pantalon noir qui semblait un peu large au niveau des pieds. Et enfin, à ses cotés, celle qui semblait dégager un peu plus de mystère. Blonde aux cheveux longs, taille élancée et lunettes noires stylisées au contours ronds, ses apparats semblaient cacher toute émotion sur son visage, alors qu'elle marchait d'un air un peu plus sur que son camarade tout comme elle était la seule à ne pas dire un seul mot, en fait. Elle affichait sur elle une veste noir bien plus longue lui descendant jusqu'aux pieds et flottant au gré du vent, avec en dessous, un simple t-shirt de couleur noir et un pantalon de même couleur, assez similaire à celui que portait le jeune homme. Excepté le type aux allures de chicanos, tous cachaient au moins un flingue et une lame sous leurs vêtements, histoire de pouvoir répliquer en cas de soucis. Bien sûr, on pouvait partir du fait que la Confrérie n'avait absolument rien à voir avec cette ouverture, mais ca n’empêchait pas la clientèle d'être du genre rude et bagarreuse, surtout lorsqu'elle étai légèrement éméchée.
Après quelques secondes de marches, le groupe avait finalement atteint l'entrée et s'était retrouvé dans la salle principale, éclairée de manière tamisée dans des tons rouge-orangé ce qui ne semblait pas déplaire à la rouquine dont la couleur de cheveux semblait parfois afficher un blanc immaculé sous certaines effets de lumières. On sentait que ce lieu était resté longtemps fermé uniquement en regardant le style de ce boui-boui. Le plus vieux du groupe, qui n'était autre que le Colonel, s'était séparé d'eux pour se diriger vers le bar et y' prendre place alors que ses soldats eux, venaient de prendre place à une des tables libres, et ce, en silence et sans faire d'histoire, comme une clientèle régulière. "Je prendrais bien une bière....Et toi, Johnny?" "Rien....." "Dwayne?" "Non merci, j'ai pas envie de me retrouver avec une putain de gueule de bois." "Bé merde....Florès?" "J'ai une gueule à picoler?" "Ok, bon........Heu, Ibanez, je te demande pas, hein..." "........" "Ok, je vais donc boire seul....Hé, il est passé où le patron?" "Au bar....Regarde."
Effectivement, le Colonel était maintenant tranquillement posé au comptoir, observant d'un coin à un autre ce qui pouvait se passer ou identifier la clientèle. Quand on parlait des bikers baraqués habillé en cuir avec une longue barbe, on pouait clairement rajouter que c'était pas une connerie d'idée recu, pensée qui extirpa un légèr sourire au vieux soldat en civil qui écarta d'un geste sa veste noir légère en prenant soin de ne pas dévoiler son calibre ni sa lame. Du coté de la table où se trouvaient les soldats, on pouvait dire que la discussion semblait surtout se poursuivre encore le Sous Lieutenant Cameron et le Capitaine Hicks, surtout lorsque ce dernier colla son regard sur quelque chose, comme fasciné par ce qu'il voyait, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention du chicano
"Hé Hicks, tu regardes quoi... Les types autour de nous?" "Non....L'espèce de bombe que je vois là bas." "Qui ca?" "Elle, là.....Celle avec le short qui lit le journal et se taille un poulet." "Ha ouais......Effectivement." "Hé les gars, laissez donc vos queues au vestiaires pour une fois" "Jalouse, Florès?" "Pas du tout....Je vous rappelle qu'on est en mission"
Cela n'empechait pas le Capitaine d'observer avec attention la nana, absorbé par les dernières nouvelles en date. Elle semblait avoir des manières assez étrange et sa posture laissait presque suggerer une très forte personnalité. C'était le genre de fille qui, pas franchemant dans les normes actuelles, mais qui avait un charisme à foutre un régiment de connards en rut en laisse et à en faire ce qu'elle voulait. En tout cas, elle avait l'air tranquillement posée sans vraiment être inquietée.
"A votre avis.....Ca serait elle?" "Quoi?" "Bé.....la patronne de ce rade miteux." "Possible....On dirait bien qu'elle corresponds, mais je suis pas sur..." "En même temps, notre champ de vision est limité, avec tout les cons qui passent." "Je peux p'tet lui demander." "As you wish, Hicks et prépare toi au rateau du siècle, comme très souvent" "Et merde, faites pas chier."
Et c'est ainsi qu'il se leva de sa chaise, s’avançant d'un pas.........heu, d'un pas franchement pas très sur de lui.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Sam 15 Sep - 14:23
Alors comme ça il y'avait du renouveau en ville. La politique de rachats de terrains de Shreck avait bouleversé la donne dans de nombreux quartiers de Gotham City et bien sur, quand on touche à Gotham, on touche à Carmine Falcone, le vieux Parrain mais toujours d'actualité. Shreck avait considéré trop de terrains à ces salopards de la Biosyn, et il avait vendu trop d'immeubles à des ahuris sans ambitions. Fort heureusement, Carmine avait accaparé quelques terrains intéressants, et bien entendu, il enverrait ses hommes racketter les nouveaux commerces si cela s'avérait très ... Utile ?
Une des nouvelles spécialités de Gotham fut la rénovation du My Aliby. Un bouge qui avait servit de porcherie au Chapelier Fou et à d'autres criminels immondes il y'a quelques années, mais Carmine fut satisfait de voir que le bâtiment serait repris. Sortant du Manoir dans sa limousine, entouré de six gardes du corps personnels, Carmine avait demandé à Milos de l'emmener voir ce nouveau et fameux My Aliby. Peut être que cela vaudrait le coup de trouver un terrain d'accord avec le nouveau propriétaire ? Ou bien, on pourrait brûler tout ça et gagner l'assurance par la suite, ou reconstruire un casino par dessus ? Ce serait tellement vilain, tellement cliché mafieux que Carmine n'hésiterait surement pas. New Gotham était la nouvelle muse de Shreck, et Carmine était certes un peu plus en sécurité, mais il regrettait sa vieille Gotham, un lieu qui avait vu la fortune de sa famille, qui aurait dut rester intouché, un vrai paradis de jadis où l'on ramassait la drogue dans les vieilles plantations autour de Gotham et où les flics pouvaient être corrompus très facilement.
Quinze minutes plus tard, du Manoir à l'intérieur de la ville, la voiture s'arrêta et l'illustre Parrain sortit de la voiture. Le réceptionniste n'avait pas de nom "Falcone" sur son registre, mais un billet de cent dollars vous ouvre les portes de n'importe quel salon, bar ou gala. Et les sept hommes entrèrent dans le Bâtiment. La fièvre était là ce soir, beaucoup de gens, de jolies hôtesses agréablement vêtues, Falcone et ses hommes réquisitionnèrent sept places dans un coin, et attendaient patiemment qu'on leur serve une boisson typique du bar, ou bien ... Que la propriétaire des lieux vienne en personne montrer ses charmes au vieux Romain. Les hommes de main de Falcone étaient entrainés par la douceur actuelle du lieu, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas vu d'aussi jolies couleurs dans un bar.
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Baseball
Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Sam 15 Sep - 18:52
Il avait appris la réouverture de l'établissement par quelques uns de ses contacts. My Alibi, ça lui rappelait quelques souvenirs pas forcément heureux. Il avait aidé Nightwing à démanteler un réseau qui organisait des combats illégaux dans l'ancien bâtiment. Ils s'en étaient sortis après une bataille rangée entre les tables du bar enfumé, puis ils avaient poursuivi le champion en titre jusque dans les égoûts, ça avait failli mal se terminer pour eux. Il s'en était tiré avec une chaussure en moins et un porte-clef tout neuf...qu'il avait perdu il y avait quelques semaines.
Depuis qu'il avait reçu les révélations de son père, il s'était beaucoup écarté de sa tâche habituelle de justicier, la rentrée universitaire lui avait également pris pas mal de son temps durant la journée. Néanmoins, il avait hérité de l'appartement de son père, où il avait entrepris un vaste tri. Il avait rempli des cartons entiers à destination d'oeuvre charitatives, de vieux vêtements, des couvertures et du matériel electroménager un peu dépassé. Il s'était octroyé le droit de piocher allègrement dans la collection de vinyles du vieux Lawrence qui, curieusement avait de bons goûts musicaux. Zacharie, ou Connor, était reparti avec de jolis albums de Lynyrd Skynyrd et de Creedence Clearwater Revival sous le bras, il revendrait ceux d'Elvis sur internet cependant. Mais les ressources de son père comptaient aussi quelques pièces d'équipement de son redoutable alter-ego. En tant que Baseball, il se retrouvait à la tête de quelques pièces originales du Sportsmaster. Il ne savait pas encore ce qu'il ferait des patins à glace munis de petits réacteurs, mais au rayon baseball il avait trouvé d'ingénieux accessoires qu'il pourrait remettre au goût du jour le temps venu. Il se tâtait encore à savoir s'il revendrait l'appartement ou s'il l'utiliserai à ses fins.
Pour se rendre au My Alibi, il devait prendre quelques précautions bien venues. Même en civil, il avait toujours bénéficié d'une sorte d'"aura du flic". Sa carrure, son attitude, son port de tête peut-être, beaucoup d'éléments donnaient en lui l'impression qu"il était un flic en civil, lui qui méprisait généralement les forces de l'ordre ! Il avait prévu la visite depuis plusieurs jours heureusement et il avait ainsi préparé quelques éléments nécéssaires à son infiltration efficace. D'abord, il ne s'était pas rasé, c'était une habitude certes, mais la barbe de trois jours lui donnait un air nettement moins recommandable. Ensuite, il avait passé quelques coups de fils, il n'avait pas eu de nouvelles du gang irlandais des Kildares qui l'aidait parfois, et avait ainsi organisé un rendez-vous. Il devait y être dans une demi-heure, où avait-il mis ses clefs ?
Une demi-heure après exactement, il se trouvait être le premier sur le lieu de rendez-vous. Vêtu d'un jean noir, d'un t-shirt kaki qui soulignait sa carrure de déménageur de coffres forts et chaussé de lourdes Doc Martens montantes, Baseball caressait machinalement son crâne dont les cheveux ras n'éxcédaient pas 2 milimètres. Ainsi il ressemblait plus à un skin sur le retour qu'à un justicier en planque. Son rendez-vous le laissa attendre encore le temps de fumer quelques cigarettes en grognant des sermons sur la ponctualité. Mais lorsqu'elle arriva il oublia quelque peu ses contrariétés.
Son contact, un certain O'Leary, lui avait dit au téléphone que la soeur de McLahan était dispo et prête à jouer son rôle de figurante en tant que "nana pas trop mal" selon les besoins de son enquête. Dans un coin de sa tête, Baseball se promettait d'envoyer à O'Leary une paire de lunettes et un dictionnaire afin qu'il révise ses critères de "pas trop mal". Baseball s'attendait à une jeune femme tout à fait présentable, peut-être avec des taches de rousseur et une attitude rebelle qui collait bien au gang auquel elle était liée...
La soeur de McLahan, Heather comme elle le lui dirait en le saluant, était arrivée. Dire qu'elle n'était "pas trop mal" était aussi vrai qu'on pouvait dire que porter un tank à bouts de bras n'était "pas trop facile". Elle le toisa quelques instants, d'un regard vert légèrement blasé mis en valeur par un maquillage noir, faussement appliqué à la va-vite. Son demi-sourire au coin duquel elle avait fiché une cigarette avait ce côté destroy qui convenait tout à fait à la situation. Baseball regardait les boucles ardentes de sa chevelure rousse ébouriffée, elle était rousse comme il l'avait imaginée, au moins il ne s'était pas trompé sur ce point. Elle portait une chaîne au ras de son cou, pas une chaînette, une vraie chaîne maintenue par un cadenas. Le cliché était là, mais c'était efficace. Son débardeur vert, déchiré, portait le logo des Dropkick Murphys surmonté d'un trèfle à quatre feuilles et orné de deux têtes de mort, elle portait une jupe à tartan vert et noir, trop courte pour être honnête, et des bas résille passablement troués. Elle aussi avait chaussé ses docs, une version avec un nombre incalculable de trous qui lui montaient jusque sous les genoux. Un grand nombre de badges perçait l'étoffe de sa jupe ainsi que son t-shirt qui se tendait d'une façon affolante sur son corps. Ses bras blancs étaient nus dans la fraîcheur du soir, ce qui permettait de distinguer l'impressionnant tatouage à motifs celtiques qui recouvrait entièrement le gauche, de l'épaule au poignet. Une véritable pin-up punk, à peine plus haute qu'1m60, se tenait devant Baseball qui n'en avait pas demandé tant. Elle devait avoir entre 20 et 25 ans, McLahan n'avait pas l'air de s'inquiéter pour elle !
-J'ai pris ça. Dit-elle avec un accent irlandais à couper au couteau tandis qu'elle fit apparaître un cran-d'arrêt à manche de corne qu'elle tira d'une de ses Docs.
-Je pense qu'on n'en aura pas besoin. Dit-il visiblement impressionné par le professionalisme des Irlandais qui l'avaient orientée vers lui.
Il lui tendit le bras pour l'escorter jusqu'à l'entrée, un peu comme s'il s'agissait d'un rendez-vous galant, mais au lieu de le prendre, elle se colla à lui et l'attrappa par la taille. Il eut un moment d'immobilité totale, se demandant si lui ferait bonne mesure, puis se mit à avancer vers l'entrée, aussi détendu que possible.
Le videur les laissa entrer sans encombre à la vue de la jeune fille qui lui sourit comme si elle le connaissait (C'était peut-être le cas), Baseball ne dit pas un mot avant qu'ils ne s'asseyent tous les deux côte-à-côte sur une banquette défraîchie. De là ils pouvaient voir une bonne partie du bar ainsi que la majorité de la salle où s'égayait une foule bigarrée. Heather commanda deux pintes de Guinness ainsi qu'un double Bushmills, pouvait-on faire plus cliché ? Baseball s'en accomoda très bien, prenant cependant garde de ne pas descendre ses consommations trop vite, ils étaient là pour le boulot. Heather poussa vers lui le verre de whiskey qui lui était destiné. Il en but une gorgée en silence tandis qu'elle le surprit réellement en lui disant quelques mots à l'oreille : -Cet endroit me débecte ! Tous ces gens qui viennent poser, du genre, vous avez vu comme on est méchants. Franchement... Enfin j'espère qu'on n'est pas venus pour rien ! Elle lui passa un bras derrière l'épaule, lui chatouillant le cou avec ses boucles rousses, et se mit à siroter sa bière. Baseball laissa planer un regard faussement absent sur les personnages colorés qui évoluaient dans le bar comme autant de poissons dans un aquarium. Des bikers, encore, des mecs à l'allure vaguement paramilitaire, des prostituées ou du moins des filles qui n'avaient pas l'air d'avoir froid aux yeux, quelques punks également, d'autres gars portant des costumes chics... Il prit une nouvelle gorgée de whiskey. Si ce n'étaient pas les Falcone, alors il lui était Green Lantern, anneau lumineux et slip vert inclus ! Les Falcone ici, il leur vouait une rancune sans nom depuis si longtemps. -Oh non, on n'est pas venus pour rien, ça c'est certain. Il sourit en allumant une cigarette, ajoutant sa contribution à l'atmosphère enfumée.
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Stella M. Black
Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Dim 16 Sep - 23:12
HJ : Il a été convenu avec Deimos que je pouvais contrôler exceptionellement pour ce post son PNJ. Il passe son tour et postera après vos réponses; merci ♥
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Il y avait déjà du monde au bout d’une demi-heure, voilà qui était on ne peut plus parfait pour les affaires du My Alibi. Un groupe de 6 personnes venait d’arriver. Quatre types et deux gonzesses. Stella fixa pendant quelques instants ces nouvelles têtes par-dessus la page 6 de son journal. Elle remarqua par ailleurs que le plus vieux de la bande, visiblement âgé de 50 ans venait de s’assoir non loin d’elle au comptoir, et attendait visiblement que l’on prenne sa commande. Grand et bien taillé, il avait l’air de sortir d’une base militaire. Elle retourna à sa lecture et entama son dernier morceau de poulet, tout en sentant différents regards sur elles, suintant de fantasmes. Un sourire énigmatique au coin de ses lèvres se dessina lorsqu’elle entendit quelques pas se rapprocher d’elle. Tiens, voilà un homme qui n’avait pas peur se faire casser les dents.
« Hey, salut, c’est toi la maîtresse des lieux ? » demanda d’une voix maladroite le nouveau venu.
La sombre étoile baissa son journal, et le fixa de ses yeux scintillants d’éclairs l’homme en face d’elle. C’était un des types qui venait d’arriver, surement le jeune coq qui voulait impressionner la basse-cour. Ses yeux verts le détaillèrent en long, en large et en travers, avant de replanter son regard émeraude dans le sien. Un morceau d’os dépassait du coin de sa bouche, comme un cigare. Sans même détacher ses prunelles de serpent, elle claqua le journal replié sur le comptoir et cracha vulgairement l’ossement du volatile dans le pot de chez Spaulding vide. Elle avala sa viande et pris la parole.
« Et il attends quoi de la maîtresse de la maison le petit soumis ? Un coup de cravache pour être au garde à vous ? Allez dégage c’est pas par ici. »
La voix de l’américano-italienne était sexe, froide et implacable. Hicks sembla calmer ses ardeurs en reculant d’un pas, mais insistait encore ; à croire qu’il aimait bien s’enfoncer.
« Holla, holla, du calme ! Bon, au moins, je sais que c'est toi… Je voulais pas te froisser, tu sais. »
Stella se leva, avec son sourire méprisant au coin des lèvres. Si il savait à quel point elle avait envie de le démolir. L’idée d’un petit ravalement de façade pour ce genre de freluquet ne lui déplaisait pas. Sa main plongea dans la poche arrière de son short, et en sortit un cigare. Elle la porta à ses lèvres, sortit de son décolleté un zippo et l’alluma en mitraillant d’un regard hautain le jeune capitaine. Derrière le bar, Alex se retenait de rire, complètement bidonné sur le comptoir près de Marcus. Sa patronne n’avait pas froid aux yeux, et il savait bien que si le client continuait son piètre numéro il allait passer un sale quart d’heure. La trentenaire frappa férocement son poing dans une main, et fit craquer son cou.
« Va fa Napoli figlio di putana » rugit l’étoile noire d’une voix rocailleuse entre deux bouffées, « Sinon j’te jure que je vais froisser ton petit cul de jeune premier et t’enfoncer bien profond mon cigare avant de te faire flamber au napalm comme le poulet que je viens de m’enfiler. »
Elle continua de le fusiller du regard, contrôlant son envie de le frapper et passa à côté de lui, ses talons claquant un rythme presque militaire. Ses yeux survolèrent furtivement la salle ; elle eut le temps de voir un jeune homme aux allures de skinhead et une rousse assez mignonne s’installer, et s’arrêta sur une tête bien connue de la faune gothamienne. Carmine Falcone ! Sous la visière de son képi, elle avait bien du mal à ne pas écarquiller les yeux. Elle se sentait un peu comme quand elle était gamine, lorsqu’elle avait rencontré l’ancien colonnel de l’unité de son grand-père : excitée et angoissée. Bon sang, que faisait-il ici ? Surement qu’il voulait s’assurer de la bonne reprise des lieux. Il était accompagné de 5 gorilles, mais ces derniers semblaient peu à peu se soumettre aux charmes des hôtesses. La nouvelle gérante du bar partit à sa rencontre et engagea la conversation.
« Buona sera Signor Falcone » déclara Stella avec un accent impeccable et un sourire éclatant . « C’est un réel plaisir, et honneur de vous avoir parmi nous. Stella Black, pour vous servir. »
Evidemment, elle n’avait pas fait cela sans réfléchir; en témoignage de respect, elle enleva son couvre-chef. Elle savait que ce lion était un parrain et une personnalité importante de la ville du crime, alors mieux valait faire bonne figure si affaire il y avait à conclure. Une affaire d’argent bien sûr…
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mar 18 Sep - 10:41
Cela faisait environ deux semaines que Valley avait eu son "accident". Deux semaines donc, qu'ilm n'avait plus revêtu le costume d'Azrael et n'avait même pas cherché à le faire. Depuis ce temps, Lulla passait régulièrement, elle le sortait et s'assurait qu'il ait des relations sociales régulières. De temps en temps, mais sans insister, elle lui parlait d'Azrael, du devoir. Au début cela était assez comique. Jean-Paul sous l'influence n'y prêtait aucune attention et se distrayait tout le temps, alors que la jeune femme bouillait, rageait et était à deux doigts de le claquer violemment. Puis, voyant quand même qu'elle essayait et perdait patience, il se fit violence pour lutter contre ce je-m'en-foutisme inhérent et se força à écouter.
Finalement elle avait plutôt raison, il avait combattu le crime, il en avait été capable et la ville avait besoin de ça. Mais, Lulla ne voulait pas le pousser à renfiler un costume et à se laisser aller à cette animalité sourde, cette colère déchaînée. Et petit à petit, l'idée faisant son chemin, Jean-Paul finit par se convaincre qu'il pouvait aider à combattre le crime à la mesure de ses moyens : enquêtes, indices, preuves. Un travail de flic, ou de détective privé que le geek qu'il était redevenu pouvait accomplir pour peu qu'il soit un peu courageux. Et avec sa belle qui risquait sa vie tous les jours, comment pouvait-il ne pas agir ?
Un jour il avait subtilisé un des révolver de Lulla, s'il devait enquêter autant se protéger un minimum. Surtout qu'il n'avait aucune idée de comment procéder et n'avait jamais tiré au pistolet. Pire, il était peu courageux et sûr de lui. Adieu la force d'Azrael et affronter des cohortes d'ennemi seul. Maintenant, un seul loubard lui faisait peur.
Le jeune homme décida donc de se rendre au My Alibi. En fouillant dans le carnet de Lulla, il avait trouvé plusieurs notes concernant ce bar miteux et mal famé. Armé de son six coups, même pas chargé, et d'un calepin pour noter ses indices il fila vers le bar.
Il faisait tâche. Les flics en "civils" faisaient souvent tâche, mais les geeks-lâches voulant se la jouer flics l'étaient encore plus. Aller au My Alibi, avec une espèce de jean pour le côté cool, de t-shirt vert et une vieille veste de costard avec épaulettes et "pétass" aux coudes tout droit sorti d'un vieux film policier des années 80.
Par une chance exceptionnelle, Valley réussit à rentrer dans le bar. Le vigile l'avait sans doute laissé entrer pour qu'il se fasse asticoter et que ça mette de l'ambiance. Paul se dirigea donc vers le comptoir, agissant de manière totalement hors-sujet. Sa nervosité lui faisait adopter des gestes bizarres. Il avait tellement peur de ce repaire de loubards, qu'il essayait de se forcer à être cool, et stress+cool ne faisait jamais bon ménage. le voilà qu'il avançait donc, les mains dans les poches de sa veste hochant et secouant la tête au rythme de ces pas, et essayant de sourire de manière ironique à tout le monde.
Il arriva au comptoir et demanda à la créature de rêve derrière :
" Alors, on est au My Alibi ? J'ai quelques billets à distribuer, si tu vois ce que je veux dire !" appuyant le tout d'un clin d'oeil lourdeau et d'un sourire bright.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mar 18 Sep - 13:39
- LA VENUE DU TORTIONNAIRE -
Le parrain de Gotham avait entendu parler d'un nouvel endroit racheté et innové par une personne inconnue des services. De plus, cet endroit est un coin stratégique pour la distribution de la nouvelle drogue populaire sur le marché le Red Dust. Depuis sa libération, le masque n'a pas eut l'occasion de passer du bon temps avec de l'alcool et des femmes. C'est alors que suivi de très près par son garde rapproché de gangster, sa limousine noire sillonne les rues malfamées de Gotham-city direction, My Alibi Bar.
À son arrivée Black Mask descend de sa voiture habillée d'un manteau noir, un costume italien à rayure gris, une paire de gants noirs et de son masque sans visage en bois d'ébène. Le célèbre gangster ordonne à une partie de ses hommes de rester dehors et surveillez-les environs discrètement si jamais une source d'ennui risque d'arriver pour gâcher la fête et l'autre de la suivre à l'intérieur. En entrant dans le bar, il y avait de la musique typiquement gonflante pour les oreilles du masque habitué à l'ambiance distinguée, mais le plus étonnant à l'intérieur, c'est qu'il y avait la plupart des malfrats de la ville. La seule personne qu'il reconnaît c'est bien entendu Carmine Falcone. Plutôt étonnant pour ce vieux mafioso qui ne sortait plus. Un endroit parfait, pour faire affaire.
Le parrain va s'asseoir au coin d'une table avec un canapé le plus discret. Il s'avachit sur le banc et attend la jeune serveuse qui vient prendre sa commande.
Que voulez-vous ?
Le masque lui dit de s'approcher et lui met un billet de 100$ dans la poche.
- Allé me chercher le patron des lieux. Dite-lui que c'est un client très intéressé.
La jeune serveuse s'empresse d'aller chercher la patronne, mais ce que Black Mask ne savait pas c'est qu'il allait recevoir de la visite....
(Condition: Black Mask attends à sa table son invité surprise)
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mar 18 Sep - 19:44
Le New My Alibi débordait de monde, ce soir-là. La rénovation du bar par son nouveau propriétaire en faisait un endroit à redécouvrir. Oswald n'y avait que très rarement mis les pieds. En effet, son Lounge était le seul restaurant-bar qu'il se plaisait à fréquenter, car en plus de pouvoir y consommer des mets et de l'alcool raffiné, tout cela lui rapportait de l'argent vu qu'il en était le propriétaire. "Etait", le mot adéquate, aujourd'hui il n'y avait plus d'Iceberg Lounge. Le pub mondialement connu avait été détruit par cet enfoiré de Shreck, lorsqu'il avait envoyé ses troupes dans le musée pour capturer le Pingouin. Ce fumier lui avait tant pris, quand il y repensait, Cobblepot se demandait qui lui avait fait le plus mal entre Shreck et Freeze, mais évidemment, la réponse était l'homme de glace qui lui avait pris sa femme. Mais Chesterfield avait partiellement eu l'occasion de se venger sur Victor en le torturant pendant des mois dans les sous-sols de son musée.
Black Mask arriva dans le bar, cherchant à ne pas trop attirer l'attention. C'était plutôt étrange de la part du parrain de la pègre, mais quand on cherche à faire affaire, autant ne pas attirer les oreilles indiscrète. Le Pingouin, dissimulé de l'autre côté du My Alibi, ne quitta pas sa proie du regard, son énorme monocle luisant dans l'ombre. Avec ses nouvelles capacités, la petite créature n'avait aucun mal à se tenir dans l'ombre pour espionner les conversations. C'était ainsi qu'il avait pu apprendre que Black Mask se rendrait au My Alibi pour chercher à faire affaire avec le patron. Il avait aussi pu voir le nombre de gardes du corps qui accompagnaient le chef de la pègre, à l'extérieur comme à l'intérieur.
Il vit le masqué s'adresser à une servante en lui glissant un joli billet dans la poche. Il n'était pas compliqué à comprendre qu'il lui demandait d'aller chercher son patron. Malheureusement pour elle, Cobblepot n'avait aucun intérêt à ce qu'elle le prévienne car celui-ci risquait de le déranger lorsqu'il parlerait à Black Mask. Aussi, quand elle prit l'escalier pour se rendre vers le bureau de son patron, Oswald surgit. Avec la poignée de son parapluie, il agrippa le cou de la malheureuse pour l'empêcher de crier et l'attira vers lui, la mettant à terre. Il pencha son immonde visage vers elle et, la saluant de son chapeau, lui dit :
Rien de personnel.
Puis il plongea la pointe de son parapluie dans sa gorge, provocant un immonde gargouillement. Il traîna ensuite le corps vers le dessous des escaliers, nettoya un peu le sang d'un mouchoir de soie, puis se dirigea vers le bar, prenant un plateau plein de boissons au passage. Très discrètement, il se faufila entre les tables, la plupart des gens pensaient qu'il était un petit garçon bien fringué. Heureusement que Black Mask s'était installé un peu à part, Cobblepot pourrait agir sans crainte d'attirer tous les regards. Lorsqu'il arriva devant les gardes qui faisaient barrage, Oswald tendit son plateau pour prétendre être serveur et baissa la tête pour cacher son visage avec son chapeau. Evidemment, on l'arrêta, car Sionis n'avait rien commandé à boire
C'est offert par la maison!
Sur ces mots, le Pingouin lança le plateau pleins de boissons sur le garde puis, rapide comme l'éclair, il projeta son pied dans le genou du second, le déboîtant (petit comme il était, il était pile à la bonne hauteur pour une telle attaque). Sans attendre, il pointa son parapluie vers le visage de Roman, dissuadant tout ceux qui pointaient son arme vers lui de tirer. On les voyait cependant afficher un air perplexe, il n'était pas banal de menacer quelqu'un avec un parapluie et un seul criminel dans Gotham avait cette manie. Pourtant, Oswald Chesterfield Cobblepot, alias le Pingouin, avait été laissé pour mort et même si ce petit monstre en avait le même style vestimentaire, Oswald, lui, était un être humain et non pas une sorte de mutant à six doigts et à la bouche de requin. La voix de la créature s'éleva, prouvant que la chose était vraiment inhumaine. Résonnante, comme si plusieurs personnes parlaient en parfaite harmonie, on aurait dit celle d'un diablotin.
Pas un geste! Sinon je fume Gueule de Bois!
Puis, il tourna son visage monstrueux vers le parrain, élargissant son immonde sourire naturel, et lui parla amicalement.
Cela faisait longtemps, Black. Dis à tes hommes de baisser leurs armes, je viens en ami. Et puis, même si on a eu quelques différents par le passé, tu sais qu'aujourd'hui je ne te mets plus de bâtons dans les roues.
[hrp]Voilà, si ya un problème n'hésite pas et j'éditerai^^ N'oublie pas, tu ne peux pas reconnaître directement le Pingouin (mais à la fin de mon post, tu peux deviner son identité^^)[/hrp]
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mar 18 Sep - 19:48
" Alors, on est au My Alibi ? J'ai quelques billets à distribuer, si tu vois ce que je veux dire !" " Ah la bonne heure l'amie , tu paye ta tournée ?"
Sa faisait bien une demie-heure que je poirrottais accoudée au bar avec le gosier desséché. Qu'est ce que je faisais la ? j'étais sur une grosse affaire , une histoire de drogue mais plus forte que la marchandise habituel , un truc qui s’appelait Red Dust . Grace a certains de mes indics , j’avais appris que sa tournait beaucoup dans les bars en ce moment donc ni une ni deux , j'avais enfiler un vieux jeans abîmer , un T-Shirt avec marquer "No Futur" et une vieille paire de chaussure et j'avais passer les trois derniers jours a parcourir les bars du coin . Résultat , trois jours de perdue ... Mais voila que ce soir , le "My Alibi Bar " ce repaire de gangster et autres criminel en tout genre rouvrait . C’était mon jour de chance ...
Aprés une entrée plutôt sobre je me suis mis au comptoir et j'ai attendue , attendue et attendue que les personnes arrivent .Tout d'abord , il y a eu Mr Falcone et son gang de ritals , suivie par un espèce de gang de gros bras dont l'un s’était approchée d'une bien jolie personne , survint encore après un couple Punk , puis un homme avec un long manteau noir s’engouffra dans le My Alibi .Mais revenons a nos moutons .
"Vous avez entendue , le mec a cote de moi paye sa tournée !!
[Hrp : Post pas génial désoler ]
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mar 18 Sep - 21:09
C'est alors que la patronne du My Aliby se pointa. Une espèce de punk qui se croyait surement sur les sept mers au vu de son attirail. Gotham avait tellement d'excentriques que cela en devenait grotesque. Il s'apprêta a dire quelque chose, observa ses hommes et un couple qui semblait les fixer depuis le comptoir. Tout le monde connaissait Carmine Falcone, ça y'avait aucun problème. Au moins, elle savait parler Italien, et suite à cela, Falcone s'offrit un petit cigare, qu'un homme de main alluma pour lui. Il prit une grande inspiration avant de relâcher la fumée. Un véritable havane, importé de Cuba, idéal pour les occasions.
- "Buena Sera à vous aussi Signorina. Vous êtes surement la propriétaire, et non un serveur venu à moi. Cela montre votre courage, dans certains établissements, les propriétaires s'enferment dans leur bureau pour ne pas payer ce qu'ils me doivent."
Dit il en prenant une grande inspiration. La jeune femme était certes très belle, mais pas du tout au gout de Carmine Falcone. Pour lui, une vraie femme c'était une italienne, qui avait le sang chaud et pur des champs d'Italie et la douceur familiale typique romaine.
- "Vous avez fait du bon travail ici-même. Restaurer cette ancienne salle où de nombreux criminels se réunissaient, c'est un exploit, et j'aime les gens qui ont de l'ambition. Pour moi, cela ne fait aucun doute, votre établissement aura le succès qu'il mérite."
Dit il nonchalamment. Si Falcone venait dans un taudis pareil, de grands pontes de la Mafia feraient surement dans le futur ... Mais c'est alors que des invités méprisables s'introduisirent ici. Cobblepot et Black Mask, deux rivaux, deux pourritures, deux saloperies ... Carmine ne les aimait absolument pas, et les voir se battre ne pouvait que ravir son coeur. Il gardait profil bas, attendant de voir qui allait embrocher l'autre. Et sa vieillesse, sa sagesse lui disait d'écouter et de voir, plutôt que d'aller à une mort stupide. Il plissa les yeux et dit tout bas à la jeune femme. Ses hommes de main, observaient le petit jeu des deux Arkhamiens.
- "Ce type de clientèle risque de détruire et d'humilier votre maison, Signorina. J'espère que vous savez quoi faire dans pareil moment."
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Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue
Stella M. Black
Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mer 19 Sep - 3:41
Stella resta partiellement sourde aux paroles de Jean-Paul et extrêmement ignorantes de la « convocation » du masque noir. Préférant se consacrer sur l’italien en face d’elle, elle savait très bien ce que pensait un homme tel que Carmine Falcone d’une femme comme elle : belle et totalement effrontée, à la limite du grotesque. Mais elle s’en fichait. Après tout, s’était-elle qui dirigeait le fonctionnement de ce tripot. Après avoir porté à ses lèvres rugueuses un excellent cigare, il la complimenta toutefois sur son courage pour défier la mauvaise clientèle. Compliment sincère ou hypocrite ? Malgré cette question, discuter avec ce grand homme était une réel délice.
« Je suis toujours à l’écoute des désirs de tous » répondit sur une défensive sereine la sombre étoile dans un sourire et un souffle de fumée. « Je ne vous dois rien, et j’espère ne pas avoir le moindre souci avec vous Signor Falcone ; je suis une personne très fiable. Pas italienne de pure-souche mais fiable quand même ! » ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Puis, il continua d’abreuver la jeune femme de belles paroles (en l’air ?) en évoquant la renaissance de ce lieu de décadence. De l’ambition ? Pour sûr, Miss Black en avait nom d’un chien !
« Votre discours me fait énormément plaisir… »
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un écho d’esclandre parvint à ses oreilles. Aux aguets, ses yeux s’affolèrent l’espace d’une seconde pour analyser la situation. Elle lui fit même volteface en se penchant près de Falcone, les sourcils froncés et le cigare serré entre ses dents. Un petit homme à la face immonde venait de provoquer un homme tout vêtu de noir. Avachi sur le divan et entouré de gardes du corps, elle devina tout de suite que ce dernier était Black Mask, le nouveau visage de la mafia Gothamienne. Que d’invités de marques ! Las soirée allait être longue, et très enrichissante. Sans réellement savoir pourquoi son regard vert émeraude détailla le masque en bois du criminel, puis le personnage de petite taille le défiant. Le Pinguin, elle le devina sans hésitation mais le trouva… changé ! Et puis merde, tout le monde le croyait mort ! Déjà qu’elle n’aimait pas la volaille, mais vu la gueule qu’il se payait aujourd’hui, elle n’éprouva que du dégout à sa vue.
« Ce type de clientèle risque de détruire et d'humilier votre maison, Signorina. » lui fit remarquer le vieux lion italien. « J'espère que vous savez quoi faire dans pareil moment. »
Du pallier en hauteur de la salle, Otto se prépara à intervenir pour séparer les deux hommes, mais d’un geste ferme de la main aux sous-entendu militaire, sa patronne le stoppa dans son élan mais lui jeta un regard dont elle seule avait le secret. Il valait mieux surveiller, sans pour autant intervenir dans leurs affaires ; elle ne voulait pas d’un carnage dès le premier jour du New My Alibi. Si ils voulaient se donner en spectacle, libre à eux, mais aucune tragédie ne serai tolérée au risque de se prendre la porte. Elle prit une la parole d’un ton sec, en plongeant ses yeux dans ceux du cinquantenaire.
« Ne vous inquiétez pas Signore, tant qu’il n’y a pas de remparts à mes affaires et à leurs magouilles, tout marchera droit ici. »
Cette expression montrait à nouveau le soldat bourru qui était en elle, ainsi que son sérieux. Décidemment, son grand-père avait eu une influence colossale sur elle au niveau du comportement.
« Je vous ramène quelque chose à boire ? » lui demanda-t-elle en tournant les talons.
Suite à sa réponse (positive ou non), elle le salua une nouvelle fois d’un sourire et remis son képi. La jeune femme serpenta sensuellement entre les corps de ses clients jusqu’au bar, où deux hommes discutaient au comptoir, un brun et un blond. C’était ce dernier qui avait proposé sa tournée, et l’américano-italienne avait retenu ce point. En revanche, leur style vestimentaire diamétralement opposé était drôle à voir. Le brun, crâne rasé et dégaine punk semblait bien plus à l’aise que le blondinet sapé façon « vide grenier ». C’était le genre de gars bien trop coincé pour être ici malgré sa belle gueule. Il semblait être un peu alcoolisé, et tentait de se donner une image de dur dans des gestes maladroits et brusques, surement pour ne pas trop passer pour un cas à part dans cet endroit clairement pas fait pour lui. Qu'es-ce qu'il pouvait bien faire là ? L’incendiaire créature prit place à côté de Valley en écrasant son cigare au passage sur le col et passa lascivement un bras autour de son cou avant de lui adresser un sourire enjôleur. Elle en profita même pour étendre ses jambes galbées sur ses cuisses, en le fixant dans le blanc des yeux. Séduire un homme totalement hors-circuit était son jeu favori.
« On paye une tournée à la patronne aussi mon chou ? » murmura dans un soupir nonchalant la femme-fatale à son oreille.
Dernière édition par Stella M. Black le Jeu 20 Sep - 1:13, édité 1 fois
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Baseball
Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mer 19 Sep - 14:56
Luttant contre ses instincts les plus profonds, Baseball resta conforteblement assis lorsqu'il entendit parler de tournée. Il tenait à rester là tranquillement à observer les événements, il se sentait comme s'il visitait un aquarium peuplé de poissons exotiques, l'envie de taper sur la vitre le démangeait mais il savait que ce n'était généralement pas une bonne idée. A côté de lui Heather buvait consciensieusement sa bière en silence. La sienne était déjà descendue de moitié, il frainait donc l'allure, peu désireux de les enchaîner, il était au travail après tout. Récemment il avait lu une enquête qui expliquait aux lecteurs que plus les verres s'évasaient vers le fond, plus on avait tendance à être saôul rapidement. En effet, le reflexe humain naturel poussait les buveurs à ralentir arrivés à la moitié du verre, puisque les verres étaient plus étroits vers le bas, lorsqu'on arrivait visuellement à la moitié, on avait pourtant bu bien plus d'un demi verre. C'était un point de vue intéressant qu'il s'apprêtait à partager avec la jeune femme qui l'accompagnait mais il vit que son attention avait été retenue par quelque chose.
Heather regardait un coin du bar où deux hommes semblaient se quereller vivement. L'atmosphère de joyeuse débauche avait effectivement subi un changement léger mais inquiétant. La tension était évidente, comme si l'orage se préparait, Baseball espérait qu'il n'éclate pas trop tôt, il avait besoin d'informations, le plus possible, avant de quitter les lieux. La dernière fois qu'il avait visité un bar, lui et ses compagnons n'en avaient laissé que des ruines fumantes, pas question de reproduire le même schéma cette fois ci. Apparemment l'altercation avait lieu entre un petit homme fort laid et un autre dont il ne pouvait distinguer le visage qu'il tenait dans l'ombre. Il garda longtemps un oeil sur cette agitation avant de reporter son attention vers le bar.
La patronne était un genre de reine des pirates post-apocalyptique, avec le bandeau sur l'oeil et la casquette de l'armée Russe pour faire bonne mesure elle semblait taquiner un jeune gars vêtu d'un costume ringard. Ce type n'avait rien à faire là, dingue qu'on l'ait laissé entrer, on aurait dit qu'il avait confondu le My Alibi avec une cafeteria proposant des réductions pour les V.R.P. C'était drôle quelque part, mais ça pouvait aussi mal tourner à l'occasion. La patronne, Madame Stella un truc comme ça, sans doute un mix d'Un Tramway Nommé Désir et de l'Opéra de Quat'Sous, était très démonstrative envers ce pauvre gars qui ne savait pas où se mettre.
-Elle est pas mal, lança Heather entre deux gorgées de Guinness, mais vulgaire non ? Ce gars va avoir des problèmes. -Ca c'est sûr. fit Baseball sans qu'elle ne sache à quelle question il répondait. Je sais pas combien de temps ça va prendre mais à mon avis il va y avoir... -De l'orage hein ! Elle posa son verre sur la table, il était vide, cette fille avait beau faire près de deux têtes de moins que lui, elle avait une sacré descente. Machinalement, Baseball tendit la main vers le pied de la table. Au cas où.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mer 19 Sep - 15:52
« Je sais pas vous, mais j'en connais un qui va se faire rembarrer » « C'est déjà le cas, regarde » « …................Idiot »
Hicks était indécis, comme souvent, et c'est ce qui lui portait préjudice en général. Pas qu'il était idiot mais niveau sociabilité, on avait vu mieux, si vous voyez où on voulait en venir. La plupart des membres de Deadlight, dont Florès, ne pouvaient s’empêcher, au vue du joyeux spectacle, d 'étirer un sourire qui ne pouvait que s'élargir, quand ils ne pouffaient pas de rire. Seuls Silberman, au comptoir et Ibanez semblaient rester de marbre face à ce qui semblait être un spectacle pitoyable. Cameron ne pu s’empêcher d'en rajouter une couche lorsqu'il dut cacher son visage entre ses mains, complétement hilare. Quant à Hicks de son coté, on ne pouvait pas dire qu'il rattrapait le coup vu qu'il s'était fait saucer de manière très épicée......Étrange métaphore, vous en conviendrez, mais se faire mettre avec une telle puissance par une macaroni, ca ne pouvait que laisser un étrange sentiment de frustration que le soldat déchargea en traitant Cameron de connard de chicano lorsqu'il aperçu que ce dernier était littéralement explosé de rire au vue de la scène. Après tout, qui ne le serait pas ? Seulement, ce que la jeune femme ne savait pas, c'est que le jeune capitaine, malgré ses airs hésitants, pouvait passer du calme absolu à l'envie frénétique de cogner et massacrer tout ce qui pouvait avoir trait à une humiliation mal placée ou une balle là où il ne fallait pas. Ce dernier était resté à distance, et Frost malgré un leger sourire encore présent, se demandait pourquoi Hicks restait prostré sans bouger après que la jeune femme, qui était la propriétaire du bar, s'était dirigé par un groupe.......Nom d'un spaghetti, c'était le cas de le dire, les macaronis étaient vraiment de sortie ce soir. « Hé.....Y'a le vieux Falcone qui est là aussi. » « Oh merde, et Hicks est en train de fulminer. » « J'espère qu'il va pas faire ce que je pense. » « Hé hooo, les mecs. Rangez vos dards et vos flingues. Pas question de d'ouvrir le feu ici. » « Mais Hicks..... » « Pas question.....Si il fait le con de façon totalement inassumée, on ne peut pas mettre l'équipe en danger....d'aileurs, regardez. »
La jeune femme venait de s'éloigner de Falcone, suivi de près par le regard extrêmement mauvais du jeune capitaine, dont la colère était maintenant palpable dans la pièce. Certains rires avaient fini de la pousser à bout alors que maintenant, il s'était mis à suivre à pas rapide la propriétaire du bar, limite si il n'était pas en train de la charger.....c'est ce qu'il fit, d'ailleurs, sous le regard éberlué de toute l'équipe, Silberman compris, qui n'avait pu empecher une expression de surprise parcourir son visage au moment prècis où le jeune capitaine bouscula la nana.
« Merde, le con. » « Que personne ne bouge de cette table..... » « Mais... » « …....................Restez où vous êtes......Le Colonel l'ordonne »
Effectivement, au bar, Marcus avait eu un geste rapide à l'encontre de son unité, un petit geste camouflé et discret, mais assez connu pour savoir que l'ordre était officiel. Pas question de se mettre tous en danger pour un idiot. Et puis....mine de rien, une petite raclée ne lui ferait pas de mal, sauf en cas de grosse surprise. Bien sur, les molosses du bar pourraient régler l'affaire, mais ils ne savaient pas que le jeune homme était armé.
« J'aime pas l'IMPOLITESSE »
Là, ca fût bien plus violent, lorsqu'il attrapa la jeune femme par la tête, empoignant bien d'une main l'intégralité du melon qui lui servait de crane, pour la balancer dans le décor avec énormément de force, ce qui eu pour effet de faire dégager 3 mecs de leur table, dont 2 qui étaient déjà dans un état très discutable, au vue d'une flaque étrange , jeune et odorante qui se trouvait à leur pied, il y'a encore quelques secondes. De con coté, Marcus était resté en observateur, et déçu du comportement de son soldat. Pauvre con, devait il se dire....se laisser bouffer par son orgueil, c'était une cause principale de la mort d'un soldat sur le champ de bataille. Le Colonel, bien que protecteur à la manière d'un berger avec ses brebis, avait décidé de ne pas intervenir, histoire que « Junior » médite prochainement sur ce qui allait lui tomber sur la gueule. Après ça, il aurait certainement besoin de vacances, le temps que ses os se ressoudent et que ses ecchymoses se résorbent, sans parler des blessures ouvertes.
Pauvre con.....
"Allez, lève toi....Le Beret vert que je suis va te faire bouffer tes manières, bambino"
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Jeu 20 Sep - 10:16
[ Messieurs, un peu de retenu s'il vous plait ! La bonne Stella nous invite à l'inauguration de son troquet et vous vous livrez à une démonstration de force. C'est pas très correct de se mettre à cramer son bar à peine ouvert surtout qu'il s'agit d'un des premiers RP d'une nouvelle membre ... Alors on va tâcher de rester raisonnable, une bagarre générale n'est pas interdite, mais que ça ne tourne pas en bain de sang. Merci aussi de tâcher de respecter les posts des autres au mieux.]
Jean-Paul blêmît légèrement lorsque la sculpturale créature parla de tournée générale. Il n'avait pas préu ça, ni même le fait qu'elle commence à le chauffer en le touchant de manière sensuelle. Le pauvre gars se mit à déglutir avec difficulté, et la présence du canon rangé dans son pantalon se fit plus forte. Jean-Paul, du moins celui là, avait un petit côté radin-chic, et il n'appréciait pas la perspective de devoir débourser ses dollars pour payer des canons à des gros balourds, comme le mec assis à la table derrière lui avait des airs ridicules de monsieur l'homme le plus fort du monde. Valley articula donc, avec un sourire qui se voulait charmeur :
"Ecoutez, je veux bien vous payer un verre à vous, et à moi aussi."
Il tapota sur le comptoir pour faire signe qu'on lui serve deux verres. Mais sa nervosité était telle -surtout que plus loin dans le bar, la situation semblait se tendre entre un petit groupe d'hommes dont il n'avait pas pu voir le visage- qu'il mit les pieds dans le plat jusqu'aux genoux, en demandant de manière totalement inadéquate:
" En fait, j'étais venu ici pour des informations. Votre bar est plutôt mal famé, et donc vous devez sans doute entendre des choses que j'aimerai bien entendre à mon tour."
C'était très insultant, en fait et pas malin pour le moindre sous. Mais dans sa chance de débutant, même s'il ne le comprit pas sur le coup, la querelle entre le groupe d'hommes sembla éclater en bagarre et un autre gars bouscula le français pour attraper directement la patronne du troquet et la molester.
Vestige de sa vie d'antan ? réflexe chevaleresque ? ou stupide ?
Paul prit la bouteille de martini et l'écrasa sur la tête du soldat, avant que son visage ne se décompose et qu'il n'entreprenne de fuir vers un dessous de table, non loin de celle où se trouvait le gros dur et sa rouquine de copine.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Dim 30 Sep - 10:36
Carmine Falcone observait l'endroit avec certains interets. A vrai dire, la seule chose qui l'intéressait, c'était l'envie farouche de sa propriétaire a en faire un lieu de villégiature ludique et passionnant en matière de courbes arrondies. Falcone était trop vieux pour ces jeux sexuels, mais il appréciait la beauté d'un corps de femme. Cette "patronne" avait du potentiel. Jadis, il l'aurait sans doute embauché pour revendre de la came ou gérer quelques affaires un peu louches. Mais le parrain était prudent, et l'expérience lui a apprit qu'il faut se méfier des gens un peu trop ambitieux dans la vie. Carmine observait les soldats, Cobblepot et Black Mask, d'un air courroucé, il se leva, et s'avançât parmi cette assemblée.
- "Cessez vos crétineries. Vous êtes dans un lieu de repos et de boissons. Pourquoi ne pas profiter de la vue de ces créatures et de cet hydromel que l'on nous sert en guise de boissons. Si vous avez un tant soit peu de classe, oubliez vos crétineries."
Il fixait pour cela, Black Mask et le Pingouin. Ces deux-là étaient trop familiers d'Arkham pour comprendre que Gotham pouvait être un havre de paix sans ces bêtes de foire. L'idée premièere de Falcone, aurait été d'arracher la tête de Sionis, son masque avec, avant de la mettre dans sa salle de trophée. Quant à Cobblepot, les oiseaux aussi doivent être empaillés.
- "J'offre une tournée générale, et que cela se calme."
Dit il en observant les soldats et les couples qui se mettaient au bar. En priant la Santa Madone que tout aille pour le mieux dans ce monde, ou du moins, cette ville de cinglés, rien que pour une nuit, une seule où Falcone pourrait oublier les problèmes que lui font voir tous ces cinglés. Mais le mieux, c'était de faire croire à la faiblesse de la personne, comme ça, les requins ne voyaient pas les coups faits dans le dos. Falcone devait paraitre comme affaibli, mais en secret, il oeuvrait déjà à la mort de tous les pontes auto-proclamés de Gotham. Bientôt, il reprendrait sa ville. Les hommes de main de Falcone restèrent près de lui, au cas où tout ça finirait surement mal. Et Milos, le garde du corps, avait déjà sa main, à l'intérieur de son veston, on ne sait jamais.
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Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue
Stella M. Black
Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Mer 10 Oct - 22:08
Le sourire de Stella redoubla de charme lorsqu’elle constata que ses avances faisaient effet. Elle aimait plaire et susciter le désir, c’était une certitude, en plus de mettre mal à l’aise les petits coincés dans son genre. Jean-Paul esquissa un sourire entre gêne et aisance et lui proposa un verre en tête-à-tête, proposition qui enchanta la femme-fatale. Il demanda avec nervosité dans un geste qu’on les serve, sous le regard amusé d’Alex. A l’aide de ses jambes, elle l’attira plus près de son visage et pris son menton entre ses mains.
" En fait, j'étais venu ici pour des informations. Votre bar est plutôt mal famé, et donc vous devez sans doute entendre des choses que j'aimerai bien entendre à mon tour."
La déclaration de l’ancien justicier laissa quelques secondes la maitresse des lieux totalement perplexe. Elle hésitait entre être simplement vexée ou ignorer sa remarque, mais préféra rester sur un terrain d’entente avec sa nouvelle proie.
« On en reparlera en privé mon chou » murmura t-elle à nouveau près de son oreille. « T’es pas très futé mais tu m’a l’air très appétissant… »
Alors même qu’elle allait commencer à frôler de ses lèvres tentatrices le cou du français, elle sentit une main puissante s’emparer de son crâne et tirer sa luxuriante chevelure. La maîtresse des lieux n’eut pas le temps de riposter et ne poussa pas même un cri.
« J’aime pas l’impolitesse » entendit-elle dans sa stupeur.
Elle croisa le regard ahuri de Valley et décolla de son corps pour atterrir comme une bombe à eau éclaté dans une flaque d’urine à l’odeur terrible. Dans sa chute, elle entraina même une table avec elle. Tout ce passa au ralentit dans son esprit. Du décollage jusqu’à l’attérissage. Si bien qu’elle croisa même le regard étonné de nombreux clients et son « agresseur ». C’était le mec de tout à l’heure qui l’avais abordé !
" Allez, lève toi....Le Beret vert que je suis va te faire bouffer tes manières, bambino ! "
Quelle force ! Mais surtout quel idiot. Dos à lui, la trentenaire était étalée de tout son long. Un béret vert hein ? Pour cacher un encéphale inexistant visiblement. Pendant quelques minutes, elle garda le silence, ses yeux verts se concentrant de haine et les poings serrés tremblants de rage. Elle ne fit même pas attention à Falcone qui tentai de calmer le jeu, mais il était trop tard, les dés étaient jettés… Lorsqu’elle entendit une bouteille se briser sur la tête de Hicks, elle pose son regard de vipère sur une bouteille à quelques centimètres de sa main et se leva doucement.
« Espèce de... BATARD !! »
Dans un hurlement de fureur, la colère qui grondait en elle éclata au visage du Capitaine dans un bruit de verre brisé avec une violence inouïe pour une femme. N’écoutant que son envie de cogner, elle profita de sa surprise pour lui donner un coup de pied dans les parties. Le début de la fin pour le soldat, qui allait sévèrement déguster. Countess observait le début des hostilités et voulu intervenir, mais Otto l’en empêcha en lui barrant la route. Il regardait lui aussi la bagarre, en fronçant les sourcils et jugeait qu’il n’avait que ce qu’il méritait. Les coups commencèrent à pleuvoir, un véritable déluge d’acharnement déferla sur le corps du jeune militaire. C’était un véritable lynchage, rapide et efficace. Son abdomen subissait de multiples coups de genoux et son dos des coups de poings lourds et bien placés.
« J’vais t’apprendre l’impolitesse sac à merde ! » rugis Stella entre deux coups « J’vais te faire bouffer ton putain de béret vert et faire chier ton orgueil par ton cul qui sers de garage à bites ! »
Dans sa frénésie, elle lui retint les poignets afin qu’il ne puisse plus se défendre et l’entraina jusqu’au bar pour lui marteler le visage contre le rebord du comptoir. Pour terminer, elle le relâcha négligemment et fit rebondir son nez sur le bar.
« N’ose plus jamais te frotter à une élève du Major Black espèce de sous-merde, retourne à l’école, tu ne mérite pas ton titre ! » dit-elle froidement.
En guise d’ultime provocation, elle cracha au visage de Hicks et tourna les talons, jettant un regard meurtrier à toute l’assemblée.
« Y’en a qui veulent la même chose ? Otto ! Fous-moi ce guignol dehors ! Et fouille tout le monde ! » hurla la femme-fatale à travers le My Alibi. « Confisque toutes les armes que tu peux trouver ! Exécution ! Et si y’en a à qui ça plait pas, je les invite à foutre le camp ! »
Le vigil s'exécuta en bon soldat, et commença à s'avancer vers le Capitaine sévèrement amoché, sous le regard courroucé de sa patronne.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Jeu 11 Oct - 17:45
Aie, ca, c'est qu'on pouvait appeler une raclée de premier ordre. Hicks avait toujours été d'une nature impulsive et bagarreuse quand ca le prenait. C'était un bon soldat, oui, mais il pouvait aussi devenir le dernier des cons et des idiots quand ca le prenait. Bête, jeunes et cons, nous l'avons tous été mais Hicks l'avait été doublement pour avoir osé s'attaquer à une femme formée au combat et surtout.....formé par Bob......Bob Black. Ouais, elle avait bien cité le Major Black, le seul et unique. Sur le coup, Marcus avait pensé à une hallucination, mais il avait bien observé la manière dont Dwayne s'était fait remettre en place. La gestuelle de mouvements....la violence des coups, et une maitrise indéfinissable, basé sur une technique de combat imprévisible. En fait, la technique était à peu près similaire à 85% ce qui suffisait amplement au vieux colonel pour acquerir la certitude qu'il avait bien une élève de Bob sous les yeux.
En fait, le vieux Colonel n'avait pas eu la chance de connaitre le vieux Major dont beaucoup parlaient mais beaucoup étaient venu à le hisser au rang de l'un des plus grands combattants que la Terre ait pu porter. Un type un peu frappé, mais tellement efficace qu'on disait que de nombreux régiments auraient voulu l'intégrer à son service. Foutaises, personne n’intégrait Bob.....c'était lui qui venait à vous et malgré son grade, ce type avait eu une telle expérience qu'il aurait pu finir Colonel ou même Général des forces armées. Mais de ce que Marcus connaissait de lui, c'était des rapports qu'on avait bien voulu laisser à porter, le genre d'infos pas vraiment secrets, avec une partie de son parcours, certaines de ses missions, et les nombreuses victoires qu'il avait eu à son actif. De par ce fait, c'était plus aisé d'admettre la défaite du capitaine Hicks qui pissait le sang, mais qui n'avait pas l'air gêné. Pourtant, ce guignol avait trouvé la force de se relever tout en se tenant à une table. La petite était vraiment en rogne après cela. Hicks ne l'avait pas menagée non plus, et elle en était venue à ordonner un désarmement total de toutes les personnes présentes ici....m'ouais, tant que le Colonel recuperait sa lame après, c'était pas le soucis...par contre, il était moins sur que ses soldats, à la table, acceptent l'ordre. Ces derniers avaient par ailleurs porté un regard au vieux soldat qui acquiesça pour le désarmement...pas question de faire plus d’esbroufe, ce qui n'était pas de l'avis de Hicks qui avait encore envie de remettre ca, au moment où le dénommé Otto s’apprêtait à la dégager. Il y'eut un cri de la part du beret vert qui se releva, utilisant ses dernières forces, surprenant le vigile par sa vitesse, mais quelque chose le stoppa net.
L'arme en metal avait fendue l'air à grande vitesse, tournoyant plusieurs fois sur elle-même avant de se planter contre un des piliers qui se trouvait à coté de la jeune femme et du soldat impétueux. Dans un bruit de bois fendu, l'arme s'était plantée bien droite et fièrement dans le décor, juste à coté du soldat, sous la surprise général des clients qui allaient certainement d'étonnement en étonnement. L'arme était de celle qu'on avait à l'armée, ces couteaux de combat effilés aux bords dentelés et stylisés, utilisable surtout dans les missions de survie.
Très peu avaient pu voir celui qui avait eu l'audace de faire cela, mais lorsque ce fût le cas, il y'eut certains murmures à l'encontre du lanceur, qui n'était autre que le vieux Colonel, apparemment exaspéré par ce qui se passait. Ce dernier avait encore le bras tendu et son regard incendiaire se portait sur le jeune homme à la chevelure blonde qui avait prétendu massacrer Stella Black. Détendant alors doucement son bras, le vieux combattant s’avança parmi les quelques clients en direction de Hicks. Un pas lourd, sans aucune hésitation, martelait lentement le sol du bar et plus il s'approchait, plus sa mine se transformait sous l'effet de la colère...C'était chose rare de voir Marcus Silberman en colère, mais lorsque cela arrivait, il valait mieux ne jamais discuter. Chaque pas en direction du jeune homme était un coup de gong annonçant l'heure de la rétribution pour l'audace dont il avait pu faire preuve et il n'était pas étonnant de voir le jeune capitaine pâlir lorsque son supérieur s’avança vers lui. Une fois bien en face, le regard sans faille de son supérieur se plongea dans celui de son subordonné qui aurait presque pu trembler.
"Veux tu mourir?" "Mais...ELLE" "Je t'ai demandé si tu voulais mourir. Réponds moi."
Le ton du vieux colonel avait presque paru dénué d'humanité lorsqu'il s'adressa au capitaine, ce dernier n'osant rien dire pour sa défense. Dans un sens, il n'avait clairement pas intérêt. "Tu n'a aucune chance face à elle." "............" "Rien à dire pour ta défense?" "........Colonel, je...." "SILENCE....... Maintenant, tu fais profil bas et tu te casses avant que je ne m'occupe personnellement de toi." "............." "Je m'occuperais de toi demain. Ce soir, je suis fatigué...."
Le vieux soldat extirpa alors son couteau du pilier dans lequel il était planté et le jeta sur le comptoir, cessant d'accorder son regard au soldat qui avait failli dans son devoir. Il se contenta juste de porter un regard au vigile et de terminer calmement.
"Il est à vous......Gardez le couteau"
Ainsi se finissait la soirée pour Dwayne, qui allait maintenant se faire éjecter du bar sans sommation. Sans dire un mot de plus, le vieux soldat retourna s'assoir au comptoir, sans accorder un seul regard à l'assemblée. Tout ce que Marcus voulait, ce soir, c'était boire son whisky tranquillement et sans être dérangé. Le bain de sang n'était pas nécessaire, et la bagarre non plus. Hicks avait chié de travers et avait risqué l'affrontement ouvert dans un élan de colère. De tels éléments dans une équipe, c'était la mort assuré en combat, même si on tenait le chien en laisse. Demain, il allait entendre parler du pays, soyez en sur. Après cette petite leçon d'humilité, Miss Black pourrait reprendre le contrôle de la situation, prendre les armes de qui elle voudrait, et enfin tout le monde pourrait à nouveau boire sans se plaindre.
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE] Dim 14 Oct - 11:22
Inconfortablement caché sous sa table, Jean-Paul ne voyait rien de ce qui se passait dans la salle, mais en revanche en entendait la plupart des tenants et aboutissants. C'était très violent, très grossier, on aurait presque dit la curée. Les insultes pleuvaient, les menaces aussi et un tonnerre de coups s'abattit sous peu sur les clients du bar. Une baston générale, avec des verres brisés, des queues de billards éclatées sur des têtes, des corps balancés sur les tables. Un véritable cliché sur fond de hard-rock. Le premier réflexe du français, fut de se demander dans quel pétrin il s'était encore fourré. Depuis l'incident dans les bas-fond de Wayne Enterprises, sa vie avait fondamentalement changée. Il se retrouvait prit dans un tumulte de questionnements, de sens de la vie, et d'actions irréfléchies destinées à se tester. Et ce soir, il se retrouvait sous la table d'un bar, là où il était venu chercher des réponses, à se cacher de peur de prendre des coups.
Il avait l'impression d'être dans un monde à part. Le sang battait ses tempes avec véhémence, son pouls s'accélérait, mais il avait l'impression que tout se passait au ralenti.
Il y a bien longtemps, au temps de la grandeur de Rome, les citoyens de la capitale du monde se retrouvaient régulièrement pour participer à des moments de communions fédérateurs. Toute Rome se retourvait dans les arènes pour admirer les combats de gladiateurs . La violence était acclamée, le sang vénéré, le meurtre porté aux nues. Les esclaves dans l'arène faisaient montre d'un courage exceptionnel face à la mort. Ils étaient des athlètes exceptionnels, et en eux, les pêchés de Rome, les problèmes des citoyens se trouvaient lavaient, ou du moins reléguées à de vulgaire banalités, très secondaires. La clameur gagnait la foule, l'excitation se répandait dans les gradins et la fureur se déversait dans le coeur des spectateurs pour en prendre pleinement possession. Lors de ces jeux, de ces combats, les romains ne réclamaient qu'une chose : du sang, de la violence, et du sang encore et encore. Et pour cela, ils étaient prêts à mettre de côté leurs morale, tout comme Cicéron l'avait écrit " je me cachais les yeux devant ce spectacle, mais mes oreilles continuaient à entendre." Sa morale lui interdisait de contempler la barbarie, mais il entendait toujours la clameur excitée de ses compatriotes et finalement il ouvrit les yeux, et en un seul coup d'oeil, il fût happé par l'excitation générale et sa morale fût vite oubliée pour jouir pleinement de la bataille. Et c'est ce même genre de soif du combat, de soif du sang, de goût pour la violence qui faisait palpiter le coeur de Jean-Paul.
Un corps s'écrasa sur son abris de fortune, faisant sursauter le couard. A quatre pattes et rapidement, il sortit de sa cachette et tel un courageux gladiateur, s'empara d'une queue de billard en faisant de larges moulinets et en poussant un cri de guerre terrifiant .... de négligence. Pour on ne sait-quelle-raison un simulacre de clame était revenu dans la salle. Peut être grâce au colonel Silberman. Ou à d'autres interventions. Toujours est-il que Jean-Paul se retrouvait comme un con en brandissant son arme, devant un parterre de loubards qui le regardait l'air perplexe. L'air de rien, il jeta son bout de bois, et épousseta sa veste avec nonchalance avant de se rediriger vers le bars, pour retrouver la patronne qu'il voulait interroger.
"Pardonnez ce petit accès de violence, mais je n'aime pas que l'on importune de jolies demoiselles."
Il attrapa un verre qui traînait encore miraculeusement sur le comptoir et but une gorgée de manière très James Bondesque.
" Où en étions nous ?"
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Sujet: Re: Inauguration du « New My Alibi Bar » [LIBRE]