Les minutes passaient avec une lenteur affligeante. Comme si l’univers, pour se foutre d’elle, ne déplaçait l’aiguille d’une seule seconde alors qu’en fait une minute venait de s’écouler. Enfin, c’était l’impression qu’elle avait. Il y avait un gratin impressionnant, et surtout un assemblage très hétéroclite dans cet appartement hors de prix. La question était pourquoi, pourquoi réunir toutes ces personnes, mais elle n’avait pas encore la réponse. Entre les justiciers, les officiels, les industriels, les mafieux, les tueurs à gage… et elle. Le témoin neutre, celle qui allait rapporter tout ce qui allait se passer. S’il se passait quelque chose.

Elle étouffa un baillement, toujours au bar, et but une gorgée de sa deuxième flûte de champagne de la soirée. Ses pieds lui faisaient mal, aussi s’était-elle hissée sur un tabouret, et jetait un regard blasé sur le spectacle des riches, des puissants, et des hors-la-loi qui se jouait devant elle. Même le petit couple avait l’air pathétique, encore plus chiant que dans une série télé. Elle espéra un peu de mouvement quand une autre fille était venue asticoter le Red Robin, mais l’affrontement était retombé comme un soufflé. Dommage, un crêpage de chignon aurait pu mettre un peu d’ambiance.

Elle remarqua pourtant que le nouveau procureur de Gotham était venu la retrouver au bar, ne lâchant pas son portable des yeux. Encore un de ces workhaolic, qui préfère twitter qu'il est à une soirée et prendre des photos de tout ce qui passe plutôt que de profiter de la fête. Pourtant, ce n'était qu'une première impression, car il se mit à parler, et en plus à elle. Elle se tourna donc vers le jeune homme et lui sourit alors qu'il débitait son petit discours.

Dites-moi... votre petit speech marche avec toutes les filles? Je ne sais même pas si vous avez vraiment lu le moindre de mes papiers, ou si vous venez juste de me googler mais j'apprécie l'effort... monsieur le procureur. Et au fait... vous n'avez même pas besoin de me promettre une interview exclusive pour m'offrir un verre. Surtout quand les boissons sont gratuites.

Elle lui lança un sourire amusé avant de commander un perrier au barman.

Alors monsieur Lindberg, que pensez-vous de notre bonne ville?

Mei Lin, au bras de l'acteur, souriait a la foule, la balayant du regard, afin que chacun se sente privilégier, pensant que la belle mannequin l'avait regarder.
Richard Parla brièvement a une journaliste, et galamment proposa a la jeune femme de poursuivre, signifiant ainsi a la journaliste, qu'elle n'était pas qu'une poupée comme les autres, mais son égale.
Souriante après cette habile manœuvre, elle accepta d'adresser elle aussi quelques mots.

-Richard est vraiment quelqu'un d'exceptionnel, et je suis enchantée de partager sa vie.

La clameur des fans couvrit la reste de ses paroles, et elle se contenta de sourire en inclinant légèrement la tête, prenant ainsi congé.

Tenant sa robe longue pourpre satiné dans sa main libre, elle gravit les marches au coté de l'acteur.
Mei confia longue cape aune jeune femme qui s'occupa de la rangée, dévoilant ainsi les rubans qui nouait sa robe dans son dos, laissant voir son dos nu jusqu'en bas de son dos.
Elle vérifia discrètement son imposant chignon de geisha sophistiqué dans l'imposant miroir, et vit que l'épingle a cheveux d'or blanc sertie d'une pierre pourpre était toujours a sa place.

Reprenant le bras de son partenaire, elle le suivit dans la pièce principale, saluant les autres VIP écologistes.

Julien Morgan était aux anges de s'être fait un allié potentiel du maire mais Julien aimait plus que tout au monde se faire désirer.
" Veuillez m'excuser monsieur le maire de remettre à plus tard cette conversation mais nous allons devoir donner le meilleur de nous-mêmes à la foule. "

Julien s'avança dans la foule en offrant son sourire ultra-brite à tous ceux qui le saluaient. Une voix familière se fit entendre près de Morgan. On lui parlait.
- Monsieur Morgan
Julien se retourna et salua ce Fei Long qu'il avait déjà vu au cours de circonstances extraordinaires.
- C’est une grande joie de vous rencontrer et un immense honneur de compter parmi vos invités. Mon vieil Oncle vous salut également et regrette sincèrement de ne pouvoir assister à votre cérémonie.
- Mais ce n'est rien. Passez le bonjour de ma part à votre oncle.
Julien Morgan avait fait de terribles efforts pour ne rien laisser transparaître. Miss Nazo le suivait toujours en attendant l'heure d'accomplir son travail.
- J’espère que vos affaires se portent bien. Moi de mon côté, j’ai eu un peu de mal à m’ôter des « griffes » de mes concurrents qui étaient très combatif.
- J'aimerais vous donner un dernier conseil en affaires. Un concurrent n'arrête le combat qu'à une seule condition. Il faut toucher le coeur monsieur Long. Souvenez-vous en.
Sur ces dernière paroles, la voix de Julien Morgan se fit plus sèche et plus dure qu'à l'habitude.
Il laissa finalement ce chinois pour monter au deuxième étage du penthouse.

Un balcon surplombait la salle principale d'où Morgan pouvait surplomber chacun des membres de cette plèbe.
Un micro avait été prévu pour son discours d'accueil. Julien Morgan prit son verre et le fit tinter pour se faire entendre.

Bonsoir mesdames, mesdemoiselles et messieurs. Je suis heureux de vous recevoir ce soir dans mon humble demeure. Merci d'être venus si nombreux.
On dit que des hommes riches tels que moi ne se soucient guère de la nature. Je ne serais pas aussi sûr à leur place. On ne peut que se préoccuper de l'écologie quand on connaît le terrible destin qui attends notre Terre si l'on ne fait rien. En effet depuis 1945, c'est 19% de la surface végétale de la Terre qui ont été brûlées à tout jamais.
Depuis déjà quelques années, Green World Corporation propose des solutions écologiques aux grands problèmes d'aujourd'hui. Le plus populaire de nos projet est le réseau Eco Park. Le but de ce projet est de refleurir et faire revenir la verdure là où elle a totalement disparu. Je sais que cette ville craint les plantes à cause d'une tristement célèbre criminelle mais il faut passer outre si l'on veut sauver la planète.
Je remercie tout particulièrement le maire et le PDG de l'entreprise qui m'ont fait l'honneur de venir.
J'espère que ce soir, vous déciderez de faire partie de l'aventure.

Julien se recula légèrement pour laisser la place au maire. Il chercha Miss Nazo du regard qui devait l'avoir suivi mais elle avait sûrement commencé à se mêler aux gens. Mais où était-elle ?

[A toi de faire un discours Maxou. Jade > Je te laisse de la marge de manoeuvre pour que Jade croise quelqu'un d'autre que Julien au cours de la soirée.]

Shreck suivait du coin de l'oeil les mouvements, plaisanta un peu avec Julien Morgan et l'accompagna jusqu'au balcon où il fit un petit discours de bienvenu. C'était un homme concis décidément. Le Maire, lui, avait un discours de politicien, les gens en auraient pour leur argent et même s'il détonnait avec son hôte, il le tiendrait du début à la fin, il n'était finalement là que pour cela, il n'allait pas bâcler son instant, le moment où l'on oublierait un temps Julien Morgan et où l'on ne penserait qu'à lui et l'œuvre qu'il léguait à Gotham City. Lorsqu'on lui laissa la place, le Maire la prit sans se faire prier.

-Je suis tout d'abord ravi de voir tant de visages souriant et de mains encombrées par des petits fours et des verres d'alcool, plaisanta le maire en prenant les devant de la foule. Je suis ici devant vous ce soir, en tant que Maire de Gotham City, industriel de cette ville, père de famille et enfin citoyen responsable des États-Unis d'Amérique et si je prend la peine de vous dire cela c'est parce que précisément ce qui nous réunis tous ici. Aujourd'hui est de notre responsabilité, notre responsabilité morale face à un problème d'envergure, un problème qui longtemps fut effectivement négligé par notre politique: l'écologie.

"Gotham City vit un tournant dans son existence, de ceux que l'on voit quelquefois se profiler après de profondes modifications dans l'esprit et l'Histoire elle-même. L'impensable produit, il nous faut désormais nous tourner sans nous laisser démoraliser vers des auspices meilleures, ne pas regarder le passé et soupirer vers ses erreurs pour ne plus nourrir que cynisme et amertume. Green World Corporation arrive dans notre ville a un moment on ne peut plus propice, celui qui voit émerger un avenir radieux teinté de vert. L'écologie, longuement écartée de nos préoccupations est aujourd'hui sur le devant de la scène. La Mairie de Gotham City s'est déjà employée à la faire surgir en plusieurs de ses activité, notons l'incorporation d'une charte écologique à New Gotham, la réinsertion de Pamela Isley en responsable des grands chantiers de la question à l'intérieur de ces murs et surtout la reconstruction qui suit son cours et qui voit notre ville se doter d'immeubles et d'habitations répondant à un cahier des charges écologique de premier ordre, des habitations conçues avec des bio-matériaux et des architectures adaptées aux grands enjeux énergétiques qui nous sont chers.

"La venue de Green World Corporation disais-je, est un encouragement, une invitation à poursuivre nos efforts! En commun, public comme privé pourront offrir un meilleur cadre de vie à toute la population de Gotham City et je félicite son Conseil d'Administration pour avoir choisit comme port d'attache notre belle ville qui ne pourra qu'obtenir une plus-value non négligeable dans son quotidien. Mais qu'est-ce qu'un effort s'il n'est pas accompagné? Cette grande question a une réponse très simple, tout effort ne vaut la peine d'être entreprit que si l'on sait qu'il sera soutenu et guidé. Pour cela, l'hôtel de Ville de Gotham a mis en place de nouveaux départements. Ceux-ci auront pour principale tâche d'améliorer les communications entre la ville et ses entreprise tout en créant entre elles une excellente synergie. En vous remerciant de votre attention et au nom du Conseil de la Ville de Gotham, je vous souhaite à tous et à toute de passer une bonne soirée.

Toujours souriant, le maire enleva ses demi-lunes et les rangea d'une main tandis que l'autre se saisissait de ses fiches. Il accorda quelques gestes de la main à des convives qu'il n'avait pas encore salué. Sitôt retourné dans la foule, il redonna les fiches à Thomas qui tapait du pied pour calmer la douleur de l'étreinte du cuir pas encore fait. Il les saisit maladroitement, manquant de les faire tomber et les fourra maladroitement dans la poche intérieur de son smoking, manquant d'arracher les couture intérieure. La foule était encore dense et était repartie à ses occupations. Thomas s'approcha alors de l'oreille de son supérieur.

-Voici monsieur Gates, architecte de talent, souffla-t-il en montrant discrètement une silhouette.

Shreck se dirigea vers l'individu comme si de rien n'était, avoir un architecte dans sa manche en une telle période pouvait s'avérer une bonne chose. Il tendit une main chaleureuse à l'individu lorsqu'il fut à portée.

-Maximilien Shreck, enchanté de faire votre connaissance monsieur, j'ai cru comprendre que vous étiez architecte. Je dois reconnaître qu'en une telle période il est toujours de bon ton de pouvoir compter des talents comme les vôtres dans nos rues.

Derrière lui, Thomas regarda à droite et à gauche, il y avait là quelques jolies filles qu'il aurait aimé approché, mais avec quelqu'un d'aussi rigide que son supérieur en matière de rapport Homme/femme, à se demander comment il avait pu avoir un enfant, c'était comme de vouloir caresser un piranha, on ne savait pas combien ce serait douloureux sur l'instant.

Dites-moi... votre petit speech marche avec toutes les filles? Je ne sais même pas si vous avez vraiment lu le moindre de mes papiers, ou si vous venez juste de me googler mais j'apprécie l'effort... monsieur le procureur. Et au fait... vous n'avez même pas besoin de me promettre une interview exclusive pour m'offrir un verre. Surtout quand les boissons sont gratuites. 

Le procureur se mit à sourire devant Théodora et ne savait pas ce qu'il lui arrivait. Il tremblait et ne se sentait pas très bien, il était amoureux. Ce ne lui était plus arrivé depuis la dernière fois quand il avait rencontré une jeune étudiante en France. Cette jeune femme avait bien raison, les choses qu'avait dites le procureur n'était pas très intelligentes. Théodora ne l'avait pas repoussé et était resté assez sympathique après tout. Elle lui fit un sourire amusé puis commanda du perrier au barman.

Alors monsieur Lindenberg, que pensez-vous de notre bonne ville?

Cette question amusait beaucoup le procureur, une question si simple et compliquée à la fois. Arthur devait répondre il y a de cela quelque jours à un questionnaire de Bien le Bonjour Gotham. Il renvoya le questionnaire vide quelques jours plus tard, il avait beaucoup de travail et n'avait pas que ça à faire. Pour revenir à la question de la jeune journaliste, Gotham City était une ville très importante pour Arthur. Il était né dans cette ville.

- Gotham City, parlez à un étranger et la première chose qu'il vous dira concernera sa criminalité. Les justiciers, les super criminels et autre psychopathes fous qui vivent dans notre ville. Moi, quand je pense à Gotham City la ville de mon enfance. Je pense à tout ces gens qui souffrent de la criminalité et à tout ceux qui en profitent. La première chose en quoi je pense, c'est à tout ces individus qui essayent de combattre la criminalité comme la juge Van Dorn, le commissaire Gordon et le Maire actuel qui à crée New Gotham City à la place d'Arkham City. Je vais vous répondre à votre question mademoiselle Wesson, je pense que Gotham City à énormément de chances de vaincre la criminalité de notre ville. Maintenant que je suis de retour à Gotham City, je ferais tout mon possible pour combattre les criminels de la ville jusqu'à ma mort.

Le procureur prit son perrier et but une ou deux gorgées. Il fit un sourire à Theodora et regarda le balcon surélevé. Monsieur Morgan allait faire un discours puis le Maire n'allait sans doute pas louper l'occasion de se faire un peu de pub pour les prochaines élections après toutes les choses qu'il avait fait.

-Mademoiselle Wesson remettons notre interview à plus tard et écoutons plutôt les discours de l’organisateur de la soirée et de notre cher Maire.

Le procureur écouta les deux discours des plus intéressant, mais en réalité il n'avait pas écouté leurs monologues. Il regardait la jeune journaliste faire son travail, il l'aimait mais elle sûrement pas. Arthur a de l'espoir et tout était possible pour lui. La séduire sera une tâche des plus ardues mais le procureur prendra un plaisir intense à le faire. Dès les discours terminés, une musique se mit en route. Puis le procureur se retira de son siège et alla devant Theodore Wesson et lui tendit la mains.



-Mademoiselle Wesson, m'accordez-vous cette danse ? Et le procureur termina par un sourire des plus charmeur avec des yeux d'anges qui regardaient la jeune femme.

[ Comme je suis le deuxième organisateur de la soirée, je demanderais à Tim et Bruce Wayne de conclure leurs discutions pour qu'on passe le plus vite possible à l'acte 2. Je sais que c'était au tour d'Etincelle de répondre mais ce ne doit pas être une seule et UNIQUE personne qui fait stopper le sujet qui concerne beaucoup de monde ( elle ne s'est pas connecté depuis le 8/09/2012 ). Dans le deuxième acte, on pourra danser et s'amuser ou faire affaires avec le trafiquant d'armes Julien Morgan. Plus de détails sur la demande de RP : https://gotham-city.actifforum.com/t4272-un-rp-de-rassemblement-au-penthouse-de-j-morgan ]

Le maire avait littéralement volé la vedette à Julien Morgan mais le français s'en fichait. Il incarnait l'image de la banalité du mal. Personne n'aurait deviné que cet homme chétif et souriant avait causé la mort de tous ses adversaires.
Julien avait préparé une salle de conférence pour les quelques clients qui voulaient lui acheter des armes. L'un de ses invités d'honneur était un général bolivien qui était arrivé avant tout le monde et s'était installé dans les salles privées du penthouse. Carlo Montes avait tenté un coup d'état contre les dirigeants actuels mais son échec avait permis au gouvernement de le mettre au placard. Ses contacts dans l'armée lui permettaient de détourner du matériel militaire pour le revendre à diverses personnes comme Julien Morgan.

Julien poussa une porte derrière lui et veilla à ce que personne ne le suive. Il entra dans la salle de conférence où certaines personnes étaient déjà arrivés dont le général Montes.
" Ne vous en faites pas. La réunion va bientôt commencer. "
Le logo de Green World était visible sur un immense écran et Julien Morgan avait préparé cet ordinateur hi-tech pour démontrer les avancées technologiques de l'entreprise qu'il allait bientôt contrôler.

Pendant ce temps, Arnold Jones surveillait la salle principale et attendit l'ordre de son patron pour aller chercher les deux dernier clients de Julien Morgan : Gino Marroni et Kagi

[Ceci est la fin de l'acte 1 de la réception. Je demanderais donc à ce que personne ne reposte sur ce sujet. Ce que vous n'avez pas fini dans l'acte 1 reprends dans l'acte 2 qui sera lancé demain.]