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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
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 Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]

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MessageSujet: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyDim 12 Aoû - 14:40

[HRP]Une courte introduction, mais qui plante le décors[/HRP]

Le secrétariat que Thomas Tellman gérait était une place bruyante où touches de clavier et discussions stériles entre dactylographes qui détonnait avec le bureau du Maire où régnait un silence sépulcrale, la pointe du stylo de son supérieur seule venait troubler l'immobilité de l'air et l'on entendait à peine les bruits de la ville grâce au nouveau double vitrage. L'air était agréable pour la saison, la climatisation faisait de son mieux pour ne pas perturber Maximilien Shreck qui n'aimait ni le bruit de cette dernière ni les trop grandes différences de température, pour des raisons d'économie certes, mais aussi parce qu'il s'accommodait mal de celle-ci. Rien que la semaine dernière il avait du reprendre à l'ordre une secrétaire qui avait trop froid dans son bureau et qui avait rallumé le chauffage, il lui avait sèchement répondu que leur bureau était à une température idéale pour faire une transition entre son bureau et le couloir et que si elle avait trop froid elle pouvait se rhabiller un peu plus, soulignant qu'ils étaient dans un établissement public et pas un bar populaire, la jeune femme avait porté plainte et les avocats de Shreck avait habillement retourné la situation pour lui coller des dommages et intérêts en retour, aujourd'hui la jeune femme était en train d'éplucher dans son appartement ridiculement petit des petites annonces pour un travail.

Shreck signa avec son habituelle nonchalance les documents que lui présentait Thomas. Son secrétaire leva les yeux vers l'horloge qui trônait au dessus de la porte d'entrée.

-Monsieur, fit-il en brisant le silence de la pièce.

-Mmh? répondit Shreck en continuant sa lecture du courrier.

-Votre rendez-vous de 9H30 va bientôt arriver, dois-je faire préparer la salle de réunion?

Le maire leva les yeux vers la pendule pour vérifier les dires de son subordonné, appliqua le tampon officiel de la mairie sur le document et signa.

-Oui, faites également préparer du café pour quatre personnes, continua-t-il en soufflant sur l'encre encore humide du tampon. Je ne veux en aucun cas être dérangé inutilement pendant cette réunion, les documents sont-ils prêts?

Thomas farfouilla un instant dans les documents qu'il avait sous le bras, en posa quatre sur le bureau et récupéra deux gros dossiers en souriant. Sans un regard pour son subordonné Maximilien tira vers lui l'un d'entre eux marqué "GCPD - REF BP/BA-2011" et l'autre "Palais de Justice - REF ADJ-2011", deux dossiers particulièrement importants et qui avaient nécessité de la part des nouveaux services financier et d'archive de gros efforts. Shreck les ouvrit pour en vérifier sommairement le contenu et soupira, la réunion serait longue sitôt qu'ils commenceraient à débattre sur les bugdets, il le sentait.

-Bien, conclut-il en refermant le tout.

Thomas était parti avec les documents dûment signés par le maire et donna ses dernières directives pour l'aménagement de la salle de réunion, plus formelle que le bureau du Maire, mais aussi beaucoup pus neutre, Shreck devait être diplomate dans un premier temps et éviter de se mettre d'avantage à dos des individus tels que Gordon. Le Maire prit alors son blazer et l'enfila calmement. Le plancher en bois craquelait agréablement sous ses pas tandis qu'il vérifiait, dans le miroir style baroque installé sur un mur dont la peinture avait été refaite en même temps que les rénovation, que son nœud papillon était parfaitement équilibré. Il passa une main dans ses cheveux et sourit un instant pour voir s'il ferait bonne impression. Impeccable.

Il claqua la porte de son bureau, souriant, ses gardes du corps se mirent en marche vers la salle de réunion où Thomas terminait avec deux assistantes de mettre en place les tables. Le café terminait de chauffer et les carafes d'eau étaient au frais, elles seraient sorties à l'arrivée des premiers invités. Le secrétaire de Shreck installa aux différentes places des résumés des dossiers qui pourraient être réclamés durant la séance, une assistante termina de déposer une petite composition florale pour "égayer" un peu cette réunion formelle, la température de la pièce était idéale et les lustres brillaient sous les coups de la lumière solaire qui traversait les larges fenêtres. Le plancher avait été parfaitement ciré pendant le week-end et le maire fut ravi de n'avoir à déplorer à première vue aucune négligence du personnel d'entretien.

La maire ne prit pas de siège, mais attendit un instant, regardant au travers d'une fenêtre pour voir l'immensité de la très active Gotham, il s'assiéra lorsqu'arrivera la première des personnes conviées à cette très importante réunion, réunion dont dépendrait pour beaucoup la suite de son mandat et l'avenir de Gotham City. La secrétaire qui serait chargée de tenir le compte-rendu de la réunion entra alors, son ordinateur portable sous le bras. Elle sourit comme une gourde en voyant le maire tourner son visage vers elle. Elle semblait attendre une quelconque réprimande.

-Qu'attendez-vous mademoiselle? demanda durement le maire, que je vous tire une chaise? Installez-vous sur la table qui a été préparée pour vous.

Et tandis qu'elle s'installait maladroitement, brisant le silence qui régnait, Shreck repartit à sa contemplation de la ville ensoleillée.
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Mary Marvel
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Vous à Gotham : Ancien James Gordon, toujours là pour vous servir :)
Mary Marvel
MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyJeu 16 Aoû - 16:57

[HRP : Tu a un don Shreck clown ]

L'inévitable rencontre allait enfin avoir lieu.
James Gordon ne l'avait jamais espérée, loin de là. Cela faisait six mois déjà que l'homme d'affaire milliardaire était devenu maire par la grâce des habitants de Gotham, mais surtout par celle de Finger et la sienne, renonçant à un mandat qui a failli lui coûter la vie.

Il ne s'était jamais vu depuis. L'un refusant poliment les invitations aux évènements publiques, l'autre envoyant son conseiller à sa place lors de consultations administratives. Gordon s'était principalement concentré sur la gestion du GCPD afin de justifier le chèque important qu'avait pour une fois reçu l'institution, dès le premier mois. Un chèque important vis à vis de ses précédents, mais qui faisait pâle figure face aux sommes monstrueuses versée dans le projet New Gotham City. Après tout, un homme issu du privé n'allait pas délaisser son premier business.

James ne savait pas si Shreck et le Conseil de la ville avait vraiment eu foi dans une expiation spontanée des criminels de Gotham. Cela faisait bien des années que lui n'en avait plus, mais il n'était pas devenu un geôlier ou un bourreau pour autant. Seulement, maintenant on lui ordonnait de l'être ; un palliatif contre un maux incurable, contre une justice inexistante...
Ce self-made-man pensait vraiment qu'il allait accepter docilement cette décision ?

James ne s'était jamais exprimé depuis lors, mais la guerre était maintenant déclarée et il devait sortir de son mutisme pour expliquer son opposition, et répondre enfin aux questions que tous se posaient. Il les avaient répétés ces réponses, en conférence de presse, sur les écrans, en interviews... et il espérait ne pas devoir les rabâcher à nouveau aujourd'hui.


James se gara dans le parking réservé et sortit avant même que l'on lui ouvre la porte. Il n'était ni assez vieux, ni assez assisté pour ces ridicules mises en scène. Il se dirigea droit vers le bâtiment qu'il connaissait trop bien, finalement il ne savait plus s'il regrettait ou non sa décision.
Quoi qu'ils se dise ou se passe, il n'attendait pas vraiment grand chose de Shreck. Ses beaux discours ne le feront jamais cédé quoi que se soit. Il voulait surtout connaître l'avis de ce nouveau Procureur. Voir s'il valait mieux que les obscurs raisons que pouvait bien avoir en tête Finger quand il l'a choisis. Espérons déjà qu'il soit plus actif que Foster, devenu invisible ces derniers mois, vraisemblablement lobotomisé par l'influence de Sharp.
Quant à la présence du Docteur Hurt, Gordon ne savait pas quoi en penser, bien que celui-ci ne lui inspirait aucun optimisme.

New Gotham City est à l'agonie ; quelles trouvailles allaient-ils bien pouvoir inventer pour redonner du baume au cœur des habitants ?...
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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyVen 17 Aoû - 13:13

Gotham City la ville de son enfance, Arthur Lindenberg repense souvent à son passé. Il n'avait aucun amis sauf un, Bruce Wayne. Il l'avait rencontré un jour au manoir Wayne car son père travaillait avec Thomas Wayne mais c'était du passé. La dernière fois qu'il avait vu Bruce, c'était à l'enterrement de Thomas et Martha Wayne. Une bien triste journée, le père d'Arthur était un ami de la famille Wayne. Les années ont passé mais Arthur apprit que Bruce était toujours à Gotham. Un jour, il devrait aller le voir.

Il était très occupé pour l'instant, son poste de procureur lui prenait beaucoup de temps. Il devait se tenir au courant de tout les événements qui se sont passés après son départ de Gotham. Aujourd'hui, il devait aller à une réunion à l'hôtel de ville. Arthur ne s'était pas très bien réveillé, toujours seul à compter les heure qui défilait sur le réveil. Il se leva et prit son petit déjeuner car une longue journée l’attendait. Dans l'après-midi, il prit sa voiture pour aller à la Mairie. C'était la première fois qu'il allait dans ce lieu. Il gara son Aston Martin DB5 dans le parking réservé. Il sortit de sa voiture et se dirigea vers la mairie.

Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] Images?q=tbn:ANd9GcSVg-peI2symmEjKnPaj-_1c3tyWpM5BOhPRFwTJ-wYc4JrFxPy

Il rentra dans le bâtiment et se dirigea vers une secrétaire pour lui demander dans quelle salle se passerait la réunion.

- Bonjour, je suis le nouveau procureur. Une réunion est organisée aujourd’hui avec le maire et d'autres personnes, savez-vous dans quelle salle elle se passe ?

La secrétaire lui indiqua ou se trouvait la réunion. Il suivit le chemin et arriva dans la salle. Il reconnut le Maire Shreck, un homme des plus intéressants, Arthur ne savait pas encore grand chose sur les chose qu'il a faite pour la ville. Le commissaire Gordon était aussi présent, cet homme avait combattu les criminels de Gotham depuis plusieurs années. Il serra la main à tous ceux qui étaient arrivés puis il s'assit et installa devant lui les fiches qu'il avait emmené. Il mit ses lunette de vue. Il était fin prêt à commençer la réunion.

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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyLun 20 Aoû - 14:00

Depuis quelques jours, le docteur Hurt délaissait un peu ses responsabilité officielles pour se consacrer à d'autres projets. Lui, qui d'ordinaire s'échinait au travail, ne comptait pas les heures et lisait le moindre document passant sur son bureau, se contentait en ce moment des synthèses. Il était en plein préparatif de festivités, et son esprit se laissait volontiers accaparer par cette oisiveté malsaine, mais comme toute sauterie surprise il fallait une couverture, la sienne étant depuis le début son statut d'administrateur du projet New Gotham City, aussi prenait il toujours un soin minutieux à assumer pleinement ses fonctions.

Maximilien Shreck, maire de la ville et homme d'affaire peur scrupuleux l'avait convié à une réunion au sommet, entre les différents pouvoir de la ville. Il avait reçu l'argument de la réunion ainsi que la liste des participants. Le maire, lui même, un jeune procureur et James Gordon. Ce serait là, la première rencontre entre le diable et le vieux commissaire. Ce dernier était un personnage attachant dans son côté pathétique. Une vieillerie, un objet du passé faisant tâche dans la modernité actuelle de Gotham, un vieux fou qui essayait de se battre avec épée et bouclier contre une armée de mercenaires surentraînés et disposant d'une artillerie lourde d'armes à feux, autant dire qu'il avait perdu avant même d'avoir commencé. Mais pire que tout, c'était qu'il se battait le coeur et l'esprit plein de ces idéaux de justice et de droiture. Même Batman n'avait pas l'arrogante stupidité d'affronter le Mal de Gotham avec des méthodes dictées par le Code pénal.
Le résultat logique étant celui qu'il est : Gordon était régulièrement prit en otage, battu, torturé, humilié, la princesse à sauver. C'était à se demander s'il n'était pas un boulet en définitive, pas méchant, voulant aider, mais dont la bêtise inhérente entravait les actes de ceux qui agissent avant de réfléchir.
Alors que le diable peaufinait les derniers cartons d'invitation à son ballet, et qu'il relisait une dernière fois le script il s'était demandé avec un humour de mauvais goût si lui aussi ne pouvait pas intégrer James Gordon dans son rôle de prédilection de l'éternel persécuté.
Après tout, tout le monde à Gotham avait tapé sur le commissaire à moustache, c'était presque aussi traditionnel que de déguster un Fish&Chips dès son arrivée à Londres.

Le docteur se fit donc conduire à l'hôtel de ville, amusé à la perspective de rencontrer tout se gratin en comité restreint et de discuter de l'avenir de Gotham.
Thomas Tellman vint l'accueillir, ils s'étaient rencontrés plusieurs fois et se connaissaient donc, professionnellement parlant.
Le diable entra donc dans la salle de réunion, de sa démarche coutumière d'homme à l'emploi du temps chargé mais sachant s'en accommoder. Il tendit une main énergique aux autres invités pour les saluer et glissa quelques remarques personnalisées et polies à chacun d'entre eux.

" Le tabac vous dérange-t-il messieurs ?"
demanda-t-il pour instaurer une ambiance plus détendue.
Quelque part l'époque où l'on pouvait fumer dans les bureaux lui manquait, et il était sûr qu'un simulacre d'homme comme James Gordon devait être aussi nostalgique de cette époque, fumeur invétéré qu'il était.
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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyLun 20 Aoû - 17:12

Tout le monde était arrivé et chacun avait prit un siège, la secrétaire de séance avait sorti son smartphone pour pianoter quelques absurdités stériles sur son "mur" comme elle le disait avec son gloussement creux. Le Maire avait alors tourné vers elle un regard qui signifiait de façon très simplifié "le travail ou la mort". La jeune femme quitta sans broncher son indispensable appareil social et posa ses mains sur son clavier d'ordinateur. Shreck s'éclaircit un peu la gorge, venait le temps des rituels administratifs, la longue litanie qu'il déblatérait dans la plupart de ses réunions et Conseil de la Ville. Thomas était en train de déposer les carafes d'eau fraîche sur la table avec un lot de verres. L'horloge sonna la demi.

-La fumée ne me dérange pas particulièrement Docteur, commença-t-il poliement. Bien, messieurs, je vous remercie de vous être donné la peine de vous déplacer pour cette réunion. Mademoiselle Anita Green sera la secrétaire de séance pendant la durée de notre réunion et vous aurez accès à son compte-rendu pour y établir les modifications que vous jugerez nécessaires, ce compte-rendu sera directement mis dans les archives de la Mairie et consultable naturellement. En tant qu'organisateur de cette réunion et représentant du Conseil de la Ville de Gotham, je me permet d'en prendre la présidence.

Shreck tira un dossier vers lui.

- Comme il vous l'a été annoncé, cette réunion a pour but d'établir le bilan des premières réformes sur la sécurité, la justice et la réinsertion criminelle, puis, nous aurons à débattre et à discuter de la balance financière des différents services que vous représentez. Je vous invite à prendre le livret récapitulatif qui vous a été fournit et qui se nomme "Bilan Activité Mairie", annonça-t-il en sortant ses demi-lunes. Messieurs comme vous le savez les efforts de la Mairie ont été grandement dirigés vers une nouvelle approche de la lutte contre la criminalité. D'un côté nous avons établit une politique sociale qui est là pour vaincre en amont la naissance du crime, rénovation de la ville, réhabilitation de zones urbaines et habitable, instauration de New Gotham City et son système de réinsertion, que le docteur Hurt représente ainsi que des règles plus fermes à l'encontre des criminels non repentants.

"Le Conseil de la Ville s'inquiète de l'actuelle communication entre nos différents services. La Mairie a actuellement établit un nouveau service à ce sujet, malheureusement encore en période de transition et qui n'est pas entièrement opérationnel, aussi avons-nous le devoir messieurs de nous coordonner dans nos actions et surtout dans nos différentes politiques. Conscient d'avoir pris des mesures exceptionnelles suite à des évènements terroristes le Conseil n'avait pas jugé préférable d'en référer auprès du Commissaire ni auprès de la direction des services de New Gotham City, espérant que vous comprendriez la nécessité de ne pas nous montrer faible auprès de la population, mais de présenter un pouvoir publique extrêmement réactif.

"Toutefois cette action est rapidement entrée en conflit avec une première réunion qui avait été planifiée entre nos différents services, la repoussant, tant et si bien que nous n'avons pas pu coordonner nos objectifs. Vous devez comprendre que le premier objectif de la Mairie de Gotham était de rétablir une situation intolérable pour une ville aussi dynamique et forte que Gotham sur l'échiquier géopolitique de notre Nation, en premier lieu certes sa sécurité, mais aussi ses finances et nous tombons actuellement sur quelques problèmes qui peuvent être jugés comme mineurs mais qui sont bien souvent handicapant pour la bonne tenue du bilan financier de notre institution.

"Cette réunion va donc avoir pour premier objectif de définir la ligne de conduite de nos différentes institution en accord avec la volonté des représentants de la population de Gotham City, à savoir son Conseil de la Ville, puis de redéfinir les politiques administratives du Palais de Justice, du Gotham City Police Departement et logiquement les services que la Mairie devra mettre en place pour s'assurer de la bonne conduite de ceux-ci.


Shreck prit le temps de reprendre un peu son souffle tandis que la dactylographe s'activait sur son ordinateur. Il se servit un grand verre d'eau et bu une gorgée.

-La Mairie est donc actuellement très heureuse de pouvoir vous annoncer un retour de ses finances vers un cap plus positif que lors du dernier exercice. La Banque fédérale a soutenu les efforts boursiers de la ville et la banque de Gotham a autorisé de nouveaux prêts pour les rénovations. La vente de certains terrains de la ville ont aidé à redresser la situation, et la diminution de l'espace octroyé à New Gotham City nous permettent aujourd'hui un large soulagement dans le processus de financement de l'édifice, cependant, cette dernière regrette un grand manque de rigueur dans la tenue des comptes du Palais de Justice et du commissariat central qui handicapent grandement les estimations de ses prochains budgets. Monsieur Lindenberg vous ne serez pas interrogé pour l'état des finances du Palais de Justcie étant donné le grand délabrement laissé par Joshua Foster, nous attendrons d'entendre vos objectifs, Commissaire Gordon, nous aurons besoin de quelques explications à ce propos, j'invite également le docteur Hurt à profiter de l'occasion pour nous faire un compte-rendu de la politique de réinsertion sociale de New Gotham City.

Le Maire se tint alors silencieux et tourna les page de son livret, la plupart des autres éléments étaient des graphismes et des tableaux de chiffres détaillant le bilan financier de sa politique. Il le referma.

-Mais avant d'entreprendre ce sujet délicat, je propose que nous fassions un tour de table sur l'état actuel de la ville, ce que vous trouvez actuellement contestable dans notre politique, ce dont vous aimeriez faire part au Conseil, ce que vous aimeriez voir renforcer, cette réunion doit avant tout être là pour faire progresser Gotham City et nous représentons à nous quatre les moteurs et acteurs principaux de cette possible progressions. Je vous laisse la parole, termina-t-il en buvant un verre d'eau.


[HRP]Merci Commissaire ^^[/HRP]
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Mary Marvel
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Vous à Gotham : Ancien James Gordon, toujours là pour vous servir :)
Mary Marvel
MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyMar 28 Aoû - 23:38

Le Procureur semblait remarquablement détendu. Il est jeune et sûre du lui. Cet air lui rappelait Harvey Dent ; espérons qu'il ne s'agit pas encore d'une preuve d'un égo sur-dimensionné, voir d'un égo à double facettes...
Quant à Simon Hurt, que Gordon n'avait pu voir que sur les écrans de télévision et les pages blanchies de la gazette de Gotham, son allure était encore plus indescriptible. Ces poignées de main franches, ses répliques sympathiques, cette question sur le tabac... tout cela faisait de lui un personnage agréable et sobre. Mais il avait toujours l'impression que ces individus là jouaient une comédie soigneusement préparée, comme il se méfiait évidemment de Shreck. Malgré l'enterrement des vieux dossiers cet homme ne pouvait être immaculé, il en était certain.
Il sortit cependant une cigarette au consentement du Maire ; il en consommait rarement autant mais il en avait besoin...

Peut-être ne pouvait-il plus faire confiance à personne, maintenant que le seul qui soutenait tout ses espoirs semblait avoir perdu la raison. Ou bien il ne comprenait pas que l'on puisse simplement sourire alors que la souffrance hurlaient dans les ruelles, de l'autre coté de ces murs. Ces hommes aux apparences heureuses, il l'est détestait immédiatement.
Soit il s'agissait d'une comédie malaisée, soit d'un véritable profit égoïste.

Shreck commença alors son verbiage habituel. Rapidement il passa sur le sujet du conflit administratif entre le GCPD et la Mairie, à propos de la nouvelle directive qualifiée une fois encore d'exceptionnelle, bien que se soit sa durée qui l'était. Gordon l'écouta sans lui offrir aucun signe d'émotion.
La coordination était donc à l'ordre du jour...

Shreck annonça ensuite que le budget était redevenu positif. Quel tour de magie avait pu provoqué cela ? Les folies de Sharp, la crise économique suite à l'attaque de la Confrérie d'Hécate... tout cela avait était balayé en quelques mois grâce à ses décisions politiques ? Finger était bien évidemment dans le coup, mais il y avait probablement des financements occultes également derrière tout ça.
Ou bien la vente de quartier avait rapporté gros. Bien qu'il soit libéral, James n'appréciait pas du tout ce choix de privatisation des terrains.
Un nouveau souffle temporaire pour une asphyxie certaine des classes moyennes à l'avenir.

Tout allait pour le mieux, donc. Sauf les comptes du GCPD bien entendu... Cela faisait huit années qu'il dirigeait ce secteur et il allait recevoir une leçon aujourd'hui ? Non, il n'était pas venu pour cela.

Un tour de table fut alors proposé et Gordon fis signe aussitôt qu'il commencerait à prendre la parole, bien que ce ne soit pas un bon choix dialectique :

« Bien que vous devriez tous déjà connaitre mes réflexions vis à vis de la situation de notre ville, retranscrite dans le ''Bien le bonjour Gotham !'' de la semaine dernière, journal détenu par votre entreprise privée, je vais en profiter pour les développer.
Permettez moi même de faire un petit récapitulatif de l'année que nous venons de vivre, cela pourra toujours renseigner d'avantage notre nouveau Procureur, bien qu'il ne s'agit évidemment que d'une vision subjective des évènements, en partit tronqué par mon hospitalisation : »


« Arkham City a été un échec de gestion de la criminalité mais une réussite pour leur mise en captivité.
Policiers et Justiciers ont travaillés d'un effort commun, bien que sans aucune coopération, pour y enfermer tout les hors-la-loi, du plus monstrueux psychopathe au simple voleur d'auto-radio. A l'intérieur de cet espace sans lois, une partie ont péris rapidement, les autres ont survécus en partageant l'étendard des plus célèbres terroristes psychopathes de Gotham : Le Joker, Le Pingouin, Double-Face... qui se sont livrés une véritable guerre urbaine sans aucune réaction de la part de l'administration de la ville-prison.
La justice ne servait donc plus à rien ; rares étaient ceux qui pouvaient ce rendre à leur procès même s'il n'était prévus que quelques jours plus tard. »

« Mais si l'on fait abstraction de ces centaines de vies détruites ainsi que de ceux qui ont refusés de quitter leur domiciles et se sont fait emmurer dans la zone pénitentiaire, alors Arkham City a été une réussite en matière de détention des criminels. Une réussite applaudis par le Gouverneur Finger, reprise par le nouveau Conseil de la ville. Bien entendu la gestion de l'établissement devait être différente que sous le diktat de Quincy Sharp, qui avait nourris des intentions plus terrifiantes encore que se que nous dénoncions déjà lors de ma campagne électoral, et que tous connaissent maintenant. Cette prison demeurant, il lui fallait surtout un nouveau nom : New Gotham City.
Je tient à se sujet à féliciter le Docteur Hurt pour sa prise en charge psychologique des prisonniers injustement enfermés. Arkham City prenait un visage humaine. »


James Gordon déglutit deux secondes avant de reprendre :

« J'ai abandonné mon mandat, alors qu'il n'avait jamais eu lieu. J'ai choisi de laisser ma place à un autre. Le Gouverneur Finger m'a convaincu d'agir ainsi, en échange de promesses de financements de la police et de ma réintégration au poste de Commissaire. J'ai accepté. »
« Celles-ci ont été respectées. Une période de paix a enfin eu lieu. »

« Mais, elles ne durent jamais bien longtemps. Une attaque du mur a été orchestrée par Harley Quinn et ceux malgré nos efforts de reprise en charge des criminels et de la mise en place d'une véritable surveillance de leurs activités. Je ne blâme pas la Mairie sur ce point, il est évident que Quincy Sharp et Hugo Strange, par leur laxisme, sont responsables de cette bombe à retardement. Mais les faits sont là, Arkham City ou New Gotham City, qu'importe le nom, a échoué sur tout les plans.
La crise a vite été maîtrisée, l'attaque d'Harley Quinn ne servait qu'a la faire sortir elle même de prison, rien de plus, mais un certains nombres de criminels l'ont suivis et l'on a bien sûre pris peur sur le moment. »

« Mais je me pose la question. La situation est-elle si catastrophique ? Avons-nous déploré d'autres incidents de ce type ? De nombreux criminels sont sortit mais ils ne font rien... Harley Quinn a disparue, Double-face fait le mort, Le Joker n'est plus, Killer Croc est hors-course...
Pourquoi ces mesures exceptionnelles prises le jour même, sans consultations, sans réflexions préalables ? Et surtout pourquoi les poursuivre indéfiniment ? Pourquoi répondre avec une violence similaire à la leur ? »

« La directive prise par le Conseil de ville sur les nouveaux ordres donnés au GCPD est d'une absurdité totale. Je conçoit que tout le monde fait des erreurs, mais encore faut-il s'en rendre compte à temps. »
« Il faut arrêter cette folie ! »

« Si vous désirez demander le rétablissement de la peine de mort dans l'État, libre à vous. Si vous voulez passer outre la loi américaine ne reconnaissant pas le Joker fautif de ces actes, pour cause de troubles mentaux, vous avez ma bénédiction. Mais, tout cela est l'affaire de la justice et non de la sécurité. Ce n'est pas au GCPD de prendre la décision de juger un homme et de lui attribuer la peine de mort, et encore moins aux habitant de Gotham de faire justice par eux même au sein d'un corps de Marshall.
La liste des cadavres et des blessés s'allonge de semaines en semaines, mais aucuns super-criminels n'y figure pourtant. Ne blâmez pas mes hommes pour cela, aucun criminel de ce type ne s'est manifester depuis ces trois derniers mois ! Là encore, le calme précède peut-être la tempête mais je n'ai pas besoin de tireur pour empêcher cela, j'ai besoin d'enquêteurs, de temps et d'indices, rien de plus. Et nous faisons notre possible pour les localiser et les arrêter à nouveau. »

« Mais pendant ce temps, des policiers abattent froidement de petits délinquants alors que je ne cesse d'exprimer mon opposition formelle à cette directive. Imaginez un peu ce qui se passerait si j'approuvais cet ordre et que j'exhortais à encore plus de violence ?
Mes hommes ne sont pas des tueurs, mais un grand nombre sont des bleus, des jeunots, fraichement engagés. Encouragés par la campagne de recrutement ils ont facilement intégrés le service grâce aux mesures exceptionnelles misent en place pour gonfler rapidement les effectifs, qu'une fois encore, je le rappel je désapprouve catégoriquement. L'arme à la main, ils n'attendent que cela : appuyer sur la gâchette pour stopper leur assaillant ou même un fuyard. C'est tellement plus facile, nous le savons tous. »

« Ce n'est pas de mon ressort. Je ne peut éduquer des centaines d'hommes et de femmes et leur apprendre quand ils doivent faire usage de leur arme et quand ils ne doivent pas le faire. Ils ne doivent tout simplement pas le faire. La police est là pour ''protéger et servir'', pas pour faire justice. Ces méthodes musclés appartiennent au passé, au règne de Gillian Loeb et de Hamilton Hill, lorsque la décision des jurés s'achetait par liasses de billets verts, je le rappel.
Cette période est finie, redonnons à la justice son véritable pouvoir. La politique de Foster à été destructrice, servant les projets fous de Quincy Sharp. Le Gouverneur Finger sans est enfin rendu compte récemment et c'est pourquoi nous pouvons maintenant compter sur la présence de Mr Lindenberg autour de cette table. Il saura remettre la machine en marche j'en suis convaincu, mais donnons lui les outils nécessaire. »

« Après toutes mes années de lutte pour nettoyer le GCPD de ces pourris et de ces cow-boys, je refuse que l'on me remémore cette période. Je suis désolé Mr Shreck, mais le Conseil de ville a pris une mauvaise décision et si je suis venu ici c'est pour repartir avec la promesse qu'elle soit révisée le plus tôt possible, avant que d'avantage de sang n'irriguent les trottoirs. Nous pourrons alors coopérer comme vous l'entendez. »

« Concernant New Gotham City, il faut aussi savoir évoluer.
La zone de surveillance est encore trop grande, les véritables criminels ne sont pas aussi nombreux que Quincy Sharp voulait bien nous le faire croire. Je suis pour la réhabilitation définitive du pénitencier de Blackgate, d'Arkham voir même la création d'un nouveau si vous disposez de l'argent nécessaire. Investissez dans la surveillance, évitez la corruption, enfermons à nouveaux les citoyens suivant la gravité de leurs actes, mais enfermons les bien. Retournons sur des bases saines et cessons de vouloir soigner les esprits malades.
Je suis désolé de ne rien connaître en psychiatrie Mr Hurt, mais le Joker a terrorisé Gotham durant dix années et jamais il n'a reçut une cellule digne de ses actes. »


James s'arrêta enfin.
Il avait parlé d'une traite, sans faire une pause. Pour une fois, il n'avait pas préparé de discours, de listes d'arguments, il n'avait rien anticipé, il n'avait pas réfléchis au fur et à mesure de ces propos.
Il avait juste dit ce qu'il avait sur le cœur, espérant finalement que les trois hommes reconnaitrait son honnêteté, plutôt que la vivacité de ses paroles.

« Bien, j'ai dis beaucoup de choses... »

Il tourna son regard vers la secrétaire qui écrivait frénétiquement sans une seconde de répit, puis vers les trois hommes qui l'entourait.

« Merci de votre attention. Je laisse la parole à qui le désire. »

Le Commissaire se servis un grand verre d'eau minéral qu'il se mis à avaler doucement en écoutant la réaction de prochain interlocuteur.


[HRP : Pfiou... épreuve passée. Désolé pour le temps d'attente.]
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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyJeu 30 Aoû - 12:56

La réunion avait pour but d'établir le bilan des premières réformes sur la sécurité, la justice et la réinsertion criminelle. Puis de débattre sur la balance financière des différents services. Les personnes les plus importante de la réunion était le commissaire Gordon, le docteur Hurt et le Maire. Le procureur avait appris énormément de chose sur ces trois personnes assez complexes.

Le Commissaire  James Worthington Gordon représentait la police de Gotham. Il était le commissaire de la ville depuis quelques années. Arthur avait été mis au courant des choses que Gordon avait fait. Quant il est arrivé à Gotham, celui qui dirigeait la police, le commissaire Loeb était corrompu par la famille Falcone. Il rencontra Batman dans ces début. Il collabora avec Batman et le procureur Harvey Dent. Il se fit enlever par le Joker qui blessa sa fille Barbara. Durant la période où Quincy Sharp était Maire. Il démissionna du GCPD pour se présenter aux élections à la Mairie. Il reprit son poste après plusieurs événements. Gordon était quelqu’un qui avait donné beaucoup pour les citoyens de Gotham City. Il n'a pas la même opinion que Maximilien Shreck se qui le rapproche un peu du procureur Lindenberg.

Le docteur Simon Hurt est né à Gotham en 1966. Il fit ces études de médecine à la faculté de Gotham et fit son internat à l'asile d'Arkham. Ses études terminées, il partit à travers les Etats-unis et en Europe pour rencontrer des psychiatres de renommée mondiale pour donner des conférences privées et rédiger des articles scientifiques. Il quitta l'hôpital où il travaillait et ouvrit un cabinet et une clinique privée puis il devint par la suite nouveau Superviseur du Conseil Scientifique d'Arkham City. Maintenant le doctur Hurt s’occupe de New Gotham City. Simon Hurt compte parmi les esprits les plus brillants de ce monde mais aussi les plus dangereux. Arthur se méfie des psychiatres mais trouvait qu'il avait l'air sympathique.

Pour finir en beauté, parlons du Maire Maximilien Shreck. Le procureur ne savait pas grand chose sur lui. Il avait pris la place de Maire après la mort de Quincy Sharp. Il changea Arkham City en New Gotham City et proposa aux criminels un programme de réinsertion. Il fit plusieurs réformes, certaines était bien mais beaucoup ne plaisaient pas à Arthur. Il mit en place le corps des justicier d'état, qui à été crée pour rassembler des justiciers qui travaillent pour la Mairie de Gotham City. Il est constitué de seulement trois élément pour l'instant Red Hawk, Seven et Silence. Le Maire est avant tout un homme d'affaire très intelligent. Le procureur ne lui fait pas confiance mais il était l'individu le plus important et ayant le plus de pouvoir sur Gotham City.

Le commissaire Gordon fût le premier à parler. Son discours fut des plus intéressant et Arthur apprit beaucoup sur ce qui s'était passé auparavant. James Gordon avait enduré beaucoup de choses durant sa vie. On voyait qu'il n'avait pas préparé à l'avance ce qu'il allait dire. Le plus important pour lui est de se faire entendre. Il termina et laissa la parole au suivant.

- Avant de commencer de vous parler de mon point de vue sur l'état actuel de la ville, j'aimerais remercier le commissaire Gordon pour ces paroles qui m'en ont appris plus sur la situation actuelle. Le fait que vous fumiez ne me dérange aucunement docteur Hurt.

Arthur remit ses fiches devant lui et commença à parler.

- Gotham City a vécu des heures sombres mais une nouvelle ère à commencé. Pourtant les dégât du passé arrivent toujours à nous rattraper. Maintenant, c'est à nous de réparer les erreurs que nos prédécesseurs ont laissé, Nous devons être les architectes de notre avenir. Notre ville est en période de paix comme l'a dit le commissaire Gordon. Le plus important pour l'instant est que nous essayons de trouver un moyen de faire durer ces temps de paix.

- Au sujet d'Arkham City, mon avis rejoint beaucoup celui du Commissaire Gordon. Pour moi, New Gotham City n'est pas si différent d'Arkham City. Ce sont tous deux des échecs et je ne pense pas que ce soit une bonne idée de proposer au criminels un programme de réinsertion. Je ne changerais pas d'avis avant d'avoir vu des résultats positifs.

- Beaucoup disent que la justice est aveugle mais c'est du passé. Maintenant, j'aimerais que le palais de justice soit plus impliqué dans les affaires de la mairie et du GCPD. Il faudra aussi que le docteur Hurt me fournisse des copies des dossiers psychologiques de tous les criminels qui sont allés à New Gotham City. Croyez moi, la justice n'est plus aveugle maintenant.


Le procureur regarda chacune des personnes présentes et reprit.

- Merci de votre attention, je laisse la parole au docteur Hurt.

Arthur n'avait jamais entendu l’opinion de Simon Hurt. Il était très pressé d'entendre ce qu'allait dire le psychiatre.

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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptySam 8 Sep - 12:01


Au final, il s'avérait que ce genre de réunions n'étaient que rarement productives. Lorsqu'un pouvoir invitait l'opposition à discuter politique, cela tournait presque toujours au pugilat et à la stature bornée sur ses positions. Généralement, le seul enjeu véritable consistait en la publicité lorsque le pouvoir avait décidé de faire passer une mesure de l'opposition et la convoquait pour se montrer sous un jour favorable. Mais apparemment monsieur Shreck n'avait pas prévu cela, du moins pour ce qu'il semblait à l'instant.

Le docteur Hurt fumait silencieusement, la fumée filtrant son regard perçant qui se posait tour à tour sur chacun des interlocuteurs. Enfoncé dans son fauteuil, c'était presque comme s'il avait disparu de la pièce et s'occuper à scruter les participants.
Arthur Lindenberg était décidément jeune, et par conséquent plein d'idéaux et sans méthode. S'agiter dans tous les sens, aller taper à toutes les portes et courir à travers la ville pour donner l'impression que l'on était concerné et responsable. Nul doute qu'il faisait cela de bonne volonté, mais avec le temps et la masse de travail et de barrières, il s'apercevrait bien vite et à ses dépens que cela n'est pas une méthode de travail efficace.

" Depuis la mise en place de New Gotham City, mes services transmettent aux votre tous les dossiers nécessaires et les autorisations ne nous sont données uniquement lorsque les dossiers comportent les trois signatures monsieur le procureur. Mais en ce qui concerne les dossiers psychologiques, à moins d'une commission rogatoire émise par un juge, je ne peux. Il s'agit de dossiers médicaux tombant sous le joug du secret médical."


Lindenberg qui se réclamait des lois comprendrait sans doute l'impossibilité de lui fournir ce genre d'informations comme il le réclamait, ou alors il ferait montre d'une belle hypocrisie.

James Gordon ... Ce sous-homme commençait sérieusement à l'agacer. Son discours était le même depuis des mois. Il vous balançait sa morale au visage car il n'avait rien d'autre, et encore elle était on ne peut plus douteuse.
Hurt quitta sa position d'observateur pour s'affirmer davantage dans la discussion.

" Commissaire, je vais être direct. Vous me faîtes perdre mon temps."

Son ton était on-ne-peut-plus sérieux mais absolument pas insultant.

" Ce fait des mois que vous répétez la même chose. Des mois que vous vous contentez de critiquer en lançant de grands poncifs bien trop généralistes pour être précis et constructifs. Vous n'instiguez pas un dialogue, vous monologuez avec une légère pointe de pathos. Nous vous avons entendu, il y a de cela déjà presque un an. Aujourd'hui nous sommes là pour nous tourner vers une collaboration mais vous ressassez encore au lieu de proposer."

Le diable marqua une pause.

" C'est assez frustrant de faire des efforts et de voir que personne ne les remarque ou vous juge comme vos prédécesseurs. Surtout que vous n'êtes pas exempts de défauts monsieur. Vous vous êtes présentés aux élections, avez fourni de l'espoir au peuple qui vous a plébiscité et l'avez abandonné ensuite. Cela s'appelle céder face au terrorisme. Et à ce sujet, vous avouez avoir renoncé à vos droits à la mairie en l'échange de financements pour la police. Cela s'appelle ressemble il me semble à de la corruption, du conflit d"intérêt ou du trafic d'influence. D'ailleurs, cet argent où est il allé ? Parce que nous n'avons eu vent d'aucun investissement dans du matériel, dans la création de nouvelles sections ... Alors que nous nous efforçons de rendre parfaitement clair et transparent le chemin du moindre de nos sous, et de nos actions."


Le docteur y allait fort.

" Vous voyez commissaire, c'est très facile de porter des accusations de ce genre. Et c'est lassant de voir que nos efforts ne sont pas entendus réellement. Nous sommes là pour agir de concerts et pas pour nous tacler. Mais pour vous montrez une dernière fois que notre projet de New Gotham city n'est pas aussi catastrophique que ce vous voulez bien laisser entendre, je dirai qu'en ce qui concerne les dangereux criminels comme Zsasz et Franck Morand qui ont participé à notre projet, nous savons exactement où ils sont en ce moment même. Nous les avons à l'oeil et savons ce qu'ils font. Pouvez vous en dire de même des autres qui se sont évadés et que vous êtes censés traquer pour les amener devant cette justice dont vous vous réclamez tellement. Batman court toujours les rues il me semble, comme tous ces "maniaques". Mais là encore, vous vous déchargez. C'est la faute des Marshall -dont la décision n'a pas appartenu à la mairie, mais au niveau supérieur. Vous osez dire "Ce n'est pas de mon ressort. Je ne peut éduquer des centaines d'hommes et de femmes et leur apprendre quand ils doivent faire usage de leur arme et quand ils ne doivent pas le faire."Il me semble que la formation et la direction de ses hommes incombe aux fonctions de commissaire non ?.
Mais le pire je crois, est quand vous nous dîtes que parce que la ville est calme depuis quelques temps, les criminels évadés ne constituent pas une menace ... Vous savez que ce n'est pas vrai, et ce sont vos services qui sont censé enquêter et arrêter les suspects de leur genre, pour les amener devant le juge."


Simon prit une gorgée d'eau. Pendant qu'il parlait, il avait été attentif aux réactions de tous ses interlocuteurs. Il n'avait rien inventé, tout était vrai et fournit par Gordon lui même.

" Vous voyez, on peut trouver à redire à n'importe qui. On pourrait s'arrêter sur chacun d'entre nous, mais il faudrait que nous arrêtions tous de prendre ce petit air supérieur et mettre en pratique ce que l'on prétend vouloir "le bien de Gotham". Cessons ces tâcles, tournons nous ves l'avenir, retroussons nous les manches et agissons !"



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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyVen 14 Sep - 22:25

Dehors, la ville continuait de vivre sa vie, la frénésie des rues se calmait, les bureaux travaillaient activement et quelques employés attendaient probablement leur pause repas. Dans la salle climatisée, la réunion commençait fort, Gordon, prit la parole en premier, sans étonner qui que se soit. De toute façon la moitié du discours introductif de Shreck était tourné contre le commissariat. Son ton était celui que lui connaissait déjà le milliardaire, il était sûr de lui, convaincu d'avoir tout vu, tout entendu et de savoir que ce qui se tramait était mal. Il était difficile d'avoir de l'affection pour cette moustache toujours en mouvement pour cracher quelques vilenies sur le dos des gens qui cherchaient à agir. Le businessman ne tiqua pas beaucoup aux différentes remarques du vieil homme, se contentant de prendre quelques notes écrites les lèvres pincées, à côté, la secrétaire écrivait frénétiquement.

L'horloge continuait de décompter le temps lorsque vint le tour du jeune Lindenberg, le remplaçant au pied levé de Joshua Foster. Shreck appréciait Foster, c'était quelqu'un d'effacé et toujours heureux de rendre service, un pantin parfait pour une place qui pouvait se révéler une amie précieuse. Le discours du nouveau procureur était teinté d'une volonté farouche et trop concrète pour plaire au Maire, il ne le suivrait que si cela rejoignait sa vision biaisée de la Justice. Retenant un soupir de déception la main vieillissante du businessman continua de prendre quelques laconiques notes. Puis vint le tour du docteur, dont le ton surpris le Maire.

Hurt était un homme avec qui il avait longuement discuté et avait décelé chez cet homme une force tranquille mais inébranlable, une sorte de tigre qui se pâmait de bonne manière et qui, par ce biais s'assurait la bonne conduite de ses affaire, un homme selon son coeur. Une nouvelle facette du docteur se dévoila, il fut calme, comme à son habitude, mais tranchant, sec et parfaitement clair: lui et Gordon ne s'entendraient pas. Conscient que le ton de la réunion pouvait monter d'un moment à un autre, le commissaire ayant sûrement une envie folle de répondre en claquant au visage de Hurt le fait qu'il ne soit pas dans la ville depuis assez longtemps pour avoir un avis suffisamment fondé, le Maire reprit la parole pour jouer les conciliateurs.

-Bien messieurs, je suis ravi que nous ayons tous mis nos avis et attentes sur le devant, commença-t-il en ouvrant un livret pour se donner de la contenance. Il est important qu'en tant que représentant des différents organes de notre ville, nous sommes les uns et les autres honnêtes entre nous, cela ne pourra que clarifier plus tard nos rapports. J'aimerais donc répondre à mon tour sur la vision que vous portez, messieurs Gordon et Lindenberg sur New Gotham City, projet souhaité et initié par monsieur Kane Finger notre très estimé gouverneur et soutenu par moi-même et le Conseil de la Ville. Pour vous j'imagine, New Gotham n'est qu'une nouvelle dénomination pour Arkham City, mais cela va beaucoup plus loin. En effet, et comme la justement souligné le Docteur Hurt, des projets de réinsertions sont en cours et poursuivent des chemins extrêmement satisfaisant, bien plus en tout cas que les incarcérations massives dans l'Asile d'Arkham et dont nous étions abreuvés dans toutes nos éditions matinales.

"Je conçois qu'il est difficile d'avoir un regard bienveillant sur l'héritière d'une infrastructure sordide, mais comme l'a souligné monsieur Lindenberg, nous allons vers l'avenir, avec le poids du passé, et je ne veux pas non plus qu'il soit une entrave. New Gotham est ce qu'elle est nous permet de réguler la population carcérale de Gotham, en enfermant les plus dangereux dans Blackgate et l'asile et les moins dangereux dans des appartements sociaux prévus pour une réinsertion plus en douceur. Le gouvernement nous octroie d'ailleurs de nouveaux fonds le mois prochain, les derniers certes, mais d'une grande importance, ils nous permettent de respirer sur les derniers travaux prévus. Vous y voyez une malédiction messieurs, j'y vois la reconstruction d'un pan de Gotham et une bonne gestion de ses criminels, il y a juste un mur et un encadrement plus adapté c'est tout. Je ne vois pas ce que vous voyez encore de mal dans cette structure, elle disparaîtra lentement au fur et à mesure des réinsertions, mais pour l'heure elle est notre meilleure alliée face à la peur. Oui messieurs, ne nous voilons pas la face, notre devoir politique est d'assurer à la population sa sécurité et cela passe par une certaine tranquillité d'esprit. En voyant ces murs, la population se sent rassurée, en entendant que la police peut user de tout ce qui lui semble nécessaire pour vaincre le crime, ils se sentent soutenus par la Mairie, en voyant les résultats des Marshall, elle a l'impression d'être protégée.


Shreck prit une nouvelle gorgée d'eau, il annonçait une réalité que Gordon n'accepterait probablement pas et que Lindenberg n'aimerait pas non plus. Oui, il était Maire et oui, politique, businessman, roublard, mais ce qui faisait qu'il n'était pas un criminel c'était son inaliénable et froide détermination à toujours faire ce qui pouvait l'arranger sans léser qui de droit. En tant que dirigeant de la Mairie, il se devait désormais de rétablir plusieurs choses: le pouvoir politique de l'Hôtel de Ville toujours maltraité et qui faisait vaciller le cœur de la population et les finances qui pouvaient du jour au lendemain ruiner les industries. Oui, il était las de voir son autorité sapée par les déclarations inconsidérées de Gordon, il allait devoir faire table rase.

-Bien, m'étant déjà excuser du retard de cette réunion, je tiens à ce que désormais nos différentes institutions aient une communication et une synchronisation parfaite, reprit-il en regardant Gordon. Jouer au chevalier blanc et cracher à la tête de ses supérieurs pour faire bonne figure, quitte à ébranler leur autorité, ce sont des manières qui peuvent inciter à la panique, que peut dire la population de son pouvoir public alors qu'il se combat ouvertement? Qu'il est incapable. Qu'est-ce qui fait que notre vile est rongée par le crime? Tout simplement que les criminels voient des chiffonniers aux commandes du reste des forces en présence. Ce temps, j'ose l'espérer touche à sa fin.

Il tourna une nouvelle page d'un livret.

-La diminution de la surface de New Gotham implique nécessairement la réduction de ses effectifs militaires, les douanes ont d'ores et déjà été remaniées pour correspondre aux besoin du docteur Hurt, ce qui laisse un stock d'arme, de munitions et d'équipements inutilisés que le Conseil de la Ville a accepté de transférer au Commissariat de Gotham City, si le commissaire de la ville accepte ce transfert naturellement, la liste des équipements en question est situé à l'annexe C du livret 3. Je vous laisse le soin d'y jeter un coup d'œil.

"Pour ce qui est du Palais de Justice, nous aurons besoin de toute son attention sur les dossiers des cas les moins graves de New Gotham, la Mairie ne veut rien réclamer auprès des familles les plus démunies, nous ne voulons pas remettre dans les rues des gens qui sombreront à l'appel du crime pour payer des frais de justice, nous avons mis dans le livret 3, annexe D le budget que la Mairie peut débloquer pour que ces jugements se fassent à ses frais, nous payons les juges, les avocats, les jury, mais pas question de dédommagements, nous avons une poignée d'industriels prêts à accepter des ouvriers et des employés issus de tels jugements, la libération et une réinsertion sociale rapides devrait suffire à éviter de trop gros contentieux. Nous espérons que vous nourrirez les mêmes projets pour les individus de la liste 4.7 du livret 3, ce sont les cas les plus légers, les autres seront soumis à vos jugements avec l'autorisation du docteur Hurt et de la Mairie.


Le Maire fit une pause et tira un autre livret, le 4.

-Ne voulant léser personne, j'ai l'intention d'autoriser la création d'un poste scientifique dans New Gotham afin que le docteur Hurt puisse mettre en application des méthodes novatrices de soins, des méthodes palliatives dernière génération que le docteur Jérémiah Arkham, dont nous connaissons l'esprit obtus ne veut pas mettre en application. Maintenant messieurs et comme je préfèrerais une réunion constructive, j'aimerais une nouvelle fois vos avis. Commissaire Gordon, je pense avoir répondu à vos demandes, vous aurez de nouveaux moyens, pour New Gotham, le gouvernement nous soutient, un soutient dont la ville ne pourra pas se passer longtemps pour se relever. Monsieur Lindenberg, la Justice n'est effectivement plus aveugle et nous espérons faire notre maximum, et sitôt que vous aurez compris que la politique est un mélange entre ce qui doit être fait et ce que la population doit avoir, je suis sûr que nous pourrons passer à l'épineuse question des budgets pour la prochaine année et les restrictions que nous aimerions appliquer à certaines structures...

[HRP]Navré du retard mes amis[/HRP]
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Mary Marvel
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Vous à Gotham : Ancien James Gordon, toujours là pour vous servir :)
Mary Marvel
MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyMer 19 Sep - 13:22

Le jeune Procureur se leva ensuite pour faire un petit discours d'espoir qui ne payait pas de mine. Cependant il n'avait jamais parlé d'une ''période de paix'', bien au contraire. Si les supers-criminels s'étaient autorisés une période momentanée de vacance, probablement en lien avec les derniers actes du Batman, c'était loin d'être une ''période de paix''. D'autant plus qu'on ordonnais à ses hommes de maintenir l'ordre à coup de revolver. Ces propos mal interprétés risquaient de se retourner contre lui...
Il suivais le Commissaire au sujet de New Gotham City ; il avait bien parlé et avait sût le convaincre. Mais une fois encore ces détracteurs sauront bifurquer de sujet en vantant les mérites de la réinsertion que James ne condamnait pas en soit, malgré que le sujet manque singulièrement de popularité, tout en n'évoquant pas la catastrophe de l'attaque de Quinn, un fait, sommes tout, banal.
Ce nouveau Procureur avait donc de l'espoir et désirait redorer le blason de la balance et du bouclier. Il fallait absolument qu'ils se mettent en étroite relation rapidement avant qu'il ne soit happés par Shreck et ses acolytes. Un véritable nouvel allié serait inespéré face à tous ces monstres aussi bien habillés en sweat-shirt qu'en smoking à 500 dollars.

Le Docteur Hurt s'attaqua ensuite immédiatement à Gordon, légèrement abasourdis.
Il s'attendait à des reproches frontales concernant son manque de foi envers le sublime instrument donné aux mains incontestablement expertes du psychiatre, mais pas à une telle virulence. Il décortiquait ces propos pour lui faire une leçon de morale ou bien de psychologie et le ridiculiser devant les deux autres hommes. En aucun cas il n'était venu pour une consultation de la sorte !
Une fois encore en lui reprocher d'être incapable d'attraper des criminels, quand on pardonnait à ceux qui étaient incapable de les garder en cellule. Ce radotage le fatiguait vivement, tout comme ses propos, une fois de plus, mal interprété par ce bon Docteur...

Il avala docilement les couleuvres et attendis la réponse de Shreck dans l'espoir vain qu'il évoque le seul sujet qui au final lui tenais vraiment à cœur, mais ce dernier se contenta de glorifier à nouveau New Gotham City, zélé par les parole du Docteur Hurt.
Il lui offris des armes, une aide à la réinsertion des petits malfrats à Lindenberg et la possibilité d'exercer des ''méthodes palliatives dernières générations'' à Hurt. Des beaux mots aux airs de cruel euphémisme. Gordon réagis immédiatement après que Shreck semblait convaincu d'avoir répondu à ses demandes afin de le faire déchanter.

« Désolé de mettre votre rôle de conciliateur à rude épreuve mais mes demandes n'ont ni été entendus, ni été répondus. C'est également mon temps que je mobilise, Mr Hurt, à ressasser inlassablement mes propos comme je viens de le faire ici. Mais si je dois concentrer autant d'énergie c'est que certains en dépensent toujours d'avantage pour conserver leurs oreilles bien closes ! »

Le temps n'étaient plus aux discutions calmes et courtoises.

« Mes propositions aux allures de questions, n'étaient pas subtiles à comprendre. Désolé si celles-ci ne vous conviennent pas, je me suis déplacé pour venir à ce pour-parler mais je ne consentirais pas à négocier si vous ne daigner même pas répondre à une simple question, répété depuis 3 trois mois. »

Gordon faisait face au Docteur et le foudroyait du regard.

« Vous m'accusez de lâcheté ou encore de corruption à propos de l'abandon de mon mandat de Maire ? Vous n'avez pas la moindre bribe d'informations concernant la longue discussion que j'ai dû avoir dès mon réveil à l'hôpital avec le Gouverneur Finger, après 6 mois de coma ! Ce dernier n'étant pas prévu au programme et pouvait mettre en péril son beau projet New Gotham City.
Vous pouvez le constater vu mes considérations actuelles, après un long silence que Mr Shreck m'a forcé à briser il y a quelques mois.
Avant de jouer au psychiatre sur un terrain glissant, Mr Hurt, requérez le paiement de vos honoraires pour ne pas risquer de vous casser la figure sans avoir de quoi la réparer. Je ne me permettrais jamais d'accuser, dans cette salle, le Gouverneur Finger de m'avoir terrorisé ou corrompu pour obtenir l'abandon de mon mandat !! »


« Concernant l'argent, vous n'avez qu'à lire le budget actuel du GCPD et vous constaterez que celui-ci à bien augmenter notamment pour un vaste et pompeux plan de recrutement... »

Son ton monta fortement. Le vieux Commissaire ressentis un léger parallèle avec la discussion houleuse qu'il avait eu avec le Batman sur le toit du Commissariat. Cela accentua son malaise qu'il ressentait à chaque fois que l'on abordais le sujet de son renoncement. Trop d'affects était en jeu pour qu'il permette à des inconnus de le sermonner ainsi.
Après avoir finis ces derniers mots, il respira un grand coup avant d'enchainer.

« Mais voilà que je me remet à monologuer n'est-ce pas ?...
Alors je m'arrêterais le premier dans ce petit jeu de chat et de souris et je ne vais pas moi même perdre mon temps à répondre à chacune de vos accusations proférées sous motifs que j'en fasse moi même, disons simplement que c'est de bonne guère. »


James Gordon tourna à nouveau en direction de Shreck, sa colère amplifiée se ressentait malgré la reprise d'un ton calme.

« Si vous désirez vraiment que l'on se mette d'accords, Monsieur le Marie, il va falloir m'offrir autre chose que des armes et des munitions militaires.
Je désire donc juste une réponse à ma question ''ressassée'' depuis 3 mois, afin de poursuivre cet échange sainement :
Combien de temps la directive C36 [celle permettant aux policiers de tirer à vue sur les criminels : il fallait que je lui trouve un nom, bien que grotesque ; si c'était déjà le cas, désolé pour mon ignorance] va elle perdurer encore ?
Et j'en profite pour en glisser une seconde :
La prochaine fois qu'une directive concernant le GCPD sera promulguée par le Conseil de la ville, le Commissaire sera-t-il consulté ? »



[HRP : Je m'adresse directement à Shreck, je propose donc exceptionnellement qu'il me réponde au tac au tac, avant que Lindenberg et Hurt ne postent leurs impressions et paroles, si cela ne vous poses pas de problèmes, merci. PS : J'adore écrire pour ce sujet Wink]

[Concernant le budget de la police, j'avoue ne pas avoir clairement dit cela bien que cela apparait dans mes RPs depuis longtemps, je tiens donc à ce que ce soit pris en compte. C'était la simple raison trouvée pour que je ne suive pas l'ambition de mon prédécesseur.]
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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyJeu 27 Sep - 21:26

Le ton malgré la volonté conciliatrice du Maire était monté. Gordon, ce cher commissaire que l'on conservait à sa place comme un vestige clinquant en espérant qu'un généreux donateur vienne l'acheter ou le renverser, était agressif, répondant aux propos certes acides du Docteur Hurt. Shreck aurait presque eut envie de fermer ses dossiers et de plier bagage en intimant au commissaire de lui préparer sa lettre de démission, il devenait gênant. Le milliardaire ne voyait pas ce qui était embêtant dans le fait d'autoriser la police a utiliser toutes ses armes, brider leur force revenait à laisser un point faible que les criminels pouvaient allègrement utiliser à leur fin. Ses mains se croisèrent, comme avant un sermon. Il fixa ce visage qu'il avait envie d'employer comme une cible et ouvrit la bouche, lentement.

-Commissaire, fit-il avec le ton que l'on employait face aux enfants colériques. Cette résolution était là pour offrir à notre police toutes les armes nécessaire à son bon fonctionnement, vous n'en voulez pas? Cela fait trois mois que vous vous égosilliez à le clamer? Et bien votre calvaire touche à sa fin. Je suis las Gordon, las de votre entêtement, vous aimez n'est-ce pas, sentir que votre idéal vous porte, qu'il est là, juste derrière vous tandis qu'il revient à d'autre de devoir faire des concessions pour faire tourner cette ville, vous voyez la police, mais pensez-vous seulement au reste? Je ne crois pas, mais comme vous avez une certaine ancienneté à ce poste, je suis sûr que la population sera confiante, après tout si quelque chose se passe mal, vous êtes bien protégé. Je demanderais donc le retrait de cette directive auprès du Conseil de la Ville et la proposition sera, comme il se doit, soumis au vote. Heureux? Soulagé Commissaire? Maintenant peut-être pouvons-nous continuer cette réunion en adultes responsables et non en adolescents sans éducation.

Voir une réunion partir ainsi dans des hauteurs toniques agaçait le Maire, en temps normal il se serait levé, mais la vie était ainsi, il voulait qu'il ressorte quelque chose de cette réunion, la ville en avait besoin, son mandat en avait besoin et les querelles restaient dans le privé, jamais dans une réunion où les réaction et les paroles étaient consignées.

-Quant aux prochaines décisions qui concerneront la sécurité de la ville, reprit-il avec le même ton indifférent, soyez assuré que vous serez contactés, si naturellement il n'y a aucune urgence comme ce fut le cas à l'époque. Cependant, pour des raisons évidentes que vous comprendrez, le Conseil de la Ville apprécierait de ne plus voir ses décisions contestées publiquement pas votre personne, considérez cela comme bon vous semblera, dans l'état où vous êtes je suis sûr que vous nous rabâcherez que le pays est libre etc etc... mais nous avons des obligations commissaire, vous comme moi qui nous demandent de ne jamais mettre la population face au navrant spectacle des institutions qui se combattent les unes les autres et vous en êtes un peu trop friand. Je vous déclare donc, même si j'aurai préféré ne pas en dire un seul mot dans cette réunion, qu'à la prochaine incartade publique de ce genre, le Conseil de la Ville déposera une demande officielle de blâme à votre encontre. Si je me permet de le dire ici et maintenant c'est avant tout pour profiter de la présence de monsieur Lindenberg qui sera directement appeler à intervenir avec ses services dans cette démarche si elle venait à devoir être faite. Comprenez commissaire que le Conseil préfèrerait nettement être préalablement mis au courant de vos opinions, vous n'êtes pas un invité obligatoire de ses cessions certes, mais l'on a inventé de merveilleux moyens pour parvenir à obtenir une rencontre exceptionnelle ou même faire valoir par voie interposée, via notre responsable des affaires de sécurités celles-ci. Je ne me permettrais pas d'insulter vos services monsieur Gordon, mais je suis sûr que vous avez une secrétaire qui sait se servir si ce n'est d'un timbre poste, d'un fax.

Ce que Shreck aurait aimé tenir le plus longtemps dans sa manche était sorti, Gordon avait irrité plus que sa personne par son comportement et sitôt que la presse demanderait pourquoi la directive de tirer à vue s'était dissipée, il répondrait que la police semblait peu encline à se contrôler si bien que la commissaire avait été contrainte de supplier le conseil de se rétracter, enfin, quelque chose du genre qui ne lui mette pas la police à dos. Mais le comportement de Gordon était préoccupant et dangereux, une entreprise peut s'écrouler si un seul rouage venait à ne pas vouloir tenir sa place, ce rouage qui aujourd'hui commençait à avoir des ratés était le responsable du GCPD, il fallait lui demander de se calmer, d'une manière ou d'un autre.

-Je ne vous demande naturellement pas de comprendre la réaction du Conseil, sachez seulement que celle-ci agit pour la stabilité d'un pouvoir trop longtemps délaissé ou tout du moins, maltraité outrageusement et je rejoins ce dernier sur cette politique, la première étape pour lutter efficacement aux côté de la police pour réduire les risques et l'insécurité c'est de montrer une forte cohésion, je suis persuadé que monsieur Lindenberg ici présent le comprendra, de même que le docteur Hurt.

Un petit sourire conciliant et paradoxalement celui qui reflétait le moins l'esprit du maire passa sur son visage.

-Bien, je laissa la parole à qui voudra la prendre pour répondre aux quelques attentes déjà énoncées dans cette réunion ou pour répondre au sujet actuel naturellement.

[HRP]J'espère que la réponse sera satisfaisante pour notre cher commissaire. Pour l'anecdote: ça fait depuis une semaine que je suis persuadé d'avoir répondu au sujet HA-HA-HA... [/HRP]
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MessageSujet: Re: Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg]   Quatuor Politica [PV: Gordon, Hurt, Lindenberg] EmptyDim 7 Oct - 20:11

La réunion avait pris une tournure assez particulière. Le commissaire Gordon exprima son mécontentement face la directive C36. On voyait bien que le docteur Hurt était du côté du Maire et James Gordon espérait peut-être le soutien du nouveau procureur. Arthur n'était pas venu à cette réunion pour voir les grands pouvoir de Gotham. C'était au procureur Lindenberg de rappeler aux hommes ici présent, les enjeux de cette réunion. Pour le bien des habitants de Gotham, les quatre services de la ville devaient réussir à collaborer ensemble. Cette petite guerre entre le commissaire et le Maire devait s'interrompre le plus vite possible.

Les nouvelles réformes qu'avait décidé le conseil n'étaient pas prises à la légère. Il avait sans doute beaucoup réfléchi avant de prendre cette décision. Il avait fait ce choix pour le bien de Gotham City. Après qu'Harley Quinn ait fait sauter un mur de New Gotham City. Beaucoup de criminels s'étaient évadé de la ville-prison. Le danger est maintenant partout dans Gotham City. Des réformes de sécurité devaient être installées dans la ville. Arthur n'était pas venu ici pour faire la guerre au Maire et au docteur Hurt. Son but était de faire avançer les choses, pour l'avenir de Gotham City.

Le commissaire était trop attaché à son passé. Quant le Batman les aidait et qu'il croyait en un avenir meilleur. Certes maintenant les chose ont changés, fini les collaborations avec les justiciers, fini le procureur Joshua Foster, fini l'Arkham City géré par le docteur Hugo Strange. Le passé ne pouvait que nous montrer les erreur que les autorités de Gotham City ont causées. Le Maire Shreck tenait très bien son poste, il avait réussi à donner de l'espoir aux habitants de Gotham City grâce à NGC et aux réformes plus strictes. Le Maire avait fait un boulot remarquable même si le procureur n'aimait pas cette homme, il devait reconnaître certaines choses.

Quant le commissaire Gordon parla du Gouverneur Kane Finger. Arthur fut très attentif, il ne l'avait pas corrompu ni terrifié. Cet homme avait contacté Arthur, il lui proposa un marché que le procureur Lindenberg accepta. Le Gouverneur était un homme de justice mais pouvait aussi être corrompu par la pègre ou autre organisme criminel.

- Monsieur Gordon, je sais que vous travaillez depuis très longtemps à la police de Gotham City. Vous en savez sans doute plus sur moi à ce sujet. Concernant la directive C36, j'aimerais savoir quels on été les résultats de cette réforme. Les criminels on t-ils plus peur du GCPD, avons nous réussit à rétablir l'ordre en tuant ? La justice à Gotham City a beaucoup changé commissaire depuis mon enfance. Vous le savez sans doute plus que moi, mais nous somme entrés dans une période encore très instable. Les criminels court dans les rues de notre ville et que faisons nous ? Nous devons agir au lieu de nous chamailler. Nos quatre services doivent collaborer dans les meilleures conditions possibles si nous voulons gagner cette guerre contre la criminalité.

-En ce qui concerne les dossiers psychologiques , j'en discuterais avec la juge Van Dorn. Je n'ai pas besoin de ces dossiers juste pour mon plaisir. Chaque élément doit être pris en compte lors d'un procès, j'espère que vous me comprenez docteur Hurt. Pour les réinsertions, je trouve que vous prenez de grands risques en autorisant les criminels Franck Morand et Victor Zsasz à suivre ce programme. Ils ne méritent pas d'avoir une seconde chance, c'est mon avis personnel sur ce sujet.

Le procureur se tourna maintenant vers le Maire Maximilien Shreck. Il avait plusieurs choses à lui demander.

-Monsieur le Maire, J'aimerais aussi superviser les action des justiciers d'états avec votre adjoint Aileen Finch qui est chargé de leur gestion. Je veux pouvoir avoir un œil sur ces personnes qui on voulu rejoindre le corps des justiciers d'état. On ne peut pas traiter ces justicier à la légère. Le palais de justice doit pouvoir superviser leurs actions pour la justice de notre ville. Si nous travaillons tous main dans la main, je pense que Gotham City pourra s'en sortir.

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