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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)

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MessageSujet: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyDim 12 Fév - 22:40

[HRP] Je vous invite, si ce n'est le cas à lire l'article suivant: https://gotham-city.actifforum.com/t3663-grande-conference-a-ciel-ouvert#51070[/HRP]

Tout le quartier était en effervescence depuis la veille. Les électriciens avaient installé le nécessaire pour amplifier les discours, et diffuser la musique, l'estrade était parcourue de câbles et recouverte d'un draps rouge, des piliers recouvert de ballon rouge, noir et blanc, une toile protégeait d'une éventuelle pluie les sièges qui avaient été installé dessus. Un pupitre avait été installé en son centre, dessus une affiche d'Arkham City. La porte de la douane avait été recouverte d'affiches de citoyens souriants sur un fond ensoleillé, le sol était impeccable, on avait pour l'occasion nettoyé les peinture du sol afin de supprimer tout reflet rouge. Le chapiteau sous lequel se tenait un historique de la criminalité de Gotham et de la construction d'Arkham City était maintenant terminé.

Il était à peine 4 heure du matin que les derniers camions repartaient. La police installait ses voitures avec des barrière en métal décoré pour l'occasion aux couleurs du complexe pénitentiaire. Les rues alentours allaient être impraticables pour assurer la meilleurs sécurité. Les ingénieurs sons s'installaient à leur console, on distribuait des boissons à l'équipe organisatrice, les managers, leur bloc note à la main prononçaient leurs ordre, trois banderoles furent déroulées le long du mur, sur l'une d'elle le visage de Shreck, sur une autre celle de Hurt et enfin l'un avec le visage de Sharp, toutes trois avec les couleurs américaines derrières elles. Les derniers ballons furent installé sur les bâtiments alentours, les snipers mercenaires s'installèrent à leur poste sur le mur des douanes, les tireurs du GCPD quant à eux, prirent position sur les bâtiment civile en face, après les derniers évènements, la sécurité avait été augmentée. Des policiers commençaient à circuler dans l'édifice, certains étaient postés au niveau des console de son histoire d'éviter des problèmes inconvenants pour un tel déploiement. Les cantines arrivaient et s'installaient derrières les stands de nourritures et de boissons. On étalait des T-Shirt à l'effigie d'Arkham City sur des étalages, des ballons frappés des armes de l'établissement. Les groupes électrogènes s'almlumèrent les uns après les autres.

A 8 heure toute une première vie commençait. Les notables qui devaient prendre la parole arrivèrent, Shreck arriva le premier comme à son habitude lorsqu'il investissait des sommes folles en communication, il observait le moindre détail et rappellait à l'ordre le cas échéant. On lui présenta la tente dans laquelle les invités d'honneur seraient accueillit, on lui présenta la disposition des lieux, il arpenta rapidement le chapiteau d'exposition, vérifia les affiches qui avaient été étendues. Des mercenaires sortirent de la douane et s'installèrent au stand de démonstration de leurs armes et des modes d'opérations. Une exposition photographique avait été installé dans un second chapiteau, on y voyait des détenus souriants, des patrouille calme, les endroits les moins abîmés du complexe avaient été pris en photo. Tout avait été calculé et si le moindre incident apparaissait, les tireurs pouvait le régler avec facilité. Le GCPD quant à lui était chargé d'éviter la présence de gêneurs.

Il put être rassuré en s'installant dans la tente qui servait de "coulisse" à l'estrade. Il laissa ses affaires entre les mains de son chauffeur, resserra son nœud papillon, tout allait se dérouleur au mieux, les journalistes commençaient à arriver avec quelques citoyens qui allaient d'abord dans les chapiteau. Le Soleil était de la partit, tout allait être impeccable. A 10h30 commençait le grand discours sur l'organisation, discours qui serait reproduit à l'identique à 15h30. Il commencerait par faire un résumer des évènements, de l'impact et continuerait sur les modifications, Hurt, s'il ne se trompait pas parlerait des sections scientifiques et de ses objectifs et enfin si Silberman daignai venir il allait faire ce qu'il savait faire de mieux: l'inverse de ce que l'on attendait de lui.

La foule commençait à arriver, cette démonstration devrait redonner espoir à Gotham en Arkham City. Shreck tira la toile de la tente et sorti au dehors, suivit par des gardes du corps, il avançait souriant parmi les citoyens, dispensant poingée de main, sourire et paroles rassurantes, on lui vanta les mérites passé de son entreprise, certains ne souriaient pas à sa vue, mais qu'importait, on ne pouvait pas plaire à tout le monde, l'important était d'atteindre le plus grand nombre. Quelques enfants portaient déjà quelques T-Shirt distribués gratuitement et les plus jeunes circulaient avec un ballon à la main, il était 9h45.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptySam 18 Fév - 10:36

Depuis la soirée au restaurant, le docteur Hurt avait été très occupé. Il s'était mis en tête de compulser l'ensemble des dossiers concernant les grands criminels de l'asile d'Arkham. Il les connaissait, mais de loin et un examen minutieux, même si contradictoire selon les différents médecins, s'avérait la meilleure manière de se faire une idée un peu plus précise de qui ils étaient et de comment les aborder. Le diable repéra la récurrence du thème "Batman" dans quasiment tous les dossiers et enregistrements de patients, et de fait, son âme ou du moins ce qu'il pouvait appeler une âme, était en joie : une joie incisive, tranchante, meurtrière.

Le département juridique de Shreck lui envoya en temps, tous les papiers demandé au Ritz, il signa et parapha le tout avant de le renvoyer avec en prime ses propres papiers, concernant les hélicos et quelques papelards médicaux.

Le jour de la kermesse, ou conférence de presse était arrivé. Depuis la triste conclusion de celle de Quincy Sharp, donner une telle manifestation en public était un pari risqué, mais ils savaient qu'ils n'avaient rien à craindre. D'une part parce que la sécurité était réellement surchargée, de sorte que même un Batman ne pourrait pas venir gâcher la fête sans être repéré et avec u haut taux de probabilité, neutralisé et d'autre par parce que la conférence était obligatoire. Gotham devait connaître ce qu'allait devenir sa criminalité après le destin funeste de Sharp.
Le docteur Hurt avait préparé son discours, points par points, lignes par lignes et mot à mots. Et il avançait au beau milieu de la foule, dégustant un churro et un café, serein et impatient de voir comment allait se passer la suite des opérations.
La seule ombre sur le tableau, c'était la présence du Colonel Silbermann. Un militaire au rang de décisionnaire, c'était une perspective très déplaisante, et ce surtout vu la manière dont le chienchien s'était illustré lors de la conférence de Sharp ... Ce type avait les idées aussi courtes que ses cheveux. Qu'on se le dise, les militaires étaient pour la plupart idiots, surtout ceux de terrains. Laisser un militaire prendre le pouvoir, c'était le donner à celui qui donnait le flingue, et devant un milieu comme Gotham city, là où la folie et les valeurs humaines se retrouvent complètement bouleversées, un tel homme modelé, formaté à ne réagir qu'à certaines situations basiques (tuer ou être tuer) se retrouvaient à faire la seule chose logique : paniquer. Et l'on sait que font les gens armés qui paniquent : de graves erreurs.

Ce Silbermann pourrait donc être une gêne et sa stupidité chronique, mais c'est toujours décontracté que le diable grimpa les quelques marches de l'estrade pour rejoindre Schreck. Aujourd'hui il allait s'assurer les services des plus puissants gardes du corps, s'il la jouait finement, mais cela c'était aussi sûr qu'il ne s'appelait pas Simon Hurt.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyMar 21 Fév - 23:58

Le départ du marathon avait été applaudit et Shreck y avait prononcé quelques paroles touchantes, les coureurs portaient des couleurs vives et chatoyantes que la population pourrait admirer tout au long de leurs petites foulées. Shreck marchait avec détachement dans cette foule en liesse qui oublierait presque qu'elle assistait à une cérémonie pour Arkham City, ce pénitencier à la légalité douteuse, mais qui leur assurerait à long terme des résultats en matière de sécurité. L'homme d'affaire monta sur l'estrade, l'heure fatidique arrivait. Thomas terminait d'installer les notes pour le discours de son supérieur sur le pupitre. Les premiers flash illuminèrent le visage de Maximilien, il souriait et donnait à tout va des petits signes de la victoire et des salutations dignes de la main. Hurt le rejoignit, il lui serra chaleureusement la main, cette journée était la leur et laissait présager que de nombreuses autres, glorieuses pour leurs noms, suivraient.

Shreck s'avança comme à l'accoutumé devant son pupitre, Thomas lui fit un signe pour lui signifier que le son était maintenant optimal. Dans Arkham, les écrans géant transmettaient l'image de Shreck et les hauts-parleurs retransmettaient son discours, la télévision était là également et assurait une couverture total de l'évènement.

"Gotham! commença Shreck, Gotham... Quel est véritablement le visage de cette ville? Pour y être né et y avoir grandit, Gotham est pour moi la ville du rêve américain, cette ville dynamique et courageuse, bâti par la main de ses habitants, grandit par ses ambitions, soutenue par son indéfectible loyauté, Gotham avait tout pour être la ville qui rayonnerait à travers notre bel état et notre glorieux pays, mais quel mal atroce l'a rongé pour qu'elle ne soit qu'à la moitié de l'éclat qu'elle pouvait avoir? Ce mal nous le connaissons tous car nous l'avons tous subit, nous l'avons tous vu grandir malgré nos plus sincères efforts, malgré notre foi inaltérable en la Justice et en l'avenir! Ce mal n'a qu'un nom, mais combien de visage hélas! Ce mal est le Crime! Son symptôme, ces hordes de bandits et de criminels prêts à tout pour réduire à néant les efforts de sa population laborieuse et de ses plus fidèles défenseurs! Ces criminels qui aujourd'hui apprennent le vrai sens du mot Justice!

"Je l'ai dit, nous avons tous subit ce fléau, la peur des bruits de la nuit, le chant déchirant des sirènes de police, les jugements interminables, les dérives psychotiques, les internement dans l'asile d'Arkham à répétition ainsi que les évasions absurdes qui s'en suivaient. L'heure est telle en ce jour que nous devons nous tourner vers une solution aussi inattendue que providentielle. Blackgate et notre vieil Asile n'étaient plus de taille, en l'absence de procureur et de pouvoir exécutif, nous devions agir pour l'intérêt commun! Qui donc aujourd'hui pourrait préférer la liberté des criminels qui ont tant de fois fait trembler les autorités à leur détention par des forces désormais renouvelées? Oui gothamiennes, oui gothamiens, aujourd'hui Arkham City n'est pas le cauchemar que l'on vous a dépeint, ce complexe pénitentiaire nouvelle génération n'est rien d'autre que la promesse d'un avenir sans crainte, c'est la promesse d'une sécurité que l'on vous a tant de fois promis sans jamais ne serait-ce que vous donner un résultat!


La foule applaudit face à l'audace du milliardaire qui venait de lever les bras.

"Je ne vous fais pas de promesses en l'air, je ne vous fais que dévoiler dès à présent l'avenir d'Arkham City. Derrière ses murs de bétons, ce ne sont pas des criminels qui s'organisent pour terroriser les honnêtes citoyens, ce sont des détenus qui paient leurs crimes et redécouvrent la vraie signification du mot "discipline"! L'heure est venu mesdames et messieurs d'accepter l'évidence telle qu'elle est, l'ancienne gestion des douanes a montré ses failles, le Docteur Hugo Strange ainsi que les administrateurs délégués chargés des milices ont trahit votre confiance et ont laissé la situation leur échapper! Mais à partir de ce jour, Arkham City renaît! Le Docteur Simon Hurt auquel je laisserais la parole dans quelques instant est venu remplacer au pied levé l'incompétence de Hugo Strange, le colonel Silberman qui prendra également la parole, incarne ici la volonté de l'armée des États-Unis d'Amérique et du gouvernement à s'assurer du bon déroulement de toutes nos opérations et enfin, moi-même, votre humble serviteur, ai décidé de prendre en main une partie des forces privées des douanes, assurant l'intervention d'un gothamite, soucieux de vos intérêts, au milieu de ce complexe à l'apparence froide et pourtant garant de votre sécurité! N'ayons pas peur de l'avenir maintenant que le mal est enfermé, n'ayons plus de sueur froide en voyant la nuit tombée, ne craignons plus ces fantômes du passé désormais face à leurs crimes!

"Quels seront donc les nouvelles réglementations et les nouveaux effectifs qui viendront soutenir nos propos avec la force qu'ils méritent? Alors que la dernière administration a fait preuve de relâchement et de laxisme, le nouveau crédo des forces privées est d'être intransigeante et de ne plus laisser paraître la moindre trace d'indulgence! Pour cela, un couvre-feu sera mis en place avec renforcement possible en cas non respect des règles de vies du complexe. Les détenus disposeront donc de 12 heures de liberté de circulation dans les rues d'Arkham pour 12 heures de couvre-feu avec interpellation en cas de non-respect. L'isolement des détenus réfractaires est une peine primaire visant à rétablir le respect de l'autorité, de même que les rationnements et le contrôle attentif des ressources émdicales seront les garants d'une maîtrise et d'un encadrement exceptionnel. Pour que de telles mesures puissent trouver leur force, il a été autorisé d'incorporer aux milices les dernières forces Tyger One de monsieur Hugo Strange, de même qu'un nouveau recrutement de miliciens a été effectué élevant ainsi à 470 hommes les forces privées visant à rétablir l'ordre dans l'édifice pénitentiaire! Afin d'assurer une sécurité optimale et sans faille, Arkham City est dès à présent dotée de cinq magnifiques hélicoptères de type Apache, fleurons de notre technologies! Et d'une dizaine d'autres appareils de surveillance!


A ces paroles, les hélicoptères frappés sur sceaux d'Arkham City décolèrent des douanes, firent un passage au dessus du meeting et se dirigèrent vers l'intérieur du complexe sous les applaudissements et les vivats de la foule, tous grisés par le discours sécuritaire et les promesses de Shreck.

"Et pour mieux vous développer le renouveau d'Arkham City, je laisse dès à présent la place au Docteur Simon Hurt, responsable des sections scientifiques d'Arkham City."

Shreck partit sous les applaudissements de la foules. Il aimait ce genre de défi, il aimait séduire les masses et s'assurer leur soutient. Il alla s'asseoir derrière son associé qui allait parler d'or à sa suite, quoi qu'il dise.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyJeu 23 Fév - 11:29

Une fois sur l'estrade, Shreck entama son discours d'une extrême précision dans la démagogie. Même s'il ne l'était pas de carrière, il avait l'étoffe d'un grand politicien.
Une déclaration convenue, brossant Gotham dans le sens du poil et qui était conforme en tout points à ce qu'ils avaient discuté au restaurant.
Lorsque le milliardaire eut terminé, le docteur se leva à son tour, tirant sur son costume pour le réajuster et s'avança jusqu'au micro.

" Mesdames, messieurs, je suis le docteur Simon Hurt. Ma déclaration sera courte, je préfère répondre à vos questions. Arkham City est elle la solution ? En l'état actuel des choses, non, clairement pas. La violence qui règne par delà ces murs devant lesquels nous nous trouvons, s'engendre elle même dans un cycle instoppable.
Chaque détenu, doit lutter pour sa propre survie. Le prisonnier incarcéré -abusivement par l'administration- pour avoir volé de quoi manger doit composer avec les psychopathes multirécidivistes. La violence appelle la violence, et là seule règle qui ait court par delà ces murs, c'est celle du plus fort. Il est connu que le pouvoir, représente dans le monde une des convoitises les plus recherchées, et pour lequel beaucoup de monde est prêt à faire n'importe quoi. Le pouvoir rend fou que l'on dit, alors imaginé ce que des individus reconnus comme "fou" par l'institution psychiatrique peut faire, pour le posséder.
L'on me dira : Oui, mais c'est le but d'Arkham City, de concentrer cette population dangereuse dans une zone coupée du monde et de les laisser s'entre tuer selon leur bon vouloir. Est ce là une solution ? Certainement pas. Autant remettre la peine de mort, ça coûtera moins cher au contribuable.
Je ne vais pas ressasser les différentes preuves sur les failles dan le système de sécurité, mais je me contenterai de pointer le fait que même si aujourd'hui, avec Messieurs Shreck et Silberman, nous investissons la zone d'une plus grande sécurité, la violence qui est un sentiment, une motion pulsionnelle traverse les murs, aussi épais soeint ils pour toucher notre inconscient. Il suffit de regarder combien de nos concitoyens ont été prêts à se plier aux exigences macabres de Sonatine pour s'apercevoir de la violence latente qui sourd des tréfonds de la ville."


Hurt parlait d'un ton engagé, appuyait son discours de gestes vifs.

"D'un point de vue éthique, le médecin qui a prêté serment d’Hippocrate s'insurge devant le fait que des patients, ayant besoin d'une aide médicale soient traitées comme cela. Le chercheur lui, reste perplexe sur l'immensité de la tâche à accomplir et déplore le manque de structures adéquates.L'administrateur en revanche est consterné par ce qu'est devenu le système, qu'il faut remanier dans son ensemble, pour que les trois facettes puissent se concilier. Et c'est cela que nous nous proposons de faire, à partir d'aujourd'hui. C'est facile de pointer Arkham city comme un système aberrant, inhumain et que sais-je encore. Mais le fait est, que c'est un système en place, et qu'on ne le démonte pas comme cela. Si nous en venions à détruire les murs maintenant, que ferions nous ? Transférer les détenus dangereux à Blackgate et l'asile ne se ferait pas sans une mini-guerre civile qui déborderait dans le tout Gotham. L'on sait ce qu'un individu comme le Joker peut faire seul. Que donnerait il, boosté à la violence et face à ses rivaux d'Arkham ? Qui payerait le prix de la folie ? Nous, citoyens exemplaires. Mais plus encore, le détenu lambda qui s'est retrouvé derrière ces murs, par on-ne-sait quelle défaillance dans le système et qui n'a pas un comportement asocial, que faire de lui ?
Combien de nos soldats parti en Irak reviennent inaptes à la vie sociale à cause de la violence de la guerre, et hantent nos hôpitaux psychiatriques tels des fantômes sans âmes et que nous sommes incapables d'aider ?
Question rhétorique, mais c'est ce vers quoi nous nous dirigeons en abandonnant Arkham City comme cela."

Nouvelle pause, Hurt but une gorgée de son verre d'eau.

"Monsieur Shreck propose un plan de réinsertion, par la création de structures industrielles dans la zone pénitentiaire. Peu à peu, nous voulons recréer une mini-société dans cette structure asociale. Mais monsieur Shreck n'a pas à supporter le poids financier de tout cela, il n'a pas à être le seul à mettre la main à la poche. C'est pourquoi, à tous les opposants à Arkham City, nous lançons un appel à l'investissement. Vous voulez que cette prison à ciel ouvert ferme ? Soit, mais apportez les fonds nécessaire à cela. De notre côté, nous nous chargeons de rendre viable ces créations de structures socialisantes, mais cela doit passer nécessairement par une répression ferme et draconienne de la violence par delà ces murs. C'est pour cela que nous vous présentons aujourd'hui les nouveaux moyens et mesures que nous allons adopter, pour pouvoir faire d'Arkham City ce qu'elle devrait être : un espace de détention, pour protéger nos concitoyens mais aussi thérapeutique pour aider à une réinsertion sociale efficace et bénéfique au lieu d'être cette zone de non droit et de violence extrême. Je vous remercie de votre attention. Des questions ?"

HRP : journalistes, civils, c'est le moment de réagir !
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyJeu 23 Fév - 13:43

Quel simulacre ! Tout ça pour ça ? Encore des démonstrations de violences, de forces armées, dans une ville qui avait déjà assez souffert des criminels d'Arkham et des différentes mafias Falcone / Maroni durant le passé. Tout ça pour en arriver encore et toujours au même point : L'armement massif. Mais bien sur, Knox avait eu vent de cette conférence de presse, et Lenny, le rédacteur lui avait déconseillé d'y aller. Après tout, il se ferait sans doute tuer pour ses propos anti-Sharp, mais Knox en avait strictement rien a foutre de ce qui pouvait lui arriver, priorité à l'information avant tout !

Suivant son flair de fouilles-merde officiel, Knox prit sa bagnole avec Jacky, son stagiaire. Il fallait apprendre le boulot aux jeunes loups, en évitant de se faire dévorer par ceux-ci dans le métier. Mais mieux valait un journaliste intègre, qu'un vendu aux politiciens. Knox avait une éthique, ce que beaucoup d'autres journalistes n'ont pas. Knox n'avait pas peur de la censure et des connards qui pouvaient vous cogner pour vos idées.

Et bien sur, la conférence de presse commençait, bien entendu, c'était toujours les mêmes bobards à la Shreck, peu savaient qu'il trempait dans les affaires louches, mais Knox en avait déjà quelques certitudes grâce à de bons tuyaux bien payés. Mais le petit nouveau, ce docteur Hurt ? Qui était il ? Nouveau mystère que Knox se ferait un plaisir d'élucider. Après tout, il fallait qu'on s'occupe d'informer les citoyens quand les élites ne le font pas. C'était la liberté de la presse. Au moment des questions, Knox en avait une pour chacun des deux membres qui se présentaient à la tribune.

- "Monsieur Shreck, est il vrai que vous avez graissé la patte des politiciens comme Quincy Sharp pour qu'ils vous fournissent ces armes de guerre ? Quel industriel véreux avez vous décidé de corrompre pour ces exactions monsieur Shreck ? Pouvez vous nous le dire ?"

Des rires parmi les autres journalistes, beaucoup connaissaient Knox pour ses théories farfelues et ses histoires abracadabrantesques, mais le fait est, que même la plus simpliste des questions pouvait être un véritable danger. Même pour le plus intelligent des hommes. Il reprit une seconde fois la parole.

- "Monsieur ... Docteur Hurt ? Vous voulez aller vers un durcissement de l'autorité dans la ville. Mais ne sont-ce pas la des idées soviétiques ? Je vous rappelle quand même, que vous avez encore des civils à l'intérieur de la ville-prison, et que ferez vous, quand votre police tirera sur les civils non-armés ? Vous nous le cacherez ?"

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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyVen 24 Fév - 18:38

Le docteur toucha des cordes sensibles, mais présenta clairement les nouveaux objectifs des douanes, les attentes humanistes qui transparaissaient derrière ces allures totalitaires, les intérêts généraux en lieu et place de l'avidité et des intérêts privés. Oui, Arkham était une merveilleuse machine à deux visages, un Janus fait pour plaire et pour déplaire, une prison telle qu'il n'y en eu jamais parce que jamais ville n'avait pourrit jusqu'à ce point critique. La population appréciait cet effort des forces des douanes, l'on le voyait, elle aimait être rassurée et surtout être tenue au courant. Les masses étaient comme des enfants, tiraillées par leurs envies, sans cesse à s'interroger et prompt à s'emporter, elles aimaient le réconfort ainsi que la vision d'individus aux apparences de parents, Shreck et Hurt les incarnait à la perfection, cette stabilité, ses visages tantôt sérieux, tantôt souriant, leurs gestes et leurs projets assurés. Oui, Gotham était une enfant à l'abandon dans un univers hostile, plus de Maire,

Une voix s'éleva après le discours convaincant du docteur Hurt, une voix qu'il ne connaissait que trop bien pour avoir tant de fois voulu l'entendre pousser un hurlement d'agonie, une voix que semble-t-il seuls les journalistes sont dotés, à la fois irritante et pathétique, drôle et tragique. Le milliardaire daigna se lever pour rejoindre l'avant de l'estrade, on lui avait posé une question, simple, anodine et tellement inattendue. Thomas se précipita près du pupitre et décrocha un micro qu'il donna à son supérieur. Il l'en remercia, il fallait sauver certaines apparence face à la foule. Il tapota sur le micro pour vérifier que le son n'était pas trop fort, un réflexe qu'il avait acquit lors d'un gala étudiant qu'il avait dû présenté et qui s'était révélé, dans ses cinq premières mintues cacophonie, une véritable symphonie de Larsen.

-Ah monsieur Knox, commença-t-il avec un franc sourire, nous sommes ravis que vous ayez daigné répondre à notre invitation, nous sommes cependant forts attristés, quoi que peu étonné, que votre première intervention soit aussi dure et cassante. En un mot commençant monsieur Knox, je ne désire en aucun cas vous donner un cours d'économie, mais une entreprise comme Shreck's Industries qui possède un secteur de production d'armement n'a guère besoin d'aller quémander chez un autre. Vous désirez connaître la provenance de nos hélicoptères, rien de plus facile, nous les avons tout naturellement acheté chez Boeing, partenaire de notre entreprise, quoi de plus normal que de ce fournir chez l'un de nos principaux fournisseur aéronautique américain?

"Cependant, j'en conviens, j'ai fait appel à une méthode très peu orthodoxe pour un journaliste habitué à acheter ses informations sous le manteau et à publier des ragots, j'ai osé passé une commande le plus légalement possible, vous pourrez le vérifier dans le carnet de commande publique de l'entreprise en question. Pour le reste mesdames et messieurs, sachez que Shreck's Indsutries ne se contente pas de financer la milice qui vous protège, mais elle lui fournit le meilleur équipement qui soit et qui provient directement de ses usines! Vous parlez de corruption monsieur Knox, ne vous perdez pas dans des sentiers inexistants et cette évènement est là pour vous le dire: les activités des douanes et d'Arkham City ont décidé d'offrir leur plus grande transparence! Vous considérez qu'il est donc nécessaire de "graisser la patte" d'un homme pour parvenir à assurer la sécurité d'une population sans cesse emporté dans la houle de l'insécurité et de la haine de leurs semblables? Si cela vous fait plaisir de le croire, croyez-le, mais il est inutile de chercher à colporter de tels mensonges, l'armement que les douanes disposent sont des technologies de pointes et toutes fournies par Shreck's Indsutries ou leurs partenaires de longues dates comme l'attestent ces hélicoptères.


Une attaque directe au journalisme vindicatif du pauvre rédacteur sans le moindre talent suivit par une promesse pour le reste de l'auditoire, Shreck était satisfait de sa réponse qui remettait les pendules à l'heure. Ses rapports avec cet homme avaient toujours été orageux, pour ne pas dire plus et n'allaient guère s'améliorer, surtout après cette attaque gratuite et inutile.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptySam 25 Fév - 10:17

Max Shreck répondu d'un discours corrosif et avec la douceur du miel à la fois à ce journaliste, ou quiconque cela pouvait il être.
Le docteur Hurt décida de lui aussi remettre ce fouineur à sa place. Après tout, s'ils voulaient faire d'Arkham City un endroit sûr et dirigé d'une main de fer, il fallait aussi savoir défendre son point de vue.

"Docteur Hurt. Monsieur, Knox c'est cela ? Excusez moi, je ne connais pas bien la ville encore. Je pensais que le genre de canard dans lequel vous écrivez se spécialise plutôt dans les scandales sexuels de la jet-set plutôt que dans la politique et les institutions médico-carcérales. De plus je croyais que les journalistes ayant un minimum de conscience professionnelle travaillaient à partir de fait, et non pas dans l'élaboration de scénarios catastrophes."

Le docteur marqua une courte pause, après la réponse caustique, il fallait répondre sérieusement.

"La sécurité n'est pas l'apanage des soviétiques. Il ne s'agit pas non plus d'un durcissement de l'autorité dans la ville, mais d'un processus de sécurisation de la zone carcérale. Les détracteurs d'Arkham City présentent cette contradiction déplaisante de vouloir en finir avec elle, mais de rien vouloir faire pour y parvenir. Si vous le souhaitez, je peux d'un coup de fil faire ouvrir les portes et libérer les détenus. A vous de voir si vous préférez voir les Joker, Dent, et autres Cobblepot armés et à la violence exacerbée, où si vous préférez les voir désarmés et enfermez dans des structures capables, pour une fois, de les accueillir.
Alors oui, la campagne que nous allons entreprendre sera répressive mais comme, un certain monsieur Valley l'avait dénoncé, les détenus là bas sont armés alors qu'ils ne devraient pas l'être. Même si nos armes, pour la plupart sont non-létales, nous ne pouvons pas envoyer nos gardiens, qui eux aussi, sont des hommes et femmes, la fleur au fusil affronter de dangereux criminels. Quant aux civils, nos militaires reçoivent actuellement une formation complémentaire poussée pour différencier les civils armés pour se protéger des criminels ayant intention de tuer. Nous sommes aussi en train de mettre en place des centres de refuge pour ces citoyens détenus injustement. Le fait est, que nous sommes face à une situation précise et que nous devons composer avec ces faits. Des experts planifient des plans d'actions en cas de situation extrêmes et croyez le où, tout dans nos nouvelles mesures est destiné à respecter au mieux la dignité humaine et la sécurité. Que ce soit celle des prisonniers, des civils, des innocents et de nos employés. Avec des si on fait beaucoup de choses monsieur Knox. Par exemple vous pourriez être un bon journaliste si vous travailliez plus à partir de faits et si vous aviez un goût moins prononcé pour le scandale."
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Bats
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Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyMer 29 Fév - 12:40

"Docteur Hurt."

Une autre voix s'éleva de la foule, après que les deux principaux orateurs aient répondu de manière féroce au journaliste qui n'avait pour seul tort que de faire son travail. Plus vieille, plus forte et plus assurée même, la voix appartenait à un homme qui fendait la foule avec calme et sérénité, apparaissant après quelques instants à quelques mètres de l'estrade. Vêtu d'un complet bleu marine, de petites lunettes rectangulaires, il adoptait une attitude neutre en fixant le nouvel homme fort du clan médical d'Arkham City. Lucius Fox avait quelques questions à lui poser.

"Tous ceux présents ici savent qui je suis, mais étant donné votre propre aveu, je me présente : je suis Lucius Fox et j'ai en charge la gestion active des Entreprises Wayne. La société que je représente est la première donatrice aux oeuvres sociales et culturelles de la ville, et nous étions très impliqués dans le financement de l'asile d'Arkham. Je me considère donc intéressé par vos déclarations et par Arkham City, même si les Entreprises Wayne ont une opposition franche à ce projet. Je m'interroge alors, en tant que citoyen mais aussi en tant que gérant d'une société beaucoup plus impliquée que celle de monsieur Shreck dans ce domaine avant cette dynamique, sur vos compétences et votre présence ici."

Le vieil homme croisa les bras. A quelques mètres derrière lui, deux énormes gardes du corps s'étaient stoppés et observaient la zone autour de lui, pour le protéger. La mésaventure d'Alfred Pennyworth avait servie de leçon.

"Vous avouez ne pas connaître monsieur Knox, pourtant reconnu dans toute la ville : pas un citoyen ne sait son identité et son action. Vous avouez ne pas bien connaître le Gotham Globe, le premier quotidien de Gotham City. Et vous venez d'être nommé en remplacement du docteur Strange, sans que nous vous connaissions. Quelles sont vos compétences ? Vos diplômes ? Vos expériences ? En quoi votre nomination à un poste aussi important est-elle justifiée ? Qui êtes-vous finalement, docteur Hurt ? Après tout, vous êtes nommés par ceux-là mêmes qui avaient mis en place le docteur Strange, avec les résultats connus de tous. Notre maire par intérim lui-même semble indigne après sa récente conférence de presse.
Vous l'avez dis : vous pouvez en un appel rouvrir les portes d'Arkham City : c'est un pouvoir exceptionnel pour un inconnu, docteur Hurt. Pourquoi devrions-nous vous faire confiance ?"


Lucius n'afficha toujours aucune expression après sa série de questions dures. Il savait que Shreck et Hurt s'en sortiraient avec quelques acrobaties, mais son objectif n'était pas là : il voulait rappeler aux journalistes et aux badauds que beaucoup d'éléments étaient douteux dans Arkham City. Après la conférence de Sharp et son enlèvement par Bruce, une partie de plus en plus importante de la population rejetait le maire par intérim et commençaient à se méfier de ses alliés - il était là pour confirmer cette graine.
Et il n'était pas seul.

"Monsieur Shreck."

Une autre voix, plus distinguée, plus douce mais vieille également, se fit entendre derrière les deux gardes du corps de Fox. Quelques secondes plus tard, un homme vêtu d'un complet noir, parfaitement porté, sans aucun pli et avec une classe très britannique, fit son apparition en marchant difficilement, toujours aidé par sa canne. Ses cheveux étaient légèrement dégarnis sur le haut du crâne, et gris sur les côtés ; une moustache importante zébrait le haut de ses lèvres, tandis qu'il s'était rasé le bouc la veille, déjà lassé par ce nouveau look. Il s'arrêta aux côtés de Lucius, lui offrant un léger salut avant de fixer, calmement, Max Shreck.
Alfred Pennyworth avait également des questions à poser.

"Je me présente également pour le docteur Hurt : je suis Alfred Pennyworth, employé auprès de la famille Wayne depuis des années. Il y a quelques mois, j'ai été violemment agressé dans Gotham City et j'ai été laissé pour mort. Monsieur Sharp et monsieur Foster, procureur, ont réuni des preuves fausses pour accuser Batman et surtout Bruce Wayne, mon employeur ; tout ceci n'était qu'un tissu de mensonges. Monsieur Sharp a engagé monsieur Thomas Blake, alias Catman, mercenaire, pour m'assassiner et pouvoir faire tomber monsieur Wayne, mon employeur. Monsieur Sharp a monté une cabale contre les Entreprises Wayne et Batman pour pouvoir mener sans opposition son projet Arkham City.
J'ai heureusement survécu à cette agression, mais ai dû subir plusieurs semaines de coma profond pour me remettre de mes blessures. J'ai refait mon apparition publique lors de la funeste conférence de monsieur Sharp, et monsieur Shreck a immédiatement ordonné à un officier du G.C.P.D. de m'interpeller pour m'amener, de force, au commissariat. J'ai refusé et j'ai disparu dans la foule.
Aujourd'hui, je suis là, présent devant vous, et j'exige des explications. Pourquoi ais-je été agressé ? Monsieur Shreck, connaissiez-vous les plans de Quincy Sharp à mon endroit ? Avez-vous forcé le G.C.P.D. à ralentir son enquête sur mon agression ? Pourquoi avez-vous voulu immédiatement m'enlever et me mettre au silence ? Quelles sont vos responsabilités dans l'attaque que j'ai subi et qui a failli me coûter la vie ?"


Dignement, Alfred posa ses mains jointes sur sa canne et attendit des réponses. Quatre autres gardes du corps firent leur apparition autour de Lucius et lui. Max Shreck était prévenu : il allait devoir user de ses compétences verbales pour s'en sortir, et éviter de lancer une arrestation physique ; cela ferait tellement mauvais effet lors de cette conférence que le majordome espérait secrètement qu'il se laisse aller à une telle folie.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyJeu 1 Mar - 12:54

Apparemment, le docteur avait était trop juste dans son interprétation de la condescendance vis à vis d'Alexander Knox, puisque l'homme qui se présentait comme Lucius Fox, administrateur des entreprises Wayne commençait son intervention en relevant ce point.
Si Hurt aurait préféré que Bruce Wayne lui même intervienne lors de cette conférence, il savait cependant que c'était un homme extrêmement occupé mais qu'il avait envoyé de deux ses hommes de confiance.
Le diable laissa échapper un sourire poli, dont l'envers intérieur était carnassier. Il se racla la gorge avant de répondre à ses interlocuteurs.

"Il ne me semblait pas que connaître les journalistes de cette ville faisaient parti des conditions nécessaire pour occuper une telle fonction. En revanche, je me plais à imaginer que mes trois doctorats de psychiatrie, psychologie et psychanalyse issues d'universités reconnues, ainsi que mes publications scientifiques reconnues par mes pairs. J'ai occupé le poste de chef de clinique dans différentes hôpitaux, dans différents pays. J'ai été l'équivalent de chef de médecine d'un hôpital français réputé internationalement. Vous pouvez vérifier si vous le désirez, mais j'estime que ce serait de la fausse modestie que de ne pas affirmer que j'ai les compétences, reconnues par mes pairs, pour le poste.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, je ne suis pas ici pour suivre la politique du maire actuel. Nombre de mes nouvelles mesures sont à l'encontre totale de la politique sharpienne. Et je vous rassure monsieur Fox, le coup de fil n'était qu'une métaphore pour montrer que nous ne pouvons pas abandonner Arkham City sans mettre en oeuvre et réaliser le traitement et l'accueil de ses détenus dans des structures adaptées, sans quoi cela reviendrait à déverser sur Gotham un torrent de violence inouïe. Monsieur Shreck et moi même avons veillé à diviser le pouvoir entre plusieurs membres et conseil, de sorte à éviter justement qu'un seul homme, comme messieurs Sharp et Strange puissent ouvrir les portes sur un coup de tête. Je le répète encore une fois, Arkham City est une situation unique qui a fait empiré la violence au lieu de la neutraliser, actuellement il n'y a rien dans cette zone qui puisse être considéré comme thérapeutique et je suis là pour les mettre en place.
Vous ne faîtes pas confiance à un inconnu ? C'est votre droit, alors rejoignez le projet. Distribuer des fonds à des associations anti-Arkham City ne sert malheureusement pas à grand chose. En revanche prendre une part active à son comité de direction, permet de faire évoluer les choses et de rendre possible la créations de ces structures nécessaires. A vous de voir si vous préférez rester sur vos positions et lancer de loin quelques piécettes, ou si vous voulez vraiment que les choses bougent vers un mieux. Pour ma part, ainsi que je ne pense pas me tromper, pour celle de mes collègues, nous n'attendons plus après les autres pour avancer, sans quoi la situation ne fait obligatoirement que stagner."



Hurt laissa place à Shreck, directement invectiver par Alfred, pour lui laisser l'occasion de se défendre, même s'il y avait de forts risques que le débat s'éloigne du sujet initialement prévu. C'était un risque qu'il savait Shreck capable d'éviter.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyJeu 1 Mar - 18:38

Une intervention retentit, entre Knox qui l'avait attaqué sur le domaines militaires alors que son entreprise était essentiellement axée sur la production d'armes lourdes et d'équipements de véhicules en sous traitance, Alfred Pennyworth arrivait et engageait la conversation sur une problématique totalement éloignée du sujet initial. Un majordome ne mettrait pas à mal cette séance, surtout pas après avoir ouvert un feu continu sur le businessman, il avait abattu son jeu sans, ne serait-ce que jauger la situation du GCPD et du bureau du procureur. Shreck eut un sourire conciliant, de ceux que l'on réserve habituellement aux enfants avant de leur répéter pour la énième fois que 1+1=2 et qu'il n'y a pas d'explications simples à leur fournir pour le moment.

-Monsieur Pennyworth, je regrette tout d'abord que les intentions de votre rapatriement vers le GCPD lors de la conférence de monsieur Sharp aient été mal interprétées, sachez que si vous avez subit la moindre atteinte à votre intégrité lors de celle-ci, je m'en excuse en tant qu'intendant du GCPD; mais comme l'atteste votre histoire, vous aviez le choix et vous avez préféré vous dérober à une invitation à mettre au claire votre situation, soyez assuré que vous serez invité ultérieurement à fournir ces précieux renseignements au Commissariat afin que cette sinistre affaire voit sa fin arriver. J'aimerais maintenant, puisque finalement vous liez les deux, que nous parlions de Arkham City qui semble selon vous être le pivot de la triste affaire dont vous avez été la victime et pour laquelle Gotham a le droit d'être tenue au courant.

"Arkham City est un projet qui est né dans le conseil de la ville de Gotham sous la direction du Maire Waylon Jones, plus tristement connu sous le pseudonyme de Killer Croc et a ensuite été soutenu et achevé par monsieur Sharp, qui selon les règles de notre Nation a été élu par le conseil de la ville à ce poste temporaire, le temps de mettre en place de nouvelles élections. Ma présence au sein de cette institution n'a débuté qu'environ un mois après sa mise en place. J'ai alors demandé à ce qu'un gothamien, soucieux du bien-être de sa ville, vienne renforcer la sécurité et fournir au mieux son aide à la régulation de la criminalité qui sévissait et qui portait un tort incommensurable à la population. Puis est survenu cette sordide histoire. Vous m'accusez en public et je trouve cela extrêmement blessant et curieux, n'ayant pas reçu la moindre adresse de la part du département de Justice pour une affaire de ce genre, j'en déduis donc que vous profitez de cette célébration comme d'une tribune. Soit, libre à vous d'agir de la sorte et nous avons souhaité la plus grande transparence, vous nous offrez là une occasion inespérée de vous démontrer notre bonne foi.

"Votre terrible agression à conduit à une enquête menée avec un grand relâchement avant que l'on me donne l'intendance du Gotham City POlice Department et durant celle-ci bons nombres de policiers tels que mademoiselle Brogan et monsieur Carther, pour ne nommer que ceux qui ont révélé au grand jour leur forfait ont effectué d'importante rétention de preuves, empêchant les autorités compétentes de mener au mieux leurs actions. J'aimerais cependant vous prévenir, faire ici mon procès d'intérêt avec pour seule preuve l'inimitié que vous pouvez me porter me semble être une stratégie aussi honteuse que désespérée. Je n'ai personnellement rien à voir avec cette sordide affaire et n'ais que le désir de la voir trouver une issue permettant de démêler le vrai du faux et de mettre entre les main de la Justice de Gotham les coupables. Je n'ai en aucun cas ralentit cette enquête qui, je le répète a été parasitée au sein même des services par la police régulière.

"Maintenant monsieur Pennyworth et avant que vous ne fassiez de cette journée consacrée à Arkham City et sa nouvelle politique un simulacre de procès qui pourrait retentir négativement sur les preuves qui pourraient être amenées aux GCPD et amener à la nullité des démarches des forces de l'ordre à son sujet, je vous demanderais de ne plus diffamer en public ou d'établir comme preuve ce qui aux yeux de la loi ne sont guère plus que des conjectures, comprenez que je vous dis cela en tant qu'intendant soucieux d'assurer aux démarches judiciaires leur meilleur dénouement.

"Nous restons naturellement ouvert à toute interrogation à propos d'Arkham City et de sa nouvelle orientation.



Shreck avait vu les gorilles qui encadraient le vieillard, précaution Ô combien inutile, en l'état actuel des choses il suffisait de faire tirer un sniper et tout mettre sur le dos de Sharp porté disparut; mais la prudence était la maîtresse de la réussite dans cette ville ou tant d'imprudences avaient été comises, par Sharp, les éléments de la police et par les justiciers. Il était un inaltérable bloc de béton et se dressait fièrement et sur qui les gens pouvaient compter. Hurt, à ses côtés semblait tout aussi intouchables, il était fier, droit comme un roc et répondait avec justesse, c'était un allié de poids, rien à voir avec la moitié d'homme qu'était Sharp.
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Bats
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyDim 4 Mar - 20:16

"Connaître l'environnement local me paraît indispensable pour réussir son action, docteur Hurt. Je n'ai pas votre formation et votre expérience, mais je suis un financier et un entrepreneur ayant une longue liste de réussites et d'échecs dans ma vie professionnelle et personnelle. J'ose penser qu'un nouvel arrivant dans la ville se doit de s'informer clairement sur les forces en présence, les liens entre elles et la façon de les appréhender. Le Gotham Globe est, clairement, le quatrième pouvoir de Gotham City : je suis étonné, surpris et relativement choqué qu'une personne nommée à un poste aussi haut n'ait pas eu ce réflexe."

La voix de Lucius était calme et posée. Il fixait avec sérénité et neutralité le docteur Hurt, qui avait essayé de noyer le poisson sans parvenir à convaincre la foule. Il savait que celui-ci tenterait, toujours, de s'en sortir avec de belles paroles mais il ne le laisserait pas faire. Il avait eu pour mission de pousser son adversaire dans ses limites, et il y mettrait le plus grand des soins.

"Du reste, je n'apprécie guère la façon dont vous présentez la situation. En clair, selon vous, ceux qui veulent aider la ville font partie du comité de direction d'une ignominie démocratique, et ceux qui refusent sont des parasites qui critiquent sans agir ; je n'adhère pas à cette description. En tant que gérant des Entreprises Wayne, j'ai toute légitimité pour émettre des réserves sur Arkham City : la société que je gère et que je représente agissait pour la population et pour la réinsertion avant même que monsieur Shreck ne s'y intéresse et avant votre arrivée ici.
Je refuse de devoir m'incorporer au fonctionnement d'une horreur sociale pour avoir le droit d'être considéré par vous. Et je vous refuse la légitimité de gérer une telle structure : en dehors de diplômes et d'expériences dans des centres fermés, comment pouvez-vous clairement prendre en charge Arkham City ? Vous ne connaissez même pas la ville ! Vos paroles sont creuses et inquiétantes. Je ne vous fais pas confiance et vous considère indigne de votre fonction."


Fox se retint de sourire en imaginant la colère de son interlocuteur. A ses côtés, Alfred avait également écouté avec intérêt les réponses de Max Shreck, et ne les acceptait évidemment pas. Une fois que son ami eut terminé, lui-même commença à reprendre la parole pour pousser sa propre cible dans ses retranchements.

"Monsieur Shreck, vos hommes ne voulaient en aucun cas m'inviter au G.C.P.D. mais bien m'appréhender pour me placer au secret. Plusieurs caméras de télévision étaient présentes à ce moment-là et peuvent prouver, clairement, votre volonté de me stopper et de m'incarcérer. Même si vous n'étiez pas en poste au moment de mon agression, et si certains officiers payent le manque de moyens mis à disposition par la mairie, je suis surpris que ce qui a été utilisé par monsieur Sharp pour légitimer clairement son action en faveur d'Arkham City n'ait pas eu plus d'éléments et d'enquête lors de votre prise en main du G.C.P.D.
Enfin, je ne suis pas ici pour faire votre procès mais pour exprimer mon inquiétude et mon angoisse. Notre ville est kidnappée par des gens qui n'ont pas été élus démocratiquement : monsieur Sharp a été nommé par le conseil, le docteur Hurt n'a pas non plus été élu et vous non plus. Quelle est votre légitimité dans votre gestion d'Arkham City ? Le dernier maire démocratiquement élu a recommencé à dévorer des gens... en quoi ceux qu'il avait choisis pour l'épauler sont-ils plus dignes de confiance ? En quoi peut-on accepter votre présence ici ? Arkham City profite actuellement aux plus riches et au système en place. La Justice n'est plus qu'un simulacre...
D'ailleurs, où en est la procédure d'arrestation de Thomas Blake, Catman, l'homme soupçonné de m'avoir agressé ? Monsieur Sharp a annoncé l'avoir appréhendé, mais où est-il ? Ses droits sont-ils respectés ? Est-ce là votre Justice, monsieur Shreck ? Cette fois-ci, vous êtes bel et bien en charge de la situation."


Pennyworth se tut alors, laissant à Shreck l'occasion de répondre. Autour d'eux, la foule commençait à se poser quelques questions... les responsables de la conférence devaient rapidement changer la balance pour s'en sortir la tête haute.
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyDim 4 Mar - 21:43

Hurt se racla une nouvelle fois la gorge. Fox était un adversaire coriace, mais il n'en attendait pas moins des hommes de confiance de Bruce Wayne. Sans se départir de son calme et de sa politesse il apporta une nouvelle réponse aux deux alliés de Wayne, en commençant par réciter de mémoire quelques éléments du CV de Knox et en citant quelques uns de ses articles les plus pertinents.

" Je reconnais avoir péché d'ironie monsieur Fox, mais je n'ai pas apprécié ses questions alarmistes n'ayant que très peu de rapports avec les faits.
Je crains par ailleurs que vous vous mépreniez monsieur Fox. Vous êtes un financier et entrepreneur, il est utile pour votre domaine de compétences de connaître les nouvelles du monde. Pour ma spécialité en revanche, il n'est pas très utile de savoir que telle entreprise a lancé une OPA contre telle autre, ou qu'encore mlle Lindsay Lohan a été surprise à flirter avec mr Christian Bale. La psychiatrie s'occupe de choses autres, et bien souvent elle va à l'encontre de ce que peut penser le néophyte aussi intelligent soit il d'ordinaire. L'inconscient est absolument insaisissable par la logique monsieur Fox."



Il marqua une nouvelle pause, par politesse. Devant le micro, il n'accordai aucun regard à Shreck se contentant de fixer son interlocuteur. Il essayait de donner une image de quelqu'un de droit, qui se concentre pleinement sur la tâche qu'il es en train d'accomplir.

" Je crains par ailleurs que vous n'ayez pas pénétré pleinement le sens de mes propos. Arkham City est peut être une ignominie démocratique, je vous l'accordre, mais elle est là, bien présente derrière nous. J'ai essayé d'expliquer, mais je peux vous fournir ou vous pouvez envoyer vos propres experts pour le constater : il est impossible d'abandonner cette machine administrative et pénitentiaire immédiatement. Nous devons passer par la mise en place de structures pour recevoir les résidents dangereux, mais aussi pour aider et offrir un soutien aux innocents qui se retrouvent livrer à une violence à laquelle ils n'étaient pas préparés, si tant est que l'on puisse l'être. Monsieur Shreck, le colonel Silberman et moi même, sommes chargés de mettre tout cela en oeuvre.
Le colonel étant mandaté par le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, preuve que la démocratie s'intéresse quand même à Arkham City.
Vous m'accusiez tantôt de ne pas connaître la ville, mais vous ne me connaissez pas davantage, et m'accusez de ne pas être digne de votre confiance. Soit, je peux tout à fait comprendre et ne vous blâme pas, après tout je suis un inconnu. En revanche, là où je ne me suis pas bien fait comprendre c'est sur l'invitation lancée à rejoindre le comité de décision d'Arkham City. Monsieur Pennyworth reproche le manque d'élections démocratiques, mais le conseil vote ses décisions et toutes les voix comptent. Vous ne nous faîtes pas confiance, vous reprochez à Arkham City de manquer d'humanisme, alors rejoignez nous. Investissez vous et faîtes peser votre voix de tout son poids, surveillez, proposez vos idées, nous sommes ouverts à tout. En tant qu'ingénieur, je suppose que lorsque vous faîtes face à une panne quelconque dans un moteur, vous intervenez directement sur l'appareil pour réparer la panne, vous ne financez pas une campagne anti-panne non ? Il s'agit ici de faire la même chose : intervenir activement à la source du problème pour le régler, en gardant en tête le vieux proverbe : "Sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis." "

Quelle douce ironie que cette dernière phrase, dommage qu'il ne fût le seul capable de l'apprécier.

" Je pense que Gotham City sera rassurée de savoir qu'un homme de confiance tel que vous occupe une place capitale dans cette machine complexe et dispose d'un pouvoir décisionnel important. Car les décisions sont prises à l'unanimité ou refusées. Suis je encore si creux et inquiétant que cela ?"

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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyMar 6 Mar - 13:30

Les Hommes, une espèce parmi tant d'autre et qui s'élevait avec un orgueil impétueux au dessus des autres. Quiconque se croyait modeste était un menteur, quiconque se croyait humble n'était qu'un aveugle qui marchait dans le brouillard de ses rêves, Shreck avait fait de ce fait une règle, l'Homme était supérieur à toute autre forme de vie et lutter contre une partie de sa population qui s'élevait était une belle forme d'ironie. Pennyworth, pitoyable serviteur, pensait être modeste et humble de par sa condition, mais étant même inconsciemment au sommet de la chaîne alimentaire, il ne se nourrissait que d'une pathétique forme de gentillesse, savait-il seulement qu'il luttait contre un colosse sans être le David que la ville avait besoin? Sharp avait été le pouvoir, Shreck l'avait accompagné, il chuterait, mais pas lui. Et maintenant l'interlocuteur devenait agressif, très agressif, lui se contenterait de sa posture d'homme d'affaire qui maîtrisait l'échange avec son sourire toute circonstance et ses geste rassurants.

-Monsieur Pennyworth, je trouve regrettable que vous vous perdiez en diffamation sur les faits de cette tragique conférence. Les caméras de journalismes, dont je suis loin de réfuter la présence, n'auront certainement pas manqué d'enregistrer mes propos de cette soirée et je vous défis de leur trouver un quelconque ordre qui pourrait étayer votre version des faits. Croyez bien que je trouve regrettable que vous en soyez réduit à un procès d'intérêt comme celui-ci devant une tribune aussi respectable.

"Je crois également qu'il est venu de faire un point sur le poste d'intendant qui est le mien puisqu'apparemment l'on me prend pour un super-ordinateur capable d'un claquement de doigt de résoudre tous les problèmes de cette ville. Je suis navré que nous venions à nous écarter du sujet de cette conférence pendant quelques minutes, mais je préfère éteindre les alarmes et les inquiétudes de tous les citoyens de cette ville. L'intendance du GCPD a été mise entre les mains de monsieur Bock Mackenzie, chef de la police et moi-même. Par cette tâche, je me retrouve en administrateur vigilant des démarches et des procédures du commissariat, ce qui passe aussi bien par les dossiers anti-crime que les amendes et les plaintes pour vol à la tire. De même, je partage la moitié des pouvoirs décisionnels de la charge du Commissaire avec monsieur Mackenzie. Maintenant je puis parfaitement comprendre que la charge d'un commissaire puisse être aux yeux du public une charge parfaite et qui comporte les pleins pouvoirs sur toutes les démarches. Cette vision idyllique est fort loin de la réalité mesdames et messieurs. Les démarches visant à établir la classification de preuves et les interpellations ne peuvent être effectuer que via des mandats, non pas signés par le commissariat, mais le Palais de Justice de notre belle ville. Monsieur Pennyworth se plaint de voir sa ville sombrer dans le chaos et l'Injustice, mais peut-être souhaite-t-il également que je prenne l'intendance du bureau du procureur pour simplifier les démarches et mettre à jour l'affaire dont il est la victime.


Il avait prononcé cette phrase avec une petite touche d'humour pour détendre le reste de l'assistance, même si cela aurait pour effet de durcir le ton de Pennyworth.

-Nous ne sommes pas dans un comics monsieur Pennyworth, nous ne sommes pas en dehors des lois quoi que vous en croyiez et les seules choses qui me démarque des bandits qui rentrent dans Arkham City sont les efforts que je fais pour faire appliquer la loi et ses règles au sein de nos édifices publiques. Arkham City, parlons-en maintenant. Les élections de notre ville se braquent bien souvent sur l'élection du maire, mais songeons-nous également à l'élection de son conseil municipal? Car oui monsieur Pennyworth et quitte à vous faire un cours d'éducation civique sur les lois fédérales de notre état, le conseil municipal de notre ville est également élu par la population, si bien que le départ d'un Maire de sa fonction n'engage pas la dissolution de son conseil. De plus, l'élection d'un maire à son poste n'est valable qu'à partir du moment où le résultats des scrutins a été enregistré par le conseil d'État. Monsieur Quincy Sharp a été institué Maire de notre ville par le conseil municipal légalement et l'entrée de monsieur Jim Gordon n'était pas effective lorsque la loi martiale a été décidée par monsieur Sharp. Concernant désormais Arkham City, la mairie a légalement racheté l'intégralité des terrains qui sont de l'autre côté de ce mur et utilisant son bon droit a pu ériger sur ses parcelles un établissement de sécurité publique. Arkham City n'avait nullement besoin d'être légitimée monsieur Pennyworth, sa construction fut intégralement légale.

"Cependant, et si nous venons devant vous aujourd'hui c'est parce que les procédures de monsieur Strange ont fait de cet établissement pénitentiaire une ville chaotique et hors de contrôle, contrôle que nous nous proposons de rétablir afin que les détenus soient traités le mieux possible et que leurs droits soient intégralement respectés. Monsieur Sharp, maire dont les pouvoirs sont tout à fait légaux, nous a invité à participer à cette administration, de la même façon que monsieur Wayne faisait partie du conseil d'administration de l'asile d'Arkham. Il ne me semble pas qu'à l'époque nous vous ayons entendu hurler au crime en voyant votre employeur entrer dans l'administration d'un établissement de santé.


Shreck fit une pause laissant le soin à chacun de redécouvrir leurs propres lois.

-Concernant la Justice monsieur Pennyworth, je m'assure qu'elle soit respectée via le GCPD et je la rétablis de l'autre côté de ce mur avec l'aide du Docteur Hurt et du colonel Silberman. Vous parlez de "simulacre", c'est regrettable, cependant je n'enfoncerais pas d'avantage le vice de procédure civile en vous révélant des informations sur l'interpellation et la détention de monsieur Blake, je vous laisse le soin de retourner votre question à monsieur Foster, procureur de cette ville qui a le pouvoir de décider de la divulgation de ce genre d'éléments, ou de reporter votre question au GCPD afin que monsieur Bock Mackenzie me donne son accord. Je vous le rappelle, nous sommes deux à décider au GCPD et ne j'ai pas l'intention d'outrepasser mes droits et devoirs. Tout ce que je peux vous dire c'est que tout est fait au mieux afin que Gotham retrouve un visage radieux et qu'enfin nos institutions retrouvent leur place et leur autonomie la plus totale.
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Bats
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MessageSujet: Re: Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)   Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre) EmptyJeu 8 Mar - 21:19

"Non, docteur Hurt : vous n'êtes plus creux et inquiétant. Vous êtes manipulateur et dangereux."

Lucius avait froncé les sourcils durant toute la réponse de l'étrange psychiatre. Il sentait bien que ce dernier était un excellent orateur, capable de retourner une foule sans problème. Si Fox bénéficiait d'un accueil chaleureux grâce à l'action des Entreprises Wayne et à ses propres engagements, il était conscient qu'il ne pouvait plus continuer longtemps ce dialogue de sourd. Il devait achever cet échange, même au risque de passer pour le vaincu.

"Je suis amusé de découvrir que, pour vous, connaître une ville, sa presse et ses pouvoirs se limite aux moeurs de Lindsay Lohan. Cela dénote un étonnant paradoxe, car vous connaissez suffisamment mon parcours pour lister quelques éléments de ma carrière et de ma formation... pourquoi n'en savez-vous pas plus sur monsieur Knox et le Gotham Globe ? Pourquoi nuire à leur réputation ?
Vous m'étonnez, docteur Hurt. Et vous ne me plaisez guère. Ce n'est pas parce qu'une chose existe qu'on ne peut lutter contre. Ce n'est pas parce qu'une institution fonctionne qu'on ne peut lutter contre. Ce n'est pas parce qu'un gouvernement existe que le peuple ne peut se révolter. Je ne veux pas participer à votre comité, qui a nommé deux hommes qui n'ont jamais été élus directement, vous et monsieur Shreck donc, parce que je ne reconnais pas son autorité et son action.
Pour faire une comparaison aussi inutile et pauvre que les vôtres, docteur Hurt, je tiens à rappeler que les pères de notre Nation n'ont pas accepté de participer aux institutions coloniales de la Grande-Bretagne alors qu'ils se considéraient injustement taxés. Ils n'ont pas accepté les compromis des Britanniques et ont mis à bas leur emprise sur notre territoire. En tant que digne héritier des populations amenées d'Afrique pour servir vos ancêtres, et des populations qui ont payé le prix du sang pour être de vrais citoyens américains, je me refuse à adopter une conduite indigne des Pères Fondateurs.
Je ne ferai pas partie de votre comité, et je m'opposerai à son fonctionnement et à votre présence ici. Sur ce, je vous laisse à l'acclamation d'un concept insupportable, violent et dictatorial - c'est un jour bien sombre pour Gotham City si les gens rient et s'amusent ici."


Le gérant des Entreprises Wayne se tourna et commença à s'enfermer dans la foule, suivi et encerclé par ses gardes du corps.
Derrière lui, Alfred avait applaudi avec discrétion les paroles de son ami. Il posa ses yeux doux mais déterminés sur Max Shreck, qui avait à nouveau tout tenté pour l'emporter dans leur échange.

"Responsable mais pas coupable."

Son ton était calme, serein. Comme Lucius, il avait bien compris que son interlocuteur ferait tout pour l'emporter qu'une lutte trop longue nuirait au contenu de ses propres paroles.

"Doux concept, créé par la Justice française pour dédouaner des fonctionnaires, Ministres et autres responsables politiques d'un scandale sanitaire. Je vois que monsieur Shreck désire user de la même méthode pour m'affirmer, sans nuance, que l'enquête sur mon agression, qui a été utilisée politiquement par ses alliés, ne pourra être accélérée maintenant que son issue ne vous est plus favorable.
En tant que citoyen ayant été transformée en arme de propagande, j'exige que mon cas soit analysé avec le sérieux dont vous ne faites pas preuve. Je suis heureux de découvrir, en effet, que vous avez un poste et des pouvoirs importants et impressionnants dans la gestion du G.C.P.D., de la sécurité locale et dans la vie de nos concitoyens... mais que vous n'avez aucune responsabilité, que vous n'avez pas à répondre directement de l'administration que vous dirigez, ou co-dirigez.
Ceci est bien rassurant, comme l'idée qu'un suspect puisse être incarcéré dans un endroit inconnu, sans que la société civile puisse exiger des preuves du respect de ses droits... ceci est toujours bien rassurant, monsieur Shreck, et je suis heureux de comprendre mieux le fonctionnement de la ville grâce à vos enseignements et à vos talents d'orateur.
Sur ce, en tant que citoyen libre, je vous laisse à votre petite fête, que mon ami Lucius a mieux défini que moi. A très bientôt j'espère, dans des circonstances où mes droits seront mieux respectés que maintenant."


Pennyworth se tourna et s'en alla également, suivi par ses gardes du corps. Les deux envoyés de Bruce Wayne avaient fait ce qu'il attendait d'eux, ils pouvaient rentrer fiers de leurs petits discours et espérant un impact important dans les journaux le lendemain.
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Conférence de Presse à ciel ouvert (Hurt + libre)

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