Trois jours. Depuis trois jours elle avait eu l’impression d’avoir mis sa vie sur pause, de vivre dans une sorte de bulle où le temps ne comptait pas. Trois jours qu’elle avait appris que Thomas était mort, et qu’une partie d’elle était morte avec lui, quelque part dans une ruelle crade de New Gotham City. Elle aurait eu envie de se terrer dans son lit, et de ne rien faire, de ne plus penser, rien que pour faire taire cette douleur qui lui vrillait la poitrine jour et nuit, et la pensée horrible que l’homme qu’elle aimait était mort, qu’il l’avait quittée sans espoir de retour, la laissant seule avec un petit garçon de quatre ans. D’ailleurs, si elle ne sombra pas totalement, c’était grâce à lui. Elle devait être là pour lui, elle devait l’épauler et le réconforter, même si elle n’était pas biologiquement sa mère. Alors elle luttait pour se sortir du lit, pour s’habiller, pour l’habiller lui et lui faire prendre son petit déjeuner avant de l’emmener à l’école. Ce matin-là, elle fut presque soulagée lorsque son boss, Alexander Knox, l’appela pour l’envoyer couvrir un enlèvement. Elle enfourcha avec plaisir sa fidèle moto noire, et démarra en faisant crisser les pneus. Sentir l’air frais dans ses cheveux, et la sensation de vitesse la firent un peu sortir de sa torpeur.

Une dizaine de minutes plus tard, elle gara son destrier à quelques mètres du cordon de la police, et se rapprocha de celui qui semblait être en charge des opérations. L’inspecteur Hastings. Elle aimait bien ce type, un peu bourru mais avec un bon fond.

- Eh Hastings ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ?
- Wesson, c’est une scène de crime, dégagez vos fesses hors du cordon, vous êtes sur une putain de scène de crime !
- Du calme Hastings, je suis pas là pour ruiner des preuves, mais apporter ma contribution aux membres du GCPD… D’ailleurs, il se trouve que je dois me débarrasser de ces quelques donuts que j’ai trouvés en route…

L’inspecteur sourit, amusé par l’aplomb de la jeunette.

- Est-ce que vous seriez en train de tenter de corrompre un honnête fonctionnaire ?
- Loin de moi cette idée !
- Bon, allez demander des infos à l’inspecteur Aisling, j’ai encore des ordres à donner.
- Merci Hastings.

Hastings désigna un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, aux cheveux et aux yeux sombres, qu’elle avait remarqué à plusieurs reprises lors d’affaires qu’elle était venue couvrir. Elle savait que pour avoir des infos, il fallait se mettre les flics dans la poche. Et avec un peu de gentillesse et quelques donuts ou du bon café, ils étaient plus enclins à lui filer des scoops, plutôt qu’à ceux qui aboyaient et ordonnaient de tout raconter, brandissant leur carte de presse comme un sésame. D’ailleurs, elle n’avait pas vraiment le profil type de la journaliste, avec sa tignasse rousse en bataille, ses t-shirts de groupe de rock, son blouson de cuir et ses DrMarteens aux pieds. Elle fit donc le tour des hommes présents, les laissant piocher dans le grand sac en papier kraft plein de beignets, et s’approcha du jeune homme qu’Hastings avait désigné pour lui servir d’informateur.

Inspecteur… Aisling ? Je suis Théodora Wesson du Gotham Globe. Hastings m’a dit que vous pourriez peut-être m’en dire un peu plus sur ce qui s’est passé ici…

Elle farfouilla dans sa besace et sortit un petit dictaphone qu’elle approcha du jeune homme.

Laurence avait été tiré de son sommeil par la sonnerie du téléphone. C'était l'inspecteur Hastings:
_ Laurence? ... J'ai besoin de toi sur une affaire de disparition d'un jeune homme hier soir. Pas de nouvelles de lui, depuis une soirée arrosée avec ses amis...
_Il doit être en train de cuver quelque part, pourquoi on s'occupe de ça... d'habitude, on attend au moins 48h?
_Oui mais là, on a trouvé des traces de luttes et du sang, ne traine pas, je t'envoie l'adresse par SMS... bip... bip...
Toujours aussi brut de décoffrage celui-là, pensa Laurence...

Le SMS ne tarda pas à faire vibrer le smartphone. Laurence se pressa à se préparer. Le temps d'avaler un expresso bien tassé, et Laurence enfourcha sa moto, bien pratique à ces heures de bouchons. Il profitait de se garer près de l'adresse indiqué par l'inspecteur et se prendre un café à emporter non loin de là.

_Laurence, c'est pas trop tôt. Tu t'es perdu en chemin ou quoi?
_On va dire ça... Quel est le topo?
_Jeune homme, 35 ans, cheveux clairs, yeux vert, a disparu cette nuit vers 3 heures du matin. Il revenait d'une soirée à deux rues d'ici à l'est et se dirigeait vers chez lui au croisement de la rue suivante. Il s'appelle ... Josh PARDO. Il travaille en tant que laborantin Wayne entreprise.
_On sait sur quoi il travaillait? Tu m'as parlé de trace de lutte aussi, je crois...
_Aucune idée, tu te renseigneras en rentrant au poste. Pour la scène de crime c'est le bâtiment là. Il y a du sang sur les marches du perron et des traces de lutte à l'intérieur. La police scientifique est en train de relever les indice à l'intérieur met des gants.

Laurence se dirigeait à l'entrée du bâtiment abandonné et commençait à examiner les traces de sang tout en sirotant son café.
hum... certaines sont des projections, il a du prendre le coup ici, par contre celles qui sont sur les marches du haut semblent bien rondes... plutôt gravitationnelles, elles ont du tomber de sa blessure. À priori vu la quantité, il ne s'est pas vidé de son sang.

C'est à ce moment qu'une jeune femme s'approcha de lui:
_Inspecteur… Aisling ? Je suis Théodora Wesson du Gotham Globe. Hastings m’a dit que vous pourriez peut-être m’en dire un peu plus sur ce qui s’est passé ici…
Elle tendit alors un dictaphone.
_Enchanté, ... Je viens d'arriver, d'après Hasting, il s'agit d'une disparition. La victime s'appelle Josh PARDO, et apparemment, il s'est fait agressé ici. Vous voyez ces traces au sol... La police scientifique a l'air de sortir du batriment.
_C'est bon, Inspecteur Aisling, on a finit nos relevés vous pouvez rentrer.
_Madame Wesson, prenez ces gants au cas où et venez avec moi, nous allons chercher ensemble. Ce sera plus simple que si vous restez ici, le temps que j'enquête.

Laurence et Théodora pénétrèrent dans le batiment délabré.

Théodora sourit à celui qui allait être son équipier pour les minutes à venir. D’habitude on la tolérait, mais à l’écart, et elle n’avait droit qu’à quelques infos seulement quand l’enquête et les investigations étaient terminées. Elle était vraiment étonnée que cet inspecteur lui demande de l’accompagner la scène de crime.

-Je… merci, c’est sympa de me laisser vous accompagner. D’habitude, même quand je ramène du café en plus des donuts on me laisse à peine quelques miettes. Je vais essayer de pas faire de bourde. Au fait… m’appelez pas ‘’madame’’, jsuis trop jeune pour ça… Théa c’est très bien !

Elle enfila docilement les gants qu’on lui tendait, puis suivit son guide à l’intérieur. Le lieu était vraiment glauque : les fenêtres avaient été explosées depuis un bon moment, et des éclats de verre poussiéreux jonchaient le sol, ainsi que des morceaux de plâtre et de ciment tombés des murs et du plafond vétuste qui crissaient sous ses pieds. Elle remercia ses goûts vestimentaires qui ne la faisaient pas se promener en escarpins vertigineux ou en petites ballerines comme beaucoup de ses collègues. Avec ses lourdes bottes, elle ne craignait rien. Le peu de jour qui pénétrait à l’intérieur lui fit entrevoir des traces noirâtres sur les murs, de vieilles traces d’incendie, sûrement des clodos qui avaient allumé un feu pour se réchauffer. Et des tags aussi, certains assez idiots, d’autres un peu plus étranges et inquiétants. Un vrai décor de film d’horreur ou de jeu vidéo.

Je me demande ce que ce type avait à faire ici… Peut-être qu’il était venu ici pour rencontrer son dealer… Le quartier est connu pour ça. C’était un junkie ? Ptet même un dealer… Un règlement de comptes qui aurait mal tourné ?

Elle dépassa le jeune homme pour s’avancer vers les escaliers, pas vraiment intéressée, mais son instinct de journaliste avait repris le dessus. Pourquoi quelqu’un aurait eu envie de venir ici, à part s’il y avait été contraint et forcé ?

Si on avait simplement voulu le voler, on l’aurait tabassé et laissé dans la ruelle après lui avoir pris ce qui pouvait avoir de la valeur… Vous savez si ce Josh avait un portable ? Je pourrais lancer la localisation GPS…

Elle mit le pied sur la première marche, levant la tête pour contempler le haut de la cage d’escalier. La bâtisse était désespérément silencieuse, on entendant simplement le sifflement du vent mordant qui passait par les fenêtres brisées, et de temps en temps le bruit d’une goutte d’eau qui tombait. A part ça, leurs deux souffles et le bruit de leurs pas étaient les seuls sons qui parvenaient à leurs oreilles.

_Je n'ai aucune idée concernant son portable... ça ne me dérange pas que vous m'accompagniez, on est moins bête à plusieurs.

Laurence scrutait les murs... il n'y avait rien en dehors de quelques graffitis recouvert par une couche de crasse et de poussière. L'immeuble doit faire parti de ces constructions qui attendent que l'on vienne les détruire pour mettre des bureaux à leur place. Il me semblent que ce quartier était anciennement un zone pour le textile. Il devait y avoir une fabirque de vêtement ici. Ce qui expliquerait les quelques machines désossées que l'on pouvait apercevoir dans une des pièces du rez de chaussé.

Hormis les quelques gouttes au sol qui indiquait la fuite de notre homme vers l'étage, rien ne semblait vraiment intéressant.

_ La victime est un laborantin chez Wayne Entreprise, je pense que les kidnappeurs ont un intérêt à l'enlever soit pour son rôle ou soit pour ses recherches, ou bien, il avait des ennemis. Je n'ai pas encore la réponse. Il faudrait que je retourne au commissariat, voir si j'ai des infos sur lui. Généralement, les personnes travaillant sur des domaines sensibles sont fichés. Je vais envoyer un message à un collègue sur place s'il peut m'envoyer par mail la fiche de la victime.

Laurence commença à monter les marches suivant la jeune femme. Il tapait et envoyait son message rapidement sur son smartphone.

_Bien sûr, mon nom n'apparaitra pas dans votre article, je ne voudrait pas de soucis avec mes supérieurs. Je vous tiendrai au courant durant l'enquête si j'ai du neuf.

La structure de la bâtisse craquait de manière sonore parfois. Et laurence commençait à sentir une sensation de malaise avec cet endroit, une impression de devoir fuir l'endroit rapidement.

_On ne devrait pas s'attarder outre mesure. La police scientifique devrait rendre son rapport demain matin. On jette un rapide coup d'oeil à l'étage et on sort.

Il y avait quelque chose chez ce jeune homme qui l'intriguait, sans qu'elle sache pourquoi. L'impression qu'il était tellement différent des autres flics qu'elle voyait évoluer à longueur de journée. Non pas que les flics de Gotham étaient nuls ou quoi que ce soit, mais la majorité affichait une assurance et une autorité que leur conférait leur fonction. Ce Laurence, lui, semblait perdu et fragile, comme détaché du monde qui l'entourait. Elle l'avait rapidement remarqué les quelques fois où ils s'étaient retrouvés sur une scène de crime au même moment, mais ça ne lui avait sauté aux yeux que maintenant qu'ils étaient seuls tous les deux.

Elle écouta ses précisions par rapport à leur victime, et son cerveau s'emballa à nouveau à la recherche d'un fil conducteur, d'une explication plausible à cet enlèvement étrange.

Ok, il a donc été enlevé parce qu'il savait des choses que d'autres voulaient savoir aussi... Mais ce que je comprends pas, c'est que je vois pas un mec ayant fait des études, avec un bon niveau de vie, avoir quoi que ce soit à foutre dans ce quartier. Les gens qui habitent là connaissent les codes et la façon de se comporter ici. Il aurait été aussi visible que si on lui avait collé une cible sur le dos, ou un grand écriteau "Volez-moi!". Alors qu'est-ce qui aurait pu faire qu'il serait venu ici? Peut-être que ses ravisseurs lui avaient donné rendez-vous ici? Ca voudrait dire qu'il les connaissait, s'il leur a obéi, ou qu'ils avaient un moyen de pression...

Alors qu'elle parlait, elle avait continué à grimper lentement les marches menant à l'étage, mais fut déçue en ne trouvant rien qu'une immense pièce inoccupée, et encombrée de vieilles machines recouvertes de poussière et de toiles d'araignée, d'objets divers jonchant le sol: chaises renversées, dossiers éparpillés, tiges de métal et autres. Sauf que rien ne pouvait cacher un homme, et encore moins un homme retenu par d'autres. Elle soupira de déception puis se tourna vers son accolyte qui la suivait dans les escaliers.

Rien là haut à part un bordel impressionnant...J'avoue que je suis un peu paumée parce que...

Elle sursauta en entendant le gémissement d'une poutre non loin, puis reprit, d'un ton moins assuré que précedemement.

Sinon, est-ce que vous avez son numéro de portable? Si je l'ai je pourrais retrouver son signal...

Elle farfouilla dans sa besace et en sortit un petit ordinateur qu'elle déposa sur une table à peu près stable non loin, et se mit à pianoter dessus. Elle releva le nez de son écran pour croiser celui de Laurence.

Je vais plus vite que vos services avec ça. Pas besoin d'accord de l'opérateur ni quoi que ce soit de chiant et de compliqué... Espérons juste que ses ravisseurs ne s'en soient pas débarassés en le prenant, histoire de brouiller les pistes...

Un nouveau bruit la fit froncer les sourcils, et jeter un regard à la vieille charpente d'un air soupçonneux. Mais bon, le batiment est vieux, et ce genre de vieilles bâtisses, ça craque tout le temps. Elle se rappela son oncle Eddy "Une vieille maison, c'est comme un vieux, ça craque de partout dès que ça bouge!". Elle reporta son attention sur le jeune policier, en attendant qu'il lui donne l'information qu'elle avait demandé.

Laurence jeta un oeil sur son portable. Il venait de recevoir un mail du commissariat.

_Hummmmm... Son numéro c'est le 000-989-075, je devrais recevoir sa fiche personnel sous peu. Je pense que de savoir le sujet de ses recherches devrait nous aider dans notre enquête.

La bâtisse craquait de nouveau, mais cette fois le bruit se faisait de plus en plus fort et de plus en plus fréquent. Laurence se sentait en nage. Un long frisson lui traversa l'échine... un sentiment de danger imminent.

_ Il ne faut pas que l'on reste là !

Il attrapa Théodora par le bras en l'entrainait dans les marches alors que celle-ci tenait toujours son petit ordinateur de poche. Elle manquait de trébucher plus d'une fois ainsi trainer de force par Laurence. Un choc sourd venait de l'étage et un énorme nuage de poussière envahit la cage d'escalier. Ce mélange de brique, de saleté et bois vermoulu leur brulait les bronches.

_ Kof, Kof... Plus vite !

Les poutres chutaient les unes après les autres, à peine eurent ils le temps d'arriver à l'embouchure de la porte d'entrée que le souffle de l'effondrement les projeta loin au sol. Encore sonné par le fracas, et se relevant péniblement du bitume, Laurence regarda vers Théodora afin de s'assurer qu'elle était toujours saine et sauve.

Théodora avait hoché la tête en entendant le numéro, ôta ses gants de latex et se mit à pianoter sur son petit ordinateur.

D'ici une minute ou deux on devrait savoir où se trouve son portable. Espérons juste que ceux qui l'ont enlevé ne s'en sont pas débarrassés.

Elle baissa à nouveau les yeux sur son écran et, concentrée sur la recherche en cours, elle ne prêta pas attention aux plaintes et grincements qui émanaient de la charpente, et de l'ensemble du bâtiment. Elle sursauta lorsque le jeune policier ordonna de ne pas rester là, et avant qu'elle ait eu le temps de comprendre, il l'avait déjà prise par le bras et l'entraînait vers la sortie. Sauf qu'au moment où ils se mirent à fuir, la bâtisse commença à trembler, et sans l'aide de Laurence, elle aurait trébuché une dizaine de fois sur le sol inégal et branlant, signant ainsi sa perte. Au-dessus de sa tête, elle sentit que le bâtiment commençait à s'écrouler, et l'air se remplissait de poussière et de débris divers et variés. Heureusement, redescendus au rez-de-chaussée la progression fut un peu plus facile, et ils purent accélérer en direction de la sortie qui était de plus en plus difficile à apercevoir à cause des fumées de poussière.

Elle sentait des morceaux de bois et des débris de plâtre tomber autour d'elle et sur elle, ce qui la poussa à fournir une dernière accélération, conjuguée aux encouragements de son acolyte. Une seconde plus tard, alors qu'ils franchissaient le pas de la porte, ils furent projetés en l'air, comme si une main gigantesque les avait balayés. Elle retomba lourdement sur le sol de la ruelle crade, et mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle tenta lentement de se relever, tout en toussant pour évacuer toutes les saloperies qu'elle avait respirées à l'intérieur. Elle fut enfin sur ses pieds, et s'épousseta. On aurait dit un fantôme, rendue toute blanche par la poussière qui s'était déposée sur ses vêtements et dans ses cheveux, avec seulement un filet de sang qui coulait de son arcade sourcilliaire. . Rapide inspection : bras, OK. Jambes : ok. Tête : douloureuse, mais ok. Elle ne s'en sortait pas si mal!

Elle regarda autour d'elle, et tenta de chercher son sauveteur du regard parmi les hordes de policiers qui étaient venus voir si tout allait bien. Elle soupira de soulagement en constatant que lui aussi s'en était sorti, et en un seul morceau. Elle s'approcha en titubant de Laurence, et lui accorda un petit sourire, encore un peu sonnée.

Eh, ça va? Merde, vous avez eu du nez! Une seconde plus tard on aurait été transformés en pancakes tous les deux... Merci, vous m'avez sauvé la vie... Vraiment...

Une succession de bips se fit entendre non loin, et la jeune femme poussa une exclamation de surprise en découvrant que son ordinateur était toujours en vie. Elle le ramassa, l'épousseta un peu et l'ouvrit.

Ce truc résisterait à une attaque nucléaire, je l'ai trafiqué moi-même. Si ça vous intéresse, j'ai retrouvé la trace de notre disparu... Il est près des docks, regardez.

Elle lui tendit son ordinateur, et sur l'écran poussiéreux on pouvait avoir un plan de Gotham avec un petit point rouge clignotant.

Et si vous laissiez vos collègues finir tout ça et que je vous invitais pour un café histoire de se remettre de nos émotions? Je vous dois bien ça!