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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Le divan

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MessageSujet: Le divan   Le divan EmptyDim 5 Aoû - 14:41

Ces quelques semaines avaient été riches en évènements et en bouleversements. Entre l’annonce de sa grossesse à Bruce, sa demande en mariage et son déménagement au penthouse de Wayne Industries, le cours normal de sa vie avait été chamboulé au plus haut point. Mais même si elle savait que c’était pour son bien, elle souffrait de la solitude, dans ce manoir immense. Heureusement il y avait Alfred, mais c’était quasiment l’homme qui l’avait élevée , et il y avait des choses dont elle ne pouvait discuter avec lui et qui pourtant lui pesaient lourdement.

Elle était en train de faire un peu de rangement dans la chambre qu’elle occupait au manoir lorsqu’elle prit en main la pochette qu’elle avait prise pour la soirée à l’hôtel de ville. Elle jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur, et sortit avec surprise un petit rectangle de bristol. La carte du docteur Hurt.

La carte toujours en main, elle s’assit sur son lit, encore songeuse. Psychiatre… Pourquoi pas… L’idée lui traversa l’esprit d’aller voir le docteur Hurt pour soulager un peu sa conscience, et trouver une oreille attentive, mais elle réalisa bien vite que c’était impossible. Bruce et elle étaient des personnages publics, et il était hors de question qu’une fuite ait lieu. Que ce qu’elle allait dire s’ébruite. Elle rangea sa carte dans un tiroir et n’y pensa plus.

Seulement, les jours passaient, et elle restait seule face à ce qu’elle savait, ce qu’elle voulait, mais ne pouvait pas dire. Une vie faite de secrets. Comment Bruce avait-il pu tenir si longtemps comme ça ? A se cacher de tous et de tout le monde ? Pour elle, ça faisait seulement quelques mois mais c’était déjà trop, trop lourd.
Puis l’idée fit son chemin. Avant de s’imposer comme une évidence. Et un matin elle prit son portable et convint d’un rendez-vous. Jusqu’au jour dit, elle hésita une bonne centaine de fois, se disant qu’elle n’allait pas y aller, reporter, donner une excuse. Mais n’en fit rien. Et à l’heure convenue, elle entra dans le cabinet du docteur.

Docteur Hurt… il semblerait que j’aie besoin de vos services…
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MessageSujet: Re: Le divan   Le divan EmptyDim 5 Aoû - 23:02

Depuis le gala donné par le maire Shreck, le docteur Hurt n'avait plus eu de relation avec Rachel Dawes. Même d'un point de vue administratif, pour mettre en marche le projet -restreint- New Gotham city et le centre de réinsertion des détenus d'Arkham, il ne s'agissait que d'échanges de courriers entre les services hospitaliers, judiciaires et de la mairie.
Malgré cela, et même s'il l'avait relégué dans un coin bien ordonné de sa mémoire, il ne l'avait jamais réellement oublié.
Ce ne fût donc qu'avec une légère surprise, qu'il reconnu sa voix au téléphone, ne pensant pas que leurs chemins se recroisent aussitôt.
Il l'écouta attentivement, prenant une voix sérieuse, très professionnelle pour convenir d'un rendez-vous. Bien entendu, même si son agenda était terriblement surchargé il fit annuler ses entrevues sans sommation, après tout l'on ne snobbe pas la fiancée et future mère de l'enfant du Batman comme une mal propre.

Le jour J, il attendit avec impatience la venue de la jeune femme dans son bureau, s'attachant à l'agence selon les normes du feng shui pour en faire un endroit propre à accueillir une femme enceinte et en proie à un tiraillement certain. Pour l'apaiser ou pour autre chose ? Seul lui connaissait la réponse, et même si le Feng Shui donnait quelques résultats, ce n'était là qu'un détail.

Le psychiatre alla accueillir lui même la procureur dans la salle d'attente, il avait donné congé à sa secrétaire pour les deux heures à venir.
Affichant le visage réconfortant du professionnel, il l'invita à pénétrer dans son bureau et à s'installer dans un des deux fauteuils faisant face à son bureau en bois massif. Lui même s'installa dans celui à côté.

" Bien, avant toute chose Mlle Dawes, je dois vous dire certaines choses. Je ne sais pas pourquoi vous avez ressenti le besoin de venir me consulter, et c'est cela que nous tâcherons d'étudier tous deux. Sachez que tout ce que vous direz dans ce cabinet est soumis au secret médical, rien ne sortira donc de cette pièce. Les doutes, les petites dépressions ou les plus sérieuses, tout cela est généralement dû au silence. Dans notre vie de tous les jours, nous sommes obligés de taire certaines choses pour diverses raisons, et tout ces non-dits s'accumulent et avec le temps cela pèse. Dans ce cabinet, vous devez donc parler, de tout, de rien de ce que vous avez envie, de ce dont vus avez besoin. L'on peut se sentir stupide par exemple à évoquer devant un médecin le plaisir que l'on a à déguster un croissant, ou la petite pointe de jalousie que l'on a ressenti lorsqu'on a surpris son conjoint en train de regarder une jolie femme dans la rue. Il n'y a aucune honte, aucune gène à avoir. Il suffit juste que vous le verbalisiez, et si au début vous livrer à un inconnu peut paraître incongru ne vous forcez pas, commencez par là où vous voulez commencer, tout viendra naturellement."


Après ces mots prononcés sur d'une voix bienveillante et professionnelle, le docteur s'enfonça légèrement dans son le fauteuil et posa ses bras sur les larges accoudoirs de cuir.
Les deux fauteuils étaient installés légèrement de biais, se croisant au loin, de sorte que le regard du thérapeute et du patient pouvaient se croiser et se décroiser à volonté, tout en conservant une proximité dans la distance rassurante l'une comme l'autre.
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MessageSujet: Re: Le divan   Le divan EmptyLun 6 Aoû - 19:02

Rachel fut surprise tout d’abord de ne pas voir de secrétaire en entrant dans le cabinet du Dr Hurt. C’était pourtant un praticien réputé, et c’était étonnant de ne pas lui trouver d’assistante. Mais après tout, elle était peut-être en congé ou malade. Elle pénétra donc dans le cabinet, et la décoration épurée mais chaleureuse acheva de la mettre à l’aise. Le décor l’apaisait, et à part le docteur Hurt, personne ne se trouvait dans le cabinet. Pas d’oreilles indiscrètes. C’était d’une importance capitale, compte tenu des choses qu’elle pourrait laisser échapper lors de ses futures entrevues.

D’ailleurs, le docteur sembla lire dans ses pensées lorsqu’il lui rappela que tout ce qu’elle allait révéler était soumis au secret professionnel. Mais est-ce que le secret professionnel pouvait encore tenir après les révélations qu’elle pourrait lui faire ? Elle s’installa dans le fauteuil que le praticien lui désigna, posa son sac et son manteau sur le siège inoccupé, puis prit une profonde inspiration et commença à parler.

Eh bien… on va dire que ma vie personnelle et professionnelle a connu des bouleversements aussi inattendus qu’importants. Un nouveau procureur vient d’être nommé en ville, et j’avoue que je ne sais pas du tout comment notre collaboration va se passer… Surtout que le travail à fournir pour la transformation d’Arkham City en New Gotham est colossal… Parfois j’ai l’impression que je n’en verrai jamais le bout. C’est décourageant… et en même temps il faut que je continue, pour offrir une chance de se réinsérer à tous ceux qui le veulent… Heureusement je suis bien entourée, et j’ai une équipe formidable au Palais…

Elle réfléchit quelques secondes en silence avant de continuer, d’une voix plus fragile, moins assurée.

Il y a aussi que… j’ai appris très récemment que j’étais enceinte. La nouvelle n’a pas encore été rendue officielle, et seuls mes proches le savent. J’avoue que cette nouvelle me terrifie. Je veux dire, jusqu’à présent, je me suis quasiment essentiellement consacrée à mon travail, et d’apprendre que je vais bientôt être totalement responsable d’un être qui ne peut rien faire sans moi, qui est totalement dépendant me fait peur… Et si… je n’arrivais pas à l’aimer ? Et si je ne supportais pas ses demandes constantes d’attention ? Et si j’en venais à le détester parce qu’il m’accapare trop ? Pourtant je sais que j’ai beaucoup de chance dans le sens où je n’aurais aucun problème, financier tout d’abord. Et j’aurai quelqu’un qui sera là en permanence pour m’aider à m’occuper de lui… Je ne sais pas si je suis prête…
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MessageSujet: Re: Le divan   Le divan EmptyJeu 9 Aoû - 12:56

Malgré son apparence bienveillante, qui invitait les patient(e)s à se livrer intimement à lui, tous les sens du docteur Hurt étaient en éveil et son esprit machiavélique tournait à plein régime. Il lui fallait prêter attention à tous les détails, du plus évident au plus minime. Chacun de ses mots, de ses hésitations seraient autant d'indices que son discours.
Avant de commencer, la procureur prit une profonde inspiration. Bien, elle cherchait du courage et donc s'apprêtait à livrer quelque chose lourd. Pour n'importe qui d'autre, cela aurait put paraître ennuyeux, mais -et elle était loin de s'en douter- Simon Hurt connaissait le poids qui pesait sur ses frêles épaules.
Elle commença naturellement par quelque chose d'évident, pour se lancer, pour tester jusqu'où elle pouvait aller.
Hurt hochait la tête de temps en en temps pour acquiescer à la difficulté de gérer un projet comme la transition entre Arkham City et New Gotham.

Comme il s'y attendait, parler du travail n'était pas une pure introduction anodine, mais cela constituait un moyen d'avancer prudemment. D'évidence, le problème qui accablait Rachel Dawes concernait la confiance de son entourage et sa place en son sein. Confiance, importance, sentiments ... tout cela révélé dans un "au palais ..." Une déclaration en suspens, une fin ouverte, une invitation à compléter. Elle était entourée au travail, pouvait compter sur une équipe soudée qui s'entre-aide et s'accompagne ... laissant entendre que ce n'était pas le cas dans l'intimité de la vie privée.

Le docteur écouta ensuite le reste de sa déclaration, quand elle confessa sa grossesse qu'il avait déjà remarqué. Il était remarquable que malgré toutes les hésitations et mauvais aspects que présentait Rachel, aucun signe de réjouissance ne transparaissait à l'évocation de ce qui constituait d'habitude, une heureuse nouvelle.
Par delà ses mots judicieusement choisis pour ne pas trop en révéler sur la nature réelle du secret qui la faisait ployer, le diable percevait les images distinctes de l'ombre de la chauve-souris, ce paranoïaque tyrannique et celle du majordome, pathétiquement serviable et sans courage.
Peut être avait-elle peur de ne pas savoir répondre à ses demandes d'attention, parce que les siennes qu'elle adressait à son amour n'avaient que rarement des réponses, et qu'elle savait la douleur que cela causait : un amour à sens unique.
Difficile de se concevoir parent dans de telles circonstances, la totale détresse de cette jeune femme était d'une exquise saveur pour le diabolique docteur.
Cependant, contre toute attente, il décida de l'aider.

" Vous savez, il n'y a aucune culpabilité à éprouver ce genre de questionnements. Un enfant change une vie, c'est une nouveauté dans votre existence qui la marquera radicalement et à jamais. C'est normal de se questionner et d'appréhender ce genre de situation. Après tout, se demander si l'on sera capable de s'occuper de l'enfant à naître et de lui donner l'amour dont il a besoin montre bien que vous ne prenez pas cela à la légère et ce pourrait être un signe que vous êtes prête pour être mère.
Mais de l'autre côté, il ne faut pas non plus subir la pression de notre société, qui ordonne à la femme de devenir mère. Ce doit être un choix personnel, et rien n'y personne n'est en droit de vous ordonner de mettre un enfant au monde parce qu'il le faut.
Questionnez vous, questionnons nous ensemble si vous le voulez. Que représente un enfant pour vous, que représente l'enfant que vous portez ? En dehors de toutes les attentes, il faut que vous fassiez ce travail. Parlez, laissez sortir les mots comme ils viennent, n'ayez pas peur. Comme je vous l'ai dit, il est important de verbaliser. Dits ici, il ne s'agit que de mots, refoulés il s'agit de bombes à retardements."


La séance se déroulerait en deux temps, d'abord Rachel devait commencer à parler, à se livre à se détendre et ...à abaisser ses résistances. Ensuite, Hurt prendrait une part plus active, il poserait des questions ou plutôt l'inviterait à un test d'association d'idées, si besoin s'en faisait sentir.
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MessageSujet: Re: Le divan   Le divan EmptyLun 13 Aoû - 10:44

Rachel soupira légèrement lorsqu’elle eut finit sa première tirade, quand elle évoquait leur futur enfant. Parler lui faisait tellement de bien, et c’est vrai qu’autour d’elle, personne n’aurait compris. En général, tout le monde trouvait qu’un bébé était génial, quelque chose de fantastique, et elle savait qu’elle se serait fait regarder de travers si elle avait parlé de ses doutes, de ses craintes et ses angoisses. Le docteur Hurt, au moins, ne jugeait pas, ne la critiquait pas, et ça faisait du bien.

On va dire que l’arrivée de cette petite fille n’était pas prévue. Bien sûr j’avais pensé à avoir des enfants, mais quand je l’aurai décidé. Je sais qu’elle ne manquera de rien, financièrement, ce qui est déjà rassurant. Sauf que j’ai peur d’assumer tout ça toute seule. Je sais que des centaines de mères l’ont fait, et très bien. Sauf que…

A partir de ce moment, les révélations allaient être beaucoup plus dangereuses, et elle allait devoir faire très, très attention. Même s’il était tenu au secret professionnel, elle ne voulait tout de même pas révéler la vraie nature de Bruce Wayne. Tout allait donc reposer dans un choix de mots bien adapté, et elle allait se lancer dans un numéro d’équilibriste sur une corde raide.

Je pense que vous savez qui est le père de cet enfant… et vous savez quelle est la place qu’il occupe dans cette ville. Il est très pris, et a énormément de responsabilités. J’ai peur qu’il… ne s’implique pas dans la vie de cet enfant… Je sais qu’il m’aime, à sa manière, mais il ne sait pas le montrer. Vous êtes sans doute au courant de la tragédie qu’il a vécue alors qu’il était enfant et… Quelque chose s’est brisé en lui. Il n’est jamais arrivé à surmonter cette épreuve, et j’ai peur qu’il ne sache pas aimer notre fille… parce qu’il n’a pas eu le temps d’apprendre à le faire…
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MessageSujet: Re: Le divan   Le divan EmptySam 18 Aoû - 12:56

" Vous savez, la prévision d'un enfant n'est qu'une "invention" récente. Avant, un enfant arrivait quand il arrivait. Les gens, les couples partageaient leur amour et la conception d'un enfant était une des conséquences acceptables. Tout couple savait que de leur union charnelle pouvait naître un enfant. L'amour entre l'homme et la femme avait davantage de place dans cette histoire.
Aujourd'hui, avec les moyens de contraceptions et les modes de pensée carriériste concevoir un enfant devient un choix prévisionable si vous me permettez ce barbarisme. Une femme décide de faire un enfant, pour parachever sa carrière. C'est bien d'avoir un enfant, c'est chic, c'est une source de satisfaction narcissique, un bijoux."


Le docteur marqua une pause.

"Bien évidemment, ce petit exposé ne vous concerne qu'indirectement. Il ne s'agit pas d'un discours culpabilisant et moralisateur. L'un n'empêche pas l'autre, nos enfants actuels sont aimés et chéris. Il s'agit plutôt d'une invitation à la réflexion. Questionnez vous, sur ce sujet qui vous trouble, n'ayez pas peur de formuler à voix hautes tous vos doutes et inquiétudes."

Les mots du docteur semblèrent avoir un impact sur la jeune femme qui se livra dès lors sur le sujet du père de l'enfant. Bruce Wayne, le chevalier noir. Simon Hurt était censé ignorer cette double identité, et Rachel mettait tout en oeuvre pour éluder, masquer cet aspect de la vérité, tordant dès lors une partie fondamentale de la vérité.
Il n'y a rien de plus utile pour un manipulateur d'user à son avantage une information de cette importance que l'on est censé ignorer.

" Vous questionnez donc la question de la place du père... Et c'est compréhensible. Après tout, si l'on ne peut douter de l'identité de la mère puisqu'elle porte l'enfant, en ce qui concerne le père ... Ce sont les mères qui font les pères, c'est la femme qui dit "cet homme est le père de mon enfant", quelque part elle le choisit, et l'institut dans ses fonctions. De fait, il est compréhensible de se questionner sur le candidat car il s'agit d'une responsabilité très lourde.
Là encore, il faut chercher en vous la réponse à cette interrogation. Si vous avez laissé faire les choses, peut être est ce parce qu'en dépit de ces doutes vous le considérez comme digne d'être le père de votre enfant. Quels sentiments éprouvez vous envers lui ? Quels sentiments éprouvez vous en le plaçant en tant que père ?"


Une fois de plus, Hurt écouta Rachel, la mit en confiance. L'heure se passa dans des confidences, restant au niveau de la surface. Il était normal qu'elle ne se livre pas totalement encore.
A la fin de la séance, Hurt la raccompagna, ils prirent rendez vous pour une autre séance et ces entrevues furent régulières pendant quelques temps ...

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Le divan

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