Il se pencha en avant, une nouvelle fois. Les muscles bandés au maximum, la pression de son corps vers le sol, il se jetait avec toutes ses forces pour arracher ses chaînes, se libérer enfin de cette maudite cellule.
Thomas n'avait plus la mesure du temps, évidemment. Une nouvelle fois, une fois de trop, il était prisonnier, à la merci de monstres qui s'amusaient à le torturer. Après Lyle Bolton à l'asile d'Arkham, après les troupes de Quincy Sharp à l'orphelinat, il était enchaîné et régulièrement "visité" pour que ses geôliers puissent s'acharner sur lui.

Maintenu aux pieds et poignets par des liens de fer antiques mais efficaces, collé à un mur de pierre dans les sous-sols d'un immeuble malfamé de Shutter Cross, il avait essayé de décompter les heures et les jours avant de rapidement abandonner. Sa terrible expérience de ce genre d'évènement le forçait à insister, pour ne pas perdre l'esprit, mais l'atmosphère sombre, sale, humide et oppressante avait rapidement eu raison de sa résistance.

Un râle de colère et de frustration s'échappa de son visage lacéré et blessé alors qu'il échouait, encore, à se libérer.
Ses avant-bras et ses chevilles étaient ensanglantés, la peau y était quasiment à vif. Vêtu simplement de son justaucorps, sans sa cape et son masque, son corps était recouvert de sang séché et de plaies qui pourrissaient. Les monstres qui s'étaient emparés de lui n'avaient aucun remords, aucune hésitation à venir le charcuter - en pleine obscurité.

En effet, jamais Blake n'avait pu poser les yeux sur ses bourreaux. Perdu dans cette cellule qu'il imaginait minuscule car asphyxiante, la lumière était toujours restée absente lors des attaques brutales et soudaines de ses ennemis. Avec des gestes secs, tranchants et précis, ils le torturaient en essayant d'être les plus douloureux et violents possibles, sans pour autant mettre trop en danger sa survie. Ils tenaient apparemment à le maintenir en vie un petit moment.

Il ne savait pas qui ils étaient, définitivement.
Ces dernières semaines, il avait commencé à enquêter sur de mystérieuses disparitions dans le Bowery, le quartier difficile de New Gotham City, anciennement Arkham City. Même s'il n'était pas un justicier, un héros, il refusait que sa famille puisse être en danger ; et même si les disparitions ne touchaient qu'une partie criminelle de la population, même si c'était de l'autre côté des murs, il avait senti au plus profond de son âme que le danger était plus grand que ce que les rumeurs colportaient.

Après une enquête plus ou moins approfondie, Catman avait remonté quelques pistes dans l'underground de New Gotham City, et avait été violemment appréhendé par des adversaires anonymes, qui l'avaient lâchement agressé par derrière. Depuis, il s'était réveillé ici, sans son index gauche, terrifié à l'idée que ses ennemis soient capables d'aller aussi loin et surtout aussi vite en besogne.

Apparemment, ses bourreaux voulaient prévenir quelqu'un... mais qui ? Depuis le début de son emprisonnement, il avait craint qu'ils essayent d'attirer Theodora et le petit pour les piéger, mais il savait que s'ils étaient capables de s'en prendre ainsi à lui, ils n'avaient pas besoin de créer un tel complot pour s'emparer de la jeune femme - ça aurait été un effort inutile.
Non, ils cherchaient à attirer quelqu'un d'autre, mais qui ? Qui était assez proche de lui et assez dangereux pour que de tels professionnels veuillent assurer autant leurs arrières ? Il n'envisageait de toute façon pas qu'ils l'aient mutilé pour rien, juste pour le plaisir... ça ne cadrait pas avec leur méthode et leur méticulosité.

Etonnamment, paradoxalement même, une porte s'ouvrit, avec de la lumière cette fois-ci.
Plissant les yeux, mal à l'aise, inquiet même d'un tel changement dans la routine morbide, il mit de longues minutes à se réhabituer à la luminosité - et à découvrir deux silhouettes devant lui. L'une d'elle fut d'ailleurs projetée au sol, comme un vulgaire sac à patates.

"Monsieur Blake."

"Qu... qui..."

"Economisez votre salive, monsieur Blake. Je suis tout disposé à tout vous expliquer avant de vous faire disparaître. Nous sommes entre gens civilisés, et je suis personnellement friand de ces moments où l'ennemi raconte tout au héros qui espère pouvoir finalement s'en sortir. Evidemment, ce ne sera pas le cas."

Une voix robotique, neutre, s'élevait devant lui, en provenance d'une forme elle aussi robotique. Son esprit fatigué reconnut une forme d'armure, mais dont il ne savait rien. Il était en face d'un inconnu, et d'un inconnu arrogant et puissant ; la pire des espèces.



"Vous avez été trop curieux, monsieur Blake. Vous avez mis votre nez félin là où il ne le fallait pas. Et vous et votre ami allez payer pour cela."

Thomas baissa les yeux pour découvrir qui était "l'ami" dont parlait l'inconnu, et découvrit à ses pieds le corps immobile et blessé de... Jason Bard, évidemment. Allongé, inconscient certainement, auprès de sa canne, il puait la défaite et l'inutilité.
Jason Bard avait échoué et périrait avec lui. Personne ne pourrait prendre soin de Theodora et de Tommy. Sans s'en rendre compte, Blake se poussa encore en avant, essayant une nouvelle fois d'arracher ses chaînes et de se libérer. Hors de question de céder sans combattre - hors de question d'abandonner Thea et le petit sans combattre.

"Est-ce que quelqu'un a relevé la plaque du..."

"Pitié, monsieur Bard. Ne nous infligez pas cela."

Jason se releva lentement, tout son corps étant perclus de douleurs. Il avait tenté de retrouver la place de Catman, de cet imbécile qui avait foncé tête baissée vers l'ennemi et s'était fait prendre, mais lui non plus n'avait pas fait preuve de beaucoup de bon sens. S'emparant d'une moto achetée quelques semaines plus tôt sous les conseils de Theodora, il avait été violemment agressé à un tournant par des agents masqués qui n'avaient fait qu'une bouchée de lui ; il avait agi exactement comme Blake, comme un mâle alpha sûr de sa force. Imbécile.

Les mains sur les pavés sombres et durs, il posa ses yeux sur la silhouette blessée et fatiguée de son allié, du moins son camarade de souffrance. D'un geste rapide, il arracha ses lunettes pour essayer de voir quelque chose, révélant des yeux encore plus usés et injectés de sang que d'habitude ; la fatigue et le stress avaient aussi des conséquences, à la longue.
Thomas était donc dans un sale état, et le détective privé se tourna lentement pour découvrir le maître des lieux, une sorte d'extraterrestre au look tiré des derniers films de super-héros. Un type qui se prenait terriblement au sérieux, mais qui pouvait se targuer d'avoir emprisonné un des plus sauvages combattants de Gotham City - et de l'avoir mutilé, comme le cadeau reçu à son bureau et l'absence d'index à la main de Blake le confirmaient. Il ne fallait pas le prendre à la légère, surtout dans leur situation.

"Ouais... mon enthousiasme me perdra. Et à qui ais-je l'honneur ? J'aime savoir qui m'enlève."

"Monsieur Bard est plus doué que vous, monsieur Blake, pour me forcer à parler. Je suis l'Architecte, monsieur Bard. Et vous allez mourir de mes mains."

"Ah... j'ai déjà entendu ça. Et je suis encore là."

"Moi aussi."

Thomas Blake venait de parler, d'une voix gutturale et sauvage. Bard, désormais assis, lança un regard rapide vers son camarade d'infortune, légèrement rassuré de le savoir conscient et ainsi énervé ; si Catman était ainsi, ils avaient peut-être une chance de s'en sortir.

"Evidemment : vous êtes deux survivants. Monsieur Blake a réussi à dépasser les multiples drames de son existence pour se forger un nouveau destin, pour aller au-delà de sa simple existence de mercenaire et être un père et un mari idéal. Monsieur Bard est également parvenu à échapper à sa condition et à sa blessure pour se reconstruire et mener une nouvelle vie. Vous êtes deux adversaires d'exception, et deux grands gêneurs. Vous n'auriez jamais dû vous soucier de ces disparitions, monsieur Blake."

L'Architecte, comme il se faisait appeler, fit un pas en avant et posa sa main gantée sur la mâchoire de Catman, et commença à serrer jusqu'à arracher un légèrement râle de douleur de sa victime. Jason s'empara discrètement de sa canne, pour placer discrètement son embout vers leur adversaire.

"Evidemment que j'ai besoin de sujets pour mes expériences et pour préparer mes plans, monsieur Blake. Je suis persuadé que vous n'avez aucune idée de ce que je prépare... quelque chose d'inattendu, bien sûr, et de très grand. Ce que j'ai découvert ici, ce que je forge véritablement, a besoin de temps et de tests. Les criminels qui évoluent de ce côté des murs, les monstres qui ont été enfermés ici ne manqueront à personne - ne manquent à personne. Pourquoi avoir tant cherché des informations sur ces disparitions, monsieur Blake ? Pourquoi vous être intéressé à la lie de la société ? Ils ne méritent que la mort, et ont enfin une utilité avec moi..."

"Parce que... parce que tout le monde mérite une deuxième chance. Et d'être traité avec humanité."

"Mmh... vous avez changé, monsieur Blake. Mademoiselle Wesson a eu une plus grande influence que je ne le pensais sur l'assassin sauvage que vous étiez. Pour un peu, vous pourriez presque être considéré comme un héros, un justicier au grand coeur prêt à défendre les plus grands monstres car eux aussi méritent un peu de respect... c'est pitoyable et triste, monsieur Blake. Vous vous êtes assagi, vous vous êtes encroûté. Vous n'êtes plus rien."

"C'est juste le type qui va te tabasser, ouais."

Bard appuya sur la gâchette secrète de sa canne-fusil, et l'unique balle de l'arme vint s'encastrer dans... une des chaînes de Catman. Suite a discours de l'Architecte, il avait en effet décidé de changer sa cible et d'offrir une possibilité à Blake de régler la situation - et il ne le déçut pas.
Alors que le lien qui retenait son poing droit au mur explosait, son bras tombait immédiatement sur le visage de l'Architecte, le frappant avec une rapidité et une violence extraordinaires. Leur geôlier fut apparemment surpris, et mit de longues secondes à réagir ; cela suffit à Thomas pour l'attirer vers lui et le frapper avec des coups de tête, essayant de briser son masque et de pouvoir ravager sa chair. Le détective privé, toujours assis, voyait la rage toute animale de son allié se déchaîner, et était comme subjuguer par une telle démonstration de fureur ; cela ne dura malheureusement pas.

L'Architecte reprit finalement ses esprits et appuya, d'une main tremblante, sur un des boutons chromés de son armure. Celle-ci dégagea immédiatement une sorte de bouclier sphérique bleuté, repoussant immédiatement Catman contre le mur. Cependant, le choc fut si intense que les chaînes, déjà affaiblies par les tentatives de Thomas, cédèrent également sur son autre bras.

Alors que leur geôlier reculait sur un côté pour se protéger, Bard se releva en s'appuyant sur sa canne. Encaissant la douleur, il parvint à se remettre sur ses jambes et poussa un long soupir de souffrance avant de se tourner vers la porte ; il sentait que c'était là leur chance.
En boitant, il se précipita vers la sortie, sentant rapidement à ses côtés un Thomas Blake qui avait également compris qu'il pouvait en profiter pour partir, lécher ses plaies et revenir pour se venger de ce monstre. Les deux hommes sortirent donc pour arriver à l'intérieur d'un couloir morne et peu éclairé, qui n'avait néanmoins qu'un seul débouché. Derrière eux, la voix nasillarde et robotique de l'Architecte se fit entendre.

"Partez, partez mes chers messieurs Blake et Bard... vous aviez l'occasion de périr sans douleur et rapidement, vous l'avez refusée. A vous de subir les foudres de mes petits chéris."

Jason et Catman fonçaient dans le couloir, mais le détective privé ne pouvait s'empêcher de songer à ces étranges paroles, et à ce ton presque amusé... c'était quoi, ces "petits chéris" ? Et pourquoi ne les poursuivait-il pas ? Blake ne l'avait pas blessé à ce point, et...

"Attention !"

Perdu dans ses pensées, Bard n'avait pas fait attention à la fin du couloir, et Thomas venait de le sauver d'une volée de lames acérées lancées depuis la forte obscurité sur leur gauche. Son allié fixa pendant de longues secondes la zone, utilisant certainement ses sens plus développés par la chasse et la vie sauvage pour savoir ce que c'était - et le détective privé sentit son camarade frissonner.
Sans rien dire, il le poussa sur la droite, le forçant à adopter une allure vive alors que les lames filaient autour d'eux ; apparemment, les "petits chéris" aimaient les armes blanches.

Au bout de quelques secondes d'une course douloureuse, les deux hommes parvinrent à un escalier qui menait vers une porte grillagée et... l'extérieur. La rue de Shutter Cross. New Gotham City. La liberté.
Pour un peu, Jason aurait souri en découvrant une issue. Son visage commençait même cette expression de soulagement quand il sentit une violente poussée dans son dos et qu'il roula sur le sol sale de la ruelle, tandis que l'obscurité et la pluie entouraient toute la zone. En relevant ses yeux, il découvrit un Thomas Blake au visage fermé en train de... refermer la porte grillagée avec une chaîne trouvée au pied de celle-ci.

"Blake... qu'est-ce que..."

"La ferme, Bard. Cassez-vous et protégez Thea et Tommy."

"Mais... putain, vous l'avez tabassé... on se barrait... on pourrait..."

"Rien. Ils arrivent, je dois les arrêter."

"C'est... putain, c'est stupide, Blake ! Vous êtes blessé, malade... mutilé ! Vous... vous allez mourir ! J'sais pas ce que c'est, mais... mais vous êtes pas en état ! Vous allez mourir !"

"Je sais. C'est fait exprès."

Avec son dernier index, Catman montra quelque chose derrière le détective privé, qui découvrit en se retournant... une caméra. Une des multiples machines mises en place par Quincy Sharp, Hugo Strange, Simon Hurt et Maxilimien Shreck durant Arkham City et New Gotham City.

"Ils ne me croiront pas, Jason - ils ne nous croiront pas. Je suis un ancien super-vilain, un mercenaire qui a essayé d'assassiner le majordome du fils chéri de la ville et qui a participé à un complot contre Batman. Vous êtes un ancien flic dépendant aux médicaments et considéré comme peu fiable par vos anciens collègues. Personne ne nous croira si on leur dit ce qu'il y a ici, qui est l'Architecte... il leur faut des preuves. Il vous faut des preuves pour mener la lutte."

"Thomas... non... pas ça..."

"Récupérez les bandes, Jason. Apportez-les à Gordon et à Batman. Montrez-leur, menez la lutte... protégez Gotham. Protégez la ville. Protégez... Thea et le petit."

Bard ne savait pas quoi faire. En se relevant, encore plus difficilement qu'auparavant, il sentait son coeur être prêt à exploser à chaque instant - et il ne savait vraiment pas quoi dire.
Objectivement, Catman avait raison : personne ne ferait confiance à deux hommes comme eux s'ils n'avaient aucune preuve. Et la vidéo d'un combattant comme Blake échouer et... disparaître face aux "petits chéris" de l'Architecte était l'élément idéal pour lancer les grands responsables de la ville sur cette piste. Mais, le prix à payer pour ça, était trop élevé ; beaucoup, beaucoup trop élevé.

"Thomas... j'peux pas faire ça... j'peux pas te faire ça... ni à Thea, ni à Tommy... j'pourrais plus les regarder, les..."

"Il le faudra, Jason. Tu... tu es le seul en qui j'ai confiance. Protège-les. Protège-les, et... et dis-leur..."

Un bruit sourd, énorme et dévastateur, se fit entendre derrière Catman. Les "petits chéris" arrivaient, et Blake esquissa un maigre sourire triste en commençant lentement à se tourner.

"Tu sauras quoi leur dire. Merci, Jason. Merci pour cette victoire."

Bard voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche ; il voulut foncer vers lui et arracher la porte, mais ses jambes refusaient de bouger. Seuls ses yeux fonctionnaient encore, et lui permettaient de voir l'indescriptible.

Thomas Blake, Catman. Play-boy, chasseur, vilain, assassin, mercenaire... héros. Qui frappait des créatures que le détective privé n'arrivait pas à voir, à cause de la pluie et de l'obscurité nocturne.
Les coups étaient violents, précis. Malgré la fatigue, les blessures, son allié, son ami, refusait d'abandonner sans combattre. Il usait de toute sa grâce, son expérience, sa précision pour être le plus brutal et le plus direct possible. Pendant quelques secondes, au début, Jason fut même persuadé que personne, personne ne pouvait réussir à faire tomber un combattant aussi extraordinaire, aussi majestueux et mortel ; cela ne dura hélas que quelques secondes.

Le guerrier, le combattant, le héros fut d'abord frappé au visage et propulsé contre la grille. Ses poings tentèrent de se monter en défense, mais les ennemis étaient trop rapides et son crâne fut à nouveau touché avec une violence rare ; le ventre fut ensuite la cible principale, le poussant à se pencher par réflexe. Ses genoux furent écrasés par deux attaques d'une brutalité jamais vue, le bruit des os brisés glaçant encore plus Jason Bard.
A moitié allongé, à moitié collé contre la grille, Thomas Blake tenta encore de se défendre et de frapper l'obscurité qui ne lui laissait aucun répit, mais sa dernière tentative de défi fut amplement évitée par ses adversaires. Les "petits chéris" s'emparèrent du bras droit lancé en avant pour frapper, et, dans un bruit de fin du monde, arrachèrent le membre jadis si puissant et mortel.
Un cri guttural de douleur s'échappa de sa gorge, avant que celle-ci ne soit ouverte en deux par un coup de lame d'une précision diabolique. Rapidement, tout le costume du héros fut recouvert du liquide rouge qui coulait de la plaie béante, tandis que celui-ci s'étouffait dans son propre sang.

L'agonie dura moins d'une minute, mais Jason eut l'impression que cela avait été une éternité. Terrifié, tétanisé par la violence et la cruauté de la scène, il se reprit alors que la tête de celui qui était finalement son ami penchait finalement sur le côté, dans une position tout sauf humaine et naturelle.
Thomas s'était sacrifié, Bard n'avait pas le droit de tout foutre en l'air.

En boitant, en s'acharnant plus que jamais, le détective privé réussit à s'échapper de Shutter Cross et à retrouver le Bowery, le quartier qu'il connaissait bien et dans lequel il pouvait s'échapper ; étonnamment, il n'entendit pas les "petits chéris" ouvrir la porte grillagée pour le retrouver. Peut-être préféraient-ils encore s'acharner sur Thomas, peut-être préféraient-ils lui donner de l'avance - il ne savait pas mais s'en fichait.

Son ami était mort pour que la ville apprenne ce qu'il se passait ici. Et même s'il se ferait trucider par Theodora Wesson, il ne se comporterait plus en lâche. Jason Bard allait se battre, fuir et avertir Gotham City.
Le monde saurait que Thomas Blake ne serait pas mort en vain.
Le monde saurait que Thomas Blake était mort en héros, même s'il devrait forcer Gordon et Batman à l'accepter et à le venger.