>> suite de La chasse aux journalistes

La Chasseresse et le journaliste du Gotham Globe, Dan Cutter, était donc sur la Huntress' Motorcycle. Helena avait beaucoup d'attache pour ce type de véhicule. Plus léger et plus discret à cacher qu'une Batmobile, la moto possédait néanmoins des fonctions très équivalentes. Elle dispose par exemple de fonction tel le pilotage automatique via GPS, elle peut tiré plusieurs type d'arme, elle est blindé, dispose d'un ordinateur de bord ect... Huntress a toujours été une excellente pilote et elle a énormément d'affinité avec ce véhicule. En outre, la moto est violette, et sur les côtés on peut y voir le logo de Huntress couleur or. Lorsque la Chasseresse montait dessus, elle se sentait libre d'aller où elle le voulait. Même si Arkham City restait une destination impossible avec une moto. Ce véhicule était sans doute largement moins célèbre que la Batmobile, mais elle lui avait rendu de nombreux service. Et une nouvelle fois, ce soir, elle la montait, en compagnie d'un journaliste français noir.

Ce dernier lui avait d'ailleurs dit qu'ils avaient le temps. Mais le temps n'était pas l'allier des justiciers. Si elle était arrivé cinq minutes plus tard dans cette ruelle, Daniel Cutter aurait sans doute été retrouvé mort. Si Lady Blackhawk était arrivée cinq minute plus tôt dans le bureau du Notte Selvaggia, elle aurait pu éviter à Helena un bien triste sort. Bref, peut-être que l'échange n'avait pas lieu ce soir, mais ce genre de criminel aux méthodes affreuses pour écarté les gêneurs ne devait avoir aucun répit. Strictement aucun. Chaque seconde de perdue était une seconde où Huntress aurait pu empêcher un acte criminel. Bien entendu, le journaliste ne pouvait pas avoir conscience de tout ça. Pour lui, ses investigations prenaient du temps car il fallait récolter un maximum d'indice compromettant. Ils ne vivaient tous deux pas dans le même monde, même si pour ce soir ils étaient dans le même camp. En espérant qu'il n'allait pas trop s'intéresser à la vie de la Chasseresse. Les journalistes avaient parfois une curiosité trop énervante.

Les rues et avenues de East End défilaient. Les Dixon Dock n'étaient pas très éloignés, à moto, du Port Adams. Même si la ruelle dans laquelle Dan Cutter c'était trouvé dans de sale draps n'était pas non plus la porte à côté. Mais la vitesse de la moto de Huntress ne laissait pas le temps à ses occupants d'admirer les paysages urbains qui défiler. Même si les odeurs de poissons, qui débordaient les ben a ordure des multiples poissonneries asiatiques de cette courte zone de passage, au mains des mafias japonaises et chinoises, leur indiquait que le Port Adams approchait. Huntress se rappelait du numéro du quais auquel le Medusa était parqué.

« On devrait bientôt arrivé, dit Helena à Dan Cutter, solidement accroché à elle pour éviter de tomber face à la vitesse de déplacement de la moto. On va s'arrêter ici pour passer plus inaperçu. Je vais passer par dessus des container pour éliminer les hommes qui surveille le Medusa. J'utiliserais une lampe torche pour vous signaler quand le zone sera sécurisé. Vous pourrez vous mettre en mouvement et on se retrouvera sur le bateau. Compris ?

Huntress, comme elle l'avait signaler, gara sa moto dans une ruelle assez éloigner du quais. Elle plaça son arbalète en position grappin et grimpa en une traite les container. Elle sauta ainsi de boite en boite, a plusieurs mètres du sol, jusqu'à arriver face au Medusa. Et elle observa les environs discrètement.

Assis à l'arrière de la Huntress's Motorcycle, le journaliste Dan Cutter se cramponnait comme il pouvait. Sentant le vent de la vitesse lisser son crâne chauve, il tentait garder le visage à couvert derrière le corps de sa conductrice. A la vitesse où ils allaient et, sans casque, le moindre petit moustique traversant la route pouvait s'avérer douloureux s'il venait à s'écraser dans les yeux du Français. En tout cas, le reporter avait des sentiments mitigés sur cette ballade à moto. Il avait à la fois peur que le duo se casse la figure, était excité à l'idée d'accompagner un justicier ainsi qu'avoir son aide et était satisfait. Depuis quelques temps déjà, il était curieux de savoir ce que ça faisait de se retrouver sur un engin à grande vitesse sans protection particulière. Le voyage offert par la Chasseresse avait comblé cette envie, rendant Daniel aussi ravi qu'à l'époque où il avait vu son premier article publié dans un journal à grand tirage français. Depuis quelque temps maintenant, chaque fois que sa curiosité était satisfaite, il ne pouvait s'empêcher d'être content, de se sentir bien. Une telle sensation ne manqua pas de l'inquiéter, il avait toujours eut soif de savoir, mais jamais il n'aurait pensé que l'étanché le rendrait aussi...heureux. Quoiqu'il en soit, entre les lumières qui défilaient à toute vitesse et le ronronnement aiguë du moteur du véhicule, Dan entendit sa conductrice masqué lui parler. Il n'entendit pas grand chose, mais en comprit assez pour lui répondre d'un hochement de tête.

Huntress se gara alors dans une ruelle sombre dont la décoration ressemblait à celle où elle et le journaliste s'étaient rencontré. C'est fou comme les impasses et ruelles mal éclairées se ressemblaient, partout dans le monde. Le duo se rapprocha ensuite des containers qui étaient empilaient comme une ville de Lego s'étendant dans tout Port Adams. Daniel regarda ensuite la justicière grimper au sommet d'un immeuble multicolore avec une certaine admiration. Un jour, il faudrait qu'il apprenne à se déplacer de la sorte, juste pour savoir quelles sensations ça peut procurer. Enfin, pour le moment, il était sur la terre ferme et décida de s'approcher de sa cible, le Medusa, par le sol. Il s'approcha prudemment du quai où était amarré le navire. Il savait que les marins à bord et aux alentours étaient d'anciens contrebandiers entre Gotham et Arkham City. Ils étaient donc tous à cran depuis la fermeture de la prison à ciel ouvert, se retrouvant avec des stocks de marchandises diverses et variées qu'ils ne pouvaient plus vendre, à part aux mafia de Gotham ou Blüdhaven. Toujours était-il que, si le journaliste se faisait attraper par l'un d'entre eux, le passage à tabac auquel il avait eut droit un peu plus tôt dans la nuit ne serait qu'une ballade de santé à côté de ce qu'il recevrait.

Tiens, en reparlant des coups qu'il avait reçu, ses douleurs aux visages et au bas ventre s'étaient calmé, contrairement à ses côtes qui continuait de le faire souffrir chaque fois qu'il respirait. Néanmoins, il serra les dents et continuait sa mission, il le devait s'il voulait pondre un article digne de ce nom. Après quelques minutes d'approche discrète, Dan finit par apercevoir le Medusa. Il avança alors jusqu'à un pilier d'une grue à contenaire derrière lequel il se planqua. Les lampadaires alentours étant en panne pour la plupart, le Français pouvait observer sans être vu. Il vit alors trois docker surveillant la passerelle de navire depuis le quai. Deux d'entre eux, les plus costauds, avaient des pieds de biches pour se défendre tandis que le troisième, à peine plus petit, avait eut la chance de se retrouver avec un fusil à pompe. Un peu plus haut sur le pont inférieur du navire, quatre autres marins jouaient aux cartes autour d'une lampe électrique. Ils avaient tous à porter de mains des flingues où des objets contondants dangereux. Enfin, sur le pont supérieur, derrière les vitres du poste de navigation, Daniel n'aperçut qu'une ombre immobile. Peut être était ce le capitaine ou bien un autre garde prêt à descendre tout inconnu à portée de vue. Infiltrer le bateau allé s'avérer, la cabine du capitaine, là où devait trainer tous les documents dont le journaliste avait besoin, se trouvait dans les couloirs entre les deux ponts. Regardant du côté du port et des containers, le reporter tenta de repérer Huntress, mais ne vit rien. Elle était vraiment discrète et, au fond de lui, Dan espérait qu'elle avait aussi un bon plan.

Caché derrière son pilier, Dan observait la justicière passer à l'action avec une certaine admiration. Un par un, voir deux par deux, elle élimina discrètement les trois types sur le quai. Elle s'en prit ensuite au gardes situés sur le pont. La confrontation fut un peu plus houleuse qu'avant, néanmoins elle les mit tous KO avec une aisance typiquement justicier masqué. Enfin, elle prit sa lampe torche et l'alluma en direction du journaliste. Ce dernier hésita alors. Après tout, la jeune femme avait oublié un léger détail, à savoir l'homme sur la cabine de pilotage qui, grâce à une grande baie vitrée, pouvait voir tout ce qui se passé sur le pont en contrebas. Immobile, le français observa sa silhouette pour prévoir le moindre mouvement suspect, et tendait l'oreille pour entendre une hypothétique alarme. Après quelques secondes, les silence quasi total qui régnait toujours dans le port soulagea Daniel. L'homme au poste de pilotage devait être trop occupé à lire des cartes où travailler pour apercevoir que sept de ses collègues venaient de prendre une sévère déculottée. Malheureusement, ce ne serait qu'une question de temps avant qu'il décide de jeter un œil, alors autant en profiter.

Prenant une grande inspiration, Dan sortit de sa planque et se dirigea vers le Medusa. Penché en avant pour ne pas se faire repérer, il en profita pour récupérer un pied de biche non loin d'un des sbires assommé. Etant loin d'être aussi efficace que Huntress, et ceux malgré son petit pépin physique, il valait mieux pour lui qu'il s'arme. Il monta ensuite pas la passerelle, prenant bien soin de rester presque accroupi derrière la rambarde en fer. Ainsi, il resterai hors du champs de vision de l'homme dans la cabine de navigation. Une fois arrivé en haut de passerelle, il montra la silhouette à la justicière avec son index. Il aurait pu lui dire plus tôt, certes, mais aurait été obligé de beugler bien fort et aurait sûrement un peu trop attiré l'attention. Rapidement et discrètement, il traversa le pont du navire pour se rendre aux côtés de la justicière. Alors qu'il avançait, son cœur tambourinait comme à la fanfare. Malgré le fait qu'il se soit retrouvé dans des situations bien pires que celles là, notamment à Arkham City, il sentait toujours un certains stress s'emparer de lui. Une nervosité qui finissait par s'estomper quand le journaliste se laissait guider par sa curiosité. Pour le moment, cette dernière était encore endormie et c'était sa prudence qui avait prit le dessus. Ainsi, il se tourna vers Huntress et lui demanda à voix basse :

"Il faut s'occuper du type qui est au poste de commande. Pour le moment, il n'a pas vu ce qui est arrivé ici. Vous vous en occupé pendant que je vais cherché la cabine du commandant. Le journal de port, le registre des marchandises et d'autres documents très intéressant doivent ce trouver là-bas. On aura qu'à se retrouver dans la salle des transmission. Il doit sûrement y avoir quelques infos à pirater là-bas aussi."

Se sentant assez en confiance pour prendre l'initiative, Dan se dirigea vers l'une des portes menant aux entrailles du bateau. Il restait très prudent et sa nouvelle arme était prête à frappé ou à être lancé si jamais un nouveau marin faisait son apparition sur son chemin. Une fois à la porte étanche, il tourna la manivelle et l'entrouvrit. Il vérifia d'abord que personne ne faisait de ronde dans le couloir étroit et métallique avant de s'y engouffrer. Profitant des lumières blafarde parsemées le long du couloir, le journaliste avançait à pas de loup sans utiliser la lampe de poche qu'il avait dans on imperméable. Tentant de se remémorer la position de la cabine du capitaine, le français prit des escalier en métal et les monta discrètement. Au sommet de ceux-ci, Daniel eut la frayeur de sa vie quand il entendit deux marins discuter un peu plus loin dans le couloir. Ni une, ni deux, le reporter ouvrit la première porte la plus proche et entra dans la pièce. Refermant la porte derrière lui, il la garda entrouverte pour observer les deux sbires passer juste devant sa planque et pria pour qu'ils ne se décident pas à entrer là où il se trouvait. Par chance, l'un des deux hommes continua sa route. Par contre, le second était armé d'un fusil, s'arrêta et se mit dos à la porte. Apparemment, il devait garder l'endroit et venait de revenir de sa pause. Pour le coup, Daniel aller devoir ruser pour se débarrasser de cet empêcheur d'infiltrer en rond.

Accroupi et regardant par le petit interstice de la porte entrouverte, Dan se demandait encore comment il allait pouvoir s'occuper du mastodonte qui était positionné devant la pièce où il était caché. Certes, un coup de main ou de barre à mine bien placés pourrait sans doute le mettre à terre sans qu'il ait le temps de réagir. Cependant, quand un gaillard comme ce marin tombe de tout son poids sur le grillage en métal servant de sol, il y a de forte chance que ça fasse grand bruit. De plus, le journaliste n'aurait sans doute pas la force nécessaire pour amortir la chute et traîner les cent vingt kilos de barbaque inerte dans un endroit plus tranquille. Ce fut en pensant ainsi que le Français décida de regarder la pièce où il se trouvait pour voir s'il n'aurait pas une autre issue qui lui permettrait de contourner le problème en forme d'armoire à glace.

Ainsi, Daniel se retourna découvrant avec stupeur, non pas une autre issue pour sortir de la pièce, mais qu'il était dans la cabine du capitaine du Medusa et que ce dernier était tranquillement en train de roupiller. Affalé sur sa couchette, sa casquette de commandant posées sur son ventre bedonnant et ses poils de barbe grisâtre bougeant au rythme de ses ronflement, l'homme n'avait pas remarquer l'entrée du journaliste qui comprit pourquoi le mastodonte marin était stationné devant sa porte. Tentant de reprendre son calme, Dan décida de faire ce pourquoi il était venu et commença à fouiller la cabine le plus discrètement possible. S'arrêtant presque de respirer à chaque fois qu'il bougeait un objet par terre ou sur le bureau en désordre juste à côté du capitaine ou encore le petit coffre-fort mural qu'il avait, par chance, laissé ouvert. Durant ses recherches, le Français finit par récupérer plusieurs documents pouvant être utile dans son enquête. Il y avait des listes codés qui semblaient désigner de la marchandises et des destinataires à Gotham City. Dan en profita aussi pour recopier tous les derniers numéros appelés avec le portable du commandant. En une dizaine de minutes, et presque autant de frayeurs, le reporter se décida enfin, ainsi qu'en silence, vers son principal problème.

Toujours debout la porte, le sbire fredonnait un air de chanson paillarde encore et encore. Intérieurement, Daniel savait qu'il devait se dépêcher de trouver une solution, sinon, en plus de la possibilité d'être surpris par un capitaine se réveillant, il n'allait pas arriver à se sortir l'air idiot que l'armoire à glace chantonnait de la tête. Il se retourna alors et chercha tout autour de lui un moyen de se débarrasser du bestiaux nautique sans être obliger de l'assommer. Il savait qu'une simple diversion éloignant le marin de son poste quelques secondes serait suffisant pour lui permettre de monter les escaliers et se rendre à la salle des transmission. Par chance, une idée finit par chercher dans sa tête. Revenant en direction du bureau du commandant, le reporter saisit un boulon trainant là sans raison. Il se dirigea de nouveau vers la porte, passa discrètement sa main dans le couloir et jeta le petit objet en métal en bas des marches.

De nouveau grâce à un coup de bol, le petit morceau de métal frappa d'autres objets assez bruyants pour attirer l'attention du garde. Ce dernier, cessant soudain de chanter, se tourna vers le bruits et appela le nom du camarade qui l'avait quitté quelques minutes plus tôt. n'entendant aucune réponse, il dégaina un revolver de sa ceinture et descendit l'escalier. Une fois le mastodonte hors de portée, Dan passa la porte, prenant soin de la refermer derrière lui, et se pressa de monter les escaliers, tout en tentant de rester le plus silencieux possible. n'entendant aucun cri lui sommant de s'arrêter, le journaliste comprit que son plan avait réussit. Il emprunta alors un autre couloir avant d'arriver à la porte des transmission. Vérifiant qu'il n'y avait personne, il y entra et se cacha derrière quelques appareils. Il ne vit alors pas la justicière et décida de l'appeler à voix basse pour voir si elle ne se cachait pas non plus dans la salle.

"Huntress ? Vous êtes là ? J'ai récupéré des documents intéressants, et vous ?"

Alors qu'il était encore dans l'obscurité la plus totale, Dan finit par avoir une réponse à ses questions, même s'il en avait sursauté. Quand Huntress bondit dans le dos du journaliste et se mit à parler, le Français eut la peur de sa vie et manqua de crier. Par réflexe, il se retint avant de se retourner et fixer la justicier en fronçant les sourcils. Surprendre un allier en pleine mission d'infiltration n'était pas vraiment la meilleure tactique à adopté, néanmoins, la jeune femme semblait avoir déjà assommé le seul garde qui aurait pu entendre la voix du reporter, si ce dernier avait crié. Reculant d'un pas, Daniel reprit son souffle et écouta ce que la chasseresse avait à dire. Apparemment, elle avait trouvé le noms de deux autres navires dans la salle de transmission. A moins que les capitaines des autres bateau soit des membres de la famille du commandant du Medusa, voilà une liste qui paraissait plus que suspect. En parlant de suspicion, le journaliste montra son dossier et la liste de numéros de portable qu'il avait recopié à la justicière en déclarant :

"J'ai trouvé ce dossier. Il contient une liste codée que je n'arrive pas à déchiffré. Enfin, généralement, les personne use d'une écriture codée pour cacher le vilains secrets. J'ai aussi prit la liste des contacts du capitaine, histoire de voir si quelque chose d'intéressant en ressortirait. D'ailleurs si vous voulez copier ces listes pour les comparer à vos bases de données, n'hésitez pas. Après tout, j'ai entendu dire que les justiciers étaient bien mieux équiper que les policiers dans ce domaine."

En effet, Dan pensait que Huntress devait sûrement avoir les outils nécessaires pour faire parler les codes et les numéros de téléphone bien plus vite que les forces de l'ordre, ou même les meilleurs journalistes. Ainsi, il lui remis les documents pour qu'elle puisse profiter des quelques minutes de répits pour les copier quand, soudain, tout commença à partir en vrille. D'un seul coup, un bruit puissant et redondant résonna partout dans le navire et des lumières rouges se mirent à clignoter dans les différentes pièces du bâtiment. Il ne fallut pas longtemps au français pour comprendre que l'alarme venait d'être donné. Peut être qu'un garde assommé sur les quais ou le pont avait été découvert ? Peut être encore que le capitaine s'était réveillé et avait découvert qu'il manquait des documents dans son coffre ? Bref, la situation se présentait mal et il fallait sortir au plus vite de ce guêpier qu'était en train de devenir le Medusa. Ainsi, le reporter se rapprocha de la sortie de la salle des transmissions et passa la tête pour voir si personne n'était encore arrivé. Il se tourna ensuite vers la justicière et lui dit :

"Il faut qu'on sorte d'ici au plus vite. Prenez les documents, vous avez plus de chance de vous en tirer s'ils nous encercle. Pour le reste, vous avez un plan ? A part sauter à la mer bien sûr ? Je doute que les documents papiers résiste à l'océan. "

Tout en continuant à faire la sentinelle à l'entrée de la salle, où personne n'était encore arrivé, Dan espéra que la chasseresse, bien plus habituée aux situations extrêmes que lui, trouve un plan ou, au moins un échappatoire assez à couvert des balles. Dans sa coin de sa tête, il espérait aussi que sa complice avait déjà mis hors-service la majorité des marins, histoire d'avoir peut être l’infime chance de se retrouver en supériorité numérique...ou pas.