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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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 C'est comme ça que se négocient des contrats...

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MessageSujet: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyJeu 3 Mai - 21:47

Pamela Isley reposa le journal avec un sourire de satisfaction sur ses lèvres violettes. Ainsi ils voulaient mettre un grand coup de pied dans le zoo humain qu’était Arkham City, et en faire une sorte de projet de réhabilitation modèle. Enfin quelqu’un, dans cette misérable fourmilière, avait un tant soit peu de bon sens ! Et ce qui la réjouit d’autant plus, c’est qu’une place avait finalement été accordée à l’écologie. Béni soit celui qui a su voir une lueur au milieu des ténèbres…

Le nouveau maire, le fameux Maximilien Shreck, était l’instigateur de ce projet. Intéressant… Il était temps de le contacter, et de voir si elle pouvait mettre son grain de sel dans ce si ambitieux projet. Ce serait l’occasion de retrouver une crédibilité, une respectabilité… et avant tout, d’avoir des financements qu’elle ne pourrait pas trouver autrement que par des voies moins… légales. Avoir un laboratoire digne de celui qu’elle avait lorsqu’elle travaillait encore avec… Peu importe. Seulement, avec un appui et un financement tel que ceux que Shreck pourraient lui apporter, elle pourrait retrouver la place qu’elle occupait dans l’élite des scientifiques mondiaux. Oh oui… C’est ce qu’elle allait faire, et absolument rien ne pourrait s’y opposer…

- Bureau de M. Shreck j’écoute ?
- Bonjour ma chère… Serait-il possible de convenir d’un rendez-vous avec monsieur le maire ?
- C’est à quel sujet ?
- Je m’appelle Pamela Isley, chercheuse en botanique. J’aimerai m’entretenir avec lui de l’aspect… écologique – un sourire perça dans sa voix en prononçant ces mots- d’Arkham City.
- Eh bien… Rien dans les prochains jours. Il est débordé avec ses élections.
- Et quand serait le prochain créneau ?
- Mardi en huit… Quinze heures ?
- Alors va pour mardi en huit à quinze heures…


Le fameux mardi, huit jours plus tard. Quatorze heures.

Elle décroisa les jambes, se releva gracieusement puis remonta dans ses appartements. Laissant glisser sa tunique de lin fluide qu’elle portait pour être à l’aise en privé, elle s’admira, nue, pendant quelques instants face à son miroir, avant de se diriger vers sa penderie. Elle en sortit une robe de soie verte qui était (très) près du corps, qu’elle suspendit le temps d’attacher son porte-jarretelles autour de sa taille, et de remonter lentement ses bas pour les fixer aux petites attaches qui pendaient sur ses cuisses. Puis enfila la robe en un petit sifflement de fermeture éclair.

Elle s’assit ensuite face à sa coiffeuse, écrasa quelques morceaux d’ocre pour en faire une poudre qu’elle répandit en voile léger sur ses joues et le haut de son décolleté pour les colorer un peu, puis noua sa longue crinière rousse en un chignon lâche dont s’échappaient quelques mèches folles. Une autre poudre fut appliquée sur ses paupières, pour mettre en valeur ses yeux émeraude et, se jugeant satisfaite, elle se sourit et se leva, glissa ses pieds dans des escarpins aux talons vertigineux assortis à la robe et, emmenant sous son bras le dossier qu’elle avait constitué, quitta son Eden. En passant au travers de ses protégés, elle tendit les mains, flattant ses chéris qui semblaient ronronner à son passage. D'un petit geste, elle fit signe à un buisson de roses sauvages de s'occuper d'elle. De concert, plusieurs corolles semblèrent soupirer, la couvrant alors de leur odeur si particulière.
Un taxi la déposa devant les bureaux de Shreck avec un grand sourire, et sans aucune autre rétribution que celle d’avoir eu l’honneur de conduire l’Empoisonneuse. Elle sourit lorsqu’elle vit tous les regards des hommes se tourner sur son passage, une lueur d’envie et de désir au fond de leurs prunelles, ainsi que ceux des femmes, verts de jalousie. Comme sa robe tiens ! La secrétaire la fit pénétrer dans le saint des saints, le bureau du tout récent maire de Gotham.

Elle s’avança vers lui, tanguant sur ses talons hauts et un sourire charmeur aux lèvres.

Bonjour monsieur Shreck… Avant tout je tenais à vous féliciter pour votre victoire aux élections ! Je me présente, je m’appelle Pamela Isley…
Elle leva lentement la main, et la porta à son visage, paume à plat. Elle inspira profondément et souffla doucement un nuage de phéromones puissantes qui voletèrent quelques instants devant le politicien en un petit nuage rosé, avant de se frayer un chemin dans ses narines, et pénétrer ainsi son organisme.

J’aimerai beaucoup qu’on discute… de New Gotham City. Je suis sûre avoir des idées qui pourraient vous intéresser…vraiment beaucoup.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyLun 7 Mai - 13:15

Thomas était un secrétaire attentif et toujours présent, sauf certains soir où il se perdait vainement en jeu et en femmes. Il n'avait jamais eu beaucoup de succès en réalité, c'était un homme sans vrai ambition, il se plaisait dans son travail car il avait des dettes qui s'épongeaient facilement, en contre-parti de quoi naturellement il se chargeait d'affaires pas toujours très nette. Il se souviendrait toujours de son entrevue avec Zsasz. Les personnes qui demandaient Maximilien Shreck étaient nombreuses et il était l'unique détenteur des droits d'enregistrement dans son carnet de rendez-vous. Les quelques secrétaires qui servaient d'intermédiaire répondaient au téléphone, notaient les demande et en référaient toujours à Thomas qui prenant un combiné pour écouter leurs conversations, hochait de la tête en montrant une date du calendrier qui reposait derrière son bureau pour indiquer un jour convenable tout en laissant l'heure à la convenance de la dactylographe.

Lorsque cette jeune femme avait appelé, Thomas avait comprit que la cause écologiste serait une cause que Shreck se devait d'écouter, il n'avait d'ailleurs pas eut de scrupules dans le passé pour se mettre des associations de fanatiques des plantes vertes dans la poche, analyse, rendez-vous, petites donations, alors pourquoi reculerait-il devant une simple entrevue? Lorsqu'il avait présenté la demande au Maire, il avait parut intéressé même s'il ne l'avait pas remercié (il ne le faisait presque jamais). Shreck n'était ni écologiste et ne prêtait que peu d'intérêt à leur lutte, mais cela plaisait à l'opinion publique et il était dans ses intérêts de prêter attention à ce monstre tentaculaire aux milliers de visages.

Et le jour de la rencontre arriva.

Quelques petits bruits de couloirs annonçaient l'arrivée d'une plantureuse jeune femme et la plupart des hommes avaient des étoiles dans les yeux en la décrivant, Thomas en entendit quelque unes et remonta rapidement à son bureau, il allait être en retard pour accueillir la fameuse botaniste. Il jeta à la hâte le gobelet de café qui l'avait mis en retard et s'immobilisa devant la beauté de la jeune femme. L'une de ses assistantes était en train de la faire rentrer, c'était une bonne chose, il n'aurait probablement pas pu articuler un seul mot devant une telle perfection... Elle semblait exhaler une sensualité qui lui faisait perdre le sens commun. Il dut s'asseoir pour cacher certaines réactions anatomique et desserra sa cravate de peur de manquer d'air. Il tourna son siège vers la fontaine à eau, se servit un plein verre, pivota au dessus de sa poubelle et s'aspergea le visage avec histoire de regagner en fraîcheur, la chaleur devenait insupportable. L'un de ses assistantes le regarda. Il lui adressa un sourire gêné.

-Je vous déconseille de courir dans l'escalier, lui fit-il pour se justifier.

Dans son bureau, Shreck terminait de signer un papier pour la Banque de Gotham, un nouveau déploiement de fonds afin de pourvoir aux premiers travaux, sans abattre les valeurs de l'institution en dévaluant la valeur de ses comptes. Un geste qu'il faisait uniquement pour se mettre la direction de la Banque dans la poche et s'assurer leurs soutient lorsque viendrait le moment de faire de nouveaux prêts. Il posa la feuille dans la corbeille des papiers que Thomas devait récupérer et faire archiver, puis il regarda sa montre, on lui introduit une jeune femme.

Maxmilien était de loin l'individu que la plupart des femmes laissaient indifférent, pour lui, elles étaient vicieuses, manipulatrices, des gouffres financiers mais des objets qui permettaient de dévier les individus les plus sensibles à leurs charmes de leurs charges. Lorsqu'il l'a vit entrer, sûre d'elle, marchant, ou plutôt ondulant sur le sol de la Mairie, il avait eut envie de rire, mais un coup d'oeil sur son agenda le fit se raviser, c'était la fameuse botaniste. Les temps avaient bien changé, avant les écologistes étaient au mieux des hippies, cheveux longs mal entretenus, une fleur dans les cheveux, généralement une guitare et un animal bizarre au bras histoire de montrer leur engagement, deux trois babioles celtiques, à une autre période, c'étaient des gens en blouse blanche qui venaient réclamer des protocoles et des documents certifiant les valeurs écologiques vendues par la publicité de certaines usines, et maintenant, ils envoyaient des bimbos qui ne cachaient rien de leur sensualité.

Elle le félicita, touchante attention qui laissait le visage de marbre du businessman insensible, il se leva cependant pour faire bonne figure auprès de la gente féminine et elle fit un geste étrange et souffla. Le cerveau calculateur de Shreck était habitué à relever les petits détails, mais quelque chose l'empêcha à ce moment précis de retenir cet évènement. Il se rassit, sans avoir serré la main de cette jeune femme, persuadé de l'avoir fait et écouta sa voix. Intérieurement, plusieurs sentiments commençaient à se combattre sur une toile embrumée. D'un côté, Shreck hurlait au meurtre en considérant qu'elle était odieusement provocante, une sirène abominable, de l'autre, une chaleur montante qui embrouillait ses sens et l'empêchait de saisir autre chose que ses paroles. Les bruits extérieurs disparaissaient lentement. Les bruits de pas de ses secrétaires devenaient de lointains échos et les travaux qui se déroulaient au pied de l'édifice devinrent des ressacs vagues, seule cette voix, si pénétrante et sensuelle semblait pouvoir encore percer dans cet amas d'incertitude.

Il passa une main entre sa peau et son col de chemise enserré par son traditionnel nœud papillon et se servit un verre, pas encore totalement charmé par ce qu'il entendait. La vue de quelques papiers lui permettaient de s'accrocher à la réalité, mais les écritures semblaient ne relever d'aucun sens, il lisait, mais sans vraiment chercher à comprendre. Il but une gorgée d'eau et reprit sur les dernières et enchanteresses paroles de son invité.

-Je vous remercie mademoiselle Isley, je dois avouer que la confiance que m'apporte la population en ces heures difficiles me permet de savourer amplement ma charge de Maire.

Malgré lui, un sourire perça le faciès de marbre qu'il s'était donné pour supporter cette vision infernale, devenue peu à peu une vision agréable et qui se transformait, de minutes en minutes en une vision paradisiaque, presque angélique. Il se frotta la tempe, la chaleur qui régnait soudainement dans la pièce était sur le point de lui donner des céphalées. Il reprit une gorgée d'eau.

-Puis-je vous faire servir quelque chose avant que nous commencions à discuter, une boisson, un café peut-être? demanda-t-il en lui indiquant un siège d'une main bienveillante. J'avoue qu'il me serait très agréable de discuter avec vous de New Gotham City et je suis persuadé que vos idées ne manqueront pas d'intérêt pour le modeste fonctionnaire que je suis.

Oui, cette femme était miraculeusement belle, une sorte d'incarnation vivante d'une beauté perdue dans cette société dominée par le profit et la dénaturation de toute chose. Oui, comme l'argent et le pouvoir semblait bien futile en regardant cette femme, son visage d'ange et son corps sculpté par on ne sait quelle puissance divine et qui semblait en cette heure entièrement dévoué à son regard et pour son plus grand plaisir.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyLun 7 Mai - 15:27

S’il y avait bien une chose que Pamela Isley aimait, c’était de sentir le regard des hommes se poser sur elle, avec envie, désir et admiration désespérée, comme une chose pour laquelle on pourrait mourir, tout en étant parfaitement conscient qu’on ne pourrait jamais l’avoir. Cela l’amusait follement, de les voir, comme des petits caniches, prêts à endurer le plus ridicule dans le fol espoir d’obtenir un regard, un sourire, voire un mot de sa part. Une belle vengeance aussi. Adolescente puis jeune femme, elle n’avait jamais été du genre à faire tourner les têtes. Bien au contraire. Elle était le parfait portrait de l’intellectuelle souris grise, aux cheveux châtain terne, aux formes à peine dessinées et à la peau trop pâle. La seule chose qui pouvait intéresser à l’époque, sur sa modeste personne, était son QI. Sauf que le QI ouvre des portes, mais ne réchauffe pas son lit le soir. Et Pamela était d’autant plus dangeureuse d’avoir été une ancienne laide, qui avait subi les moqueries de ses camarades de promo, et les réflexions peu engageantes. Parce qu’une fille qui a toujours été belle le sait, mais en a l’habitude. Une nouvelle belle, au contraire, connaît exactement les faiblesses du genre masculin, et prend un malin plaisir à en user. Et en abuser sans vergogne. Les hommes… ils étaient tellement prévisibles et tellement… bestiaux. A se rendre fou pour un jupon. De vrais animaux.

Elle sourit en remarquant le trouble qu’elle provoquait chez le secrétaire personnel de Shreck, et se dit que c’était une première étape on ne peut plus prometteuse. Avec un tel larbin auprès du grand patron, elle était certaine de pouvoir avoir ses entrées quand bon lui chanterait. En guise de récompense à son attitude éblouie et dévouée, elle le gratifia d’un petit sourire rapide, petite miette que la grande Empoisonneuse accordait aux insignifiants.

Puis elle se retrouva en face de Shreck. Un peu plus petit qu’elle ne l’aurait imaginé, et pas foncièrement charmant. Et joindre l’utile à l’agréable ne s’appliquerait pas forcément à sa personne. Enfin, il avait quelque chose qui faisait trouver grâce à n’importe quel homme, aussi laid soit-il, auprès de la gent féminine : du pouvoir. Un grand pouvoir, tant par sa position d’industriel surpuissant que par ses récentes fonction de maire. Un gibier de choix.

- Vous pouvez en être fier… Gotham est une belle ville, mais c’est également un défi. Et si vous vous en sortez bien, votre mérite n’en sera que plus grand…

Elle prit quelques instants pour observer les effets de ses phéromones concentrées, et perçut son changement d’aura. D’hostile et froid,elle le perçut profondément affecté émotivement et… charnellement. Elle vit ses pupilles se dilater, et des perles de sueur apparaître sur son front. Un sourire satisfait naquit sur ses lèvres alors qu’elle remarquait qu’encore une fois, aucun homme normalement constitué ne pouvait résister à son pouvoir.

Son interlocuteur lui proposa à boire, et elle lui décrocha un sourire ravageur en guise de remerciement lorsqu’il lui rapporta le verre d’eau qu’elle lui avait demandé. Elle en but une gorgée, s’amusant à en laissant quelques gouttes rouler le long de sa gorge avant de les essuyer du revers de la main, avant de reposer son verre, et venir s’asseoir sur le bureau, face à lui. Elle croisa les jambes et commença son petit discours.

- Max… Vous permettez que je vous appelle Max ? C’est tellement plus chaleureux ainsi vous ne trouvez pas ? Bien, Max – nouveau sourire ravageur- Le monde semble enfin comprendre l’importance de l’écologie, et la préservation de la planète. C’est un début, un balbutiement… Mais trop infime, trop ténu. New Gotham City pourrait être l’occasion pour vous de vous imposer, de montrer au monde votre puissance et votre volonté de faire changer les choses. J’ai plusieurs projets.

Elle attrapa le dossier qu’elle avait apporté et l’ouvrit, présentant les documents au nouveau maire de Gotham.

Il y a de nombreux bâtiments à réhabiliter suite à leur position dans Arkham… et pour chacun, faire d’importants travaux d’isolation est indispensable, pour limiter au maximum les pertes de chaleur. Chacun pourrait aussi, si l’infrastructure le permet, être équipé d’un toit en herbe, permettant ainsi l’installation d’espèces d’oiseaux et d’insectes. D’ailleurs, de tels espaces verts pourraient offrir de grandes possibilités : installation de ruches et de potagers dont les détenus pourraient s’occuper et qui pourraient participer à leur réhabilitation. Le miel, les fruits et les légumes pourraient être revendus, ou être réutiliser pour réduire les dépenses alimentaires…
Chaque immeuble pourrait aussi être pourvu d’une mini station d’épuration, permettant les économies d’eau.
La création de multiples espaces verts développerait aussi l’image positive de New Gotham, la rendant plus accueillante, tout en permettant l’instauration d’emplois directs pour leur entretien.

Mais je parle, je parle… Que pensez-vous de mes propositions pour l’instant ? Est-ce que cela vous intéresse ?


Tout en parlant elle avait continué à émettre des phéromones, mais en plus petite quantité, histoire de garder son interlocuteur sous son charme. La question n’était pas ce qu’il adhérait à ses idées, ni même à ce qu’ils les aient comprises, mais surtout à le mettre dans une position où il ne pourrait plus rien lui refuser.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyVen 25 Mai - 8:59

Cette voix faite de purs cristaux de sensualité et de saveurs venues d'un autre monde étreignait les pensées du maire et endormait sa vigilance déjà bien diminuée par la chaleur qui montait en lui. Elle lui parlait, mais les paroles n'étaient pas réceptionnées dans ses oreilles, elles se gravaient directement dans son esprit. Ce n'étaient point des paroles qui semblaient s'échanger, c'étaient des saveurs et des sensations qui venaient directement faire sens au sein de son esprit embrumé, il ne savait pas pourquoi chacun des sourires de la jeune femme était un délice, lui qui ordinairement demandait à ses secrétaires d'éviter de sourires telles des bécasses sans cervelles, mais il les savourait avec délice.

L'homme d'affaire fut particulièrement ravi de l'apparente satisfaction qu'il apportait à son interlocutrice, elle l'appela même "Max", tout simplement! Sans détour ni rien, elle devait être ravie des traitements qu'elle lui réservait pour lui accorder cet honneur, il n'osa certes pas répondre lorsqu'elle lui demanda l'autorisation, bien entendue qu'elle l'avait! il en aurait pleuré si ses yeux ne s'étaient pas au fil de ces années habitués à ne plus verser aucune larme quelqu'en soit la raison, certains conditionnement avaient la vie dure. Il prit une gorgée de son verre en écoutant les bruissements légers de cette cascade cristalline verbale qui sortait des lèvres si délicieusement dessinées de la jeune femme. Comment avait-il pu vivre si loin d'une telle vision?

Elle parla de New Gotham et d'écologie, le premier résonna dans l'être du maire qui passait ses journées à peaufiner les détails et les financements, les rouages insidieux et les avantages qu'il pouvait personnellement retirer de l'activité, une partie de lui se reconnecta, celle qui écrivait, raturait des dossiers, celle qui se perdait dans des montagnes de chiffres froids et insensibles, de ces chiffres qui dominaient le monde de la raison, ici pas de sentiment, pas de beauté, rien qu'une glaciale et dure réalité qui frappait tel un marteau de titane sur le verre lisse et dénué de toute imperfection de l'Humanité. Car si l'Humanité pouvait être bonne, pouvait se permettre d'admirer la beauté du corps humain et tout ce qui avait attrait à la moralité, l'argent et tout ce qui s'y référait devait soigneusement y prendre garde.

Shreck restait naturellement rêveur devant la jeune femme qui était une perle rare dans ce monde de faux-semblant, mais la chaleur qui lui avait étreint la gorge et sa faculté de parler se dissipa lentement. Elle parla de projets et sans même qu'il ait eu le temps de comprendre la sublime biologiste lui avait fait glisser une série de document et l'assomma d'idées sur l'urbanisation de l'édifice. En temps normal, sa réaction aurait été de lui rire au nez, quelles idées grotesques et Ô combien coûteuses et peu rentables, mais sa réaction fut quelque peu différente, tout cela lui paraissait brillant, elle lui parla de miel et d'abeille, il commença intérieurement à calculer le coût que certaines de ses idées pouvaient avoir, puis elle le coupa dans ses réflexions en lui posant une question, à lui, pauvre être à sa merci. Il mit un certains temps à détacher les yeux des papiers et des schémas qui étaient devant ses yeux.

-Je dois admettre que vos idées de ne manquent pas d'intérêt mademoiselle Isley, répondit-il sur le ton de l'enfant dont la maîtresse pour laquelle il est sottement et innocemment amoureux lui accordait la faveur de donner son avis. Je dois même dire qu'elles sont passionnantes et pourraient, j'en suis sûr, déboucher à des résultats positifs, New Gotham City pourrait être l'occasion de mettre en pratique ces idées et nous pourrions, qui sait, les appliquer ensuite à Gotham City!

Il s'extasiait de ces propositions, ce n'était guère dans ses habitudes, il ne donnait jamais son avis avant d'avoir fait mener des recherches plus avancées sur les différents projets qu'on lui présentait, il se réservait sans cesse, donnait un opinion assez général pour ne jamais s'avancer trop en avant ni même donner trop d'initiative à son collaborateur, mais au diable la réserve et la langue de bois politique et économique, au diable les retenues, cette femme, merveilleusement intelligente et belle méritait sa chance, méritait que l'on écoute ses idées et nul doute que celles-ci seraient un bienfait, tant pour Shreck que pour les deux Gotham.

-Pourriez-vous m'en dire plus? demanda-t-il comme pour demander une faveur.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptySam 9 Juin - 10:37

Cela amusait toujours Pamela de voir à quel point ses phéromones fonctionnaient bien, et à quel point les hommes y étaient sensibles. Plus qu’un lavage de cerveau, plus qu’un fusil sur la tempe, une bonne dose de phéromones et elle pouvait obtenir tout ce qu’elle voulait, et surtout, de qui elle voulait. Même de celui qu’on ne disait jamais intéressé par les femmes. Malgré son abnégation, malgré sa volonté de fer, il avait succombé.

Max, Max, Max… Je vois que nous nous comprenons…

Elle descendit du bureau et se coula ensuite sur les genoux du nouveau maire de Gotham, s’assurant d’enfoncer le clou et de le rendre à sa merci par un simple contact physique plus prolongé. Tellement simple… Et son sourire se changea en rire satisfait lorsque lui, l’homme d’affaire obnubilé par les chiffres et la rentabilité, celui qui ne pensait qu’en profit et en dividendes, s’extasiait à présent sur ses mesures aussi « vertes » que peu susceptibles d’apporter de grands profits. Au mieux pourraient-elles être juste rentables. Et il les envisageait comme l’investissement du siècle, au point de les envisager même à Gotham ! Il réagissait au-delà de ses espérances. Elle roucoula à son oreille.

C’est magnifique, Max, que mes idées te plaisent tellement ! Je suis sure que nous allons faire de grandes, de très grandes choses tous les deux !

Surtout qu’il n’imaginait même pas pourquoi elle venait le voir, les vraies raisons qui se cachaient derrière les mesures « vertes » qu’elle lui proposait. Il n’était qu’un pion, un passage obligé pour atteindre son objectif, et la partie était presque gagnée.

Je vais faire mieux, je vais te laisser ce dossier qui comprend tout ce dont je t’ai parlé, tout ce que j’envisage pour New Gotham City en matière d’aménagements respectueux et écologiques. Il y a des études d’investissement et de rentabilité, des prévisions sur plusieurs années, des plans et des graphiques dessinés par mes soins… Et surtout, mon petit Max, j’aimerais beaucoup pouvoir superviser tout ceci sur place, être au cœur des choses… Il va donc me falloir un laboratoire à New Gotham ; Pour que je travaille sur les espèces à planter, et d’autres choses tellement ennuyeuses dont tu n’as pas envie d’entendre parler. La seule chose que tu dois faire, pour me faire vraiment plaisir, est de signer ce contrat, juste là. Et comme ça, ce sera officiel que nous allons travailler ensemble… Une belle collaboration s’ouvre devant nous Max, et il est temps de saisir ta chance !

Elle lui tendit un stylo et tourna quelques pages pour arriver à la dernière, qui n’attendait plus que la signature du nouveau maire. Puis, pour être sûre que son esprit financier, calculateur, et désespérément cartésien ne prenne pas le relais, elle glissa doucement sa main dans les cheveux du maire en une tendre caresse.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyLun 30 Juil - 17:34

Les yeux de Shreck, étaient mi-ouverts, et leur vert jadis légèrement altéré par l'ombre de sélachimorphe qui y passait généralement étaient d'un vert émeraude que renforçait le reflet de la délicieuse jeune femme. Son odeur approchante, son visage si délicat et ses traits si fins enivraient les sens du Maire qui n'arrivait presque plus à réfléchir au milieu de tout ce vert, de cette floraison de saveur.

Miss Isley passa alors de son bureau jusqu'à ses genoux. L'étrange chaleur emplit tout son être et sa bouche devint sèche. Malgré tout, un sens l'alertait toujours un peu, en veille, une sorte de petite voix étouffée dans des buissons épineux et qui lui hurlait: "Rentabilité!". Il était désorienté de toutes ses sensations qu'il avait banni de sa vie et qui revenaient, cette voix si douce, mélancolique et pourtant pleine de promesses qui venaient directement se graver dans son esprit. La moindre de ses formes étaient une invitation à la tentation, mais il y avait toujours LA retenue, l'ultime barrière que le businessman ne pouvait même plus inconsciemment franchir. Elle parlait d'or, et cette voix, cette voix... Elle parlait d'eux, de projets à venir, de...

Elle fit glisser un dossier qui interrompit la promenade de l'esprit de Shreck dans un jardin imaginaire fait de désirs illusoires et de phéromones, l'on parlait un langage qui engageait les rouages les plus froids de son esprit, une partie du brouillard se dissipa. Elle lui réclamait la présence sur le terrain, un laboratoire... il n'enregistrait pas encore tout parfaitement et se redressa un peu, renforçant malgré lui le contact avec la jeune femme, il posa une main sur les documents et sentit alors une délicate caresse s'insinuer dans son cuir chevelue et la semi-conscience qu'il commençait à récupérer s'écroula.

Les schémas virevoltèrent, les chiffres se tournèrent sans qu'il ne puisse en faire une analyse précise, le papier sifflait dans l'air, puis vint la fin du contrat..."Lu et approuvé", si simple à écrire... elle lui avait mis un crayon dans les doigts sans qu'il ne l'enregistre vraiment. Il ne manquait que la signature... Il faut saisir ta chance, songea-t-il, oubliant presque que la phrase ne venait pas de lui... Et il signa, sans se soucier des avertissements que son instinct lui hurlait...

-C'est le début d'une excellente collaboration, fit-il sans tonalité, comme s'il s'interrogeait sur le sens même de ses paroles avant de poser sa tête contre son appuie-tête de fauteuil et de s'évanouir paisiblement, comme pour dormir.
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MessageSujet: Re: C'est comme ça que se négocient des contrats...   C'est comme ça que se négocient des contrats... EmptyVen 10 Aoû - 11:42

Les effets de ses phéromones dépassaient ses espérances: monsieur le maire était décidément quelqu’un de très, très réceptif. Et elle ne se lassait pas de voir les hommes la contempler comme si c’était la huitième merveille du monde. Cela lui donnait un tel sentiment de puissance et de supériorité… Le pouvoir en les tenant par ce qui commande l’homme depuis que le monde est monde : ce qu’il a dans le pantalon.

Elle le sentit cependant tiquer quand elle lui présenta des estimations chiffrées. Ah,l’argent, la seule chose qui arrive à distraire les hommes de leur préoccupation principale. Heureusement, une main passée tendrement dans les cheveux, et un sourire charmeur et l’affaire était dans le sac. Elle le vit saisir le stylo qu’elle lui tendait, et retint son souffle alors que sa main s’approcher de la liasse de feuilles. Une légère angoisse monta lorsqu’elle le vit hésiter, mais une légère caresse du bout des doigts eut pour résultat de le voir enfin apposer la sacro sainte signature. Poison Ivy jubilait, elle était arrivée à ses fins. Un immense éventail de possibilités s’offrait à elle, toutes plus ambitieuses et intéressantes les unes que les autres. Grâce à cette petite signature, elle allait retrouver son rang et sa place à Gotham, on allait à nouveau la respecter, et surtout, la craindre. Le début d’une ère nouvelle.

Elle sourit en constatant que le maire avait décidé de rejoindre Morphée, lui déposa un léger baiser sur le front accompagné d’un « Merci Max ! » avant de se relever, prendre les précieux documents en les serrant contre elle, et s’éloigner avec sa démarche d’impératrice. En passant devant la secrétaire, elle se pencha pour lui glisser, avec un sourire amusé.

Monsieur Shreck ne se sent pas très bien, il m’a dit qu’il allait s’allonger un petit moment. Ce serait mieux si vous ne le dérangiez pas..
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