Décidément, Dan était abonnait aux ruelles sordides ces derniers temps, cette fois-ci sur un trottoir à peine éclairé du quartier du vieux Gotham.. A croire que tous ses articles du moment ne faisaient que porter sur la racaille de la ville, ce qui étaient plus ou moins le cas. Pourtant, quand il accepta de couvrir les évènements concernant le vole d'un instrument de grande valeur ; un saxophone ayant appartenu à un célèbre musicien, il pensait pouvoir enfin enquêter sur les milieux plus aisés de Gotham City. Après tout, les voyous de bas étages ne focalisaient, en général, leur attention que sur de l'argent ou des bijoux, pas des œuvres d'arts difficiles à revendre discrètement. De leurs côtés, il arrivait que des personnes aisés, grisé par le pouvoir, décident de s'accaparer des tableaux, sculpture ou même instruments de musique, juste pour le plaisir. Seulement voilà, après avoir passé deux ou trois coup de fils remonté la piste d'un site d'enchères illégale sur internet, le reporter avait découvert qu'un recéleur peu recommandable avait eut le saxo entre ses mains. Afin d'en savoir plus sur cet homme se faisant surnommé, Jazzman, le journaliste réussit à obtenir un rendez-vous en début de soirée dans cette ruelle déserte. Seulement, afin de ne pas éveiller les soupçons, il décida de s'y rendre incognito...ou plutôt en ré-utilisant sa fausse identité d'Arkham City : 8 Pool.

Ainsi, il sortit de chez et trouva un endroit tranquille où il se déguisa, troquant son costume de journaliste pour un sweat à capuche ainsi qu'un jogging et remplaçant sa combinaison isolante par une peinture faciale blanche et noir. De mémoire, il se remaquilla de la même manière qu'il l'avait fait quand il s'était infiltré chez le Joker, allant jusqu'au se dessiner un huit sur le front et une partie de son crâne chauve qu'il recouvrit en grande partie avec la capuche de son haut. Il mit enfin une paire de gants en cuire dont l'intérieur était en plastique, histoire d'éviter d'électrocuter n'importe qui avec ses mains. Ensuite, il ne se rendit pas tout de suite au point de rendez-vous. En effet, il avait fait croire qu'il voulait rencontrer le Jazzman car il avait acheté quelques objets sur le site d'enchères illégales et voulaient donc recevoir ses produits. Seulement, pour paraître crédible, 8-Pool devait avoir de l'argent sur lui. Il se rendit donc aux Dixon Docks où il électrocuta discrètement des voyous pour leur piquer leur argent. Certes, c'était loin d'être légale ou sûr, mais le reporter n'avait pas trop le choix, ses économies passant déjà dans le financement de Jason Bard. Une fois avec assez d'argent en poche, ou plutôt dans un petit sac en plastique brun, Volt se rendit au lieu de rendez-vous.

Il était donc là, seul, dans une ruelle, se remémorant les bleus et les contusions qu'il avait reçu la dernière fois qu'il avait attendu dans ce genre d'endroit. Il ne manqua donc pas de trembler légèrement d'anxiété, surtout en ne voyant pas son interlocuteur arriver. Le Jazzman s'était-il renseigné et avait-il sentit l'embrouille ? Non, le passé de 8 Pool à Arkham City et les rumeurs que Dan avaient diffusé au sujet de son alter-égo devaient pouvoir satisfaire la curiosité des criminels prudents. Daniel tenta alors de se rassurer en se concentrant sur à sa plus grande qualité, sa curiosité. Depuis son séjour dans la ville prison, l'envie de savoir du journaliste n'avait qu'augmenter au point de pouvoir surpasser d'autres émotions, comme la colère ou la peur. Ainsi, malgré les risques, il était curieux de savoir qui était ce fameux Jazzman et de l'interroger à propos du saxophone volé. C'est alors que, quand il aperçu une ombre apparaître au bout de la rue, il lança avec l'accent de gangster vulgaire de son personnage :

"Jazzman, c'est toi ? J'suis 8 Pool, on a rendez-vous tu t'souviens ?"

Jazzman était content. Il avait finalement un acheteur pour le saxophone de Coltrane. Il offrait un bon prix, et bon sa commenceait à faire assez longtemps... il devait revendre. C'était une belle pièce, et sa faisait un peu de peine à Jimmy de s'en départir mais il n'avait pas le choix après tout les affaires était les affaires. Et puis il ne s'était certainement pas donné tout ce mal pour le regarder prendre la poussière dans son entrepot.

Il se demandais à quoi ressemblait son acheteur. Il utilisais le pseudonyme 8-Pool... probablement un riche industriel ou encore un musiciens de renommé international. Les collectionneurs était souvent des gens du milieu, des gens qui connaissait la valeur des objets d'art ou des objet précieux. 8-Pool, peut-être un joueur de billard professionnelle... il avait entendu dire qu'il pouvait gagner une petite fortune dans des paries. Il avait certes entendu les rumeurs d'un certain 8-Pool qui avait réussi à s'enfuir d'Arkham City, mais bon ça n'était certainement pas lui. Après tout c'était un objet d'une bien trop grande finesse pour un ancien sbires du joker.

Jazzman arriva au point de rencontre mais quelle ne fut pas sa surprise de voir un homme déguisé... déguisé un peu comme un super criminel le ferait... Oui effectivement sa devait être le 8-Poold'Arkham... Fuck... mais dans quel merdier était-il encore tombé?

Citation :

"Jazzman, c'est toi ? J'suis 8 Pool, on a rendez-vous tu t'souviens ?"

Bon allez il devait se montré fort... après tout il avait tenu tête a Flamingo même en reconnaissant que son interlocuteur avait bouffer le visage de sa famille. Il pouvait tenir tête à cet homme en jogging et avec le visage peinturé.

Jazzman: Hé bien mon cher ami... je crois bien que je ne ferai pas de vente aujourd'hui... [Il se saisit de son saxophone personnel et laissa tombé l’étui contenant le saxophone Clapton] Écoute 8-Pool, je voudrais bien savoir se que tu me veux parce que je ne crois pas que tu t'intéresse vraiment a mon objet... et ne tourne pas autour du pot comme dirait Glenn Miller je suis pas In the mood et avec l'arme que tu vois en ce moment je vais littéralement put a spell on you comme dirait si bien Ninna Simone... Alors.. qu'est-ce que tu me veux?

Apercevant le Jazzman à quelques mètres de lui, tenant dans les mains l'étui du saxophone volé, Dan sourit intérieurement. Le criminel avait mordu à l'hameçon, il ne restait plus qu'au journaliste à lui poser des questions à propos du cambrioleur sans éveiller de soupçon, autant sur sa véritable identité que sur son vrai but. Seulement, le français eut à peine le temps de se présenter en gommant parfaitement, grâce à son père, le léger accent français qu'il avait habituellement que le Jazzman lâcha sa marchandise pour menacer 8-Pool avec son autre saxo. Alors qu'il parlait, Daniel comprit l'erreur qu'il avait commit en organisant le rendez-vous. Il avait oublié de prévoir qu'un type comme son alter-égo n'avait ni le style, ni la réputation d'un amateur de musique et donc de faire comprendre qu'il venait en temps que simple intermédiaire. Une fois que son interlocuteur eut terminé de porter ses menaces musicales, 8-Pool leva les mains, et donc le paquet avec l'argent qu'il porté dans l'une d'entre elle, et tenta de calmer le jeu en gardant son air de gangster stupide :

"Doucement gars, toi et tes potes Miller et machine, restez calme okay ? Je vais t'expliquer pourquoi ch'uis là. C'est un ponte de Metropolis qui m'envoie pour récupérer le pipeau. C'est un fan de musique, mais il a pas envie de s'faire trop voir par ici, tu comprend ? Ch'uis intermidé...intimer...intémir...chuis son messager quoi."

Tout en restant immobile, la curiosité de Dan le chatouilla. Le Jazzman aurait pu deviner par lui-même que 8-Pool n'était qu'un intermédiaire pour un homme de pouvoir ne souhaitant pas être vu en compagnie de criminel. Alors pourquoi faisait-il un tel excès de paranoïa ? Le journaliste avait appris que le recéleur n'était pas vraiment du genre à prendre autant de précaution, alors pourquoi ? Une telle question lui retourna le cerveau dans tous les sens et, en voyant avec quel détermination Jazzman le menacé comprit qu'il préparait quelque chose de gros. Dans sa tête, Daniel recoupa alors toutes les infos et les rumeurs qu'il avaient vu ou entendu. Il se rappela alors d'une rumeur racontant que plusieurs vilains de secondes zones avaient décidé de s'allier dans une sorte de société afin d'enfin montrer de quoi ils étaient capable. Si cette histoire s'avérait exact, alors non seulement cela expliqué le comportement du Jazzman, mais aussi donnait à Dan l'opportunité de préparer un article sensationnel. Ainsi, tout restant devant son interlocuteur sans bouger d'un pouce, il finit par avoir un très léger sourire en travers du visage et par reprendre la parole :

"Bon, j't'avoue que j'me suis porté volontaire pour cette mission car j'voulais aussi te rencontrer Jazzman. J'ai entendu parlé de ton p'tit regroupement de criminel, L'Injustice Society of ch'ais plus quoi, et j'me disais que vous auriez peut être bien besoin d'un type comme moi. C'est vrai que ch'uis pas vraiment malin, mais j'ai réussit à m'évader d'Arkham City. Sans parler du fait que j'sais me débrouiller dans les baston et que le Sphynx m'a appris à saboter des trucs électroniques. Donc, sans vouloir trop me la péter, j'pense que je peux vous être utile."

Lé coup était risqué, mais infiltré un tel groupe pourrait se révéler plus que bénéfique pour la carrière de Dan, sans parler de son envie grandissante de savoir comment marchait une bande de super-vilains. S'il arrivé à entrer dans le groupe, il pourrait ainsi suivre son ascension de l'intérieur et pondre un article qui pourrait même lui donner une chance au Pulitzer. En tout cas, pour y arriver, il fallait d'abord qu'il ne soit pas trompé et que Jazzman l'accepte dans l'Injustice Society of Gotham. Espérant que sa petite réputation et son petit speech puisse convaincre son interlocuteur, 8-Pool déclara :

"Alors gars, t'en pense quoi ? Ma proporsi...euh proposition te branches ?"

Citation :

"Doucement gars, toi et tes potes Miller et machine, restez calme okay ? Je vais t'expliquer pourquoi ch'uis là. C'est un ponte de Metropolis qui m'envoie pour récupérer le pipeau. C'est un fan de musique, mais il a pas envie de s'faire trop voir par ici, tu comprend ? Ch'uis intermidé...intimer...intémir...chuis son messager quoi."

Jazzman n'était vraiment pas convaincu. Mais bon s'il avait l'argent... il restait cependant très nerveux. Il en avait beaucoup sur les bras avec ces nouvelles alliances ce n'était vraiment pas le temps de se faire attraper par un crétin déguisé en boule de billard. Un type de métropolis en plus... avec Superman la bas engagé un type aussi voyant donnait matière à suspicion. Jazzman ne lachait pas son saxophone. Ce type c'était clairement le gars du Joker... alors qu'elle était le rapport avec Métropolis? Est-ce que Luthor était melé à sa... la derniere chose qu'il voulais c'était que Luthor Corps s'intéresse à lui il resta sans parler il cherchait une idée quelque chose à dire mais son interlocuteur le devança.

Citation :

"Bon, j't'avoue que j'me suis porté volontaire pour cette mission car j'voulais aussi te rencontrer Jazzman. J'ai entendu parlé de ton p'tit regroupement de criminel, L'Injustice Society of ch'ais plus quoi, et j'me disais que vous auriez peut être bien besoin d'un type comme moi. C'est vrai que ch'uis pas vraiment malin, mais j'ai réussit à m'évader d'Arkham City. Sans parler du fait que j'sais me débrouiller dans les baston et que le Sphynx m'a appris à saboter des trucs électroniques. Donc, sans vouloir trop me la péter, j'pense que je peux vous être utile."

Okay la on avait un problème... De tout évidence il mentait. Le type qui c'était échappé d'Arkham était effectivement le gars du Joker... qu'est-ce qu'il serait aller foutre à passer un contrat avec un type de Métropolis. Et comment pouvait-il être au courant de l'injustice society of Gotham, ce n'était même pas encore officiel. Bon d'accord il avait fait faire un drapeau géant... mais bordel on peu rien garder secret dans cette foutu ville. Bon maintenant il avait deux choix. Le premier il laissait se connard la en soufflant dans son saxophone assez fort pour le faire passer à travers le mur de la ruelle...ou encore, il jouait le jeu le temps de découvrir qui était ce type et surtout d'ou il tenait ses renseignement.

Jazzman: Si ta l'argent on a un deal... et il y a toujours de la place pour des bras supplémentaires...

Jimmy savait que c'était risqué mais il garderais un oeil sur l'individu et au moindre truc louche il lacherais Flamingo sur sa tronche de billard. Je suis sur qu'il se fera un plaisir de lui arracher le visage de l'enrouler autour d'une boule et de jouer une petite partit... c'était peut-être juste un truant pas trop habile aussi ... mais bon comme disais le dictons garder vos amis près de vous et vos ennemis encore plus près. Il tendit la main en signe d'acceptation...

Jazzman: Donc je te dis bienvenu à bord?

Tout en restant sur ses gardes, Dan sentait Jazzman hésitant suite à son histoire d'intermédiaire. Après tout, quoi de plus logique pour quelqu'un qui faisait à une rumeur. En effet, pour le moment, le personnage de 8-Pool était encore nouveau et remplie de mystère au sein de la pègre Gothamite. Quand il faisait la tournée des informateurs en temps que journaliste dans les bas-fond de la ville, le français avait entendu pas mal de rumeurs concernant son alter-égo. Si la plupart relatait son évasion d'Arkham City, d'autres oubliaient de mentionner, qu'en se barrant de la ville prison, il avait abandonné la bande du Joker. Des histoires couraient même dans l'East End comme quoi 8-Pool bossait actuellement pour l'Homme-Mystère ou même comme ancien agent de la mafia chinoise. Bref, grâce aux rumeurs, le gangster reporter s'était fait une petite réputation mais, à cause d'elle, cette réputation était parfois mal fondée. Devant la nervosité de Jazzman, Daniel allait devoir trouver un moyen de lui expliquer qu'il était maintenant un indépendant et qu'un ponte de Metropolis pouvait engager un truand de Gotham sans éveiller les soupçons de qui que ce soit, même de Superman. D'ailleurs, il était bien plus discret d'embaucher un type de Gotham pour faire un boulot à Gotham plutôt que du déplacer du personnel depuis Metropolis. Enfin, bref, le français se contenta d'écouter les paroles de son interlocuteurs et de sourire en lui répondant simplement :

"Ben écoute, vu que ch'uis en free-lance en ce moment, j'peux vous filer un coup de main. Ah et tiens, voilà ton fric."

Lentement, de sa main gauche, 8-Pool tendis le sac rempli de billet au criminel mélomane. Pour avoir était suspecté par Nygma à l'époque où il bossait pour le Joker, l'homme au visage peint sentait que le Jazzman ne lui faisant pas totalement confiance. En même temps, c'était plutôt normal, dans cette ville, que ce soit chez les flics, les civils ou les truands, la confiance de quelqu'un était toujours difficile à gagner. L'argent servirai sans doute de base, mais Dan s'attendait à être questionné sur la manière dont il avait entendu parler de l'Injustice Society et sur ses différentes activités. Il se prépara donc intérieurement à jouer son rôle, remerciant dame la chance d'avoir entendu, alors qu'il était déguisé en 8-Pool, deux clochards complètement cuit parler des rumeurs autour de l'ISG. Ainsi, il n'aurait pas à mentir au Jazzman sur ce détail. Néanmoins, il fut pris par surprise quand, étrangement, le joueur de saxophone lui souhaitant la bienvenu d'un ton interrogatif. Montrant sa plus belle face de gangster ahurit, l'alter-égo du journaliste s'étonna :

"Quoi ? C'est tout ? Y a pas de tests à la con pour vérifier si je peux rentrer dans la bande ? Cool, t'as vraiment l'air d'un type sympa, tout le contraire de mon taré d'ancien employeur, t'sais ? L'autre clown psychopathe là."

"Ben écoute, vu que ch'uis en free-lance en ce moment, j'peux vous filer un coup de main. Ah et tiens, voilà ton fric."

Jimmy regarda dans le sac. Il y avait une somme assez conséquente... bha disons suffisante pour acheter une grande table pour assoir tout le monde de son projet. Il n'y avait pas assez pour le saxophone... mais comme 8-Pool travaillais pour lui maintenant.. il garderait l'instrument.

Voila la confirmation... 8-Pool = Joker. Bha il fut un temps. Un test? pourquoi un test? Il le prenait surtout dans le groupe pour le surveiller. Il était louche se type. Sois Jazzy se trompait et se type était vraiment un abrutit sympathique, sois c'était quelqu'un d'assez malin pour avoir l'air d'un abruti sympathique. Dans un cas comme dans l'autre mieux valait l'avoir avec lui pour l'instant.

Jazzman: Ta une place ou dormir? Si tu veux ya de la place à l'I.S.G. Tu va voir... c'est comme une grande famille. Bien mieux que chez ton cinglé d'ex-Patron.

Jazzman prenait un risque en l'emmenant mais bon de toute façon il avait accepter les risque en l'invitant à se joindre au groupe. Alors autant assumer ce choix, jusqu'au bout.

Jazz: Sinon je t'attend demain soir au QG.

Il tendit une petit carte d'affaire du Peake Bazar.

Jazz: Passe par derrière. Cogne je viendrai t'ouvrir... Sinon... ya une bonne petit bière au frais pour toi et un bon petit hamac à ton nom toute suite.

"En même temps, c'pas dur de faire mieux que mon chez mon ancien boss."

En effet, entre une simple rencontre, certes un peu tendu, et l'exécution d'une jeune adolescente innocente, le fondateur de l'I.S.G. pouvait passer pour un type vraiment sympa dans son recrutement. D'ailleurs, le flair de journaliste de Dan le chatouilla un peu. Entrer dans un gang sans passer un quelconque test pour prouver sa loyauté était plutôt étrange, risqué même. A moins bien sûr que le Français soit déjà sous surveillance rapprochée. Quoi qu'il en soit, le reporter laissa son interlocuteur prendre l'argent et reçu une carte professionnelle d'un magasin spécial, le Peake Bazar. Apparemment, il y aurait une réunion pour officialiser l'organisation. Tandis que le Jazzman lui expliqua comment s'y rendre et qu'il pourrait y boire ainsi qu'y dormir, 8-Pool sourit et déclara :

"Cool, mec. T'offre même de quoi pioncer et picoler, continue de m'faire plaisir comme ça et je vote pour aux prochains award de truand d'l'année !"

Bien sûr, Dan ne comptait pas dormir dans le QG des l'I.S.G., pas souvent en tout cas. Il devait continuer son travail en temps que journaliste. Il lui fallait aussi bien séparer ses deux vies, Dan Cutter d'un côté et 8-Pool de l'autre. Pour le bien de son enquête et de son existence, le journaliste ne devait jamais entrer sur le terrain du voyou et vice-versa. A partir de ce moment, il allait devoir vivre deux vies différentes et tenter de dormir avec tout ça. Le prix à payer serait sûrement lourd, mais la récompense le serait tout autant. Vivre au sein d'une organisation criminelle, la regarder se développer et prospérer, Daniel imaginait déjà les prix que pourrait lui rapporter un article, voir un livre, à ce sujet. Seulement, pour l'instant, il devait oublier son métier légal, il était 8-Pool, le stupide homme de main qui maîtrise un art-martial bizarre. Et c'est ainsi qu'il salua le Jazzman avant de quitter les lieux :

"A d'main alors, cher associer !"