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NEWS :

Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Arkham Asylum : welcome to hell.

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MessageSujet: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyDim 11 Mar - 11:24

La batmobile fusait à toute allure dans les rues de Gotham City, les mains crispées sur le volant, tombant les rapports en montant dans les tours, le pied enfonçant la pédale d'accélération à travers le plancher, le moteur grognant comme une meute de fauves.
Certains tarés avaient eu l'audace de lui lancer un défi : ils avaient prit en otage l'asile d'Arkham et invitait le chevalier noir à venir à leur petite réception pour sauver la vie de quelques cents employés de l'asile, sans compter les autres résidents de l'asile. Le Joker bien entendu, avait lancé l'invitation en auto-proclamé ennemi intime du chevalier noir. Mais si Bruce était assez faible pour se laisser atteindre par cette espèce de travelo à paillette, lui était fait d'un autre bois, et il ne tolérait pas le moins du monde qu'on se permette de le défier de la sorte. Il était le prédateur, il était le maître de la ville, il était Jean-Paul Valley, il était Batman.

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Devant les grilles de l'asile, les hommes de Jim Gordon érigeaient un barrage pour éviter que les résidents du centre ne se fassent la malle. Le commissaire était en train d'étudier une carte sur le capot d'une voiture, entouré de quelques uns de ses fidèles alliés.
Dans un dérapage qui manqua d'écraser plusieurs policiers, Batman parka sa voiture, en sortit furieux et se dirigea d'un pas pressé et déterminé vers les grilles de l'asile. Gordon tenta de l'arrêter pour faire le point, en posant une main sur son épaule, mais Batman ne répondit que par un

"Pas maintenant Jim."

Le commissaire avait noté le changement de tempérament du justicier depuis un moment et ne savait pas réellement quoi penser à son sujet. Il faisait encore du bon boulot, semblait même plus efficace mais plus violent, beaucoup plus violent et de ce fait les criminels se tenaient plus à carreaux, mais quelque chose dans cette fureur dérangeait quand même le flic qui était en lui.
Avant, il le laissait faire, passait sur certains de ses actes limites, parce qu'il savait qu'au fond de lui Batman était un homme bon qui ne pouvait éviter certaines actions, mais aujourd'hui, même s'il était incapable de le formuler consciemment, Jim Gordon fermait les yeux sur les actes de violence de Batman parce qu'en son for intérieur il redoutait ce que pouvait faire le chevalier noir à quiconque ce mettait en travers de sa route, criminel ou flic.

Gordon regarda Batman s'enfoncer dans l'asile, les poings serrés au pas de course et intérieurement était partagé entre le fait que Batman ramènerait indubitablement le calme dans l'asile, mais à quel prix .... Et quelque part au plus profond de son âme, celle qui était encore humaniste, naïve et préservé de la corruption de Gotham City, il ne put s'empêcher d'éprouver de la pitié pour les criminels qui avaient tendu ce piège ....

Arkham Asylum : welcome to hell. Batman10
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Snake
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyLun 12 Mar - 0:03

L'alarme de sécurité de l'asile d'Arkham se faisait entendre continuellement dans chaque couloir du bâtiment des soins intensifs. Certains fous courraient partout, cherchant une sortie. D'autres se défoulaient simplement sur des médecins ou des psychologues qui avaient eu le malheur de les croiser. La voix monotone et pré-enregistrée de l'alerte de sécurité ne cessaient d'annoncer les dégâts via les haut-parleurs :

"Alerte : faille de sécurité au niveau B1."
"Alerte : faille de sécurité au niveau B2."


Comment on en était arrivé là ? Peter et Steven n'en avaient aucune idée. Ces camarades de cellule s'étaient retrouvés dans cette situation miraculeuse pratiquement par hasard et sans comprendre ce qui se tramait dans l'asile. Alors qu'ils étaient tous deux en entretien psychologique, la porte du bureau du Docteur Hopkins s'était ouverte violemment. Leur psychologue s'était aussitôt fait égorger sous leurs yeux, par un malade mental qui tenait un bout de verre dans les mains. Oui, Peter et Steven passaient leur entretien psychologique au même moment et avec le même psychologue. Il fallait dire que ces deux gusses étaient assez spéciaux. Amis depuis toujours, ou tout du moins c'était ce qu'ils laissaient entendre, ces deux hommes avaient la particularité de s'échanger leurs personnalités... et ce sans même s'en rendre compte ! Le fait était qu'ils n'avaient aucun secret l'un pour l'autre et avaient passé pratiquement toute leur vie ensemble. Et pourtant, ils n'étaient ni jumeaux, ni homosexuels. Mais par un procédé psychique encore méconnu et incompréhensible par les psychologues, ils avaient développé une schizophrénie et de temps en temps, l'un se faisait passer pour l'autre involontairement, et vice-versa. Lorsqu'on leur parlait, il était donc impossible de savoir qui était Steven et qui était Peter, mentalement parlant. Le plus troublant, c'était que cet échange de personnalité se faisait toujours à double-sens, et jamais l'un d'eux n'avait cru être l'autre sans que l'autre suive cette folie. Bien qu'au départ les psychologues avaient cru à de la simulation tant ce phénomène tenait du surnaturel, les avancées du docteur Hopkins avaient permis de prouver qu'ils étaient bel et bien fous et qu'ils ne faisaient pas du tout exprès de se prendre pour l'autre. Mais l'honnête homme n'était malheureusement plus là pour en parler. Aussi son assassin se tourna vers eux, la lueur de folie se lisant dans son regard.

"Il va venir !... Préparez-vous bien ! Il va venir !.... Et quand il sera là ! L'un des nôtres le tuera !... Tout ceci n'est qu'un jeu, vous savez ? Il faut être le premier à le tuer ! Alors faites comme moi ! Saisissez votre chance ! Saisissez-la bien ! Cette putain de grosse chance qui vous glace le sang et vous tranche les veines ! Emparez-vous d'elle ! Et tenez-la bien ! Gardez-la au fond de vos entrailles et de votre cœur, jusqu'à cet instant précis où elle vous fera basculer de l'autre côté !... Elle va crever cette petite salope, oh ça oui vous pouvez en être sûrs ! Elle va crever ! Elle va regretter ce qu'elle m'a fait ! Elle croit que j'ai oublié mais non ! Oh non non non non non non j'ai pas oublié ! JAMAIS JE N'OUBLIERAI !!! Hein Maman, tu m'entends ?! Sale petite pute, j'ai pas oublié !"

Et alors que l'assassin du docteur Hopkins continuait son monologue délirant, Peter et Steven s'engouffrèrent dans le couloir de la folie et se mirent à courir.

"Dis Peter, de quoi il parlait, ce type ? Qui va venir ?"
"Je n'en ai aucune idée, Steven ! Mais si tu veux mon avis, je pense qu'on devrait se tailler d'ici très vite !"
"Attention ! Des gardes !"
"Vite, dans l'ascenseur !"

Les deux compères foncèrent vers l'ascenseur qui se trouvaient à une dizaine de mètres d'eux, au moment où ils furent interpellés par des gardes.

"Hé vous ! Plus un geste !"

Des gardes, armés de leurs matraques, se mirent à courir vers eux, mais Peter, dans la panique, appuya pratiquement sur tous les boutons de l'ascenseur jusqu'à ce qu'il accepte de se fermer, juste avant qu'un garde ne parvienne à entrer à l'intérieur. L'ascenseur se mit alors à descendre durant quelques secondes, avant que les portes ne s'ouvrent à nouveau. Les deux hommes en sortirent et s'avancèrent légèrement, le pas hésitant. L'endroit était très humide et sale, peu entretenu. A quelques mètres d'eux se trouvait une sorte de rivière souterraine, et de nombreux tuyaux plus ou moins gros longeaient les murs.

"On est où, là ?"
"Je n'en sais rien Peter, ça ressemble à des égouts !"
"Pourquoi un ascenseur mènerait à des égouts ? Cela n'a aucun sens !"
"T'as raison. Il doit sûrement y avoir quelque chose... Genre un laboratoire secret. Allons voir."

Et les deux hommes s'approchèrent de la rivière, lorsque soudain un énorme monstre surgit de l'eau en grognant. Il attrapa Steven et le souleva au dessus de sa tête, tandis que Peter tomba sur les fesses, choqué. Le monstre projeta son ami contre le mur, le laissant pour mort, avant de tourner son regard jaune et dénué d'émotion vers lui. Peter n'avait jamais vu une chose pareille. La bête faisait largement plus de deux mètres, entièrement recouverte d'écailles et d'une musculature impressionnante. Mais ce n'était rien à côté de la longueur de ses crocs et la largeur de sa mâchoire.

"Haaaa !!!"

Peter se tourna alors vers son ami, étendu au sol près du mur qu'il avait percuté.

"Steven !"

"Qui t'es, toi ?! Qu'est-ce tu fous ici ?!"

Et en plus, il parlait ! Sa voix était totalement inhumaine, particulièrement grave et rauque, si bien qu'on aurait pu croire qu'il avait un cancer de la gorge, s'il n'avait pas une telle puissance dans sa voix.

"Haaaa !!!"
cria t-il de nouveau, tétanisé.

Il se releva maladroitement tout en se retournant précipitemment, et fonça en direction de l'ascenseur. Il entendit alors les bruits de pas lourds qui le poursuivaient. Une fois dans l'ascenseur, il se retourna, et appuya sur le bouton pour le refermer mais... Trop tard. La bête venait d'entrer, les portes se refermèrent derrière elle et l'ascenseur commença à remonter. Peter s'assit, se colla à la paroi de l'ascenseur et recroquevilla ses jambes contre son corps, tremblant.


"Peter... Mon dieu, non !"
s'exclama t-il, les larmes aux yeux.

"L'ascenseur descend que pour la bouffe, d'habitude ! Y s'passe quoi ?!" demanda l'énorme monstre aux caractéristiques reptiliennes.

"Peter.... Merde !.... J'y crois pas... Est-ce qu'il vit encore... ?... Merde !"

Le monstre agrippa la tête de Peter, qui, apparemment, venait de prendre la personnalité de Steven, et le souleva de quelques centimètres. Il s'exclama d'un air menaçant :

"Réponds ! Qu'est-ce qui se trame ici ?!"

Le pauvre homme leva un regard vide vers la bête. Totalement anéanti, il ne put même pas lui répondre. Son esprit semblait totalement vide et son regard était celui d'un homme complétement perdu.
A ce moment, l'ascenseur s'arrêta, et les portes de la cage s'ouvrirent. Dans le couloir, trois gardes avaient des fusils à fléchettes sédatives pointées vers l'ascenseur, sans savoir ce qui allait les attendre. Ils écarquillèrent les yeux lorsqu'ils eurent la mauvaise surprise. L'un d'eux prit son talkie-walkie et s'exclama :


"Ils ont libéré Croc ! Je répète : ils ont libéré Croc !"

"Tirez ! Bon sang, tirez !"


Killer Croc projeta le pauvre Peter sur l'un des gardes, avant de s'extirper lui-même de l'ascenseur. Il fonça alors droit devant lui, bousculant les deux autres gardes et les projetant contre les murs, sans s'attarder sur eux.

"Le laissez pas s'échapper ! Son collier ! Activez son collier !"

Soudain, une décharge électrique partit de l'énorme collier qui était accroché au cou de la bête, l'arrêtant dans sa course.

"GRAAAAAAAH !!!" hurla t-il en levant les bras, furieux.

Puis, d'autres fous arrivèrent dans le couloir, surmenant alors les gardes. La décharge électrique s'arrêta. Une fois que les gardes furent tués, l'un des fous attrapa la commande qui permettait d'activer le collier électrique.


"Alors c'est avec ça qu'ils arrêtent le croco ?! Hun hun hun, pas mal comme truc !"

Mais aussitôt, le type fut soulevé par Croc et percuta violemment le plafond, avant de retomber contre le carrelage, relâchant de ce fait la commande. Le géant écrasa ce petit gadget qui lui avait causé tant de souffrance par le passé, puis il fonça à nouveau dans les couloirs un peu hasardeusement, tentant de trouver une sortie. Il ignorait comment tout cela avait commencé, mais il savait comment cela allait finir : lui dehors, en liberté, et tous les gardes et les médecins d'Arkham morts et entassés dans l'asile.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyLun 12 Mar - 12:29

Ivy avait attendu longtemps, très longtemps ces petites réjouissances qui étaient en train de se mettre en place dans l’arène de l’horreur qu’était devenu l’asile d’Arkham. Et si elle y était retenue, ce n’était franchement pas le bagne d’y vivre. Elle s’était accaparée les jardins botaniques de l’île, et s’était recréée une jungle à son image, luxuriante et sauvage, y vivant comme Eve dans une nature vierge, et surtout sans un Adam en vue.

Elle s’était follement amusée à comploter avec ses petits camarades de jeu, ennemis la veille et alliés le lendemain, tous unis pour affronter la chauve souris. Même si ce n’était pas elle qui avait eu l’idée de provoquer une émeute, ce qu’elle regretta au plus haut point, elle proposa, de concert avec l’Epouvantail de répandre des toxines dans l’air et dans l’eau, pour que le chaos atteigne son apothéose… Une nuée de gens rendus fous, violents, paranoïaques et dangereux, et surtout, indissociables les uns des autres. La chauve souris serait dans de bien sales draps, à devoir faire la différence entre prisonniers, gardiens et soigneurs, surtout que tous, représenteraient la même menace… enfin, eux n’étaient que l’amuse gueule. Elle avait préparé pour la chauve souris des choses bien, bien plus intéressantes… Elle sourit à cette pensée tout en caressant négligemment une plante vénéneuse, qui pencha vers elle sa corolle toxique en semblant ronronner de plaisir.

La sonnerie stridente de l’alarme se déclencha, la tirant de sa rêverie pour l’informer que la fin était proche et que les réjouissances allaient commencer.Oh oui, il allait s’amuser avec ses mignons… Et elle allait adorer le voir succomber, étouffer, puis servir de déjeuner à ses plantes carnivores… Oh oui, tout ceci allait être tellement drôle.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyLun 12 Mar - 18:06

Une pièce d'argent à l'allure des plus disgracieuses entamait sans répit, un ballet aérien des plus magnifiques. Harvey jouait inlassablement avec son dollar fétiche, affichant comme à son habitude, un air neutre.

Soudainement, l'alarme se mit en route dans un boucan insoutenable. Le bruit fut accompagné, par une voix pré-enregistrée, signalant les lieux où ils y avaient eut de la casse. Apparemment, les bâtiments semblaient " tomber " les uns après les autres, tels des mouches. L'Apollon ne put s'empêcher d'émettre un léger sourire, le plan était lancé !

" Alerte: Faille de sécurité au niveau HS1 "

" Alerte: Faille de sécurité au niveau HS2 "


La folie venait de s'emparer d'un nouveau bâtiment, libérant sans aucun remord ses divers occupants. Les psychopathes et autres sociopathes gambadaient à présent, dans le pénitencier, proférant des menaces de morts envers leurs tortionnaires. Arkham allait connaitre une énième journée, où la violence et le chaos régneraient en maitres !

" Le jugement dernier ... c'est le jugement dernier mes amis ! On va tous creveeeeeeeer !!! "

" JE VEUX MA HACHE, JE LA VEUX !!! OU EST-ELLE, BORDEL ? "

" Hey Cash, tu m'entends ? Vais t'arracher les yeux ... enfoiré ! "


Les prisonniers plus nombreux que jamais, prenaient un malin plaisir à torturer les quelques gardes qui avaient eut la malchance d'être présent. Ces derniers étaient terrorisés, apeurés ... mais personne ne pourrait venir à temps pour les secourir ! Leurs vies étaient entre les mains de ces chiens enragés, et cela ne présageait rien de bon ...

Un homme à l'allure ingrate, traversa sans réelle difficulté l'immense couloir de l'aile Ouest, se rendant d'un pas déterminé vers une cellule bien précise. Arrivé à cette dernière, il osa pénétrer dedans et fit face à un homme qui n'était autre que son patron.

" Boss, c'est le bon moment, pour passer à l'action ! "

Le soit-disant Boss, leva lentement la tête et fit face à son sbire.

" Tu as le couteau Johnny ? "

" Oui ! Cet enfoiré de balafré va regretter de vous avoir provoqué monsieur !!! "

" Héhéhé, il va apprendre à me respecter ce ..... !!! "

Le Boss se tut soudainement, affichant un regard paniqué. Johnny détourna légèrement la tête en arrière et eut la désagréable surprise de voir le Juge Fou dans son dos, accompagné d'homme de main. Harvey observait avec un certain amusement l'étrange scène qui se déroulait sous ses yeux.

" DIS MOI JOHNNY BOY, CROIS TU EN LA LOYAUTÉ ? "

Johnny ne daigna pas répondre à son interlocuteur, trop effrayé par la situation actuelle.

" C'est une clé primordiale de l'amitié vois-tu. Reprit-il EXACT !!! On connait la valeur de ses amis, sur ce concept là mais trêve de bavardage ... VOYONS SI TU ES FIDÈLE ! TUE TON PATRON JOHNNY ... et tu auras la vie sauve !

" M-mais ! " s'empressa de répondre Johnny visiblement apeuré.

" MAINTENANT !!! " hurla Two-Face, visiblement furieux, qu'on lui tienne tête.

Johnny se retourna lentement en direction de son patron, faisant sortir de sa manche, le fameux couteau de fabrication artisanale. James "Dog" -Le patron-, supplia à son gorille de l'épargner. Ce dernier le bras tremblant, égorgea d'un coup sec, son boss. Le pauvre malheureux porta ses mains, au niveau de la gorge mais c'était trop tard. On pouvait apercevoir dans ses yeux, que la vie le quittait petit à petit. Harvey afficha un sourire, visiblement ravi par les actions de Johnny. Sans rien dire de plus, il claqua des doigts et deux de ses hommes se ruèrent sur Johnny le rouant de coup.

" Vous v-vous aviez promis de rien faireeeeeeeee ! Non, non, NOOOOOOOOOOOOOOOON !!! "

" HARVEY TE L'AVAIS PROMIS ... PAS MOI !!! " Dit-il, avant d'éclater de rire.

Johnny fut vite tué, échappant ainsi pour toujours à la folie des lieux. Harvey tourna les talons et parti dans une nouvelle direction, suivi de ses hommes de mains.

" Messieurs, ne trainons pas ! NOUS AVONS ENCORE DU TRAVAIL !!! "
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 13 Mar - 11:59

Jonathan Crane, de nouveau docteur depuis son incarcération était ravi de l'évolution de sa carrière. Son ancien supérieur était décédé tragiquement dans sa Cadillac. Les projets de certains détenus n'étaient pas tomber dans l'oreille d'un sourd et Jonathan avait réussi à soutirer des détails auprès de certains patients qui furetaient si et là. Comme la peur était un puissant filtre de vérité... La veille au soir il avait fait le tour des installations de pacifications des patients avec l'un de ses collègues et des gardiens, puisqu'il était de garde et avait profité de son rôle de vérificateur (cocher les monotones cases des formulaire de sécurité), pour dérouter le système de gazage vers son circuit auxiliaire; circuit qui était directement relié à des bombonnes de gaz inoffensifs dans lesquels il avait mélangé un peu de ses toxines, pas de quoi rendre définitivement fou, mais assez pour quelques heures de pure terreur, surtout que le gazage serait fait par cellule et l'espace confiné permettrait une inhalation optimale.

Aujourd'hui, il allait voir ses espoirs se concrétiser. Il n'aurait jamais pu vaincre une tentative d'évasion massive comme celle qui se préparait, aussi avait-il décidé d'en profiter à sa manière. Nul ne pourrait le lié à ces sordides évènements puisqu'il en deviendrait, au moment voulu une parfaite et innocente victime. Il regarda sa montre, les prisonniers qui avaient été la tête de cette mascarade allaient bientôt passer à l'action. Les infirmiers partaient faire le tour des médicaments, de son côté, Crane prit son attaché-case dans lequel reposait son masque et quelques fioles de produit, au cas où. Il monta dans les étages des soins intensifs où il était de garde à cette heure-ci, indiqua aux infirmiers la liste des patients qu'il aimerait voir dans l'après-midi, histoire de donner le change. Arrivé dans une salle d'entretient sécurisée, il ferma la porte et posa sa mallette sur la table et d'assit. La caméra l'observait inlassablement puis son voyant rouge s'éteignit, tout commençait...

La lumière vacilla un temps, il profita de cet accalmie sécuritaire pour ouvrir sa mallette, prit son masque, l'enfila rapidement, activant au passage son recycleur d'air. Il mit quelques fioles dans la poche intérieure de son veston, et poussa violemment son attaché-case provoquant le vol de quelques papiers, bouscula la table, renversa une chaise et sortit de la salle sans fermer la porte, lorsque le circuit de secours prit le relais, la caméra ne vit qu'un lieu dévasté par la présence d'un patient fou impeccablement reproduite. L'Épouvantail faisait maintenant parti de la fête et allait en profiter. Dans la salle des gardes l'on pratiqua la méthode habituelle, déclenchement de l'électrification des sols, gazages des patients dans leur cellule et ensuite, panique, débordement, débâcle.

Les gardes ne conservèrent pas longtemps le poste de contrôle de la zone sécurisée, mais le mal était déjà fait, le sol désormais non électrifié voyait un spectacle qui ravissait le maître des peurs, la plupart des patients se tordaient en hurlant et il apparut sur une estrade, en hauteur, écartant les bras dans une posture qui se voulait à la fois terrifiante et extatique. Les lumières du couloirs qui lui faisaient dos projetaient son ombre sur les pauvres créatures plus basses. Elle n'osaient pas regarder cette silhouette qui les avait jadis menacée et torturée et elles hurlèrent son nom comme pour le faire fuir.

-Bienvenu dans mon monde! Bienvenu dans vos plus grandes terreurs! Craignez l'Epouvantail! hurla-t-il avant de quitter le lieu, les caméras lui offriraient un meilleur angle de vue, il se déplaça jusqu'au poste de contrôle ravagé par les derniers patients qui y étaient passé.

Le lieu était désert, les fous étaient plutôt ravis de leurs nouvelle liberté et ne s'attardaient pas dans les zones où il n'y avait plus de gardien. Crane redressa un siège et s'installa devant le écrans qui lui affichaient la plupart des endroits du complexe. Il sortit un carnet qu'il avait toujours sur lui avec son stylo plume et commença à prendre des notes sur son expérience de peur collective. C'était réellement fascinant!
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 13 Mar - 22:13

Folie ...
Enfermé dans le quartier le plus surveillé des Soins Intensifs, le Joker avait été conduit dans sa cellule, après une brève session avec le Docteur Young. Une jeune doctoresse passionnée par son travail, on peut dire, mais l'entretien avait mal fini, et le Joker avait décidé de menacer le docteur d'une mort si immonde que tout le monde en rirait pendant des années. Les gardes, ils étaient au nombre de six pour ramener le Joker dans sa cellule. Chacun d'entre eux savaient quoi faire en cette période, lorsque le Joker devait se balader, et c'était grâce à un plateau roulant qu'ils le trimballait.


- "Vous savez les gars, ce qu'il manque à cet asile, ce sont de vrais gardes. Mais quand je dis de vrais gardes, ce sont ceux qui vous violent sous les douches avec leurs matraques, un peu comme dans mon émission favorite, Oz. Vous connaissez ça ?"


Pour toute réponse, les gardes ne dirent aucun mot. Ils attendaient l'ascenseur pour le ramener dans les étages inférieurs. Cependant, quelque chose n'allait pas ... L'ascenseur ne semblait pas du tout marcher. Bill, le chef de l'escouade venait de maudire l'équipe du service d'entretien pour ce travail bâclé, franchement, c'était un beau boulot de merde !
Le Joker, quant à lui, baillait, il attendait qu'on le remette dans sa cage, Arkham, c'était les vacances ! Mais soudain ...


" Alerte: Faille de sécurité au niveau HS1 "

" Alerte: Faille de sécurité au niveau HS2 "


L'alarme retentit, les lumières baissèrent et les lanternes rouges s'allumèrent, le Joker en profita pour éclater d'un petit rire sinistre. Histoire de se moquer de l'attitude peureuse des gardes qui venaient de sursauter.


- "Ooooh alors ça c'était imprévu, pas vrai les gars ? Alors ? Qui a mouillé son pantalon ?"

Les gardes reçurent leurs ordres par talkie walkie. Un d'entre eux resterait avec le Joker, tandis que les cinq autres iraient aider les renforts dans les sections les plus basses de l'asile. Le Joker se retrouva attaché, avec son seul garde, qui pointait une arme vers lui. Le Joker l'observa et lui sourit, histoire de le mettre mal à l'aise. On entendait ce qui se disait dans la radio et dans le micro automatique.


" Killer Croc : échappé / Harvey Dent : échappé / Pamela Isley : échappé / ..."


Ainsi c'était la belle émeute, encore une, le Joker les trouvait amusantes, bien qu'un peu répétitives. Mais après tout, Arkham, c'était ça ! De la folie, toujours et encore, uniquement de la folie. Le garde commençait a paniquer, il n'était pas prévu qu'autant de criminels s'échappent en si peu de temps, que se passait il ? Le Joker reprit une voix douce et agréable.


- "A ta place mon garçon, je ne regarderais pas derrière toi ..."


Et le garde se retourna, cinq détenus, des cinglés notoires, aux vêtements imbibés de sang venaient de paraitre, ils observaient le garde avant de se jeter dessus et de le démembrer, avec toute la folle fougue que l'on peut trouver en ces murs. Malheureusement, le pantalon du Joker allait être tâché, quel dommage ...
Un des fous, prit une clé magnétique et libéra le Joker. Celui ci descendit de son plateau roulant, étira ses longs muscles, fit craquer les os de ses doigts et saisit l'arme du regretté soldat avant d'abattre les cinq cinglés qui venaient de le libérer. Il jeta l'arme fumante avant de s'en aller, en disant juste Merci, le sourire aux lèvres.

Le Joker partit en direction du Manoir Arkham. Que trouverait il la-bas ? Tout simplement la folie ... La mort et la monstruosité. Cette soirée allait être palpitante !

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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMer 14 Mar - 23:40

Batman venait de pénétrer dans l'enceinte de l'asile, et déjà le chaos s'était répandu. Le personnel, certains patients courraient dans tous les sens, hurlant, cédant à une panique incontrôlée, car après tout les pires tarés d'Arkham venaient de prendre le contrôle du centre et se laissaient libre cour à leur folie meurtrière. Lorsqu'ils virent cette silhouette drapée de noir, avançant rapidement tel une ombre vengeresse, un regain de bon sens gagna la cohue qui se calma naturellement, ils étaient sauvés.

"Batman !" scandèrent ils en choeur à la vue du chevalier noir, s'écartant sur son passage pour le laisser passer. Le justicier chercha du regard une personne capable de lui faire un topo de la situation, et trouva un garde qui semblait assez maître de lui même pour tenter de discipliner la foule. Reconnaissant le héros de Gotham, et comprenant pourquoi il venait vers lui, il prit les devants et expliqua la situation.

" Batman, je suis heureux de vous voir. C'est la folie là bas dedans, les communications ont été coupées. Je sais pas ce qui se passe ailleurs, mais j'étais dans les soins intensifs, Croc s'est échappé et il massacre tout ce qu'il trouve, s'il vous plait Batman, vous devez l'arrêter."


"Croc ne sera plus un souci bien longtemps. Faîtes évacuer le reste du personnel, je m'occupe de tout"


Ainsi donc, la chasse à l'animal était ouverte et l'asile soldait les santiags en cuir de croco. Batman tira son grappin en direction d'une des tourelles, et fût tracté avec force vers le sommet de la structure pour se propulser ensuite dans les airs, tirant une nouvelle fois son grappin, filant à travers les cieux à toute vitesse pour rejoindre le toit du bâtiments des soins intensifs. Là haut, il arracha une grille d'aération l'envoya valser dans les airs et se faufila dans le réseau de conduits. Croc était peut être un animal, mais comme toute bête il restait dangereux. S'il sentait que Batman était après lui, il se livrerait sans doute à quelques atrocités innommables et cela n'était pas acceptable.

Batman continua à avancer dans le dédale de conduits, se repérant avec les plans qu'il avait téléchargé depuis la batmobile, jusqu'à ce que des bruits de tirs en viennent à couvrir les cris de panique ambiants. Le chevalier noir regarda à travers la grille, une demi-douzaine d'hommes armés de fusil mitrailleurs probablement volés à la sécurité tentaient de sécuriser la zone.

" Vite, ce connard de Croc doit pas passer cette porte. Putain magnez vous ! S'il nous choppe il va nous buter !
- Ouais. On barricade le tout, on l'attend et on le mitraille.
- Les gars, j'ai trouvé ces deux là, au pire on peut s'en servir d'appât, Croc devrait avoir envie de les bouloter.
- Très bien, maintenant que la porte principale est verrouillée on se sépare pour vérifier les autres. Faudrait pas qu'il nous prenne à revers."


La salle était composé d'un bloc sur pilotis central, auquel on accédait par des passerelles. D'autres allées longeaient les murs, surélevées de plusieurs mètres par rapport au sol. Sur les murs, des avancées métalliques pouvaient servir de point d'observation et accueillir le prédateur en chasse. Le travail allait être facile, pauvre fous, ils pensaient échapper à Killer Croc mais ils s'étaient enfermés avec quelqu'un de bien pire.

En poussant avec le pied il arracha la grille silencieusement, la fit glisser sur le côté pour ne pas faire de bruit et se laissa tomber sur la passerelle. Un détenu marchait devant lui, et le justicier le rejoignit sans se faire repérer et d'une prise étourdissante lui fit perdre connaissance, un de moins.
Le chevalier noir tira son grappin en direction d'un des perchoirs, pour observer de haut les positions. Un criminel passa devant lui, le prédateur se laissa glisser à la renverse l'attrapa dans sa cape et le neutralisa en le suspendant par le pied au point d'observation. Le pauvre type cria sous la surprise, comprenant trop tard ce qui venait de lui arriver.
Les quatre autres avertis par les hurlements se dirigèrent vers leur source pour découvrir leur compère suspendu à l'envers.

"Putain ... c'est lui ... c'est Batman !" lâcha l'un d'entre eux avec une panique manifeste dans la voix. Si d'ordinaire Batman était redouté par tous, ces derniers temps il avait donné la preuve qu'il ne plaisantait plus.
Le groupe se sépara, pour essayer de le débusquer, mais ce fût peine perdue. Le troisième a être neutralisé fut propulsé à travers une vitre, quand Batman bondit devant lui depuis une grille sur le sol. Le quatrième étourdit en silence, le cinquième tiré par dessus la rampe et s'éclata la tête contre le sol en hurlant. Finalement le sixième et dernier, comprenant qu'il ne restait plus que lui rejoignit les otages pour s'en servir de bouclier. Seulement une ombre se dessina au dessus de lui, et Batman depuis le toit du bâtiment central tendit le bras en avant et des batarangs tranchants se plantèrent dans son bras tenant l'arme. Le chevalier noir sauta à bas, se dirigea vers le criminel qui se tenait le bras ensanglanté, l'attrapa par la gorge et lui fit quitter le sol.

"Où est Croc ?"


" On est venu ici pour lui échapper, j'sais pas où il est, quelque part derrière cette porte. S'il te plait ne me fait pas mal."


Batman esquissa un sourire carnassier sous son masque intégral et frappa violemment le détenu, l'assommant sur le coup, puis intima aux otages de se barricader le temps qu'il s'occupe de Croc et des autres, avant de s'élancer sur les traces du colosse d'écaille.

[HRP : On va dire que des détenus en arme te cherchent ou cherchent à t'échapper. J'te trouve à mon pochain post et le combat commencera. je te laisse choisir la salle du combat ! J'espère que tu as reconnu la salle du jeu que je viens de décrire.]
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyLun 19 Mar - 21:59

Batman commençait son avancé dans les couloirs sinueux de l’asile d’Arkham. Les alarmes commençaient à annoncer la libération de chaque niveau, autant aux soins intensifs qu’au pénitencier. Les criminels prenaient place afin de gouverner l’établissement surtout que la présence de Batman les rendait tous un tantinet plus fou. Harley avait prit une petite avance. N’étant pas la plus reconnue comme puissante et dangereuse, elle avait réussi avoir un libre accès pendant quelque minute. Mine de rien, c’était facile pour passer de dangereuse criminelle à petite fille sans défense et comportement exemplaire. Ce fut suffisant pour déclencher la panique partout. Elle s’amusait à traverser et se cacher pendant que le monde ne regardait pas. Elle assomma un des agents de sécurité qui avait en sa possession une petite carte passe-partout. Elle la glissa à son cou. Harley prit un des sarraus de la salle en regardant les gardes courir dans l’allée. Continuant de camoufler son identité en volant quelque bâtons de maquillage dans les sacs des psy, elle prit place dans le secrétariat avec une pile de dossiers. Elle ferma la porte La panique était générale et tout brillait rouge à cause des alarmes.

«Tient tient, Batou est présent à la fête !»

Elle prit le téléphone en écoutant des gardes crier à l’intérieur. Ils suppliaient de déclencher les alarmes. Elle tourna la chaise en appuyant ses talons sur le bureau. Elle pesa sur le bouton demandé et raccrocha sans trop parler.

«Alerte : faille de sécurité au niveau B1…»

La baie vitrée lui permettait d’avoir un œil juste tout en faisant semblant de travailler dans l’établissement. Elle barbouilla le nom de la personne à qui était destinée la carte d’identification et écrivit son propre nom dessus. Batman passa dans le couloir et elle se leva. Elle ouvrit la porte et se dirigea vers le commissaire qui était là avec deux gardes.

Un peu plus tard, elle ajusta la caméra et pesa sur le bouton de démarrage. Elle était prête à parler avec le justicier qui ne devait pas être trop loin encore dans l’asile. La télévision du couloir commença à être brouillée et Harley Quinn apparue dans l’écran. Elle fixait la vitre et s’exclama.

«Quelqu'un m'entend? Est-ce que ce truc fonctionne? À tient, salut Batou! Ici Harley Quinn. Tu as vue mon nouvel uniforme? Sexy hein? Oh! Attend moi! J'ai quelque chose à te montrer!»

Elle jouait devant l’écran en ne cachant presque rien de son corps. Le petit uniforme d’infirmière était court et faisait une très grande différence avec son pyjama habituel. Les deux lulus remontés sur sa tête lui donnaient encore son air d’enfant mais le maquillage enlevait toute sa beauté. Harley allait partir mais revint.

«Une petite seconde B-Man!»

Elle avait réapparu à l’écran pour lui demander d’attendre et reparti en dehors du champ de vision. Une chaise roulante arriva avec assis dessus le commissaire Gordon. Attaché mais toujours vivant.

«Tada!»

Elle vint se placer devant le prisonnier en souriant. Elle joua avec lui tout en parlant de sa joie aigue.

«J'ai prit la place du vieux petit commissaire Gordon! Regarde comme il a l'air content de te voir. C'est moi qui suis en charge de l'asile à présent. J'ai la surveillance de Killer Croc, Ivy, ce cher Harvey Dent et oh! Tu sais? Nous avons préparé une petite fête et tu en es l'invité d'honneur. En en! C'est le Joker qui va être content de savoir que tu es arrivé si vite!»

Elle se pencha et appuya sur quelque chose en dehors du champ de vision de la caméra.

«Alerte : Faille au niveau HS1…»

«Oh! Mais qu'est-ce que j'entends? On dirait qu'il y a des copains qui ont hâte de te dire bonjour! Tâche de ne pas être en retard! Hahahaha ! Ah!»

Elle donna un coup de pied sur la caméra dont l’image disparu de la télé…
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Snake
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 20 Mar - 20:54

Kellie déambulait dans les couloirs sombres de l'asile. Une lumière rougeoyante ne cessait de clignoter, comme des flashs qui éclairaient les lieux à intervalles réguliers avant de s'éteindre, presque aussitôt. La sirène nucléaire, alarme de l'apocalypse, résonnait dans sa tête à chaque instant. Le sol et les murs étaient sales, couverts de tâches de sang et d'insectes répugnant qui grouillaient. Ses pieds, nus, ne cessaient d'écraser les araignées et les insectes qui formaient un tapis noir posé sur le sol. Et malgré la phobie qu'elle avait de ces petites bestioles, elle n'avait guère d'autre choix. Elle devait courir, sans s'arrêter. Le plafond se dérobait au dessus de sa tête, se fissurant puis éclatant en morceaux. Les débris s'élevaient ensuite vers le ciel enflammé, une étendue de nuages rouge-orangés, comme s'ils étaient pris dans un tourbillon infernal. Des éclairs jaillissaient de ce ciel néfaste, percutant violemment le sol dans une explosion violente qui engendrait chaque fois une déflagration qui éradiquait toute vie. La rumeur était finalement vraie. La fin du monde était pour 2012. La petite et jeune fille blonde était essoufflée, elle n'en pouvait plus. Mais elle se devait de continuer. Elle devait fuir, car la fureur des Enfers se déchaînaient sur elle. L'Enfer avait ouvert ses portes démoniaques et relâché toutes ses forces sur le monde. La Bête, elle-même, celle dont le nombre était 666, avait été délivrée des chaînes du Malin pour semer la discorde et le chaos, pour tout réduire à néant. Et cette Bête était justement en train de la poursuivre. Un énorme dragon de dix mètres de haut, bipède comme un tyrannosaure. Ses yeux rouges étaient comme deux rubis qui brillaient dans le noir, et les flammes crépitantes qu'il crachait pouvaient faire fondre l'acier. Mais ce dragon ne possédait plus d'ailes. Elles avaient été brûlées, pour le châtier. C'était un dragon déchu. Et furieux. Chacun de ses pas géants faisait vibrer le sol tout en entier, menaçant de la faire perdre l'équilibre.

Pourquoi la Bête en avait-elle après elle ? Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Était-ce pour la punir d'avoir tenté de se suicider trois semaines plus tôt ? Dieu était-il si cruel ? Ne connaissait-il donc pas le pardon ?
Elle entendait derrière elle le grognement sinistre du dragon maléfique, si puissant qu'il couvrait la sirène d'alerte à la bombe. Elle pouvait même ressentir la chaleur des flammes qu'il crachait frôler ses mèches de cheveux. Elle n'en pouvait plus, cela faisait trop longtemps qu'elle tentait de lui échapper, courant hasardeusement dans les couloirs de l'asile qui se désintégraient derrière elle, au fur et à mesure qu'elle avançait. Elle n'en réchapperait pas, elle le savait. Elle trébucha, et tomba dans le lit d'insectes et d'araignées qui s'était créé sous elle. Les petites bestioles ne tardèrent pas à grimper sur ses poignets et ses jambes mutilées, recouvrant les vieilles cicatrices issues de ses crises passées. Elle avait si longtemps voulu provoquer sa mort... Et maintenant que la mort était toute proche, elle ne voulait pas l'accepter. Son visage était recouvert de larmes, son nez coulait et elle ne pouvait pas s'empêcher de ravaler ses sanglots. Elle tenta dans un premier temps de se débarrasser des maudites bestioles qui tentaient de la recouvrir entièrement, en se frottant les bras et les jambes, mais c'était peine perdue. Car il y avait une infinité d'insectes et d'arachnides qui en cessaient de grimper sur elle et bientôt elle en serait totalement recouverte. Mais malgré la phobie qu'elle avait de ces petites bêtes, une menace encore plus importante lui faisait face. Assise sur les fesses, elle se recula précipitamment en se décollant à peine du sol, jusqu'à avoir le dos collé contre un mur. Le dragon aux ailes brûlées lui faisait face, la fixant avec toute sa haine et sa colère. Elle ne lui avait pourtant rien fait. Elle n'était qu'une âme perdue au milieu de nulle part, une âme qui avait voulu trouver le repos, qui avait voulu être soulagée. Mais la vie avait toujours été cruelle avec elle, et sa mort le serait également. Parfois, le sort s'acharne sur des personnes sans que cela ne puisse être justifié, ou compris. Soudain, des mains sortirent du mur contre lequel elle était adossée, et lui attrapèrent les poignets, pour l'empêcher de fuir. Elle était prise au piège. Elle était aux mains de la Bête. Son cœur battait à cent à l'heure. Ses entrailles se serraient, elle avait la nausée. L'affolement et la panique se lisaient sur son regard tandis qu'elle avait les yeux levés vers le dragon. Ce dernier sembla s'adresser à elle, dans une langue ancienne et démoniaque incompréhensible. Sa voix, inhumaine, ressemblait d'avantage à un mélange de râles, de rugissements et de grognements, et le son qu'elle émettait était totalement incompréhensible pour la simple humaine qu'elle était.

Et soudain, un nouveau personnage fit son apparition dans cette scène biblique. Il portait une armure noire ornée de pics, et un casque à l'esthétique similaire. Il avait dans la main droite une énorme masse cloutée. Il s'agissait d'un chevalier de l'Apocalypse. L'un des prédicteurs de la fin des temps. Il fit face au dragon déchu, et prit à son tour la parole dans la langue des démons.


"cA sUffIt, crOc ! tU nE t'EchAppErAs pAs, j'En fAIs lE sErmEnt !"

"tU nE mE fAIs pAs pEUr, cAsh !!! tU nE pOUrrAs pAs m'ArrEtEr !"

Le chevalier démoniaque brandit alors son énorme masse en direction de la Bête, mais cette dernière l'attrapa, et son énorme mâchoire se referma sur la main du chevalier, l'arrachant dans une effusion de sang choquante pour Kellie.

"AaAaAaAaAaAaAaAH !!!"

Le chevalier maléfique lâcha son arme et se tint le moignon ensanglanté qu'il regarda avec effroi. La Bête lui donna un coup de patte qui le projeta violemment contre le mur, le laissant pour mort. Il continua ainsi à se vider de son sang, inerte. Puis la Bête se désintéressa totalement de Kellie, continuant son chemin sans même la regarder. Alors, son heure n'était pas encore venue ? Elle allait pouvoir échapper à la mort... Elle avait toujours été chanceuse pour cela.
Mais c'en était trop pour la jeune fille. Le choc émotionnel fut tel qu'elle perdit connaissance. Elle allait probablement se faire dévorer par les insectes qui la recouvraient, ou bien se faire absorber par le tourbillon du ciel, ou encore se faire embraser par les éclairs de feu, mais elle n'avait plus la force de continuer.

============================================================================================================================================

Killer Croc, quant à lui, défonça à coups de poing la porte blindée située au bout du couloir. Elle déboucha sur la salle de décontamination des soins intensifs, moins formellement appelée : les douches. Il s'engouffra alors dans ce lieu humide et inconnu. Jamais encore on ne l'avait emmené ici. Sa condition particulière l'en empêchait. Lorsqu'il était capturé, on l'enfermait dans l'ancien système d'égouts qui était désormais condamné, et on lui apportait de la nourriture tous les jours. De temps en temps, environ une fois par semaine, on le faisait prendre l'ascenseur et on le guidait à une salle d'entretien psychologique sous surveillance extrême. Mais le reste du temps, on ne s'occupait pas de lui. Il n'avait pas le droit de rencontrer les autres détenus. Il ne mangeait pas avec eux, il ne se douchait pas non plus. Il n'était pas considéré comme un humain. Tout ça, c'était la faute de ce nouveau chef de la sécurité, ce Bolton. C'était lui qui avait voulu qu'on enferme Croc et qu'on le laisse à l'écart des autres, car il était considéré comme trop dangereux. C'était ce Bolton qui était à l'origine de son collier électrique, aussi. S'il le retrouvait, il l'étriperait. Mais les autres allaient sûrement s'en charger, sa priorité était surtout de sortir de cet asile.

Il s'avança légèrement dans la salle de décontamination, et soudain il entendit un type chantonner d'une voix frêle.


"Frotti-frotta et ça moussi-moussa, ~tipali tipala ~"

Un type était en train de prendre sa douche, nu comme un ver, en pleine période d'évasion. Malgré son homophobie et son dégoût pour l'être humain, Croc s'approcha de lui lentement, dans son dos. Lorsque le type aperçu l'ombre gigantesque sur la paroi humide située devant lui, il se retourna en criant.

"HAAAA !!!"

Il se mit alors à rougir à la fois de honte et de fureur, et se cacha.

"NOOON !!! MON INTIMITE !!! TU AS VIOLE MON INTIMITE !!! T'AVAIS PAS LE DROIT D'ETRE ICI !!!" lui hurla t-il.

Croc l'attrapa par la gorge et le plaqua contre le mur, mais sans le serrer. Enfin, pas trop...


"Fais-moi sortir d'ici !"

"JAMAIS !!! J'ETAIS LA AVANT ! C'EST LA HONTE ! LA HONTE ! J'AI FAIT EXPRES D'ATTENDRE QU'IL N'Y AIT PERSONNE POUR ME DOUCHER ! ET T'ES VENU ET T'AS TOUT VU ! C'EST TROP LA HONTE !!! JE TE DETESTE !"

"Dis-moi comment sortir ou j'te les fais bouffer !!!" grogna le reptile en le menaçant.

"T'avais pas le droit de me regarder... T'as tout gâché... C'est la honte... Raconte ça à personne ! PERSONNE !!!.... Et oublie tout ce que tu as vu... Ou SINON JE TE TUE !!!!"

C'était rare qu'une personne ne soit pas terrifiée par lui. Surtout lorsqu'il la plaquait contre un mur en la tenant par la gorge. Mais ce type devait être trop dérangé pour se rendre compte du danger. Tant pis pour lui...
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyVen 23 Mar - 11:59

Plus Batman continuait d'avancer dans ce bâtiment, plus il s'enfonçait dans la folie. La situation était pire que ce que personne pouvait imaginer. Tous ces fous enfermés librement au même endroit, pouvait laisser libre court à leurs pulsions meurtrières... la situation était catastrophique. Heureusement pour la ville, le chevalier qui se dressait devant entre elle et les fous ne se laissait pas impressionner, pisteur hors pair, geurrier accompli il traquerait chacune des menaces tour à tour et les mettrait au pas. Seulement, des proies nouvelles surgissaient toujours et il avait beau suivre une piste en ce moment même, un autre gibier se manifesta et vint attiser le prédateur qui était en lui.
Le visage d'Harley Queen apparu sur chaque écran des soins intensifs, sa voix résonna dans chaque haut-parleur du bâtiment. La garce venait titiller le Batman, se permettait de se poser en maîutresse des lieux et de l'inviter à une petite fête surprise.
Sous son masque, le Darkest Knight se crispa dans un rictus de haine, serra son point jusqu'au sang.

" Quinn." Un simple nom prononcé en invitation à la souffrance, à la vengeance et à la violence. La salope avait osé prendre en otage Jim Gordon. Lui, il s'en foutait, il n'était pas responsable de son incompétence, depuis qu'il avait endossé le costume, il avait bien fait comprendre à ses anciens alliés qu'il travaillait seul, que personne n'était à son niveau et qu'au pire en essayant d'intervenir, ils ne feraient que gêner. Et il avait bien eu raison, Gordon avait voulu s'en mêler, il était désormais otage. Intérieurement, Batman songea que ce n'était pas son affaire; le commissaire avait voulu jouer au cador et avait perdu. Pas de pitié pour les faibles, dans le coliséé de Gotham, seuls les plus forts ont le droit de vivre. Mais de l'autre côté, il ne tolérit pas plus qu'une vulgaire sidekick se permette de le défier, lui, celui qui avait traqué Bane et l'avait humilié publiquement, lui qui avait pacifié la ville comme jamais elle ne l'avait été. Batman, s'incliner devant les menaces d'une pute endimanchée, travaillant pour un travelo à paillettes ?
Trop tard pour elle, pas d'excuses, pas de pitié, elle aussi avait voulu jouer à la plus mâline et elle payerait pour ça. Car il n'était pas simplement Batman, le chevalier noir. Il était Batman, l'Ange de la Vengeance.

L'arrière plan de la vidéo dévoilait des bureaux. Une vitre protégée par des barreaux, une console de commandes et une salle assez grande pour pouvoir garder en otage Gordon et déambuler dedans. Batman ne connaissait pas aussi bien l'asile que son prédécesseurs, mais il devinait que la bouffonne devait se trouver dans les bureaux. Pour l'heure, il en était trop loin, et de toute façon il se moquait bien de ce qui pouvait arriver à Gordon, il s'occuperait d'elle en temps voulu.

Il reprit donc sa route, à travers le dédale de couloirs, jusqu'à entrer dans une salle où l'attendaient une dizaine d'hommes de main portant les couleurs du Joker. Quinn les avaient envoyés ?

Armés de battes et couteaux ils se sentaient assez forts pour défier le prédateur nocturne. Batman ttendit son poing en avant et tira son grappin pour attraper le premier des sbires à la gorge, il le tracta brusquement vers lui, et l'accueillit d'un coup de coude puissant, le séchant sur place. Toujours avec son gant il projeta quelques batrangs tranchants pour faire lâcher prise aux armes des sbires et fondit sur eux tel une ombre. Frappant, tranchant, brisant ses adversaires qui furent vite envoyés au tapis. Quelque part, il adorait ça, balayer les petites frappes comme des mouches, il avait l'impression d'être un héros, un dieu, d'exister tout simplement et de donner du sens à sa vie. Il attrapa le dernier homme debout à la gorge, le souleva pour que ses pieds ne touchent plus le sol et colla une de ses griffes de sa main libre sur la carotide, appuyant suffisamment pour que du sag commence à perler. Le pauvre gars ne devait pas savoir quoi penser, jamais Batman n'avait eu un tel comportement, et terrifié il se mit à répondre aux questions de son bourreau.

" Où est Quinn ?

- Da..Dans la salle des co-commandes. Pitié"

D'un revers il lui lacéra le visage et enfonça son genoux dans son foie avant de le se tordre de douleur par terre.

La battue ne faisait que commencer et déjà les chiens aboyaient dans plusieurs directions. Batman s'activa, se mit à courir dans les couloirs, il sentait l'excitation l'envahir Cette sensation de servir une juste cause et d'être le héros en qui tout le monde mettait ses espoirs. Il adorait ça, et il ne les décevrait pas. Les citoyens de Gotham n'auraient plus rien à craindre de ces cinglés psychopathes, il les arrêterai tous.
Traversant l'asile, le chevalier noir se rapprochait des douches, des cris d'horreurs se faisaient de plus en plus bruyants, quelque chose d'affreux se tramait vers là bas, quelque chose de terrible. La piste se faisait de plus en plus chaude, le Batman était réclamait là bas.

Le justicier emprunta un long couloir tracé à travers de grandes grilles de protection, probablement le chemin par où étaient amenés les détenus, pour les contenir en lignes. Des patients étaient à genoux, hurlant à la mort, certains essayaient de s'arracher la peau du visage, d'autres convulsaient à terre, la bave aux lèvres s'agitant sous de terribles visions.
Batman s'arrêta un instant, une ombre furtive avait été repérée. Deux fois, elle semblaient déchirer la nuit, filant comme un éclair. Le chevalier noir se mit en garde, cet adversaire était rapide apparemment. Il avança prudemment, et l'ombre plutôt grande, était penchées sur un criminel. Alors qu'il se rapprochait, elle sauta aussi rapidemement vers un autre corps. On aurait dit qu'elle se penchait pour leur boire leur sang, comme un vampire. Batman continuait d'avancer, il n'avait jamais rien vu de tel, l'ombre tremblait, se distordait presque. Qu'est ce que cela pouvait être.

"Assez." dit il.

L'ombre s'arrêta net dans son geste. Elle ne bougeait plus, puis soudain, elle se retourna brusquement et se jeta droit sur lui, mais disparût au moment où leurs corps allaient entrer en contact.
Batman rompit sa garde, en sueur. Ce qu'il venait de voir, l'ombre prédatrice, c'était lui, c'était Batman.
Quelqu'un s'amusait avec son esprit ici même. Quelque chose qui ne lui plaisait pas. Comment avait il pu se voir bondir de criminels en criminels de la sorte, alors qu'il était conscient d'être debout. Expérience extra-lucide ? Il n'avait jamais expérimenté la chose, et n'avait jamais entendu parlé d'un criminel disposant de tels pouvoirs. Batman faisait face à quelque chose qui dépassait son entendement et sur lequel ses poings n'avaient aucune prise. Au loin, un rire dément se faisait entendre, mais Batman était trop chamboulé pour sa vision pour en tenir compte.
Une fois les idées plus claires, il continua vers la porte, dont l'interstice laissait apparaître une lumière vive. Les portes s'ouvrirent et une vision divine s'offrit à lui. La silhouette d'un homme en armure gigantesque faites de feu et de lumière. Une vision épique, St Dumas en personne.

Arkham Asylum : welcome to hell. 490f16d0c3970377d69b91204dbb0

" JEAN PAUL VALLEY. UNE MISSION SACREE T'A ETE CONFIEE. TU TE LAISSES ENVAHIR PAR DE SOMBRES EMOTIONS QUI VONT A L'ENCONTRE DE TA SAINTE MISSION. TU DOIS T'EN MONTRER DIGNE.

Je fais de mon mieux St Dumas. Je suis Batman, je combat le crime. Je gagne.

TA VICTOIRE NE DOIT PAS SE FAIRE A N'IMPORTE QUEL PRIX. TU N'ES PLUS AZRAEL L'ANGE EXTERMINATEUR TU AS ECHOUE DANS SA MISSION. MAINTENANT TU ES BATMAN, LE PROTECTEUR. CETTE MISSION NE DOIT PAS ETRE UN ECHEC, SINON LA DAMNATION ETERNELLE ATTEND CELUI QUI AURA ECHOUE COMDAMNE DES AMES INNOCENTES A LA MORT.


Totalament prit par cette vision, Batman tomba à genoux. Contrairement à l'ombre d'avant, causée par l'épouvantail, St Dumas parlait par l'intermédiaire du System, par l'esprit de Jean-Paul Valley et aussi loin qu'il puisse courir, il ne pourrait jamais lui échapper, et là il lui disait que son âme était en danger.
Que faire ? Il devait se montrer impitoyable avec ses adversaires pour les empêcher de recommencer et protéger au mieux la ville, mais il ne devait pas dépasser les limites sous peine de se damner lui même.

Batman se releva péniblement et s'élança dans le vide de la cage d'ascensceur. Il atterrit en déployant sa cape et continua en direction des bruits. Cette fois, il entendit des bruits plus normaux, plus humains, même s'ils n'exprimaient que souffrance et douleur. Croc était là bas, c'était sûr. Il activa la vision du masque pour voir à travers les murs. Pas de doute cette silohouette colossale ne pouvait appartenir qu'au monstre. Il se trouvait dans les douches.
Le chevalier noir s'approcha sa bruit, derrière un pan de mur qui le séparait de Jones. Il appliqua une couche de gel explosif contre la paroi, se recula et le fit détonner.
Le mur vola en éclat, le but était que le souffle et les débris de l'explosion projettent Croc et avec un peu de chance l'étourdissent.

" Rends toi bien sagement Croc."


Un combat dans un endroit aussi exigüe était à la fois un avantage et un inconvénient. La stature de croc le ralentirait considérablement, mais Batman ne pourrait pas esquiver aussi facilement. Quoi qu'il en soit, l'armure et sa condition physique étaient des avantages indéniables. Il était Batman, le seul, l'unique, le triomphant. D toute façon, il ne comptait pas le vaincre ici, juste le déranger avant de l'attirer vers une place plus grande.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyVen 23 Mar - 22:16

Killer Croc était penché vers l'avant, le genou gauche posé à terre. Sa main droite était plaquée contre la bouche du cadavre au regard horrifié. Cela faisait quelques secondes que le fébrile et pudique homme avait cessé de gigoter, s'étouffant en étant forcé d'avaler quelque chose qui ne lui avait pas plu. Le monstre retira sa main couverte de sang, et se releva lentement. Il laissa sa main sous l'eau de la douche quelques instants, pour nettoyer le sang et la pestilence de cet homme. Il avait beau passer le plus clair de son temps dans les égouts, pour lui, toucher un être humain, spécialement un homme, était la chose la plus répugnante, tant il détestait le genre humain. Mais il n'avait pas eu le choix, ce ver de terre avait mérité sa leçon, pour l'avoir pris pour une poire, pour l'avoir menacé, et surtout, pour lui avoir fait perdre son temps.

Soudainement, une légère explosion retentit, le mur situé à sa gauche éclata en morceaux dans un souffle pas suffisamment puissant pour le faire bouger. Toutefois, il leva son bras gauche devant sa tête, pour se protéger des débris, par réflexe. Certains d'entre eux percutèrent son corps, mais cela n'avait guère plus d'impact que de lui balancer des petits cailloux. Il abaissa son bras lentement tout en regardant en direction du mur explosé, et aperçu le Chevalier Noir.


"Batman !!!"
s'exclama t-il en serrant les poings.

Cependant, il remarqua quelque chose d'étrange... Quelque chose clochait. Il renifla à trois reprises, puis grimaça légèrement.


"Nooon..." affirma t-il lentement en faisant le signe de la négation avec la tête.

"Tu n'es pas Batman... T'es qu'un imposteur !!!"

Aussitôt, il se jeta sur le faux chevalier noir, l'attrapa par les épaules, et le poussa en arrière de façon à le faire reculer violemment. Le faux Batman percuta alors le mur fragile situé derrière lui, qu'il traversa à cause de la pression exercée par Croc, puis s'encastra dans un autre mur un peu plus solide. Le surhomme lâcha ses épaules, et recula rapidement son poing droit avant de l'envoyer à toute puissance vers le visage de son adversaire.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 27 Mar - 12:20

L'explosion du mur n'eut pas l'effet escompté, les projections de pierres ne dérangèrent pas le moins du monde le colosse d'écailles qui se retourna et manifesta une irritation légitime. Avec la puissance de sa carrure, il se jeta sur le chevalier noir et le plaqua violemment contre le mur, refusant de croire à sa véritable identité, il commença à le rouer de coups.
Croc était une bête sauvage, Croc était puissant et ses coups faisaient mal. Mais l'homme sous le masque était lui aussi un monstre de fureur et de haine, il savait encaisser en serrant les dents et sa riposte serait tout aussi virulente que l'assaut de l'écailleux personnage.
Jones envoya son poing qui avait assez de puissance pour pulvériser deux crânes. Batman dévia la trajectoire en contrant avec son avant bras, Croc avait raison en disant qu'il ne s'agissait pas du même homme, mais il avait tord s'il pensait que ce serait plus facile, il comprendrait que ce Batman, le seul, le vrai était bien plus redoutable et dangereux que son lamentable prédécesseur.
Ouvrant la garde du monstre, il d'un revers il lui lacéra le côté, de son gants aux griffes aussi affutées que des lames de katana. Même si elles n'avaient sans doute pas pénétrés les chair du monstre, il y avait fort à parier que ce dernier serait plutôt surpris d'être pour une fois victime de ses propres méthodes.
Batman poussa ensuite férocement son adversaire en arrière, en appuyant ses mains contre son torse. Un combat de force pure, un affrontement de bêtes non le perdant serait humilié.

" Batman est le nom donné à celui qui porte ce costume, et seul le plus fort a le droit de le porter. Je suis le plus fort, je suis Batman."


Une fois que Croc se releva, Batman tendit son bras en avant et projeta des flammes droit sur le visage du monstre, les animaux craignent le feu. Profitant de l'opportunité que représentait cette douleur et aveuglément, il se jeta sur lui et le matraqua de coups. Rapides, puissants efficaces et termina son enchaînement en prenant de l'élan et en se jetant sur lui, passant ensemble à travers une vitre pour se retrouver dans une salle plus grande et permettant de plus amples mouvements. Nul doute que Croc sortirait de ses gonds et donnerait tout ce qu'il avait dans la suite du combat.

[ HRP : tu peux te défouler si tu veux !]
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 27 Mar - 19:16

Alors que son poing droit fendit l'air tel un missile se dirigeant tout droit vers le visage du faux Batman, ce dernier le dévia avec son avant-bras, et le poing du colosse traversa le mur contre lequel Batman était plaqué. Puis l'imposteur taillada les écailles du monstre avec des griffes métalliques au bout de ses doigts, avant de le pousser en arrière avec une puissance hors du commun. Croc recula de quelques pas, surpris par la force de son adversaire ainsi que par son attaque imprévisible, toutefois il ne tomba pas. Des griffes en métal ? L'imitateur ne se contentait pas d'imiter Batman, il effectuait également les mêmes attaques que Croc ! Non, clairement, ce n'était pas Batman.
Batman était déjà un type fort, Croc le savait. Même s'il était persuadé d'être plus fort que lui, il reconnaissait la puissance de Batman, notamment par le fait que depuis des années il régnait en maître sur Gotham City, et que d'après la rumeur, un seul homme était parvenu à le briser. Mais cet étranger qui s'était approprié le costume de Batman démontrait une force brute bien supérieure à celle du héros tombé.
Lorsque son ennemi brandit son bras en direction de Croc et que des flammes en jaillirent, ce dernier eut le réflexe de se protéger le visage avec ses avant-bras, mais poussa un cri de douleur quand elles brûlèrent ses membres. Le reptile se prit ensuite de nombreux coups au torse, mais les flammes ayant cessées, il agita instinctivement ses bras de façon ample devant lui, ce qui eut pour effet de projeter en arrière l'imitateur. Ce dernier prit alors son élan pour se ruer sur le colosse écailleux, utilisant sa puissance et son poids pour le faire basculer au travers d'une vitre qui explosa en morceaux. La bête ignora les quelques bouts de verre qui s'étaient plantés entre ses écailles, et attrapa son ennemi par les bras en constatant qu'il s'était jeté avec lui et se trouvait désormais allongé au dessus de lui. Il l'envoya alors valser en direction d'un mur situé derrière eux, à une dizaine de mètres, le faisant voler comme s'il s'agissait d'une simple boulette de papier. Puis il se releva rapidement pour faire face à son adversaire qui devait être en train de se remettre sur pied.


"Pas mal... pour un humain !... Mais le plus fort, c'est moi ! Je vais t'arracher ce costume de ta peau, pauvre abruti !"

Croc avait déjà bien mangé, avec ses avant-bras à moitié brûlés et les morceaux de verre plantés dans son dos, sans compter son égratignure à la hanche causée par ses griffes métalliques. Mais malgré tout ces coups, il se sentait presque encore en pleine forme. Son endurance surhumaine lui permettait de supporter la douleur et les blessures mieux que quiconque, et ce qui venait de se passer entre eux n'était pour lui qu'un petit échauffement. D'ailleurs, il se mit à foncer vers son adversaire comme un rhinocéros à la charge, lui laissant à peine le temps de se relever. Son poing gauche fila à une rapidité incroyable vers le ventre de son adversaire, dans lequel il s'enfonça avant d'effectuer un mouvement vers le haut, ce qui eut pour effet de le plier en deux et de le soulever du sol de quelques centimètres. Il enchaîna en agrippant son masque dans sa large main droite, puis parcourut rapidement les deux mètres qui les séparaient du mur pour encastrer la tête masquée du faux héros dans le mur, y creusant un cratère de quelques centimètres de profondeur. Il finit par attraper le faux Batman par la gorge avec sa main gauche, afin de le soulever de plusieurs dizaines de centimètres du sol, le plaquant contre le mur dans le but de l'étrangler.

"Tu fais pas le poids, minable !"


[HRP : Si j'en ai fait trop, fais-le moi savoir et j'éditerai !]
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 3 Avr - 18:21

Batman était cloué contre le mur par la force prodigieuse du monstre. Les coups qu"il lui avait porté semblaient n'avoir eu d'autres effets que de pousser l'animal dans ses derniers retranchements. Un autre homme que lui aurait sans doute eut la trachée broyée par une telle prise, heureusement qu'il portait ce masque, l'autre se serait fait briser par Croc aussi. Il commença à sentir ses forces l'abandonner, la pression était vraiment très forte, mais soudain, St Dumas lui réapparut dans toute sa magnificence embrasée.

" JEAN PAUL VALLEY. TU AVAIS ETE CHOISIS POUR ETRE L'ELU, TU AVAIS TOUT POUR MENER A BIEN TA MISSION. MAIS TU FONCES TETE BAISSEE ET TU ECHOUES."

St Dumas avait raison, il était plus fort, le meilleur des meilleurs : rapide, puissant, impitoyable et connaissant le combat sur le bout des doigts. Il s'était fait aveugler par sa fierté et n'avait pas réfléchit. On n'affronte pas un monstre de face, surtout lorsqu'on sait qu'il est plus fort que vous.
Batman enclencha le plastron lumineux pour projeter sa lumière aveuglante dans les yeux du prédateur des bas fonds. Croc instinctivement lâcha sa prise pour se protéger les yeux. Batman en profita l'enchainer de toutes ses forces, frappant dans sa tête, aux tempes pour le sonner, sa gorge et terminant pour une puissante projection. Il tira ensuite de sa ceinture un corde, de la même matière que son grappin extrêmement résistante. Croc se releva et encore sonné frappa à l'aveuglette, le chevalier noire se baissa pour esquiver et fit passer le filin autour du bras de son adversaire, juste sous l'aisselle. Puis, d'un puissant coup derrière le genoux, il le fit mettre jambe à terre et passa le filin, toujours sous l'aisselle autour de son coup, avant de passer la corde sous l'autre bras du monstre qui à moitié saucissonné, essayait de se défaire de son cordage. Batman appuya son pied contre le dos de l'animal et tira sur la corde. la rpise se resserra autour du monstre, qui voyait ses bras immobilisait et étranglé par la corde.
Batman attacha le bout de filin à son grappin et tira en direction d'une poutre, afin de disposer d'un levier. Il attacha le bout restant quelque part et fit face à un Killer Croc totalement entravé et dont chaque mouvement pouvait l'étrangler définitivement.

Le chevalier noire se drapa dans sa cape et avança vers son ennemi vaincu. Il regarda son collier, et sortir gadget, un séquenceur capable de pirater la plupart des engins électroniques. Il bidouilla quelque chose sur le collier et une fois fait termina en assenant un terrible coup de poing dans les dents de Jones.

"Intéressant ce gadget." dit il en désignant le collier. "Parle. Qui ? où ? pourquoi ?" Puis il offrit trois décharges au monstre qui se tortilla de douleur, toujours étranglé par son harnachement.
De temps en temps, pendant qu'il parlait, Batman envoyait une décharge, pour faire mal, pour faire comprendre qui était le patron, pour humilier.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMer 4 Avr - 21:39

Une lumière aveuglante jaillit de son adversaire et Croc fut contraint de le lâcher pour se protéger les yeux un instant. Aussitôt, il se prit de nombreux coups à la tête et à la gorge, le sonnant légèrement, avant de le projeter plus loin. Encore aveuglé par la lumière, il donna des coups dans le vide, avant de sentir des fils se resserrer sur ses bras et sa gorge. Il se retrouva pendu en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et, pris au piège, fut immobilisé. Il tenta de se débattre mais sentait à chaque mouvement le câble se resserrer d'avantage sur sa gorge. Il ne pouvait ni trancher, ni mordre le fil, il était complétement bloqué. Il se prit un coup de poing dans les dents avant que le faux Batman ne lui adresse la parole :

"Parle. Qui ? où ? pourquoi ?"

Il envoya ensuite des décharges électriques au travers de son collier.

"Aaaaargh !!! J'ai rien à t'dire, sale con ! AAAAARGH !!! Arrête AAAAARGH !!! Enfoiré ! Graaaaahraaaah !!! Je te ferai payer pour çararaaaaaaaaaaaah !"

Ce nouveau Batman était beaucoup plus cruel que l'ancien, c'était un vrai tortionnaire qui se faisait plaisir à le torturer. Déjà que l'ancien n'était pas une crème, mais alors là c'était carrément un piment ! Il était pire encore que le Dark Vador Burger du Quick.


"Je sais rien ! Rien du tout ! J'ai juste voulu m'barrer de c'trou à rats ! Alors lâche-moi espèce de gros coAAAAAAAAAARGH !!!"
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptySam 7 Avr - 16:17

Les écrans s'allumèrent encore une fois sur le décolté plongeant d'Harley Quinn. Elle regarda le devant de la caméra puis les écrans qui étaient dans la salles elle-même. Son rire résonna dans les haut-parleurs qui était installé partout dans les couloirs pour annoncer les choses importantes ou ce message qui revenait sans cesses pour répéter les bienfaits de l'asile d'Arkham et son historique. La jeune femme se recula, en continuant de s'observer. Elle replaça ses couettes d'un air tout à fait sérieux. Puis, se rendant compte que Batman la regardait grâce aux caméras placées un peu partout, elle se retourna en bougeant tout son corps d'une manière sensuelle. Près de son visage, elle applaudit au héro de Gotham et son sourire revint.

«Ah! Bravo B-man! Mais tu sais? Ça ne fait que commencer pour toi.»

Sa main boucha un moment la vue de la caméra et déboucha sur Gordon qui était toujours attaché mais conscient sur sa chaise. Il était bâillonné et ne semblait pas trop effrayé par son ravisseur. Il tentait quand même de se déprendre de ce piège où il était tombé pendant que les alarmes de l'établissement commençait à donner l'alerte un peu partout. On ne voyait plus la criminelle mais on l'entendait rire. Les yeux de Gordon fixèrent un point de l'autre côté de la caméra. La courte jupe d'Harley fit son apparition, dévoilant un peu de son postérieur. Elle n'avait rien dans les mains. Prenant place derrière son otage, elle lui flatta le crâne tout en glissant sa main du torse jusqu'au ventre de ce dernier. Elle appuya sa joue contre la sienne tout en regardant la caméra qui tournait encore.

«Et je garde le vieux précieusement pour moi toute seule. Je ne lui ferrai...pas trop mal à ton commissaire hahahaha!»

Elle se releva en dévoilant encore un peu trop de son corps. On pouvait presque s'ennuyer de son costume fait d'une pièce qui couvrait tout sauf son visage qui était toujours trop maquillé. Elle s'approcha du comptoir pour s'y appuyer et continuer de parler toute seule à la caméra.

«Ah oui! J'oubliais de te dire. On va bientôt aller faire une petite promenade voir Harvey Dent. Le procureur de l'asile est très en demande! Ha! Tu en dis quoi Gordy?»

Elle retourna vers le commissaire qui était toujours attaché. Elle prit un coin du papier collant électrique qu'elle avait mit sur sa bouche pour ne pas l'entendre. C'était surtout pour qu'il ne dise rien d'important au justicier. Il plissa des yeux quand elle arracha le papier qu'un seul coup. À en voir le pli dans son front, certain poils de la moustache devait être parti en même temps. Elle retourna se glisser en arrière de l'appareil et s'appuya sur ses coudes pour le regarder parler. Elle espérait qu'il chiale, qu'il demande pitié ou la traite d'un quelconque nom. Il releva la tête et ponctua le geste d'une phrase sarcastique.

«Un poulet dans l'ascenseur?»

Elle réalisa qu'il venait de dire où se trouvait exactement Double-Face. Bon, il avait eu accès à tous les écrans de surveillance en même temps que la criminelle stupide qui lui servait de ravisseur.

«Hey! Tais-toi!»

On vit un objet hasardeux passer près de la tête du commissaire. Il esquiva du mieux qu'il le pouvait. On pouvait lire sur ses lèvres qu'il la traitait de folle. Harley revint en premier plan dans l'écran.

«De toute façon Batou, on se reverra bientôt! Regarde à ta droite.»

Rien n'était à droite. Un coup d'oeil à gauche et une caméra se dévoilait avec son petit clignotant rouge. Elle avait l'oeil sur lui et si près. Il y en avait surtout dans tous les bâtiments et ainsi elle avait la vue sur tout ce qui se passait. Un peu plus et elle pouvait tout dire. Mais elle coupa court.

«Je peux t'observer à mon bon loisir. C'est moi qui ai les cartes d'accès et les passe-partout de l'asile. Je te l'ai dit! C'est moi qui contrôle l'asile à présent.»

Elle fini le tout sur une note aigue. Cette fois elle avait trouvé le bouton pour fermer la caméra sans la fracasser contre le mur. On n'entendait plus rien sauf le son de l'alarme qui continuait de résonner partout et de rendre les couloirs d'une lumière rouge curieuse.

Harley était parti de la salle de contrôle, prenant soin d'en bloquer l'accès à l'aide des cartes qui pendait à son coup. Elle poussait aisément la chaise qui contenait Gordon. Elle ne prit pas le chemin de l'ascenseur mais alla se cacher dans une pièce au hasard pour aller dans l'endroit qu'elle souhaitait en temps et lieux. Peut-être rejoindre le Joker même?

Après un moment, la voix qui annonçait les alertes se fit encore entendre. Décidément, toute l'asile était en émoie.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 10 Avr - 23:00

" Au secours, à l'aide ! Aidez-nous, je vous en supplie !!! "

" LA FERME, SALOPE !!! "

Un bruit sourd et violent se fit entendre. Puis un second !

" T'AIMES CA, HEIN ? AVOUE QUE TU AIMES CELA !!! "

La jeune femme, éclate en sanglot, priant son agresseur de la laisser tranquille. Ce dernier d'abord surpris par les propos de son interlocutrice, pouffe de rire, continuant à insulter la pauvre malheureuse.

" Arrête Dean ... Le patron a besoin d'eux ... intacts !!! "

" Juste elle ! Elle me plait cette petite pute ! "

" Arrête Dean, je ne le répèterai pas une nouvelle fois. "

" Sinon quoi ? Tu vas peu être me tuer ? "

" Arrête tes conneries et balance la, dans la cage non loin des autres frapadingues ! "


Le dénommé Dean observa son partenaire, l'espace de quelques secondes et préféra obéir aux ordres. Sans rien dire de plus, il tira la femme par un de ses bras et la balança dans une cellule, qu'il s'empressa de fermer. Il adressa un sourire à sa victime et fit style de lui envoyer un baiser avant de prendre congé. Ce dernier prit son talkie-walkie.

" Ici Dean. On a fini ici !!! A vous ! "

" Bien reçu Dean ! Pareil ici, ils sont tous prêts pour la petite sauterie, whahahaha !!! "

" Ok, parfait ! Des nouvelles du patron ? "

" Ouais, il est dans la régie. Il mate les caméras de surveillance voir ou se situe l'autre enfoiré de Batman ! Parait qu'il a eu Croc ! "

" T'es sérieux ? "

" Ben si je te le dis !!! Bref ramène toi maintenant !!! "

" J'arrive ! "


Dean se dirigea à l'encontre de son ami, tout en affichant un sourire des plus morbides. La soirée allait être riche en rebondissement et le chiroptère allait connaitre pour la première fois la défaite et cette dernière lui serait infligée par Double-Face, en personne. Il avait conçu, un plan simple mais efficace mettant en jeu son propre cas de dualité.

Il attendait avec impatience l'arrivée de son adversaire. Il attendait de le voir répondre à quelques questions primordiales !

" Peut-on être à deux endroits différents ? Peut-on agir de deux façons différentes ? "

Il était assis confortablement sur le siège de la salle de garde, fixant avec attention le moindre de ses moniteurs. La chauve-souris allait arriver. Il s'amusa avec sa pièce, histoire de faire passer le temps.

Ce soir, justice allait être rendue !
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMer 16 Mai - 11:31

Killer Croc gisait inconscient, arnaché à ces câbles que Batman avait mis en place pour immobiliser le colosse et lui offrir quelques douleurs pour ses payer ses crimes.A peine le Chevalier Noir, protecteur de la nuit et pourfendeur du crime en avait il fini avec lui, que les écrans s'allumèrent sur une nouvelle apparition d'Harley Quinn.
La bouffonne du joker faisait pigeonner ses jumeaux devant la caméra, se pavanait dans la salle et parlait comme si elle était la maîtresse d'Arkham. Folie, même pour pour elle, il n'y avait qu'un seul maître de l'asile et comme à Gotham, l seul roi légitime de la ville était Batman.

Ecoutant son pathétique discours, tant de fois entendu, tant de fois déjoué, le prédateur serra la mâchoire, exaspéré par cette attitude provocante. Batman jeta un oeil à Gordon, le vieux était tout aussi pathétique et le regard qu'il portait sur lui n'était pas celui d'un ami en détresse qu'il fallait sauver, mais celui d'un jouet dont le seul attrait était qu'il était utilisé par quelqu'un d'autre.
Le vieux tenta de dire quelque chose, avant de se faire baffer par la Quinn. le regard du Justicier se reporter sur elle est ses formes se dandinant. Il serra son poing, la garce ne s'en tirerait pas comme ça, il lui ferait payer sa défiance, il la punirait.

Le justicier tira quelque chose de sa ceinture et ploya un genoux à terre, enveloppé dans sa cape. Il s'agissait d'une commande électronique destinée à hacker n'importe quel système informatique ou réseau d'ondes. Harley Quinn avait accès aux caméras et tant que c'était le cas, elle conserverait l'avantage sur le chevalier noir qui était déjà très occupé avec les autres tarés qui avaient prit l'asile en otage. Il lui était facile de se déplacer d'une place forte à une autre, même avec Gordon, pendant que Batman affronté les cohortes ennemies.
Sous sa cape, le maître de la nuit commença à pirater le système de vidéo-surveillance, et le connecta au bat-computer afin que ce dernier enregistre ses déplacements dans le but de créer une boucle vidéo en vue de l'utiliser plus tard pour tromper la Quinn.

Une fois terminé il se releva, l'ordinateur enregistrait déjà et se dirigea vers le pénitencier où se trouvait Harvey Dent, le procureur fou.




La prison de Blackgate se situait sur une autre partie de l'île, pour s'y rendre, il fallait passer un tunnel bloquait par deux lourdes portes mécaniques avec scanner de reconnaissance, un passage obligatoire, donc un lieu idéal pour tendre une embuscade.
Batman activa le radar de son masque, un groupe de détenus en armes attendait l'ouverture des portes pour nourrir le feu. Le justicier tira son grappin sur la falaise et fila dans les airs. S'agrippant sur un rebord rocheux, il continua les quelques mètres d'escalade à la main, les griffes acérées de ses gants lui permettant de pénétrer la roche assez facilement. Une fois au faîte de la falaise, il s'élança dans la vide, pour atterrir sur le groupe de détenus, et les frapper avec surprise et rapidité pour rapidement les mettre K-O. L'épave d'un fourgon de police gisait au milieu et il les y enferma pour éviter qu'ils ne remettent ça une fois rétablis.

Le problème avec les émeutes tient dans le nombre de révoltés et la folie qui gagne les rangs. Même si l'on parvient à faire tomber la tête de la colonne, la folie exacerbée circule toujours dans les rangs et on ne peut envisager une reprise totale des lieux sans calmer toute la foule. Le problème étant ce soir là, la supériorité numérique des tarés sur le seul homme qui tentait de les arrêter.
Mais tant pis, la priorité était aux patrons, pour les dissidents qui ne comptaient pas se rendre, un simple siège suffirait.
Pendant qu'il se dirigeait vers le pénitencier, il croisa quelques groupes de prisonniers, qu'il affronta et neutralisa rapidement et finit bientôt par rejoindre la forteresse de two-faces.

Le chevalier noir resta dans la lumière du scanner, et fixa la caméra de sécurité, drapé dans sa cape. Il savait que Dent le regardait, et il devait savoir que le seigneur et protecteur de la nuit était là pour lui.
Les portes s'ouvrirent et Batman s'engouffra dans la prison ....
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMer 16 Mai - 15:13

Soudainement, une lumière vive et aveuglante fit "son apparition, éclairant ainsi le Chevalier Noir. Une légère musique se fit entendre, avant qu'une voix viril et haineuse ne se fasse entendre.

" Bien le bonsoir ... Batman ! "

Assis confortablement dans le poste de sécurité, Harvey observait avec minutie son adversaire de toujours. Ce dernier ne semblait être guère impressionné par la mise en scène de son ennemi. Qu'importe, l'homme au double-visage n'était pas là, pour faire dans le sensationnel. Lui, tout se qui désirait c'était la mort du chiroptère et de ces alliées. Mais si il parvenait à couper la tête du serpent, le reste du corps serait facile à dégommer. Il suffisait juste d'être patient et intelligent. Deux qualités qui faisait défaut à Killer Croc. Cet affreux humanoïde s'était fait battre, à pleine couture, quelques instants plus tôt. Une erreur que ne commettrait pas Dent.

" Nous sommes ravis de te revoir. Nous espérons que la petite sauterie est à ton goût. "

Sans rien dire de plus, l'homme au double-visage, appuya sur un bouton depuis sa régie, afin d'afficher sur un écran non-loin du Batman, la situation actuelle du pénitencier. Le bâtiment était tombé en très peu de temps, et tout les criminels libres obéissaient aveuglement au maitre du hasard. Autant dire que reprendre le contrôle de cette partie de l'île ne sera pas une mince affaire. Les talents de la chauve-souris allaient être mis à l'épreuve. Et bien entendu, il allait perdre...

" Mais trêve de bavardage .... Admire donc un peu notre génie !!! "

L'écran se brouilla légèrement avant d'afficher une nouvelle image mais scindé cette fois-ci. Le moniteur affichait deux endroits bien différents et se situant à l'opposé. Malgré cette grande différence, il y avait un point commun. Dans chacune des deux salles mises en avant, il y avait un otage.

" Crois-tu en la chance ? Nous personnellement, nous ni croyons pas. Peut-être que ces misérables infirmières y croient. Mais malheureusement pour elles, tu vas devoir faire un choix. Laquelle vas-tu sauver ? Celle de l'aile ouest ou celle de l'aile est ? "

Un petit rire accompagna le tout, afin de mettre une pression supplémentaire sur les épaules robustes du Dark Night.

" Ah, nous avons oublié d'émettre, qu'une horde de malfrat souhaitait mettre fin à leurs jours. Une horde ou bien deux. Deux ailes ... Deux infirmières ... Deux possibilités de meurtres ! Tout se reporte au deuuuuuuuuux !!! Whahahaha "

Sans attendre la moindre réaction du Batman, Double-Face actionna un interrupteur permettant ainsi à ses hommes de fondre sur leurs victimes. Laquelle allait survivre ? Celle de l'aile Ouest ou bien Est ?

" QUE LE JEU COMMENCE !!! " hurla t-il à plein poumon, avant de couper contact avec le héros.

Il s'empressa de se saisir de son talkie walkie pour indiquer à ses sbires que le piège venait d'être lancé. Il allait chuter ce soir et cette victoire historique serait accordée à Harvey Dent alias Two-Face.
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MessageSujet: Re: Arkham Asylum : welcome to hell.   Arkham Asylum : welcome to hell. EmptyMar 22 Mai - 11:42

Même si la police s’évertuait à cacher les évènements inquiétants de l’asile d’Arkham, freinant les journalistes et leur pêche à l’info, il ne fallait pas être très perspicace pour deviner que quelque chose ne tournait pas rond. Cela tombe bien – ce soir, je n’ai rien de mieux à faire et même si je me doute que Batman va être sur le coup, je suis certaine que ma présence ne sera pas de trop. Chose étrange avec Batman d’ailleurs – je l’ai aperçu fugacement il y a quelques jours de cela mais sa démarche est différente. Quelque chose sonne faux. De quoi piquer ma curiosité.

Perchée sur les hauteurs qui surplombent l’asile d’Arkham, je parcours l’endroit du regard. Il fallait croire que tous les cinglés s’étaient décidés à une fois de plus semer la zizanie au sein de l’établissement. Rien de bien extraordinaire – ça manque cruellement d’originalité. Je penche légèrement la tête, accroupie, avant de sauter souplement en contrebas, trouvant aisément des prises sur les branches et racines qui rampent sur le flanc abrupt de la falaise écharpée.

Je me rapproche silencieusement, lunettes infrarouges posées sur le nez, repérant déjà les divers groupes de détenus qui patrouillent à l’extérieur. Quand comprendront-ils que dans l’obscurité et avec si peu de matériels, ils sont des proies faciles pour le Chevalier Noir et ses alliés ?
Je me coule dans l’obscurité, comme si j’en faisais partie. Mes pas sont silencieux et mes gestes sont souples et discrets.
Je repère le bâtiment principal. Commençons par le début. En neutralisant la plupart des détenus, plus vite j’aurai l’occasion de remettre les criminels dans leurs cellules. Voilà que je me prends pour Batman maintenant ? Ça me fait penser qu’Ivy est incarcérée à Arkham – ça me donnera peut-être l’occasion de lui rendre une petite visite.

Je me colle contre une tour de surveillance, percevant les paroles des trois détenus qui sont placés quelques mètres devant, armés de battes de baseball. Je m’écarte et m’arme de mes bolas que je fais tournoyer avant de les envoyer à une vitesse fulgurante dans les jambes des prisonniers. Pris par surprise, ils gesticulent et ont à peine le temps de m’apercevoir que je leur fonds dessus pour leur retourner un revers de griffes. D’un violent coup de pied, je finis de les mettre à terre et je leur assène un coup à la tête pour être certaine de les sonner.

Je fonce immédiatement dans une souple foulée jusqu’au hall du pénitencier. A peine arrivée jusqu’à la porte ouverte, j’entends une voix forte parvenant de l’intérieur. Je me tapis contre le mur froid, et j’écoute attentivement ce qui se dit. Les prisonniers assommés que j’ai croisés jusqu’ici ne laissent aucun doute. Batman m’a précédé de peu. Je reconnais la voix grave de Double Face et je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un sourire en coin. Le Procureur Fou et moi, ça n’a jamais été une histoire d’amour. J’adorais piquer dans ses coffres et il me le rendait bien.

Le monologue se précise et j’en comprends la teneur quand Dent évoque les deux otages retenus dans deux ailes opposées. On dirait que je tombe bien. Ils adorent tous ça, poser des ultimatums – mettre le Chevalier Noir dans une position de choix. Quand j’estime que le criminel a terminé son petit discours, je rentre dans la salle d’une démarche toujours aussi sensuelle et féline. Mes yeux se posent sur l’écran noir par lequel le procureur a transmis les règles du jeu et j’émets un petit soupir ennuyé. Mon regard revient caresser la silhouette de Batman, posté là et qui doit se morfondre dans maintes et maintes hésitations.

« Et comme toujours, il semblerait que je tombe au poil. » – Dis-je d’une voix langoureuse.

Je m’approche, lentement au début avant de fixer mes prunelles sur le Chevalier Noir.

« Ca m’ennuierait de te voir préoccupé. Finissons-en avec Dent. De toute façon, je ne l’ai jamais aimé. Je prends l’aile est. »



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