[Arkham City/ 19h20]

Le docteur se tenait sur le toit du Shuter Cross, un poste de tire de première qualité qui avait visiblement déjà servit au vu des douille qui le jonchait.
A perte de vue s'étendais la ville désolée d'Arkham City, noir et inquiétante, telle la mort galopante, une nuée de mouche, dévorant les cadavre qui recouvrait en couche épaisse et sanguignolante les rues de la ville-prison .

Sur ce toit, donc, se tenait le docteur, père d'une famille de plus en plus puissante, mais la puissance n'est rien sans les alliance pour les entretenir, car dans le cadre de son accord avec l'épouvantail il devait lui ramener des sujet d'expérience, vifs et vigoureux et un véhicule capable de les transporter.

Tout étais prévu, une statue bloquerais la route d'une camionnette remplie de miliciens, l'un d'eux descendrais pour voir ce qui ce passe, quand une première balle fuserais de l'arme du docteur, fauchant l’âme de ce misérable, les autres descendrais alors du camion et une explosion les ferais voler, pour mieux finir six pieds sous terre.
Le docteur espérais que quelques uns soient encore vivant, pour les emmener vers pire que la mort.

Le docteur étais armé d'un fusil Winchester à levier avec une lunette montée dessus, ce fusil ne lui avais jamais fait défaut et il avais eu du mal à s'en procurer un.

Sa famille attendais près du lieu de "livraison".

La camionnette s'arreta, le docteur se mit en joug, un homme descendit, le docteur fit feu, dans ce lieu ou la folie règne en maître le docteur l'aiderais à se répandre, encore et encore, telle une marée noire qui happe tout sur son passage, qui noie et qui brûle... La mort! C'est ce qu'il voulais, mais pas la mort de n'importe qui... La mort de l'ordre et le début du chaos, de l'anarchie!
Le milicien tomba, face contre terre, touché à la tempe, son sang se répandit sur l'humide sol.

Le docteur n'attendais plus qu'une chose.

-Descendez de votre havre de sécurité mes agneaux, que le feu de la mort, vous ronge les entrailles...

Au pied de chez elle, dans la ruelle de Shutter Cross, Denna suivait pensivement le fil de son épée, dégainée et posée devant elle. Du coin de l'oeil, elle pouvait aperçevoir le professeur Sartre, qui avait oublié son âge pour monter sur son toit, sans demander d'ailleurs d'autorisation et qui attendait le courrier d'un oeil vif. Alors qu'elle entreprenait de laver ses armes blanche, usant de sa manche en l'absence de matériel spécial, elle se rendit compte qu'elle ne savait pas qui était la troisième personne que le vieil illuminé avait recruté. Tenter de trouver sa physionomie lui apparut comme une occupation divertissante, et elle tenta donc de trouver pendant les minutes qui précédaient l'arrivée du fourgon à quoi pouvait bien ressembler la personne recrutée et quelle place avait elle prise dans la "famille" du docteur.

En tant que cousine, Denna était seulement là pour aider, et tromper l'ennui en renforçant sa relation avec le vrai faux gang spécial, dont le potentiel était peut être supérieur à celui qu'elle avait imaginé. Bien sûr, elle ne pouvait se douter que Lady Shiva, guerrière légendaire bien plus talentueuse que le plus doué combattant de ses rêves, était devenue l'"épouse" du vieil homme et allait épauler ce dernier dans sa conquête de gloire. Après avoir isolées les caractéristiques générale des prisonniers d'Arkham et les attentes du docteur, elle s'imaginait le nouveau venu comme une autre femme, jeune et fougueuse, sortant de l'adolescence et décidée à empoigner la vie jusqu'à la soumettre, sûrement dotée d'un potentiel et d'une intelligence remarquable que seul un oeil experimenté et vieux comme celui de Sartre aurait pu remarquer. Physiquement, la jeunette lui aparaissait comme une blonde menue et gracieuse, habituée au combat et assez haute pour regarder Denna d'un air narquois sans paraître ridicule, une sorte de Laura Vandervroot ou d'Harleen Quinzel.

Enfin, une détonation retentit et Denna rangea rapidement ses armes, puis enfila ses gants, surveillant du coin de l'oeil la progression d'Orion. Etrangement, la principale pensée qui lui tint l'esprit pendant sa courte marche vers la statue tombée fut de la tristesse, orientée vers son parapluie explosif le plus réussi qui devait servir de charge lors de cette mission. Elle l'avait confectionné avec amour, ajoutant de la dentelle et du métal vert parisien d'un plus bel effet. Les traces rouges qui resteraient des victimes seraient elles beaucoup moins esthétique.

Son fusil, un Model 1887 bien calé dans ses mains, l'odeur anticipée de la pourdre dans ses narines, Denna contourna le virage qui la séparait encore du lieu de "l'accident", prête à se battre pour aider la famille de Sartre et légerement inquiétée de ne pas encore avoir entendue d'explosions.[/i]

Les puissantes portes des douanes s'ouvrirent avec la lenteur des colosses inviolables, laissant les premiers fourgons progresser dans les rues et déverser leurs patrouilles dans les zones le plus avancées d'Arkham City. Le transport 45-89 fut l'un des premier à quitter la zone d'insertion. Le chauffeur mis la radio et balança sa tête en tapant du doigt sur le volant en plastique froid. Les hauts-parleurs annonçaient le couvre-feu dans une heure, la distribution de la nourriture à toute la population battait son plein, il dut se frayer un chemin à coup de klaxons. Le milicien qui était à côté de lui laissa son regard flâner par la fenêtre close.

Du bas de ses bâtiments de pierres salis, de briques usées et de plâtre vieillissant, l'on avait lentement l'impression de rejoindre l'un des cercles que Dante avait si bien décrit. La musique finit par être leur seule accompagnatrice, les gens devenaient de plus en plus rares, l'on voyait des ombres fuir dans des ruelles, des portes se fermaient. Des tourbillons de poussières et de papiers usagés complétaient le tableau apocalyptique. Le milicien assit à la place du mort frappa sur la vitre blindée qui le séparait de l'équipe qui attendait derrière et les avertit qu'ils arrivaient à leur secteur. Le lieutenant du groupe termina d'attaché la sangle de son arme à sa tenue et lui répliqua que c'était parfait.

Le véhicule prit un virage et fut stoppé par un obstacle incongru. Le conducteur enleva sa ceinture pendant que son accompagnateur descendait. Il y eu un bruit que tous connaissaient très bien. Le chauffeur s'abaissa, tira de son étui son arme de poing tandis que le corps inerte de son collègue chutait lentement. En de tels instants, le temps quittait sa paisible marche pour s'appesantir et trnasformer chaque battement de cœur en un terrible coup dans la poitrine. La réaction du Lieutenant fut instinctive, il appuya sur le bouton de sa radio et demanda immédiatement des renforts aux douanes, un hélicoptère de surveillance allait décoller pour rejoindre leur position.

-Number Two, Number Three, fit-il à l'adresse de ses soldats, sortez et faites un état de la situation, ordonna-t-il.

La porte du fourgon s'ouvrit d'un coup de pied, deux miliciens sortirent, couverts par les trois autres restés à l'intérieur, le lieutenant quant à lui saisit une grenade qu'il avait sur sa tenue. Les deux milicens balayèrent du canon de leur arme la zone, restant le plus à couvert possible du fourgon, vérifiant les toits qui s'offraient à eux. Le chauffeur resta dans sa cabine, le révolver prêt, toujours allongé.

L'immobilité de l'air était telle que l'annonce du couvre-feu à moins de 30 minutes de là put résonner pendant une bonne éternité. Le lieutenant se décidé à hurler.

-Qui que vous soyez, rendez-vous ou nous serons contraint d'employer la force létale!

Une ruse naturellement, l'utilisation de l'armement létale après une agression comme celle-ci étant de rigueur automatiquement, mais qui dans cette enclave était au courant mis à part les miliciens?

Lady Shiva étais sur l'immeuble le plus haut et le plus proche de ra route ou le fourgon s'étais arrêter Denna attendais en bas de l'immeuble, cherchant Lady Shiva du regard, qui aurais pus se douter qu'une telle légende viendrais rejoindre la famille? Ladite Lady Shiva fit signe au docteur, un soutient aérien, le docteur lui répondit dans le même langage gestuel:

-Nous allons récupérer cet hélicoptère, quoi qu'il en coûte.

La voix de l'un des agents résonna dans Arkham:

-Qui que vous soyez, rendez-vous ou nous serons contraint d'employer la force létale!


La force létal? Mais c'est le docteur qui comptais l'utiliser et puis ces agents mentais éhontément, avec un mort sur les bras, ils étais forcé d'utiliser la force létal .
Le docteur cria vers Denna:

-Cousine! Des qu'ils seront sortit de leurs fourgon, actives votre parapluie, je vous prie!

Le docteur connaissais bien les explosifs, il resterais des survivants, assez pour en donner à Crane...

L'air étais lourd, le temps basculais c'étais le début de l'apocalypse, bientot la famille serais connue et crainte.

[HRP]Il me semble absurde d'étendre d'avantage ma présence dans ce RP, je vous laisse libre (fallait-il que je le mentionne?) de ce que vous ferez des miliciens qui combattront malgré tout jusqu'à la mort, le véhicule est à vous, l'hélicoptère n'arrivera finalement pas à temps, inutile de chercher à le voler. Amusez-vous bien. Cordialement M.Shreck[/HRP]

Marcher dans Arkham était un choix difficile auquel tous milicien se confrontait, ceux-là vraisemblablement n'auraient plus à se poser la question. Apprendre que des miliciens mourraient ne gênait pas véritablement Shreck, il trouvait cela regrettable, mais quiconque signait un tel contrat se doutait des risques, la perte de leur équipement était quant à elle plus problématique aux yeux du milliardaire, il était temps de renforcer la sécurité de l'établissement. L'on transmit les quelques observations sur l'altercation, le dossier fut tamponné par le Major, on signa quelques lettres regrettant leur perte tragique, l'on imprima les papiers officiels et on les afficha dans le Hall des centre militaire.

Des simulacres de regrets, de pauvres pensées pour les cadavres qui pourrissaient dans Arkham et dont probablement les administrateurs n'avaient jamais croisé ne serait ce que leurs nuques. Triste fin de soldats anonymes que l'on oublierait sitôt leur fiche de décès détaché de ce mur grisâtre froid. Pas de photographie, pas d'enterrement, pas de recherche, leurs cadavres seraient retrouvés lors du couvre-feu. Des détenus armés et efficace continuaient malgré tout de se promener dans l'établissement, cela était problématique. La campagne de désarmement des forces criminelles de la ville allait probablement être plus lourde et longue que prévue, mais elle porterait ses fruits.

La direction des ressources humaines se saisit de nouveaux dossiers de candidatures, l'on recruterait leur remplaçant dans les deux jours qui suivraient, une politique de remplacement systématique alimenté par les bases de test d'armement des Shreck et quelques contacts dans des zones où l'armée régulière n'avait pas beaucoup de prise sur son pays. Les quelques milices qui sévissaient dans la Nation et qui étaient sous les ordre de la garde nationale acceptait volontiers de troquer leur statu de réserviste pour entrer à un service plus actif: Arkham City devenait ainsi une vitrine qu'ils abordaient fièrement.

Dans la rue la panique étais maîtresse des balles fusaient de tout points, abîment les mur au passages, des volutes de poussières et de fumée parcourait la route déserte, le docteur fit feu une deuxième, puis une troisième fois, dans les jambes de ceux qui s'étaient éloigner. Les frenmans qui se trouvais de l'autre coté de la rue faisaient eux aussi feu, alors que Gordon débordais de haine envers les miliciens, Lucy hésitais à faire d'eux des cadavres fumant.
La voix du docteurs se fit entendre;

-Gardez m'en cinq vivants, je vous prie...

Puis le docteur appela Denna,

-Ola cousine, faites moi exploser ce parapluie!

Le docteur étais inquiet, Lucy Frenman se mettait en dangers à rester ainsi à découvert. Peur justifiée et légitime puis ce que la femme de monsieur frenman se prit une balle dans les cotes.

-Lucy!

S'était la première fois que Phyléus appelais ainsi la femme de Gordon.

-Gordon, je vais mourir?

-Non chérie tout va bien aller, le docteur va nous sortir de ce mauvais pas., puis il se retourna, tira une rafale en direction d'un milicien isolé.

-Docteur elle a besoin de soins imminents!

-Alors capturez moi ce fourgon,plus vite nous l'aurons, plus vite nous pourrons la soigner! Allez, du nerf mesdames!