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| La chute du jeune prodige | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: La chute du jeune prodige Dim 11 Déc - 16:47 | |
| Son sang courait dans ses veines plus vite que les maisons en ruines défilaient autour de lui. Sa cape noire et jaune frappait l'air empli de poussière des rues de Sarajevo alors que sa batmoto déboulait sur les routes détruites de la ville. Autour de lui, la guerre faisait rage et de la fumée s'élevait de nombreux points de la ville. Mais une fumée plus sombre et plus dense montait dans les cieux depuis une place à laquelle Robin tournait le dos. La ville brûlait, mais Jason Todd ne le voyait plus. Les imposantes roues de son véhicule encaissait tous les nids de poules et tous les gravas sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter. La rage qui bouillonnait en lui l'empêchait de regarder autour de lui, l'empêchait de freiner ou même d'entendre Batman le supplier de faire machine arrière. Il coupa la connexion avec le Chevalier noir pour ne plus entendre que sa propre détresse et sa propre haine. Deux semaines auparavant, Batman et lui étaient venus ici retrouver la trace de Ra's Al Ghul. Jason Todd, lui, y avait retrouvé celle de sa mère. Toute son enfance, il ne s'était jamais soucié de savoir qui était sa mère. Elle était partie, lui avait dit son père. Et, ils vivaient bien ainsi tous les deux. Lorsque Bruce l'avait adopté, la question ne s'était pas reposée. Il n'y avait toujours que lui et l'ombre d'un père au dessus de lui. Jamais une présence féminine maternelle n'avait fait partie de l'équation. Et alors que tout semblait s'effondrer dans sa vie. Alors que Bruce lui avait interdit de porter le costume, ça lui était apparu comme une évidence : il lui manquait toute une part de sa vie. Et voilà qu'il la retrouvait, ici, en pleine guerre, alors que la mort fauchait tous les espoirs et toutes les joies. Il ne se rappelait même plus le jour où il avait été aussi heureux. Elle était belle, blonde et possédait un coeur assez généreux pour vouloir aider tout un peuple à supporter sa peine. Il avait donc décidé d'avoir celle de lui pardonner. ce moment de joie, Bruce lui avait laissé pour aller enquêter seul sur les agissement du terroriste et du gang du Joker qui était sur place. Le clown et le démon pourraient attendre, Jason avait retrouvé sa mère. Mais ce soir là, alors que Jason était parti en ville chercher des vivres et revenait vers le campement où travaillait sa mère, il ne put voir que des flammes. Les tentes avaient toutes pris feu et des cadavres jonchaient la place. Pour la sauver, il brava l'interdit et remit son masque de Robin. Au milieu du feu et du sang, il la vit étendue par terre, son beau visage dévoré par les flammes. Quelque chose en lui, à ce moment précis, se brisa. Il serra les poings aussi fort que ses larmes coulaient sur ses joues. Et pendant que Jason pleurait la dernière personne qui le liait à son enfance il entendit, au milieu des cris et de la fumée, un rire. Un rire bien trop familier et abject, un rire synonyme de mort. Il avait traversé la place pour le voir s'enfuir dans une voiture. Mais cette fois il ne s'en sortirait pas, Jason le rattraperait. Il entendit Batman dans son communicateur lui dire de l'attendre, que ce devait être un piège, qu'il ne pouvait y aller seul. Non Bruce ! Pas cette fois. Il paiera. Je dois y aller. Il ne peut pas s'échapper.défiant la mort sur sa moto, il n'avait qu'une idée en tête. Sa vie qui venait de se reconstruire était à nouveau brisée et ni Batman, ni Nightwing ne pourrait l'en empêcher. Il aurait ce qu'il voulait. Il était sorti de la ville maintenant et continuait à suivre les traces de la voitures vers une colline qui surplombait la ville. De ce point de vue, on pouvait voir toute la ville brûler et entendre les gémissements qui en provenaient. Je vous le jure ! Cela termine ce soir ! Plus de mort ! plus de pleur ! Il arrêta sa moto devant un grand entrepôt qui servait à stocker du matériel militaire et vit que la serrure avait été forcée. Son visage était pourpre à force d'énervement. La haine l'habitait. La haine le rendait plus fort. Quoiqu'en dise Bruce, c'était elle qui avait toujours alimenté la force de Jason et qui en avait fait un meilleur Robin que Grayson. Batman avait juste peur qu'il le dépasse. Ce soir il lui montrerait qu'il pouvait le dépasser largement. Il serait capable de faire ce qu'il n'avait jamais pu faire et résoudre ce pour quoi le Chevalier noir ne pouvait qu'échouer.Il poussa la porte de l'entrepôt et entra dans le bâtiment en serrant un batarang dans sa main. Il ne pourrait plus rien arriver de mal aux gens qu'il aimait. Ce soir, tout ça allait finir. Ce soir, le Joker allait mourir. |
| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Dim 11 Déc - 17:33 | |
| Sarajevo ... Une ville brisée par les tourments de la Guerre. Suite à un accord entre le démon R'as Al Ghul et le Joker, ce dernier s'était rendu dans la ville de Sarajevo afin de transporter du matériel militaire qui permettrait à la faction Serbe d'exterminer le reste des rebelles bosniaques, leur assurant la victoire dans les Balkans. Mais le but ultime, à cette époque, était de favoriser le champion de R'as Al Ghul, pour étendre sa suprématie dans un pays en ruines, le démon aurait put paraitre comme le sauveur des Balkans et c'était avec un esprit aussi tordu que le Joker, que leur association permettait d'assouvir deux raisons d'être. Non seulement le Joker revendait ses armes aux Serbes, mais il aidait R'as Al Ghul au bon développement du plan fixé.
Les munitions et autres armes diverses avaient été importées d'Amérique dans des caisses de ravitaillement pour la Croix Rouge. C'était Sheila Todd, une ancienne associée du Joker qui lui devait un service, et bien entendu, le Joker eut le bon réflexe de la faire chanter, sans quoi, elle finirait radiée de l'ordre des médecins pour usage de faux. Les armes affluaient et réapprovisionnaient le camps des soi-disant vainqueurs. Le Joker s'en fichait. Il appréciait de voir Sarajevo brûler, la guerre s'étendre, c'était joyeux. Il était quand même temps de brouiller les pistes, et éviter que les témoins gênants ne se mettent a parler. Le gang du Joker débarqua dans le camps de réfugiés, d'abord ce fut de longs cris suivit de tirs, des femmes, des hommes, des vieillards et des enfants, tous se faisaient exterminer. Le Joker, quant à lui, colla une balle dans le ventre de Sheila Todd, son rire illumina la nuit alors que les hommes jetaient l'essence et allumèrent un grand barbecue géant. L'odeur de la chaire brulée emplissait les poumons, c'était dégueulasse, abominable, mais comme le disait souvent le Prince des Clowns, "Tout brûle dans la vie".
C'est alors qu'au moment où le Joker embarquait dans la jeep militaire avec ses quatre hommes, un d'entre eux remarqua dans le rétroviseur ...
Johnsie - "Boss, on est suivit."
Dit il d'une voix calme, sans alarmer les autres membres de la voiture. Le Joker, assit à la place du co-pilote, baissa le rétroviseur droite avant de regarder plus distinctement. Une moto ... Un Robin ? Aussi loin de Gotham City ? C'était surprenant, mais pas tellement, après tout, quand le Joker quittait Arkham, Batman était toujours derrière lui. Et il fallait sans cesse s'y attendre. Le Joker indiqua à l'homme de main de se diriger vers un vieux hangar désaffecté. Le Joker et ses hommes s'y dirigèrent en toute hâte, les quatre hommes allaient s'occuper du petit Robin, tandis que le Joker avait un autre jeu, plus monstrueux, mais un jeu quand même. Quatre hommes plutôt bien entrainés allaient d'abord s'occuper du petit Robin qui entrait dans la salle. Le Joker saisit alors un pied de biche, et sa cacha dans les ténèbres, guettant le bon moment.
C'était l'heure de la danse de la Mort. Choisissez vos cavaliers, messieurs dames. |
| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Lun 12 Déc - 21:47 | |
| Jason devait être prudent, le clown avait dû laisser des hommes surveiller l'entrée. Il devrait plutôt tenter une approche par le toit pour analyser la zone et voir quel ennemi éliminer en premier. C'était tout l'enseignement de Bruce au cours des années. Mais voilà, Jason n'avait jamais opéré ainsi. Foncer dans le tas pour frapper, faire mal, éliminer, c'était son modus operandi, celui qui lui avait valu ses "jours d'arrêt". Jason fonctionnait toujours au coup de sang. Et aujourd'hui plus que jamais, c'était sa colère qui le motivait. Il était entré par la porte et avançait bien trop vite dans l'entrepôt.
De vieilles caisses empilées créaient un dédale dans lequel il était aisé de tendre une embuscade. Mais Robin deuxième du nom n'y songeait pas. Il ne voyait que l'armoire à glace qui se tenait droit devant lui, une batte à la main. Il portait une cagoule classique de gangster sur lequel était dessiné un rictus rouge sadique. La tête de Robin était vide de pensées, emplie de haine et de sang. Il ne sentait que son sang qui battait à plein régime dans son cerveau. Il n'aurait jamais cru que les battements de ses tempes puissent être aussi puissants. Il eut cru que son sang allait jaillir de son crâne. Il fallait qu'il efface ce sourire immonde de cette ordure.
Comment peut-il sourire ? Comment peut-il rire encore rire après toutes les atrocités qu'il a commises ?
Le bras droit plié en arrière prêt à se tendre pour balancer le batarang dans la face du sbire, il projeta tout son corps en avant et fonça sur lui. Rien n'arrêterait la course de sa haine. Rien ne pouvait stopper sa quête de vengeance. Il les écraserait tous. Tous ces pourris ! Toute la vermine ! Il débarrasserait la face du monde de leur existence nuisible.
Tu vas apprendre ce que souffrance veut dire Enfoiré ! Car rien n'est plus terrible que la colère du Robin !
Il espérait que ses paroles évoquaient la crainte. Il avait entendu autrefois Green lantern brandir en arme la devise du green lantern corps. Il avait vu que la détermination et le serment du justicier était une arme qui détruisait ses ennemis avant qu'il ne les frappe. Mais le clown gangster ne bougeait pas. Il commença à déplier son bras pour projeter son projectile. Une forme apparut à sa droite. Il était déjà trop tard. Une main empoigna son bras pour l'arrêter dans sa lancée et le batarang tomba au sol. Un deuxième clown venait de surgir de derrière une caisse pendant que Jason fonçait sur l’appât.
Il réagit aussitôt et n'attendit pas le deuxième coup de son adversaire pour lui envoyer sa spécialité dans sa tête : un coup de pied de la jambe gauche en pleine face alors qu'il prenait comme point d'équilibre sa jambe droite. L'agresseur fut légèrement assommé. Mais Jason ne s'en contenterait pas, car on n'agressait pas Robin impunément. Il profita de la confusion du malfrat pour lui faire une clé de bras, ce qui le mit au sol. Il prit alors le temps de continuer son mouvement pour lui briser le membre. cette dépense de temps n'avait pas été faite raisonnablement. Pendant qu'il déchainait sa rage sur le deuxième clown, le premier en profita pour arriver par derrière et lui envoyer un coup de batte dans la tête. Il tenta d'esquiver le coup, mais pas assez tôt et ne réussit qu'à l'amortir avec ses côtes. Le choc l'envoya deux mètres plus loin pour être reçu par le poing d'un troisième complice du Joker, dans le nez cette fois ci. L'uppercut fut violent mais Robin reprit ses esprits. Un des clowns était estropié mais les deux autres étaient intacts et semblaient taillés dans le roc. Il se rendit vite compte qu'au moins un autre homme se tenait dans l'ombre.
Maintenant, il n'y aurait plus de surprise et il pourrait se reprendre. D'un mouvement, il se mit hors de portée des coups de son adversaire. Il tressaillit. Le coup de batte avait dû lui casser plusieurs côtes et son équilibre était plus que compromis. Mais il ne pouvait pas perdre. Il était Robin, le Jeune prodige, l'élève du Chevalier noir de Gotham. Il ne pouvait que vaincre et le Joker mourir.
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Mar 13 Déc - 9:30 | |
| C'est l'histoire d'un oiseau qui était tombé du nid par un grand soir d'hiver, vous la connaissez tous n'est ce pas ? La vache vient pour le sauver, pose une pêche pour que le petit oiseau ait chaud, malheureusement, l'oiseau pince et cri très fort et attire l'attention du loup. Ce dernier arrive, l'enlève de sa merde et l'avale tout cru. La morale de cette histoire c'est que ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas forcément pour ton malheur, et ceux qui t'en retirent, ne le font pas forcément pour ton bonheur.
C'était ce qui arrivait au jeune Robin. Dans un sens, Batman l'avait retiré de son statut de sale môme pour en faire quelqu'un de meilleur, mais au final, le Joker le replongeait mentalement dans un état de pure rage. Pourquoi ? parce que le Joker avait massacré tout un camp de réfugiés pouilleux ? Non non, c'était bien plus que ça, pensait le Joker. Il y'avait quelque chose de bizarre avec ce gosse. Quand on agit sous la violence, prêt a en découdre, c'est qu'il y'a forcément une très bonne raison, mais le Joker s'en moquait éperdument. Il avait fait tombé un jeune Robin dans son entrepôt, et maintenant, il fallait payer. Le Joker était las de ce petit jeu de cache-cache, il était temps, après toutes ces années de vraies rigolades, après des coups de blagues non mortelles, de changer les règles du jeu, et de briser le Chevalier Noir comme il se devait d'être.
Le Joker observait la scène, le gamin était violent, dangereux, mais stupide, bien trop stupide. Il n'avait pas anticipé, il n'était pas Batman, et son rôle était bien piètre. Ce Robin déshonorait le Chevalier Noir, mais ce n'était qu'une correction, comme dans toute pièce de théâtre, il fallait toujours corriger les mauvais éléments. Serrant le pied de biche contre lui, le Joker eut un sourire. Et si nous commencions l'acte final du garçon prodige ? Et si nous mettions un point final ?
Le gamin était encerclé, devant lui se tenait les hommes de main du Joker. Il était près du Joker, tapi dans l'ombre, de dos. C'était vraiment la cible facile. S'avançant derrière le gamin, il tapota son épaule et s'exclama d'un joyeux accent. Son sourire étiré, ses yeux mauvais, son pied de biche armé, il voulait faire une belle surprise au gamin.
- "Coucou jeune prodige ..."
Dit il d'une voix mielleuse, et d'un grand coup, d'un grand acte de sa main droite, son pied de biche heurta le crane du jeune garçon. Un bruit sourd, légèrement audible, la rencontre d'un visage adolescent avec un morceau de métal très dur à vitesse rapide. Cela devait faire très mal, très très mal. Le Joker, fit un léger signe de la main, comme pour saluer Robin, qui ne comprenait surement pas ce qui s'était passé. Un coup de pied dans le ventre en prime.
La soirée n'était pas terminée ... Et elle se terminerait mal, très mal ...
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Mar 13 Déc - 12:23 | |
| Alors qu'il réfléchissait au moyen d'éliminer ses adversaires, il sentit quelqu'un lui tapoter l'épaule. Il n'eut que le temps de comprendre qu'il s'agissait du Joker avant de sentir une violente douleur derrière le crâne. Le choc avait été si violent que Jason en perdit la vue pendant une seconde et fut projeté au sol. Cette seule seconde perdue lui valut un autre coup à l'estomac. Sa duoleur aux côtes l'avaient ralenti et le coup dans le visage légèrement assommé. Il avait perdu une bonne partie de ses réflexes. Il commençait à s'en vouloir d'avoir manqué de prudence.
C'est pas le moment ! Tu le tiens maintenant. Il est sorti de son trou. Tu vas pouvoir lui faire payer. Remets toi vite Todd et frappe. Tu peux tous les avoir, tu es Robin. T'en as vu des pires. ce connard continue à sourire. Eh bah il va en bouffer de son sourire.
Discrètement, il sortit un autre batarang, bien affuté et , cette fois ne se trompa pas de cible. Il l'envoya directement dans l'épaule de l'homme de main à la batte. Le projectile se planta dans sa poitrine, ce qui lui fit gémir un moment. Les deux autres s'empressèrent de le saisir par les bras et de le soulever pour l'empêcher de bouger. Il essaya de se débattre, sans effet. La poigne des clowns baraqués était aussi forte qu'un étau et le Robin n'était pas au mieux de sa forme. Mais ils n'étaient pas au bout de leurs surprises. Robin avait toujours des atouts dans sa ceinture.
Cette immondice était ta dernière Joker. Ce soir, je te tuerai de mes propres mains. Et ni tes pirouettes, ni tes hommes, ni toutes tes farces odieuses ne pourront l'empêcher.
Il se libérerait. Il fallait juste qu'il trouve dans sa ceinture le gadget adéquat. Et même si la situation ne semblait pas lui être favorable, il s'en sortirait. Quand bien même il n'arriverait pas à en venir à bout, Bruce arriverait à temps.
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Mar 13 Déc - 14:57 | |
| Le Joker claqua des doigts, et l'homme baraqué qui avait reçut le batarang dans l'épaule le retira. Pendant que les autres retenaient le jeune Robin, l'homme retira la ceinture du jeune garçon. Il ne faudrait pas que l'on rende ça trop facile n'est ce pas ? Le Joker avait le pied de biche posé sur l'épaule. Son sourire allait au garçon, il fallait lui apprendre la politesse. Dans des cas pareils, il savait quoi faire. Enfoncer ses blagues dans le crane. Au sens propre du terme.
- "Tu veux faire le pari, petit ?"
Il inspecta son superbe pied de biche. Les hommes retenaient bien le Robin par les bras. Complètement à la merci du Joker. C'était un beau spectacle, mais il manquait un peu de réalisme. Il suffisait de faire rire le public. Pas de l'effrayer avec des mots aussi vulgaires. Et d'un coup, le Joker cogna Robin au visage avec le pied de biche. Une fois, deux fois, trois fois. Les hommes du Joker le lâchèrent et le laissèrent tomber. Le Joker en profita pour reprendre son souffle. Quand on fait une blague, il faut savoir la travailler, la faire durer, et bien sur, mettre le point final. Le Joker se coucha près du visage du Robin, son grand sourire sur le visage.
- "Ça va petit ? Tu tiens le coup ?"
Il leva ses grands yeux noirs vers ses hommes, l'un d'eux en profita pour donner un grand coup de pied dans le ventre du Robin. Toujours allongé près du visage du garçon, le Joker prit un faux air paternel, caressant les cheveux de Robin, chantant une comptine.
- "Dort, dort, mon petit, papa va juste te tuer à minuit."
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Mer 14 Déc - 17:40 | |
| Comment ? Comment avait-il pu être désarmé si facilement ? Jason commençait à réaliser, trop tard, que son costume de Robin ne le rendait pas tout puissant. Il aurait voulu esquiver le coup qui allait venir mais les hommes qui le tenaient étaient forts et lui blessé. Il ne put qu'attendre d'être frappé et entendre le Joker se réjouir de sa victoire. Sa haine grandissait alors que son impuissance se faisait de plus en plus flagrante. Le coup au visage fit mal, très mal. Les coups suivants furent pires. La douleur physique grandissait avec la panique de Jason face à la situation. Plus le clown frappait, plus il s'affaiblissait et moins il avait de chance de s'en sortir.
Le Joker le rouait de coup et lui n'arrivait même plus à les amortir. Il ne pouvait que subir et perdre de plus en plus de motricité. Il croyait voir la mort poindre en même temps que le rythme des coups du clown s'accélérait. Tomber au sol fut presque une délivrance. Surtout que c'est à cet instant que le Joker fit une pause. Il devait être dans un piteux état et le psychopathe s'en donnait à cœur joie pour le ridiculiser et le provoquer. La colère continuait de le gagner. C'était comme un poison qui lui brûlait les veines autant que la moindre inspiration lui brûlait les poumons, et qui lui mettait les nerfs encore plus à vif. Il aurait eu envie de mourir à cet instant pour faire taire cette colère. Mais dans le même effet, c'était elle qui lui donnait la force de supporter la douleur. Il reçut encore un coup de pied dans le ventre qui ne fit pas mal en soi mais qui provoqua un mouvement de ses côtes cassées et ça, c'était douloureux.
Il voulut répondre au clown qui se gaussait devant lui et donnait à ses hommes un divertissement qui les faisait rire aussi. Mais lorsqu'il tenta de prononcer un mot, seuls un son insignifiant et un filet de sang lui sortirent de la bouche. Sa mâchoire était cassée et il ne pouvait même plus répondre au criminel.
Attends un peu ! Tu tiens ta victoire pour acquise mais attends qu'il arrive et je te promets que je te tuerai de mes propres mains. Même si je dois dépenser les forces qu'il me reste, même si je dois y perdre tout mon sang. Tu mourras ! Tu mourras pour tous tes crimes et pour avoir osé lever la main sur Robin.
La vérité était qu'il ne pouvait qu'attendre la suite, et qu'elle ne semblait pas réjouissante.
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Mer 14 Déc - 19:27 | |
| Le Joker se releva, souriant, et triomphant. Un sourire étincelant, alors qu'il fixa son pied de biche couvert du sang du gamin. Les autres hommes de main surveillaient le spectacle. C'était le "Showtime" du Boss ! Levant son pied de biche au ciel pour le jauger, le Joker déposa son regard sur le jeune Robin. Son visage perlait d'une colère, d'une colère très noire qui mettait en joie le Prince des Clowns. Il regarda un peu les dégâts qu'il avait fait sur le corps du gamin, son sourire s'intensifiait.
- "Tu sais fiston, tout ce temps a jouer à des gentilles blagues, et bien c'est révolu. Maintenant, on va ajouter une dose de cynisme et de morbidité dans tout ce petit fatras. On va même s'en payer une bonne tranche. Mais si tu veux être content, tu es le premier que le nouveau Joker va tuer de ses mains si blanches ..."
Et d'un coup violent, il se mit a asséner des coups avec son instrument, rapidement, dans le dos, sur le crane, sur les jambes. Il fallait briser les jambes du gamin pour éviter qu'il s'en aille avant la fête. Oh que c'était drôle. Du sang, de la violence, c'était tout ce qu'il fallait pour rendre ce monde des plus drôles. Le Joker reprit sa respiration et se calma. Il lâcha le pied de biche et revêtit sa parka violette. Il commençait a neiger dehors.
- "Tu sais gamin ... Tu aurais put rendre ça moins violent ... Mais non je plaisantais !"
Il donna un grand coup de pied dans le ventre du gamin. Puis, d'un claquement de doigts, les hommes de main du Joker jetèrent l'essence contenue dans des bidons partout dans la salle. Dans la pièce d'à côté, il y'avait des munitions et de la poudre. Un cocktail explosif ! Il ouvrit la porte et mit la capuche de son manteau, tandis que les hommes sortaient en courant. Un dernier regard sur le gamin. Il n'allait pas tarder a crever. Ligoté, sa ceinture jetée quelque part dans tout un arsenal, brisé ... Il n'irait pas loin.
- "Ok gamin, je dois y'aller, j'ai des trucs a faire exploser et des gens a tuer. Ce petit moment entre nous deux, c'était marrant, enfin surtout pour moi. Sinon ... Soit un bon garçon, finit tes devoirs, et soit au lit pour 9 heures ... Et s'il te plait, dit à ton père que je lui souhaite ... Tous mes vœux ..."
Et le Joker éclata d'un grand rire. La bombe avait été réglé pour exploser dans deux minutes. Le Joker referma la porte blindée à clé et reprit la route dans la jeep, avec ses hommes à bord. Dans quelques minutes, le petit oiseau allait exploser en mille morceaux, et le Batman verrait enfin le début d'une nouvelle ère cauchemardesque.
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| | | | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Ven 16 Déc - 14:51 | |
| Il l'avait brisé. Tout simplement. Il avait frappé de manière arbitraire pour laisser libre cours à sa folie mais également de manière calculée pour le laisser brisé. Tous les os de son corps devait être en morceaux. Et il était étendu par terre, la joue posée contre le sol de béton. Le contact de la matière rugueuse et froide était presque un soulagement pour Jason. Il avait mal partout et les endroits où il n'avait pas mal l'inquiétait d'autant plus qu'il n'y ressentait rien. Le clown était parti en le laissant seul avec sa douleur et sa haine. Il était venu, avait tué son lot d'innocents, avait assassiné sa mère et repartait librement, fier de lui. Il avait massacré Robin, sans lui laisser la moindre chance, l'avait humilié, rendu impuissant, lui avait craché dessus et était reparti. Jason se vengerait. Il le tuerait. La prochaine fois, il étudierait mieux le terrain avant de se jeter dans les flammes et le tuerait, tout simplement.
Mais la douleur l'empêchait de trop réfléchir. Il n'avait jamais eu aussi mal. Il fallait pourtant qu'il bouge. L'allusion du Joker à une explosion n'était pas pour le rassurer. Il appuya sur son bras droit, qu'il pouvait encore bouger malgré une douleur à en vomir, et s'appuya sur le sol pour se relever. Il poussa un hurlement à glacer le sang par la douleur qu'il traduisait et par le son étrange que sa mâchoire brisée laissait entendre. Il tremblait et chaque inspiration lui brûlait la cage thoracique. Il arrivait à peine à se mettre sur les genoux. Mais il tint cette position un moment.
Bien, Todd ! Maintenant passe à la phase 2 : se mettre debout. Je sais que ça fait mal, mais il suffit d'encaisser la douleur.
Il attrapa une caisse un peu plus haute que lui et s'y accrocha. En tirant de toutes ses forces, il réussit à se soulever. Mais au moment où il voulut faire tenir ses jambes droites pour tenir dessus, la douleur fut telle qu'il faillit perdre connaissance. Malgré toute sa persévérance pour encaisser la douleur, ses jambes n'obéissaient plus à son esprit mais se dérobèrent et il s'effondra. I resta quelques secondes à moitié inconscient sur le sol, revenu au point de départ.
T'endors pas comme ça Todd ! Sors d'ici !
Il prit alors sur lui de rejoindre la porte de sortie en rampant. C'était misérable, mais c'était tous ce qui lui restait. Il utilisa son bras valide pour se trainer par terre. L'expérience n'était pas des plus agréables. Chaque frottement du sol contre ses côtes ou ses tibias était une horrible douleur qui lui donnait envie de vomir. Au fur et à mesure qu'il avançait, il laissait une généreuse trainée de sang derrière lui. Il le savait mais tentait de ne pas y penser ou de ne pas regarder. Il finit par arriver près de la porte. Et lorsqu'il regarda autour de lui pour trouver un appui pour se lever vers la poignée, il vit un minuteur accroché à un pilier au milieu de la salle. Son placement était volontaire, le Joker voulait qu'il sache. Qu'il sache combien de temps il lui restait. Et en vérité, il lui en restait peu :
00:20
C'est chaud mais pas impossible ! Remue toi Todd ! Tu ne peux pas mourir comme ça.
Rapidement, il attrapa un tuyau de gaz pour se soulever et attraper la poignée de la porte. Il la tourna et poussa la porte vers... la vie. La poignée tourna mais la porte refusa de bouger. Elle était verrouillée. Jason avait peu de temps, il fallait agir vite. Il mit la main à sa ceinture... pour s'apercevoir qu'il ne l'avait plus. Il tenta vainement de forcer la poignée ou d'enfoncer la porte. Mais ces deux essais se soldèrent par un échec. Le premier ne réussit qu'à aggraver sa fracture du poignet et la deuxième le fit tomber à terre. Il avait perdu du temps. Un temps précieux.
00:10
Réfléchis Todd ! Réfléchis vite !
Cette porte là était condamnée. Pouvait-il rejoindre la porte principale ?
00:09
Cela semblait peu semblable. Il lui fallait traverser tout l'entrepôt et il avait déjà dû mettre trente secondes pour arriver jusque là.
00:08
L a seule solution était de trouver sa ceinture et d'utiliser un gadget pour faire péter la serrure. Mais voilà, il était à terre et n'avait aucune idée d'où le clown avait mis sa ceinture. Il essaya quand même, par énergie du désespoir, de se trainer vers la sortie. Il se mit à ramper et à trainer sa carcasse à travers le hangar. La douleur le reprit. Tout son corps lui envoyait des messages nerveux pour le prévenir de l'inutilité de son acte. En revenant sur ses pas, il s'aperçut de la quantité de sang qu'il avait déjà perdue.
00:07
Son bras droit usait les dernières forces de Jason à traîner son corps derrière lui. Ses côtes fracturées, se jambes brisées, ses flancs commotionnées, le faisaient pleurer tant il avait mal.
00:06
C'était peine perdue. Sa seule chance était de se mettre à l'abri de la déflagration. Il trouva un amas de caisses derrière une plaque de béton qui pouvait lui servir de couverture. Peut-être pouvait-il s'en sortir avec un minimum de casse.
Tu dois vivre pour les combats de demain Todd ! Pour ta vengeance !
00:05
Il se déplaça vers la zone qu'il estimait protégée, emportant avec lui sa signature rouge sang sur le sol. Il voulait y arriver pour être à l'abri et pour pouvoir se reposer. Peut-être pourrait calmer cette douleur lancinante dans tout le corps qui finissait par lui inhiber les capacités cérébrales. Son corps frottait contra la surface rugueuse du béton, emportant avec lui son lot de poussière qui se mélangeait à l'hémoglobine. Robin ne voulait même pas savoir les saloperies qui lui couraient dans ses plaies ouvertes. Ses yeux s'embuèrent alors qu'il avait repéré l'endroit parfait pour reposer son corps.
00:04
Oui, il pleurait. Et ses larmes coulaient par dessus son masque pour plonger le long de son arrête nasale défoncée, récupérer le sang qui lui coulait depuis la narine et courir le long de sa joue. Elles s'arrêtaient un instant au bord du menton pour finir par tomber sur le sol, accompagnant sa trainée de sang. Ses pleurs étaient causés par sa douleur physique mais pas seulement. il pleurait d'avoir tenu sa mère seulement quelques heures avant de la perdre aussitôt. Il pleurait d'avoir échoué face au Joker, d'avoir été si empressé et au final humilié. Il pleurait d'avoir déçu Bruce, de ne pas l'avoir écouté et d'en payer le prix. Il pleurait de ne pas lui avoir prouvé qu'il pouvait être un Robin exceptionnel. Et il pleurait parce qu'il savait maintenant qu'il allait mourir.
00:03
Il finit par arriver dans cet abri précaire mais qui lui semblait si rassurant. Au prix d'un effort qui lui parut énorme, il se retourna sur le dos et s'appuya sur une caisse afin de pouvoir tenir une position assise. Il souffrit un moment. Puis l'absence de mouvement finit par apaiser ses souffrances... un peu.
Le Joker va s'en sortir. Le Joker bne peut pas s'en sortir. Je dois venger ma mère. Je dois me venger. Dès que je serai sorti...
00:02
Pourquoi se faire tant d'illusions ? Il ne s'en sortirait pas. Un défilé d'images passa comme un éclair devant ses yeux. Et il ne s'agissait pas de sa vie comme on pourrait le croire, mais d'images de cadavres qu'il avait pu voir sur des dossiers de police ou affalés dans la rue. Il avait été effrayé par l'air horrifié qu'ils avaient gardé face à la mort. Et tout ça se traduisait généralement par leurs yeux écarquillés et figés dans le vide. Il ne voulait pas ressembler à ça. Son corps allait être dur à identifier. Il était déjà détruit en grande partie. mais il ne voulait pas donner l'impression d'avoir eu peur. Alors il ferma les yeux.
00:01
Il ne pouvait plus rien faire. Il se laissa porté au travers de la douleur et commença lentement à sombrer dans un semi-coma. Son plus grand regret n'était pas de mourir. peu de choses le retenaient sur cette terre. Mais il aurait voulu finir par débarrasser la terre de ce fléau qu'était le Joker. Sa seule consolation était de se dire qu'après sa mort, Batman ne le laisserait pas s'en tirer comme d'habitude. Bruce avait été déçu par son attitude en tant que Robin mais il l'aimait. Ils avaient une relation père-fils, et le Joker, en le tuant, était allé trop loin. Bruce ne pourrait pas laisser passer ça.
Batman tuera le Joker. Il ne pourra pas le laisser vivre. Bruce me vengera.
00:00
Le souffle de l'explosion et la chaleur des flammes auraient pu le faire souffrir quelques fractions de seconde avant de le tuer. Mais il était déjà loin, en paix. il savait qu'il rejoignait des gens bien, sa mère, son père et que sur Terre...
Bruce me vengera !
Puis rien.
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: La chute du jeune prodige Lun 19 Déc - 14:06 | |
| A genoux. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il était tombé, les genoux les premiers, sur les décombres encore fumants et brûlants. Il n'avait même pas souvenir de s'être extirpé de la voiture louée pour l'occasion, et emmenée à une vitesse folle dans les rues de Sarajevo pour arriver à temps. Il ne se souvenait aucunement de quelques mètres parcours, haletant, alors que l'entrepôt explosait, propulsant au loin des centaines de débris en flammes. La seule chose qui occupait son esprit, la seule chose qui avait occulté tout le reste, était le destin de Jason. Et il le découvrait maintenant. Il était là ; allongé ; blessé ; tabassé ; en pleurs ; humilié ; vaincu. Mort. Son corps ne bougeait plus. Ses yeux n'avaient plus d'éclat. Ses poumons étaient immobiles. Son corps était ravagé et en sang. Sa bouche ne parlerait plus jamais. Ses mains ne s'accrocheraient plus aux toits, ses jambes ne frapperaient plus les criminels. Il ne bougerait plus jamais ; il était mort. Il ne se rendait pas compte que ses mains tremblaient, que ses yeux pleuraient. Il n'avait pas conscience que de la bave glissait le long de ses lèvres, qu'elles tentaient de former que son esprit ne parvenait pas à imaginer. Il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi faire. Il était... brisé. Pas physiquement, comme Jason ; son coeur, son âme étaient détruits. Il ne parvenait pas à se reprendre. Lentement, ses mains crispées, vaincues par les spasmes, s'approchèrent du corps. Sans force, sans envie, il les passa sous Jason, son état empirant au fil de l'avancée de ses membres. Sans s'en rendre compte, il approcha le visage de celui qu'il considérait aussi comme son fils vers lui, vers son visage. Le voir, une dernière fois. Le sentir, une dernière fois. Le porter, une dernière fois. De longues secondes, de longues minutes passèrent avant que ses pleurs cessent, avant que ses mains n'arrêtent de trembler. L'émotion... était trop forte, bien sûr. La douleur, l'incompréhension, l'ultime souffrance qu'il ressentait n'avait pas d'égale. Ou plutôt... si. Sa colère l'égalait. Sa rage était du même acabit. Lentement, il se releva, soulevant le corps immobile du défunt comme s'il s'agissait de la première merveille du monde ; pour lui, c'était le cas. Jason Todd avait été Robin, le Jeune Prodige. Moins doué que Dick, mais plus mordant, plus fort, plus impliqué encore que Grayson. Il avait tenté de canaliser sa rage, sa rébellion, mais n'avait pas réussi à le former suffisamment. Jason n'avait pas été suffisamment prêt, pour s'enfuir ainsi, partir seul et affronter en solitaire le Joker. Jason n'avait pas été suffisamment entraîné pour tout ça. Il l'avait envoyé à la guerre alors qu'il n'était pas le soldat qu'il aurait dû être. Il était responsable - mais il n'avait pas tué, de ses mains, son fils. Un autre l'avait fait ; l'autre. Toujours l'autre. Il avança, un pas après l'autre ; chacun plus dur que le précédent. Le Joker... devait payer ; paierait. Mû par sa colère, il ne désirait qu'une chose : arracher le coeur encore battant de son ennemi et le lui faire dévorer ; brisant chacun de ses os, percer chacun de ses muscles et le maintenir en vie jusqu'à la fin ; arracher chaque millimètre de sa peau pour le faire survivre des heures durant, empalé sur un pic qui serait encore trop doux pour lui ; le livrer en pâture aux chiens, nettoyer ses plaies et recommencer, encore et encore. Il voulait le faire souffrir ; il voulait le tuer de ses propres mains, entendre son râle d'agonie. Le dédier à Jason. Il ne le ferait pas. Pour Jason. Jason méritait mieux. Jason croyait et incarnait quelque chose d'autre : l'espoir. L'espoir qu'un gosse des rues dépasse sa condition, l'espoir qu'un orphelin délinquant devienne un justicier. L'espoir que le mauvais devienne bon. Il ne pouvait pas le trahir - il n'avait pas le droit de le trahir. Lentement, alors que ses pas crissaient sur le sol jonché de débris et de gravats, il se fit le serment de ne pas céder, de tenir devant le Joker. Pas de meurtre, pas de torture : la ligne, toujours respecter la ligne. Jason aurait voulu ça, se disait-il ; et il n'avait pas le droit de le renier. Il n'avait plus le droit de le décevoir. |
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