Le soleil commençait à se coucher derrière les immeubles de Gotham City. Julien Morgan avait beaucoup dormi durant cet après-midi. Il voulait avoir l’air en forme pour cette soirée et il détestait donner une mauvaise image de lui-même. Il partit s’habiller dans la chambre voisine de son bureau. Il enfila un pantalon de lin noir et une chemise blanche. Il y ajouta l’une de ses plus belles vestes de smoking noir. Il était fin prêt, il s’était rasé et avait mis un peu de gel dans ses cheveux. Il attendait maintenant ses invités.

Les premiers invités arrivaient une heure après. Ils traversèrent les détecteurs de métaux et passèrent dans le couloir orné des peintures de Mr Morgan. Certains le complimentaient sur son coup de pinceau mais il savait que c’était une simple flatterie. Bob, le bras-droit de Julien Morgan, restait en faction près de l’entrée. Il avait l’air d’un grand homme trop serré dans son costume de soirée. Julien Morgan vit arriver également l’un des invités d’honneur. Samuel Taylor, le PDG de Green World Corporation, entrait avec toute son équipe d’assistants et surtout d’assistantes. Ce porc abject dégoûtait Julien Morgan, il avait emmené une de ses poulettes chez lui. Julien Morgan lui serra la main en souriant comme à un vieil ami. Julien Morgan souriait en savant que la fin de Samuel Taylor était proche. Julien Morgan en avait profité pour inviter des personnes influentes dont le maire Shreck, le commissaire Gordon, le procureur nommé depuis peu dont le nom lui échappait et le milliardaire Bruce Wayne.
Le travail de purification que Julien Morgan avait entamé avait permis de se débarrasser du fils de Samuel Taylor et de son assistant Edward White.

La société était en crise à cause de ses actuels dirigeants et une soirée de charité n’était pas une si mauvaise idée. Le projet phare de Green World Corporation pourrait enfin y être dévoilé. Ce mystérieux projet Icare qui avait fait beaucoup de bruit en Europe. Personne n’en avait entendu parler sur le sol américain tellement ça paraissait futile. L"écologie est un sujet aussi sensible que celui des clowns à Gotham.

La grande salle avait été aménagée avec son lot de cocktails et d’amuse-gueules très variés. Julien Morgan prit un mojito et se prépara à attendre. Il s’installa sur l’un des fauteuils installés dans les coins de la salle. Bob ouvrit la porte encore une fois, quelqu’un venait d’arriver. Peut-être était-ce sa cavalière où quelqu’un d’autre ?
Nous verrons bien.

[Les invités doivent poster au moins une fois pour raconter leur arrivée à la fête.]

Le moteur de la Lamborghini Aventador rugissait dans les rues de Gotham et se faufilait entre les voitures à une vitesse fulgurante. Après quelques minutes, Charles arriva enfin au Penthouse du célèbre Julien Morgan. Voilà maintenant une semaine que les gens parlaient de cette réception, les habitants de la ville faisaient circuler quelques rumeurs sur les invités mais rien de prouvé. Le suspens était à son comble. Le jeune français gara sa voiture devant l'entrée. Lorsqu'il sorti du véhicule, il donna les clés à un employé qui se chargeait de mettre le véhicule dans un parking un peu plus loin:

" -Pas de rayures hein !

- Non monsieur, je vous souhaite une bonne soirée. "

La presse était là et photographiait le fils du célèbre écrivain Marc Laurent. Charles souriait et saluait les gens autour de lui. Quelques jeunes femmes lui demandaient de faire une photo avec lui, requête qu'il acceptait avec plaisir évidemment. Etre le fils d'un écrivain célèbre avait malgré tout ses avantages.

Charles était vêtu d'un costume en lin gris clair, slim-fit comme d'habitude, et d'une chemise blanche. Ses chaussures italiennes en cuir noir étaient impeccables. Il monta les quelques marches de l'entrée et s'approcha d'un autre employé qui le guida dans le penthouse. Après avoir confirmé sont invitation à la soirée avec la liste des invités, le jeune homme passait maintenant au travers des détecteurs de métaux. Rien sur lui, à part le portefeuille et sa montre, les machines restèrent silencieuses. Un long et élégant couloir apparût et Charles le traversait avec une certaine fascination, en partie à cause des nombreuses peintures qui ornaient les murs. Arrivé au bout de celui-ci, un grand monsieur lui ouvra la porte de la salle. Le français resta bouche bée devant la beauté de la salle, préparée avec grâce et savoir-faire. Non loin, Julien Morgan était installé sur un fauteuil, paisible et roi de la soirée.

Maximilien Shreck avait été à de nombreuses soirées avant celle-ci, déjà durant ses études on l'avait rompu aux cérémonies et autres lourdeurs diplomatiques, puis lentement, il s'était habitué, on pouvait même croire que cela lui plaisait, mais uniquement lorsqu'il savait qu'il pouvait faire affaire. Thomas Tellman était dans le hall de la demeure de son supérieur et farfouillait comme à son habitude dans sa sacoche, vérifiant l'ordre des petites fiches qui serviraient au moment de discours, puis ensuite pianota sur son smart-phone, une adoration que le businessman ne comprenait pas, considérant qu'une téléphone aussi "smart" soit-il ne servait qu'à téléphoner et à la rigueur fournir les données de la bourse en temps-réel.

Dans sa chambre, le Maire était encore à un stade de préparation, son nœud papillon pas encore noué pendant autour de son col cassé amidonné, il terminait de mettre ses boutons de manchette, sobres, à pierre grise qui accompagneraient à merveilles le gilet perle qu'il avait mis par dessus sa chemise blanche. Il se regarda un instant dans le miroir, lissa les bord de sa coupe de cheveux et passa un coupe de peigne, le temps extérieur n'était pas propice au chapeau, aussi pouvait-il se permettre de ne pas faire de mèche sur le côté, mais tout flanquer en arrière, la coupe de cheveux qui lui avait valu bien des moqueries, mais qui était actuellement sa marque de fabrique, l'on pouvait reconnaître Shreck à sa coiffure comme l'on avait reconnu Churchil à son cigare, ou Lenine à sa barbichette.

Puis vint le moment fatidique de nouage de son nœud papillon, la première fois qu'on lui avait proposé un nœud papillon, il avait mis pas moins de deux heures à faire un nœud correct, puis les années passant il s'était attaché à cet accessoire qu'il trouvait plus convenable qu'une cravate qui invitait, critiquait-il, à regarder la ceinture, et surtout ce petite accessoire distingué se mariait à merveille avec ses chemises préférées: col cassé et bouton de manchette. Il fit le premier tour avec habileté, le retourné fut impeccable, ses mains connaissaient mieux la manœuvre que son esprit et le dernier petit coup qui donnait au nœud son maintien et sa forme fut exécuté d'une main de maître, Shreck venait donc de réussir un autre nœud parfaitement équilibré qui encadrait avec brio son visage. Il eut une petite mou de satisfaction et passa une main pour vérifier sa barbe. Il ouvrit finalement la porte de sa chambre et descendit dans le Hall, obligeant son subordonné à abandonner son pianotage intensif sur son écran tactile.

Son majordome attendait également l'arrivée de son maître et lui tendit son blazer pour lequel il avait troqué les habituels cigares de la poche avant pour une pochette assortie avec le gilet. Enfilant sa veste, le Maire écoutait son secrétaire qui lui faisait un résumé de la situation.

-Monsieur Julien Morgan a organisée une soirée au profit de la Green World Corporation, il semblerait à première vue que ce soit une entreprise spécialisée dans les énergies propres et renouvelables...

-Mais où est passé l'amour de notre bon vieux pétrole? soupira Maximilien en installant proprement le col de son blazer.

-On se le demande lorsque l'on voit les activités de l'entreprise. Cette entreprise semble être partie pour un bon départ, bon financement, bon état global mais dernièrement ses choix politiques et économiques l'ont mise dans une situation délicate. Actuellement son PDG se nomme Samuel Taylor, un individu moins intéressé par la gestion que par les femmes si l'on en croit les articles qui parlent de lui, mais il se peut que ce ne soit que des ragots.

-Les ragots en disent souvent long sur la vigilance des Hommes, conclut Shreck en fermant les boutons de sa veste.

-Pour ce qui est de Monsieur Morgan, c'est l'actionnaire majoritaire de Green Word Corporation...

-Et il n'en est pas PDG?

-Monsieur Morgan semble plutôt être un rentier, écologiste convaincu d'après les coupures de presse Parisienne où il était apparemment très respecté.

-Un français?

-D'après les dossiers de la Mairie, il est né en France, mais ses parents étaient Ukrainiens.

-Mélange détonnant, un écologiste franco-ukrainien et il veut faire de la finance sur notre beau territoire? continua-t-il en ajustant les manches de sa chemise.

-C'est un grand amateur d'Art, d'après les rumeurs il peindrait lui-même quelques tableaux.

-Et ça se dit Businessman.

La finance était un art que Shreck pratiquait avec un zèle presque maladif, il n'avait ni le temps de faire des activités passionnées à côté, ni le temps de comprendre les gens qui pouvaient perdre leur temps avec des passe-temps (autant dire des passe-argent). Mais bon, au moins un adversaire qui perdait du temps ainsi ne serait pas une menace à moyen et long terme et son statu d'étranger protégeait les actifs de Shreck's Industries, Dieu bénisse le Patriot Act.

- Euh... beaucoup de jeunes femmes l'ont remarqué à cause de sa façon de parler un peu excentrique, il semble avoir cependant des allures quelconque...

-Merci, je pense pouvoir me faire une idée de son physique lorsque je serais à sa soirée. Le discours est prêt?

-J'ai terminé les fiches, les voici, fit-il en lui tendant le petit lot qu'il glissa dans la poche intérieure de sa veste.

-Parfait, eh bien il est temps d'aller faire valoir la Mairie de Gotham auprès de cet arriviste financier et qui sait peut-être sera-t-il distrayant voire même, mais je ne garde pas grand espoir, intéressant.

-Votre chauffeur est prêt, interrompit le Majordome, la Rolls Royce de monsieur l'attend dans l'allée principale. Monsieur Charles, votre fils, vous donne toutes ses plus vives salutations, il est arrivé en bonne santé à la convention.

-Voilà une excellente nouvelle, déclara Maximilien, je suis sûr que l'air de Chicago lui fera le plus grand bien, ainsi qu'à Shreck's Industries. Transmettez-lui mes plus vifs encouragements, je l'appellerais demain matin.

-Bien monsieur.

Shreck sortit alors par la porte que lui tint son majordome, Thomas le suivit de près, il devait rester aux côtés de son supérieur pour toute la soirée, afin de lui souffler les noms des invités et faire bonne figure. Pour l'occasion le jeune homme avait loué un smoking neuf, d'un noir impeccable, avec un col qui le grattait horriblement, une paire de chaussures neuves qui couinaient légèrement et qui lui étreignaient les pieds, il sentait qu'il ne pourrait rester debout plus d'une heure, mais il devrait souffrir en silence. La voiture se mit alors en route et la ville défila derrière les carreaux du véhicule. On voyait encore dans le ciel des grues de chantier et de larges bâches frappées du nom des entreprises de construction et du sigle de la Mairie. Gotham changeait, encore, et Shreck espérait qu'elle aille au mieux. Les entrepreneurs étaient nombreux et les fonds débloqués par la mairie et la Banque de Gotham avaient été salutaires pour le lancement de cette campagne; il avait cependant dû passer au moins trois heures en vidéo conférence avec le responsable de la Banque Fédérale, arguant sur la dévaluation monétaire que provoquerait une chute de la rentabilité de l'une des premières villes des États-Unis, il avait par ce biais, mais tout le monde l'ignorerait tant donné l'aspect extrêmement pointu de cette manœuvre, stabilisé les échanges boursiers de Gotham, sécurisé les échanges et les gelé les taux de prêts le temps d'établir un nouveau plan de remboursement auprès de la Banque de Gotham, ce qui, directement lui avait permit de débloquer de nouveaux fonds, via la dite banque. Ces projets, lourds et très prenants, menés avec le Comité Financier de Sophia Nilsmark avaient finalement payé, la diminution de la surface de New Gotham avait obligé la réévaluation foncière des terrains libérés et retardé les ventes aux enchères prévues, mais fort heureusement, les dernières ventes avaient offertes un peu de légèreté dans le bilan des travaux de Gotham City.

Fournir des efforts pour redresser la situation de Goham était une chose, maintenant il restait à fournir l'énergie pour la maintenir dans ce cap et cela demandait désormais de ne négliger plus aucun partenariat, Shreck avait certes son opinion sur les gens et les individus, il s'intéressait malgré tout à ce qu'ils pouvaient apporter à la ville de Gotham et surtout à son mandat. Greend Word Corporation pouvait être une bonne alliée, tout en représentant un potentiel commercial important, le "vert" était à la mode et le contrat passé avec Pamela Isley devait être renforcé pour ne pas être catastrophique pour New Gotham et ses finances. Maximilien était d'ailleurs extrêmement surpris d'avoir signé un pareil document et s'était montré pressé de le rompre en justicier, mais la presse avait déjà eu vent de l'erreur et toute tentative de machine arrière aurait été dangereuse pour lui, il allait devoir avancer avec cette épine dans le pied, mais attendait un faux pas de la part de cette hippie en quête de verdure pour la mettre au vert.

La Rolls Royce s'arrêta devant l'immeuble où se passait la réception, un de ces immeubles que la communauté n'avait au moins pas besoin de rénover. Le chauffeur de Shreck ouvrit sa porte et s'inclina respectueusement, derrière, une voiture de garde du corps s'immobilisa, trois gorilles en descendirent pour flanquer le chemin du Maire, les temps étaient risqués et le Maire ne pouvait pas se déplacer sans eux désormais. Il fit bonne figure à la presse qui se massait au pied du bâtiment, fit quelques signes de la main, son sourire le plus amical, il répondit à quelques questions de la presse qui demandait notamment la raison de sa présence, il souligna l'importance des partenariats industriels dans les temps que traversait Gotham, indiqua que sa présence était officielle en tant que Maire et qu'il se faisait une joie de rencontrer Julien Morgan, plaisantant en parlant d'une "French Touch" qu'il espérait rafraîchissante, pendant qu'il mentait à la presse, Thomas donnait ses instructions au chauffeur.

Pénétrant dans la bâtiment d'une démarche nonchalante, toujours souriant au cas où des journalistes voulaient le prendre en photo à travers les vitres du rez-de-chaussé, il put détendre ses zygomatiques une fois les portes de l'ascenseur fermées. La cage était fort heureusement assez large pour trois gros bras, un secrétaire rachitique qui se grattait les poignet et le cou et un Maire fortuné qui demandait toujours que l'on respecte son espace social. Lorsque le son typique résonna, les portes s'ouvrirent sur les visages inamicaux de garde du corps, probablement de Morgan.

Il dut laisser les siens dans le couloir mais resta intransigeant sur leur présence dans les lieux, ils ne quitteraient pas leur poste, puis vint un passage obligatoire, passage que Shreck parvenait à esquiver dans Shreck's en sa qualité de PDG, qu'il devait subir dans les locaux privés de la Banque et de la Bourse de Gotham et maintenant ici. Il déposa son smart-phone, sa montre, montra ses boutons de manchettes et passa le portique avant de tout récupérer. Thomas quant à lui eut uniquement à retirer sa montre. Ils passèrent dans un couloir recouvert de tableaux.

-Ce sont des toiles de Monsieur Morgan, indiqua Thomas.

-Et alors? rétorqua froidement Shreck qui n'avait aucun intérêt pour les arts et encore moins lorsque c'était un passe-argent de petit boursicoteur.

Enfin on ouvrit les portes qui donnaient sur un intérieur luxueux, organisé pour l'occasion, il fut annoncé avec son secrétaire.

-Il semblerait que Charles Laurent soit déjà arrivé monsieur, murmura Thomas.

-Le jeune homme debout? demanda discrètement le Maire.

-Oui, un fortuné indépendant, pas d'activité connue, étudiant d'après son dossier.

Et à bonne distance, on pouvait admirer la silhouette de Julien Morgan assit dans un fauteuil, Thomas n'avait pas tort à première vue, il avait l'air quelconque.

Knox avait croisé sa protégée la veille dans les couloirs du Gotham Globe, et l’avait hélée au passage.

- Théa, ma grande, j’ai besoin de toi demain soir.
- Ah ? Pour faire quoi ? Vous avez des dons de voyance pour prévoir les crimes maintenant Knox ?
- Non, ce n’est pas pour couvrir un fait divers, ma chère, mais un évènement mondain.
- Quoi ? – sa voix s’étrangla dans sa gorge. Elle détestait les ronds de jambe et les petits fours- Vous déconnez là ! Et pourquoi c’est pas Martino qui s’en occupe ? Il adore le champagne et lécher des culs.
- Parce qu’il a déjà le gala de charité des pompiers à couvrir. Tu es la plus jolie fille de l’équipe, ça fera délier des langues…
- Me flatter arrangera rien! Et c’est où votre plan d’enfer ?
- Au penthouse d’un industriel français… un certain Morgan.
- Et pour Tommy !
- J’irai moi-même le garder, je l’aime bien ce petit monstre.
- Ok… et je dois raconter quoi, exactement ?
- Le train train habituel… tout le gratin sera là, le maire entre autres.
- Manquait plus que ça...
- Magnifique. Amuse-toi bien.
- J'ai déjà hâte d'y être...

Elle venait de tourner les talons lorsque son boss l’appela à nouveau.

- Au fait Théa… c’est une soirée habillée.
- Roh non, par pitié, pas d’escarpins…
- Donc pas de moto.
- Vous voulez me tuer…Vous me revaudrez ça !
- Je te le promets. Allez file, on vient d’avoir un braquage sur la 47e et Madison.
- Ouais ouais...

S’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait, en plus des cocktails de la haute, c’est de devoir essayer de leur ressembler, adopter leurs tenues et leurs manières, tout en sachant pertinemment qu’elle ne ferait pas illusion et qu’on la regarderait de haut toute la soirée.

Un peu avant de partir, elle finissait de mettre les touches finales à sa tenue. Elle avait dû faire les boutiques en sortant du Globe, car la seule tenue qui était un tant soit peu habillée était sa robe du bal de promo. Et elle se voyait mal se pointer avec une robe verte à fanfreluches. Au prix de coûteux efforts elle avait opté pour une robe longue noire, simple et sobre, qui mettait sa peau blanche et sa crinière de feu en valeur. Crinière qu’elle disciplina en un chignon un peu flou, dont quelques mèches s’échappaient pour encadrer son visage. Eye-liner, mascara, ombre à paupières, et même l’artillerie des grandes occasions : du rouge à lèvres. Elle mit le seul bijou de valeur qu’elle possédait : des perles ayant appartenu à sa grand-mère, puis enfila un long manteau noir, lui aussi acheté pour l’occasion, et enfin, retardant les choses au maximum : d’élégants escarpins noirs à hauts talons. Bon sang comment des femmes normalement constituées pouvaient mettre ce genre de choses toute l’année sans agoniser ! Des DrMarteens, c’était tellement confortable ! Elle glissa une paire de ballerines dans son sac, au cas où, embrassa son fils, souhaita bonne soirée au Knox qui venait de la croiser dans cette tenue, vérifia qu’elle avait de quoi enregistrer et noter, puis grimpa dans le taxi qu’elle avait commandé. Une dizaine de minutes plus tard, elle arrivait à l’entrée de l’immeuble, et sourit en exhibant sa carte de presse et son invitation, saluant au passage ses concurrents dont le journal n’avait pas réussi à obtenir d’accréditation.

Une fois arrivée, elle fut impressionnée par le luxe et l’élégance des lieux, ainsi que le faste des préparatifs pour cette mystérieuse soirée. Tout ça l’oppressait, et elle sentait plus que jamais qu’elle appartenait à un tout autre univers. Elle pressa le pas pour arriver dans le lieu où allait se tenir l’essentiel de la fête, et reconnut le fameux Morgan assis dans un fauteuil, un mojito à la main. Etrange comme boisson, et pas très distinguée. Elle l’aurait plutôt vu avec un champagne rare ou un whisky hors d’âge. Elle vit aussi un jeune homme beau comme un dieu qui se tenait non loin. Il devait avoir son âge, et ne semblait pas si à l’aise que ça dans cet appartement immense. Il y avait encore d’autres invités, mais tout le monde n’était pas encore là. Elle alla au bar et attrapa une coupe de champagne, même si elle aurait préféré une bonne bière, et regarda les requins évoluer dans leur bassin.

Mathéo Sanchez était dans son appartement en train de se préparer pour la réception de ce Mr Morgan. Ces derniers jours, le mystérieux millionnaire français avait attiré l'attention du flic. On pouvait voir un tableau rempli d'articles de journaux sur l'un des murs de son appartement.
Le fils de Samuel Taylor meurt dans un tragique accident de voiture
Un comptable de Green World retrouvé noyé dans la Neva
Le bras-droit du PDG de Green World meurt d'une crise cardiaque à l'hôpital de Gotham
Attentat terroriste dans un parc solaire au Brésil. Plusieurs membres de Green World y meurent tragiquement.
Et si tous ces évènements étaient liés. Tout cela s'était passé en six mois. Comme si le sort s'était acharné sur Green World Corporation en un court laps de temps. Mathéo Sanchez mit une veste beige par dessus sa chemise blanche. Il prit sa voiture et a relu les gros titres des articles. Il fallait qu'il ait tous les éléments pour mener à bien ce début d'enquête. Il mettrait le commissaire au courant s'il trouvait des pistes qui pourraient mener à l'ouverture d'une enquête.

Sanchez prit sa voiture et se gara à quelques pâtés de maisons de l'immeuble. Il n'eut aucun mal à entrer grâce à son badge de police. Il arriva à l'étage et passa les détecteurs de métaux qui sonnèrent à cause de sa montre. Il arriva dans la salle et observa tout le beau monde de la fête. Julien Morgan sirotait son mojito dans son coin et faisait signe à certains invités de se joindre à lui pour discuter. Le maire était présent ainsi que le commissaire Gordon que Mathéo Sanchez s'empressa d'aller voir.
" Bonsoir commissaire. "

[Je me permet de jouer un chouia Julien Morgan par le biais de mon deuxième compte. Ce n'est que des détails, continuez à arriver.}

"Et si tu abîmes la voiture du Boss , je te flingue !! Capiche ? "
"Oui , Monsieur "

Qu'elle idée avait le patron de venir avec sa Rolls Royce Phantom , sa attirait trop l’attention. Avec tout les flics qui était la , c’était pas la meilleur idée !! Pas du tout même !! Et puis qu'elle idée de venir se faire chier a parler avec des richous , du style je pète plus haut que mon cul au lieu de réformer la familia qui en avait bien besoin .Mais soit , j'était a son service alors je le suivait. Le penthouse était impressionnant, presque autant que le manoir de la Familia .
Arriver devant la porte d'entrée , le vigile dit :

"Veuillez posez toutes armes dans le bac "

Le boss posa son Walther P38 dans le sois disant bac , puis je commençait a m'approcher du bac quand

"Mon garde du corps n'a pas d'armes , il en est une"
"Je préférerait le fouiller Monsieur "
"Touche moi et je te tue !! "
"Voyons Vito , fait preuve d'un peu de civilité , et non vous ne fouillerez pas mon Garde du corps , je me porte garant de lui "
"Desolez mais je peut pas vous laissez passer ... "
"On peut s'arrangez entre gens civilisés " et très vite , il sortit une liasse de billet qui passa dans la main du vigile
" Hum vous pouvez passer "

Ah le Boss pouvait toujours être convaincant quand il s’intéressait aux choses . Quand les portes s'ouvrirent pour nous laissez entrer , la premiere choses qui me frappa a part la richesse des lieux , ce fut les habits que portait les invitées ... Tous habillée de costard chic et de chemises blanches , comme le patron d'ailleurs .

"Vito , Ouvre les yeux , et sois attentifs"

Hrp:Je fait ici une intro avec la vue de mon garde du corps , si sa ne va pas , dites et je change .

Le nouveau procureur venait d'arriver à Gotham City depuis peu de temps. Il avait déjà rencontré son assistante Rachel Dawes assez charmante mais pas à son goût. Il n'était pas encore très connu à Gotham. Il entendit parler d'une réception organisée par un certain Julien Morgan au profit de Green World Corporation, une société écologique spécialisé dans les énergies renouvelables. Beaucoup d'habitants de Gotham étaient convié à cette cérémonie. Arthur avait même reçu une invitation. Mais le nouveau procureur avait beaucoup de travail et ne pouvait se permettre de se rendre à ce genre de festivité. Dans son extrême solitude, il décida néanmoins d'y aller.

Arthur sortit de l'une de ses armoires l'un de ses costards cravate noir qu'il avait acheté en France. A cette époque, tout allait bien pour lui. Il venait d'avoir un fils et était avec l'amour de sa vie mais un jour tout a basculé. Arthur ne parlait à personne de son passé, il préférait travailler. Avant d'aller à la réception, le procureur s'était renseigné sur la Green World Corporation. Le PDG de cette entreprise est Samuel Taylor, un homme qui préfère plus les femme que sa société. Celui qui a organisé la réception, Julien Morgan est le plus gros actionnaire de la compagnie. Il y a quelques jours, Edward White un ami de Monsieur Taylor est mort à l’hôpital de Gotham. L'infirmière Jessica Morand n'avait rien pu faire pour le sauver, c’était son premier jour de travail.

Après avoir fait toute ses recherches, il sortit de chez lui et monta dans sa voiture. L'Aston Martin DB5 du film James Bond, il l'avait acheté en Angleterre pendant une vente au enchères. Il aimait beaucoup lire des romans d'espionnage comme les James Bond de Ian Fleming. Arthur fit quelques détours pour se rendre au penthouse de Julien Morgan. Il voulait voir les changements de certains quartiers de Gotham qu'il avait connu dans son enfance. Il arriva devant le bâtiment où se passait les festivités. Il sortit de son véhicule et donna les clés de sa voiture à quelqu'un pour qu'il la gare plus loin. Beaucoup de photographes étaient au rendez-vous. Ils prirent tous des photos du nouveau procureur de Gotham, peut-être un nouvel espoir pour Gotham City ? Arthur entra dans le penthouse et passa bien sûr par les traditionnels détecteurs de métaux. Il n'avait naturellement pas d'armes sur lui. Il arriva dans un couloir où plusieurs peintures étaient exposées. L’art n'était pas la chose qui intéressait le procureur. Il arriva enfin dans une grande salle qui était magnifiquement bien décoré. Quelques invités étaient arrivé, Arthur vit Monsieur Morgan sur son fauteuil et se dirigea vers lui quand son attention fut captée par une femme qui était assise au bar. Il s’assit à côté d'elle. Peut-être qu'il pourrait tenter sa chance avec elle durant la soirée.

L'heure approchait. Esther s'était isolée dans l'une des pièces de l'appartement, au dessus du restaurant, et se préparait pour cette réception qui s'annonçait comme un dîner d'affaires. Elle tomba la veste civile et le jean et s'habilla de manière un peu plus correcte : Une veste de nylon noire rayée de gris sombre, un pantalon large noir et des chaussures de ville. Pas très féminin, mais confortable. En bonne représentante de la classe française, la jeune femme attacha un bouton de rose au revers de sa veste. Elle posa ensuite son sempiternel panama noir sur ses cheveux sombres, attrapa une bouteille d'éther et une autre de vin, avant de se mettre en route.

La Renault s'arrêta devant le Penthouse auquel elle avait été conviée. La Menthe sortit, bouteille de Vin en main, bouteille d'éther dans le manteau, et se mit en route. Garand restait à ses côtés pour cette soirée : Même s'il était venu sans armes, il était capable de protéger la marraine de possibles attaques. Dans ce genre de soirées, on n'était jamais trop prudents...

Les deux français passèrent sans soucis l'épreuve du détecteur de métaux, et empruntèrent l'ascenseur les menant au dernier étage. Là, Esther fît un tour de la salle du regard. D'autres pointures étaient présentes, et en nombre :

Le maire et l'homme le plus riche de Gotham étaient là. James Gordon était aussi présent, accompagné d'un flic qu'elle ne reconnut pas. Le nouveau procureur avait aussi fait le déplacement : Peut-être Esther aurait-elle l'occasion de l'acheter. Ses antennes se dressèrent lorsqu'elle reconnut le rejeton Maroni : Elle avait de mauvais souvenirs du dernier contact qu'elle avait eu avec cette famille italienne, et resterait sur ses gardes au cas où le Maroni viendrait lui chercher des noises. Elle vit rapidement une jeune femme, d'à peu près son âge, de type asiatique : Une probable mercenaire. Ses yeux se posèrent vers une jeune femme, au loin, qu'elle reconnut être une journaliste : Même si elle ne représentait aucun danger direct pour la Famille, il valait mieux qu'Esther reste discrète, afin de ne pas se faire de mauvaise publicité : Elle n'avait pas besoin des médias pour être connue, le bouche à oreille suffisait. Au loin, elle repéra son compatriote français, un verre à la main. Sans attendre, elle se mit en marche... Un peu trop vite. N'ayant pas fait attention, elle percuta un homme qu'elle ne connaissait pas. Ne voulant pas se faire remarquer, elle s'excusa sans trop y faire attention, dans sa langue maternelle.

« - Excusez-moi.
Je vous en prie. »

Elle, qui s'était remise en marche, tourna la tête en se rendant compte qu'elle avait parlé en français... Et qu'on lui avait répondu dans cette même langue. Elle regarda longuement la personne qui était repartie, pensive.

« Mmh... C'est agréable de voir des gens du pays par ici... »

Après de courtes réflexions, elle se remit en marche vers Julien Morgan, la bouteille de Bordeaux à la main.Elle s'arrêta cependant à quelques mètres de lui, se rappelant qu'elle devait attendre quelqu'un.

« Il ne devrait plus tarder... »

-COMMENT CELA ON A PAS LE DROIT D'EMMENER NOS ARMES HABITUELLES???!!!!!!!!!!!!!

Hachi, Mikomi et Kagi se trouvaient dans la petite pièce, servant de chambre à Kagi. Ils étaient tous les droits en train de discuter de la soirée à venir de Julien Morgan, à laquelle le parrain de la famille Akumu était convié.

-Hai, vous ne prendrez aucune arme. Hi hi hi hi!

-C'est une blague Kagi sama?

-Hi hi hi hi!...Non!

-Mais si jamais il se passe quelque chose? demanda Mikomi.

-Allons, nous savons nous défendre! Hi hi hi hi! De toute façon, je ne prendrai pas ma faux non plus. Hi hi hi hi!

-Pardon? Kagi sama, vous...vous sentez bien?

-Hai!...Pourquoi?

-Vous ne vous séparez jamais de votre faux!

-Eh bien! Là...si! Hi hi hi hi!

Tout en parlant, Kagi se changeait. Pas question d'aller à cette soirée, fringué comme il l'était d'habitude.
Une fois qu'il avait fini, Mikomi et Hachi en restèrent bouche bée.
Où était passé leur patron à l'air complètement ahuri de d'habitude?
Devant eux se tenait Kagi, affublé d'un costume cravate noir - on change pas la couleur pour autant...Ses longs cheveux gris ne cachaient plus vraiment ses yeux émeraude et il venait de mettre ses lunettes - qu'il ne mettait jamais d'habitude - et qui lui donnaient un air plus intelligent.
Enfin bref...il n'était pas comme d'habitude.
Son air de cinglé ahuri s'était envolé. Il avait l'air plus sérieux.

-Bien...comment vous me trouvez maintenant?

-...Kagi sama...où est passé votre petit rire?

-Quel rire?

-Euh...

Quelques minutes plus tard, au penthouse de Julien Morgan, Kagi et ses deux hommes de main étaient arrivés. Ils ne connaissaient personne, mais cela n'allait pas tarder.
Ils passèrent par les détecteurs de métaux qui ne sonnèrent pas.
Ni Mikomi, ni Hachi avaient apporté des armes de secours en cachette. Bien!

-Kagi sama, je me sens mal à l'aise sans ma lance! chuchota Mikomi.

-Si tu crois que moi, je suis à l'aise dans cette foule...vivante...

-De ce point de vue là...

Et voilà...ça y était. Le parrain yakuza de la famille Akumu était arrivé à la soirée, accompagné de ses deux hommes de main les plus discrets qui soient.
Kagi avait hâte de faire affaire avec ce Julien Morgan...

L'esprit de Julien Morgan était en action. Il analysait ses invités du regard dès qu'ils arrivaient. Ce n'était pourtant pas l'air qu'il donnait, il semblait amusé et racontait des plaisanteries à ces pauvres idiots de chez Green World. Il vit le maire arriver suivi de son assistant et ne pût s'empêcher d'observer Bruce Wayne entrer. Le commissaire et un autre flic était là apparemment. Le nouveau procureur charismatique était au bar avec ce qui semblait être une journaliste d'après ses renseignements. Le jeune Maroni avait tenté d'introduire une arme et il avait vu un de ses larbins se faire corrompre. Il l'enverrait en retrait anticipée. Kagi sama était arrivé avec ses amis. Son entrée étonna quelque peu Julien Morgan car il n'avait jamais vu Kagi habillé ainsi. Il avait également aperçu une jeune femme avec une robe rouge et noire qu'il trouvait assez énigmatique. Elle avait un regard différent de celles qui étaient toutes ici. Julien Morgan était heureux de voir quelques compatriotes comme ce fils d'écrivain et cette femme au chapeau.

Bob lui continuait a gérer le fonctionnement du détecteur de métaux. Il avait dû le couper l'espace de deux secondes pour que l'assassin de Julien Morgan entre avec ses armes. Le plan se déroulait comme prévu.

Julien Morgan se leva et fit quelques poignées de mains à tous ces invités au porte-feuille bien garni. Il arborait un sourire qui le rendait familier à tous mais qui dissimulait cet esprit froid et manipulateur. Ceux qui connaissaient vraiment Julien Morgan savait qu'il était un vrai requin. Il pouvait vous sourire avant de vous éliminer. Son allure de petit homme aimable lui permettait d'être insoupçonnable. Il ne vit pas Samuel Taylor qui se levait et tapait des mains pour attirer l'attention.

" Je souhaite la bienvenue à ceux que je n'ai pas encore pu saluer. D'autres invités ne vont pas tarder à arriver mais nous n'allons pas rester à les attendre droit comme des piquets. Je vous annonce que la fête commence. Un jour, quelqu'un m'a dit qu'il fallait se faire plaisir pour sauver la planète. Je remercie Julien Morgan pour avoir eu l'idée d'organiser cette fête ici à Gotham avec des personnes que j'admire et que nous estimons tous à leur juste valeur. Pour Julien, une ovation. "

Des applaudissements résonnèrent dans la salle de bal. Julien Morgan avait rejoint sa cavalière de la soirée Miss Nazo et applaudissait le PDG de Green World en guise de remerciements.
Tu as bien le droit de parler. Tu vas bientôt crever la gueule ouverte

Julien Morgan resta près de Miss Nazo le temps que les derniers invités arrivent...

[Je sais que tout le monde n'est pas arrivé mais il n'y a pas de règles de chacun son tour. Aux autres d'arriver, ceux qui sont déjà présent peuvent poster leur réaction où commencer à discuter avec certaines autres personnes.]

Tim ne supportait pas les galas, les soirées, les bals, les oeuvres de charités et encore moins ces dîners d'agréments où ces requins de financiers se déchiraient tout en se souriant, de leurs dents bien blanches. Il enfila la tenue qu'il détestait le plus, un costume gris, qui commençait à être usé d'ailleurs, et qui lui avait été offert par Bruce pour une de ces fichu soirée, puis se rasa soigneusement, activité qu'il détestait également, avant de se coiffer avec soin. Red Hawk présageait la présence de détecteur de métaux, ne lui permettant donc pas d'amener d'armes, et il fut forcé d'utiliser un vieux bô rétractable en bois qu'il glissa dans sa veste. Tim avait prit sa tenue de justicier non renforcé, pour qu'elle ne sonne pas, et n'avait pas pris de gadgets, avant de glisser le tout dans la cachette sous la selle de sa moto . Sa seule arme resterait son bô.

Descendant de son appartement, le justicier pourpre enfourcha sa nouvelle moto, la dernière ayant été détruite lors de son combat de Jack de Vries, et se mit en route à toute vitesse. On pourrait se demander au vu de l'horreur que Tim portait à ses soirées, pourquoi avait il décidé de s'y rendre malgré tout. Et bien la réponse était toute simple, l'amour. Après sa manipulation par Jessica Morten, connu sous le nom de Dark Hawk, le jeune homme avait entamé une relation avec Violette Weever, qu'il avait rencontré à Axis Chemicals. Et cette demoiselle lui avait demander de l'accompagner. Et c'est pour cette même demoiselle qu'il s’arrêta à un fleuriste sur le chemin du penthouse de Julien Morgan. Il acheta un bouquet de roses et se remit en route. En chemin, le jeune homme se remémora les informations dont il disposait sur Julien, informations s'affichant sur l'écran de sa moto. Homme d'affaires avec bien peu de scrupules, il faisait une soirée en l'honneur du président de Green World pour pouvoir obtenir des fonds. La soirée promettait d'être bien longue.

Une fois arrivé au building, le jeune homme descendit de sa moto puis monta dans l'ascenseur. Une fois en haut, il passa le portique de sécurité sans la moindre difficulté, puis découvrit le penthouse de Julien Morgan. Il ressemblait à celui de Bruce, et la plusparts des invités étaient déjà arrivés. Il passa à coté de sa nouvelle grande soeur, Talia, toujours aussi resplendissante dans une nouvelle tenue noire, et tenant déjà un verre de martini, et la salua avant de continuer son chemin.

Bonsoir, grande soeur.

Elle comprendrait, les autres surement pas. Continuant son chemin, il passa à coté de Bruce Wayne, et, toujours censé être opposé à lui, et jouant son rôle à la perfection, lui lacha un terriblement glacial bonsoir. Il aperçut Jessica Morten, Dark Hawk, et lui lança un regard terriblement lourd de reproche et de violence à peine contenue, avant de lui souhaiter également un bonsoir glacial. Tim croisa ensuite son patron, Max Shreck.

Bonsoir monsieur le maire.

Le justicier pourpre continua son chemin, croisa ce putain de taré de Kagi, ridiculement habillé, ne lui souhaita même pas bonsoir, et trouva enfin la personne qu'il désirait voir. Violette, magnifique dans sa tenue de soirée. Le jeune homme s'approcha d'elle, lui tapota sur l'épaule pour lui adresser la parole, et enfin parla.

Bonsoir Violette. Tu es réellement magnifique ce soir.

Les yeux de Tim semblaient pleins de bonheur et d'espoir, puis, il lui tendit le bouquet de fleurs.

« Je suis vraiment obligée de venir ?
- Désolée, ma puce, mais je préfère ne pas te laisser seule. »

Violette passait délicatement le peigne qu'elle tenait dans la chevelure violacée de sa fille adoptive, tentant de lui faire la coiffure la plus propre possible. C'était ce soir qu'elle aurait un job, et elle ne laisserait rien l'en empêcher. Avec l'argent qu'elle gagnerait, elle pourrait sortir de Gramercy Row et trouver enfin un lieu d'habitation décent. Ace n'était pas là, ce soir. Compte tenu du quartier dans lequel elles vivaient, elle ne pouvait pas se permettre de la laisser seule. Violette rectifia quelques plis de la robe de la fillette qui lui faisait face, avant de lui sourire.

« Tu verras, il y aura plein de monde, des journalistes, des grands de Gotham... Tu vas bien trouver quelqu'un avec qui discuter.
- Des vieux et des gros riches ? Tu parles... »

Elle avait croisé les bras, ses petites lunettes ovales glissant légèrement sur son nez. Violette les remonta du bout du doigt, avant de soupirer.

« Je sais bien. Mais je peux pas te laisser seule ici. J'ai pas envie que tu te fasses enlever, ou autres choses... Crois-moi, moi non-plus je n'ai pas envie de voir ces snobs en costard... Mais il faut passer par-là si on veut quitter ce quartier. »

Sur ce, Violette parti se changer dans sa chambre. Elle revint, vêtue d'une longue robe violette, un nœud pourpre glissé dans les cheveux. Son collier thermique, assurant sa survie sans son costume, était toujours placé autour de son cou. La jeune femme jeta un œil à l'horloge accrochée au-dessus de l'entrée.

« Bon... On va pas tarder. »

Elle attrapa l'une des violettes d'un bouquet qu'elle avait acheté, coupa la tige et la glissa derrière son oreille, avant de prendre la main de la petite et de se mettre en route. Elles marchèrent quelques temps sous l'éclat de la Lune, avant d'arriver devant l'immeuble au sommet duquel trônait le Penthouse.

« Il va falloir monter les étages à pied, lança la fillette d'un air inquiet ?
- Non. Leur ascenseur marche... J'espère. »

Elles entrèrent à l'intérieur du bâtiment. Violette posa son collier thermique dans un bac, et après quelques secondes à la merci des températures extérieures, à passer un détecteur à métaux qui resta silencieux, pu récupérer l'objet qui lui permettait de vivre. La plus jeune posa ses lunettes et sa montre dans le bac, avant de les récupérer juste après.

« J'aurais dû prendre de quoi lire avant de venir...
- Pas très respectueux envers les autres, ma puce.
- Mais je vais faire quoi, moi, toute la soirée ?
- J'ai quelqu'un à te présenter. Tu auras l'occasion de faire connaissance !
- C'est qui ? Une amie ?
- Pas vraiment... Plutôt mon petit ami, en fait. »

Le visage de la fillette blêmit un peu lorsqu'elle entendit qu'il s'agissait d'un garçon. Elles grimpèrent dans l'ascenseur. Violette pencha légèrement la tête sur le côté lorsqu'elle remarqua que sa fille adoptive n'était vraiment pas dans son assiette... Elle glissa ses doigts dans sa chevelure et lui ébouriffa légèrement la crinière. La petite, qui était déjà sur les nerfs, recula.

« Hé ! C'était pas la peine de passer des heures à me coiffer si c'était pour me décoiffer juste avant d'arriver, lança-t-elle, dépitée...
- Désolée, je voulais juste te faire rire un peu. Tu sais, Tim ne va rien te faire, fit Violette en commençant à la recoiffer.
- Mais c'est un justicier, répliqua la petite en murmurant... Tu m'as toujours dit que les justiciers étaient des pourris !
- C'est différent, ma puce... Tu verras quand tu le rencontreras. Il n'est pas comme les autres.
- Mouais, c'est toi qui le dit... »

Elle avait tourné la tête sur le côté. Son air blême avait disparu au profit d'un visage méfiant, perdu. Ses bras s'étaient croisés. Elle en était sûre : Comme son père, ce garçon allait abuser de l'une d'elles, puis la laisser tomber comme un mouchoir usagé. Elle ne voulait pas revivre ces années de souffrance, à craindre ce moment où les lumières s'éteignent et où la porte se ferme, à craindre le moment où elle se rouvrirait pour qu'une ombre se glisse auprès d'elle...

Violette soupira, avant de s'agenouiller à côté d'elle et de lui frotter doucement l'épaule.

« Si quelque chose dérape, je prends ta défense. C'est promis. »

Ses yeux se rouvrirent doucement dans un élan de tristesse, se perdant dans le vide, devant elle. La petite soupira à son tour, baissant la tête. Violette s'agenouilla à nouveau, devant elle, posant ses yeux en face de son regard mélancolique.

« Il pouvait m'arrêter, à Axis, il ne l'a pas fait. Il m'a même défendue contre Batwoman, et il m'a sauvée. S'il n'avait pas été là, je serais morte à l'heure qu'il est. »

Le doigt de Violette vint frôler la joue de la petite, sur laquelle une larme s'était aventurée. Ses lèvres s'étaient mises à trembler, ses yeux s'étaient embrumés. L'index de Violette finit par la caresser délicatement, retirant la chaude larme du visage de la jeune fille, qui lâcha un nouveau soupir.

« Je sais que tu as peur. Tu peux me faire confiance : Si, un jour, il essayait de te faire du mal, je serais avec toi. Promis. »

Violette glissa sa main dans la chevelure de la petite et lui sourit. Celle-ci frissonna, trembla de manière un peu plus intense, avant de venir se réfugier contre sa mère adoptive, tremblante, en pleurs. L'Etincelle la serra délicatement contre elle, lui frottant affectueusement le dos.

« Ca va mieux ? »

Elle se détacha un peu de Violette et acquiesça en se frottant les yeux. Elle lui sourit.

« Allez. Tout va bien se passer. »

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Les deux jeunes femmes entrèrent dans le Penthouse, et prirent leur place dans la réception. Violette remarqua quelques hautes figures de Gotham, mais pas Tim. Elle soupira... Celui-ci arriverait un peu plus tard.

Violette s'arrêta, les mains sur les hanches, perdue dans ses pensées. Et si cette sortie en ville n'était pas une si bonne idée ? Si, en plus de ne pas trouver de travail, quelque chose de grave arrivait ? Si la petite était blessée, ou pire, tuée, Violette deviendrait folle... Elle se perdait dans ses hypothèses les plus sombres, les yeux fixés sur la petite, qui s'était blottie contre elle en voyant tous ces hommes...

Une main se posa sur son épaule. Violette se retourna. Un grand sourire s'afficha sur son visage, ses yeux s'emplissant d'étoiles.

« Bonsoir Violette. Tu es réellement magnifique ce soir.
- Tim... »

Elle n'attendit pas une seconde pour sauter au cou de son amant et pour le serrer contre elle de toutes ses forces. Elle attendit quelques instants avant de se détacher de lui. Le justicier lui tendit un bouquet de fleurs, qu'elle prit avec un grand sourire sur les lèvres.

« Merci, Tim... Elles sont magnifiques... »

Violette s'accrocha à nouveau au cou de Tim et l'embrassa. Elle le lâcha peu après, jetant un regard derrière elle. La petite s'était cachée juste derrière, de peur d'être vue. L'Etincelle soupira légèrement, et se décala pour que Tim puisse la voir. Elle lui frotta doucement l'épaule pour qu'elle soit un peu plus à l'aise. La jeune fille regarda le sol quelques instants, avant de se frotter l'arrière de la tête. Son teint avait viré au rouge tomate, et elle avait un peu de mal à parler.

« Euh... B'jour... Moi c'est Elly...
- C'est une fillette que j'ai trouvée à Arkham... Elle a fui son père et s'y est retrouvée, emmenée par le Joker... Comme elle ne veut pas retourner avec lui... Je l'ai prise sous mon aile. »

Violette posa son regard au sol, se lissant les cheveux à l'arrière de la tête, soudainement gênée.

« Désolée, Tim... J'aurais dû t'en parler avant... »

La petite avait baissé la tête et ne disait plus rien. Elle s'était un peu plus renfermée, bien consciente que quelque chose n'allait pas avec elle. En même temps, cet homme l'intimidait... Elle priait intérieurement pour que cette soirée ne soit pas la première d'un nouveau cauchemar. Même si Violette lui avait promit de l'aider, elle restait très inquiète au sujet des prochains jours...

A la seconde où Violette s'étaient retourné, elle s'était blottie au coeur des bras du jeune homme, plaçant ses mains autour de son cou, alors que Tim plaçait les siennes autour des hanches de la jeune fille, tenant toujours les roses. Il les lui donna, avant de se faire embrasser une première fois. Sans hésitation, le jeune homme lui rendit son baiser, avec douceur et tendresse. Il était véritablement amoureux. Après un long baiser d'une minute, la jeune femme relâcha son étreinte. Elle remercia le jeune homme pour les fleurs, d'une voix tendre et émue. Et après l'avoir relâché, Violette s'écarta d'un pas, dévoilant une jolie petite fille, aux cheveux violet. Tim ignorait franchement qui elle pouvait être, et de plus, elle semblait véritablement effrayé de par sa présence.

Euh... B'jour... Moi c'est Elly...

Le jeune homme descendit sur ses genoux, pour se placer au niveau de la petite fille. Il voulait la mettre en confiance, et souriait gentiment.

Bonjour Elly. Je suis Tim. Et je suis enchanté de te connaitre.

Après qu'il se soit présenté, Etincelle présenta au justicier pourpre l'histoire de la petite fille. Elle l'avait pris sous son aile ?! C'était en quelque sorte ... sa fille adoptive ... Elle s'excusa ensuite de ne pas lui en avoir parlé plus tot, et une petite larme se glissa dans l'oeil de Violette, sans doute de peur et d’anxiété de sa réaction. Tim se redressa, essuya d'une main la larme dans l'oeil de son amante, avant de reprendre la parole. Sa voix était maintenant beaucoup moins assuré.

Ne t'excuse pas, c'est pas grave. Elly ... est donc ta fille adoptive c'est ça ?

Le jeune homme lacha un petit soupir et reprit

Ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'abandonner pour ça. Je t'aime Violette. Et, toi aussi, je t'aime déjà Elly.

Ses mots ne sonnaient pas du tout ferme et tout sauf assuré. Mais il devait déjà tenter de se montrer rassurant si ce n'est pour lui, au moins pour les deux demoiselles.

Tu m'as dit que tu habitais Gramercy Row n'est ce pas ? Le quartier appartient désormais à la Biosyn, et il va devenir tout sauf sur. Alors, ça va te sembler rapide, mais j'ai une proposition à te faire. Il vaut mieux pour votre propre sécurité que vous quittiez le quartier, et en attente d'une autre solution, je peux vous proposer de venir ... habiter chez moi.

C'était sans doute un peu rapide comme proposition, mais il voulait protéger Violette, et également ... sa nouvelle fille, si elle daignait un jour le considérer ainsi.

Il y a quelque temps, Franck avait dormi dans un hôtel. Il avait rencontré une jeune mercenaire qui marchandait avec un trafiquant d'armes qui l'avait engagée pour qu'elle travaille pour lui. Un jour après leur rencontre, il lut le Gotham Globe et vit la photo du trafiquant d'armes. Il s'appelait Julien Morgan, c'était un millionnaire soucieux de l'environnement et investissant son argent chez Green World Corporation. Quel lien pouvait avoir ce trafiquant d'armes avec une entreprise écologique. Franck mit ses lunettes et survola l'article du journal « Le principal actionnaire de Green World Corporation à organisé une soirée de charité en faveur de la société écologique ». Le Cannibale voulait en savoir plus sur cet homme. Alors il décida de se rendre à cette soirée. Après tout, les enquêtes que le Cannibale avait résolu en tant que consultant. Il avait l'autorisation de se joindre à ce genre de soirées.

Le soir venu, il mit son costume de soirée avec nœud papillon. Il avait loué une voiture quelconque pour l'occasion. La soirée se déroulait au penthouse de Julien Morgan. Il arriva et entra le plus vite possible. Il n'aimait pas qu'on le prenne en photo. Il arriva au détecteur de métaux et le passa assez rapidement. Il n'avait aucune arme sur lui. Il passa par un couloir ou il y avait beaucoup de peintures. Franck trouva toute les œuvres d'arts horrible. Pour terminer, il arriva dans une très grande salle. Plusieurs invités étaient arrivé comme le Maire, le commissaire Gordon, le nouveau procureur,... Mais Franck était en train de chercher du regard Julien Morgan. Il le trouva et vit une personne qu'il avait déjà rencontré. Miss Nazo, la mercenaire qu'il avait engagée. Elle était juste à côté de Julien Morgan mais pour quelle raison se trouvait-elle là ? Il se mit dans un endroit et continua à regarder Miss Nazo. Il était heureux de revoir sa mercenaire mais il ne se doutait pas que Dark Hawk, la femme qui à voulu le tuer auparavant était dans la salle.

Au coucher du soleil, plusieurs limousines noir s'engouffre dans les rues de la ville à vif allure a vif allure, pour finalement ralentir et s'arrêter devant l'entrée d'un building gothique de Gotham-city. Soudain une dizaine d'hommes en noir en costume impeccable se précipitaient de se diriger vers la voiture central. L'un d'eux ouvre délicatement la porte et dit. "Vous êtes arrivée patron." Un pied sort de l'intérieur pour se poser a terre, puis une imposante main en cuir, puis finalement, un homme imposant se dresse devant les hommes avec son énorme cigare à la bouche et son manteau en cuir. Cet homme a un visage avec une mâchoire carrée, des cheveux bien coiffée et un regard étrange, ce visage représente Roman Sionis avant son accident avec se maudit Batman, mais qu'en est t'il du masque noir, mystère...

Spoiler:

En entrant dans le bâtiment, il salua Bob qui lui offrit un cendrier pour atteindre son cigare. Le parrain de Gotham sort une liasse de billet et donne 500$ à ce colosse dans son costume trop serrée. Sionis lui tapote l'épaule et lui fait signe de s'acheter un nouveau costume. Finalement l'homme d'affaire prend l'ascenseur et tombe à la réception. Surpris par le nombre de personnalité que ce fameux Morgan a pu réunir, on peux dire que l'entrer tardive de Sionis ne passe pas inaperçus. Il attrape un verre de champagne sur le plateau d'un serveur qui passe et se dirige vers sa compagne de soirée., une séduisante jeune femme d'origine française qui ferez tomber plus d'un homme dans c'est lieu, puis il attrape un second verre de champagne et l'offre a Menthe.

"Bonsoir, comment allez-vous ma chère ? Je suis ravie de vous voir dans cette soirée. " Roman Sionis observe sa magnifique robe. "Vous êtes superbe ce soir, vraiment superbe..." C'est alors que Sionis repère le maire, le commissaire et Bruce Wayne encore entrain de ce pavaner comme s'il est le centre du monde. La soirée risque d'être bonne pensa le vil parrain derrière son déguisement.