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 Un Premier Meurtre

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Invité
Anonymous
Invité
MessageSujet: Un Premier Meurtre   Un Premier Meurtre EmptyMer 7 Mar - 16:59

Nous sommes près de l'Université de Gotham. Ce trois-pièce appartient à un jeune étudiant

Matho essuya la sueur de son front. Ses doigts tremblaient, et ses mains sanglantes étaient prises de convulsions. Il respirait avec violence, pris d’angoisse. C’était son premier meurtre. Il eut d’abord du mal à regarder la femme morte, couverte de sang. Il craignait d’être dégouté, que le cœur lui vacille. Il du se forcer. Voilà. Voilà le tableau d’une femme morte. Une œuvre d’art. Celle là avait la gorge ouverte des plusieurs coup de couteau qu’il lui avait maladroitement donné. Le sang, sombre et plus vrai que nature avait arrosé sa robe de soirée jusqu’aux genoux ; la couleur était superbe. Il sortit son appareil photo et prit un cliché. Ce n’étais pas suffisant ; il en prit plusieurs autres, chaque fois sous des angles différents. Superbe. Mais il ferait bien mieux les fois suivantes, il serait un artiste. Il fut soudain prit d’une nausée… Non. Tiens bon, ce n’est rien. Tout le monde meurt un jour, et tout le monde morfle avant d’y passer. Il se força à sourire. Il se déplaça jusqu’au robinet de la cuisine, boire une bonne gorgée d’eau fraiche. Il se sentait mieux maintenant. A présent il fallait faire le plus important : Sa signature.

Pour son premier meurtre, il avait choisit d’immortaliser son œuvre en imitant le tueur de son film d’horreur préféré : Le Silence des Agneaux. Les prochains meurtres seraient chacun des imitations d’un tueur différent du cinéma. Il gonflait de fierté et d’excitation en songeant au génie qu’il avait eu de trouver cette idée et de devenir bientôt un tueur aussi craint que célèbre ayant un style original et spectaculaire de meurtre. Il sorti la règle et le compas d’un tiroir, où ils étaient placés depuis la veille, attendant de servir. Il « traça »trois triangles dans la chair de la femme avec la pointe du compas, suivant les lignes de la règle. Il y eu vite un triangle autour de l’omoplate droit, un sur la cuisse gauche, et un sur la joue droite. Il sortit cette fois du tiroir le couteau le plus aiguisé qu’il avait ; on en trouvait quantités à Gotham, la ville par excellence de l’auto-défense. Il parvint à découper avec précision les tranches de peau, malgré quelques tremblements. Il les plaça au fond de son coffret à trésor, là où son journal de meurtres était également précieusement rangé, chaque fois après avoir servi. Il y ajouterait les photos de sa première victime, quand il les aurait imprimées. En parlant de photo, il en refit trois, une avec un gros plan sur chaque plaie ou un triangle avait été arraché. Il rangea le coffret dans sa cachette (un endroit que même les plus curieux ne risquaient pas de fouiller). Enfin, il sortit la vitrine de sa collection de papillons naturalisés. Il en retira sa pièce préférée, la Phallène à tête de mort. Un superbe insecte aux ailes dissimulant un ornement blanc en forme de crâne humain, détail auquel il devait son nom. Ce sacrifice valait le coup, en vu de l’événement incroyable. A l’aide d’une pince, Matho enfonça au fond de la bouche de sa victime la phallène, puis aussi profond qu’il le pu dans la gorge. Voilà qui suffisait. Il ne lui restait plus qu’à nettoyer la moindre trace de sang de partout où il avait pu en faire. Il jeta ses vêtements tâchés à la machine à laver qui lui avait coûté une fortune, et après avoir rangé le corps de la jeune morte dans un sac poubelle, passa la serpillère dans tous les coins et recoins de son appartement du deuxième.

Elle n’avait pas été dure à séduire puis manipuler. Il l’avait rencontré dans une boîte. Elle était moitié remplie devant le bar, et n’osait pas danser avec ses amies. Son embonpoint devait être la cause de son manque de confiance. Il s’était d’abord assuré qu’elle ai louché dans sa direction plusieurs. Il lui avait payé des verres supplémentaires, jusqu’à ce qu’elle le laisse l’emmener chez lui. Il l’avait embrassé en chemin. Elle s’était laissée faire, et avait du prendre ses tremblements pour une preuve de grande timidité. Non. C’était l’appréhension du moment où il devrait tuer, pour la première fois dans sa vie. Tuer, tuer, tuer… Il n’avait pas discuté longtemps chez lui. Il lui avait enfermé la tête dans un drap, où le son de ses cris avait été isolé. Quand elle n’avait plus émis le moindre geste il l’avait achevé au couteau de cuisine. Il n’avait pas assez de dextérité pour se servir du canif ou du scalpel, il avait préféré mettre ça à plus tard.

Il attendit qu’il soit trois heures du matin, l’heure où il y a statistiquement le moins de monde dans les rues et où vous avez le moins de chance de croiser un des locataires de l’immeuble. Il ramena d’abord la voiture en face du portail de l’immeuble, priant pour que personne ne vienne lui reprocher ce positionnement interdit du véhicule. Il sortit le sac poubelle contenant, avec beaucoup de mal, étant donné le poids de la femme, le rentra dans la voiture. Vingt minutes plus tard, dans un lieu où personne ne trainait, il balança le sac. Arrivé chez lui, il se coucha tout de suite, en proie à un mélange effroyable de crainte et d’excitation. Tout autant que la crainte irrationnelle qu’on retrouve sa trace, il pensait aux articles qui paraitraient sur son meurtre dans la presse, et aux équipes de la criminelle qui parleraient de lui. Il les voyait déjà l’appeler « Buffalo Bill », comme le tueur du film. Non, ce n’était pas d’Hannibal Lecter dont il s’était inspiré pour ce rituel, ou plutôt cette œuvre d’art grandiose quoiqu’un peu experimentale, mais d’un autre tueur en série tout aussi important dans le film : Bufallo Bill. Qui dans l’histoire, tuait des femmes et écorchait leur peau pour en faire des masques et des manteaux.
Il ne songeait pas au meurtre qui suivrait, ni encore à l’autre, mais uniquement à la gloire et la beauté de son tableau.
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