Magnifique couverturs de funerailles pour le 23ième et dernier numéro du mensuel Batman by Panini.
L'aventure commencée en juin 2005 prend donc fin de manière tonitruante dans ces ultimes 96 pages orchestrées par Judd Winick, David Lapham et ... Mike Mignola!!!
Course contre la Montre marque l'apogée du duel entre Jason Todd et son mentor avec comme enjeu de leur affrontement, ce bon viex Joker qui occupe de façon insolente les devants de la scène des dernières histoires pré OYL (voir Batman HS 6). L'histoire est foutrement bien menée et agréable à lire malgré des graphismes pas géniaux et un cliffangher qui n'en est pas vraiment un pour les lecteurs de Infinite Crisis. Cela gâche quelque peu la fin de l'histoire en rendant l'audace de Winick caduque dans la mesure où l'on savait déjà que:
- Spoiler:
Batman retrouvait Nightwing après l'explosion de Chemo et la destruction de Blüdhaven.
Le retour de Jason Todd est à mon goût la meilleur histoire du mois levant le voile sur les conditions détaillées de la resurrection du personnage et sur les soutiens dont il a bénéficié. Mais plus important encore, il met à jour les ressentiments de Todd et ce qui motive sa soif de justice corrompue par une colère qu'il a est incapable de maîtriser. Joli travail de Shane Davis au dessin.
J'ai profité de cet ultime chapitre de la Ville Du Crime pour relire l'intégralité de cette saga, extrèmement dense, dans l'espoir de voir mon avis changer sur le travail de David Lapham. Malheureusement j'avoue ne pas saisir l'intérêt de ce récit abscons et vide de sens qui n'est sauvé que pas ses deux premiers chapitres. Et pour être franc, cette 12ième partie ne lève en rien le voile sur les interrogations qui assaillent le lecteur depuis que le scénariste à cru bon d'introduire ce fameux Corps dont on ne sait toujours pas grand chose. Bref, voilà un récit qui nous a tenu la grappe pendant un an et se révèle au final plus que dispensable.
Le récit de Mignola, If a Man be Clay, sera surprenant pour ceux qui se sont habitués au sublissime Sanctuaire, son utilité leur apparaîtra vraiment comme limitée mais son rétroisme assumé en fait un récit agréable qui rappel une époque reculée et naïve ou le Chevalier Noir était finalement moins sombre qu'aujourd'hui.
En espérant rapidement revoir Batman dans un mensuel qui lui serait consacré ... même si je n'y crois pas trop.