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| Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] Sam 8 Juin - 22:14 | |
| Ah L'Asile d'Arkham !
Un lieu magique où s'épanouissent les esprits les plus fous, les plus cinglés, les plus monstrueux, c'était un vrai décor enchanteur pour tous les petits bonshommes en camisole blanche. Bien entendu, entre les schizophrènes, les débiles légers, les sociopathes et mêmes des cinglés qui se prenaient pour des animaux. C'était un lieu de paix, de tranquillité, de joie, de bonheur et de Thé ! Mon royaume pour du thé mes petits amis. Où était-il ce fourbe thé-rrifiant Thé ? Où se cachait-il ? Tetch était dans sa cellule des soins intensifs. A vrai dire, en ce moment, la seule chose qu'il faisait, c'était de tenir "Alice au Pays des Merveilles", son livre dans la main gauche et une tasse de thé dans la droite. Et comme tous les prisonniers, il faisait cliqueter la tasse contre la vitre de sa cellule. Il suppliait, implorait, que le "Thé-licieux" Thé vienne à lui. Ô mon royaume, mon royaume du Pays des Merveilles pour un peu de thé ! Les gardes entendèrent la supplique, et pour faire taire les agissements, décidèrent de l'envoyer dans les jardins, là où on lui filerait du thé pour une petite heure de tranquilité. Bien entendu, chaque prisonnier avait un moment de tranquilité, un moment où il pouvait quitter l'espace confiné de la cellule, pour aller vagabonder dans l'île. Alors que les gardes d'Arkham, Aaron Cash et deux hommes sortirent leurs armes, Mad Hatter s'équipa de son plus beau chapeau, prit sa plus belle peluche Lapin Blanc et se dirigea gaiement vers le lieu de ses Tea Party. Alors que le Chapelier s'installait à sa table, du thé lui fut fournit, ainsi que des petits gâteaux et bien entendu, l'eau chaude et des tasses. Un petit régal, mais le Docteur Jeremiah Arkham aimait récompenser les bons patients qui montraient de l'investissement dans la voie de la guérison.
Bien sur, Mad Hatter était du genre fourbe, perfide, et parfois (trop souvent ?) menteur. A vrai dire, Jeremiah Arkham était un imbécile qui avait tout gobé. En sirotant son thé, Mad Hatter regarda sa peluche Lapin. Il repensait à Alice Dee, à Alice Pleasance, son ancienne petite amie et son ancienne secrétaire à Wayne Entreprises. Mais trêves de nostalgie, Gotham était peuplé d'Alice, aussi belles qu'elles étaient, pures, innocentes ... vierges ? Non non non ... Ne pense pas à les tuer, ne pense pas à les violer ... Non non. Tetch serra sa main qui tremblait, il pensait fortement aux horreurs qu'il avait fait, aux choses innommables. Toutes ces pauvres jeunes filles et ...
Plus rien, il était maintenant au pays des Merveilles. Entouré de ses meilleurs amis. Du thé, des peluches et son chapeau. Il ne manquait que les invités. Ah si seulement le Joker, ce fiéffé coquin, ce brave Ventriloque, ou encore la douce White Rabbit étaient là, on pourrait vraiment faire un thé de fous. Mais a vrai dire, le calme des Jardins de l'asile était agréable. Les statues, la légère musique qui se dégageait des microphones, ça nettoyait la tête oui, mais c'était agréable. Les jardins "Elizabeth Arkham" en l'honneur de la femme d'Amadeus Arkham, qui avait été retrouvé décapitée, violée et découpée avec sa fille par Martin Mad Dog. Une vieille histoire véridique. Le pauvre fondateur de l'asile devint lui-même patient. La folie nous guette tous. Même à Arkham, surtout à Arkham, surtout à Gotham. Tout en sirotant son thé, Tetch n'avait encore aucune idée du futur et potentiel invité à la Tea Party.
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| | | | Sujet: Re: Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] Mar 18 Juin - 3:18 | |
| Arkham lui était un poison pur depuis le départ. La lumière et l’air pur lui étaient proscrits. Sans ces sources essentielles, la femme-plante mourait en décombres de racines et de feuilles séchées au cœur de sa cellule. L’absence de la flore, des murs de pierre tels des clôtures, des minutes insupportables où la pauvre mère en elle entendait ses protégées lui susurrer au loin la douleur qu’ils subissaient. Tous ces cris pénétraient son âme, son corps à chaque fois que sa poitrine se soulevait pour respirer. Ivy pleurait des torrents de larmes, et son être se laissait mourir d’un abandon absolu. Ses mains devinrent des troncs d’un brun aussi profond que vieilli. Du lichen commença à revêtir ses doigts délicats, tandis que ses boucles rougeâtres tombaient par poignées : recouvertes de ce qui semblait être des toiles d’araignées. Le psychiatre responsable de la célèbre éco-terroriste essayait de comprendre le métabolisme complexe de cette dernière. Il avait essayé de la nourrir avec de la verdure fraîche, mais la faim avait disparu. La dépression au sein de son cœur détruisait cette fleur au charisme effrayant. Ivy se pliait à toutes les prises de sang, à tous les examens dans le silence et la solitude. Aucunes mains ne parvenaient à toucher l’humanité de cette créature qui se repliait, se refermait pétale par pétale sur elle-même. La prisonnière éprouva un comportement inhabituel seulement la nuit dernière. Un psychiatre et un docteur croyaient qu’il s’agissait de la fin pour la célèbre Poison Ivy. Cependant, ils découvrirent une silhouette enrubannée de toile blanche, de mucus sucré et de pétales couleur de feu. Ils aperçurent dans le creux de sa cellule des racines mourantes qui suffoquaient afin d’obtenir un brin d’eau, un brin de lumière. Ils essayèrent les lumières artificielles de sa cabine, mais les pauvres se crispèrent et grondèrent. Les deux hommes prirent la décision d’enterrer cette fleur close – un peu lourde – dans le jardin de la prison d’Arkham. À toutes les heures, des caméras de surveillance et des patrouilles venaient vérifier l’état de la créature. Dans son cocon de pollen et la douceur des pétales, Pamela sentit son âme se plaire pour la première fois depuis une éternité. Sa chair se recréait, reprenait la souplesse et la vitalité de la santé. Sous un soleil de plomb et près de ses semblables, Ivy sourit… Les plantes semblèrent reprendre un teint plus vert. Chaque fleur fermée ou mourante reprit tout à coup une allure impeccable. De la racine la plus petite aux feuilles fanées qui tombaient pour laisser apercevoir de petits bourgeons. Avec l’effet du printemps sur ce jardin, la bioterroriste donna une renaissance splendide à ce paysage. Au bout d’un moment, les pétales s’ouvrirent pour laisser place à leur mère. Une garde de patrouille assignée à cette tâche depuis plus de sept heures se releva promptement et braqua son arme en direction de la femme-plante. Elle vit une fumée blanchâtre et parfumée s’élever en direction du ciel. Une silhouette verdâtre se dessina dans la scène. La garde fit un tour sur elle-même, cherchant sa prisonnière. Ce fut Ivy qui se précipita sur la pauvre femme effrayée. La femme-plante avait le sourire le plus tendre qui puisse exister, et ses mains aimantes se pressaient contre ces épaules tremblantes. Des larmes de joie finirent de convaincre la garde qu’Ivy exprimait de la gratitude, mais avant tout une harmonie des plus grandioses – pour l’heure. La créature se jeta sur l’herbe, et y roula un long quart d’heure en promettant de chérir ses enfants, de les dorloter jusqu’à sa fin. Ivy se releva prestement, encore à peine consciente de la réalité présente – celle d’être encore dans l’asile d’Arkham. Embrassant de petites fleurs, caressant leurs tiges et entourant les troncs de ses bras souples, Ivy aimait la petite verdure présente dans ce jardin. Vêtue de feuilles et de tiges, Pamela repoussa les mèches folles qui hantaient son visage heureux, apaisé. C’est ainsi qu’elle entendit une trame sonore, et aperçut ce qui semblait être un chapelier qui buvait de petite gorgées dans une tasse de thé. Une fois sa solitude interrompue, Ivy revint pour prendre le rôle de Pamela. Joignant ses mains dans son dos, la femme-plante observa la scène avec une curiosité évidente. Deux billes vertes fixaient la table mise, et l’hôte qui se croyait au Pays des Merveilles. Ivy semblait garder ses distances, même si quelque chose l’intriguait dans ce portrait presque irréel au cœur du Elizabeth Garden – une fleur avait susurré ce nom. |
| | | | Sujet: Re: Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] Mar 18 Juin - 14:17 | |
| - "Scintille scintille petite chauve-souris, où vas-tu dans le gris de la nuit ?"
Si seulement Mad Hatter pouvait avoir ses drogues personnelles, cela ne rendrait que meilleure cette Tea Party. Le Jardin Elizabeth Arkham avait toujours été une source de calme et d'apaisement dans une ambiance sonore qu'était la folie à l'asile. Bien entendu, Jervis Tetch appréciait le calme, même dans sa tête, quand il n'y avait pas Batman, ni même autre chose, ni rien, non non, il ne fallait penser à rien. Alors qu'il portait à ses lèvres sa tasse de thé, il ne put s'empêcher d'entendre du bruit auprès de lui. Retournant la tête, il aperçut la très charmante et séduisante Pamela Isley, la dénommé Poison Ivy. Une grande dame, qui aimait les plantes, Tetch aussi les appréciait, en thé, mais aussi pour ses reconstitutions dans la scène où Alice découvre le jardin de Monsieur Lapin. Surpris, Tetch s'emmêla et tomba à terre. Se cassant la figure en apercevait la demoiselle Ivy, elle était assez belle, envoutante, fatale ... Dangereuse, comme toutes les plus belles plantes au monde. Tetch appréciait les femmes, mais Ivy était un autre type. Plus sournoise, plus attirante ... A terre, il la remarquait, un léger sourire sur le visage. Elle avait toujours une belle peau verte, les pieds nus dans l'herbe, la tenue d'Arkham lui allait quand même a ravir, malgré le fait qu'elle était enfermée loin de la lumière. Ses cheveux rouges ondulaient ce soir, elle était une femme magnifique, et Tetch appréciait les femmes. Se relevant péniblement, Tetch s'épousseta la tenue de l'asile qu'il avait sur lui. Un léger sourire, idiot, il s'avançât doucement vers Mademoiselle Ivy.
- "Veui-Veuillez m'excuser pour mes manières, vous m'avez fait peur, mademoiselle Ivy. J'ai trébuché et Monsieur Lapin ne m'avait même pas annoncé votre présence. Je suis navré."
Tetch s'inclina poliment. Elle était dangereuse, elle avait des manières et ne tolérait que très peu les êtres humains. De plus, Mad Hatter avait plus intérêt a s'en faire une alliée de poids, plutôt que de l'avoir à dos. Mad Hatter enleva même son chapeau, révélant ses cheveux blonds bouclés à la jeune femme.
- "Puis-je vous offrir une quelconque tasse de thé ? J'espère que je ne serais pas un mauvais hôte pour vous, ma chère."
Bien entendu, tout était enregistré et surveillé par les gardes. Ceux-ci continuaient a faire leurs rondes dans les jardins. Il y'avait quelques détenus avec eux, Humpty Dumpty déjà, qui ré-assemblait quelques jouets cassés dans un coin, il y'avait même Jane Doe, qui patientait sur un banc, le regard vide, fixe. Il y'avait même Linda Friitawa, alias Frayeur, qui semblait chercher quelque chose d'intéressant dans les bassins de poissons des Jardins d'Arkham. Tetch revint cependant à Miss Isley, avec un sourire, et après lui avoir tiré une chaise. Une chaise à côté de Monsieur Lapin bien entendu. La folie du Chapelier était relativement calme. Il avait son thé. C'était quand il manquait de thé, un sevrage non recommandé, que Tetch pouvait devenir plus violent, plus sadique. Il lui fallait quand même son environnement pour se sentir bien, comme il était d'habitude.
- "Il y'a de la place pour vous, vous êtes invitée après tout ... Pas comme cette petite pimbêche d'Alice qui s'est invitée sans sonner à la porte." |
| | | | Sujet: Re: Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] | |
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| | | | Mignonne, allons voir si la Rose ... [PV] | |
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