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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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 Hitch by Pitch II : You Must Obey the Dance Commander !

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Baseball
Date d'Inscription : 24/09/2007
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Vous à Gotham : Le Justicier à la Batte
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Baseball
MessageSujet: Hitch by Pitch II : You Must Obey the Dance Commander !   Hitch by Pitch II : You Must Obey the Dance Commander ! EmptySam 25 Mai - 13:30

Les heures de chirurgie avaient succédé à des jours de convalescence, puis à des mois de rééducation, enfin des années de réapprentissage de la marche. Il avait subi une opération particulièrement lourde, son bassin avait été complètement disloqué et s’était effondré sur lui-même. On avait ressoudé les morceaux les plus gros et extrait les esquilles qui menaçaient de percer ses organes vitaux, le tout avait été fixé grâce à un ensemble de broches et de plaques reconstituant au mieux les vestiges de ses hanches. Le fémur qui avait lui aussi été fracturé avait lui-même participé aux dégats, enfonçant sa tête comme un bélier dans la structure de l’os iliaque, le réduisant à cet ensemble de fragments. Le chirurgien avait fait preuve de pragmatisme devant la tâche à accomplir. Il avait proprement scié la tête du fémur désormais inutilisable avant de la retirer. Le fémur lui-même était relié aux hanches par les fameuses broches et un nombre certain de vis. Jadis il pratiquait le sport assez régulièrement, désormais, après deux années de reconstruction, il pouvait difficilement courir et sa démarche était devenue étrangement chaloupée, son fémur n’était pas tout à fait emboîté dans la hanche, il disposait d’une capacité de mouvement nouvelle, bizarre mais préférable à une immobilisation pure et simple.
Il se remémorait avec amertume la façon dont l’accident s’était produit. Un accident, c’est ça oui ! Un putain d’accident qui se baladait avec une batte de baseball en métal ! A l’époque Henry était un criminel, d’accord, il traînait avec quelques gars du Bowery et peu importe s’il avait effectivement participé à la diffusion de cette drogue de synthèse que les médias avaient appelée Private Joke en raison des effets qu’elle produisait, une version soft de la toxine du Joker à usage récréatif. Oui Henry avait dealé, mais il n’était pas le seul et encore moins le pire de tous. Ils avaient été embrouillés par d’autres types, les autres avaient voulu prendre la came et l’argent de la came, Henry et ses gars avaient dû répliquer sévèrement et les automatiques avaient parlé. Aucun d’eux n’était un tireur d’élite et il avait été bien difficile de savoir qui menait la bataille, jusqu’à ce que « l’accident » arrive.
D’abord personne ne s’était rendu compte de rien, les balles sifflaient toujours entre les voitures jusqu’à ce qu’Henry entende des cris de ralliement provenir des rangs adverses. Les autres gars avaient été plus malins et s’étaient vite enfuis dans la confusion, ne restaient que Henry et ses gros bras. A sa droite Denton s’effondra comme frappé par un bélier, à la place de sa silhouette musclée s’en dressait une autre, nettement plus imposante. A la gauche d’Henry, l’autre gorille, un type à moitié idiot venu de Blüdhaven qu’on appelait Ren, fit feu et Henry pouvait jurer que l’intrus avait renvoyé la balle à l’aide de sa batte, il en était certain même si la chose paraissait impossible. Avant même que l’imbécile de Ren puisse comprendre quoi que ce soit, l’armoire à glace l’avait chargé avec une rapidité étonnante pour son gabarit. Les lunettes de soleil que Ren portait pour se donner un genre avaient volé et sa mâchoire avait émit un craquement sinistre quand le coude de son adversaire l’avait frappé violemment. Alors le nouvel arrivant s’était tourné vers lui. Henry tenait toujours la valise contenant les doses ainsi que son uzi qui lui semblait désormais aussi utile qu’un pistolet à eau. Il voulut le laisser tomber sur le sol, en signe de reddition mais la furie destructrice de l’intrus ne s’était pas arrêtée aussi facilement. Alors que l’arme était encore à mi-chemin dans sa chute, la batte en acier s’abattit en un swing dévastateur sur la hanche de Henry, à sa droite. Le bassin s’effondra en craquant comme du bois sec frappé par la foudre. Henry se retrouva au sol, priant tout ce qu’il pouvait dans l’espoir de s’évanouir pour échapper à cette douleur inimaginable. Il resta conscient, pour son grand malheur et vit nettement l’homme qui s’emparait de la valise puis se pencher vers lui pour lui dire d’une voix grave venue du fond du capuchon de sa cape de pluie :
-C’est terminé. N’essaie pas de revenir avec ces saloperies dans mes rues ou je reviens siffler la fin du match pour de bon.
L’homme était alors parti d’un pas tranquille, comme un cow-boy satisfait de ses prouesses tandis que sur le trottoir, Henry se tordait de douleur, s’étonnant au passage qu’il existât pire chose que mourir.

-Henry il est là.
Henry éteignit sa cigarette dans le cendrier en verre posé tout près de son fauteuil et signifia à son employé de faire entrer. L’homme qui entra dans l’espace VIP du club était plutôt grand, noir et détonait un peu en ce lieu festif par son attitude et surtout par son uniforme du GCPD, on ne voyait pas souvent de flics ici, et encore moins tous seuls.
-Monsieur Murphy…
-Vous pouvez m’appeler Henry vous savez. Si ce que vous m’apportez est à la hauteur de mes attentes c’est la moindre des choses.
-Bien, alors Henry vous allez être content. La petite mise en scène qu’on a élaborée avec les gars de New York a fonctionné.
-Vous voulez dire que vous l’avez eu ?
-Bien-sûr, et facilement, donc on l’a chopé sur le retour, il revenait du Texas vous savez. Donc on l’a fait suivre comme prévu, pas facile depuis là-bas et on l’a eu après New York.

Henry se leva du fauteuil en cuir blanc, il s’avança près d’une table où se trouvait une bouteille de vodka claire comme du cristal au milieu du bac à glaçons. Le flic observa sa démarche claudicante, dansante même qui, en plus de ses costumes façon années 70 à cols larges et pantalons patte d’éléphant lui avaient donné son surnom de Disco Boy. Henry avait appris que cette ville aimait les gimmicks, alors il avait fait un atout de son handicap et peut-être un peu traumatisé par son accident, il avait adopté ce surnom. On le voyait désormais au sein de son petit gang, marcher d’un pas cadencé dans des ruelles éclairées de néons ou à l’arrière de limousines blanches. Disco Boy avait géré ses petites affaires avec talent, bien loin de son attitude peu calculatrice de dealer minable. Le flic attendit que l’homme en costume bleu électrique les serve tous les deux avant de poursuivre. Dans l’ombre, le garde du corps de Disco Boy, aux allures de biker moustachu, se tenait aux aguets.
-Ce costume de flic a donc suffit, il n’est pas si malin finalement.
-Il était même plutôt content de parler à un flic en fait. Merci pour la vodka. Il but une gorgée. Bon, donc on a son nom, Zacharie Redd, et le plus drôle ce que ce Baseball fait de son temps libre. On pensait qu’il serait agent de sécurité, videur ou même flic à la retraite, on avait tout faux ! Ce gars est un putain de concierge à l’université !
Disco Boy avala sa vodka avec peine.
-Ah oui ? Alors on va lui apprendre à se contenter de nettoyer les chiottes. Baseball, hein. Moi j’ai envie d’accrocher sa tête au plafond en guise de boule à facettes, ça vous dit ?Le flic et le biker approuvèrent d’un air un peu forcé, le flic élevant son verre, le biker en se contentant d’opiner sévèrement du chef.
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