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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)

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MessageSujet: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) EmptyMer 22 Mai - 22:20

Il n'y avait pas d'heure quand on était du SWAT... Quand il fallait interpeller un suspect, les policiers pouvaient partir à n'importe quelle heure de la journée. Aujourd'hui, les flics s'étaient réunis à 3h30 du matin pour préparer leur intervention. La fatigue pouvait se lire sur les traits des personnes présentes, mais chacun savait que c'était nécessaire. En tout, 25 policiers étaient réunis dans une salle de briefing, des membres du SWAT, des membres de la patrouille de nuit et un membre de la police judiciaire. C'était un effectif assez important pour un seul suspect, celui-ci était suspecté du meurtre d'une femme qui se nommait Jill Hampton. Celle-ci s'était fait arrêté, il y a quelques mois, et suite à ce qui pouvait se comparer à une crise de folie, elle fut conduite à un psychologue qui jugea qu'elle était saine mentalement. Elle leurs révéla que quelqu'un avait essayé de la tuer, alors qu'elle était au garde à vue au commissariat, un certain Jack Houston. Le détail le plus marquant qu'elle avait révélé, c'était que le suspect pouvait prendre le visage de n'importe qui, c'était assez perturbant, mais ils allaient devoir redoubler de vigilance s'ils ne voulaient pas que la mission part en cacahuète.

James avait été chargé de la mission, c'était lui le responsable. Ce n'était pas la première fois, mais à chaque fois, il voulait que tout soit bien préparé pour qu'aucune perte ne soit à déclarer, il ne voulait pas encore voir ses coéquipiers mourir sous le feu de l'ennemi. Il regarda tout ce beau petit monde derrière une vitre, il parlait entre eux, certains riaient, mais le capitaine savait que cela n'allait pas être une partie de rigolade, aucune mission en était une. Il décida de se joindre à la fête en pénétrant dans la salle de briefing. Tout le monde se tut et se redressa sur le dossier de leur siège quand le gradé pénétra à l'intérieur de la pièce. Il se mit devant tout le monde et tournait le dos à un tableau où on pouvait voir que divers schémas du bâtiment avaient été soigneusement reproduis. L'heure du briefing avait sonnée :


"- Bon messieurs ! Désolé de vous réunir aussi tôt, mais nous irons cueillir le suspect au petit matin au pied du lit, au moment où il s'y attendra le moins ! " Il présenta une photo au tableau " Voici l'homme que nous devons interpellé ! Il se nomme Jack Houston, mais veillez à ne pas trop pour focaliser à la description que peut donner cette photo, car ... il peut changer de visage..."

Quelques hommes se mirent à parler entre eux en croyant que c'était une blague de leur capitaine.

"- Je suis sérieux, messieurs ! Nous devrons être très vigilants pendant l’interpellation! Nous avons réussis à retrouver sa trace grâce à nos informateurs, nous sommes sûrs qu'il se trouvera dans cet appartement, cependant il se pourrait qu'il ait l'idée de prendre l'apparence de l'un d'entre vous pour pouvoir nous filer entre les doigts. Pour nous assurer de savoir qui est qui, j'ai pensé à établir un mot de passe entre nous: " Dakota", nous nous le demanderons quand nous aurions des soupçons.

Les policiers des patrouilles de nuit resteront en civil pour l'opération, ils auront l'ordre de boucler le bâtiment, chaque entrée et sortie !"
Il montra les accès au bâtiment au tableau." Une fois de début de l'opération, personne ne devra plus sortir du bâtiment avant que le suspect ait été interpellé. McKenzie, Stevenson et Jenkins, une fois au sixième étage, vous bloquerez les accès à l'escalier, à l'ascenseur, bref à tous les accès permettant d'aller à un autre étage. Empêchez les habitants de sortir de chez eux. Pour les autres, on va le faire comme d'habitude, on défonce la porte au bélier, grenade flash, puis on entre. Je le répète, l'individu est suspecté de meurtre, donc potentiellement dangereux. Le sergent Smith, ici présent fait parti de la police judiciaire, c'est lui qui possède le mandat de recherche à l'encontre du suspect et c'est lui qui lui donnera ses droits.

On fait ça discrètement, aucun gyrophare, ni sirène en arrivant dans la quartier. Pas besoin d'avertir tout le monde de notre arrivée. Allez-vous équiper, on se retrouve au hangar dans moins de 10 minutes!


Sur ce, toutes les personnes présentes dans la salle partirent en direction des vestiaires et de l'armurerie. James les suivit et passa premièrement par les vestiaires où il s'équipa en vitesse grand V de son gilet pare-balles, de son gilet tactique, de son casque et de plein d'autres choses( cagoule , lunette de protection, botte, talkie-walkie,etc...). Il passa ensuite par l'armurerie pour prendre un MP5 , un pistolet colt m-1911A1 rangé dans un holster , des grenades GSS, , des charges explosives C2, un couteau et un taser. Une fois ceci fait, il rejoignit les autres au hangar où il ne fut pas attendre longtemps avant que tout le monde soit prêt à partir. Tout le monde monta à bord des véhicules , un fourgon blindé du SWAT et des voitures banalisés de la police.

Les portes du hangar s'ouvrirent et les véhicules prirent la route. Personne ne parla pendant le trajet, tout le monde était concentré sur son rôle, d'habitude les hommes étaient un peu plus détendus avant le début d'une interpellation, peut-être que la fatigue jouait un peu et qu'ils n'avaient pas envie de plaisanter cette fois-ci. Le convoi de véhicules n'attirait presque pas l'attention, aucun indice ne permettait de faire comprendre qu'ils étaient en intervention. A cette heure, il n'y avait pas beaucoup de monde sur les routes, ils arrivèrent donc rapidement sur les lieux. Les flics en civil prirent rapidement position aux entrées et sorties du bâtiment et les membres du SWAT sortirent du fourgon, garé devant le bâtiment, et pénétrèrent rapidement dans l'immeuble.

Hors de question de prendre l'ascenseur, les dix membres du SWAT et l'officier de la police judiciaire prirent les escaliers jusqu'au sixième étage. Ils n'avaient pas attirer l'attention des riverains, les trois membres chargeaient de surveiller les accès aux étages ( escalier de secours, escalier, ascenseur, sortie de secours,etc...) prirent position. Pendant ce temps-là, les policiers se mirent en place devant la porte. Deux hommes prirent le bélier et fracturèrent la porte en deux grands coups. Un autre flic jeta un grenade GSS ( flash) dans l'appartement. Après que celle-ci explosa, un policier armé d'un policier et d'un pistolet entra en premier dans l'appartement, suivi de James, d'une autre personne muni d'un bouclier, d'un autre couvreur et du reste du groupe. Chacun à la suite, ils hurlèrent:


"- POLICE DE GOTHAM ! PERSONNE NE BOUGE!"

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MessageSujet: Re: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) EmptyJeu 23 Mai - 0:10

Le sommeil de Jack était agité, comme la plupart de ses nuits depuis qu'il était seul. Il ne cessait de bouger dans son lit, se retournant dans tous les sens, transpirant et parfois marmonnant des mots incompréhensibles. Les ténèbres tournaient à la vitesse de la lumière dans sa tête, et un autre monde s'offrait à lui. Un monde fait de souvenirs, de peurs, et d’interprétations personnelles. Ce monde était flou, presque irréel. Une lumière blanche l'éblouit avant de perdre doucement en intensité. Il était attaché, prisonnier de son propre passé, ses membres étaient entravés. Puis, petit à petit, il commençait à percevoir des formes dans son sommeil, qui se dessinaient sous la lumière aveuglante. Quelque chose de fin, de pointu, des aiguilles, des seringues se rapprochaient de son visage lentement. Il ressentit une douleur lui brûler le visage, il s'entendit crier. Un cri qui résonnait dans les quatre coins de cette pièce intégralement blanche et surréaliste. Puis, il reconnut la chirurgienne qui venait de planter ses aiguilles dans son visage pour lui injecter des produits pharmaceutiques pour lesquels il était le premier cobaye. C'était elle, la femme qu'il avait toujours aimée. Jill. Et la douleur disparut, il était allongé tranquillement dans le noir, et Jill passait sa main dans ses cheveux avec ses doigts de fée.

"Je t'aime, Jack."

Il sourit, et leva sa main droite vers elle doucement, pour la caresser. Il se rendit alors compte que sa main tenait un pistolet. Il pointa son arme vers elle, et elle devint hystérique.

"Pourquoi l'as-tu tuée ?! C'était ma sœur ! C'était à moi d'en décider ! Tu n'es qu'un incapable Jack !!!"

"Ma douce... Ne me dis pas ça... Tu avais promis d'arrêter..."

"Je te déteste ! Allez, tire ! Tire si tu en es capable !"

Il sait bien qu'il en est incapable, mais pourtant le coup de feu retentit. Il ressent une terrible douleur au poignet droit, une brûlure intense. L'arme était piégée, elle avait explosé en lui arrachant sa main. Il hurla, la douleur était insupportable. Inoubliable.
Jack se réveilla en sursaut, la sueur dégoulinant de son visage et de son torse nu. Encore l'un de ces cauchemars... Son regard se posa sur son moignon droit. Il n'avait plus mal, à présent. Seule la douleur psychologique persistait. Elle l'avait trahi. Elle, la femme de sa vie, elle avait voulu le voir mort. Il n'avait survécu que par miracle, mais cela lui avait coûté la main droite. Et, tout au fond de lui, il était quand même mort. Sa vie n'avait plus aucune saveur sans elle à ses côtés. Sans elle pour l'aimer. Elle avait pourtant promis de ne jamais le laisser, de toujours être à ses côtés. Lui qui n'avait plus rien ni personne. Il avait laissé sa famille derrière lui en embrasant une carrière de criminel pour rembourser ses dettes, et ne leur avait jamais donné de nouvelles. Jill représentait sa seule famille... Mais désormais, elle était morte. Et il avait voulu qu'elle meure, par simple vengeance. Pourtant, un autre que lui s'en était chargé, et il ne savait même pas qui. Qui aurait pu tuer la fille qui lui avait arraché le cœur ?

Jack se redressa et regarda l'heure sur son radio-réveil. Il était 2h45 du matin. Il se leva et se dirigea à la cuisine pour se servir un verre d'eau. Ce n'était pas facile de tout faire avec sa main gauche, surtout pour un droitier de base. Mais cela faisait plusieurs semaines, il s'y était habitué. Le plus handicapant, c'était pour se faire passer pour quelqu'un d'autre. Il devait sans cesse cacher son bras-droit, car il ne pouvait pas prendre l'identité d'un autre tout en dévoilant qu'il n'avait qu'une seule main. Jill n'avait pas seulement tenté de le tuer, elle l'avait handicapé à vie, aussi bien pour le quotidien, que pour sa vie criminelle. Jamais plus il ne pourrait être l'arnaqueur et le cambrioleur d'antan, pas avec une seule main.
Il but son verre d'une traite, puis partit se recoucher, espérant un lendemain meilleur, et une nuit plus reposante que les dernières. Il avait du mal à récupérer de la nuit où il avait aidé Warren White à s'évader de l'asile d'Arkham, ses nuits agitées n'arrangeant pas les choses. Il s'allongea dans son lit, et ferma les yeux.

Soudain, un énorme bruit se fit entendre dans son appartement. Il se redressa en sursaut. Il lui avait semblé s'être recouché depuis seulement cinq minutes, mais en réalité cela faisait plus d'une heure. Il entendit des bruits de pas se précipiter chez lui, puis quelqu'un crier.


"- POLICE DE GOTHAM ! PERSONNE NE BOUGE!"

*Oh merde...* pensa t-il.

Ils ne tardèrent pas à rentrer dans sa chambre et à le braquer avec leurs armes à feu. Jack était debout, torse nu et simplement vêtu d'un pantalon de pyjama. Il leva sa main gauche et son moignon droit en l'air, se rendant sans opposer la moindre résistance, tout en affichant un air très surpris.

"Woh woh woh, on ne m'a pas prévenu qu'il y avait une surprise party à mon appart' !" s'exclama t-il sur un ton humoristique malgré la situation.

De toutes façons, il n'avait plus rien à perdre, à part sa liberté. Mais il était déjà prisonnier de Jill, et des souvenirs qu'il en gardait.
Il savait aussi que ces types n'avaient rien contre lui. Il n'avait jamais commis de crimes sous son vrai visage, alors comment auraient-ils pu remonter jusqu'à lui ? Officiellement, il était un citoyen honnête, en recherche d'emplois et qui avait eu quelques problèmes d'argent, malgré le bel appartement dans lequel il logeait. Jack savait aussi que malgré sa capacité permettant de changer son visage, il ne pouvait pas modifier ses empreintes digitales. Mais il n'avait jamais eu à faire à la police, par conséquent ils ne disposaient pas de ses empreintes digitales dans leur base de données. Alors, que venait-il bien faire ici ? Même les criminels avec qui il travaillait ne connaissaient pas sa vraie identité. La seule qui la connaissait... c'était Jill, mais elle était morte.


*Oh la petite coquine... Elle m'aurait vendu à la police avant qu'on ne la tue ?!* pensa t-il.

"Je suppose que je n'ai pas le temps de prendre une douche ?" demanda t-il avec un petit sourire.

Tout ce qu'il pouvait faire, c'était rester calme. Faire comme s'il n'avait rien à se reprocher. Car s'ils étaient là à cause de Jill, ils n'avaient rien du tout contre lui, à part les paroles d'une criminelle assassinée après avoir été arrêtée. En personne de confiance, il y avait mieux.
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MessageSujet: Re: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) EmptyMar 28 Mai - 23:27

Les forces du SWAT entrèrent rapidement dans l'appartement et prirent position. Les différentes pièces étaient arrivés par équipe de deux, jusqu'à ce que James et un de ses coéquipiers arrivent dans la chambre et qu'il trouve ce qu'il cherchait. L'individu était debout au milieu de la pièce, surement alerté par tout ce boucan. Il était torse nu et en pantalon de pyjama. Quand James braqua son arme vers lui, celui-ci leva sa main gauche et son...moignon droit en l'air. Il avait l'air très surpris de les voir, mais ses paroles faussaient complètement l'impression qu'il donnait. Utilisé un ton humoristique dans une telle situation n'était pas donné à tout le monde, c'était souvent les criminels qui avaient l'habitude d'avoir à faire aux forces de l'ordre qui se le permettaient ... ou les inconscients. Pendant que son coéquipier le braquait, James passa derrière l'individu, le plaqua au sol sans ménagement et saisit une sangle (incassable à la seule force des mains et difficilement coupable avec un outil tranchant). Un problème se posait alors, comment allait-il faire pour lui passer la sangle vu qu'il lui manquait une main ? Le flic avait dû improvisé, dans son boulot, chaque situation était différente, il y avait toujours quelque chose de nouveau ou qui était modifié. Là , on peut pas dire que la situation était dangereuse, à telle point qu'il devait agir dans la seconde, mais l'individu pouvait bien avoir un couteau ou quelque chose du genre dans une poche de son pantalon de pyjama. James serra la sangle autour de son poignet gauche et serra la sangle de toutes ses forces sur l'avant-bras droit du "criminel", celui-ci cracha un douleur. Le capitaine tira plusieurs fois sur la sangle pour voir si elle tenait bien au bras droit et c'était nickel, ça tenait aussi bien que s'il avait eu une main.

L'individu attaché dans le dos, James le releva, pendant que son coéquipier le fouilla. Heureusement, ils l'avaient cueilli au bon moment et il n'avait pas beaucoup d'endroits pour cacher une arme sur lui. Mais le sergent ne trouvât rien, malgré une fouille minutieuse. L'escouade fouilla l'appartement pour trouver une quelconque arme à feu. Pendant ce temps, l'officier de la Police Judiciaire entra dans la chambre et commença à dire les droits au suspect " Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous et blablabla et blablabla...". Le capitaine connaissait ce discours par cœur maintenant à force de l'avoir entendu des centaines de fois et pour l'avoir dit aussi. Alors que James continuait de surveiller le suspect, plusieurs membres de son escouade vinrent vers lui pour lui faire leurs rapports.

"- Capitaine, on a fouillé l'appartement à la recherche d'armes à feu. On en a finalement trouvé une. Un Beretta 92, il a l'air d'avoir servi récemment, mais la balistique devrait pouvoir le confirmer. La police scientifique est en chemin."

Le policier passa l'arme à James . Celui-ci l'empoigna méticuleusement en faisant attention de pas fausser les empreintes sur l'arme. Il fit glisser le chargeur en dehors de la chambre de l'arme et regarda les balles. Le capitaine montra l'arme au suspect et ironisa:

"- Je présume que ce n'est pas pour faire du airsoft..."


Puis il s'adressa aux membres de son escouade en confiant l'arme à son coéquipier le plus proche qui le met sous scellé :

"- Bon allez, embarquez-le moi! On l’emmène à la maison !"


Un membre du SWAT le poussa pour qu'il avance. Le groupe qui donc l'appartement. Un flic en civil attendait devant la porte, il bouclerait l'appart' jusqu'à ce que la police scientifique soit sur les lieux. Tout ce ramdam avait réveillé les voisins et ceux-ci regardaient depuis leurs portes l'interpellation du suspect. La police passerait dans l'heure les interroger pour savoir s'ils avaient plus d'infos sur le suspect, quelque chose qu'ils auraient remarqués, des habitudes, quelque chose qui clochait,etc... Tout ce qui pouvait avoir une quelconque valeur pour l'enquête. Ils prirent à nouveau l'escalier pour se rendre jusqu'au fourgon blindé du SWAT où le suspect fut placé à l'arrière. L'important dispositif était levé. En route vers le commissariat !
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MessageSujet: Re: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) EmptyJeu 6 Juin - 11:32

Les policiers ne faisaient pas dans la dentelle, et Jack était impressionné par le nombre de flics qui s'étaient déplacés juste pour le cueillir. Pourtant, ce n'était pas un trafiquant de drogue, ni un terroriste. Qu'est-ce que Jill avait bien pu leur dire sur lui pour qu'ils déploient autant de force ? Est-ce qu'elle avait avoué les meurtres, les cambriolages et les arnaques qu'ils avaient commis ensemble ? Est-ce qu'elle leur avait fourni des preuves ? Ou bien avait-elle juste parler de lui en tant que son complice qui avait essayé de la tuer ?

On le bouscula dans tous les sens sans ménagement, bien vite ses poignets se retrouvèrent sanglés et on le fouilla, ce qu'il n'apprécia pas vraiment. Son humeur était descendue d'un coup et il commençait à se rendre compte de la gravité de la situation. On lui dit qu'il avait le droit de garder le silence, mais il ne put s'empêcher de reprendre la parole.


"Est-ce qu'on peut me dire ce que tout cela signifie ? Vous êtes sûrs que vous ne vous trompez pas de personne ?"

La police fouilla l'appartement et ils trouvèrent son arme à feu. James la déchargea pour regarder les munitions qui se trouvaient dans le chargeur.

"Et alors ? On est à Gotham, qui n'a pas d'arme chez lui ? C'est juste au cas où le Joker ou un autre de ces tarés décidaient de s'en prendre à moi. Je ne compte pas me laisser tuer stupidement par ces psychopathes, qu'y a t-il de mal à vouloir se défendre ?"

Finalement on le poussa encore et on l'amena à une voiture de flics pour l'emmener au commissariat. Pendant ce temps, Jack réfléchit à un moyen de s'en sortir, mais c'était difficile d'imaginer des mensonges lorsqu'il ne savait même pas de quoi il était inculpé.
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MessageSujet: Re: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) EmptyMer 12 Juin - 17:11

Le "criminel" avait été embarqué sans ménagement à l'arrière du fourgon, il était serré entre 4 hommes et 6 autres lui faisaient face. Il fallait le dire, jamais il aurait pu s'échapper si l'envie lui prenait. La route fut marqué par un silence implacable, chacun avait le regard fixé sur le suspect, prêt à intervenir s'il faisait un geste de brusque ou qu'il tentait de se libérer de ses liens. Comme à l'aller, le trajet ne fut pas très long, à cette heure-là, la circulation était quasi-nulle, et les voitures de la police n'avaient aucun mal à progresser sur les axes. Ils arrivèrent donc rapidement au commissariat. La colonne de véhicule entra dans le parking souterrain. Après que les véhicules se soient arrêtés à leur emplacement, les policiers se dispersèrent, tous allaient devoir faire un rapport, mais certains allaient pouvoir rentrer chez eux après plus de 16 heures de service actif sans avoir eu une pause. Quatre policiers, James, un membre de son escouade et deux policiers en civil, accompagnèrent l'individu à l'intérieur du commissariat.


Ils allaient pouvoir l'interroger, mais d'abord ils lui firent passer une batterie de test, oh ! Rien de très impressionnant, ni de très long, ils prirent ses empreintes digitales, un prélèvement de salive et lui créèrent un petit dossier dans la base de donnée, bref c'était la formule classique après chaque arrestation.  Ils avaient le droit de garder le suspect pendant plus de 24 heures et pouvait faire intervenir un rab de  24 heures supplémentaires s'ils jugeaient que c'était nécessaire. Le capitaine ne voulait pas perdre de temps et alla chercher un enquêteur de la police criminel, un des rares qui était encore au poste à cette heure. L'autre enquêteur était entrain de faire son rapport, il les rejoindrait plus tard, quand il aura fini.


Jack Houston fut à nouveau fouillé, c'était improbable qu'il ait récupéré un objet tranchant ou une arme pendant son transfert, mais James était très méticuleux et il voulait être très prudent.  Le suspect fut installé dans la salle d'interrogatoire numéro 5 et on le laissa seul pendant 20 minutes, pour le mariner un peu. Pendant ces vingt minutes, James et les autres flics attendaient derrière la vitre teintée, essayant d'analyser son comportement et de le percer à jour. Deux caméras étaient présentes dans la pièce, disposées pour qu'elles couvrent toute la pièce. James et l'autre flic entrèrent dans la pièce sans un mot. Le capitaine disposa le dossier du suspect et  un magnétophone pour enregistrer la conversation qu'ils allaient avoir . 


Les deux flics faisaient face aux suspects, James appuya sur le bouton pour que l'appareil commence à enregistrer:

"- Votre avocat est en route, il devrait arriver dans une dizaine ou une vingtaine de minutes. Votre mise en garde à vue a commencée à 3 heures 50, l'heure de votre interpellation.  Celle-ci prendra fin demain à la même ou dans deux jours si nous le jugeons nécessaire."

James ouvrit le dossier et en sortit une photo, celle d'une jeune femme, celle de Jill Hampton et la disposa devant le suspect :

" - Vous êtes suspecté du meurtre de Jill Hampton, celle-ci nous a affirmé que vous aviez tenté de la tuer dans nos locaux et que vous aviez prétexté qu'elle était folle pour fuir. Elle est passé par trois médecins différents et a subit un examen au détecteur de mensonges. Les résultats ont prouvés qu'elle n'avait aucun trouble mental. 

Elle nous a avouée toutes ses basses actions ...et les vôtres. Le fait que vous pouvez changer votre visage à votre guise en faisait parti.  Avez-vous quelque chose à déclarer ?"

Puis il sortit d'autres photos et les disposa de la même façon que précédemment, c'était les photos du cadavre de la victime, James voulait voir sa réaction:

"- Elle était retrouvé ainsi morte, après que notre dispositif de protection aux témoins ait été levé..."
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MessageSujet: Re: Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)   Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston) Empty

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Toc, Toc ? Il y a quelqu'un ? ( PV Jack Houston)

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