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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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 "I don't need a friendship, friendship causes pain"

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MessageSujet: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyJeu 27 Déc - 22:31

Je l'observe par la fenêtre de son appartement. Je suis ... fasciné ... Elle est magnifique ... Non, non, non, ne pense pas à ça, espèce de crétin. Ton but est simple. Se faire un allié. Une allié en l’occurrence. Pour lutter contre la Cour des Hiboux. Cela fait maintenant quelques jours que je prévois soigneusement mon entrée en contact avec cette jeune femme. Avec une jeune journaliste nommé Théodora Wesson, un petit peu trop curieuse pour son propre bien.

J'ai appris en lisant les journaux qu'un certain Alexander Knox a été assassiné par un Ergot de la Cour. Cet homme était le rédacteur d'un des journaux les plus en vue de Gotham. Et l'une des journalistes les plus active de ce magazine est une certaine Theodora Wesson. Et c'était elle qui se mettait en chasse de la Cour.

C'est pour ça que pendant quelques jours, j'ai escaladé jusqu'à son appartement, observant soigneusement ce qui se passe pour connaître ses habitudes, et savoir quand je pourrai lui parler sans l'importuner. Cependant, quelque chose que je n'avais pas prévu avait eu lieu. Deux choses même. La présence d'un enfant, mais pas de père. Soit elle était veuve, mais bien jeune pour ça, soit elle avait adopté. La deuxième chose qui m'avait marqué était sa beauté. Je ne connaissais pas encore ce sentiment. C'était très étrange. Et pourtant ... J'appréciais cette faille dans mon coeur. Je tentais d'être invincible, d'être toujours prêt à tout pour survivre, de ne jamais m'attacher. Et là ... J'appréciais cette faille qui commençait peut à peu à s'ouvrir en moi. Une faiblesse. Un attachement. Non. Ce n'est que passager. Tu as besoin d'aide pour autre chose, Rose. Pas pour aimer. I don't need a friendship, friendship causes pain. It's laughter and love I disdain. Je me ment à moi même. Je rêve juste d'une vie normale.

En écoutant ce qui se disait, j'ai compris que Théodora avait emmené son fils à un anniversaire. Ce qui en soit me laissait environ quatre heure pour lui parler. Elle arpente compulsivement un classeur, sans doute remplie d'informations qu'elle a pu glaner sur sa source d'obsession, la cour des Hiboux. Je soulève la fenêtre, avant de passer doucement à l'intérieur du salon. Je prend la parole le premier pour ne pas la terrifier, malgré mon costume de la Cour.

"N'ayez pas peur ! N'ayez pas peur ! Je ne vous veux aucun mal ... Je m'appelle Calvin Rose... J'ai appris que vous enquêtiez sur la Cour des Hiboux. Je veux vous aider ... N'ayez pas peur "

Pour la mettre un peu plus en confiance, je retire mon masque, et le jette dans une de mes sacoches d'équipement. Je ne veux pas lui faire peur. Surtout pas. J'ai besoin d'une analyste. Et elle fera parfaitement l'affaire.
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyJeu 27 Déc - 23:15

Je repousse lentement la chaise et me relève en m’étirant. Ca fait au moins une heure que je me casse le dos sur l’affaire Knox. Encore. C’est pratiquement devenu une obsession, mais il faut que je découvre qui, qui est l’enfoiré qui a fait ça. Qui a fait tuer mon boss, mon mentor, et mon ami. Le seul autre homme de ma vie après Thomas et avant Bard. Et c’est aussi un des seuls buts qui me restent. Une raison d’avancer jour après jour, et de ne pas sombrer. Heureusement que le remplaçant de Knox partage mes idées, et il me laisse prendre des journées de congé pour me consacrer à mes recherches.

Le bip de ma cafetière me tire de ma rêverie et je bois une gorgée du liquide brûlant, adossée au comptoir de la cuisine, mon regard se perdant dans l’immensité des gratte-ciel. Je viens de repasser tout le dossier. Pièce après pièce. Témoignage, autopsie, mais rien. Putain ils sont bons, vraiment très bons. Pas étonnant que personne n’ait eu connaissance d’eux avant qu’ils décident de frapper la ville. Mais je vais trouver. Pour Knox, et pour prouver à ces fils de pute qu’ils ne sont pas intouchables.

Je m’approche à nouveau de la table de la cuisine et m’assieds en soupirant, replongeant le nez dans les paperasses, à la recherche de quelque chose qui m’aurait échappé. Je ferme les yeux une seconde, glissant les mains dans ma tignasse en bataille, lorsqu’un léger bruit me fait tourner la tête. Et là, mon cœur rate un battement.

Un Talon. Je reconnais son costume d’après une de leurs caches exhumées sous la cathédrale pendant l’affaire de la Biosyn. Putain, ils m’ont retrouvée, ils ont appris que j’enquêtais et maintenant, c’est mon tour. Bizarrement, la première chose qui me vient à l’esprit est que je suis soulagée que Tommy ne soit pas là. Qu’il ne lui arrivera rien, même si mon cœur se saigne à l’idée de lui imposer de perdre encore une fois quelqu’un qui l’aime. Mais j’ai tout prévu pour lui s’il m’arrive quelque chose. Il ira chez ma mère, qui pourra utiliser tout l’argent que Thomas m’a légué avant de mourir. Mais je ne vais pas mourir sans me battre.

Je plonge ma main sous la table et en ressors mon revolver, souvenir d’Arkham. Je le mets en joue tout en me redressant lentement, repoussant la chaise derrière moi pour me camper solidement sur mes deux pieds nus.

Tu vas regretter d’avoir essayé de t’attaquer à moi !

Sauf que les secondes qui suivent sont assez surréalistes. Il lève les mains en signe de non agressivité, et me répète rapidement de ne pas avoir peur de lui. Avant de me donner un nom, sans doute un faux, et de me dire qu’il veut m’aider. Je mets quelques instants à comprendre ce qu’il me dit, à réaliser ce qui se passe.

Dans ce cas, débarquer dans mon salon, et en costume, c’est pas le meilleur moyen de se rendre crédible !

Je le vois monter les mains vers son visage, et je resserre plus fermement mes mains sur la crosse. Sauf qu’il enlève simplement son masque. Beau gosse, qui est soit génial, soit très con, et je ne peux pas encore me décider entre les deux.

Ok, alors vire ton costume et dépose tes armes sur le sol. Et je te préviens juste : j’ai été formée chez les hommes de main du Pingouin, et j’étais sacrément bonne au tir… Alors jte conseille de pas jouer au con, car tu risquerais de te retrouver avec un 3e œil plus vite que tu ne le penses ! Pourquoi tu veux m’aider alors tu es un Talon ?


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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyVen 28 Déc - 14:46

Elle est rapide. Elle a de très bon réflexes. Et elle est quand même sacrément bien équipé pour une journaliste classique. Mais je suppose que pour vouloir à tel point découvrir la Cour des Hiboux, elle ne doit pas être la plus classique des journalistes, loin de là. La suite de sa litanie est quand même assez particulière. M'ordonner de retirer mes armes, je peux le concevoir, mais mon costume ... Je n'ai rien en dessous ... Disons qu'elle est direct. En tout cas, il est clair que son entrainement chez le Pingouin a pu lui apporter une certaine maîtrise au tir, ne me poussant pas à la sous estimer. En temps normal, quelqu'un qui me menace aurait reçu un poignard entre les deux yeux. Mais j'ai besoin d'une allié. En signe de bonne foi, je détache ma ceinture d'équipements, ainsi que mes fourreaux, et les laisse tomber au sol. Je retire ensuite mes gants, ainsi que le haut de mon costume. Je n'en enlèverais pas plus. Ma voix est plutôt moqueuse quand je lui répond enfin.

"Dans un autre contexte, j'adorerais en enlever plus pour vous, mais on se connait pas encore assez."

Je me tais, laissant un pesant silence s'installer entre nous. Je devrais soigneusement réfléchir à ma prochaine réponse, car cela allait être déterminant pour la suite de l'entrevue. Pourquoi voudrais je l'aider ? Car la Cour m'a volé ma vie, m'a détruit, a fait de moi un monstre ? Car je veux me venger ? Car j'ai besoin de son aide ? Toutes les réponses se valent. Par laquelle commencer ? Peut être lui expliquer d'abord qui je suis, comme pour la mettre en conscience. Je reprend la parole, toujours en joue, rompant le silence entre nous.

"Comme je vous l'ai dit, je m'appelle Calvin Rose. Je porte un costume d'Ergot mais ... Je n'en suis plus un... Plus depuis longtemps"

C'est vrai. C'est la plus pure et simple vérité. Ça fait maintenant cinq ans que je m'enfuie, depuis que j'ai réussi à échapper aux griffes des Hiboux. Et je suis revenu me jeter dans la gueule du Loup. Soit je suis un parfait crétin, soit je désire enfin avoir une vie normale.

"Si je porte encore ce costume, c'est pour faire passer un symbole. Pour blesser la Cour au coeur par un ancien des leurs."

Encore une fois, je dis la vérité. J'espère qu'elle me croit. Je n'arrive pas à lire ses émotions dans ses yeux. Elle cache réellement bien ses émotions. Qui plus est ... Je n'arrive pas à détacher mes yeux des siens, à cesser de scruter soigneusement chaque partie de son visage. Réveille toi, crétin, c'est une allié éventuel, rien de plus.

"Cependant ... Je ne peux pas le faire seul. Et c'est là que vous entrez en jeu ... J'ai besoin d'une analyste. Quelqu'un capable de trouver des informations. Vous trouvez les cibles, si besoin avec mes connaissances de la Cour, et je les frappes. Qu'en dites vous ?"

Et voilà. Je lui ai expliqué entièrement mon plan. J'espère maintenant qu'elle répondra positivement à ma demande. La tension est toujours aussi présente. Il faudrait calmer et détendre un petit peu l'atmosphère. Ma voix reprend un ton plus amusé quand je lui reparle.

"Ceci dit ... J'ai le droit à un café ?"
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptySam 29 Déc - 10:13

Je ne le quitte pas des yeux alors qu’il enlève une à une ses armes et les dépose sur mon parquet bien lustré. Il fait une remarque sur le fait que je lui ai demandé de virer son costume de Talon. De l’humour de bas étage qui me donne envie de tout sauf de me marrer. Je ne sais pas comment fonctionne son attirail, et je ne sais pas les mauvaises surprises qu’il peut contenir.

Tu ne me mets pas vraiment dans de bonnes dispositions là… Maintenant écarte-toi de ton artillerie.

D’un geste du canon, je lui fais signe de se pousser pour qu’il s’éloigne de ses armes. Je bouge en même temps que lui pour lui faire toujours face, essayant de garder mon air de méchante malgré mon t-shirt de groupe de rock trop grand et mon jean troué. Alors j’ôte la sécurité, et un léger « clic » se fait entendre.

Et tu n’as pas pensé deux secondes que te voir déguisé en l’un de ceux qui ont buté mon patron, et qui me surveillent sûrement en ce moment, m’inciterait pas vraiment à te faire confiance. Et débarquer dans MON appartement sans y être invité n’arrange rien. T’as de la chance que mon fils ne soit pas là sinon on serait même pas passés par la case « discussion » et tu te serais retrouvé avec une balle entre les deux yeux…

Mais ce qu’il dit par la suite lui fait marquer des points, et m’incite à le laisser parler. Au moins pour le moment. Je lui fais signe de s’asseoir avant de m’installer à mon tour dans l’un de mes gros canapés, posant les pieds sur la table basse et attrapant mon paquet de cigarettes. J’en allume une, inspirant une profonde bouffée tout en gardant mon revolver sur les genoux.

T’as surtout droit de m’en dire plus… beaucoup plus. Et après ça je déciderai si t’as droit à un café. Ou à un concentré de plomb… Parle. Comment tu es devenu un Talon ? Comment tu as réussi à t’en tirer ? Pourquoi tu veux les détruire, et… pourquoi moi ?
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptySam 29 Déc - 11:08

Encore un ordre. Je m'écarte légèrement de mes armes et de mon costume, immédiatement suivie de la jeune femme, qui ne semble pas décidé à baisser son arme. Effectivement, il me reste une dernière arme, dans ma botte gauche, car on ne sait jamais. Elle a beau tenter d'avoir l'air méchante, son visage est bien trop gentil pour ça. J'apprécie l'effort d'intimidation en tout cas.

La suite de sa phrase est un petit peu plus étonnante. Elle n'a pas compris le message que je voulais faire passer. La tournure de phrase de Clark montrait bien cela : "Ripped Appart by one of their own Talon". C'était pour ça que je gardais ce costume. Si je le pouvais, je m'en débarrasserais sans le moindre remords. Mais je n'ai pas le choix. Tant que la Cour ne sera pas tombé, je n'aurais pas une vie normale.

Ses questions suivantes me plaisent déjà beaucoup moins. Elle peut le voir dans mon crissement de mâchoire soudain, ainsi que dans mes yeux se baissant. Au sujet de son fils, j'ai fait bien attention à venir quand il n'étais pas là, sinon je me serais pris une balle entre les deux yeux à la seconde où je serais entré. Par contre, il y a quelque chose qu'elle croit et qui n'est pas vrai. J'ai tué les deux hommes de mains de la Cour qui l'observait. Ils seront remplacés. Mais ça les ralentira.

"Deux hommes de la Cour vous observaient. Ils sont morts ..."

Je n'entre pas plus dans le détail, elle a clairement compris ce que je voulais dire. Ce n'était pas très dur, ce n'était pas des Ergots. Je m'assois à mon tour sur un des canapés, juste après qu'elle l'ait fait. Comment allais je expliquer la suite ? Bon, je n'ai pas le choix, j'vais devoir parler de mon passé. Je déteste faire ça... Un soupir m'échappe, avant que je ne commence mon récit.

"Mon père ... m'a abandonné ... La Cour m'a recueilli ... Ils m'ont entraîné pendant sept longues années dans le Labyrinthe de la Cour ... Ils m'ont ensuite demandé comme première mission d'assassiner une jeune femme et sa fille ..."

Je parle terriblement lentement. C'est très dur pour moi de replonger là dedans. Casey et Chare ... Je ne les ais pas tué, et les ai amené à New York, pour qu'elle soit à l'abri. C'est à ce moment là que j'ai compris que la Cour était mauvaise. Et que j'ai du fuir.

"Je n'ai pas pu le faire ... Je les ai amené à New York, avant de m'enfuir à mon tour pendant cinq autres longues années. La Cour m'a ensuite retrouvé, et j'ai compris que je n'ai qu'un seul moyen d'être libre. Revenir. Et les détruire."

Et c'est très précisément là que mademoiselle Théodora Wesson entre en jeu. C'est une journaliste intelligente, et sans peur, ayant accès aux archives des journaux de la ville. J'ai besoin de retrouver les traces de la Cour. J'ai besoin d'en retrouver les membres. J'ai besoin de retrouver et de mettre en lien tout ce qui peut se rapporter à la Cour. Et c'est le genre de travaux que je ne sais pas faire.

"J'ai besoin d'informations. J'ai besoin de mettre en lien des informations, de trouver les membres de la Cour, de les tracer, et enfin, de les vaincre. C'est pour ça que j'ai besoin de quelqu'un ayant accès aux archives des journaux de la ville, et étant plus doué que moi pour ce genre de travail. Vous voyez pourquoi j'ai besoin de vous ?"
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptySam 29 Déc - 15:31

Je sens que j’ai vu juste en demandant tout de suite de plus amples informations. Peut-être que ça le fait chier d’en parler mais je m’en fous. Si je veux envisager l’ombre de l’idée que lui et moi soyons partenaires, il doit abattre toutes ses cartes maintenant. Et il a intérêt à être honnête.

Je le regarde sans ciller à travers les volutes de fumée, mais je sens que j’ai pâli en entendant qu’il a éliminé deux types que la Cour a envoyés pour me surveiller. Ca me ne surprend pas, mais rien ne me prouve qu’il me dit la vérité. Mais je continue à le laisser parler, le temps qu’il s’explique, et fait une plongée dans le passé. Dans son passé. Le début fait un peu Oliver Twist, abandon, malmené, tombé dans la criminalité… sauf que la fin est un peu plus surprenante.

Un Talon qui a une âme ? Une conscience ? Grande nouvelle ! Mon mignon, il faut que t’apprennes un truc. Je suis très flattée d’être la seule à avoir les compétences nécessaires à tes yeux, mais je ne t’ai pas attendu pour avoir commencé à enquêter sur la Cour. Sauf que ces mecs sont des pros. Je n’ai pas le moindre indice sur qui sont ces types, et comment les arrêter. Et pourtant, comme tu l’as dit, je suis douée. Ce sont des ombres, des putain d’ombres. Ils sont plus hauts que les flics, ils sont plus hauts que le maire… Ce sont eux qui contrôlent la ville, et tous ceux qui sont censés incarner l’autorité ne sont que leurs foutues marionnettes. Ils se sont tenus tranquilles jusqu’à présent, et là ils sont sortis de l’ombre un soir, un seul soir, pour attaquer tous ceux qui les faisaient chier ! Knox, Lindenberg, Morand et j’en passe ! Ils ont des ramifications partout : la presse, l’industrie, la justice… Une putain de pieuvre. C’est David contre Goliath, et je ne pourrai jamais y arriver à moins de quelqu’un à l’intérieur… Quelqu’un qui puisse me dire quelles vont être leurs cibles…. Voilà pour moi… Pour que je te fasse vraiment confiance… montre-moi les corps. Après on pourra vraiment discuter.


Je me relève et glisse mon revolver à l’arrière de mon jean, avant d’enfiler rapidement mes DrMarteens qui traînaient pas loin.

Et je te préviens… même sans armes je reste dangereuse. Allez, je te suis.


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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyDim 30 Déc - 22:13

Ses paroles me touchent plus qu'elles ne le devraient. Bien sur que j'ai une âme, bien sur que j'ai une conscience. Tout les Ergots ont en unes. Ils la perdent à cause des sévices de la Cour. Je suis le seul à avoir su à la garder. Le seul à avoir pu résister à la folie. Ce qu'elle me dit ensuite ne me choque pas trop. Déjà, je constate que je l'ai plus que bien choisi. Elle est déjà très bien informée. Je suis impressionné. Un léger sourire m'échappe. Mais pas un sourire narquois ou moqueur. Non, un sourire presque ravi. En tout cas, elle a raison pour autre chose. Elle a besoin de quelqu'un sachant comment ils marchent de l'intérieur. En l’occurrence, en tant qu'ex-Talon, je sais pertinemment comment ils travaillent. Elle me demande donc de l'amener voir les deux corps. Je dois déjà lui montrer quelque chose avant.

Je retourne vers mes affaires, raccroche mes sacoches à ma ceinture, avant d'enfiler mon armure de torse et d'en serrer les sangles. J'enfile mes gantelets, avant d'enfin rabattre mon masque sur mon visage. Je ne sais pas si elle va me laisser prendre mes couteaux, et je choisis donc de les laisser au sol. J'ouvre une de mes sacoches, et en sors deux masques, imitant le visage d'un hibou, en ivoire blanc. L'un d'entre eux est marqué d'une très longue traînée de sang, alors que l'autre est percé d'un coup de couteau. Je les pose sur la table basse, avant d'ouvrir la fenêtre, et d'inviter la jeune journaliste à me suivre.

Je prend mon élan, et saute sur la terrasse d'immeuble en face. Sans la moindre difficulté, mademoiselle Wesson me suit. Elle est agile, en plus d'être douée. Tu choisis terriblement bien tes alliés Calvin. Brusquement, sans lui laisser le temps de réagir, je place mon bras autour des hanches de mademoiselle Wesson, avant de sortir mon grappin de ma sacoche et de l'activer. Le câble se déploie brutalement, m'attirant à sa suite vers un toit quelques dizaines de mètres plus haut. Je la relâche une fois sur le toit, avant de lui adresser mon sourire le plus ravageur. Elle va mal le prendre, je le vois venir.

"Pas trop secouée ?"

Je recommence à marcher sur le toit, et me dirige vers une conduite d'aération. C'est là dedans que j'ai rangé les deux hommes que j'ai assassinés. Ils observaient soigneusement Théodora, pour savoir comment l'attaquer. Je ne les ais pas laissé faire. J'arrache la grille, attrape l'un des deux hommes morts par les cheveux, et le tire au sol. Il a encore une dague plantée dans le nez. Je n'ai pas tenu à la reprendre après ça. J'en sors le deuxième, malgré la sacré odeur de décomposition qui commence à s'en échapper. J'espère que cela ne la dégoûte pas trop. Je m'en voudrais de choquer une aussi jolie demoiselle. Reprend toi crétin ! Ce n'est qu'une alliée. Tu ne dois pas t'attacher. Si tu échoue, tu sera forcé de t'enfuir. Et de la laisser derrière toi ... Comme Casey et Chare ... Ma voix est cynique et désabusée quand je lui répond.

"Vous êtes convaincu ?"



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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyDim 30 Déc - 23:02

Je hausse un sourcil alors qu’il me contemple avec une mine ravie. Je lui dis juste que ça va être quasiment impossible de faire tomber la Cour, mais j’ai l’impression de lui avoir annoncé que Noël tombait plus tôt cette année. Il est con, ou maso, ou les deux…

Je me relève en même temps que lui et ne le quitte pas des yeux alors qu’il enfile à nouveau son attirail. Je me demande pourquoi il remet son masque d’ailleurs. Sauf que je fais « non » de la tête quand il fait mine de prendre ses armes. Il n’en aura pas besoin pour me montrer deux types refroidis. Types dont il me montre les masques ensanglantés, comme des trophées morbides qu’il aurait gardés, et les laisse sur ma table basse. Je me retiens de les toucher et les contemple de loin. Si c’est un coup monté, je ne veux pas mettre mes empreintes sur tout et n’importe quoi, et rien ne me garantit que ce ne soient pas de faux masques. Il me faut des preuves.

Il ouvre à nouveau me fenêtre – note à moi-même : mettre des verrous ET les connecter au système d’alarme- et saute sur l’immeuble d’en face. Alors comme ça il veut jouer ? Ok,on va jouer. Je m’accroupis pour serrer les lacets de mes rangers, histoire de ne pas les perdre en route, recule de quelques pas, et le rejoins sans trop de soucis. Azraël me fait faire pire pendant nos sessions d’entraînement, alors ce petit bond c’est une promenade de santé. Sauf que j’ai à peine le temps de me remettre sur mes pieds que je sens qu’il m’attrape et noue son bras autour de moi. J’étouffe un cri de surprise, et il a eu de la chance d’avoir enclenché son grappin de suite, sinon son entrejambe se serait souvenue du voyage. Sitôt sur la terre ferme, je me décale légèrement et me penche pour balayer ses jambes avec la mienne. Surpris, il retombe sur le dos et le regarde de haut, avec un grand sourire et les mains sur les hanches.

Ca c’était pour la balade improvisée.

Il se dirige vers une conduite d’aération, qu’il ouvre et en tire un premier, puis un deuxième corps. Mieux que les jouets dans les paquets de lessive, deux corps pour le prix d’un ! Chouette ! Surtout qu’ils sont pas frais. J’attrape un paquet de chewing-gum de ma poche, utilisant la menthe extra forte qu’il contient pour camoufler un peu la décomposition.

Deux questions… Comment t'as pu enlever le masque de celui-là sans ôter le couteau ? Et de deux, qui me prouve que c’est pas deux clodos que t'as déguisés, ou deux macchabés piqués à la morgue que t'as planqués là pour que je te croie ? Pousse-toi.

J’attrape mon portable et je prends quelques clichés de leur visage. Puis je sors la boule faite par les quatre gommes que j’ai dans la bouche, la divise en quatre, et je presse le pouce et l’index de la main droite de chacun d’eux dans une boule différente, histoire de prendre leurs empreintes. J’arrache ensuite une mèche de chacun, et j’emballe le tout dans les papiers de chewing-gum. Un papier par type.

Je vais ramener ça chez les flics. Deux empreintes, un échantillon ADN et des photos, je pense qu’il y a de quoi lancer une recherche d’identité, pour savoir qui ils sont vraiment. C’est fou tout ce que les types du labo de la police sont prêts à faire contre le piratage de leur site porno préféré, leur permettant un accès illimité... Je saurai vite d’où viennent ces types, et si tu m’as raconté des conneries…

Je suis encore perplexe. J’ai envie de faire confiance à ce type, mais toute sa mise en scène est un peu trop belle. Il débarque dans mon salon, promet de m’aider à retrouver les vilains méchants, et il m’a même délivré d’une menace que je ne soupçonnais même pas. Ca marche à Hollywood, pas à Gotham. Et puis à Hollywood, il y aurait déjà eu roulage de patin, voire partie de jambes en l’air, de la part de la demoiselle folle de reconnaissance. Sur ce point-là, et même s’il a une gueule qui pourrait passer sur grand écran, c’est raté avec moi. Il faut que je démêle le vrai du faux avant d’entrer dans sa combine et de lui faire confiance.

Je suis convaincue qu’une bouche d’aération ne fait pas une planque géniale, car dans quelques heures tous les habitants de cet immeuble vont appeler le concierge pour lui demander de déloger le rat crevé qui se planque dans leurs tuyaux… Mais je ne suis pas convaincue que c’est TOI qui les a tués. Et que c'était après MOI qu'ils en avaient...
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyMar 1 Jan - 19:53

Ses jambes fauchent les miennes sans même que je m'en rende compte. Je venais de lâcher mon grappin, et n'avais pas encore pu retrouver une bonne posture. En temps normal, je ne me serais jamais laissé faire, et je me serais même énervé. Mais son joli sourire me fait oublier ma vexation. Mes yeux sont grands écarquillés, alors que je me relève. Un petit rire m'échappe même.

J'observe maintenant soigneusement ce qu'entreprend la jeune journaliste. Elle sors un paquet de chewing gum de sa poche, commence à en mâchonner un, avant de le recracher. Au début, je ne comprend pas réellement ce qu'elle fait. Puis, quand je la vois récupérer des choses qui permettraient de prouver leur identité, je me rends compte qu'elle est encore plus maligne que je ne pouvais le penser.

En même temps, je réfléchissais soigneusement à la façon dont j'allais pouvoir répondre à sa question. Je savais pertinemment ce que j'ai fait, mais avec elle, chaque tournure de phrase à son importance. Même Batman avait été plus facile à convaincre, c'est dire. C'en est à vous dégoutter d'aider les gens. Ma voix est plutôt assurée quand je lui répond. Je dois me montrer sur de moi si je veux paraître convaincant.

"J'ai frappé à travers le masque. En tirant dessus, le masque est partie, mais pas le couteau. Et y'a un moyen tout simple de prouver qu'il s'agit d'Agent de la Cour."

Bon. Ce que je vais devoir me faire subir allait faire très très mal. Tout les agents de la Cour sont marqués d'une fausse molaire en cuivre marqué d'un hiboux. Je n'ai jamais arraché la mienne. Pour lui montrer que c'est la marque distinctive, j'allais devoir arracher la mienne, avant d'arracher celle des deux hommes. Ma voix est un peu plus sombre qu'auparavant.

"Tout les membres de la Cour portent une fausse molaire en cuivre marqué d'un Hibou. Je vais arracher la mienne, et celle de ses hommes."

Sans lui laisser le temps de répondre, je sors mon dernier couteau de la semelle de ma botte gauche, avant de l'approcher de ma mâchoire. J'ouvre lentement ma bouche, avant de le glisser à l'intérieur, plus précisément au niveau des molaires gauches. Mes doigts se bloquent sur la dent concerné, et je commence à me servir de mon arme comme d'un point d'appui. J'applique une pression de plus en plus forte avant de faire jaillir la dent dans un hurlement. Je laisse tomber mon couteau, encore ensanglanté, et attrape la dent, avant de la déposer dans la main de la jeune journaliste.

"Observez soigneusement cette dent. Je vais arracher la leur."

Je m'approche d'un des premiers cadavres, et arrache sans la moindre subtilité sa molaire au hibou, ainsi que celle du deuxième homme. Je n'avais pas besoin d'être précis, ou doux avec eux. Je porte les dents, et m'approche de Théodora. Je ne sais pas si ça l'a convaincu, mais à moins d'être un parfait crétin, peu de personnes seraient prêtes à s'arracher une dent au poignard sans bonne raison.

"Vous êtes convaincus désormais ? Maintenant, je sais comment prouver également que c'étais après vous qu'ils en avaient."

La par contre, c'était du bluff le plus total. J'espère réellement avoir de la chance en fouillant les corps, étant donné que je n'y ai pas encore touché. Je les avais juste fait disparaître. Je m'approche du premiers corps, et observe un peu plus en détail sa tenue en cuir marqué d'un hibou. J'arrache un par un les attaches, et ouvre complètement son justaucorps. J'observe les poches intérieures, mais rien ... Merde ... Mon regard devient soudainement terriblement déconcerté ... Je me retrouve presque coincé. Essayons le deuxième ... Sauvé ! Un petit magnétophone se trouve dans la poche d'un des hommes, à l'intérieur de son armure. Le souffle court, j'active le magnétophone, et écoute soigneusement ce qui se dit.

"Théodora Wesson, pour votre curiosité maladive, pour votre recherche ininterrompu à l'encontre de la Cour qui risque de déranger l'ordre établi, la Cour des Hiboux vous condamne à mort..."
Je reconnais cette voix entre milles. La voix du Grand Maître de la Cour, qui a donné à ses deux hommes une nouvelles missions. Par chance, un Ergot n'as pas été envoyé, et j'ai pu les vaincre sans trop de difficultés. Je relève la tête, et observe soulagé Théodora Wesson. Je ne sais pas quoi dire. Elle va supposer que j'ai tout inventé. Si j'était un imposteur, c'aurait été possible. Mais je ne le suis pas. Je suis sincère.
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyMar 1 Jan - 20:56

J’avais ramassé mes preuves, celles qui me permettraient peut-être d’en apprendre plus sur ces deux types, voire même sur la Cour, et je les ai soigneusement rangées dans ma poche, histoire d’être sûre de ne rien perdre. J’ai enfin un début de preuve, une piste qui pourrait enfin me mener aux assassins de Knox. Et ma vengeance.

Il continue à parler et à m’expliquer quelque chose d’étrange par rapport aux Talon, plus précisément une dent. Puis m’annonce qu’il allait arracher la sienne, en guise de preuve, comme s’il me disait qu’il allait pleuvoir dans une heure. Et la seconde d’après il se penche et dégage un couteau de sa botte. Sans le savoir, il vient de marquer un point : avec cette arme sur lui, il aurait pu me planter au moins une bonne dizaine de fois sans que je m’y attende. Je m’approche de lui et lui attrape la main pour tenter de l’empêcher d’en arriver là.

Eho, tu vas pas te charcuter ! Arrête !

Mais il me repousse doucement et étouffe un cri de douleur alors qu’il se plante la lame dans la bouche. Je vois le couteau plein de sang qui retombe sur le sol et je me tourne vers lui, mes yeux agrandis par la surprise et la violence du geste. Putain, pour être convaincant il est convaincant ! Il prend ma main et y dépose le morceau de métal poisseux de sang. Je l’essuie un peu du bout des doigts et remarque le fameux dessin de hibou dont il m’a parlé.

Mais t’es malade ?! Une radio des dents tu connais pas ? Tu vas bien ? T’es sûr ?

Je m’approche et sors un paquet de mouchoirs de mon autre poche.

Il va falloir te recoudre ! Tu peux pas rester à vif comme ça ! Tu saignes comme un goret !

A nouveau il se remet en marche et s’approche des deux types. Reprenant son couteau, il extirpe la même dent de la bouche de chacun des deux cadavres. Avant de les faire retomber dans ma main, avec la première. C’est super gore, et heureusement que je ne suis pas une chochotte, sinon je me serai barrée en courant à l’idée d’être tombée dans le nouveau Saw. Je les examine rapidement : identiques. Au poil près. Je les contemple une seconde alors qu’il reste planté face à moi, et je relève les yeux vers lui.

Ok. Je te crois. Je marche pour qu’on les fasse tomber ensemble.

Pourtant il a l’air de comprendre que, pour moi, le proverbe « Deux fois cousu ça tient mieux » est une règle d’or, et m’annonce qu’il a une autre preuve pour achever de me convaincre. Il se repenche vers les deux cadavres et commence à les fouiller, les pelant comme des oignons. Rien pour le premier. Je reste silencieuse alors qu’il attaque le deuxième, et se redresse, tout fier, tenant un petit magnétophone à la main. Il s’approche de moi, et lance le message. Putain, c’est flippant. Je sens la chair de poule se propager sur mes bras, et ma gorge se nouer. Cette voix, grave et caverneuse, qui prononce mon arrêt de mort… Je chancelle légèrement, avec l’impression d’une main qui m’agrippe la gorge et m’empêche de respirer. Je me doutais bien qu’ils devaient me surveiller, mais pas au point d’avoir déjà décidé de m’éliminer.

Je… je vais essayer de … de faire analyser la bande. Voir si on… peut en tirer quelque chose…

Je fais quelques pas et pose mes mains sur le muret le plus proche, penchée en avant pour tenter de retrouver mes esprits. Ces types m’ont surveillée, et ils ont surveillé Tommy. J’ai accepté de prendre certains risques, mais je ne supporterai pas qu’il lui arrive quoi que ce soit à cause de moi. Je m’en veux de lui avoir fait courir un tel risque, alors qu’il n’a rien demandé. Le manque de sommeil, de vrais repas , le froid et cette dernière info fumante à raison de moi, et je tangue dangereusement vers l’avant.
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptySam 5 Jan - 13:51

Elle tente de m'arreter au moment où le couteau se plante dans ma gencive. Trop tard. En tout cas, ce que j'ai fait semble clairement faire son petit effet. Quelque chose de plutôt sympathique se produit ensuite. Elle s'inquiète pour moi ? Elle me demande comment je vais ? Et elle me tend un paquet de mouchoirs pour tenter de limiter un peu l'hémorragie. C'est vrai que je saigne bien. Mais je n'ai pas réellement le choix. Je pars ensuite m'occuper des deux autres cadavres.

J'entend enfin ce que je désirais entendre depuis le début de notre conversation. Elle marche. Elle me croit enfin. Elle est enfin prête à collaborer. Ouais ! Un sourire m'échappe, malgré la douleur, lorsque je l'entend prononcer ça ! Sa voix tremble légèrement quand elle parle d'analyser la bande. Quelque chose ne vas pas. Elle chancelle quand elle marche, et se place au bord du vide. Je tend la main vers elle ... Et merde !

Je me jette brutalement en avant au moment où elle bascule dans le vide. Mes mains se plaquent sur ses hanches, et la rabattent contre moi alors que je bascule avec elle. L'immeuble est relativement haut, ce qui devrait me laisser le temps de nous sauver ! Pendant notre chute, je fais bien attention à me placer en dessous d'elle, pour bloquer au maximum les dégâts sur elle. J'appuie sur un bouton de ma ceinture qui déploie des ailes de mon armure. Notre chute ralentie, mais reste extrêmement violente quand nous percutons le sol. Je ne sens plus mes os. L'arrière de mon armure a craqué. Je saigne.

Théodora semble encore sous le choc. Moi aussi. Je ne bouge pas. Je me contente de rester allongé, son corps crispé contre le mien. Malgré le coté douloureux du choc ... J'aime bien. J'crois que je m'attache à elle. Même si c'est simplement en tombant du haut d'un immeuble. J'attend que l'émotion passe légèrement, laissant une ou deux minutes de silences s'installer entre nous. Ma voix est un peu plus douce qu'auparavant quand je lui reparle.

"Ça va ? Le choc n'as pas été trop rude ?"

Je fais une grosse erreur. En m'attachant à elle, en la considérant autrement que comme une simple partenaire de travail, je crée une faille, une faiblesse dans mon armure. Casey et Chare en sont déjà une. J'ai bien peur que mademoiselle Wesson en devienne une de plus. Une fois l'adrénaline un peu baissé, je me rend compte que ma mâchoire saigne encore. Je ne me suis pas raté avec ce couteau. Qu'est ce qu'il fallait pas faire pour la convaincre.

Je me redresse légèrement, en appuyant doucement sur mes avants bras. Cela fait mal, mais je pense n'avoir rien de cassé. Tomber du haut d'un toit avec une jeune femme, quoi de mieux pour sympathiser ? Blague à part, j'attend qu'elle se relève à son tour, voir si elle n'est pas trop abîmé. Je me relève entièrement, la soutenant pour qu'elle ne tombe pas. Je pense qu'il serait temps de la ramener chez elle, et de réfléchir à la suite des évènements. J'ai mal au dos quand je marche. J'aurais besoin des talents de Clark en rentrant. Je réactive mon grappin, et nous propulse vers la fenêtre par laquelle nous sommes passés auparavant. Théodora n'a rien dit depuis la chute. Je n'aime pas ça.

Je la dépose doucement sur son canapé, et m'assois à coté d'elle. Un petit peu plus près qu'auparavant. Ma main se pose doucement sur son épaule, alors que je prend sa main dans mon autre. Je lui souris légèrement, avant de reprendre la parole.

"Mademoiselle Wesson ? Ça va ? Vous m'entendez ? "

[HRP : Dis moi si cela te convient. J'apprécie beaucoup de jouer avec toi]
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyDim 6 Jan - 9:31

J’ai la tête dure, et j’encaisse plutôt bien les choses, en général. Sauf que là, apprendre que j’avais déjà une épée de Damoclès au-dessus de ma tête, et surtout au-dessus de celle de Tommy, c’était trop. La preuve que j’avais foncé tête baissée sans me soucier des conséquences, alors que maintenant je n’étais plus seule. La vie d’un petit garçon de quatre ans dépendait de moi, et il n’avait plus que moi au monde, ce petit gosse. L’idée de l’avoir mis en danger m’est insupportable.

Je n’ai même pas réalisé que je m’étais penchée trop en avant, prise de vertige, et j’étouffe un hurlement quand je sens mon corps basculer dans le vide. J’ai à peine le temps de penser que je sens quelque chose m’agripper les hanches et me coller contre lui. Il…il est en train de me sauver ! Mais on continue à tomber ! Je ne sais pas trop ce qui se passe, et je préfère ne pas le savoir, mon visage enfoui contre son armure. Enfin l’impact, dur et violent. Et encore, moi j’ai eu de la chance, c’est lui qui est retombé sur le dos, et amortissant ma chute.

Pendant quelques secondes, je reste immobile, reprenant simplement mon souffle et tentant de remettre mes idées en place. Puis je lève légèrement la tête en grimaçant de douleur, histoire de vérifier que mon superman à tête de hibou est toujours en vie. Et je suis rassurée quand je l’entends parler. Au moins il n’est pas mort en essayant de me sauver. Pas encore quelqu’un d’autre de mort à cause de moi… Mon cœur se serre à cette pensée mais avant de réaliser, il m’attire contre lui et lance son grappin pour nous faire remonter vers mon appart.

Je glisse mon visage dans le creux de son épaule, et noue mes bras autour de sa taille sans rien ajouter, et me laisse guider comme une marionnette jusqu’à mon canapé. Il m’y fait m’y asseoir, posant sa main sur mon épaule et serrant doucement ma main. Et là je craque. Pourquoi ? Parce que ce simple geste, de compassion, d’inquiétude me rappelle à quel point j’ai été seule ces dernières semaines. A quel point je suis paumée, à quel point personne ne s’inquiète pour moi. J’ai perdu les deux seules personnes qui comptaient, et pour qui je comptais. Mes épaules s’agitent, et des larmes commencent à rouler le long de mes joues pâles. Je serre sa main, sans pouvoir rien faire d’autre, et ne peux m’arrêter de pleurer. Je déteste être comme ça, je déteste me montrer faible, mais là c’est trop. Et je sais que maintenant mon sauveteur est un allié. Rien n’aurait été plus simple que de me laisser tomber. Quelques minutes plus tard, un peu calmée, et le souffle plus lent, j’essuie rapidement mes yeux du revers de mes mains, et relève mes yeux vers lui.

T’as gagné le droit de m’appeler Théa… et de… me tutoyer. Ces… ces fils de pute m’ont tout pris… mon amour… mon guide... presque les deux seules personnes qui se soient …jamais inquiétées pour moi. Là ils ont osé s’attaquer à mon fils, la seule chose qui me reste. Je vais les faire payer. Ils ne savent pas de quoi je suis capable. Enfin… de quoi ON est capable… Je… ça va toi ? Tu … veux que j’appelle un médecin ?

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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyDim 20 Jan - 12:47

[HRP : Excuse moi pour le retard, j'ai eu une sacrée flemme ces derniers temps ]

Un sourire impossible à réprimer m'échappe quand elle me dit que j'ai le droit de l’appeler par son prénom, et de la tutoyer. C'est déjà un bon début. Qui plus est, elle était blotti contre moi, serré dans mes bras, pendant que je l'amenais jusqu'à son appartement. Quelque chose que je n'apprécie clairement pas se passe ensuite. Elle fond en larme. Mon coeur se serre ... Je n'ai pas l'habitude. Elle reprend ensuite la parole, et m'explique qu'elle est enfin prête à m'aider, et, encore plus touchant, me demande si j'ai besoin d'un médecin. Mon dos ne semble pas trop abîme, j'aurais juste besoin d'un peu de soin de la part de Clark, mais cela irait. Des larmes coulent encore le long de son joli visage. Je relâche sa main, retire un de mes gantelets, et essuie rapidement les gouttes coulant de ses yeux, avant même de m'attarder un petit peu en caresse sur sa joue. Je retire brusquement ma main, comme si je m'étais brûle. Tu t'es laissé avoir Rose, ce n'est qu'une allié. Rien de plus. Je parle lentement, savourant chaque mot que je prononce. J'aime bien qu'on s'inquiète pour moi. Rose ! Ne recommence pas.

"Ne t'inquiète pas ... Théa"

J'ai du mal à prononcer ce simple prénom. Il n'y avait que deux personnes que j’appelais par leur prénoms jusque là. Casey et Sarah. La dernière fois que j'ai vu Casey, elle a failli me tuer, vu que je l'abandonnais, que je choisissais de retourner à Gotham, pour la protéger, pour que la Cour ne la retrouve pas. Je crois qu'elle m'aimais. Je crois qu'elle ressentais quelque chose pour moi. Mais je n'en suis clairement pas sur. Et je ne veux pas le savoir. Je veux vaincre la Cour, et peut être enfin me permettre de les retrouver. Une question plus importante se pose désormais. J'ai besoin d'elle pour retrouver des informations, pour les analyser, pour fouiller des archives, choses dont je suis totalement incapable. Qu'allait penser Clark de cette nouvelle allié ? Je place ma main sur un coin de mon masque, et active la radio et son haut parleur, pour que Théa puisse entendre toute la conversation. Je dois la mettre un peu plus en confiance.

[color=brown]"Clark ? C'est Talon. Mademoiselle Wesson est dorénavant prête à nous aider"/color]

Je ne suis pas prèt à ce qu'il sache que Théa (toujours aussi étrange de se le dire) et moi sommes un tout petit peu plus que des simples partenaires de travail. Quand je lui parlerais, cela restera mademoiselle Wesson. Quand je parlerais à la demoiselle, je l'appellerais Théa. J'vais devoir demander le plan de Sebastian Clark pour savoir quoi faire, avant d'expliquer à Théodora de qui il s'agit. La voix acre du vieil homme resurgit de mon masque, suffisamment fort pour que Théa puisse entendre la conversation.

"Très bien Calvin. La mission de mademoiselle Wesson sera simple, bien que fastidieuse. Je l'ai choisi car en tant que journaliste, elle aura sans nul doute accès aux archives. Je lui transmettrais une liste de nom. Elle devra retrouver toutes les références sur eux. Ces références me seront ensuite transmises pour que je puisse déterminer la marche à suivre. Si elle le désire, elle pourra découvrir notre quartier général, et participer aux opérations de plus grande envergure."
"Merci Clark."

Le vieil homme était quelqu'un d'assez particulier. Sa vie était fortement lié à la Cour, presque autant que la mienne, et c'était notre but commun de la faire tomber. Il avait besoin de quelqu'un avec mes compétences. J'avais besoin de quelqu'un d'aussi intelligent que lui. Mais cela ne suffisait pas. Certaines données ne nous étaient pas accessible. C'est pour cela que j'ai besoin de Théa. Je la regarde à nouveau, avant de retirer mon masque. Elle semble toujours être un petit peu sous le choc. Je devais la rassurer.

"Tu comprend désormais pourquoi j'ai besoin de toi Théa ? Tu t'en sens capable ?"
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyJeu 31 Jan - 19:00

C’est au moment où je me retrouve à côté de mon mystérieux protecteur et sauveur que je constate à quel point je me suis mis des œillères ces dernières semaines. Pour continuer à avancer, à mettre un pied devant l’autre, pour pouvoir continuer à m’occuper de mon fils et bosser. Parce qu’un seul moment où j’arrêterais de courir partout et je m’effondrerais. C’est ce qui arrive, je me laisse totalement aller dans les bras de cet inconnu qui m’a sauvé la vie pas moins de deux fois dans la dernière demi-heure. Putain Théa, t’es vraiment paumée.

Au fur et à mesure des larmes qui inondent mon visage, et des sanglots qui s’apaisent, je me sens soulagée. Depuis ma rencontre avec Azraël, je n’ai pas versé une seule larme, j’ai tout gardé et là le barrage cède. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Maintenant que je lui fais confiance, je le laisse faire, je le laisse s’occuper de moi, et j’avoue que ses gestes sont maladroits mais touchants. Il essuie délicatement les larmes de mon visage, et sa main caresse doucement ma joue. Trois fois rien mais qui font beaucoup. Sauf que je sursaute quand il retire violemment sa main, comme s’il était brûlé, ou piqué, et je le regarde sans comprendre.

Je hoche lentement la tête quand il dit de ne pas m’inquiéter et je le vois bidouiller quelque chose sur son casque, et se mettre à parler tout seul. Est-ce que sa chute aurait été plus grave que ce que je croyais ? En fait, c’est comme s’il parlait avec quelqu’un au téléphone. A l’entendre, il discute avec un allié, et ma première impression se retrouve confirmée quand j’entends la voix de la personne qui lui parle. Je me calme petit à petit en écoutant ce qui est prévu pour moi dans sa machination. Puis il ôte son masque et me regarde droit dans les yeux, avant de me demander une dernière fois mon aide. Il est clair que j’ai besoin d’un but, j’ai besoin de venger les assassins de Knox, et quoi de mieux qu’un allié dans la place pour y arriver. Je suis très bonne dans mon domaine, mais je ne suis pas Dieu, et ces types sont tellement bons que sans lui, je n’aurais quasiment aucune chance de les retrouver. Et puis, il m’a sauvée, et en ce moment, c’est le seul type qui a l’air de se préoccuper de ma petite personne, avec Kieran, mon nouveau patron. Alors je reprends, avec mon flegme habituel.

Oui j’en suis capable. En plus d’avoir accès aux archives du journal et de la police, tu as devant toi une hackeuse chevronnée qui peut se frayer un chemin dans à peu près tout et n’importe quoi, pour peu qu’il soit relié à internet ou à un réseau… Dis-moi par quoi je dois commencer !

A ce moment-là j’entends sonner à la porte, et je lève les yeux vers la pendule du plafond. Déjà quatre heures. Tommy !

Calvin, tu ne peux pas rester là. Il ne faut pas que Tommy te voie, c’est déjà super compliqué pour lui en ce moment, et il commence enfin à aller à peu près bien. Je t’en prie. Tu… tu sais où me trouver, si jamais. Et ma chambre donne sur l’escalier de secours, je ne verrouillerai pas la fenêtre, si tu veux venir me parler. File, je suis désolée !

Je me relève et fais un pas avant de me raviser et tourner les talons. Je plonge mon regard dans le sien, et pose ma main sur son épaule.

Merci… pour m’avoir sauvée, et pour avoir sauvé Tommy… Fais attention à toi, on les aura ces enflures !

Puis je trottine jusqu’à la porte et l’ouvre, me retrouvant submergée par une tornade rousse de quatre ans qui se jette à mon cou. Je le serre contre moi quelques minutes, et jette un coup d’œil par-dessus mon épaule pour vérifier que mon invité surprise n’est plus là. Effectivement, plus personne. Je me détache de Tommy et prends du temps pour lui. Il n’a plus que moi, et j’ai besoin qu’il sente que je m’occupe de lui, que je m’inquiète pour lui. La soirée se passe rapidement, et il est à peine onze heures que je m’écroule dans mon lit, après m’être assurée que mon petit garçon dort toujours à poings fermés. C’était une longue journée.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: "I don't need a friendship, friendship causes pain"   "I don't need a friendship, friendship causes pain" EmptyDim 3 Fév - 15:49

J'attend sans un bruit, accroupi devant la fenêtre de Théa. Malgré le froid, elle a laissé la fenêtre ouverte pour que je puisse venir lui parler en cas de besoin. Je ne dis rien. Je l'observe simplement, presque fasciné par elle. Clark sait parfaitement où je suis. Je m'en moque. Je l'observe dormir sans un mot. J'ai dit à Clark que je venais la protéger, en cas d'attaque de la Cour. J'ai menti. Je suis simplement là vu qu'elle est devenue ma faiblesse. Que je veux désormais la protéger. C'est la deuxième fois que je ressens pas, après avoir été rejeté par Casey. Casey n'a plus besoin de moi. Je dois m'écarter pour la laisser en vie. Cependant, je fais la même bêtise ici. J'expose Théodora au danger. C'est pour ça que je reste ici, devant sa fenêtre. Pour la protéger.

Reprenons, quelques heures plus tôt.

"Tu es un idiot Calvin ! Tu n'aurais jamais du t'attacher à elle !"
"Nous avons besoin d'elle Clark ! Vous le savez aussi bien que moi !"
"Si tu n'avais pas eu la stupide idée de la défendre, et d'attiser la colère de la Cour à son égard, nous aurions trouvés quelqu'un d'autres, d'aussi efficace !"
"Vous avez plus besoin de moi que je n'ai besoin de vous. J'ai choisi mademoiselle Wesson, et elle travaillera avec nous, tant qu'elle le voudra. Je ne vous demande pas votre avis."

Ma voix était terriblement froide sur la dernière phrase. Il n'est qu'un allié. Théodora sera plus. C'est mon choix, et je m'y tiendrais jusqu'au bout. Clark tend la main vers moi, avant de la rabaisser, résigné. Je me retourne, le méprisant de tout mon être, avant de repartir par la fenêtre. Je dois protéger Théa et Tommy. Même si Clark n'est pas d'accord.

Je réfléchis aux évènements de la journée. Je me suis trouvé une bonne alliée, plutôt jolie qui plus est, et j'ai réussi à la convaincre de m'aider. Une bonne journée en somme.

[J'trouve pas beaucoup plus à dire pour la conclusion ]
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